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"Des vers sauteurs et invasifs endommagent les terres aux Etats-Unis et menacent même les forêts : ils dévorent la litière de feuilles et transforment au fur et à mesure les sols et les écosystèmes" par Megan Sever

Traduction et compléments par Jacques Hallard

mardi 6 octobre 2020, par Sever Megan


ISIAS Ecologie Sols

Des vers sauteurs et invasifs endommagent les terres aux Etats-Unis et menacent même les forêts : ils dévorent la litière de feuilles et transforment au fur et à mesure les sols et les écosystèmes

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L’article d’origine de Megan Severa été publié le 29 septembre 2020 par Scince News sous l titre « Invasive jumping worms damage U.S. soil and threaten forests  » et il est accessible sur ce site  : https://www.sciencenews.org/article/invasive-jumping-worms-damage-soil-threaten-forests?utm_source=email&utm_medium=email&utm_campaign=latest-newsletter-v2&utm_source=Latest_Headlines&utm_medium=email&utm_campaign=Latest_Headlines

a handful of invasive Asian jumping worms

Brad Herrick de l’Université du Wisconsin (Madison Arboretum) tient une poignée de vers sauteurs asiatiques très envahissants. Deux des trois espèces de vers invasifs qui se répandent aux États-Unis ont été trouvées dans l’état du Wisconsin : Amynthas agrestis et A. tokioensis. UW – Madison Arboretum

Quoi de plus en 2020 ? Une invasion continue de vers sauteurs !

Ces vers de terre se frayent un chemin à travers les territoires des tats-Unis, dévorant avec voracité la litière de feuilles des forêts protectrices et laissant derrière eux un sol dénudé. Ils déplacent d’autres vers de terre, des mille-pattes, des salamandres et des oiseaux nichant au sol et ils perturbent ainsi les chaînes alimentaires forestières. Ils peuvent envahir plus de cinq hectares en une seule année, changeant la chimie du sol et les communautés microbiennes au fur et à mesure, selon les résultats de nouvelles recherches, et ils n’ont même pas besoin de partenaires pour se reproduire !

Endémiques du Japon et dans la péninsule coréenne, trois espèces envahissantes de ces vers - Amynthas agrestis, A. tokioensis et Metaphire hilgendorfi - sont présentes aux États-Unis depuis plus d’un siècle. Mais au cours des 15 dernières années, elles ont commencé à se propager ailleurs (SNS : 10/7/16).

Collectivement connus sous le nom de vers sauteurs asiatiques, de vers fous, de vers ‘ serpents’ ou de vers sauteurs de l’Alabama, ils se sont bien implantés dans les états du sud et du centre, bordant l’Atlantique et ils ont maintenant atteint des parties du nord-est, de l’Ouest des Etats-Unis et jusqu’au haut Midwest [aussi appelé Middle West ou Midwestern United States en anglais) est une région des États-Unis comprenant les États de la côte des Grands Lacs, et la majeure partie de la Corn Belt, qui débouche vers l’ouest sur les Grandes Plaines. Selon la définition officielle du Bureau du recensement des États-Unis, la région du Midwest comprend douze États1 : l’Illinois, l’Indiana, l’Iowa, le Michigan, le Minnesota, le Missouri, l’Ohio, le Dakota du Nord, le Dakota du Sud, le Nebraska, le Kansas et le Wisconsin…]

Les vers sauteurs sont souvent vendus comme vers de compost ou pour des appâts de pêche. Et cela, dit l’écologiste des sols Nick Henshue de l’Université de Buffalo à New York, est en partie la façon dont ils se propagent (SN : 11/5/17).

« Les pêcheurs les apprécient parce que ces vers se tortillent et se débattent comme des serpents en colère, ce qui attire les poissons », dit Henshue. Ils sont également commercialisés sous forme de vers de compost, car ils engloutissent les restes de nourriture beaucoup plus rapidement que les autres vers de terre, tels que les noctambules et autres espèces de Lumbricus spp.

Mais en matière d’écologie, ces vers ont des traits plus inquiétants : leurs tas d’œufs, ou cocons, sont si petits qu’ils peuvent facilement ‘faire du stop’ sur une chaussure de randonneur ou de jardinier, ou bien ils peuvent être transportés dans du paillis, du compost ou des plantes partagées. Des centaines d’individus peuvent exister dans un mètre carré de terrain.

Comparés aux vers Lumbricus, les vers sauteurs se développent plus rapidement et se reproduisent encore plus vite - et sans compagnon ! -, un ver peut donc créer une invasion complète. Les vers sauteurs consomment également plus de nutriments que les autres vers de terre, transformant le sol en granulés granulaires secs qui ressemblent à du marc de café ou du bœuf haché - Henshue l’appelle « viande de taco ». Cela peut rendre le sol inhospitalier pour les plantes indigènes et les semis d’arbres et, de ce fait, les terres sont beaucoup plus susceptibles de s’éroder.

Les espèces de vers sauteurs asiatiques se débattent avec fureur, contrairement aux mouvements plus placides des autres espèces de vers de terre. Les vers sauteurs peuvent aussi s’aviser d’un danger et perdre leur queue comme mécanismes de défense.

À ce jour, les scientifiques se sont le plus inquiétés des effets des vers sur la couverture du sol. Avant une invasion de vers sauteurs, la couche molle de feuilles, d’écorces et de bâtons ligneux en décomposition recouvrant le sol forestier, pouvait mesurer plus d’une douzaine de centimètres d’épaisseur. Un sol nu avec une structure et une teneur en minéraux différentes, explique Sam Chan, un spécialiste des espèces envahissantes de l’Oregon Sea Grant à l’Université d’État de l’Oregon à Corvallis. « Les vers peuvent réduire la litière de feuilles de 95% en une seule saison », dit-il.

Cela peut à son tour réduire ou supprimer le sous-étage de la forêt, fournissant moins de nutriments ou de protection pour les organismes qui y vivent ou pour la croissance des plantules. Finalement, différentes plantes arrivent, généralement des espèces envahissantes et non indigènes, explique Bradley Herrick, écologiste et directeur du programme de recherche au ‘Madison Arboretum’ de l’Université du Wisconsin. Et maintenant, de nouvelles recherches montrent que ces vers modifient également la chimie du sol, ainsi que les champignons, les bactéries et les microbes qui vivent dans les sols.

Forest leaf litter before and after jumping worm activity

Les vers sauteurs envahissants peuvent éliminer une forêt de feuilles mortes en quelques mois seulement, comme le montrent ces photos prises dans le parc national de Jacobsburg près de Nazareth, dans l’état de Pennsylvanie aux Etats-Unis : vues prises en juin 2016 (à gauche) et en août 2016 (à droite). Photos Nick Henshue.

D’après uneétude publiée dans la revue ‘Soil Biology and Biochemistry’ en octobre 2019, selon Brad Herrick , le pédologue Gabriel Price-Christenson et ses collègues, ont testé des échantillons de sols touchés par des vers sauteurs. Ils recherchaient des changements dans les niveaux de carbone et d’azote et dans la libération de dioxyde de carbone dans les sols, qui est produit par le métabolisme des microbes et des animaux vivant dans les sols.

« Les résultats ont montré que plus les vers vivaient longtemps dans les sols, plus le taux métabolique basal des sols augmentait, ce qui signifie que les sols envahis par les vers sauteurs pouvaient libérer plus de dioxyde de carbone à partir du sol vers l’atmosphère », dit Gabriel Price-Christenson, qui est basé à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign.

L’équipe de chercheurs a constaté que les quantités relatives de carbone et d’azote dans les sols avec des vers sauteurs ont également été modifiées. « Cela peut affecter les communautés végétales », dit Herrick. Par exemple, bien que l’azote soit un nutriment nécessaire, s’il y en a trop ou s’il est disponible au mauvais moment au cours de l’année, les plantes ou les autres organismes du sol ne pourront pas l’utiliser.

L’équipe de chercheurs a également extrait de l’ADN des excréments de vers et de leur système digestif pour examiner les différences des microbes parmi les espèces de vers sauteurs : l’équipe a aussi testé les sols pour examiner les changements bactériens et fongiques.

Chaque espèce de ver sautant abrite une collection différente de microbes dans son intestin, selon leurs résultats. « Une découverte qui est vraiment importante », dit Herrick, « parce que pendant longtemps, nous parlions des vers sauteurs en tant que grand groupe… mais maintenant nous apprenons que [ces différentes espèces] ont des impacts différents sur le sol, ce qui amène en cascade, jusqu’à avoir des effets différents sur les autres vers, le biote du sol, le pH et la chimie des cols ».

« Cette découverte suggère que chaque espèce pourrait avoir une niche unique dans l’environnement, avec des microbes intestinaux décomposant certaines sources de nourriture. Cela permet à plusieurs espèces d’envahir et de prospérer ensemble, dit Herrick. Cela a du sens, étant donné les découvertes de plusieurs espèces vivants ensemble, mais c’est quand même une surprise que ces vers, tout à fait similaires, aient des niches différentes », dit-il.

Les scientifiques ont travaillé dur pour avoir une bonne idée sur la biologie de ces vers, dit Henshue. Ainsi, les changements récemment découverts dans la chimie du sol et la microbiologie sont « réfléchis », avec des axes de recherche importants. Mais il reste encore beaucoup d’inconnues, ce qui complique les choses pour prédire jusqu’où les vers pourraient se propager et dans quels types d’environnements.

Une question importante est de savoir comment les conditions météorologiques affectent les vers. Par exemple, une sécheresse prolongée cette année dans l’état du Wisconsin semble avoir tué de nombreux vers, dit Herrick. « Il y a à peine quelques semaines, les sols grouillant de vers qui se tortillaient et ils en contiennent maintenant beaucoup moins ».

C’est peut-être un signe d’espoir que même ces vers résistants ont leurs limites, mais en attendant, l’assaut des vers continue sa marche à travers les territoires … avec l’aide des êtres humains qui les aident indirectement à les propager.

Comment distinguer les vers sauteurs des vers de terre ordinaires

Les vers de terre se ressemblent tous, n’est-ce pas ? Eh bien non ! De leur corps, jusqu’ à la façon dont ils se déplacent vers leur détritus, voici comment faire, en un coup d’œil, la différence entre les vers sauteurs envahissants et une espèce commune, les noctambules européens

Vers sauteurs (Amnythas spp.) - Photo Henshue

Amnythas spp.

Couleur : lisse, brillant gris foncé à brun - Longueur : 10–13 centimètres - Clitelle (ou anneau) : blanc et cercles sur tout le corps – Mouvement : battage en serpentin – Moulages de leurs excréments : dans un sol granulaire, ressemblant à du marc de café

‘Nightcrawlers ‘ou vers de terre noctambules européens – (Lumbricu ssp.) - Photo Henshue

Lumbricus sp.

Couleur : légèrement rosâtre ou transparente - Longueur : 15 à 20 centimètres - Clitelle (ou anneau) : corps rose et partiellement cerclé – Mouvement : se tortille lentement et s’étirer pour s déplacer. Moulages des excréments : piles soignées dans un sol d’apparence normale.

Citations

G.J. Price-Christenson et al. Influence of invasive earthworms (Amynthasspp.) on Wisconsin forest microbial communities and soil chemistry. Soil Biology and Biochemistry. Vol. 149, October 2020. doi : 10.1016/j.soilbio.2020.107955.

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Couverture détaillée des espèces envahissantes menaçant les moyens de subsistance et l’environnement dans le monde - Co-invasion de trois vers de terre asiatiques, Metaphire hilgendorfi, Amynthas agrestis et Amynthas tokioensis aux États-Unis.

Traduction de Jacques Hallard - Titre de l’original : Detailed coverage of invasive species threatening livelihoods and the environment worldwide Origine : CABI.org : Home - Source : https://www.cabi.org/ISC/abstract/20183256525

Résumé

Les invasions de vers de terre sont l’une des causes les plus graves de la détérioration écologique des forêts de feuillus de la zone tempérée d’Amérique du Nord. Les vers de terre non indigènes ont un impact sur la végétation du sous-étage, la couche de litière de feuilles, la dynamique du carbone, la disponibilité des nutriments et les réseaux trophiques associés et leur changement de statut ; ils confirment l’expansion de l’aire de répartition connue d’Amynthas agrestis, l’une des espèces envahissantes les plus graves en Amérique du Nord, et de deux de ses proches parents, A. tokioensis et Metaphire hilgendorfi.

Les trois espèces n’ont jamais été confirmées comme pouvant coexister dans les écosystèmes nord-américains. Nous avons examiné 1.760 vers de terre collectés dans 30 sites à travers le nord-est des États-Unis et nous les avons identifiés à l’aide d’une nouvelle clé morphologique.

Nos données montrent que la présence sympatrique d’au moins deux, et souvent des trois espèces est plus courante que d’avoir une seule espèce. De plus, A. tokioensis était dominant dans nombre de ces communautés de vers de terre. Le changement de statut de la composition des espèces d’une seule espèce à deux ou trois espèces et le changement de dominance sont très probablement causés par une identification incorrecte des espèces.

Nos résultats soutiennent l’expansion de l’aire de répartition connue d’A. tokioensis et de M. hilgendorfi vers le nord et l’ouest des États aux hivers plus froids. Cette expansion de l’aire de répartition peut avoir eu lieu à côté de celui d’A. agrestis au cours des 10 à 20 dernières années, mais elle a longtemps été négligée. Dans l’ensemble, les résultats mettent en évidence le besoin urgent d’identifier correctement ces espèces. La reconnaissance d’un système multi-espèces en expansion représente une occasion unique d’évaluer plus avant les interactions complexes parmi les espèces co-envahissantes et résidentes, et pour déterminer si les interactions interspécifiques ont des impacts non additifs inattendus sur les processus écologiques.

Source : https://www.cabi.org/ISC/abstract/20183256525

CABRI Collections

Les types de vers de terre d’après ‘Omlet’

Il existe trois types principaux de vers de terre : les vers de compost ou de surface (les épigés), les vers de terre (les anéciques) et les vers qui vivent dans la terre (les endogés). Attention > Les vers de compost ne sont pas les vers que vous trouvez souvent dans votre jardin en retournant la terre.

Le ver de compost

Il en existe quatre espèces. Le ver de compost vit à la surface ou à 12 cm sous terre maximum. Il se nourrit de matières végétales en décomposition (son régime est donc très riche) mais ne mange pas de terre. Vous trouverez des vers de compost dans les tas de fumier ou de feuilles mais pas dans la terre de votre jardin. Pour le ver de compost, les protozoaires, les bactéries et les champignons sont comme le ketchup sur les frites pour nous : DE-LI-CIEUX ! Les vers de compost sont nomades : ils bâtissent des terriers à différents endroits, selon la qualité du sol et la quantité de matière végétale en décomposition qu’ils trouvent. Lorsqu’il fait froid ou très chaud, le ver de compost s’installe davantage en profondeur et s’enroule sur lui-même. Puis, il se recouvre d’une matière visqueuse pour éviter de se dessécher et hiberne pour conserver son énergie.

Voici les quatre espèces de vers de compost aujourd’hui disponibles à la vente :-

Eisenia fœtida
Appellations courantes – ver de fumier, ver rouge, ver tigré
Couleur – marron rouille avec des rayures jaunes sur le corps (exactement comme un tigre !) - Longueur – jusqu’à 130mm
Température de travail idéale : 15 à 25°C

Dendrobaena venta
Appellation courante – dendras
Couleur – violet, pourpre ou marron olive et parfois rayé
Longueur – jusqu’à 155mm
Température de travail idéale :18 à 25°C

Lumbricus rubellus
Appellations courantes – ver rouge, ver de sang, ver sangsue
Couleurs – rouge foncé à bordeaux, sans rayures, dessous du corps jaune pâle
Longueur – jusqu’à 105 mm
Température de travail idéale : 18 à 23°C

Eisenia andrei
Appelations courantes – tigre rouge, ver rouge de Californie
Couleur – rouge foncé à violet, parfois rayé
Longueur – jusqu’à 130 mm
Température de travail idéale : 18 à 23°C

Le ver de terre

Ce genre de ver, et plus particulièrement le Lumbricus terrestris, est celui que vous avez le plus de chance de croiser dans votre jardin. Si vous l’apercevez, il sera sûrement occupé à labourer la terre pour que les plantes aient un espace plus aéré et plus agréable où pousser. Les vers de terre creusent de longues galeries verticales qui peuvent mesurer plusieurs mètres de profondeur. Ils déposent leurs déjections, appelées turricules ou tortillons, à l’entrée de leurs galeries. Ils se nourrissent de terre, bien entendu, mais ils ont aussi un petit faible pour les feuilles, même s’ils préfèrent certaines variétés à d’autres. Les vers de terre remontent à la surface pour chercher de la nourriture durant la nuit et Darwin, qui les a beaucoup étudiés, a constaté qu’ils étaient capables de choisir les feuilles pour trouver celle dont la forme était la plus adaptée afin de fermer leur terrier.

Le ver vivant sous la terre

Ils vivent dans les profondeurs de la terre, au niveau de la racine des plantes qui regorgent de matière en décomposition et de champignons. Ils sont très répandus dans les terres agricoles. Vous ne les verrez pas puisqu’ils ne s’aventurent jamais à la surface.

Le ver gluant Didymogaster sylvaticus et l’immense et visqueux Megascolides australis, dont nous vous parlerons dans un autre chapitre, sont les espèces les plus effrayantes de vers endogés. Elles sont néanmoins extrêmement rares et difficiles à trouver.

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Traduction, compléments et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 04/10/2020

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