Accueil > Pour en savoir plus > Médecine, Santé > Vaccination > "Santé Grippe "porcine" A [H1N1] L’accélération des vaccinations contre la (...)

"Santé Grippe "porcine" A [H1N1] L’accélération des vaccinations contre la grippe porcine est à l’ordre du jour" par le Dr. Mae-Wan Ho et le Professeur Joe Cummins

Traduction et compléments de Jacques Hallard

lundi 27 juillet 2009, par Cummins Professeur Joe, Ho Dr Mae-Wan

Santé Grippe "porcine" A [H1N1]

Fast-tracked Swine Flu Vaccine under Fire L’accélération des vaccinations contre la grippe porcine est à l’ordre du jour

The vaccines far more deadly than the swine flu ; mass vaccinations a recipe for disaster Dr. Les vaccins sont bien plus meurtriers que la grippe porcine ; la vaccination de masse est une recette qui peut conduire à un désastre. Par le Dr. Mae-Wan Ho et le Professeur Joe Cummins

Rapport de l’ ISIS en date du 27/07/2009

This report has been submitted to Sir Liam Donaldson, Chief Medical Officer of the UK, and to the US Food and Drugs Administration Ce rapport a été soumis à Sir Liam Donaldson, Chief Medical Officer [Directeur général de la santé] du Royaume-Uni, et à la US Food and Drugs Administration [Administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments des Etats-Unis]. Please circulate widely, with all the hyperlinks included, to your elected representatives, wherever you are

S’il vous plaît, diffusez largement ce document, avec tous les liens inclus, à tous vos représentants élus, où que vous soyez

Titre de cet article en anglais Fast-tracked Swine Flu Vaccine under Fire ; il est accessible sur le site de l’ISIS : www.i-sis.org.uk/fastTrackSwineFluVaccineUnderFire.php

Une épidémie de grippe porcine s’est produite au Mexique et aux États-Unis en avril 2009 et elle s’est propagée rapidement à travers le monde par une transmission entre les êtres humains. Le nouveau type du virus de grippe A [H1N1] est différent de tous ceux qui avaient déjà été isolés [1, 2], à en juger par les premières données publiées en Mai 2009.

Il s’agit d’une combinaison dans le désordre de séquences génétiques de lignées provenant des virus des grippes aviaire, humaine et porcine, de l’Amérique du Nord et d’Eurasie.

Un haut responsable, virologiste basé à Canberra, en Australie, a déclaré à la presse qu’il pensait que le virus pourrait avoir été créé dans un laboratoire et s’être échappé par accident [3].

Certains suggèrent même qu’il a été construit intentionnellement, comme une arme biologique (bioweapon en anglais) [4], tandis que d’autres incriminent les élevages industriels intensifs et le trafic des animaux de compagnie sur de longues distances, qui fournissent de nombreuses possibilités pour générer des recombinants exotiques [5].

Mais ce qui préoccupe le plus le public se rapporte aux programmes de vaccination de masse que les gouvernements sont en train de mettre en place pour lutter contre cette maladie émergente, et qui pourraient bien se révéler pire que la pandémie elle-même.

Un ‘watchdog’, un organisme de surveillence aux Etats-Unis, s’oppose à une accélération des vaccinations des enfants des écoles

Le gouvernement américain a l’intention de vacciner tous les enfants en septembre 2009 à la rentrée des classes et le National Vaccine Information Center (NVIC), Le Centre National d’Information sur les Vaccinations des Etats-Unis, a demandé à l’Adminsitration Obama et à tous les gouverneurs des États de fournir la preuve que la mesure est [6] « nécessaire et sans danger », et exigeant « de solides mises en oeuvre pour les tests de sécurité des vaccins, ainsi que pour la surveillance pour le dépistage, l’enregistrement, les déclaration des cas observés et pour une indemnisation en cas de dommages ».

Les ministères américains de la santé et la sécurité nationale ont décrété un état d’urgence de santé publique en avril 2009, peu après la flambée de la grippe porcine.

En conséquence, certaines écoles ont été fermées, des personnes mises en quarantaine, et les sociétés de l’industrie pharmaceutique ont signé des contrats d’une valeur de 7 milliards de dollars états-uniens pour fabriquer des vaccins, qui vont faire l’objet d’une procédure accélérée par la Food and Drugs Administration, l’administration américaine pour l’alimentation et les médicaments [7].

Cela signifie que les vaccins ne seront testés que pendant quelques semaines sur plusieurs centaines d’enfants et d’adultes volontaires, avant d’être administrés à tous les enfants des écoles dès cet automne 2009.

En outre, en vertu de la législation fédérale adoptée par le Congrès depuis 2001, une autorisation d’utilisation d’urgence permet aux entreprises pharmaceutiques, aux responsables de la santé et à toute personne administrant les vaccins expérimentaux pour les Américains, d’être protégés et dégagés de toute responsabilité si des personnes venaient à subir des dommages liés aux vaccinations.

Kathleen Sebelius, la Secrétaire d’état à la Santé et aux Services Humanitaires des Etats-Unis, a accordé aux fabricants de vaccins une immunité juridique totale pour toutes les poursuites jurudiques qui pourraient résulter de tout nouveau vaccin contre la grippe porcine. Et certains États peuvent rendre la vaccination obligatoire par une mesure législative.

L’organisme de vigilance NVIC demande si les Etats sont disposés à obéir aux dispositions concernant la sécurité des vaccinations, figurant dans une loi de 1986, la National Childhood Vaccine Injury Act, qui demandent :

1/ de donner aux parents des informations écrites sur les avantages et les risques des vaccinations avant que les enfants ne soient vaccinés ;

2/ de tenir un dossier pour les enfants qui reçoivent des vaccins, indiquant notamment le nom du fabricant et le numéro de lot utilisé ;

3/ d’enregistrer les vaccins qui ont été administrés dans le dossier médical de chaque enfant,

et 4/ d’enregistrer tout problème de santé grave qui surviendrait après la vaccination, dans le dossier médical de l’enfant et de faire immédiatement un rapport auprès d’une organisation fédérale, le Vaccine Adverse Event Reporting System, un Système gouvernemental d’enregistrement d’événements indésirables se rapportant à la vaccination.

Le NVIC veut également savoir : si les Etats sont disposés à fournir une compensation financière pour les enfants qui subiraient des dommages par les vaccins contre la grippe porcine ; si les parents seront bien informés, d’une façon « complète, véridique sur les risques de la vaccination contre la grippe porcine » et si les parents ont le droit de dire "non" à la vaccination.

Barbara Loe Fisher, Co-fondatrice et Président du NVIC a déclaré [6] : « Les parents et les législateurs doivent se demander maintenant : « Pourquoi les enfants sont les premiers à recevoir des vaccins expérimentaux contre la grippe porcine ?

Les écoles sont-elles équipées pour faire signer le consentement éclairé des parents avant la vaccination, tenir des registres de vaccination et de dépistage des enfants à haut risque biologique et pouvant avoir à souffrir de réactions aux vaccins ?

Les personnes qui appliquent ces vaccins savent-elles quelles sont les mesures pour le suivi des enfants par la suite et pour enregistrer immédiatement, signaler et traiter les graves problèmes de santé qui viendraient à se développer ?

D’autre part, les États ont-ils les ressources financières pour verser des compensations à des enfants qui viendraient à subir des dommages ? »

L’OMS, Organisation Mondiale de la Santé et la fièvre de la vaccination de masse

L’ordre de vaccination de masse est venu de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) [8].

Au début du mois de juillet 2009, un groupe d’experts a conclu que la vaccination contre la pandémie était inéluctable et Marie-Paule Kieny, Directrice des recherches sur les vaccins auprès de l’OMS, déclara que toutes les nations devaient avoir accès à des vaccins et que le vaccin devrait être disponible dès Septembre 2009.

Les critiques soulignent que les "experts en vaccination" sont désignés par les fabricants de vaccins, placés pour remporter les contrats très lucratifs, pour les vaccins et les antiviraux, qui sont passés avec les gouvernements.

Mais l’argument décisif contre les vaccinations de masse, c’est tout simplement que les vaccinations contre la grippe ne fonctionnent pas et qu’elles sont dangereuses [9].

Les vaccins contre la grippe sont inefficaces et ils augmentent les risques d’asthme

A présent, on reconnaît et on admet les vaccins contre la grippe ne fonctionneront pas, comme cela a déjà été le cas avec les vaccins tant vantés contre la "pandémie de la grippe aviaire" qui ne s’est pas encore manifestée [10] ( How to Stop Bird Flu Instead, SiS 35).

Le virus de la grippe change rapidement - même sans l’aide du génie génétique en laboratoire, et en particulier avec l’aide des élevages intensifs industriels -, alors que les vaccins ciblent des souches bien spécifiques.

En outre, la vaccination contre la grippe ne fournit pas une protection permanente et elle doit être répétée chaque année ; de plus, les vaccins sont difficiles à produire en masse et certaines souches ne croissent pas du tout dans les conditions de laboratoire.

De nombreuses études ont rapporté que les vaccins contre la grippe ne donnent que peu ou pas de protection contre l’infection et la maladie et il n’y a aucune raison de croire que les vaccins contre la grippe porcine seront différents.

Réalisé en 2006, un examen de 51 études distinctes a conclu que les vaccins contre la grippe ne fonctionnent pas mieux qu’un placebo chez 260.000 enfants âgés de 6 à 23 mois [11].

Selon un rapport publié en 2008, il a été démontré qu’il n’y avait aucune différence chez les jeunes enfants vaccinés contre la grippe, quant au nombre de visites pour grippe chez un médecin ou dans un hôpital [qu’ils aient été ou non vaccinés] [12].

D’autre part, une étude portant sur 800 enfants asthmatiques a révélé que ceux qui reçoivent un vaccin contre la grippe ont une augmentation significative du risque de visites d’urgence chez un médecin ou en salle de soins, pour cause d’asthme [13], Les critères d’analyse statistique dénommés ‘odds ratios’ ont été de 3,4 et 1,9 respectivement.

Cela a été confirmé dans un rapport publié en 2009, qui a démontré 3 fois plus de risque d’hospitalisation [14]chez les enfants asthmatiques qui avaient reçu du ‘FluMist’ , [une spécialité pharmaceutique ordonnée contre la grippe] [14]

Les vaccins contre la grippe sont également inutiles pour les adultes, y compris les personnes âgées, du fait qu’ils donnent peu ou pas de protection contre les infections ou des maladies, y compris la pneumonie (voir [9]).

Des adjuvants toxiques dans les vaccins contre la grippe

Les vaccins eux-mêmes peuvent être dangereux, surtout les vaccins viraux vivants et atténués, ainsi que les nouveaux vaccins à base d’acides nucléiques recombinés [10] : ils ont le potentiel de générer des virus virulents par recombinaison ; les acides nucléiques recombinés pourraient provoquer des maladies auto-immunes.

Une autre source majeure de toxicité : dans les vaccins contre la grippe, se trouvent des adjuvants, des substances ajoutées dans le but d’accroître l’immunogénicité des vaccins. Il existe une abondante documentation sur la toxicité des adjuvants. La plupart des vaccins contre la grippe contiennent des niveaux dangereux de mercure sous la forme de thimérosal, un conservateur mortel 50 fois plus toxique que le mercure lui-même [9].

À de fortes doses, il peut provoquer à long terme des dysfonctionnements immunitaires, sensoriels, neurologiques, moteurs et du comportement.

Également associés à l’empoisonnement par le mercure sont : l’autisme, les troubles de déficit de l’attention, la sclérose en plaques, ainsi que des difficultés de langage et d’expression.

L’Institut de Médecine a mis en garde et recommandé que les nourrissons, les enfants et les femmes enceintes ne devraient pas être traités par injection de thimérosal, mais la majorité des vaccins contre la grippe contiennent 25 microgrammes de ce composé chimique mortel.

Une autre adjuvant des vaccins est l’hydroxyde d’aluminium ou l’alun, qui peuvent provoquer des allergies de vaccination, une anaphylaxie et des myofascites à macrophages, se traduisant par un syndrome inflammatoire chronique, Chez le chat, l’alun donne également lieu à des fibrosarcomes sur le site de l’injection [15].

Selon une étude récente parue dans une publication de sciences et d’entreprises pharmaceutiques [15], la plupart des nouveaux adjuvants MF59, ISCOMS, QS21, AS02 et AS04 ont « une réactogénicité locale et une toxicité systémique nettement plus élevées que l’alun ».

La situation actuelle de la vaccination contre la grippe porcine

Cinq entreprises ont été engagées pour produire des vaccins dans le monde entier : Baxter International, GlaxoSmithKline, Novartis, Sanofi-Aventis et AstroZeneca [16].

Déjà au-delà de leur capacité, ils ont une intention particulière de fabriquer de petites doses de vaccin et d’aller encore plus loin avec toute une gamme de nouveaux adjuvants [17], tout cela avec la bénédiction de l’OMS (voir plus loin).

Les vaccins contre la grippe sont produits traditionnellement à partir d’un virus de la grippe non virulent, atténué ou affaibli (voir l’encadré ci-après pour une description du virus).

Pour être efficaces, les gènes du virus non virulent utilisé doivent correspondre à ceux de la souche virale qui se propage dans la population.

L’activation du système immunitaire par l’exposition à une forme non pathogène du virus pathogène en circulation, conduit à la production d’anticorps qui confèrent une protection contre la souche pathogène.

L’élaboration d’un virus non virulent suppose tout d’abord d’identifier, puis de recréer les sous-types de deux des protéines de surface du virus, l’hémagglutinine (H) et laneuraminidase (N), qui déterminent la virulence de la souche et sa capacité à se propager ; elles sont aussi les protéines cibles pour la production des vaccins.


Encadré
Les virus de la grippe

Il existe 3 types de virus grippaux A, B et C. Les virus influenza de type A sont la principale cause des maladies tant chez les oiseaux que chez les mammifères.

Son génome est constitué de 8 segments d’ARN codant pour 11 protéines et ces virus sont en outre classés sous-types sur la base des deux principales glycoprotéines de surface (protéines des chaînes glucidiques latérales complexes) : hémagglutinine (H) et neuraminidase (N) [18 ].

La segmentation du génome du virus permet des "réarrangements" ou réassortiments (shuffle en anglais), ainsi que des recombinaisons au sein même des segments, ce qui augmente considérablement le taux d’évolution et de génération de nouvelles souches.

Les réarrangements sont aussi largement exploités dans les laboratoires, lors du processus de création des souches vaccinales.

À ce jour, 16 sous-types H et 9 sous-types N ont été détectés dans les nombreuses combinaisons qui circulent chez les oiseaux sauvages [19].

Des virus de base sont d’abord élaborés pour fournir la matière première en vue de la production à grande échelle de virus de la grippe vivants et non virulents.
Les virus de base sont approuvés par l’OMS ou par la United States Food and Drug Administration (USFDA), l’Administration pour l’alimentation et les médicaments aux Etats-Unis.

La méthode habituellement utilisée pour la production de virus de base repose sur un réarrangement des virus (voir encadré).

On injecte dans des oeufs de poule fertilisés à la fois une souche standard non pathogène de la grippe, connue pour bien pousser dans les œufs, d’une part, et la souche qui porte les gènes exprimant les sous-types de protéines H et N des vaccins, d’autre part.

Les deux virus se multiplient et leurs huit segments génomiques se réarrangent selon 256 combinaisons possibles.

Les virus recombinés sont ensuite sélectionnés pour les virus désirés avec les six segments génomiques qui permettent à la souche standard de croître aussi bien dans les œufs, et de la souche en circulation portant les gènes H et N ad hoc.

Le virus de base est ensuite injecté dans des millions d’oeufs pour la production en masse de vaccins.

Cette méthode classique de production à partir d’un virus de base demande environ un à deux mois pour être achevée [20].

Les systèmes de culture cellulaire peuvent remplacer les oeufs de poule.

Baxter International a déposé un brevet pour un procédé utilisant une culture cellulaire pour produire des quantités de virus, qui sont récoltés, inactivés avec du formaldéhyde et de la lumière ultraviolette et puis enfin du détergent [21].
Baxter a produit l’ensemble des vaccins à virus H5N1 dans une lignée de cellules ‘Vero’, dérivée à partir de reins d’un singe vert africain, et la société a conduit les phases 1 et 2 des essais cliniques, avec ou sans hydroxyde d’aluminium comme adjuvant [22, 23].

La principale conclusion est que l’adjuvant toxique n’a pas augmenté les anticorps neutralisants contre la souche vaccinale.

Baxter a décidé d’expédier le vaccin H1N1 vers la fin du mois de Juillet ou au début d’août 2009, mais les détails de la production de ce vaccin n’ont pas encore été rendus publics [16].

En Décembre 2008, une unité de production de Baxter en Autriche a envoyé un vaccin contre la grippe humaine qui était contaminé par le virus H5N1 mortel, agent de la grippe aviaire, à 18 pays, dont la République tchèque, où ces essais ont montré qu’il avait tué les furets inoculés à titre expérimental [24].

Des journaux tchèques ont demandé si Baxter n’avait pas participé à une tentative délibérée pour démarrer une pandémie.

Novartis, une autre grande société de produits pharmaceutiques, a annoncé le 13 Juin 2009 qu’elle a, elle aussi, produit un vaccin contre la grippe porcine en utilisant la technologie des cultures cellulaires et son adjuvant ‘maison’, le MF59 ®. The MF59® adjuvant is oil based and contains Tween80, Span85, and squalene [25]. Le MF59 ® est un adjuvant à base d’huiles et qui contient du Tween80, du Span85 et du squalène [25].

Dans des études sur des adjuvants à base d’huile chez les rats, les animaux se sont retrouvés infirmes et paralysés.

Le squalène a provoqué des symptômes d’arthrite grave chez les rats, et des études chez des êtres humains ont démontré que le squalène, à une concentration de 10 à 20 ppb (parties par milliard), avait un impact dommageable sévère sur le système immunitaire et avec un développement de maladies auto-immunes [26] . [26].

Novartis avait été sous les feux de l’actualité en 2008, à cause de l’essai clinique d’un vaccin contre le virus H5N1 en Pologne.

Le test avait été conduit par une administration du vaccin par des infirmières et des médecins qui l’avaient inoculé à 350 personnes sans-abri, occasionnant 21 morts ; les opérateurs avaient été poursuivis par la police polonaise [27, 28].

Novartis a prétendu que les morts n’avaient pas de lien avec le vaccin contre le virus H5N1 [29], qui avait été « testé sur 3.500 personnes, sans aucun décès ».

Le vaccin de GlaxoSmithKline sera composé d’antigènes de la souche de la grippe isolés récemment, et contiendra également son propre système d’adjuvant AS03 qui a été approuvé dans l’Union européenne, en même temps que son vaccin contre la grippe aviaire H5N1 en 2008.

Selon le Rapport public européen d’évaluation [30], l’adjuvant AS03 est composé de squalène (10,68 milligrammes), de DL-α-tocophérol (11,86 milligrammes) et de polysorbate 80 (4,85 mg).

Le vaccin contre le virus H5N1 contient également 5 microgrammes de thiomersal, ainsi que de Polysorbate 80, de l’Octoxynol 10, et divers sels minéraux.

La société est en train de promouvoir agressivement divers systèmes d’adjuvants, car l’avantage de son adjuvant serait de réduire les doses lors des vaccinations [31].

Une enquête récente de l’OMS sur les laboratoires qui produisent les vaccins a conclu que le potentiel de production de 4,9 milliards de doses de vaccin contre le H1N1, par an, est le scénario plausible dans le meilleur des cas, en supposant, parmi les autres facteurs, que les formulations les mieux à même d’épargner les doses (qui comprendront des adjuvants toxiques) soient sélectionnées par chaque fabricant et que les moyens de production puissent tourner à leur pleine capacité.

Le Dr. Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS, et M. Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations Unies, se sont entretenus avec de hautes personnalités des sociétés qui fabriquent les vaccins, le 19 Mai 2009 et il leur a été demandé de réserver une partie de leurs capacités de production pour les pays pauvres qui, autrement, n’auraient pas ou peu d’accès aux vaccins dans le cas d’une pandémie [32].

La dernière vaccination de masse aux Etats-Unis fut une catastrophe. En 1976, des cas de grippe porcine ont été trouvés chez des militaires à Fort Dix, dans l’Etat du New Jersey, et l’un d’eux est décédé, probablement à cause de surmenage physique plutôt que par l’infection [7].

Cela avait conduit au lancement d’une campagne de vaccination de masse de 40 millions de personnes, contre une pandémie qui ne s’est jamais concrétisée.

Des milliers de réclamations s’étaient exprimées pour blessures et dommages. On enregistra au moins 25 morts et 500 cas de personnes ayant développé une paralysie avec le syndrome de Guillain-Barre [33, 34].

Les syndromes de la grippe porcine sont le plus souvent bénins

En date du 22 Juillet 2009, le siège des CDC, ‘Centres de contrôle et de prévention des maladies’ aux Etats-Unis, a dénombré un total de 40.617 cas, avec 319 décès, soit un taux de mortalité de 0,8 pour cent [35], bien que le véritable taux de mortalité - parmi tous les cas d’infection, y compris les cas bénins qui n’ont pas été signalés - est probablement beaucoup plus faible.

Les experts estiment que seulement 1 cas sur 20 est signalé [36].

Le Royaume-Uni est le pays européen le plus touché, et la pandémie fut à la une, tous les jours en Juillet 2009.

Un nouveau service d’assistance téléphonique a été mis en place le 23 Juillet, pour permettre aux gens d’obtenir des conseils et du tamiflu sans avoir à consulter un médecin.

Au cours d’une semaine, fin juillet 2009, il y a eu un record avec 100.000 cas et un total de 30 décès à ce jour [37], soit un taux de décès de 0,03 pour cent, ce qui reflète plus précisément la réalité du taux de mortalité.

Sir Liam Donaldsonn, médecin-chef de Royaume-Uni, a ordonné au National Health Service ou NHS, le Système de soins de santé du Royaume-Uni, de planifier un total de 65.000 décès, dont 350 cas par jour au sommet du pic de l’épidémie [38]. Il n’y a pas encore eu de plan de vaccination de masse, mais le gouvernement britannique a passé à l’avance une commande à GlaxoSmithKline (GSK) pour 195 millions de doses de vaccins.

Le vaccin de GSK qui est en cours de développement, serait testé sur un nombre limité de personnes comme l’aurait annoncé cette société pharmaceutique du Royaume-Uni, [39] : « soupesant le danger de la pandémie par rapport aux risques d’une vaccination dangereuse ».

Cela a été critiqué comme étant une prise de position « à risque », par le Professeur Hugh Pennington, un microbiologiste à la retraite de l’Université d’Aberdeen, en Écosse.

« En limitant les essais cliniques, Glaxo pointe le danger que la dose de vaccin ne soit pas correctement calibrée, et que cela pourrait conduire à des vaccinations que ne protégeraient pas les populations contre le virus ou, pire encore, que le vaccin s’avèrerait dangereux », a déclaré Pennington.

Pennington a ajouté que la capacité d’un vaccin à déclencher les réactions de défense de l’organisme, est essentielle et qu’elle exige que des tests soient réalisés pour déterminer la meilleure dose, et si un adjuvant est nécessaire pour renforcer l’immunité. (Comme nous le savons, GSK est certainement en train d’assurer la promotion de sa nouvelle gamme d’adjuvants toxiques). Il a également évoqué l’incident de Fort Dix en 1976 (voir plus haut).

La France a commandé des vaccins auprès de Sanofi, de GSK et de Novartis, mais ne voit aucune raison de demander aux producteurs de vaccins de raccourcir les essais cliniques ou de s’en affranchir [16].

Sanofi-Aventis, le fabricant français de médicaments, qui développe son propre vaccin contre la grippe porcine, va commencer à tester le produit an début du mois d’août, et estime qu’il faudra plus de deux mois et demi consacrés aux essais, avant d’avoir une préparation vaccinante qui soit « à la fois inoffensive et protectrice », selon Albert Garcia, s’exprimant au nom de l’unité des vaccins dans cette société, « le vaccin devrait être prêt en Novembre et Décembre 2009 », a-t-il ajouté.

Baxter, cependant, voulait produire un vaccin au début d’août 2009 pour les essais cliniques.

Glaxo a également déclaré qu’il est en train d’élaborer un masque enrobé avec des antiviraux pour prévenir l’infection, et d’augmenter la production de son médicament Relenza, destiné aux patients qui souffrent déjà de la grippe porcine.

Il existe bien évidemment des moyens plus efficaces et plus sûrs pour lutter contre la pandémie, que des vaccinations de masse :

* se laver les mains souvent,

* éternuer dans un tissu de papier qui peut être éliminé sans danger,

* éviter les rassemblements et retarder l’ouverture des écoles - conseillé par tous les gouvernements -

et nous ajouterons :

* manger sainement,

* faire de l’exercice et s’assurer d’obtenir suffisamment de vitamine D pour renforcer notre immunité naturelle [10].

References Références bibliographiques & Définitions et compléments

Traduction en français, définitions et compléments :

PDF (Traduction en français, définitions et compléments ) sur demande à yonne.lautre@laposte.net

Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant.
Relecture et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, professeur des écoles honoraire
Adresse : 19 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France
Courriel : jacques.hallard921@orange.fr
Fichier : Santé Grippe porcine A H1N1 Fast-tracked Swine Flu Vaccine under Fire ISIS Franch.2
— -