Accueil > Arts & Créations artistiques > "Le printemps en peinture, en musique et certains de ses aspects symboliques (…)

"Le printemps en peinture, en musique et certains de ses aspects symboliques dans diverses cultures et en franc-maçonnerie." par Jacques Hallard

samedi 2 mai 2020, par Hallard Jacques



ISIAS Arts

Le printemps en peinture, en musique et certains de ses aspects symboliques dans diverses cultures et en franc-maçonnerie. Ajout de l’accès à des appels de collectifs pour préparer un autre avenir, « toutes et tous ensemble », pour ‘le jour d’après’ la pandémie Covid-19

春天的画和音乐 - Spring in painting and music - Frühling in Malerei und Musik

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS 01/05/2020

Carmel A-Cappella chante ‘Le Printemps’ de Vivaldi (vidéo 03:13)

Plan : Créations artistiques Introduction Sommaire Auteur


Créations artistiques

C :\Users\Jacques\Downloads\20200427_110601_resized_1.jpg

Travail au pinceau chinois de Martine Degioanni, avril 2020

C :\Users\Jacques\Downloads\jacques printemps 62 k.jpg

中国画春 – Improvisation printanière au pinceau chinois par Jacques Hallard.

C :\Users\Jacques\Downloads\printemps en chine(1).jpg

Illustration du printemps en hommage à Truong Binh 1936-2011

春季是一年四季之第一季。按照公历,北半球的春季为3月、4月和5月;南半球的春季为9月、10月和11月。此外,在台灣等地区,春季的开始是立春(2月3日至5日之间),春季的结束是立夏(5月5日至7日之间)。在一些地區,春季被認為從春分开始,到夏至结束。- Le printemps est la première saison de l’année. Selon le calendrier grégorien, le printemps dans l’hémisphère nord est mars, avril et mai ; le printemps dans l’hémisphère sud est septembre, octobre et novembre. De plus, dans des régions [provinces] comme Taïwan [chinois traditionnel : 臺灣 ; chinois simplifié : 台湾], le début du printemps est Lichun 立春, (entre le 3 et 5 février) et la fin du printemps est Lixia (entre le 5 et 7 mai). Dans certaines régions, le printemps est considéré comme commençant de l’équinoxe de printemps ou vernal à la fin du solstice d’été. Source

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3c/Botticelli-primavera.jpg/1024px-Botticelli-primavera.jpg

《春》,波提切利的著名画作 - ’Printemps’, 1478-1482, Galerie des Offices, Florence. Le célèbre tableau de Botticelli (1445-1510) - Source : https://zh.wikipedia.org/wiki/%E6%98%A5%E5%AD%A3#/media/File:Botticelli-primavera.jp

Solstice et équinoxe  : quelle est la différence ? – Par Floriane Boyer, rédactrice - Publié le 28/02/2020 – Document ‘futura-sciences.com’ - Équinoxes et solstices rythment traditionnellement le passage des saisons et marquent le jour de célébrations culturelles dans diverses civilisations depuis des millénaires. En astronomie, ils correspondent aussi à des événements particuliers. Au cours de l’année, la déclinaison du Soleil, à savoir l’angle entre le Soleil et l’équateur céleste (projection de l’équateur terrestre sur la sphère céleste) varie entre +23,5° et -23,5°, qui correspondent respectivement aux latitudes des tropiques du Cancer, dans l’hémisphère nord, et du Capricorne, dans l’hémisphère sud. Les équinoxes caractérisent les moments de l’année où la déclinaison apparente du Soleil est nulle. Autrement dit, le Soleil est précisément à la verticale au-dessus de l’équateur de la Terre. Quant aux solstices, ils définissent le passage du Soleil directement à la verticale au-dessus du tropique du Cancer ou du tropique du Capricorne, soit une déclinaison de + ou -23,5°. La durée du jour, une caractéristique des équinoxes et des solstices. Ces événements astronomiques se produisent deux fois par an et sont inversés, comme les saisons, dans les hémisphères nord et sud. Ainsi, les équinoxes ont lieu une première fois entre le 20 et le 22 mars, une seconde fois entre le 21 et 23 septembre. En France métropolitaine, l’équinoxe de mars est l’équinoxe de printemps (ou équinoxe vernal), celle de septembre est l’équinoxe d’automne. Voir l’illustration  : à l’équinoxe, le Soleil passe au zénith juste au-dessus de la tête d’un observateur (ou ici, du sommet d’un arbre) situé sur l’équateur. À midi, ses rayons ne projettent pas d’ombre. © Tau’olunga, Wikimedia Commons. Pendant les équinoxes, le Soleil se lève presque exactement à l’est et se couche presque exactement à l’ouest. Étant au-dessus de l’équateur, il éclaire les hémisphères nord et sud de façon symétrique sur toute sa trajectoire. Les équinoxes se traduisent par une durée égale du jour et de la nuit (12 h), mais en pratique, le jour reste toujours un peu plus long, à cause notamment de la réfraction des rayons du Soleil par l’atmosphère, ceci même après qu’il ait basculé sous l’horizon. Les solstices se produisent une première fois le 20 ou le 21 juin, une seconde fois le 21 ou le 22 décembre. En France, le solstice de juin marque le solstice d’été. Le Soleil passe au zénith au-dessus du tropique du Cancer et éclaire l’hémisphère nord pendant une durée maximale : c’est donc le jour le plus long de l’année pour cette partie du globe. Le solstice de décembre correspond quant à lui au solstice d’hiver et au jour le plus court. Source

Amandier en fleurs, Vincent Van Gogh (1890)

https://zupimages.net/up/19/20/opn2.jpg

Décidément inspiré par les beaux jours, l’artiste hollandais a peint des branches d’amandier, symbole de vie, en hommage à son neveu nouveau-né. La toile aux accents japonisants appartient également au Musée van Gogh.

Jardin de campagne, Gustave Klimt (1907)

https://zupimages.net/up/19/20/hgd6.jpg

Gros plan tantôt sur un bouquet floral tantôt sur l’abondance créative du peintre symboliste autrichien ! ’Jardin de campagne’ reprend les couleurs traditionnellement attribuées au printemps et les grossit, pour un résultat saisissant.

Les Petits Prés au printemps, Alfred Sisley (1881)

https://zupimages.net/up/19/20/dn89.jpg

Lorsque l’artiste anglais doit laisser la commune de Sèvres pour des raisons de difficulté financière, dans la banlieue de Paris, pour déménager à Moret-sur-Loin, en Seine-et-Marne Sèvres, son oeuvre atteint une vitalité et une fraîcheur inédites. Actuellement à la National Gallery de Londres ! 

Printemps, Claude Monet (1872)

https://zupimages.net/up/19/20/aslo.jpg

Oeuvre majeur du courant impressionniste, Le Printemps, connu également sous le nom de La Liseuse, évoque une jeune fille que George Sand décrit dans une de ses correspondantes. Le tableau est conservé au Walters Art Museum à Baltimore. 

Le Printemps, Giuseppe Arcimboldo (1573)

https://zupimages.net/up/19/20/t7u3.jpg

2ème tableau de la série ‘Les Saisons’, le Printemps d’Arcimboldo représente un portrait de profil, composé de fruits et légumes typiquement printaniers. La série est une glorification des Habsbourg. Ses éléments reflètent la vastitude des terres en possession de la maison et les 4 saisons sa pérennité. A voir à l’Académie royale des beaux-arts de Madrid.

Quelques reproductions de « 10 chefs-d’oeuvre de la peinture pour célébrer le printemps : c’est beau ! », diffusé par ‘Tempslibre.ch’ : agenda culturel romand | TempsLibre.ch en quelques mots - © 2020 – Source : https://www.tempslibre.ch/actualites/10-chefs-d-oeuvre-de-la-peinture-pour-celebrer-le-printemps-c-est-beau-437

Claude Monet - printemps | Monet peinture, Monet et Tableau monet

’Printemps’ - Claude Monet - 1873 - Communiqué :

« Vous souhaitez acquérir une impression sur toile de cette œuvre de Claude Monet ? WahooArt.com réalise pour vous une impression sur toile 100% coton 400gsm avec les machines les plus modernes à la dimension que vous souhaitez. N’hésitez plus commandez maintenant votre œuvre ! Pour juste un peu plus cher qu’une impression, vous pouvez avoir une copie de cette oeuvre de Claude Monet peinte à la main - Cliquez ici pour acheter une reproduction à l’huile peinte à la main ».

Autres réalisations artistiques pour célébrer le printemps en Chine :

https://i2.kknews.cc/SIG=juar2/ctp-vzntr/46r78o255r844702o5o1q2006q1qr537.jpg

术素材:中国画梅花的各种画法 - 2019-05-19 由 书影勾沉 發表于文化 - 原文網址:https://kknews.cc/culture/2knnl49.html

Matériaux d’art : diverses méthodes de peinture d’un arbre en fleurs au printemps d’après la culture chinoise - 2019-05-19 - Publié dans ‘Culture’ par Shuying Goshen – Source : http://www.23book.com/350000/349184.shtml

Source : http://www.timeoffun.com/art/105-chinese-paintin

Source : http://www.timeoffun.com/art/105-chinese-painting

http://www.wen-yi.net/images/osx007.jpg

Oiseau de paix - Sur soie - 40cm (L) sur 50cm (H) - (Gong-Bi & Oiseaux) – © Copyright 2009 Wen-Yi.net - Tous droits réservés - Optimisé pour Mozilla Firefox - Résolution 1024x768 - Pour toute question : contact@wen-yi.net - Source : http://www.wen-yi.net/galerie02.html

Retour au début des créations artistiques

Retour au début du dossier


Introduction

Après avoir présenté quelques créations artistiques qui célèbrent le printemps, ce sont quelques interprétations qui sont proposées sur ce même thème dans le domaine musical.

Les événements astronomiques, tels que les équinoxes et les solstices, ont depuis longtemps tenu une grande place culturelle pour de nombreuses civilisations à travers le monde et l’Histoire. Quelques articles sélectionnés ont donnent une représentation pour ce qui concerne plus particulièrement le printemps dans la mythologie et dans quelques traditions culturelles : germaniques, grecques, persanes, hindoues, mexicaines, etc…

Plusieurs documents ont été choisis pour donner des éclairages sur les représentations symboliques, plus particulièrement celles qui prévalent dans la Franc-Maçonnerie dont les principes fondamentaux et philosophiques sont indiqués à l’occasion.

Un travail original - donné pour terminer ce dossier – tente une analogie entre les travaux spéculatifs opérés dans les structures maçonniques et les pratiques dujardinage [voir par exemple le communiqué [Livre : Guide pratique du jardinage au naturel - UFC Que Choisir ]->https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=12&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwi1huiW6Y_pAhXMxYUKHbL0CQsQFjALegQIARAB&url=https%3A%2F%2Fkiosque.quechoisir.org%2Flivre%2F5-guide-pratique-du-jardinage-au-naturel%2F&usg=AOvVaw3NEl4E-eIehef8oXRaMW8n] , qui prend une place importante à chaque printemps et dont l’utilité va probablement prendre encore plus d’ampleur par nécessité, en prévision de la reconstruction qu’il va falloir réaliser petit à petit à cause de l’effondrement en cours du système économique dominant à l’échelle planétaire qui vient d’être fortement secoué.

Voir par exemple Comment bien réussir l’effondrement de notre civilisation ? Synopsis – « La multiplication des crises actuelles serait-elle le signe que notre civilisation est au bord de l’effondrement ? Possible. Ce n’est pourtant pas pour autant que nous courrons au chaos. Nous pouvons d’ores et déjà construire notre résilience et semer les graines de la civilisation de demain. Quelques pistes… » - Publié par UniverSud – Liège en décembre 2018 – Référence ‘Eclosio’ : Eclosio est le fruit du rapprochement entre UniverSud-Liège et ‘Aide au Développement Gembloux’ en Belgique. Le document complet est à lire à cette source : https://www.eclosio.ong/publication/comment-bien-reussir-leffondrement-de-notre-civilisation-2/ -

A noter que cette étude était prémonitoire puisqu’elle remonte à 2018 ! La pandémie Covid-19 ne vient-elle pas de précipiter cet effondrement ? Il y a un an déjà, l’ancien ministre français de l’environnement, devenu l’un des penseurs de la collapsologie, Yves Cochet, expliquait à ’20 minutes’ que l’effondrement de nos sociétés était proche et que l’un des éléments déclencheurs de ce collapse pourrait être une pandémie mondiale. Alors que le Covid-19 est apparu, il réaffirme ainsi son analyse (01/05/20) : “Le Coronavirus peut être le déclencheur de l’effondrement de notre civilisation’

Pour le politologue Guillaume Bigot « il n’y aura plus de retour à la normale : la mondialisation s’est grippée (Le Causeur, 21 mars 2020). Des économistes avancent le spectre de l’effondrement de l’économie (Pascal Perri /LCI, 29 avril 2020). Dans une déclaration du jeudi 16 avril 2020, intitulée Un autre avenir après le Covid-19, les ATTAC d’Europe invitent toutes les organisations, tous les mouvements et les militant•e•s à participer à leurs débats et à leurs actions dans le cadre de la crise multiple liée au Covid-19 : « comment pouvons-nous empêcher de terribles dégâts sociaux et des atteintes à nos droits démocratiques ? Comment rendre possible le passage à un autre système, basé sur la solidarité sociale et le respect de l’environnement, pour remplacer le système capitaliste néolibéral ? »

Certains élus ont estimé « qu’en ce temps de confinement et de crise sanitaire, il semble essentiel de penser l’après et aux moyens qui s’offrent à nous pour bâtir un nouveau modèle plus sûr, plus durable et plus solidaire… »

C’est pourquoi, en plus des aspects artistiques et philosophiques qui sont abordés ci-dessus dans ce dossier, il a été ajouté l’appel du collectif émanant de parlementaires de différentes sensibilités politiques, qui appellent les forces vives, les citoyennes et les citoyens de notre pays – et d’ailleurs - à préparer, ce que ces initiateurs appellent « le jour d’après » la pandémie Covid-19, à l’aide de 11 thèmes qui sont proposés à la discussion. « Qu’en pensez-vous ? Propositions abouties, références documentaires, commentaires, ressentis... : toutes vos réactions sont les bienvenues… » Voir : Consultation - Le Jour d’Après– Source : https://lejourdapres.parlement-ouvert.fr/

Retour au début de l’introduction

Retour aux créations artistiques

Retour au début du dossier


Sommaire

1 Œuvres musicales célébrant le printemps

2. Célébration du printemps dans diverses cultures et en franc-maçonnerie

A - Équinoxe de Printemps : en avant les rituels - Par Blandine Le Cain - Mis à jour le 20 mars 2014 à 15:39 – Document ‘lefigaro.fr’

B. Le printemps : mythes, légendes et symboles. 03 avril 2010

C. Poésies - La saison du Printemps #CArticle édité le 25/11/2019 -Document ‘lemagfemmes.com’

D. Vive l’équinoxe de Printemps et son symbolisme ! 20 mars 2019 - Mateo Simoita

E. Les 100 mots de la franc-maçonnerie (2017), pages 59 à 82 Chapitre IV. Les symboles maçonniques – Par Alain Bauer et Roger Dachez - Mis en ligne sur Cairn.info le 18/07/2017

F. Le Symbolisme en Franc-Maçonnerie – Document ‘ledifice.net/3042-7’

G. Du jardin à la loge (Planche maçonnique issue du site de la Grande Loge Mixte du Québec) - 21 janvier 2017 par A.S.

H. Accès à des définitions sur : Symbole, Symbolisme, Symbolique

I. Contribuez à la consultation du collectif ‘#LeJourdAprès’ - Préparons, toutes et tous ensemble, le jour d’après

Retour au début du sommaire

Retour à l’introduction

Retour aux créations artistiques

Retour au début du dossier

1
Œuvres musicales célébrant le printemps

Carmel A-Cappella - Vivaldi - The four seasons – Le Printemps, The spring כרמל א-קפלהVidéo 3:13 - 27 septembre 2008 - Carmel Acappella

Carmel A-Cappella sings the spring from the 4 seasons - Vivaldi The vocal quintet ’Carmel A-Cappella’ is a five female singers ensemble from Haifa, Israel, who specializes in unaccompanied polyphonic music (a-cappella). The quintets musical director and arranger is the musician Mrs. Shula Erez. Singers : Maya Goldsmith, Limor Yanovich, Inbar Hefter, Moran Shalev, Keren Jalon. For more information about us please visit our web site : http://carmelacappella.co.il or join our facebook page. בנות ההרכב : מיה גולדשמידט, לימור ינוביץ’, ענבר הפטר, מורן שלו וקרן ילון. המעבדת והמנהלת המוסיקאלית : שולה ארז-

Le quintette vocal ’Carmel A-Cappella’ est un ensemble de cinq chanteurs, femmes de Haïfa, Israël, qui se spécialise dans une musique polyphonique non accompagnée (a-cappella). Le directeur musical du quintette et arrangeur est le musicien Shula Erez. Chanteuses : Maya Goldsmith, Limor Yanovich, Inbar Hefter, Moran Shalev, Keren Jalon. Pour plus d’informations à notre sujet, veuillez visiter notre site Web : http://carmelacappella.co.il - Catégorie Musique – Source : https://www.youtube.com/watch?v=Uxs5O6hMBvg

כרמל א-קפלה שמחה רבה/ויואלדי האביב - Carmel a-Chapel Joyful / Vivaldi Spring - Carmel A-Cappella 18 mars 2013 - Carmel Acappella - A special song for Passover 2013 - Une chanson spéciale pour la Pâque 2013. שמחה רבה/ויואלדי - האביב. חמישיית כרמל אקפלה בביצוע מיוחד לכבוד חג הפסח. עיבוד : שולה ארז. צילום : אורן מאור. עריכה : קרן ילון. זמרות : מיה גולדשמידט, קרן ילון, מורן שלו, לימור ינוביץ’ וענבר הפטר. הוקלט באולפני אסטה, 2013. Carmel A-Cappella - Arr. Shula Erez Video : Oren Maor Singers : Maya Goldsmith, Keren Jalon, Moran Shalev, Limor Yanowicz, Inbar Hefter carmelacappella.co.il https://www.youtube.com/user/carmelac... - Catégorie : Musique – Source : https://www.youtube.com/watch?v=nJaezskegdc

Vivaldi - Les quatre saisons - Le printemps - Orchestre de Chambre de Marseille – Vidéo 3:31 - 24 mars 2017 - Agence Artistik - Vivaldi - Les quatre saisons - Le printemps Orchestre de Chambre de Marseille Cécile Jeanneney - violon solo © Agence Artistik - Catégorie : Musique.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=TDWymBGrDyA

Vivaldi - Les Quatre Saisons - Printemps 1 [Spring 1] Vidéo 3:32 - 31 décembre 2018 - orsaymusic - Vivaldi - Les Quatre Saisons - Printemps 1 (Allegro) Interpr. : I Musici Page Facebook : https://www.facebook.com/musique.b.pa... Site Web : http://www.musique-orsay.fr - Catégorie : Éducation

Source : https://www.youtube.com/watch?v=FWmr19txerM

Les Quatre Saisons : » (titre original italien : Le quattro stagioni) est le nom donné aux quatre concertos pour violon, composés par Antonio Vivaldi (1678-1741), Opus 8, no 1-4, qui ouvrent le recueil Il cimento dell’armonia e dell’invenzione — « La confrontation entre l’harmonie et l’invention ». L’opus 8 de Vivaldi a été édité en 1725 à Amsterdam par Michel Le Cène, mais il est admis que la composition de ces quatre concertos est antérieure de plusieurs années. L’œuvre connut un grand succès dans toute l’Europe notamment à Londres et à Paris où les concertos furent interprétés au début de l’année 1728 au Concert Spirituel… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Quatre_Saisons

Retour au sommaire

2.
Célébration du printemps dans diverses cultures et en franc-maçonnerie

A -
Équinoxe de Printemps : en avant les rituels - Par Blandine Le Cain - Mis à jour le 20 mars 2014 à 15:39 – Document ‘lefigaro.fr’ - Photo - L’équinoxe est souvent prétexte à de grandes célébrations. Comme ici à Tashkent, en Ouzbékistan, où l’équinoxe coïncide avec la nouvelle année. Anvar Ilyasov/ASSOCIATED PRESS

Au Printemps, beaucoup se réjouissent simplement de la fin de l’hiver et du retour du soleil qui s’annonce, comme le rappelle Google, jeudi. Pour d’autres, la célébration revêt une forme particulière. Dans les croyances ancestrales, les transitions de la nature ont toujours été propices aux rites et cérémonies diverses. L’équinoxe de printemps, comme celle d’automne, donnent aux adeptes du chamanisme et du druidisme l’occasion de redonner vie à ces pratiques. Tour d’horizon de ces célébrations organisées spécialement lors des équinoxes.

• Ostara - Cette fête est célébrée par de nombreux païens, dont les membres de la Wicca, une mouvance basée sur le culte de la nature. Elle est le symbole du renouveau, comme l’est le printemps qui vient après les mois d’hiver. L’origine du mot serait à trouver dans Eostre, une déesse germanique du printemps. Son animal sacré n’est autre que le lièvre, que l’on retrouve également... dans les célébrations chrétiennes de Pâques, qui arrivent quelques jours plus tard. La célébration donne généralement lieu à des rassemblements dans des lieux naturels comme des clairières, lors desquels des cueillettes et des collectes d’objets naturels sont organisées.

Selon Wikipédia, « Ostara est une fête païenne célébrée au moment de l’équinoxe de printemps (c’est-à-dire aux alentours du 21 mars) par les membres de la Wicca mais aussi plus généralement du paganisme, et c’est le second sabbat mineur de la Roue de l’Année. Elle symbolise le renouveau de la vie et de la terre, après un hiver froid et dur, et le retour de la Déesse sous son visage de jeune fille et d’amante. Son équivalent anglo-saxon est Eostre. Elle trouve son origine dans la nuit des temps et tant son nom que sa symbolique ou son mythe peuvent directement remonter à la déesse mésopotamienne Ishtar, Astarte au Proche-Orient, Hator chez les égyptiens, elle engendre Vénus chez les romains (Vénus Erycine), ou encore Tanit à Carthage… » Source

« La Wicca ou wiccanisme est un mouvement religieux basé sur l’« Ancienne Religion Païenne » et redéfinie par Gerald Gardner. La wicca inclut des éléments de croyances telles que le chamanisme, le druidisme et les mythologies gréco-romaine, slave, celtique et nordique. Ses adeptes, les wiccans, prônent un culte envers la nature et s’adonnent pour une grande partie à la magie. La Wicca est un culte à mystères. Les wiccans sont, pour la plupart, voués à certains dieux comme Hécate, la déesse de la magie et de la lune, Gaïa, la déesse de la nature etc. Elle est pratiquée un peu partout dans le monde, mais certains lieux, comme la Nouvelle-Orléans ou les nemetons du monde entier sont particulièrement fréquentés… - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wicca

• Mabon - Comme au printemps, l’équinoxe d’automne donne lieu à des rituels en lien avec ce symbole saisonnier. Il s’agit alors de célébrer les récoltes de l’été qui s’achève et de se préparer au froid de l’hiver. Sorte de fête des moissons, les divinités qui l’entourent sont généralement similaires à celles du printemps. Parmi elles, on trouve Epona ou la Fée Morgane, des divinités celtiques. La déesse est parée des attributs de l’hiver, qui la rendent vieille et proche de la mort. Fabrication de vins et décoration des tombes sont généralement à l’honneur lors de ces célébrations.

D’après Wikipédia : « Mabon ap Modron (Mabon fils de Modron) est, dans la mythologie celtique galloise, le « fils divin » de Modron, la « mère divine ». Dieu chasseur, il est l’équivalent du dieu gaulois Maponos et du dieu irlandais Oengus, membre des Tuatha Dé Danann. Il apparaît notamment dans le conte Kulhwch et Olwen… » - Source

Chichén Itzá au Mexique - Photo - Le site de Chichén Itzá est prisé des mexicains autant que des touristes au moment de l’équinoxe. Israel Leal/AP

Rendez-vous traditionnel devenu touristique, la célébration de l’équinoxe sur le site de Chichén Itzá est un événement d’envergure dans la culture mexicaine. Le rituel a lieu sur d’autres sites archéologiques du pays, mais à Chichén Itzá, le symbole du soleil répond parfaitement à la célébration de l’équinoxe. Sur les flancs des pyramides, au cours de la journée, l’ombre qui se forme met à l’honneur Quetzelcoatl, ou Kukulcan dans sa version maya. Ce dieu serpent à plumes est l’une des principales divinités aztèques. Cette célébration a lieu aux équinoxes de printemps et d’automne.

Selon Wikipédia, « Chichén Itzá est une ancienne ville maya située entre Valladolid et Mérida dans la péninsule du Yucatán, au Mexique. Chichén Itzá fut probablement, au Xe siècle, le principal centre religieux du Yucatán ; il reste aujourd’hui l’un des sites archéologiques les plus importants et les plus visités de la région. Le site a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1988, et a été élu, le 7 juillet 2007, comme l’une des sept nouvelles merveilles du monde après un vote controversé organisé par la New Seven Wonders Foundation. La présence d’une cité maya à cet endroit est due à la présence d’au moins cinq puits naturels (cénotes)2 qui constituaient un trésor inestimable dans cette région dépourvue d’eau. Le site doit d’ailleurs son nom à cette source d’eau souterraine : Chi signifie « bouche » et Chén, « puits »3. Itzá (« sorcier de l’eau » en maya yucatèque) est le nom du groupe qui, selon les sources ethnohistoriques, constituait la classe dirigeante de la cité. À plus d’un égard Chichen Itzá demeure une énigme : sa chronologie, à cheval sur le Classique terminal et le Postclassique ancien, demeure floue ; l’identité des Itzá est incertaine et, surtout, la nature exacte des liens indéniables entre la cité maya et le Mexique central fait toujours l’objet de débats… » - Source 

• Norouz dans le calendrier iranien - Photo - La célébration du Norouz a eu lieu mercredi en Ouzbékistan. Anvar Ilyasov/ASSOCIATED PRESS

En Iran, en Turquie et dans d’autres pays se basant sur des héritages de l’Empire perse, l’équinoxe de printemps correspond au nouvel an. Le Norouz, parfois Navrouz, ou « nouveau jour » est l’occasion de célébrations festives qui varient selon les pays. Costumes, préparation de plats traditionnels, décoration des tombes, jeux avec le feu et partages font partie des activités organisées. En Turquie, la célébration du Norouz a été un élément de rivalité entre la communauté kurde et les Turcs.

D’après Wikipédia, « Norouz (en persan : نوروز nowruz) est la fête traditionnelle des Iraniens qui célèbrent le nouvel an du calendrier persan (premier jour du printemps). La fête est célébrée par certaines communautés le 21 mars et par d’autres le jour de l’équinoxe vernal, dont la date varie entre le 20 et le 22 mars. En français, Norouz est également appelé Nouvel an persan1,2. Le Norouz est inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 20193… » - Source - Photo : le nouvel an persan.

• Le festival des sculptures de feu en Lituanie - Photo - Une sculpture de bois et paille brûle à Vilnius lors d’une célébration de l’équinoxe d’automne. PETRAS MALUKAS/AFP

À Vilnius, l’automne est propice à la fête et à la chaleur. Pas celle du soleil qui disparaît, mais celle des imposantes sculptures créées spécialement pour accompagner la fête de l’équinoxe. Depuis une vingtaine d’années, ces créations sont exposées dans la capitale lituanienne avant d’être enflammées au moment de l’équinoxe, qui coïncide avec la célébration de Gediminas, fondateur de la ville. La flamme est au cœur de la fête dans la ville, puisque des bougies sont également allumées près de la rivière Neris après la tombée de la nuit, dont certaines iront flotter sur l’eau.

Les héros de l’Équinoxe - Illustration - Les héros de l’Équinoxe ont chacun leur caractère et leur idéologie, du nazi au stalinien en passant par le hippie. Dargaud/Christin-Mézières

Bande dessinée culte s’il en est, Les héros de l’Equinoxe (1978) reste un des sommets de la saga mettant en scène Valérian et Laureline. Quel amateur de bande dessinée ne pensera pas à ces héroïques personnages lorsqu’on lui parle d’équinoxe ? Dans cette série d’anticipation à la française écrite par Pierre Christin et dessinée par Jean-Claude Mézières, les héros de la planète Simlane se rendent à Filène tous les cent équinoxes. Objectif : déterminer le père de la génération future pour pallier la stérilité de leur peuple. Leurs échecs répétitifs ont poussé la population à faire appel à des héros étrangers, pas toujours parfaits en super-héros. Ce sont eux que l’on suit au fil des planches de BD, dans une version parodique des comics à l’américaine, qui relit de manière souterraine les grandes idéologies mondiales du XXe siècle. Qui sera digne de fertiliser la belle déesse de la planète Simlane, une fois l’équinoxe venu ? Réponse dans l’album bien sûr...

La rédaction vous conseille : Équinoxe de printemps : cinq chansons rafraîchissantes

Le Figaro - Actualité en direct et informations en continu

Site LeFigaro.fr - ACPM

Source : https://www.lefigaro.fr/culture/2014/03/20/03004-20140320ARTFIG00156-equinoxe-de-printemps-en-avant-les-rituels.php

Retour au sommaire

B.
Le printemps : mythes, légendes et symboles. 03 avril 2010

Ouff !!!! C’est enfin le printemps, ma saison préférée car tout renaît et l’on va vers l’été. En Europe, le printemps c’est la résurrection de la vie après l’hiver, la victoire du soleil. Bien évidemment rien de tel dans les régions équatoriales du globe. Une culture s’enracine sur un sol dont les frontières sont climatiques. Pour les païens c’est la fête du printemps lors de l’équinoxe (vers le 21 mars), c’est la fête d’Ostara. Je lui rends hommage. Photo

Etymologiquement, Ostara provient du nom de la déesse Eostre, d’où le mot anglais Easter tire son origine (Pâques). Celle-ci est une déesse de la fertilité, soit saxe (Eostre) ou germanique (Ostara). La mythologie grecque a également laissé quelques traces, principalement au niveau symbolique, puisque c’est la période pendant laquelle Perséphone, fille de Déméter, remonte des ténèbres et se libère du règne de Hadès pour quelques mois. La Terre, symbolisée par Déméter, se réjouit du retour de sa fille et se pare à nouveau de couleurs.

L’animal représentatif d’Ostara est le lièvre. Il représente la fertilité et le fait que la Terre renaît après la froideur de l’Hiver. Photo

Mais là encore, on peut également se référer à la tradition grecque, dans laquelle il est question du serpent, Ophion, qui aurait pondu ’l’œuf du monde’ duquel serait issu Apollon, un dieu en pleine croissance. Notons également le coq, encore repris de nos jours dans les représentations populaires, qui serait l’animal totem d’Apollon, justement. Ostara a de tout temps été l’occasion de bannir ses mauvaises habitudes, ses petites manies ou autres.

C’est à Ostara que l’on fête le retour de la Déesse, réveillée par la chaleur des premiers jours du Printemps. C’est l’époque des recommencements, le temps d’agir, de ’semer’ des incantations pour récolter des grains, de s’occuper des jardins rituels. On y célèbre également la renaissance du Dieu Soleil né à la période de Yule, qui découvre son pouvoir créateur, et la fertilité de la Déesse Mère (Terre), redevenue une jeune fille.

Il en est autrement pour les peuples du désert :

La Pâque, à l’origine, est une fête religieuse mobile du judaïsme (hébreu : Pessa’h), liée au calendrier lunaire juif, elle dure 7 jours (8 jours en dehors de la terre d’Israël). En hébreu, Pessa’h signifie « passer par-dessus ». Ce nom rappelle qu’au cours des Dix Plaies infligées aux Égyptiens, Dieu descendit sur Terre pour tuer tous les premiers-nés égyptiens mais qu’il « passa au-dessus » des maisons des Hébreux et les préserva (Exode12:27). Cette dernière plaie décida Pharaon à laisser les Juifs sortir d’Egypte, ce que commémore Pessa’h. (Le réçit de l’Exode n’a aucun fondement historique mais il est d’une grande valeur morale). Elle commence le 14 Nissan au soir (qui correspond en 2010 au 29 mars au soir) et se termine le 22 Nissan à la tombée de la nuit.

La Pâque est une fête religieuse mobile des Églises chrétiennes orthodoxes et orientales, liée au calendrier solaire julien (alors que Pâques est une fête religieuse des Églises chrétiennes occidentales, liée au calendrier solaire grégorien).

D’après les Évangiles, c’est pendant la commémoration de la fête juive par Jésus et ses disciples (la Cène pourrait correspondre au premier soir du Seder) qu’eurent lieu la mort et la résurrection de Jésus. Certains symboles de Pessa’h, comme l’agneau, le sang/vin, le pain/levain, sont également rappelés lors des fêtes chrétiennes de Pâques ou Pâque.

Et les œufs de Pâques alors ???

La cosmogonie hindoue enseigne que le principe de toute vie, de tout progrès, de toute énergie, réside dans les différences, les contrastes. Le monde a été créé en forme d’œuf (l’« œuf de Brahmâ »). La moitié supérieure de l’œuf cosmique se divise en sept zones : les trois premières, terre, air et ciel, forment ensemble le triloka (« trois mondes ») et sont surmontées par quatre régions célestes constituant la demeure des dieux.
La moitié inférieure de l’œuf cosmique comprend sept régions infernales (patala), qui forment des étages et sont habitées par des démons et des serpents. Au-dessous de l’œuf cosmique se trouve l’Océan primitif, formé par sept autres zones infernales. La Terre est divisée en sept continents entourés de sept mers.

Cosmogonie : Ensembles de récits mythiques ou de conjectures scientifiques, cherchant à expliquer l’origine et l’évolution de l’univers

Présentation - Blog : Forêt Sauvage - Description : Il se veut à l’image forêt avec tout ce qui vit dedans et défenseur de la Nature. Il est aussi en lutte pour la justice sociale, avec celles et ceux qui ont soif d’humanité. Contact- foretsauvage - Voir le profil de Rémi-Ange sur le portail Overblog

Source : http://foretsauvage.over-blog.fr/article-le-printemps-mythes-legendes-et-symboles-47929703.html

Retour au sommaire

C.
Poésies - La saison du Printemps Article édité le 25/11/2019 - Document ‘lemagfemmes.com’ - Photo by Sarin Achawaranont on Unsplash

Le printemps, c’est la saison du renouveau de la nature, du retour des oiseaux migrateurs et du réveil des animaux hibernants. C’est aussi la saison des amours chez les oiseaux et pour tout le monde, une période particulièrement euphorique. Il est bien connu que le soleil agit comme un antidépresseur puissant et son retour contribue donc à nous mettre le moral au beau fixe !

Victoire du jour sur la nuit

La date du printemps n’est pas une date fixe : le printemps débute en effet le jour de l’équinoxe de printemps. Cependant nous pouvons nous habituer à le célébrer le 20 mars car l’équinoxe de printemps tombera à cette date-là jusqu’en 2044.

Au moment de l’équinoxe de printemps, le jour et la nuit ont une durée identique. Ensuite, c’est le jour qui va gagner progressivement jusqu’au solstice d’été, la journée la plus longue de l’année, où cette tendance commencera à s’inverser. Nous bénéficions ainsi d’une durée d’ensoleillement maximale durant le printemps.

À lire aussi : Grand nettoyage de printemps

Le printemps = bonheur

La journée internationale du bonheur a lieu le 20 mars chaque année : elle tombe donc en même temps que l’arrivée du printemps. Une heureuse coïncidence car de toute évidence le printemps est une saison propice au bonheur !

Qu’on soit à la ville ou à la campagne, c’est le moment d’ouvrir ses fenêtres, de s’aérer les poumons et l’esprit, et de se laisser aller au plaisir d’écouter chanter les oiseaux ! Enfin, c’est aussi le moment de se lancer dans un grand nettoyage afin de dépolluer et assainir son intérieur. Profitez également des beaux jours pour reprendre la bonne habitude d’aller vous promener en forêt. Photo

Pour célébrer le printemps

Aucune saison n’est plus propice à inspirer les poètes que le printemps, moment magique où la nature se pare à nouveau de fleurs et de couleurs... Alors avant d’attaquer le grand ménage ou de retrousser vos manches au jardin, prenez le temps de lire ces superbes poèmes célébrant le printemps.

Le bonheur par Paul Fort

Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré, cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer.
Dans l’ache et le serpolet, cours-y vite, cours-y vite,
dans l’ache et le serpolet, cours-y vite. Il va filer.
Sur les cornes du bélier, cours-y vite, cours-y vite,
Sur les cornes du bélier, cours-y vite. Il va filer.
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite, cours-y vite,
Sur le flot du sourcelet, cours-y vite. Il va filer.
De pommier en cerisier, cours-y vite, cours-y vite,
De pommier en cerisier, cours-y vite. Il va filer.
Saute par-dessus la haie, cours-y vite, cours-y vite,
Saute par-dessus la haie, cours-y vite. Il a filé !

Photo

Rondeaux par Charles d’Orléans (1391 - 1465)

Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie
Et s’est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau

Il n’y a bête, ni oiseau
Qu’en son jargon ne chante ou crie :
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie.

Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en parure jolie,
Gouttes d’argent d’orfèvrerie ;
Chacun s’habille de nouveau :
Le temps a laissé son manteau.

En avril à Paris par Charles Trenet (1913 - 2001)

Quand Paris s’éveille au mois d’avril
Quand le soleil revient d’exil
Quand l’air plus doux berce une jeune romance
Quand le printemps vraiment commence
Alors voici qu’aux portes de Paris
Accourt tout le pays
Par l’amour ébloui
Et du Nord jusqu’au Midi
La France chante et rit
En avril à Paris.

Photo

A Saint-Michel la Seine
Oublie ses peines anciennes
Au cœur du Luxembourg
Les oiseaux chantent l’amour
Sur un banc Jeanne et Pierre sont de retour
Il fait si bon ma mie
De céder à l’envie
D’un baiser que l’on prend
Que l’on donne en même temps
Au milieu de la fête du printemps.

Article édité le 25/11/2019

Copyright SAS W / leMagfemmes 2020 - Tous droits réservés - Source : https://www.lemagfemmes.com/Vie-quotidienne/La-saison-du-printemps.html

Retour au sommaire

D.
Vive l’équinoxe de Printemps et son symbolisme ! 20 mars 2019 - Mateo Simoita

https://static.wixstatic.com/media/0b347b_675819bd3c3740cca6ab508e5dc36d91~mv2.jpg/v1/fit/w_300,h_300,al_c,q_5/file.jpg

Le symbolisme des saisons, qui associe les éléments de la Nature, est d’origine païenne ; on le retrouve dans de nombreuses cultures du monde ! Il y a ce foisonnement de la nature avec le printemps, la luxuriance avec l’été, le début du repli avec l’automne et la réserve résiliente de l’hiver ! A chaque saison, son repère : c’est le rôle des solstices et équinoxes ! Mais l’élément de référence est le Soleil ; en arrière-plan on retrouve aussi la Lune !

Il y a de nombreux rituels païens de l’équinoxe de printemps dont certains sont toujours pratiqués. Parmi les plus touristiques il y a la célébration de l’équinoxe sur le site de Chichén Itzá au Mexique. L’équinoxe de printemps correspond aussi au début de l’année dans les pays du Moyen-Orient par exemple.

Naturellement, au fil des siècles, le symbolisme chrétien a imprégné ce symbolisme païen et il y a eu Pâques ; chacun sait combien il est important puisque on y célèbre la résurrection : résurrection de Jésus Christ sur le « terreau » de la tendance païenne de la résurrection de l’énergie de la Nature qui promet de pouvoir satisfaire tous les besoins !

Dès sa création la franc-maçonnerie utilise les symboles chrétiens tout en les intégrant dans une logique qui lui est propre. L’imagination n’ayant pas de limite, il a été créé des rituels maçonniques de l’équinoxe du printemps où on associe allègrement l’astrologie !

Toujours est-il que cet équinoxe de printemps ne nous laisse pas indifférent ; il suffit d’entendre les conversations de comptoir pour se rendre compte combien nous sommes dépendant du cycle de la Nature ; dans ce cycle, l’équinoxe de Printemps symbolise le début d’une période faste : amour, récolte, force, beauté sont attendus avec ferveur !

Et tout cela est placé sous l’œil attentif du Dieu Soleil que nous craignons, tout en l’adorant et en lui vouant tous nos espoirs ! Permanence des rites, permanence des symboles, voilà l’essentiel du message que nous rappelle cet équinoxe du Printemps que nous fêtons le 20 mars pendant encore une quarantaine d’années pour ne pas nous faire oublier que ce n’est pas un événement calendaire mais un événement astronomique (voir l’explication scientifique) !

Équinoxe de printemps ! Toujours Soleil dépendant ! A vous toutes, à vous tous, ami-e-s abonné-e-s, bonne fête de l’équinoxe de Printemps et n’oubliez pas de l’expliquer à vos enfants et petits-enfants ! Que cette énergie bienfaisante apaise les tensions et qu’ensemble nous puissions fêter l’espoir !

#symbolisme de léquinoxe de printemps – Source : https://www.idealmaconnique.com/post/2019/03/20/vive-l%C3%A9quinoxe-de-printemps-et-son-symbolisme

Retour au sommaire

E.
Les 100 mots de la franc-maçonnerie (2017), pages 59 à 82 Chapitre IV. Les symboles maçonniques – Par Alain Bauer et Roger Dachez - Mis en ligne sur Cairn.info le 18/07/2017 - Article Plan Auteurs Sur un sujet proche

Les francs-maçons ont très tôt constitué un corpus légendaire et mythique qui fait remonter leur origine à l’aube du monde. L’habitude leur est ensuite venue de dater leurs documents internes à l’aide d’un comput particulier qui, par exemple, en ajoutant 4000 à l’année chrétienne – dite « Ère vulgaire » (EV) –, donne « L’An de la Vraie Lumière » (AVL). On pensait en effet, depuis le xvii e siècle, que la création du monde avait eu lieu environ 4 000 ans av. J.-C. En outre, l’année maçonnique courante commence au mois de mars, celui de l’équinoxe de printemps, de la renaissance de la nature. Ainsi, le 10 avril 2007 devient le 10e jour du 2e mois de l’AVL 6007. Il existe d’autres variantes, pour certains Rites* ou certains hauts-grades*.

Au-delà du folklore, le calendrier maçonnique suggère que la maçonnerie s’établit dans un autre temps et se situe en un autre lieu que le temps et le monde profanes. Il faut sans doute en rapprocher l’usage rituel qui veut que, lorsque les travaux d’une loge* sont ouverts, on dise qu’il est « midi » et qu’on les ferme à « minuit » – même si la tenue*, comme c’est généralement le cas, s’est déroulée entre 20 heures et 23 heures.
C’est un des monuments phares de la légende et des mythes de la maçonnerie : reconnu comme le plus fabuleux édifice religieux du monde biblique – alors même que l’archéologie moderne s’interroge aujourd’hui sur sa réalité –, le Temple de Jérusalem, construit selon les plans remis à David par Dieu en personne, s’est placé au centre de la tradition d’Israël…

Ce chapitre est en accès conditionnel > Acheter ce chapitre 3,00€ 24 pages, électronique uniquement – Source : https://www.cairn.info/les-100-mots-de-la-franc-maconnerie—9782130794998-page-59.htm#

Retour au sommaire

F.
Le Symbolisme en Franc-Maçonnerie – Document ‘ledifice.net/3042-7’

« En Franc-Maçonnerie, pour pratiquer le symbolisme, il faut regarder ce qui existe comme une grande écriture. C’est penser la pensée et parler un langage ».

Comme l’indique le mot, le symbole est un ensemble qui réunit plusieurs éléments, afin que l’ensemble représente davantage que la somme des parties. ’Ici tout est symbole’, dit le rituel d’initiation au premier degré, celui d’apprenti Franc-Maçon, cette phrase décrit la voie symbolique : ’Ici, nous apprenons à regarder la modalité symbolique de tout ce qui existe’.

En somme, voir dans chaque mot une métaphore. Il convient d’insister sur ce fait parce que le symbolisme est perçu d’habitude comme l’apprentissage d’un langage codé par lequel se reconnaissent les membres d’un groupe, cela et rien d’autre. Le symbolisme casse les définitions figées qui ne correspondent pas à la réalité en devenir, il entraîne à reconnaître la phase transitoire d’une chose à être.

[Introduction à la notion de métaphore selon Wikipédia - La métaphore, du latin metaphora, lui-même du grec μεταφορά (metaphorá, au sens propre, transport), est une figure de style fondée sur l’analogie. Elle désigne une chose par une autre qui lui ressemble ou partage avec elle une qualité essentielle2. La métaphore est différente d’une comparaison3 ; la comparaison affirme une similitude : « La lune ressemble à une faucille » ; tandis que la métaphore la laisse deviner, comme quand Victor Hugo écrit cette faucille d’or dans le champ des étoiles. Le contexte est nécessaire à la compréhension de la métaphore. La métaphore s’emploie dans le langage quotidien avec l’emploi d’épithètes (« un cadeau royal »), aussi bien que dans le langage soutenu de la littérature et particulièrement dans l’expression poétique. L’invention de métaphores est une des attractions majeures de la création littéraire. Une métaphore courante est un cliché ; si elle est entièrement passée dans le langage (comme « à la tête » signifie « au poste d’autorité »), on peut la considérer comme une catachrèse. Le concept de métaphore est issu de la rhétorique, qui en étudie la constitution, les types, l’usage. La linguistique découvre dans la métaphore un aspect fondamental du langage. Les sciences humaines la situent dans le contexte de la formation des symboles. La psychologie s’intéresse à travers la métaphore aux relations entre le langage, le psychisme, les connaissances et les sentiments, la sociologie à son importance dans la communication et aux conditions dans laquelle elle peut être comprise dans un groupe humain… - Source de l’article complet

Le but du symbolisme ?
Reconnaître la réalité telle qu’elle est, c’est-à-dire vivante, repérer la porosité des limites qui séparent les catégories, autrement dit ’réunir ce qui est épars’. La pratique du symbolisme libère des idées reçues et des tics mentaux, sous réserve, bien évidemment, qu’elle ne soit pas dogmatique. Si elle se réduit à la mémorisation de réponses et à l’énumération d’équations simplistes selon le schéma ’ceci veut dire cela’, elle rétrécit et aliène au lieu d’élargir l’esprit.

Le symbolisme ouvre des pistes sur la pensée lorsqu’il explore ce qui relie le désir à l’idée, l’imagination à la raison, l’esprit qui globalise et celui qui découpe, sans renier ni privilégier l’un ou l’autre, sans jamais se blottir dans des certitudes figées. Le symbolisme est un exercice utile qui permet de débusquer la part de réflexe qui habite la réflexion, de relier un mot à son histoire. Ainsi se corrigent les amalgames préjudiciables et générateurs de comportements aberrants, le symboliste est prémuni contre les dérives occultistes de l’ésotérisme. Il ne confond pas la dévotion et le mysticisme, la foi et la confiance, la complaisance et la bienveillance, il apprend à être précis et s’en porte mieux.

Le projet du maçon est défini par ces deux propositions qui, dans tous les rites maçonniques, sont répétées souvent : ’Aller plus loin’ et ’réunir ce qui est épars’.
C’est en répondant à ces invitations que progresse la connaissance objective.
En effet, les opérations mentales par lesquelles se construisent les théories et les applications techniques s’articulent autour des actes d’englober, de rapprocher et d’appliquer. Ceux-ci accomplissent le projet du maçon.

Le symbolisme met l’accent sur le savoir subjectif et la voie symbolique est celle de l’introspection conduite par les associations libres. Le symboliste postule que le savoir objectif passe par le savoir subjectif, comme le dit l’aphorisme socratique : ’Connais-toi toi-même et tu connaîtras le monde et les dieux’. Reconnaissant cela, il explore les voies qui relient le désir à l’idée et met en pièces toute affirmation dogmatique, même le dogmatisme de l’évidence. Il explore les strates du sens et accomplit le travail auquel nous convie Spinoza : ’Tu dis que tu as choisi une idée parce qu’elle est bonne, sache qu’en réalité tu dis qu’elle est bonne parce que tu l’as choisie’.
Le Franc-Maçon, familier du Symbolisme, repère la part mythologique de tout discours.

Le secret maçonnique

C’est l’obligation contenue dans l’engagement que prend le profane en devenant Maçon de ne révéler à aucun « non-Maçon » tout ce qui a trait à la Franc-Maçonnerie.
A chaque franchissement de degré, la même obligation pèse sur le récipiendaire à l’égard de ceux qui n’ont pas encore franchi ce même degré. Cette obligation au secret n’a pas été respectée en fait par un certain nombre de Maçons en raison du caractère pratiquement incontrôlable de la diffusion de tout texte une fois imprimé de sorte que même si l’intention de respecter le secret existait sans doute, la prudence n’était pas à la hauteur des intentions.

Que faut-il réellement cacher et pourquoi ?

En fait, il y a trois secrets maçonniques objectifs qui sont : le secret d’appartenance ; le secret des Rites ; le secret des délibérations.

a) Le secret des délibérations est prescrit par exemple par le Règlement général du Grand Orient de France qui interdit de rapporter à un Frère ce que l’on dit à une Tenue à laquelle ce dernier n’a pas assisté. Il s’étend donc à tous les Frères absents quels que soient leurs grades ou leurs offices respectifs, hormis ce qui figure sur « la Planche Tracée ».

b) Le secret des Rites ne vaut qu’à l’égard de ceux des Frères qui n’ont pas atteint le degré en cause.

c) Le seul secret qui ne concerne jamais un autre Maçon est le secret d’appartenance. Mais à l’égard des profanes, il n’a pas une portée absolue puisqu’un Maçon qui veut faire entrer un candidat en loge est obligé de se dévoiler. Théoriquement, cette faculté est réservée au Maître Maçon puisque, seul, il a le droit de présenter un profane. Ensuite, les enquêteurs se dévoileront à leur tour, encore que l’on pourrait imaginer des méthodes qui éviteraient cette mise à découvert. Cependant, en certains cas précis, les usages font que même le secret d’appartenance d’un Frère vaut à l’égard des autres Frères.
En effet, certains Frères placés à des endroits « stratégiques », en général dans les services publics, doivent être protégés contre les sollicitations abusives ou des indiscrétions, notamment de la part de ceux qui quittent l’Ordre.

Le Vénérable de la loge du lieu de résidence ou de travail de l’intéressé connaît seul son appartenance et en fait usage avec la prudence désirable qui n’est jamais superflue tant il est vrai que pour être Maçon on n’en est pas moins homme. Il convient en effet de noter que ce serment, lorsqu’il est fait au premier degré, s’opère indépendamment du serment maçonnique proprement dit et avant les épreuves. Ce qui implique que quitter la Maçonnerie n’entraîne pas le dégagement du serment qui a été prêté en tant que profane. Mais on peut toujours craindre le non-respect de la parole ainsi donnée.
Il faut néanmoins reconnaître que, compte tenu du grand nombre de Frères devenus irréguliers, c’est à dire démissionnaires, radiés ou exclus, ceux qui ne tiennent pas leur promesse de secret sont finalement peu nombreux. Mais le problème important, c’est que ce secret en tant que tel peut sembler la cause d’une suspicion permanente et assez générale à l’égard de la Franc Maçonnerie, du moins dans les pays non protestants et plus exactement non anglo-saxons.

La réaction des profanes est évidemment simple, simpliste même : « si vous ne faites rien de mal, il n’y a pas de raison de vous cacher. Donc, si vous vous cachez, c’est que vous faites le mal  ». On remarquera néanmoins - et ce n’est pas tout à fait un paradoxe -que si tout le monde avait toujours gardé parfaitement le secret, la question n’aurait pas été posée puisque personne ne connaîtrait l’existence de la Franc-Maçonnerie.

Le secret des délibérations s’explique de façon simple : c’est la garantie de la liberté totale d’expression, condition fondamentale du travail de perfectionnement maçonnique.
C’est ainsi que trois professions qui ont besoin de cette liberté d’expression de leurs « clients » sont traditionnellement astreintes au secret professionnel : les médecins, les avocats et les prêtres. S’y ajoutent le notaire dans certains cas, l’enquêteur des firmes d’études de marché et également le fondateur utilisé dans le perfectionnement de professionnels en place, ainsi que le journaliste... et même le policier. Mais on notera avec un intérêt particulier, en raison d’une certaine analogie de situation, l’application de la règle du secret à tous les participants d’un « groupe de diagnostic ».

Le secret des Rites, qui s’étend évidemment aux symboles qui en sont les éléments, s’explique aisément si l’on veut bien se rappeler que ces Rites constituent d’abord des épreuves. Or, il ne semble pas qu’il y ait jamais eu de contestation de la règle qui veut qu’on ne divulgue pas aux candidats les sujets d’examens avant que ceux-ci soient subis.
La contestation - si contestation il y a eu - s’est plutôt élevée dans le cas contraire.

Reste le secret d’appartenance que, dans la Maçonnerie des pays catholiques, on a eu tendance à expliquer par la nécessité de se protéger contre l’hostilité de la société profane. La même explication vaut évidemment pour tout pays où la Maçonnerie est interdite et les Maçons persécutés comme dans nombre de pays islamiques, dans les démocraties populaires, et les Etats fascistes. D’où évidemment la tendance naturelle à faire découler l’abandon du secret et les retours à des institutions réellement républicaines. Le véritable secret maçonnique n’a rien que de très ordinaire : dans la mesure où la Franc-Maçonnerie est fondamentalement une expérience vécue, celle-ci est par définition incommunicable.

Les outils du bâtisseur

I. Le maillet et le ciseau

Cette paire d’outils impose à la pierre la volonté de l’ouvrier. D’une main, il frappe le ciseau avec le maillet pour tailler et créer une forme à la ressemblance de celle qu’il imagine. Le maillet est donc associé à la volonté agissante. C’est pourquoi il est remis au vénérable et aux deux surveillants. Il est utilisé au cours du rituel pour annoncer l’ouverture et la fermeture des travaux, et pour demander la parole. Au cours de la cérémonie d’initiation, le vénérable pose l’épée sur l’épaule du récipiendaire puis frappe la lame de son maillet. Pour tailler la pierre, le ciseau ou le maillet seuls sont inefficaces et la complémentarité de l’actif et du passif est évidente dans le symbolisme.

II. La perpendiculaire et le niveau

La perpendiculaire est le fil à plomb fixé au centre d’un arceau, et le niveau un fil à plomb fixé au sommet d’un triangle. Le premier montre la verticale tandis que le second donne l’horizontale. Si les deux outils indiquent la verticale par le moyen du fil a plomb, le niveau donne l’horizontale indirectement : il faut, pour l’obtenir, que le fil a plomb croise la base du triangle comme une perpendiculaire, qu’il divise ainsi le triangle en deux triangles rectangles semblables. La verticale s’obtient immédiatement : il suffit d’observer le fil à plomb immobile. Puis l’horizontale en est déduite : il faut créer un angle droit en ajustant la base du triangle au fil à plomb. Nous manipulons le triangle pour croiser sa base (le côté opposé à l’angle auquel est suspendu le fil à plomb) avec la verticale. La gravité permet de fixer la verticale à partir de laquelle nous déterminons l’horizontale.

III. La règle et le levier

La règle et le levier sont formés tous deux par une ligne droite. Outil de mesure, divisé en vingt-quatre degrés comme la division du jour en vingt-quatre heures, la règle permet de vérifier si la construction achevée est conforme au projet. Divisible par deux et par trois, produit des quatre premiers nombres entiers, le nombre de la règle est idéal pour vérifier la justesse des proportions. Le levier est l’outil qui multiplie la force de l’ouvrier.
Il sert à vaincre la force de gravitation. Séparé en deux parties par un point d’appui, le levier augmente la force de l’homme proportionnellement à l’allongement de la partie sur laquelle il appuie. Celle-ci est nommée ’la puissance’. L’autre, celle qui est courte et supporte l’objet à soulever, est nommée ’la résistance’.

IV. La truelle

Cet outil représente l’achèvement du travail, le moment où l’on étale sur les murs le mortier ou le plâtre qui efface les distinctions entre les pierres. Il est aussi associé à la puissance créatrice et, au Moyen Âge, le Créateur était parfois représenté une truelle à la main. La truelle est la Cuillère pendant les agapes. La truelle est l’outil qui permet de lier les pierres entre elles. Il est à noter que la truelle est absente des Rites Écossais. Pourvue d’un manche oblique, sa forme est empruntée à la « Truelle à finir ». La Truelle est un Outil de « liaison » et de coordination. Rappel du lien Fraternel. L’expression ’passer la truelle’ a le sens de pardonner et oublier les offenses. Le symbolisme de cet outil se fonde aussi sur la forme triangulaire de sa lame et sur son profil brisé simulant l’éclair.

V. La pierre brute, la pierre cubique et la pierre cubique à pointe

Pierre Brute : L’Apprenti, par l’initiation « retrouve l’état de Nature ». 
Il lui appartient, par la suite, de polir « sa » pierre et « de la rendre parfaite à son gré ».
La pierre brute, l’Apprenti, devra se dégrossir pour parvenir au Soi, se débarrasser des atteintes à l’édifice global que forme la Maçonnerie. Sur le plan opératif, la « pierre brute est aussi un « passage » entre le bois et la pierre taillée. Mais il signifie aussi sédentarisation, stabilisation.

Pierre Cubique : C’est l’hexaidie, le Chef-d’œuvre que doit réaliser le Compagnon. 
Comme la taille de la pierre brute, la pierre cubique se rattache étroitement au symbolisme des Outils et particulièrement de l’Équerre et de la Règle. En loge, elle est sur les marches de l’Autel, côté colonne du Midi. La pierre cubique est à la fois une forme de « pierre taillée » et une figure géométrique « le cube » qui permet des spéculations numérologiques et des commentaires analogiques à caractère moral. Solide le plus parfait, il est « la pierre angulaire du Temple immatériel élevé à la Philosophie » et « l’emblème de l’âme aspirant à monter à sa source »

Pierre cubique à pointe : Dans le tableau, la pierre cubique est, le plus souvent, terminée en pyramide.

L’interprétation de ce symbole est délicate. La pierre cubique est par définition imparfaite mais on peut à la fois la prétendre inachevée ou, au contraire, en voie d’évolution vers une forme nouvelle, supérieure, la Pyramide. « A l’inverse de la pierre cubique parfaite la pierre à pointe symbolise le caractère humain, donc imparfait, mais aussi libre de la Maçonnerie. Chaque Maçon taille lui-même « sa » pierre, lui imprime « un caractère de personnalité qui sera sien et unique »

Le code maçonnique
- Adore le Grand Architecte de l’Univers.
- Aime ton prochain.
- Ne fais point le mal.
- Fais le bien.
- Laisse parler les hommes.
- Le vrai culte du Grand Architecte consiste dans les bonnes moeurs.
- Fais donc le bien pour l’amour du bien lui-même.
- Tiens toujours ton âme dans un état pur pour paraître dignement devant le Grand Architecte de l’Univers, qui est Dieu.
- Estime les bons, plains les faibles, fuis les méchants mais ne hais personne.
- Parle sobrement avec les grands, prudemment avec tes égaux, sincèrement avec tes amis, doucement avec les petits, tendrement avec les pauvres.
- Ne flatte point ton frère : c’est une trahison. Si ton frère te flatte, crains qu’il ne te corrompe.
- Écoute toujours la voix de ta conscience.
- Sois le père des pauvres : chaque soupir que ta dureté leur arrachera augmentera le nombre de malédictions qui tomberont sur ta tête.
- Respecte l’étranger voyageur ; aide-le, sa personne est sacrée pour toi.
- Évite les querelles ; préviens les insultes, mets toujours la raison de ton côté.
- Respecte les femmes ; n’abuse jamais de leur faiblesse et meurs plutôt que de les déshonorer.
- Si le Grand Architecte te donne un fils, remercie-le, mais tremble sur le dépôt qu’il te confie !
- Sois pour cet enfant l’image de la Divinité.
- Fais que jusqu’à dix ans il te craigne, que jusqu’à vingt il t’aime, que jusqu’à ta mort il te respecte.
- Jusqu’à dix ans, sois son maître, jusqu’à vingt ans, son père, jusqu’à la mort, son ami.
- Pense à lui donner de bons principes plutôt que de belles manières ; qu’il te doive une droiture éclairée, et non pas une frivole élégance.
- Fais-le honnête homme plutôt qu’habile homme.
- Si tu rougis de ton état, c’est orgueil ; songe que ce n’est pas ta place qui t’honore ou te dégrade, mais la façon dont tu l’exerces.
- Lis et profite ; vois et imite ; réfléchis et travaille, rapporte tout à l’utilité de tes frères, c’est travailler pour toi-même.
- Sois content de tout, partout et avec tout.
- Réjouis-toi de la justice, courrouce-toi contre l’iniquité, souffre sans te plaindre.
- Ne juge pas légèrement les actions des hommes, ne blâme point et loue encore moins ; c’est au Grand Architecte de l’Univers qui sonde les coeurs à apprécier son ouvrage.

Le calendrier maçonnique

Traditionnellement, les Maçons utilisent, dans leurs actes et leur correspondance, l’ère maçonnique. Celle-ci varie selon les rites et les Obédiences. D’une façon générale, les loges anglo-saxonnes, françaises et allemandes utilisent l’année de la Vraie Lumière ou l’anno - Lucis pour faire remonter symboliquement l’origine de la Maçonnerie à la création du monde selon la tradition biblique. Il est généralement admis que cette chronologie a été empruntée par les Maçons anglais à l’oeuvre d’un savant prélat anglican, James Usher, né à Dublin en 1580 et qui écrivit des Annales ‘verteris’ et ‘movi Testamenti ‘(1650-1654) qui contenait une chronologie biblique remontant à 4004 avant J.-C. .

La chronologie utilisée par Anderson dans la partie historique de ses Constitutions coïncide sensiblement avec cette chronologie, généralement acceptée par les différentes Eglises anglaises au début du XVIIIème siècle et qui, d’ailleurs, coïncide sensiblement avec les données bibliques. Il convient donc, pour obtenir la date maçonnique, d’ajouter 4000 ans à la date calendaire ou « Ere Vulgaire ». Traditionnellement, en France, on utilise le calendrier julien faisant commencer l’année en mars. L’emploi des mois hébraïques est aujourd’hui sorti d’usage (sauf parfois au Rite Ecossais), mais on n’emploie pas les noms des mois courants, mais seulement leurs quantièmes. Ce style n’est pas accepté partout : les Maçons écossais emploient parallèlement, surtout aux Hauts Grades, en même temps que les mois hébraïques, un calendrier utilisant la « chronologie juive », l’anno hebraico ou l’anno mundi. Ce calendrier commence mi-septembre et il faut ajouter 3.760 ans (jusqu’en septembre) ou 3.761 ans au calendrier grégorien. Au grade de ‘Royal Arch,’ la date du point de départ du calendrier est celle du début de la reconstruction du Second Temple par Zorobabel, date fixée à 530 avant J.-C. et ‘anno inventionis’. Au grade de « Royal and Select Master », le point de départ est la date de la dédicace du Temple de Salomon, soit 1.000 ans avant J.-C. C’est l’anno depositionis. Aux grades Templiers, on compte depuis la date de création de l’Ordre du Temple (1118 après J.-C.). C’est l’anno ordinis….

Les Liens vers plus de 50 Planches sur ce sujet, sont dans le sommaire du Recueil R145 : Le Symbolisme – Document 3042-7 L’EDIFICEcontact@ledifice.net – Source : https://www.ledifice.net/3042-7.html

Retour au sommaire

G.
Bas du formulaire

Du jardin à la loge (Planche maçonnique issue du site de la Grande Loge Mixte du Québec) - 21 janvier 2017 par A.S.

Inhabituel de faire cohabiter ensemble, le jardin et la Loge. Pourquoi pas ?

En Maçonnerie tout commence par l’épreuve de la Terre, et dans un jardin tout commence par la terre, donc sans faire un abus de langage, on peut voir ce qui rapproche les deux termes sans risque de faire une grosse ou grave erreur.

Le jardin et la Loge sont soumis à la Loi des cycles, été, automne, hiver et printemps, et nos deux Saint Jean rythment nos travaux, tout comme le jardinier.

Nos travaux eux aussi sont rythmés par un cycle bien précis, ouverture des travaux, travaux proprement dits et fermeture des travaux, les coups de maillets donnant la cadence de nos travaux, tout comme nos augmentations de salaires.

Dans un jardin, pour obtenir de belles fleurs ou de beaux légumes, il y a une méthode très simple, il faut travailler. Travailler la terre, la labourer, la bêcher, la sarcler, puis ratisser, et ensuite planter en terre, la graine, la racine, l’oignon ou repiquer le jeune plant. Mais ce n’est pas tout, tout au long de la végétation, le jardinier devra surveiller corriger, aider la croissance des plantes.

Mais cela ne suffit pas, quant cela sera utile, il faudra arroser, protéger du vent violent ou des grosses chaleurs, et puis si tout est bien fait, il y aura peut-être, un jour une belle tulipe, une bonne récolte de légumes, et aussi de beaux fruits dans le verger.

Au fil du temps, avec du travail, de l’amour et de la vigilance, le jardinier, récoltera le fruit de son travail anodin et simple. Seulement s’il veut que son jardin donne le meilleur de lui, notre jardinier, devra régulièrement apporter à la terre, des amendements organiques, pour redonner du tonus au jardin, afin que ce dernier continue à bien donner. Mais car il y a un mais, le jardinier doit utiliser de bonnes semences, pour avoir de bon résultat. Afin de conserver à la terre sa fertilité, le jardinier pratique l’assolement, et régulièrement il arrache les mauvaises herbes, ainsi le jardinier pourra jouir de la beauté de ses fleurs, profiter de la force de ses légumes et comprendre la sagesse de la Nature.

Le mauvais jardinier, lui par incompétence, par avarice, ou par laxisme, ne donnera pas à manger à la terre. Son jardin sera productif au mieux, pendant trois ans, au bout de cinq ans, la production sera moindre, les fleurs seront chétives, les légumes rabougris, passé sept années, les mauvaises herbes prendront la pas sur les fleurs et les légumes, étouffant ces derniers, dans une lutte à mort. Les mauvaises herbes gagneront, et le jardin bien tiré au cordeau avec des planches bien droites, avec un assolement bien réfléchi, retournera au chaos. Notre mauvais jardinier s’en désolera, rendra responsable la Nature, et confondra par paresse, la cause et les effets. Mais son jardin deviendra stérile, il aura perdu et son Âme et sa raison d’être, servir au mieux le jardinier. La cabane aux outils restera fermée, les outils prendront la rouille, les manches branleront, le cordeau s’effritera, c’est l’araignée qui sera satisfaite, en installant ses pièges à insectes. Petit à petit, le jardin retournera à la nature sauvage, brutale et dangereuse. Et ce qui devait être une richesse, deviendra une désolation.

Pour une loge, inutile d’expliquer les analogies avec le jardin, simplement la ROSE initiatique, ne pourra s’épanouir dans la Loge que si chaque Frère cultive comme il faut son jardin intérieur, avec constance et compétence, il pourra alors cultiver le grand jardin de la loge et récolter les fleurs et les fruits de l’Initiation.

Mais si la Loge ne reçoit plus aucun apport extérieur, si elle n’est plus curieuse, et si les Maçons s’adonnent à la routine en délaissant sur les parvis les outils du Rituel, la Rose Initiatique, perd de son parfum, perd de sa beauté et de dégénérescence en dégénérescence, le rosier devient un arbuste plein d’épines. La Loge perd son pouvoir fécondant et petit à petit, elle devient un club. Du jardin des Hespérides et ses Pommes d’Or

jardin loge planche planches maçonniques symbolisme

10 bonnes raisons de ne pas vouloir devenir franc-maçon

Une info à nous communiquer ? Mentions légales S’abonner Contact

GADLU.INFO - Franc-Maçonnerie Web Maçonnique

Source : Haut du formulaire

Bas du formulaire

https://www.gadlu.info/planche-maconnique-du-jardin-a-la-loge.html


Définition de Planche maçonnique : « Dans la plupart des loges françaises ou reprenant les usages français, conférence ou dissertation présentée en loge. Suivant les pays, rites et degrés, cette dissertation est appelée « travail », « planche », « morceau d’architecture » ou d’autres expressions. Les planches sont souvent suivies de commentaires. Cette pratique est extrêmement marginale dans les loges des pays anglophones. Par extension, tout écrit lu en loge, comme un courrier, désigne aussi les lettres que s’échangent les francs-maçons. Le verbe intransitif plancher signifie « préparer ou exposer une dissertation » - Source 60 in Vocabulaire de la franc-maçonnerie

Retour au sommaire

H.
Accès à des définitions sur : Symbole, Symbolisme, Symbolique

Voir : https://www.ledifice.net/3042-0.html

Symbolique et Symbolisme

Ces deux mots dérivent de symbole, mot grec SYN, AVEC, et BALLEIN, JETER, METTRE VIVEMENT, POSER. Un symbole est en effet un objet sensible qu’on ’pose côte à côte avec’ une réalité abstraite ou surnaturelle qu’il est destiné à représenter : on compare ainsi la colombe avec la paix, la balance avec la justice, le drapeau avec la patrie. Un symbole est donc le terme visible d’une comparaison dont l’autre terme est invisible.

L’APOCALYPSE, un des livres saints du christianisme, doit son caractère mystérieux à une foule de symboles dont beaucoup étaient familiers à nos ancêtres du Moyen-Âge, mais qui réclament du lecteur d’aujourd’hui un véritable décryptage. L’EPEE y représente la PAROLE, les AILES ou les mains, l’ACTION ; le FRONT, la PENSEE ; l’OEIL, la SCIENCE ; les CORNES, la PUISSANCE ; un DIADEME, une TUNIQUE ou une CEINTURE D’OR, la ROYAUTE ; un TRONE, la COUR DU ROI CELESTE ; l’AGNEAU, le CHRIST SAUVEUR des hommes ; le DRAGON ou le SERPENT, les FORCES du MAL ; l’EAU VIVE, la VIE DIVINE. Le chiffre SEPT exprime l’idée de TOTALITE : sept CORNEs figurent la PUISSANCE ABSOLUE ; sept YEUX représentent la SCIENCE DE TOUTE CHOSE. Le chiffre DOUZE marque la PLENITUDE, et son multiple 144000, une GRANDEUR INDEFINIE.

L’adjectif Symbolique s’applique à ce qui sert de symbole, à ce qui a le caractère d’un symbole : des FIGURES SYMBOLIQUES, une PEINTURE SYMBOLIQUE. Employé comme nom, SYMBOLIQUE désigne la science des symboles en général ou celle des symboles particuliers à un peuple, à une religion, etc... : la Symbolique BIBLIQUE.

Le substantif Symbolisme désigne la signification symbolique d’une chose : le Symbolisme d’un geste, D’UNE CEREMONIE. Il désigne aussi un ensemble de symboles : le Symbolisme BIBLIQUE. D’où la confusion entre le Symbolisme (ensemble de symboles) et la Symbolique (science de cet ensemble). Source

Retour au sommaire

I.
Contribuez à la consultation du collectif ‘#LeJourdAprès’ - Préparons, toutes et tous ensemble, le jour d’après

Je participe ! Les ateliers La consultation Le hackathon

11 thèmes à discuter :

Thème 1 - ’Le plus important, c’est la santé !’ : quel système de santé demain ?

Thème 2 - Métro, boulot, robot” : quel monde du travail voulons-nous ?

Thème 3 - “A consommer avec modération” : vers une société de la sobriété ?

Thème 4 - “Des liens plutôt que des biens” : comment retisser des solidarités ?

Thème 5 - “Éducation et jeunesse” : comment construire une société apprenante ?

Thème 6 - “L’homme face à la machine” : peut-on humaniser le numérique ?

Thème 7 - “Une démocratie plus ouverte” : comment partager le pouvoir ?

Thème 8 - “L’avenir de nos territoires” : quel nouveau contrat pour les renforcer et préserver leur diversité ?

Thème 9 - L’Europe dans le monde” : comment recréer une solidarité européenne et internationale ?

Thème 10 - “Notre richesse est invisible” : comment mieux évaluer le bien-commun ?

Thème 11 - ’Le nerf de la guerre’ : quel financement & quel nouveau partage des richesses ?

Préparons, toutes et tous ensemble, le jour d’après

La catastrophe du Covid-19, par son ampleur et sa vitesse, doit nous obliger à repenser nos sociétés. Comme après chaque événement bouleversant, une remise en cause profonde de nos fondamentaux sociaux, de nos échelles de valeurs et de notre mode de production se pose. 

Citoyens, travailleurs, associatifs, syndicalistes, experts, élus : tout le monde est légitime pour réinventer notre modèle de société en étant force de proposition sur les sujets qu’il estime prioritaires. 

Pendant les jours qui viennent, mettons à profit le confinement pour imaginer ce que nous voulons de mieux. Soyons ambitieux et audacieux pour nous-même et pour notre planète.

Lire notre appel

Qui sommes-nous ?

Préparons, toutes et tous ensemble, le jour d’après - Parlementaires de différentes sensibilités politiques, nous appelons les forces vives de notre pays et les citoyennes et citoyens à préparer, tous ensemble, le jour d’après.

Nous menons le combat contre le coronavirus et nous allons gagner ce combat. Notre priorité absolue est de préserver la santé de toutes et tous et de limiter les drames humains. Le confinement de la population est la seule solution, tout en soutenant au maximum notre système de santé et en reconnaissant mieux le travail admirable des femmes et des hommes qui le font tenir. Cette crise est aussi un ouragan économique et sociétal, aux conséquences encore incertaines. Nous devons protéger les individus face à la précarité́ engendrée par la baisse de l’activité, éviter la ruine des entreprises, des associations et des travailleurs indépendants, et préserver la stabilité́ de notre système économique et financier. C’est le sens du plan de sauvegarde mis en œuvre par le gouvernement, dont nous soutenons la réactivité́ et l’efficacité́.

Mais, au-delà̀ de l’urgence de court-terme et malgré́ l’incertitude à moyen-terme, il est aussi de notre responsabilité́ de penser collectivement, dès à présent, au jour d’après. A notre avenir commun. Il y aura un avant et un après coronavirus. Il le faut. Cette crise nous aura tous transformés. Elle a violemment révélé́ les failles et les limites de notre modèle de développement, entretenu depuis des dizaines d’années. Elle nous rappelle le sens de l’essentiel : notre souveraineté́ alimentaire, notre besoin de sécurité́ sanitaire européenne, notre production locale pour des emplois de proximité́, le besoin de relever les défis environnementaux, de réapprendre à vivre en concordance avec la nature, de réinventer le lien social et le vivre-ensemble, de développer la solidarité́ internationale plutôt que de favoriser le repli sur soi.

Nous avons aussi des combats à mener pour le climat, la biodiversité, la solidarité, la santé et la justice sociale et nous devons tout faire pour gagner ces autres combats. Pour y arriver, il nous faudra de la rupture, de l’audace, de l’ambition, de nouvelles règles, des moyens décuplés. Il nous faudra réapprendre la sobriété, la solidarité et l’innovation. Un simple plan de relance ne suffira pas. Il nous faut réfléchir dès maintenant et collectivement à un grand plan de transformation de notre société́ et de notre économie. 

Nous lançons, ce samedi 4 avril 2020, et pour un mois (jusqu’au dimanche 3 mai) le site web lejourdapres.parlement-ouvert.fr pour soumettre au débat public nos premières pistes de solutions et pour permettre à tous de contribuer et de les enrichir. Des ateliers en ligne permettront de rythmer notre réflexion collective. Des communautés techniques seront aussi mobilisées pour un travail d’analyse de données. Une synthèse de la consultation sera rendue publique avant mi-mai. Cette démarche est au service de l’intérêt général, que chacun s’en saisisse librement !

De nombreuses solutions sont déjà avancées et nous en tiendrons compte, portées par experts et les scientifiques, les associations, syndicats, fédérations et de plus en plus collectivement, comme les « 66 propositions pour un pacte du pouvoir de vivre » défendues par 80 organisations. La mobilisation citoyenne est là, complétée par les 150 citoyens tirés au sort de la Convention citoyenne pour le climat qui porteront eux aussi, sans nul doute, des mesures très ambitieuses. 

A nous toutes et tous de préparer, ensemble, le jour et le monde d’après.

Liste des parlementaires signataires : Alauzet Eric (25) ; Anato Patrice (93) ; Atger Stéphanie (91) ; Bagarry Delphine (04) ; Balanant Erwan (29) ; Baichère Didier (78) ; Barbier Frédéric (25) ; Bouillon Christophe (76) ; Bournazel Pierre-Yves (75) ; Cariou Emilie (55) ; Chapelier Annie (30) ; Chiche Guillaume (79) ; Claireaux Stéphane (97500) ; Clément Jean-Michel (86) ; Dantec Ronan (44) ; de Courson Yolaine (21) ; de Temmerman Jennifer (59) ; Do Stéphanie (77) ; Dumas Frédérique (92) ; Dupont Stella (49) ; Durand Pascal (Député européen) ; Forteza Paula (FDE) ; Gaillot Albane (94) ; Garot Guillaume (53) ; Granjus Florence (78) ; Hammouche Brahim (57) ; Janvier Caroline (45) ; Josso Sandrine (44) ; Julien-Laferrière Hubert (69) ; Kerlogot Yann (22) ; Kheder Anissa (69) ; Kuric Aina (51) ; Laabid Mustapha (35) ; Labbé Joel (56) ; Lazaar Fiona (95) ; Lambert François-MIchel (13) : Le Feur Sandrine (29) ; Maquet Jacqueline (62) : Meynier-Millefert Marjolaine (38) ; Molac Paul (56) ; Muschotti Cécile (83) ; Orphelin Matthieu (49) ; Pancher Bertrand (55) ; Park Zivka (95) ; Pételle Bénédicte (92) ; Petit Valérie (59) ; Pompili Barbara (80) ; Potier Dominique (54) ; Provendier Florence (92) ; Racon-Bouzon Cathy (13) ; Raphan Pierre-Alain (91) ; Rilhac Cécile (95) ; Rossi Laurianne (92) ; Sarles Nathalie (42) ; Sage Maina (987) ; Sommer Denis (25) ; Taché Aurélien (95) ; Touraine Jean-Louis (69) ; Thillaye Sabine (37) ; Tuffnell Frédérique (17) ; Untermaier Cécile (71) ; Villani Cédric (91) ; Wonner Martine (67)…

Source : https://lejourdapres.parlement-ouvert.fr/

Retour au début du sommaire

Retour à l’introduction

Retour aux créations artistiques

Retour au début du dossier

Remerciements à Martine Degioanni pour son œuvre artistique, à Christie pour ses partages musicaux et à Michel Maleplate pour la compression des images.


Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant 01/05//2020

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Arts Le printemps plus l appel le jour d après.4

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti.

http://yonnelautre.fr/local/cache-vignettes/L160xH109/arton1769-a3646.jpg?1510324931

— -