Accueil > Pour en savoir plus > Médecine, Santé > Coronavirus > "Coronavirus : Conseils de santé et de bien-être pour « Aplatir la courbe (...)

"Coronavirus : Conseils de santé et de bien-être pour « Aplatir la courbe »" par Jacques Hallard

vendredi 27 mars 2020, par Hallard Jacques


ISIAS Coronavirus

Conseils de santé et de bien-être pour « Aplatir la courbe » - Sélection hebdomadaire de mises à jour sur le coronavirus COVID-19 depuis la France, la Belgique, Singapour, Taïwan, Israël, la Bolivie, le Canada Québec et les États-Unis : aspects sanitaires, épidémiologiques, pédagogiques, psychologiques, économiques, énergétiques, écologiques, philosophiques

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS 27/03/2020

« On ne pourra plus vivre comme avant » - Laurence Tubiana IDDRI (voir ici)

« Se forger un art de vivre par temps de catastrophe » - Albert CamusSource 

Plan : Informations préliminaires {{}}Introduction Sommaire Auteur


Informations préliminaires de base

Pourquoi et comment « Aplatir la courbe » selon Harry Stevens (photo) pour le journal ‘The Washington Post’ [Washington Post : Breaking News, World, US, DC News].

Source : Pourquoi des épidémies comme celle du coronavirus se propagent de manière exponentielle et comment ‘aplatir la courbe’ - Les courbes rouges représentent l’évolution du nombre de personnes malades au cours du temps dans différentes situations sociales de proximité : de gauche à droite et de haut en bas : Evolution libre - Quarantaine - Distanciation modérée et Distanciation extensive.

Avertissement : les données statistiques comparatives sur la pandémie en cours, qui sont rapportées dans les nombreux articles et média, et même dans les documents officiels de base, sont à considérer avec prudence car elles sont élaborées de façon très variable selon les statistiques fournies par les divers pays, les moyens disponibles et mis en œuvre pour effectuer des tests de détection, les choix des modes opératoires pour effectuer les détections de malades, le mode de collecte des données à partir d’échantillons aléatoires ou biaisés, les options politiques de gestion et de la communication sur l’évolution de la pandémie dans les divers pays, etc… (Jacques Hallard 26/03/2020). Voir par exemple : Nombre de morts du coronavirus en France : enquête sur un recensement incomplet par Léa Guedj publié le 25 mars 2020 à 13h14. Voir aussi l’article numéroté 36 (Stats’ et ‘probas’ en folie) dans ce dossier.

Les gestes simples contre le coronavirus – SantéBD > PDF Coronavirus (Covid-19) : Recommandations au grand public .. (BD)

Coronavirus - COVID-19 - Ministère de l’éducation > - 15 mars 2020 (PDF) informations et recommandations ... consignes pour l’ensemble des services académiques... des gestes simples pour préserver votre santé ... une continuité pédagogique est mise en place pour maintenir un contact régulier entre les élèves et leurs professeurs.

Comment se protéger du coronavirus ? Article mis à jour le 16/03/20 16:16 – Document ‘sante.journaldesfemmes.fr’ – « L’épidémie de coronavirus grandit en France … En l’absence de traitements, les mesures de prévention pour éviter la transmission sont primordiales. Lavage des mains, port de gants, confinement, distance sociale... Voilà comment augmenter vos chances de ne pas tomber malade… etc … »

France - COVID-19 : prise en charge en ambulatoire - Élargissement de la prise en charge des cas COVID-19 à l’ambulatoire ; mise à jour 21.03.20 – Document ‘Ministère des Solidarités et de la Santé’ - Maladies Professionnels de santé Santé Soins – « Les patients présentant une forme simple ou modérée doivent pouvoir être pris en charge en ville. Cette prise en charge ambulatoire est organisée par les professionnels de santé habituels des patients.... ».

Canada - Informations et consignes du Gouvernement canadien - Maladie à coronavirus (COVID-19) - Comment se propagent les coronavirus - Prévention du coronavirus - Risques de contracter un coronavirus - Allégations fausses et trompeuses, etc…

OMS - Flambée de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) Source Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

Sur ce site Web, vous trouverez des informations et des conseils de l’OMS concernant la flambée actuelle de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) qui a été signalée pour la première fois à Wuhan, en Chine, le 31 décembre 2019. Nous vous invitons à visiter cette page pour consulter les mises à jour quotidiennes… L’OMS travaille en étroite collaboration avec les experts mondiaux, les gouvernements et les partenaires pour élargir rapidement les connaissances scientifiques sur ce nouveau virus, suivre la propagation et la virulence du virus, et donner des conseils aux pays et aux individus sur les mesures à prendre pour protéger la santé et empêcher la propagation de cette flambée….- Site officiel de l’Organisation mondiale de la Santé

Chine : Voir aussi : 卫组织网站主页/健康主/冠状病毒 – (Page d’accueil du site Web de l’OMS / Thème santé / Coronavirus) – Voir conseils en chinois / schémas : ABCD

Etats-Unis - Suivre l’évolution mondiale de la pandémie en temps réel avec le Johns Hopkins Coronavirus Resource Center - coronavirus.jhu.edu › map -© 2020 Johns Hopkins University’. All rights reserved. Privacy Statement. « Orienter le monde, interconnecter à travers le monde, éclairer et influencer les opinions à partir des faits et des idées » - Le Center for Systems Science and Engineering (CSSE) est un collectif de recherche logé au sein du Département de génie civil et des systèmes (CaSE) de l’Université Johns Hopkins (JHU). Nos professeurs, chercheurs et étudiants travaillent sur une gamme de problèmes complexes et interdisciplinaires, unis par l’objectif de mieux comprendre et améliorer les systèmes sociétaux, sanitaires et technologiques pour tous et toutes ».

Suivi à partir des courbes du CSSE à l’Université Johns Hopkins > se référer à la publication Coronavirus tracked : the latest figures as the pandemic spreads - Free to read (Dépistage du Coronavirus : les derniers chiffres de la propagation de la pandémie pat pays – 24/03/2020 – Diffusé par ‘Financial Times’.

Singapour - Survie du coronavirus sur les surfaces Source - (RTBF Info - La référence de l’actualité belge et internationale).

Survie du coronavirus sur les surfaces

Référence statistique rapportée : Air, Surface Environmental, and Personal Protective Equipment Contamination by Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 (SARS-CoV-2) From a Symptomatic Patient (Contamination de l’air, de l’environnement et des équipements de protection individuelle par le syndrome respiratoire aigu sévère Coronavirus 2 (SRAS-CoV-2) d’un patient symptomatique - Sean Wei Xiang Ong, MBBS1 ; Yian Kim Tan, PhD2 ; Po Ying Chia, MBBS1 ; et al Tau Hong Lee, MBBS1 ; Oon Tek Ng, MBBS, MPH1 ; Michelle Su Yen Wong, PhD2 ; Kalisvar Marimuthu, MBBS1 - Affiliations d’auteur Informations sur l’article - JAMA. Publié en ligne le 04 mars 2020. doi : 10.1001 / jama.2020.3227 - https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2762692

Selon une autre source le temps de survie du coronavirus peut être de 5 jours sur du métal et de 6 à 9 jours sur du plastique : voir le schéma – D’après Ricochets.cc -Journal local d’information, de contre-pouvoir et d’expression libre et indépendant, Drôme, média participatif papier et web… [Source scientifique non vérifiée par Jacques Hallard 23/03/2020].

Bolivie - Comment se protéger du Coronavirus : les gestes qui sauvent (infographie) (3 tableaux de procédures à suivre en rentrant chez soi, en vivant avec une personne à risques et avant de sortir. Par Fabrice - Mis à jour le 23 Mars 2020 – « Guide complet de mesures de prévention pour augmenter vos chances de ne pas tomber malade du Coronavirus ou Covid-19. Les mesures de prévention sont primordiales. Voici un document-infographie que vous pouvez télécharger et imprimer. Tout est là ! Pour lutter contre le Covid-19, l’hygiène et une distance sociale sont primordiales. Il convient aussi de limiter les déplacements. Question hygiène, en France et disons en Europe, nous avons des progrès à faire…Il y a là une réelle différence culturelle avec les pays asiatiques notamment. Le port du masque chez ces derniers est quelque chose d’habituel. Mais il n’y a pas que cela. Hygiène : les bons gestes pour éviter le Coronavirus. Prenez Taiwan, l’île a connu son premier cas de coronavirus le 21 janvier, 10 jours avant l’Espagne. La semaine dernière, l’île ne déclarait que 50 cas officiels. Certes, Taiwan a eu l’expérience des précédentes épidémies (SRAS, H1N1) et l’île maintient un certain niveau d’alerte.Comme le souligne cet article, c’est avant tout une question d’hygiène et de discipline de la population qui tient le pays à l’abri du désastre. Et cela sans avoir à fermer les écoles, sans confinement. Un modèle. Nous avons beaucoup à apprendre… En Colombie où je suis en ce moment, un organisme a réalisé un document que j’ai trouvé très complet et clair. Il explique tous les gestes à faire contre le coronavirus pour s’en protéger. Je n’ai pas encore vu cela dans les médias français. Aussi, j’ai trouvé utile, voir primordial de le diffuser via mon blog et mes réseaux sociaux. Imprimez ce document, téléchargez-le  ! Faute de temps, j’ai fait au plus simple : j’ai juste traduit le texte en français. Ce document a été réalisé par le GEOS (Grupo Especial de Operaciones de Salvamento), un organisme bolivien. Il regroupe tous les gestes à suivre pour éviter le Coronavirus. Partagez cette page, cette infographie autour de vous, sur vos réseaux sociaux, par mail. Bienvenue. Rejoins le programme Voyager Plus ! Mes 10 solutions pour réaliser tes rêves de voyage + des ressources, des réductions et le Manifeste du Voyageur (mon livre gratuit) ! » -  » Télécharge le tout en cliquant ici. Source : https://www.instinct-voyageur.fr/comment-se-proteger-du-coronavirus-les-gestes-qui-sauvent-infographie/ - Contributeur annoncé GEOS : Bienvenue ?

Mise en garde du rédacteur : nos vérifications sur la qualité et la véracité de cet article n’ont pas encore abouti ; nous comptons maintenant approfondir la recherche en espagnol car, bien que les infographies en question soient largement diffusées sur Internet et considérées avec sérieux dans certains milieux professionnels, il me semble que ce document pourrait révéler des indices communs aux INOX ou FAKE NEWS > Voir en particulier cet article : No, este protocolo no es de los GEO en España : corresponde a un grupo de voluntarios de Salvamento y Rescate en Bolivia - 19/03/2020. De plus, certaines des préconisations paraissent à certains exagérées -Vérifications : GEOS Qui sommes-nousCV du bloggeur Fabrice Dubesset - La Fundación de Voluntarios de Salvamento y Rescate GEOS, legalmente constituida fue fundada el 7 de julio de 2012, constituida mediante Escritura Pública N° 78 / 2014 de fecha 17 de febrero de 2014 : voir Quienes Somos ? – CQFD.

Retour au début des informations préliminaires

Retour au début du dossier


Introduction

Ce dossier, constitué à usage didactique, résulte d’un glanage effectué au cours des jours passés, en fonction du foisonnement des évènements rapportés, de l’intérêt manifesté autour de nous ou potentiellement utile pour d’autres ; il se propose de colporter des informations aussi pertinentes et exactes que possible, d’après les sources retenues, en rapport avec l’évolution très rapide de la pandémie à coronavirus ‘COVID-19’, ses conséquences encore assez imprévisibles, mais socialement et psychologiquement dures à vivre et des multiples opinions qui sont exprimées à cette occasion. 

Glaner - voir la définition B, au figuré : recueillir au hasard des bribes dont on peut tirer quelque avantage… Source

Colporter - voir la définition B, au figuré : transmettre à plusieurs personnes une nouvelle, des propos entendus… Source

Il est tentant de partager beaucoup pendant ces obligations de confinement mais il est opportun aussi de se rappeler de ’Faire un usage mesuré des moyens de télécommunications qui vont peut-être être restreints pour éviter la surchauffe etrecycler les anciens appareils électroniques, mais aussi des perspectives utiles en médecine’, par Jacques Hallard samedi 21 mars 2020 par Hallard Jacques - ISIAS Numérique Intelligence artificielle Coronavirus … suite

Après les informations préliminaires de base exposées ci-dessus, une quarantaine de documents – donnant d’ailleurs chacun accès à d’autres sources d’informations – ont été ordonnés et répartis, autant que faire se peut vu la diversité des sujets, leurs interrelations et le caractère transdisciplinaire du sujet, en 4 rubriques nommées de A à D, ci-après, dans le sommaire ci-dessous.

« La transdisciplinarité est une posture scientifique et intellectuelle. Elle a pour objectif la compréhension de la complexité du monde moderne et du présent. Le mot transdisciplinarité a été inventé par Jean Piaget, en 1970… » Source

Rubrique A - Aspects sanitaires et bien être

Rubrique B - Aspects épidémiologiques

Rubrique C - Aspects économiques

Rubrique D - Aspects écologiques et philosophiques

Les lecteurs et lectrices peuvent y glaner, y faire un choix à leur convenance et éventuellement …colporter !.

Retour au début de l’introduction

Retour au début des informations préliminaires

Retour au début du dossier


Sommaire


A. Aspects sanitaires et bien être

1. Source gouvernementale officielle - Toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur le Coronavirus COVID-19 - Mise à jour le samedi 21 mars à 21h00

1bis. Pas d’imprimante pour votre dérogation de déplacement ? Pas de panique, voici comment faire - 17/03/2020 13:57 CET – ‘Le HuffPost’

2. Le site Internet pour évaluer vos symptômes Coronavirus : maladiecoronavirus.fr - Publié le : 22/03/2020 - 10:00 - Modifié le : 22/03/2020 - 10:00 - Texte par : FRANCE 24

3. Covid-19 : la perte brutale de l’odorat, l’autre symptôme méconnu du coronavirus Publié le 22/03/2020 à 06:49 / Modifié le 22/03/2020– Document ‘midilibre.fr’

4. Perte de l’odorat : un symptôme du coronavirus ? Vidéo 1:30 - 20 mars 2020 – Document ‘Figaro Live #coronavirus

5. Crise d’angoisse et coronavirus : 3 méthodes simples contre l’anxiété Par Esther Degbe - 17/03/2020 04:43 CET – Document ‘huffingtonpost.fr’

6. L’accès à l’un de nos derniers articles postés sur ISIAS et pouvant intéresser les pratiquants des arts martiaux internes (et amateurs de la culture chinoise !) – Avec une annexe sur la stimulation des réponses immunitaires du corps et l’activation des mécanismes de défense chez les êtres humains

7. Pour mieux vivre ce confinement, cet exercice de respiration va vous aider – Blog - Par Kankyo Tannier, Contributeur - Nonne bouddhiste de la tradition zen - 20/03/2020

8. Quelques idées d’activités pendant le confinement pour éviter de péter les plombs Le HuffPost 21/03/2020

9. Francophonie - Contes à distance pour les petits enfants autour de Cornebidouille – Vidéos disponibles

10. Coronavirus : peut-on booster son système immunitaire pour mieux se protéger du Covid-19 ? – Par Elodie Drouard France Télévisions - Mis à jour le 15/03/2020 14:54 - Document ‘francetvinfo.fr’


B. Aspects épidémiologiques

11. Informations sur le Coronavirus provenant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) – Document ‘who.int/fr’

12. Coronavirus : Covid-19, SARS-CoV-2, 2019-nCoV... que signifient vraiment ces noms ? Par Anthony Detrier le 20 mars 2020 à 13:04 - Modifié le 20 mars 2020 à 14:05 – Document ‘gentside.com’

13. Coronavirus, Covid-19, Sars-Cov-2… Quelle est la différence entre toutes ces appellations ? Ouest-France Philippe MATHE. Publié le 24/03/2020 à 15h46 - Document ‘ouest-france.fr’

14. Coronavirus : le point sur la situation en Europe, qui a dépassé les 5.000 morts - Maeliss Innocenti et AFP - Publié le 20/03/2020 à 16:35 – Document ‘rtl.fr’

15. Canada - COVID-19 : l’histoire se répète Par le Dr. Léon Dontigny, médecin (photo)- Publié le 20 mars 2020 à 13h00 – Documents diffusés par ‘lapresse.ca/debats/opinions’

16. Chine - Confinement en Chine : la ’chape de plomb’ se soulève, mais ’l’atmosphère est encore très pesante’ Propos recueillis par Virginie Fauroux - Mis à jour : jeudi 19 mars 2020 à 11:41 (Document ‘lci.fr’)

17. France - L’effet chauve-souris - Coronavirus : comment nos modes de vie ont conduit à la pandémie ? Par Raphaëlle de Tappie - 22 Mars 2020 – Diffusé par ‘frequencemedicale.com’

18. Pandémie de coronavirus : ce que les scientifiques ont appris sur la maladie Covid-19 – Vidéo 21:32 - 17 mars 2020 - Le Parisien

19. Covid-19 : l’analyse des génomes révèlerait une origine double du virus - Rédigé par ‘leral.net - Le Lundi 23 Mars 2020 à 02:03 - Document ‘leral.net’

20. Echos des Etats-Unis en date des 19 et 20 mars 2020 - Traduction par JH des articles de Angela Fritz et Avi Selk diffusés respectivement les 19/03/20 à 21:41 et 20/03/20 à 21:40, par ’The Washington Post’

21. États-Unis : la propagation du coronavirus s’accélère ! Vidéo 22 mars 2020 - RTL - On a tellement de choses à se dire

22. Israël - En quarantaine, voici 10 façons de mieux supporter l’isolement Par Jessica Steinberg 13 03 2020 - Document ‘fr.timesofisrael.com’

23. La pollution de l’air est une « autoroute » pour le coronavirus Publié le 21/03/2020 - Lire la bio Céline Deluzarche Journaliste – Document ‘futura-sciences.com’

24. Coronavirus - Covid-19 : le virus pourrait survivre plusieurs heures dans l’air Vidéo 18 mars 2020 FRANCE 24

25. La France a passé ce mercredi (19/03/2020) la barre des 1.000 personnes guéries MAXPPP - Dominique Touchart - Publié le 19/03/2020 à 11:13, mis à jour à 11:21 – Document La rédaction ‘ladepeche.fr’

26. Immunité, confinement, climat : par quels moyens la pandémie de Covid-19 pourrait-elle disparaître ? Par Luc Peillon 18 mars 2020 à 07:31 – Document ‘.liberation.fr’

27. Covid-19 - Coronavirus : l’étude qui démontre que les mesures de confinement sont justifiées Par Floriane Valdayron Publié le 17.03.2020

28. Covid-19 - Podcast : ’Le système de santé français peut absorber l’épidémie’ (Pr Jean-Paul Stahl) Publié le 17.03.2020 à 18h05 – Daté 20 mars 2020

29. Face à la pandémie, l’entraide plus forte que la peur 20 mars 2020 / Laury-Anne Cholez (Reporterre)


C - Aspects économiques

30. Coronavirus - Economie : l’article à lire pour comprendre pourquoi la France (comme le reste du monde) file tout droit vers la récession Par Elise Lambert France Télévisions - Mis à jour le 21/03/2020

31. Coronavirus : voici, pays par pays, les mesures économiques mises en place pour lutter contre la crise Par AFP - 19/03/2020


D - Aspects écologiques et philosophiques

32. Coronavirus et écologie. Philosophie des sciences - Vidéo 30:16 - 17 mars 2020 - aurelien barrau

33. #5 Jancovici a répondu à vos questions en pleine crise du coronavirus - 19/03/2020 - 19 mars 2020 - Jean-Marc Jancovici

34. Jean-Marc Jancovici et Mélanie Cosnier sur la politique climat – Vidéo 52:17 03/03/2020 (> 17 mars 2020) Jean-Marc Jancovici

35. Entretien avec Laurence Tubiana : « Le coronavirus est lié à l’écologie, à nos modes de vie » - Ouest-France Recueilli par Christelle GUIBERT. Publié le 19/03/2020 à 21h30

36. Approche anthropologique - Covid-19 : fin de partie ? Mercredi 18 mars 2020 10h42 – Document ‘jdmichel.blog.tdg.ch’ - Email – Série Anthropo-logiques

37. Un art de vivre par temps de catastrophe par M. Dany LAFERRIÈRE , délégué de l’Académie française. Séance de rentrée des cinq Académies, le lundi 21 octobre 2019 – Document ‘academie-francaise.fr’

38. Conte actuel : Conversation entre l’Univers et le Coronavirus Par sophie 20 mars 2020 – Document ‘jdbn.fr’

39. « Il nous faudra tirer des leçons de cette catastrophe sanitaire, sociale et économique, et passer dans “le nouveau monde”, soit un monde qui fait la place belle à l’écologie, plutôt qu’à la finance » - Par le chercheur Serge Morand – Diffusé par ‘Fréquence médicale’ le mardi 24 mars 2020

Retour au début du sommaire

Retour au début de l’introduction

Retour au début des informations préliminaires

Retour au début du dossier

A - Aspects sanitaires et bien être


1.
Source gouvernementale officielle - Toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur le Coronavirus COVID-19 - Mise à jour le samedi 21 mars à 21h00

Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19)

Obtenez les dernières informations du gouvernement français sur le coronavirus.

Gouvernement français

Évolution du bloc Marianne

Retour au sommaire

1bis.
Pas d’imprimante pour votre dérogation de déplacement ? Pas de panique, voici comment faire - 17/03/2020 13:57 CET – ‘Le HuffPost’

L’attestation de déplacement dérogatoire est mise à disposition sur le site du ministère de l’Intérieur, tout comme le ’justificatif de déplacement professionnel’.

Confinement - Les Français doivent désormais anticiper chacune de leurs sorties. Après la fermeture des écoles et universités, puis celle des cafés, restaurants et commerces non essentiels, les déplacements sont encadrés en France depuis ce mardi 17 mars à midi pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. Seules quelques sorties essentielles restent autorisées, et doivent être justifiées par une déclaration sur l’honneur signée.

“Afin que ce confinement montre ses effets (...), nous avons décidé de moyens adaptés (...) pour en vérifier l’application scrupuleuse”, a justifié le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner ce mardi à la sortie du conseil des ministres.

Cette déclaration sur l’honneur, datée, signée, et indiquant le motif de déplacement, doit être renouvelée pour chaque sortie selon un modèle mis à disposition dès lundi soir sur le site du ministère de l’Intérieur et partagé sur les réseaux sociaux.

“J’invite tous les acteurs qui disposent de moyens de diffusion numérique à relayer aussi ces attestations simples de déplacement dérogatoire”, a encouragé le ministre de l’Intérieur.

À la main ou sur smartphone

Mais que faire si vous ne disposez pas d’imprimante pour remplir cette fiche ? Pas de panique. Christophe Castaner a confirmé qu’il était possible de les “reproduire sur papier libre”. Ces attestations écrites à la main sont elles aussi valables.

Par ailleurs, dans le cas où vous n’auriez pas de papier pour recopier cette attestation, le ministère précise à Numerama qu’il sera possible de présenter une version numérique de l’attestation sur son smartphone. Vous pouvez donc éditer le fichier PDF depuis votre mobile et le présenter directement en cas de contrôle.

Évidemment, les “déclarations sur l’honneur orales” ne seront pas prises en compte, explique Beauvau, qui souhaite faire comprendre que “la sortie n’est que l’exception”.

Un “justificatif de déplacement professionnel”, différent du premier, a également été mis en ligne sur le site du ministère de l’Intérieur. Il s’adresse aux personnes devant “se déplacer dans le cadre professionnel” et doit être “complété par une autorisation signée par l’employeur”, a précisé Christophe Castaner ce mardi.

Le formulaire partagé par le gouvernement est dynamique, comme le souligne Numerama, ce qui signifie que vous pouvez directement l’éditer sur votre ordinateur en ouvrant votre fichier, dans “Aperçu” pour les Mac et l’application “Acrobat Reader” pour Windows. Cette dernière possède une fonction “Remplir et signer”, qui vous permet d’enregistrer votre signature et de la réutiliser pour tous vos documents. Pour remplir le document sur smartphone (Android ou iOS), Numerama conseille de télécharger l’application gratuite ‘Adobe Acrobat Reader’.

Les déplacements non justifiés sont passibles d’une amende de 38 euros, portée “très prochainement” à 135 euros. Si les contrevenants ne devraient théoriquement pas être sanctionnés dès ce mardi, pour laisser le temps aux Français d’anticiper ces mesures, les amendes seront effectives “très prochainement”, a promis la porte-parole du gouvernement.

 À voir également sur ‘Le HuffPost’ : Christophe Castaner détaille les mesures de confinement contre le coronavirus

Lire aussi :

Pour suivre les dernières actualités en direct sur Le HuffPost, cliquez ici

PLUS : coronavirus Covid-19 confinement

Contrôler une épidémie, mode d’emploi

Source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/imprimante-derogation-de-deplacement-pas-de-panique-voici-comment-faire_fr_5e70b160c5b6eab7793c5047 ?utm_hp_ref=fr-homepage&?ncid=newsltfrhpmgnews#EREC-101

Retour au sommaire

2.
Le site Internet pour évaluer vos symptômes Coronavirus : maladiecoronavirus.fr - Publié le : 22/03/2020 - 10:00 - Modifié le : 22/03/2020 - 10:00 - Texte par : FRANCE 24Suivre

Le site ‘maladiecoronavirus.fr’ permet de faire un ’test’ anonyme et gratuit. Un site Internet, référencé par le ministère de la Santé, aide les Français inquiets d’avoir été contaminés par le coronavirus à évaluer leurs symptômes en répondant à des questions et à être conseillés sur la marche à suivre.

Le site maladiecoronavirus.fr, référencé par le ministère de la Santé, permet à tous ceux qui pensent être contaminés par le coronavirus de faire un ’test’ anonyme et gratuit : 24 questions sur ses symptômes (fièvre, toux, gêne respiratoire, courbatures…) mais aussi sur ses antécédents médicaux, son âge. Grâce à un algorithme développé et mis à jour avec les dernières connaissances scientifiques disponibles, en collaboration avec des médecins spécialistes et l’Institut Pasteur, le site conseille soit de rester simplement confiné, soit de consulter un médecin traitant soit encore d’appeler immédiatement le 15. ’Ce n’est pas du diagnostic, c’est une évaluation de l’état de santé pour savoir vers quoi on doit être orienté’, explique le Dr Fabrice Denis, membre de la toute nouvelle Alliance digitale contre le Covid-19. L’objectif est de rassurer, mais aussi de ’réduire les appels inutiles vers le SAMU, qui est saturé’, souligne le cancérologue, qui a lancé il y a quelques années une application pour le suivi personnalisé des malades du cancer du poumon. Après la mise en ligne d’abord discrète mercredi (pour d’abord permettre une ’expérimentation flash’), le site a enregistré plus de 600.000 connexions en trois jours, ont indiqué les porteurs de l’initiative.

Évaluer l’évolution de l’épidémie

Samedi (21 mars 2020) à 14h, le chiffre était passé à 1,4 million, puis à 2 millions à 18h, assurent-ils à l’AFP. Et sur ces 2 millions de visiteurs, la moitié a rempli le questionnaire jusqu’au bout, dont 12% ont été orientés vers le Samu, ’un chiffre qui confirme l’utilité du site dans l’orientation responsable des patients et la nécessité de poursuivre son déploiement auprès du grand public’.

L’Alliance digitale contre le Covid-19, initiée par des acteurs privés, compte désormais une douzaine de membres dont la startup Kelindi qui coordonne le projet, Docaposte (filiale numérique du Groupe La Poste), AG2R La Mondiale ou encore Allianz France.

Les données non nominatives et ’stockées dans le plus strict respect de la sécurité et de la confidentialité’ par Docaposte seront mises à disposition de l’Institut Pasteur. Pour permettre d’évaluer l’évolution de l’épidémie, alors que la plupart des malades ne bénéficient pas de tests en laboratoire pour confirmer ou non leur contamination.

’Nous pourrons suivre, département par département, le nombre de patients qui ont déclaré une toux avec de la fièvre et de l’essoufflement et on pourra voir au fil du temps que ce nombre diminue par exemple’, a expliqué le Dr Denis.

’Ces indications seront corrélées avec celles des services hospitaliers qui voient défiler les patients et on verra si on peut anticiper par exemple une baisse des patients nécessitant une réanimation’, a-t-il ajouté.

Avec AFP - Coronavirus France Covid-19 Santé - Source : https://www.france24.com/fr/20200322-coronavirus-un-site-internet-pour-%C3%A9valuer-ses-sympt%C3%B4mes

Retour au sommaire

3.
Covid-19 : la perte brutale de l’odorat, l’autre symptôme méconnu du coronavirus Publié le 22/03/2020 à 06:49 / Modifié le 22/03/2020 à 06:51 – Document ‘midilibre.fr’ S’abonner-[article_gratuit_standard]-[contenu]-[covid-19-la-perte-brutale-de-lodorat-lautre-symptome-meconnu-du-coronavirus::8813312]] - Photo : si un patient perd brutalement le sens de l’odorat, et souvent même celui des saveurs, alors un Covid-19 est largement suspecté. UNPLASH / KIAN CHANG

La toux et la fièvre sont les principaux symptômes associés au Covid-19. Mais de nombreux patients déclarent aussi une perte brutale du goût (anosmie), sans obstruction nasale. Les explications du Dr Charlotte Hautefort, médecin ORL à l’Hôpital Lariboisière – Assistance publique des hôpitaux de Paris, APHP).

Mi-février, dans le service ORL de l’hôpital Lariboisière (APHP), à Paris, un cas d’anosmie brutale chez une soignante intrigue les équipes. Dans le même temps, les spécialistes du site DocADoc, alertés par le Dr Alain Corré, ORL à Paris, notent une recrudescence de cas similaires. ’Et si c’était le Covid-19 ?’, s’interroge Dr Charlotte Hautefort, médecin ORL à l’hôpital Lariboisière. Et cette corrélation ne vient pas de nulle part. Depuis plusieurs années déjà, on sait que les coronavirus peuvent entraîner ce genre de symptômes.

’En février, le peu de patients positifs au Covid-19 symptomatiques déclaraient uniquement un syndrome grippal (épisodes de fièvre, quintes de toux, céphalées, maux de gorge)’. A ce stade de l’épidémie, la perte de l’odorat n’était donc pas classée parmi les symptômes évocateurs. Mais au fil des semaines, le lien entre l’anosmie brutale et l’éventualité d’une contamination au Covid-19 se précise. 

Aujourd’hui, les spécialistes français* de l’ORL le confirment : si un patient perd brutalement le sens de l’odorat, et souvent même celui des saveurs, alors un Covid-19 est largement suspecté. Mais uniquement si ce trouble n’est pas associé à ’une obstruction nasale’, souligne le Dr Hautefort. ’Si vous avez le nez bouché, le diagnostic ne sera pas le même : il peut s’agir d’une rhinite ou d’une autre infection nasale’.

L’anosmie sans obstruction nasale suffit au diagnostic

Ce symptôme constitue un outil de diagnostic à part entière. ’En deux jours, nous avons répertorié plus d’une centaine de soignants ou patients suspects Covid-19 souffrant d’anosmie brutale et isolée’, déclare le Dr Hautefort. ’Et nous n’avons plus besoin de les tester pour confirmer la contamination’. Au-delà de la France, ce dépistage simple et peu onéreux pourrait bien aider ’les pays qui n’en sont qu’au début de l’épidémie pour repérer un maximum de cas le plus précocement possible’. Mais aussi les zones du monde ’dans lesquelles le système de santé est fragile’.

En Chine, ce lien de cause à effet n’a pas été rapporté. En revanche des cas sont aussi à l’étude en Allemagne, en Iran, en Suisse, au Royaume-Uni, en Belgique et aux Etats-Unis.

Si vous ne sentez brutalement plus aucune odeur, et que vous n’avez pas le nez bouché, il est recommandé de ’rester confiné chez vous et de surveiller l’apparition d’autres symptômes (fièvre, toux, dyspnée)’. Aucune prescription de corticoïdes par voie générale ou locale ne devra être établie. Enfin, par précaution les lavages nasaux ne sont pas recommandés. Aujourd’hui on ne sait pas si ce geste est ’à risque de dissémination virale le long des voies aériennes’.

Comment testez votre sens du goût et de l’odorat ?

Selon les observations actuelles, les anosmies aiguës liées au Covid-19 s’atténuent et l’état de santé des patients évolue favorablement. ’De prochaines études viendront préciser la durée de l’anosmie et l’évolution dans le temps des patients concernés’, atteste le Dr Hautefort.

Si ce trouble perdure, voici quelques exercices de rééducation olfactive. Sélectionnez différents flacons selon les saveurs que vous avez sous la main : vanille, café, aneth, thym, cannelle, clou de girofle, lavande, coriandre, vinaigre léger, menthe et de cumin. Lisez l’étiquette avant de sentir chaque saveur pour ’donner le temps à votre système sensoriel d’associer’ la vision au goût ou à l’odeur perçue. Et évaluer votre odorat chaque jour.

* Dr Emilie Béquignon, ORL CHU Henri Mondor, Dr Alain Corré, ORL Fondation Rothschild, Dr Charlotte Hautefort, ORL CHU Lariboisière, Pr Jean François Papon, ORL CHU Kremlin Bicêtre, Pr Dominique Salmon, Infectiologue, Pr Vincent Couloigner, Secrétaire Général de la SFORL, Pr Emmanuel Lescanne, Président du Collège ORL & CCF, Dr Jean-Michel Klein, Président du CNP ORL, Dr Nils Morel, Président du SNORL.

42 commentaires212 partagesCoronavirus - Covid 19, Santé, Occitanie - Source : https://www.midilibre.fr/2020/03/22/covid-19-la-perte-brutale-de-lodorat-lautre-symptome-meconnu-du-coronavirus,8813312.php

Retour au sommaire

4.
Perte de l’odorat : un symptôme du coronavirus ? Vidéo 1:30 - 20 mars 2020 – Document ‘Figaro Live #coronavirus

Des cas RARES d’anosmie brutale, c’est à dire la disparition soudaine de la capacité à détecter les odeurs. C’est ce que rapporte le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, lors de son point presse quotidien sur l’évolution du coronavirus Sars CoV-2 et de la maladie Covid-19. Ces cas de perte de l’odorat, sans nez bouché, seraient en recrudescence sur le terrain d’après le conseil national professionnel des ORL. Selon Jérôme Salomon, il pourrait s’agir d’un signe assez rare de la maladie qui ne doit pas encourager à l’automédication et la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, type ibuprofène, ou de corticoïdes. Abonnez-vous pour plus d’informations sur la crise de la maladie Covid-19 http://bit.ly/LeFigaroYouTube #coronavirus - Catégorie : Actualités et politique

Source : https://www.youtube.com/watch?v=wE5hcH1ZPhU

Retour au sommaire

5.
Crise d’angoisse et coronavirus : 3 méthodes simples contre l’anxiété Par Esther Degbe -17/03/2020 04:43 CET – Document ‘huffingtonpost.fr’

Le psychiatre Jerôme Palazzolo est l’auteur de ’Stop à l’anxiété sans médicaments’. Il donne au HuffPost, ces méthodes pour lutter contre l’anxiété.

Psychologie - Ne pas céder à la panique. Plus facile à dire qu’à faire lorsque les rayons des supermarchés sont dévalisés par des clients anxieux et que l’idée delutter contre le coronavirusgrâce à un confinement total inquiète.

Si avoir peur est une réponse tout à fait normale face à l’épidémie, dans un climat anxiogène où le chef de l’Etat n’hésite plus à parler de “guerre”, chez certains, cette émotion peut prendre le pas sur tout le reste et entraver leur bien-être. Difficulté à s’endormir, stress, angoisse : l’anxiété devient un problème lorsqu’elle vous empêche de vivre normalement.

Céder à ses peurs n’est pourtant pas une fatalité. Le HuffPost s’est adressé à Jérôme Palazzolo. Il est l’auteur de “Stop à l’anxiété sans médicaments” où il explique comment se relaxer sans avoir recours à des molécules addictives, telles que les benzodiazépines. Le psychiatre nous a donné trois méthodes simples pour faire reculer l’anxiété, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

Consulter une vidéo 5:20 à la source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-crise-angoisse-anxiete_fr_5e6fc4e4c5b6eab7793a4222??ncid=newsltfrhpmgnews#EREC-101

Retour au sommaire

6.
L’accès à l’un de nos derniers articles postés sur ISIAS et pouvant intéresser les pratiquants des arts martiaux internes (et amateurs de la culture chinoise !)

’En confinement sanitaire, rester en forme et progresser dans la pratique avancée ou la découverte des arts martiaux internes’ par Jacques Hallard vendredi 20 mars 2020 ISIAS Arts martiaux internes Coronavirus En confinement sanitaire, rester en forme et progresser dans la pratique avancée ou la découverte des arts martiaux internes d’origine chinoise, afin de stimuler les réponses immunitaires du corps et l’activation des mécanismes de défense qui sont abordés (...) suite

Retour au sommaire

7.
Pour mieux vivre ce confinement, cet exercice de respiration va vous aider – Blog - Par Kankyo Tannier, Contributeur -Nonne bouddhiste de la tradition zen - 20/03/2020 04:42 CET

Face à la période actuelle en France, quelques exercices de respirations peuvent aider à se sentir mieux. Cet article a été publié sur la plateforme HuffPost Contributor qui est désormais fermée. Les contributeurs contrôlent leur propre travail et peuvent publier ce qu’ils souhaitent sur notre site. Si vous devez marquer cette entrée comme étant injurieuse, envoyez-nous un mail.

BLOG - Professeure de chant et bouddhiste de la tradition du zen, je suis souvent amenée lors de mes cours et dans ma méditation à utiliser la respiration abdominale. En période de confinement, certaines personnes anxieuses peuvent mal vivre ce qu’il se passe en France. Des exercices de respiration comme celui-ci peuvent aider.

Vous pouvez essayer : respirer par le ventre et le sentir se gonfler. À l’expiration, vous allez le sentir se dégonfler. En respirant par le ventre, le diaphragme descend à l’inspiration et appuie sur la masse abdominale. Cela crée une sorte demassage qui va vous faire vous sentir mieux.

La plupart des personnes respirent avec leur thorax : cette respiration devrait pourtant servir en cas d’urgence (car c’est un afflux d’air très rapide).

Vous pouvez respirer par le ventre avant de dormir, dans les transports... À force de vous entraîner, votre attitude intérieure sera beaucoup plus centrée.

Lire aussi :

16 façons de prendre soin de soi sans se ruiner

Pour ne pas ’altérer la libido des hommes’, ce médecin recommande aux femmes ’d’éviter de pleurer’

Source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/pour-mieux-vivre-ce-confinement-cet-exercice-de-respiration-va-vous-aider-blog_fr_5e66055ec5b6670e72fab381??ncid=newsltfrhpmglife#EREC-100

Retour au sommaire

8.
Quelques idées d’activités pendant le confinement pour éviter de péter les plombs Le HuffPost 21/03/2020 05:39 CET 

Rester seul(e) à la maison peut être un rêve pour certains et un cauchemar pour d’autres. C’est vraiment pas drôle d’être coincé chez soi. Vu que vous faites de votre mieux pour garder la tête froide, achetez-vous donc un petit quelque chose pour vous faire plaisir (en ligne, bien sûr).

CORONAVIRUS - Si la période de confinement est un scénario de rêve pour les plus introverti(e)s d’entre nous, passer deux semaines seul avec soi-même peut rapidement devenir source d’ennui et de frustration. Selon l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, l’isolementpeut affecter l’humeur, susciter de l’inquiétude et perturber le sommeil. Comment remédier à cela ?

Prenez les choses en main

Certes, rester enfermé pendant deux semaines n’est pas l’idéal, mais prenez les choses du bon côté et profitez-en pour faire tout ce que vous aviez remis à plus tard, comme cet album photo qui n’est toujours pas fait ou le rempotage de cette plante verte qui fait la tête depuis quelques temps. Redéfinissez votre bien-être et votre bonheur. Prenez un bon bain, faites une pédicure maison, pratiquez la pleine conscience, le yoga, tout ce qui peut vous aider.

Utilisez les réseaux sociaux pour votre bien

Les réseaux sociaux ne remplaceront jamais le contact en face à face mais, dans l’isolement, les compromis sont de mise.

Au lieu de faire défiler mécaniquement vos fils d’actualité, utilisez les réseaux sociaux pour garder le contact avec vos amis et votre famille. Trouvez de nouvelles communautés, rejoignez ou promouvez des causes qui en valent la peine – aider les personnes vulnérables pendant l’épidémie, par exemple – ou parlez à ceux qui semblent avoir du mal à gérer la situation.

Utilisez WhatsApp, Facetimeou d’autres applications. Échanger régulièrement avec ceux que nous aimons est un excellent moyen de se remonter le moral. À défaut, faites les choses à l’ancienne et appelez un·e ami·e de longue date (ou votre grand-mère).

Tenez-vous au courant des dernières recommandations sanitaires et des informations, sans pour autant que cela devienne une obsession qui alimente votre angoisse. Si vous commencez à avoir du mal à gérer le trop-plein d’informations, évitez les actualités, désactivez les notifications et bloquez certains mots clés sur les réseaux sociaux.

Si vous vous rendez compte que vous passez trop de temps en ligne, limitez votre utilisation (arrêt tous les jours à 18 h, par exemple).

Lisez un livre (ou plus)

La lecture a des vertus thérapeutiques. Jetez-vous tête baissée dans un bon livre (de préférence joyeux !). Pourquoi ne pas relire vos livres de l’été préférés puisque vous êtes, en quelque sorte, “en vacances” ?

Lorsque vous êtes plongé dans un bon bouquin, le temps passe plus vite et vous vous retrouvez dans un monde où le coronavirus n’existe pas. Une étude réalisée par David Lewis, neuropsychologue cognitif, a montré que six minutes de lecture par jour pouvait réduire le niveau de stress de 60% et se révéler plus efficace que d’écouter de la musique, boire du thé, se promener ou jouer à des jeux vidéo.

C’est peut-être le moment de rejoindre un club de lecture en ligne. Le HuffPost en anime un depuis plusieurs années sur Facebook et propose’ target=’_blank’ data-ylk=’subsec:paragraph ;itc:0 ;cpos:25 ;pos:1 ;elm:context_link’> un livre par mois, des discussions et les recommandations des membres du club.

Suivez les préceptes de Marie Kondo, la papesse du rangement

Vous avez au moins quinze jours de confinement devant vous, ce qui est une occasion en or pour appliquer les règles de la spécialiste japonaise du rangement.

Selon l’endroit où vous être confiné, essayez de voir comment vous pouvez le ranger au mieux. Ne serait-ce pas le moment de faire du tri, d’accrocher les rideaux qui sont encore dans leur emballage d’origine ou de vider ce tiroir de table de chevet plein de bric à brac ? Vous verrez, vous vous sentirez mieux après, fier(e) du travail accompli et plus serein(e).

C’est ce qu’a profité de faire la député de l’Isère Émilie Chalas durant son deuxième jour de confinement.

Achetez-vous quelque chose de sympa

Ce n’est vraiment pas drôle d’être coincé chez soi. Vu que vous faites de votre mieux pour garder la tête froide, achetez-vous donc un petit quelque chose pour vous faire plaisir (en ligne, bien sûr). Vous pouvez continuer à vous faire livrer un livre, un jeu vidéo ou de société par Amazon et la Fnac. De toute évidence, si vous êtes une suspicion de cas de coronavirus, vous devez en informer votre chauffeur-livreur pour qu’il laisse les articles sur le pas de la porte et respecte bien la livraison dite “sans contact”.

Dormez mais pas trop

Vous aurez peut-être envie de dormir beaucoup si vous vous ennuyez, mais ne succombez pas à la tentation car cela pourrait perturber vos nuits. Profitez-en pour rattraper le sommeil en retard (7 à 8 heures par nuit suffisent) mais ne sombrez pas dans une sieste de trois heures tous les après-midis. Bien dormir améliore la santé mentale, mais trop dormir peut l’empirer. Pour en savoir plus sur le sommeil, cliquez ici.

Soyez créatif

Des études montrent que lorsque nous nous ennuyons, nous sommes plus créatifs. Alors utilisez votre temps à bon escient : écrivez ce livre que vous avez toujours voulu écrire, peignez cette toile posée depuis une éternité contre le mur, composez un poème, une chanson ou un morceau de musique. Créez, créez, créez. Sinon, apprenez quelque chose de nouveau. YouTube est un excellent point de départ. Vous y trouverez des didacticiels sur à peu près tout et n’importe quoi : dessin, tricot, cuisine, etc. Si ce n’est pas votre truc, vous pouvez toujours télécharger une application pour apprendre une nouvelle langue.

Dansez

Vous êtes confiné·e dans votre chambre et vous mourez d’ennui ? Une seule chose à faire : danser. Montez le son (chansons entraînantes uniquement) et déhanchez-vous pendant vingt minutes. Cela vous mettra de bonne humeur, et vous ferez un peu d’exercice physique par la même occasion.

Dites-vous que cela ne va pas durer éternellement

N’oubliez pas que cette situation est temporaire. Pensez aux projets que vous avez prévus cette année, les mariages auxquels vous allez assister, vos prochaines vacances, le nouveau poste ou la promotion qui vous attend, votre futur déménagement… En pensant à l’avenir, le présent sera moins anxiogène.

Cet article, publié sur le HuffPost britannique, a été traduit par Karine Degliame-O’Keeffe pour Fast ForWord.

Lire aussi :

Télétravailler avec des enfants, les conseils de ceux qui l’ont fait

Ce livre, disponible gratuitement, rappelle que le confinement peut avoir des bons côtés

Source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/activite-occuper-confinement_fr_5e71f45bc5b6eab7793f3601??ncid=newsltfrhpmglife#EREC-100

Retour au sommaire

9.
Francophonie - Contes à distance pour les petits enfants autour de Cornebidouille – Vidéos disponibles

Parmi les supports pédagogiques destinés aux enfants en confinement, des contes qui sont proposés aux parents par Frédérique Maleplate-Hallard – Ecole publique Mistral en Avignon. Citation de l‘éditeur.

« Quand il était petit, Pierre ne voulait pas manger sa soupe. « Tu sais ce qui arrive aux petits garçons qui ne veulent pas manger leur soupe ? » lui disait son père, « Eh bien, à minuit, la sorcière Cornebidouille vient les voir dans leur chambre, et elle leur fait tellement peur que le lendemain, non seulement ils mangent leur soupe, mais ils avalent la soupière avec ». Pierre s’en fichait. Il ne croyait pas aux sorcières. Mais il faut admettre que son père avait raison sur un point : une nuit, à minuit, dans la chambre de Pierre, la porte de l’armoire s’entrouvrit avec un grincement terrible et Cornebidouille fit son apparition. Allait-elle parvenir à faire peur à Pierre ? Ca, c’était beaucoup moins sûr… » - Source :https://www.ecoledesloisirs.fr/livre/cornebidouille – Ressources disponibles :

Lecture Vidéo 5:12 : Cornebidouille (1/4) 06 janvier 2017 - Maman Doudou – Origine https://www.youtube.com/channel/UCquu...

Liens vers les autres Tomes - La Vengeance de Cornebidouille ( 2/4 ) : https://www.youtube.com/watch?v=JcJ8O... (non disponible le 23/03/2020)

Lecture Vidéo 5:44 : Cornebidouille contre Cornebidouille (3/4) 31 janvier 2017 - Maman Doudou - https://www.youtube.com/watch?v=pr1tho8l81M

Lecture Vidéo 7:01 : Gloup’s ! J’ai avalé Cornebidouille ! ( 4/4 ) : https://www.youtube.com/watch?v=f4eQv...

Retour au sommaire

10.
Coronavirus : peut-on booster son système immunitaire pour mieux se protéger du Covid-19 ? – Par Elodie Drouard France Télévisions - Mis à jour le 15/03/2020 14:54 - Document ‘francetvinfo.fr’ - Photo - Les compléments alimentaires sont-ils efficaces pour se protéger du coronavirus ? (TANYA CONSTANTINE / GETTY IMAGES)

Vitamines, extrait de pépins de pamplemousse ou oligo-éléments ont-ils une efficacité reconnue dans la prévention du coronavirus ? Franceinfo a interrogé plusieurs spécialistes pour répondre à cette question.

’Pour augmenter la défense immunitaire : extrait de pépins de pamplemousse, cassis et églantier dans un demi-litre d’eau…’ Dans un post publié sur son compte Instagram, jeudi 12 mars 2020, l’actrice Juliette Binoche se propose de partager quelques ’conseils pour l’immunité’ censés vous prémunir contre le coronavirus. Sont entre autres cités la vitamine C ou des oligo-éléments comme l’argent et le cuivre. Mais ces compléments alimentaires sont-ils vraiment efficaces pour booster les défenses immunitaires et ainsi se protéger davantage face à l’épidémie de Covid-19 ?

Pour le docteur Didier Chos, président de l’Institut européen de diététique et de micronutrition (IEDM), interrogé par Le Parisien, certaines plantes médicinales sont ’dotées de propriétés immunostimulantes au niveau de la sphère ORL et pulmonaire comme le duo cyprès-échinacée pour les personnes jeunes et le duo cyprès-astragale pour les individus plus fragiles, malades ou ceux âgés de plus de 65 ans’.

Un avis qui n’est toutefois pas partagé par les spécialistes contactés par franceinfo. Le professeur François Boué, immunologue, se montre catégorique. ’Il n’y a rien qui booste notre système immunitaire. Ni plante, ni vitamine, ni quoi que ce soit. Et d’ailleurs, ce n’est pas nécessaire de le renforcer car il fonctionne très bien naturellement’, martèle ce spécialiste qui exerce à l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart (Hauts-de-Seine).

Les probiotiques contestés

En revanche, ’il existe de grandes variabilités individuelles qui peuvent être soit génétiques, soit liées à une pathologie comme les personnes infectées par le VIH, soit en lien avec un traitement, comme la cortisone qui diminue le système immunitaire, précise le professeur Boué. Nous sommes tous plus ou moins performants, mais vous n’y pouvez rien.’

Un avis que partage le professeur Guy Gorochov, chef de service de l’unité immunologie cellulaire et tissulaire à la Pitié-Salpêtrière, à Paris.

« Il n’y a aucune mesure médicamenteuse ou de comportement alimentaire qui puisse changer quoi que ce soit dans votre système immunitaire ». Guy Gorochov, immunologue à franceinfo.

Même les probiotiques et prébiotiques, que les pharmaciens n’hésitent pas à délivrer pour soutenir nos défenses immunitaires, seraient sans effet. Comme l’explique le professeur Philippe Marteau, gastro-entérologue à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, au site Pourquoi Docteur, ’les données issues de décennies de recherches sur l’efficacité des probiotiques dans la prévention et le traitement des maladies demeurent contradictoires, controversées et déroutantes’.

Néanmoins, certaines supplémentations sont prisées par d’autres spécialistes. C’est le cas de Marie-Christine Boutron-Ruault, médecin interniste et directrice de recherche au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations de l’Inserm. ’Je prescris de la vitamine D et du zinc pour corriger les carences et, rien qu’aujourd’hui, j’ai fait gratuitement des ordonnances pour une centaine de personnes afin de soulager les médecins généralistes débordés’, confie-t-elle à franceinfo.

Les carences en vitamine D augmentent les susceptibilités aux viroses, et le zinc est important pour la défense antivirale.Marie-Christine Boutron-Ruault, médecin internisteà franceinfo

Elle est en revanche plus mesurée sur un apport en vitamine C. ’A dose excessive, l’intérêt de la vitamine C peut s’inverser, assure Marie-Christine Boutron-Ruault. Elle devient alors oxydante. J’encourage donc plutôt les gens à consommer des agrumes et des fruits et légumes frais pour éviter un surdosage car il vaut toujours mieux privilégier ce qui est apporté par les aliments.’

Et si vous ne souffrez pas de carence diagnostiquée, il est toujours déconseillé de prendre des compléments alimentaires de manière prolongée. ’Faire une cure d’un mois d’un complément multivitaminique n’est pas dangereux et peut améliorer un peu les choses, conseille la spécialiste, à condition de faire des périodes d’interruption pour que l’organisme fonctionne spontanément.’

Le lavage des mains reste la meilleure défense

D’autant qu’il n’est peut-être pas nécessaire de vouloir à tout prix modifier notre système immunitaire. On sait que, ’comme pour la grippe, ce n’est pas le virus qui nous tue mais les réponses immunitaires qui s’aggravent et ont un effet toxique sur le malade pouvant créer des lésions graves’, rappelle Guy Gorochov.

Donc, même si elles peuvent sembler insuffisantes à certains, ’les seules mesures efficaces sont celles que vient de prendre le gouvernement, c’est-à-dire l’éloignement social et les mesures de bon sens comme se laver les mains, porter un masque quand on est affecté, ne pas tousser en présence de tiers et, évidemment, ne pas se faire dépister si on n’est pas malade pour ne pas engorger les services de santé’, rappelle le professeur Gorochov.

En pratique, la seule chose que l’on pourrait faire serait ’d’utiliser le sérum des gens qui ont été infectés et qui ont eu une réponse immunitaire pour récupérer des anticorps et les utiliser en vaccination préventive’, en particulier pour le personnel soignant. Mais, à l’échelle du public, rien ne vaut une alimentation équilibrée et un bon lavage de mains régulier.

Enfin, vous pouvez également utiliser quelques huiles essentielles. ’Mettre quelques gouttes de ravintsara ou d’eucalyptus radié, des plantes qui agissent sur les virus de la sphère ORL, sur un chèche, à défaut d’avoir un masque, peut faire un peu filtre aux microbes et virus et ce n’est pas dangereux, sauf chez les asthmatiques’, conseille Marie-Christine Boutron-Ruault.

A lire aussi :

Coronavirus : l’Allemagne confirme que Donald Trump a tenté d’acheter une entreprise travaillant sur un vaccin

Coronavirus : les mesures prises en métropole s’étendent désormais aux territoires ultramarins, annonce la ministre des Outre-mer

Sujets associés : Alimentation Maladie Coronavirus Santé – France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. Pour exercer vos droits, contactez-nous. Pour en savoir plus, cliquez ici.

Source : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-peut-on-booster-son-systeme-immunitaire-pour-mieux-se-proteger-du-covid-19_3865093.html

Retour au sommaire

B - Aspects épidémiologique

11.
Informations sur le Coronavirus provenant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) – Document ‘who.int/fr’

Le coronavirus est une grande famille de virus qui peuvent provoquer des rhumes et des maladies encore plus graves telles que le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le nouveau coronavirus est une nouvelle souche qui n’a jamais été trouvée chez l’homme auparavant.

Le coronavirus est un virus zoonotique qui se propage de l’animal à l’homme. Des résultats d’enquête détaillés montrent que le SRAS-CoV est transmis de la civette aux humains et que le syndrome respiratoire du Moyen-Orient est transmis des chameaux unimodaux aux humains. Certains coronavirus connus sont transmis par les animaux mais n’ont pas infecté l’homme.

Les signes d’infection courants comprennent les symptômes respiratoires, la fièvre, la toux, l’essoufflement et la dyspnée. Dans les cas plus graves, l’infection peut provoquer une pneumonie, un syndrome respiratoire aigu sévère, une insuffisance rénale et même la mort.

Les recommandations standard pour prévenir l’infection comprennent le lavage fréquent des mains, la couverture de la bouche et du nez lors de la toux et des éternuements et la cuisson minutieuse de la viande et des œufs. Évitez tout contact étroit avec toute personne présentant des symptômes de maladies respiratoires telles que la toux et les éternuements.

Nouveau coronavirus (COVID-19) : conseils au grand public

Quand et comment utiliser un masque

En finir avec les idées reçues

Mesures de protection essentielles contre le nouveau coronavirus

Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l’OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales. La COVID-19 continue de toucher surtout la population de la Chine, même si des flambées sévissent dans d’autres pays. La plupart des personnes infectées présentent des symptômes bénins et guérissent, mais d’autres peuvent avoir une forme plus grave. Prenez soin de votre santé et protégez les autres en suivant les conseils ci-après :

Se laver fréquemment les mains - Se laver fréquemment les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon – Pourquoi ? Se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon tue le virus s’il est présent sur vos mains.

Éviter les contacts proches - Maintenir une distance d’au moins 1 mètre avec les autres personnes, en particulier si elles toussent, éternuent ou ont de la fièvre. Pourquoi ? Lorsqu’une personne infectée par un virus respiratoire, comme la COVID-19, tousse ou éternue, elle projette de petites gouttelettes contenant le virus. Si vous êtes trop près, vous pouvez inhaler le virus.

Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche. Pourquoi ? Les mains sont en contact avec de nombreuses surfaces qui peuvent être contaminées par le virus. Si vous vous touchez les yeux, le nez ou la bouche, vous risquez d’être en contact avec le virus présent sur ces surfaces.

Respecter les règles d’hygiène respiratoire - Se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement – jeter le mouchoir immédiatement après dans une poubelle fermée et se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Pourquoi ? Se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement permet d’éviter la propagation des virus et autres agents pathogènes.

Tenez-vous informé et suivez les conseils de votre médecin - Tenez-vous au courant des dernières évolutions concernant la COVID-19. Suivez les conseils de votre médecin, des autorités de santé nationales et locales ou de votre employeur pour savoir comment vous protéger et protéger les autres de la COVID-19. Pourquoi ? Ce sont les autorités nationales et locales qui disposent des informations les plus récentes sur la propagation ou non de la COVID-19 dans la région où vous vous trouvez. Elles sont les mieux placées pour expliquer ce que les personnes dans votre région devraient faire pour se protéger. 

Mesures de protection pour les personnes qui se trouvent ou qui se sont récemment rendues (au cours des 14 derniers jours) dans des régions où la COVID-19 se propage

  • Suivez les conseils présentés ci-dessus.
  • Si vous commencez à vous sentir mal, même si vous n’avez que des symptômes bénins comme des maux de tête et un faible écoulement nasal, restez chez vous jusqu’à la guérison. Pourquoi ? Éviter d’entrer en contact avec d’autres personnes et de se rendre dans des établissements de santé permettra à ces établissements de fonctionner plus efficacement et vous protègera, ainsi que les autres personnes, de la COVID-19 et d’autres maladies virales. 
  • En cas de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires, consultez un médecin sans tarder, car il peut s’agir d’une infection respiratoire ou d’une autre affection grave. Appelez votre médecin et indiquez-lui si vous avez récemment voyagé ou été en contact avec des voyageurs. Pourquoi ? Si vous l’appelez, votre médecin pourra vous orienter rapidement vers l’établissement de santé le plus adapté. En outre, cela vous protègera et évitera la propagation de la COVID-19 et d’autres maladies virales. 
    L’OMS vous répond

Q : Faut-il éviter de se serrer la main à cause du nouveau coronavirus ?

R : Oui. On peut contracter les virus respiratoires en serrant la main à quelqu’un puis en se touchant les yeux, le nez ou la bouche. Saluez d’un signe de la main ou de la tête, ou encore en vous inclinant.

Q : Comment saluer une personne pour éviter d’attraper le nouveau coronavirus ?

R : Le moyen le plus sûr de se saluer pour prévenir la COVID-19 est d’éviter les contacts physiques. On peut saluer d’un signe de la main ou de la tête, ou encore en s’inclinant.

Q : Le port de gants en caoutchouc dans les lieux publics permet-il d’éviter l’infection par le nouveau coronavirus ?

R : Non. Le fait de se laver les mains régulièrement protège mieux contre la COVID-19 que le port de gants en caoutchouc. Le virus peut se trouver sur les gants et il y a un risque de contamination si vous vous touchez le visage avec les gants.

Faire face au stress durant la flambée de maladie à coronavirus COVID-19 - A Télécharger

Aider les enfants à faire face au stress durant la flambée de maladie à coronavirus (COVID-19)

Le stress peut induire différentes réactions chez les enfants. Ils peuvent ainsi être plus collants, anxieux, renfermés, en colère ou agités, ou souffrir d’incontinence nocturne, entre autres. Répondez avec bienveillance aux réactions de vos enfants, écoutez leurs inquiétudes et donnez-leur encore plus d’amour et d’attention. Dans les moments difficiles, les enfants ont besoin de l’amour et de l’attention des adultes. Donnez-leur plus de temps et d’attention. N’oubliez pas d’écouter vos enfants. Parlez-leur avec gentillesse et rassurez-les. Si possible, donnez-leur l’occasion de jouer et de se détendre. Efforcez-vous de tenir les enfants proches de leurs parents et de leur famille et évitez autant que possible de les séparer des personnes qui s’occupent d’eux. En cas de séparation (par exemple pour une hospitalisation), veillez à garantir un contact régulier (par exemple par téléphone) et à les rassurer. Conservez autant que possible vos habitudes et vos horaires ou veillez à en instaurer de nouveaux dans un nouvel environnement, notamment pour l’école et l’apprentissage, mais aussi pour jouer et se détendre en toute sécurité. Présentez les faits à propos des événements, expliquez ce qui se passe en ce moment et donnez-leur des informations claires sur la manière de réduire les risques d’infection par la maladie, en adaptant votre discours à leur âge pour qu’ils puissent comprendre. Cela suppose aussi de communiquer des informations en se montrant rassurant sur ce qui pourrait se passer (par exemple un membre de la famille ou l’enfant lui-même pourrait ne pas se sentir bien et devoir aller à l’hôpital pour quelque temps afin que les docteurs puissent l’aider à aller mieux).

Soyez prêts à faire face au coronavirus IMAGE

Protégez-vous IMAGE

Faites preuve de bienveillance IMAGE

Agissez intelligemment si vous développez des difficultés respiratoires IMAGE et des informations particulières si vous êtes en voyage

Source : https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public

Retour au sommaire

12.
Coronavirus : Covid-19, SARS-CoV-2, 2019-nCoV... que signifient vraiment ces noms ? Par Anthony Detrier le 20 mars 2020 à 13:04 - Modifié le 20 mars 2020 à 14:05 – Document ‘gentside.com’

Coronavirus, Covid-19, SARS-CoV-2, 2019-nCoV... tous ces noms sont apparus très vite avec la crise sanitaire actuelle. Si vous avez parfois du mal à comprendre ce que veut dire l’un de ces termes ou si vous ne savez pas quand employer quel terme, voici un petit guide.

La pandémie de coronavirus a secoué le monde entier en moins de trois mois. Très rapidement, de nouveaux termes sont devenus courants et utilisés à toutes les sauces. Mais il faut bien faire attention car chacun de ses mots à sa propre signification.

Qu’est-ce qu’un coronavirus ?

Pour commencer, le terme ’coronavirus’ signifie ’virus à couronne’ en latin. Cela vient du fait qu’au microscope, ce virus semble avoir une petite couronne qui l’entoure, qui est en fait constituée de protubérances composées de diverses protéines.

Les coronavirus, aussi appelés CoV, sont nombreux et peuvent infecter l’Homme.Les plus connus sont le SARS (symptôme respiratoire aigu sévère) qui avait causé la mort de 774 personnes en 2002-2003, et le MERS responsable d’une épidémie depuis 2012 au Moyen-Orient.

Le nom du virus a changé

En décembre 2019, plusieurs personnes travaillant au marché de gros de fruits de mer de Huanan, à Wuhan, en Chine, tombent malade. Le 9 janvier 2020, un premier patient de 61 ans meurt, puis un autre le 14 janvier.

Très rapidement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) découvrent que c’est un coronavirus. Plusieurs surnoms ont été donnés au virus : ’le nouveau coronavirus’, ’le coronavirus de Wuhan’, ’le coronavirus du marché aux fruits de mer de Wuhan’... Mais l’OMS et les CDC ont rapidement décidé de le nommer provisoirement 2019-nCoV (des termes anglais ’Novel COronaVirus’). Le 11 février 2020, un groupe d’étude du Comité international de taxonomie des virus (ICTV), chargé de classifier les différents virus, recommande ensuite de le nommer SARS-CoV-2 après une analyse poussée. Ils choisissent alors ce nom car le nouveau coronavirus appartient àla même espèce biologique que le SARS-CoV de 2002-2003, bien que le syndrome diffère.

Le virus nommé ’SARS-Cov-2’ provoque la maladie nommée ’Covid-19’

La maladie provoquée par le SARS-CoV-2a dans un premier temps été appelée 2019-nCoV. Mais comme cela était difficile à prononcer selon l’OMS, elle a été renommée Covid-19 (pour ’COrona VIrus Disease 2019’) par l’OMS.

À lire aussi : Coronavirus : les personnalités atteintes par le Covid-19

C’est donc le virus nommé ’SARS-Cov-2’ qui provoque la maladie nommée ’Covid-19’. Tout comme le virus nommé ’VIH’ provoque la maladie nommée ’sida’.

Les incompréhensions autour de ces différents noms viennent surtout du fait que les noms officiels du virus et de la maladie ont été donnés le même jour, le 11 février (2020). Ce qui a aussi bien perturbé le public que la communauté scientifique.

Gentside, le portail masculin

Résultat de recherche d’images pour ’gentside.com logo’

Source : https://www.gentside.com/sante/coronavirus-covid-19-sars-cov-2-2019-ncov-que-signifient-vraiment-ces-noms_art94599.html

Retour au sommaire

13.
Coronavirus, Covid-19, Sars-Cov-2… Quelle est la différence entre toutes ces appellations ? Ouest-France Philippe MATHE. Publié le 24/03/2020 à 15h46 - Document ‘ouest-france.fr’ – Photo  : Le Sars-CoV-2 observé au microscope. Le terme coronavirus vient de la couronne qui entoure le virus. | NATIONAL INSTITUTES OF HEALTH/AFP

On lui colle plusieurs étiquettes : coronavirus, Covid-19, voire même Sars-CoV-2 et 2019-nCoV… Des termes pour désigner une même crise sanitaire mais qui n’ont pas tous le même sens. Nous faisons le point.

Depuis le début de la pandémie, en Chine au mois de décembre 2019, plusieurs noms ont été attribués au virus qui sévit. D’abord coronavirus puis Covid-19. Aujourd’hui, certains parlent même de Sars-CoV-2 et 2019-nCoV. Tous ces termes ne veulent pas dire la même chose. Explications.

Le coronavirus, c’est la famille du virus

Le coronavirus est un terme générique. L’Organisation mondiale de la Santé (l’OMS) rappelle ainsi que les coronavirus forment une famille comptant un grand nombre de virus qui peuvent provoquer des maladies très diverses chez l’homme.

Cela peut aller du rhume banal au SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère, qui a provoqué la mort de 774 personnes entre novembre 2002 et juillet 2003, ou encore au MERS, coronavirus du syndrome respiratoire qui sévit au Moyen-Orient depuis 2012. Ils font partie des virus à couronne puisque lorsqu’on observe leurs particules virales, on observe une couronne qui entoure le virus.

Le Covid-19, c’est la maladie

Co pour corona (couronne en latin), vi pour virus, d pour disease (maladie en anglais) et 19 comme son année d’apparition. Le Covid-19 est la maladie infectieuse respiratoire provoquée chez l’homme par le SARS-CoV-2. Ses principaux symptômes sont la fièvre et la toux, les maux de tête et des douleurs musculaires. Des complications respiratoires peuvent apparaître pour les cas les plus graves.

Le délai d’incubation, période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes, est, en général, de 3 à 5 jours. Il peut toutefois s’étendre jusqu’à 14 jours. Durant toute cette période, la personne contaminée peut être contagieuse. Il n’existe, pour l’heure, pas de vaccin contre le Covid-19.

Le SARS-CoV-2, c’est le nom scientifique

Le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 (SARS-CoV-2) est le nom scientifique de ce nouveau coronavirus. Si Covid-19 désigne la maladie provoquée chez l’homme, le terme Sars-CoV-2 désigne le coronavirus en lui-même.

Sras est l’acronyme de Syndrome respiratoire aigu sévère et CoV de coronavirus. Le Comité international de taxonomie des virus a choisi le terme Sars-CoV-2 pour le rapprocher, dans la conscience collective, du Sars-CoV, à l’origine de la pandémie de Sras (774 morts dans le monde), famille à laquelle il appartient.

2019-nCov, c’est son ancien nom

Celui-là, on peut l’oublier. 2019-nCov est l’ancienne appellation du Covid-19. Il a été utilisé aux débuts de l’épidémie mais a vite été remplacé. Là aussi, 2019 désignait l’année de découverte et CoV était l’abréviation de coronavirus. Quant au n, il désignait la nouveauté.

> Suivez notre direct sur le coronavirus - Ouest-France : toute l’actualité en direct, l’info en continu -Abonnez-vous

Résultat de recherche d’images pour ’ouest france.fr’

Source : https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-covid-19-sars-cov-2-quelle-est-la-difference-entre-toutes-ses-appellations-6790324

Retour au sommaire

14.
Coronavirus : le point sur la situation en Europe, qui a dépassé les 5.000 morts - Maeliss Innocenti et AFP - Publié le 20/03/2020 à 16:35 – Document ‘rtl.fr’ - Photo L’Europe vue de nuit (illustration) Crédit : NASA / AFP

L’épidémie de coronavirus a tué plus de 10.000 personnes dans le monde, dont plus de 5.000 en Europe, 3.405 rien qu’en Italie. Voici un récapitulatif de l’évolution de la pandémie dans les principaux pays européens.

La pandémie de Covid-19 a tué plus de 10.000 personnes dans le monde. Ce vendredi 20 mars, la barre des 5.000 décès a été dépassée en Europe. En France, le dernier bilan officiel fait état de 372 morts et 10.995 cas de contamination confirmés. Mais qu’en est-il de nos voisins européens ?

C’est l’Italie qui paie le plus lourd tribut dans cette crise sanitaire internationale. Avec au moins 3.405 morts et 41.035 cas de contamination, le pays a devancé la Chine. Le gouvernement envisage de durcir encore plus les mesures de confinement en vigueur depuis deux semaines.

’Dans les prochaines 24 à 48 heures, de nouvelles restrictions sont possibles’, a annoncé ce vendredi le ministre aux Affaires régionales Francesco Boccia, évoquant, entre autres, la possibilité de suspendre les activités en plein air.

Quid des autres pays européens ?

En Espagne, les autorités sanitaires ont annoncé que la barre des 1.000 décès avait été dépassée ce vendredi 20 mars. 1.002 décès ont été recensés à la mi-journée, et près de 20.000 cas de contamination (hausse de 16.5% par rapport à jeudi 19 mars).

À lire aussi Paris > Coronavirus : des drones vont demander aux Parisiens de rester chez eux

En Allemagne, alors que la Bavière est entrée en confinement pour au moins deux semaines, le bilan humain a bondi en quelques jours. D’une quinzaine de morts mercredi 18 mars, il est passé à 47 ce vendredi. Il y a plus de 15.200 cas de contamination confirmés.

En Suisse, le nombre de personnes contaminées approchait les 5.000 jeudi soir. Le dernier bilan fait état de 43 morts. En Helvétie aussi des mesures de distanciation sociale ont été prises. Comme en France, il est ainsi demandé de ne sortir que si cela est absolument nécessaire (pour les courses, aller à la pharmacie ou chez le médecin, aller travailler si le télétravail est impossible, aller aider un proche).

La Belgique n’échappe pas à l’épidémie de coronavirus. Le dernier bilan indique que le Covid-19 a tué 37 personnes et en a contaminé en tout 2.189, la Wallonie étant moins touchée que la Flandre.

Des mesures sanitaires ont été prises, comme au Portugal, en état d’urgence depuis jeudi, où le coronavirus a fait 3 morts et a contaminé 785 personnes.

Enfin en Angleterre, où le Premier ministre Boris Johnson prône ’l’immunité collective’ et n’a pris aucune mesure de confinement, il y a 144 patients qui sont morts à cause du covid-19. Ils étaient âgés entre 47 et 96 ans.

La rédaction vous recommande

Résultat de recherche d’images pour ’rtl.fr’

Source : https://www.rtl.fr/actu/international/coronavirus-le-point-sur-la-situation-en-europe-qui-a-depasse-les-5-000-morts-7800286272

Retour au sommaire

15.
Canada - COVID-19 : l’histoire se répète Par le Dr. Léon Dontigny, médecin (photo)- Publié le 20 mars 2020 à 13h00 – Documents diffusés par ‘lapresse.ca/debats/opinions’ - Photo kevin frayer, archives la presse canadienne - Un homme apporte des fleurs au Women’s College Hospital de Toronto, pendant la crise du SRAS, en mars 2003.

Le Dr Luc Montagnier, à qui l’on reconnaît la découverte du virus du sida, avait mentionné lors d’une conférence prononcée à Montréal que la grande menace du XXIe siècle serait l’infiniment petit. En 2003, un virus étiqueté SRAS CoV (syndrome respiratoire aigu sévère dû à un coronavirus) a frappé de plein fouet la région de Toronto non préparée à une telle éventualité. Un total de 438 cas infectés a provoqué la mort de 44 personnes dont la moitié des malades étaient des membres des équipes traitantes. Ce taux de mortalité de l’ordre de 10 % a été comparable avec les données globales de l’épidémie qui a cumulé 8.273 cas dans 26 pays et 775 fatalités, démontrant que ce virus était peu contagieux, mais par contre très virulent.

L’histoire se répète avec un premier cas en décembre 2019 et une version du même virus étiqueté COVID-19 (Coronavirus disease of 2019 – la maladie du coronavirus de 2019). Tout comme lors de la première épidémie, la Chine étouffe la nouvelle et permet cette fois-ci, dans un contexte de mondialisation, le lâchage d’une pandémie tout à fait prévisible. Malgré tout, la réponse a été lente à tous les niveaux, incluant l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Déjà en date du 4 mars, 60 pays étaient touchés avec un total de 94 000 cas et 3000 décès, soit environ 3 %, et l’OMS continuait de se faire rassurante.

Plus contagieux, moins virulent

Fort heureusement, ces données confirment que le virus est nettement plus contagieux que celui de 2003, mais beaucoup moins virulent. Toutefois, les personnes vulnérables sont plus à risque avec un taux de mortalité rapporté de 15 % chez les patients âgés de 80 ans et plus. Après le calme, la tempête. Tout vient de démarrer en même temps et sur tous les fronts avec des mesures draconiennes traduisant un certain état de panique pour rattraper le temps perdu. Ce remède de cheval va créer un chaos qu’il faudra gérer pour que les mesures soient respectées et facilitent le contrôle de la pandémie.

Il faut maintenant retrouver le calme générateur des bonnes décisions et des bons comportements. Le meilleur moyen d’y arriver est que des gestionnaires de la crise rencontrent la population de façon quotidienne sur les ondes avec un suivi complet et transparent des données. Ainsi, nous serons tous à même de voir la fameuse courbe de propagation s’aplatir et devenir rassurante dans un élan de solidarité contagieuse. Pour la suite des choses, il est à espérer que nos décideurs publics, face à cet ennemi numéro un, ajusteront leur budget militaire en fonction d’un budget sanitaire approprié.

Les débats Les plus consultés

Coronavirus et roulette russe

Pour éviter une épidémie… de solitude

Ce virus qui donne envie d’encenser les enseignantes

Marc Séguin Débats Carnet antivirus : les semences- Notre collaborateur Marc Séguin vous propose une réflexion sur d’autres aspects du quotidien.

Débats Les idées sont comme les virus- Je vous propose de faire contre mauvaise santé bon cœur en tirant quelques idées neuves de l’actuelle débâcle généralisée. Celle que je vous propose est une réflexion sur le concept de transmission à partir de quelques notions de base de biologie.

Débats Notre crise de la quarantaineSi on m’avait dit que j’allais devoir gérer ma crise de la trentaine en même temps que ma quarantaine.

Débats Violence conjugale et pandémieLa situation pourrait être catastrophique pour des milliers de femmes et d’enfants.

Débats Rien de mieux qu’une crise pour apprendre à penserTous les élèves et les étudiants de ce monde sont en congé forcé. Cela n’est pas sans conséquence sur la réussite scolaire. Plusieurs y voient une source d’inquiétude. Perdre quatre mois de scolarité, ce n’est pas rien, surtout pour les plus vulnérables à répondre aux exigences de nos systèmes pédagogiques en place.

Débats L’angoisseEn ce moment, je suis calme, comme la plupart du temps en temps de crise.

Jocelyn Coulon Débats Une menace à la paix et à la sécurité internationalesLa pandémie du coronavirus ne fait que commencer et elle va ébranler les économies occidentales pour longtemps.

Débats Pour combien de temps les gens vont-ils se conformer aux ordres ?Les appels répétés et convaincants du premier ministre François Legault à la solidarité et, implicitement, à l’obéissance civile aux consignes évolutives des autorités de la santé publique en ce temps de pandémie auront-ils un effet aussi percutant et efficace que les stratégies de « mobilisation sociale » mises en place par le gouvernement chinois ?

Débats Aînés : de l’importance de l’entraide et de la solidaritéÀ titre de présidente du Réseau FADOQ, mais aussi à titre d’aînée et de grand-maman, je ressens le besoin de vous parler d’entraide et d’espoir, une semaine après que le Québec ait été mis sur pause.

Débats Nos droits et libertés aux temps du virus et de la peur« Dans le malheur, l’amour devient plus grand et plus noble. » Voilà l’un des passages souvent cités du roman de Gabriel García Márquez, L’amour aux temps du choléra, dont on pastiche le si joli titre depuis quelques semaines, avec raison.

Débats Nous sauvons tous des viesJusqu’à maintenant, la réponse des Québécois est extraordinaire. L’appel au confinement est largement suivi. Il faut se rappeler et se redire qu’en agissant ainsi, nous sauvons tous des vies. Il faut tenir bon. Les circonstances appellent au courage et à la solidarité.

Débats Les médias au temps du coronavirusIl faut saluer le travail des médias depuis le début de la crise du coronavirus. Les journalistes ont joué leur rôle de façon tout à fait responsable en relayant les informations déterminantes pour mener la bataille contre le fameux virus. Ils ont mené la lutte contre la désinformation quand de fausses nouvelles se répandaient sur les réseaux sociaux. Nous avons eu droit à d’excellents reportages faits par tous les journalistes qui nous ont aidés à y voir plus clair. De leur côté, les chaînes d’information en continu jouent un rôle déterminant à toute heure du jour.

Débats Combattre une récession mondiale sans précédentLa COVID-19 plonge l’économie mondiale dans une récession profonde et de durée incertaine. Son caractère sans précédent commande un ensemble inhabituel de mesures de grande ampleur.

Boucar Diouf Débats Ce virus qui donne envie d’encenser les enseignantesL’heure est grave et, comme tous les parents, nous avons écouté les recommandations du formidable trio Arruda-Legault-McCann et nous sommes terrés dans le bungalow avec les enfants. Pour les tartelettes portugaises, nous attendons la recette de M. Arruda pour en découvrir les pouvoirs anxiolytiques. 

Débats Carnet antivirus : le feuIl faut tailler les arbres fruitiers pour qu’ils produisent. Autrement ils redeviennent sauvages.

Christian Dufour Débats La Chine donne le tonS’il est impossible de prévoir ce qui résultera à long terme du cataclysme à l’échelle de la planète que représente la crise de la COVID-19, avec ses effets dévastateurs en matière de santé publique, d’économie et de libertés, deux choses apparaissent d’ores et déjà claires.

Nous joindre : Transmettez une nouvelle à la rédaction de La Presse.Formulez un commentaire ou demandez une correction à la direction de l’information.

Exprimez-vous : Faites-nous parvenir votre texte d’opinion de moins de 600 mots, avec nom et prénom.

https://www.lapresse.ca/debats/opinions/202003/19/01-5265524-covid-19-lhistoire-se-repete.php

Retour au sommaire

16.
Chine - Confinement en Chine : la ’chape de plomb’ se soulève, mais ’l’atmosphère est encore très pesante’ Propos recueillis par Virginie Fauroux - Mis à jour : jeudi 19 mars 2020 à 11:41 (Document ‘lci.fr’) - Photo – Voir aussi : Coronavirus : comment bien occuper son temps en période de confinement

Témoignage - Après six semaines de confinement, la Chine commence peu à peu à gagner sa bataille contre le Covid-19. Anne-France Larquemin, qui fait partie des 30.000 Français expatriés dans ce pays, nous raconte le quotidien de sa famille durant ces heures difficiles et la manière dont la ’chape de plomb’ se soulève peu à peu.

’Une chape de plomb’... Voilà comment Anne-France Larquemin, la présidente de l’Union des Français de l’Etranger (UFE) de Shanghai, décrit le sentiment qui s’est abattu sur la population de la plus grande ville de Chine lorsque, le 24 janvier dernier, les autorités ont instauré des mesures drastiques pour tenter de combattre l’épidémie de coronavirus.

’Du jour au lendemain, il n’était plus question de mettre le nez dehors. Comme le fait la France aujourd’hui, nous n’avions plus le droit de nous déplacer, sauf pour motif de santé ou pour aller faire ses courses, explique-t-elle à LCI. Des mesures qui commencent peu à peu à porter leurs fruits : le nombre de nouvelles contaminations se rapproche chaque jour de zéro dans le pays (seulement 4 cas déclarés mardi), et les commerces, fermés pendant près de deux mois, rouvrent progressivement leurs portes. Toutefois, ’le port du masque reste de mise, même pour aller balader le chien, et la prise de température est incontournable à l’entrée de la moindre supérette’, indique Anne-France Larquemin.

Installée, avec son mari et ses deux enfants, des jumeaux âgés de 18 ans, à une vingtaine de kilomètres du centre-ville, non loin du lycée français, elle nous raconte son quotidien, lors des heures les plus difficiles, ’lorsqu’il a bien fallu prendre son mal en patience’, et nous livre ses recettes de ’survie’.

Voir aussi L’épidémie de coronavirus progresse en Europe

Des horaires aménagés

LCI : Six semaines après les mesures drastiques prises par la Chine, quel est aujourd’hui votre quotidien ?

Anne-France Larquemin - La vie reprend doucement : les bureaux ont pu rouvrir il y a trois semaines, ainsi que certains commerces avec des autorisations. Les parcs ont rouvert ce week-end, et les malls (les grands centres commerciaux, ndlr) il y a quelques jours, mais avec des horaires aménagés pour que la fréquentation soit étalée tout au long de la journée. Même chose dans les transports en commun où on incite les gens à ne pas les prendre à la même heure, pour éviter que trop de monde se trouve regroupé dans un même espace.

Du coup, on a pu rebouger un petit peu, mais on reste contrôlé à chaque coin de rue. Par ailleurs, on a une sorte de tracker sur notre smartphone, un QR code qui doit être vert, ce qui prouve qu’on n’a pas bougé de la région de Shanghai, et qu’on ne revient donc pas d’une zone à risques. C’est une sorte de laisser-passer. Car ce qui angoisse les autorités, ce sont les gens qui avaient quitté le pays pour échapper au confinement et qui reviennent avec le risque de ramener le virus. Ainsi, depuis hier, tous les passagers des vols venant de l’étranger sont triés en fonction de leur provenance et sont dépistés. Selon la réponse du test, ils partent soit en quarantaine chez eux, soit dans un lieu médicalisé.

Lire aussi

Vos enfants ont-ils repris le chemin du lycée ?

Les écoles ont fermé pour les vacances du Nouvel An chinois et n’ont jamais été rouvertes depuis. Pour l’instant, les autorités nous disent qu’il faut que, pendant une durée de deux fois quinze jours, il n’y ait aucun cas au niveau local pour qu’elles puissent envisager leur réouverture, et ce sera dans un premier temps seulement les universités et les lycées. C’est évidemment très compliqué de travailler à distance sur une aussi longue période. Mon fils est en 1ère et a beaucoup de mal à étudier seul. Quant à ma fille, elle est en terminale, travaille bien, mais stresse beaucoup pour le Bac. 

Comment avez-vous vécu ces six semaines de confinement ?

Lorsque la Chine s’est mise sous cloche, le temps s’est arrêté. Il n’y a pas vraiment eu de scène de panique avec des files d’attente devant les commerces, car ici beaucoup d’achats se font à distance via internet. Il y a eu deux ou trois moments où on a vu que les magasins n’étaient pas aussi bien achalandés, mais globalement il n’y a jamais eu de rupture de stock. Comme on est un peu en dehors de la ville, on faisait nos courses une fois par semaine, et ça allait. De toute façon, on n’avait pas vraiment envie de sortir parce qu’on n’était pas au courant de tout ce qui se passait. 

En revanche, ce qui a été difficile c’est l’arrêt du chauffage en plein mois de janvier. Lors de l’épisode du SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère, ndlr) en 2002, les autorités s’étaient rendues compte que le virus passait dans les canalisations. Du coup les Chinois ont peur que ce soit un vecteur de contamination également pour le coronavirus. Il n’a d’ailleurs à ce jour toujours pas été remis dans les habitations. 

En vidéo à voir à la source Coronavirus : la Chine a-t-elle vaincu l’épidémie ?

S’occuper au maximum - Comment tient-on au jour le jour ?

Comme le confinement est tombé au début des vacances du Nouvel An chinois, on avait des projets d’aménagement de notre maison qu’on a du coup largement pu réaliser. Après, on a fait toutes les choses qu’on n’avait jamais le temps de faire : ranger, trier, lire... On a fait ça en famille, en étant le plus positif possible. De toute façon quand on n’a pas le choix, on se dit qu’il faut que ça passe, et on prend son mal en patience. Quand il faisait beau, on mangeait dans notre jardin, on allait balader le chien à deux. On a essayé de s’occuper au maximum pour ne pas trouver le temps trop long.

Bien sûr, il y a eu des moments plus tendus. Mon fils a, par exemple, parfois mal vécu mes sorties pour aller faire les courses, me disant : ’Je ne veux pas que tu sortes’. Je lui ai expliqué qu’il ne fallait pas avoir peur des autres, qu’il fallait juste se protéger, et non se regarder comme des ennemis. Et surtout, il faut suivre à la lettre les recommandations, car comme il y a beaucoup de porteurs sains, ce virus peut vite être hors de contrôle.

Avez-vous créé un réseau entre expatriés pour vous remonter le moral ?

Comme on n’est pas tous égaux face au stress, on a effectivement décidé d’ouvrir des groupes de parole sur WeChat, un réseau social officiel et autorisé en Chine, puisqu’on n’a pas accès aux autres. Le Dr Guillaume Zagury, médecin spécialisé en santé publique, qui travaille pour l’Union des Français de l’étranger, a ainsi rédigé chaque jour une analyse complète et très factuelle de la situation, ce qui a permis de calmer l’anxiété de la communauté. 

Des forums se sont également constitués, ce qui a permis à chacun de s’exprimer. D’autant qu’il y avait parfois des situations compliquées, avec des maris ou des femmes qui étaient sur un autre continent. On a également répondu aux nombreuses questions d’ordre médicale car au début on ne savait pas du tout de quoi il s’agissait ; il n’y avait aucun discours officiel. On se disait juste que cela devait être très grave pour que les autorités mettent le pays dans cette situation.

Aujourd’hui, votre quotidien a-t-il été profondément modifié ?

Depuis quelques jours seulement, on commence à revoir des gens dans les rues, et pas seulement pour faire les courses. Mais c’est loin d’être comme avant. L’atmosphère est encore très pesante. D’habitude dans les rues, il y avait du bruit, du monde, les gens se marchaient presque dessus, et là on en est encore loin. Il y a très peu de personnes dehors et tout le monde garde ses distances. Je ne sais pas comment les autorités ont présenté les choses à la population mais les Chinois continuent de vivre dans la psychose. Ils ont mis beaucoup de temps à vouloir ressortir. 

De notre côté, mon mari, qui dirige une compagnie de logistique, est retourné travailler depuis trois semaines en mettant en place un protocole validé par les autorités pour rouvrir ses bureaux. En fait, il a divisé son staff en deux équipes et les fait commencer et finir à des heures différentes pour qu’il y ait moins de monde dans les locaux et pour étaler les déplacements du matin et du soir. Il y a toujours des prises de température à l’entrée, tandis que les employés avec enfants sont encore en télétravail.

Pendant ce temps à l’association, on attend les autorisations pour savoir si on peut à nouveau se réunir à plus de 10 personnes. Et on a timidement recommencé les repas entre amis, mais jamais à plus de 4 ou 6.

Lire aussi :

Résultat de recherche d’images pour ’lci.fr’

Source : https://www.lci.fr/famille/ou-en-est-le-confinement-en-chine-une-famille-francaise-expatriee-a-shanghai-raconte-son-quotidien-2148398.html

Retour au sommaire

17.
France - L’effet chauve-souris - Coronavirus : comment nos modes de vie ont conduit à la pandémie ? Par Raphaëlle de Tappie - 22 Mars 2020 – Diffusé par ‘frequencemedicale.com’

Pour le chercheur Serge Morand, une fois la pandémie de Covid-19 maîtrisée, il nous faudra tirer des leçons de cette catastrophe sanitaire, sociale et économique, et passer dans “le nouveau monde”, soit un monde qui fait la place belle à l’écologie, plutôt qu’à la finance. 

En décembre 2019, un virus inconnu apparaît dans le sud de la Chine. Mi-mars 2020, la planète entière est contaminée et l’Europe en confinement. Le Covid-19 est incontestablement une maladie des temps modernes, une maladie de la mondialisation. Aussi, quand le virus sera enfin maîtrisé et la tempête passée, il faudra prendre acte de cette “crise de l’écologie qui a entraîné une crise sanitaire, sociale et économique” et passer “dans le nouveau monde”, alerte Serge Morand, chercheur CNRS-Cirad. Ecologue de la santé et parasitologiste de terrain et auteur de La Prochaine Peste (Editions Fayard, 2016), interrogé par ‘Pourquoi docteur’. 

Ces 60 dernières années, on a assisté à l’augmentation de l’empreinte écologique, du nombre d’animaux domestiques, de l’urbanisation, des transports de marchandise, aériens et d’une globalisation affectant l’ensemble de la planète et des écosystèmes, notamment à cause de grosses plantations de soja, de café ou autre. Dans le même temps, on a constaté une augmentation des épidémies et de nouvelles maladies infectieuses sont apparues”, explique le chercheur, en préambule. Rappelons que la propagation du choléra de l’Inde à l’Europe a corrélé avec l’augmentation de la vitesse des bateaux. Le temps qu’on détecte un cas dans un navire de commerce, ce dernier était déjà passé par de nombreux ports. 

Ce qui restait localisé dans un endroit précis avant a maintenant toutes les chances de partir aux quatre coins du monde à vitesse grand V. Ce qui vient d’arriver est totalement improbable : un virus venant de Chine du Sud qui se retrouve trois mois plus tard chez les humains de l’ensemble de la planète, c’est hallucinant ! Là, il se passe quand même quelque chose de complètement anormal”, s’exclame Morand. 

Si ce nouveau virus vient probablement d’une chauve-souris, les chercheurs chinois ne savent pas encore ce qui s’est exactement passé. On peine toujours à comprendre l’épidémie de coronavirus SRAS du début des années 2000. On sait en revanche que c’est venu d’une chauve-souris sur une civette (chat musqué) vendue dans un marché contenant beaucoup d’animaux. A ce moment-là, il avait une augmentation par cinq du nombre de fermes à civettes en Asie et spécialement en Chine. Pas simplement pour les manger mais aussi pour le café : on fait ingérer des cerises de café à des civettes, des carnivores dont on bousille au passage le système intestinal, soi-disant pour donner du goût à la graine de café. Cela permet de vendre du café plus cher sur le marché international. C’est typiquement un produit de la mondialisation”, dénonce celui qui se trouve actuellement en Asie du Sud-Est pour étudier les liens entre la disparition de la biodiversité et l’émergence de ces nouvelles maladies infectieuses. 

Dans les années 90, une rencontre improbable entre une chauve-souris et un cochon

Une autre histoire très révélatrice a eu lieu à la fin des années 1990, raconte-t-il. A cette époque, le virus Nipah a émergé. Venant de la chauve-souris, il a été transmis aux cochons puis aux humains en Malaisie, pays qui ne mange pourtant pas de porc. On a fini par tuer deux ou trois millions de ces malheureux animaux pour en venir à bout. A posteriori, on a compris comment le drame était arrivé. A cette période, il y a eu une conversion importante des forêts de Bornéo et des paysages agricoles en mosaïque au profit des grandes plantations de palmiers à huile pour le commerce international. C’était également l’époque d’El Niño, qui a tendance à créer des environnements très secs et des feux de forêts. A cause de ces fumées, les chauves-souris ont été amenées à trouver d’autres habitats. Elles sont finalement allées dans ces nouvelles porcheries semi-intensives, mises en place elles aussi pour le commerce international. Elles ont déféqué sur les arbres fruitiers qui servaient à nourrir les cochons, que ces derniers ont donc mangés, explique Serge Morand. Finalement, cette rencontre improbable, virale, entre une chauve-souris et un cochon, c’est vraiment l’exemple de la mondialisation.” 

Une fois ce constat posé, quelles solutions ? “Soit on joue la carte de la biosécurité et on fait comme Singapour qui a loué des îles pour installer des élevages de cochons dans des bunkers où sont seulement autorisés les gens qui s’en occupent, soit il va falloir écouter les écologistes et arrêter de faire la place belle à la finance”, tranche Serge Morand.

Jusqu’à la déclaration d’Emmanuel Macron, c’était l’ancien monde. Désormais, il faut aller dans le nouveau monde. On ne pourra pas reprendre ‘business as usual’. Il faut doucement démondialiser. Profitons du Green Deal proposé par l’Europe pour changer la politique agricole commune : on arrête de subventionner à la production et on subventionne à la qualité et aux services rendus par les agriculteurs. Ca sera moins injuste pour eux, on leur fait un crédit des dettes et on les aide à sortir de la situation horrible où ils sont actuellement”, propose notamment le chercheur, qui milite pour une science plus attributive. C’est-à-dire s’intéresser aux causes et ne pas seulement soigner les conséquences, afin de pouvoir construire dans la durée. 

A l’heure actuelle, quelles perspectives ? 

Il s’agit désormais de préparer l’après-crise avec des politiques qui “arrêtent la parlotte” et donnent l’exemple pour que chacun ait un comportement individuel plus responsable. “Ça ne sert à rien de faire la morale”, insiste le chercheur qui espère que le confinement ne durera pas trop longtemps au risque “d’avoir de lourdes conséquences psychologiques, surtout chez les enfants et encore plus sur les adolescents, en pleine construction”. “On ne sait pas encore mondialement ce qui va se passer. Je suis actuellement en Thaïlande où le pays suit la même courbe que la France et n’a pas encore pris de mesures drastiques… Nous allons en avoir encore pour au moins un mois de crise, estime le scientifique, rappelant toutefois qu’un vaccin contre le Covid-19 devrait bientôt arriver. L’avantage avec les Coronavirus, c’est que leurs génomes n’évoluent pas trop rapidement et sont assez prévisibles.”

Et les anti-vaccins dans tout ça ? “Beaucoup de gens ne font plus confiance aux autorités, quelles qu’elles soient, et se méfient des vaccins. Cependant, dans un contexte de pandémie, les gens ont tellement peur que presque tout le monde sera partant pour se faire vacciner. Je ne suis pas trop inquiet là-dessus, déclare Serge Morand, sûr de lui. Nous ne sommes pas dans le même contexte que lors de la crise H1N1 où Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, avait été très mal conseillée par rapport au vaccin, ce qui avait entraîné une grande défiance de la part de l’opinion publique”, rappelle-t-il.

Les populations en sécurité et la tempête passée, il faudra ensuite prendre en charge “toutes les morbidités négligées actuellement” et bien sûr gérer les conséquences sociales et économiques de la crise. “Un des dangers, c’est que l’on tombe alors dans un Etat policier, alerte Serge Morand, persuadé que cela ne servirait à rien du tout. Le gouvernement va devoir s’armer de patience et d’efforts pour retrouver la confiance des Français”, conclut-il.

Source : http://www.frequencemedicale.com/index.php?op=article&action=text&type=6&id=18605&fmnl=c68df1093a93023d0960841f27224080&ReverseCode=NWJsTFBmQm1aN053TVNKcHpibFdsZjZ5VU42MlEvNXlTMnpyQ2JkTEFMaz0 equal &specialite=generaliste

Retour au sommaire

18.
Pandémie de coronavirus : ce que les scientifiques ont appris sur la maladie Covid-19 – Vidéo 21:32 - 17 mars 2020 - Le Parisien

La France est désormais confinée, pour freiner le Coronavirus. “Nous sommes en guerre”, a martelé Emmanuel Macron, dans son intervention télévisée du lundi 16 mars. La menace est invisible, mais réelle. Nous sommes nombreux à avoir mis du temps à prendre conscience. Code source raconte aujourd’hui comment la connaissance sur ce nouveau virus, le SARS-CoV-2,&nbsp ;a évolué en quelques mois.Récit de Florence Méréo et Elsa Mari, spécialistes santé au Parisien, avec la professeur Anne Claude Crémieux, infectiologue à l’Hôpital Saint-Louis à Paris. Code source est le podcast quotidien d’actualité du Parisien. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Clawdia Prolongeau - Conception et préparation : Clara Garnier-Amouroux - Production : Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Alexandre Ferreira - Musiques : François Clos, Audio Network - Identité graphique : Upian - Archives : France 2, Euronews, TV5 monde, AFP. Catégorie : Actualités et politique

Source : https://www.youtube.com/watch?v=fEonvNiVn5Y

Retour au sommaire

19.
Covid-19 : l’analyse des génomes révèlerait une origine double du virus - Rédigé par ‘leral.net - Le Lundi 23 Mars 2020 à 02:03 - Document ‘leral.net’

En l’espace de quelques semaines, nous avons tous appris beaucoup de choses, mais aussi entendu pas mal de rumeurs sur la maladie Covid-19 et le virus responsable : le SARS-CoV-2. Alors que le nombre d’articles scientifiques sur ce virus ne cesse d’augmenter, il subsiste encore bien des zones d’ombre quant à l’origine de ce virus.

Dans quelle espèce animale est-il apparu ? Une chauve-souris, un pangolin ou une autre espèce sauvage ? D’où vient-il ? D’une grotte ou d’une forêt de la province chinoise de Hubei ou bien d’ailleurs ?

Photo - Chauve-souris, Rhinolophus affinis. Alexandre Hassanin, Author provided

En décembre 2019, 27 des 41 premières personnes hospitalisées (66 %) sont passées par un marché situé en plein cœur de la ville de Wuhan, dans la province de Hubei. Mais l’origine de l’épidémie n’est probablement pas liée à des contacts avec des animaux vivants ou morts présents sur ce marché, car il apparaît, d’après une étude chinoise menée à l’hôpital de Wuhan, que le tout premier cas humain identifié n’a pas fréquenté ce marché.

En accord avec cette hypothèse, les datations moléculaires estimées à partir des séquences génomiques du SARS-CoV-2, indiquent plutôt une origine en novembre. On est donc en droit de s’interroger sur le lien entre cette épidémie Covid-19 et la faune sauvage.

Ce que l’on sait grâce aux données génomiques sur les Betacoronavirus
Le génome du SARS-CoV-2 a été rapidement séquencé par les chercheurs chinois. Il s’agit d’une molécule d’ARN d’environ 30 000 bases contenant 15 gènes, dont le gène S qui code pour une protéine située à la surface de l’enveloppe virale (à titre de comparaison, notre génome est sous forme d’une double hélice d’ADN d’une taille d’environ 3 milliards de bases et il contient près de 30 000 gènes).

Les analyses de génomique comparative ont montré que le SARS-CoV-2 appartient au groupe des Betacoronavirus et qu’il est très proche du SARS-CoV, responsable d’une épidémie de pneumonie aiguë apparue en novembre 2002 dans la province chinoise de Guangdong qui s’est ensuite répandue dans 29 pays, notamment en France en 2003.

Au total, 8098 cas ont été comptabilisés, dont 774 décès. On sait que les chauves-souris du genre Rhinolophus (potentiellement plusieurs espèces cavernicoles) étaient le réservoir de ce virus et qu’un petit carnivore, la civette palmiste (Paguma larvata), a pu servir d’hôte intermédiaire entre les chauves-souris et les premiers cas humains.

Depuis, de nombreux Betacoronavirus ont été découverts, principalement chez les chauves-souris, mais aussi chez l’homme. C’est ainsi que le virus RaTG13, isolé à partir d’une chauve-souris de l’espèce Rhinolophus affinis collectée dans la province chinoise du Yunan, a récemment été décrit comme très proche du SARS-CoV-2, les séquences de leur génome étant identiques à 96 %. Ces résultats indiquent que les chauves-souris, et en particulier les espèces du genre Rhinolophus, constituent le réservoir des virus SARS-CoV et SARS-CoV-2.

Photo - Un coronavirus provenant du pangolin pourrait être l’une des sources du virus Covid-19. Wildlife Alliance/Flickr, CC BY

Mais comment définit-on un réservoir ? Il s’agit d’une ou de plusieurs espèces animales peu ou pas sensibles au virus, qui vont naturellement héberger un ou plusieurs virus. L’absence de symptôme de la maladie s’explique par l’efficacité de leur système immunitaire qui leur permet de lutter contre une trop grande prolifération virale.

Mécanisme de recombinaison

Le 7 février 2020, nous apprenions qu’un virus encore plus proche du SARS-CoV-2 avait été découvert chez le pangolin. Avec 99 % d’identité annoncé, cela en faisait un réservoir plus probable que les chauves-souris. Une étude plus récente, actuellement en cours d’expertise, suggère néanmoins une situation bien plus complexe. Finalement, le génome du coronavirus isolé chez le pangolin malais (Manis javanica) n’est globalement pas si proche du SARS-Cov-2, avec seulement 90 % d’identité. Il n’est donc pas responsable de l’épidémie qui sévit actuellement.

Cela dit, le virus isolé chez le pangolin, présente bien 99 % d’identité avec le SARS-Cov-2 si l’on compare les 74 acides aminés d’une région particulière de la protéine S, le domaine de liaison au récepteur ACE2 (Angiotensin Converting Enzyme 2) qui permet au virus d’entrer dans les cellules humaines pour les infecter. Dans la même région, le virus RaTG13 isolé chez la chauve-souris R. affinis est quant à lui très divergent (77 %).

O - Un coronavirus provenant du pangolin pourrait être l’une des sources du virus Covid-19. Wildlife Alliance/Flickr, CC BY - Pour simplifier, cela signifie que le coronavirus isolé chez le pangolin est capable d’entrer dans les cellules humaines alors que celui isolé chez la chauve-souris R. affinis, ne l’est pas. Par ailleurs, cela suggère que le virus SARS-Cov-2 est issu d’une recombinaison entre deux virus différents, l’un proche de RaTG13 et l’autre plus proche de celui du pangolin. En d’autres termes, il s’agit d’une chimère entre deux virus préexistants.

Ce mécanisme de recombinaison avait déjà été décrit chez les coronavirus, notamment pour expliquer l’origine du SARS-Cov. Il est important de savoir qu’une recombinaison aboutit à un nouveau virus potentiellement capable d’infecter une nouvelle espèce hôte. Pour qu’une recombinaison se produise, il faut que les deux virus divergents aient infecté le même organisme de façon concomitante.

Deux questions restent en suspens : dans quel organisme a eu lieu cette recombinaison ? (une chauve-souris, un pangolin ou une autre espèce ?) Et surtout dans quelles conditions a eu lieu cette recombinaison ?

Source : https://www.leral.net/Covid-19-l-analyse-des-genomes-revelerait-une-origine-double-du-virus_a272234.html

Retour au sommaire

20.
Echos des Etats-Unis en date des 19 et 20 mars 2020

Traduction des articles de Angela Fritz

https://palomaimages.washingtonpost.com/pr2/f64e26ef3b53afcd222ecc49f65aa958-envelope_byline-40-32-70-8.png Email (photo) et Avi Selk

https://palomaimages.washingtonpost.com/pr2/f64e26ef3b53afcd222ecc49f65aa958-envelope_byline-40-32-70-8.png Email(photo) diffusés respectivement les 19/03/20 à 21:41 et 20/03/20 à 21:40, par ’The Washington Post’ email@washingtonpost.com

La couverture de l’évolution du coronavirus par le journal états-unien ‘The Washington Post’ [voir annexe 1] est reliée dans une newsletter (en anglais) qui est gratuite à partir de cet e-mail email@washingtonpost.com .

Extrait d’un article de Angela Fritz 19/03/20 à 21:41 : Coronavirus Updates : Many younger adults are being hospitalized (Mises à jour sur les coronavirus : de nombreux jeunes adultes sont hospitalisés)

Le scénario cauchemardesque où les hôpitaux pourraient manquer de fournitures n’est plus théorique. Dans les établissements des villes les plus durement touchées, les agents de santé fabriquent leurs propres masques et des lunettes de sécurité à partir de fournitures provenant de quincailleries, pour tenir compte de la façon dont l’hôpital est débordé. Les médecins exhortent maintenant les patients à renoncer à des rendez-vous en personne et à utiliser à la place des applications de télémédecine.

Le manque de fournitures de base empêche également les tests d’être effectués. La rareté des solutions chimiques, des tampons et même des masques, empêche les agents de santé de certains hôpitaux à prélever des échantillons et certains laboratoires ne sont plus en mesure d’exécuter les tests.

Pendant ce temps, les fêtards américains ignorent les appels à la distanciation sociale : ils pensent à faire du shopping, à voyager et faire les valises pour se diriger vers les plages pour les vacances de printemps.

Dans une douzaine d’États, les bars et les restaurants sont confrontés à des ordres stricts de fermeture, mais dans certains cas, les forces de l’ordre ont dû intervenir…

Mais les données du CDC montrent désormais que les jeunes adultes représentent un pourcentage important des hospitalisations pour cause de coronavirus aux États-Unis. La moitié des patients en USI en France avaient moins de 65 ans et la moitié des Pays-Bas avaient moins de 50 ans. Je ne sais toujours pas, Covid-19 fait payer un lourd tribut aux jeunes, même si les conséquences fatales sont biaisées pour les personnes âgées.

(Lecture connexe : Comment parler à vos amis de la distanciation sociale lorsqu’ils sortent toujours dans les bars.)

Le Département d’État a relevé son avis de voyage pour tous les voyages internationaux de 3 à 4, la catégorie la plus grave, et a conseillé à tous les Américains qui sont à l’étranger de revenir ou de faire des plans pour y être pendant un certain temps. Les voyageurs américains sont bloqués au Maroc et au Pérou, au Honduras et en Tunisie, et certains se sont plaints que les ambassades américaines n’aient pas fourni suffisamment d’aide pour les ramener chez eux.

L’Italie a dépassé la Chine pour le plus grand nombre de décès liés aux coronavirus, avec plus de 3.400 victimes, même si la Chine a enregistré deux fois plus de cas de maladie.

Il y a deux jours, les États-Unis avaient environ 5.700 cas confirmés. Aujourd’hui, ce nombre est supérieur à 11.300. Il s’agit d’une accélération massive, due en partie au fait que davantage de tests ont été effectués, mais aussi parce que le virus se propage effectivement et rapidement. Le nombre de morts aux États-Unis est de plus de 160.

Les responsables de l’immigration interrompent l’application des lois aux États-Unis, sauf pour expulser les ressortissants étrangers qui ont commis des crimes graves. L’ICE a déclaré mercredi qu’il ’retarderait les mesures d’exécution’ et utiliserait des ’alternatives à la détention’, pendant que l’épidémie se poursuit.

Les acteurs, les politiciens et les athlètes sautent en tête de file pour effectuer des tests, tandis que les Américains moyens sont refusés. Lorsqu’on lui a demandé si les personnalités connues comme VIP devraient avoir plus facilement accès au test que le grand public, le président Trump a répondu : ’Non, je ne le dirais pas, mais c’est peut-être l’histoire de la vie’.

Alors que les législateurs finalisent un plan de relance massif, le président Trump a déclaré jeudi qu’il soutenait le gouvernement fédéral à prendre des participations dans des sociétés privées qui prennent des fonds de sauvetage. Les entreprises et les industries ont demandé au gouvernement fédéral des centaines de milliards de dollars d’aide et à acheter des participations. Cela protégerait l’investissement des contribuables.

Les économistes estiment que plus d’un million de travailleurs américains devraient être sans emploi d’ici la fin du mois ; c’est d’autant plus un choc, car le chômage était à un niveau record avant l’épidémie. Le ministère du Travail a rapporté que 281.000 personnes ont demandé des allocations de chômage la semaine dernière, en hausse de 33% par rapport à la semaine précédente.

Trump continue de répéter une fausse affirmation selon laquelle un médicament contre le paludisme a été approuvé pour une utilisation contre le coronavirus. Il l’a dit lors d’un point de presse de la Maison Blanche, et le commissaire de la FDA, Stephen Hahn, a précisé que ce serait le premier médicament à être testé, plusieurs fois dans une téléconférence avec les gouverneurs.

Extrait d’un article de Avi Selk 20/03/20 à 21:40 - Coronavirus Updates : The U.S. braces as the world battens down (Mises à jour sur le coronavirus : les États-Unis se préparent alors que le monde se bat)

Aux États-Unis, les infections confirmées ont doublé en 48 heures pour atteindre plus de 13.000, dont plus de 170 décès. Le total devrait grimper beaucoup plus haut au fur et à mesure que les tests de dépistage des coronavirus, tardivement mis en œuvre, se déroulent dans de nombreuses communautés à travers le pays.

Les services d’urgence ont du mal à suivre le rythme. Le personnel médical de certaines villes a installé des tentes d’isolement dans les allées des établissements de soins médicaux et ils ont improvisé des masques faciaux - ou réutilisé des masques jetables dans l’un des services d’urgence de la Géorgie. « Nous sommes sur le point d’être dépassés, ce qui signifie que les gens n’entrera pas dans nos hôpitaux », a averti le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, lors de l’émission ’ Aujourd’hui ’.

Le gouverneur Gavin Newsom (D) a ordonné aux 40 millions d’habitants de la Californie de rester chez eux, car les prévisions préviennent que plus de la moitié de la population de l’État pourrait contracter le virus à moins que le taux d’infection ne soit ralenti.

Dans l’Illinois, le gouverneur JB Pritzker (D) a également instauré un verrouillage à partir de samedi soir. Le gouverneur de New York, Andrew M. Cuomo (D), a fait de même. Le Mexique a accepté de fermer partiellement sa frontière avec les États-Unis vendredi à la suite d’un accord similaire avec Canada cette semaine.

Les responsables américains s’attendent à ce que les mesures de distanciation sociale devront probablement rester en place pendant au moins plusieurs semaines. « Je ne vois pas que tout d’un coup la semaine prochaine ou dans deux semaines, ce sera fini », a déclaré Anthony S. Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, dans l’émission « Aujourd’hui ». [Pourtant] une poignée d’églises à travers les Etats-Unis ont refusé de fermer, et selon un sondage du ‘Pew Research Center’, effectué cette semaine, a révélé que 62% des Américains pensent que les médias exagèrent le menace.

Le président Trump est l’un d’entre eux. Lors du briefing de vendredi à la Maison Blanche, il s’est déchaîné contre les journalistes pour « faire du sensationnalisme », a qualifié son propre département d’État de « département de l’État profond » et s’est plaint : « Nous n’avons pas reçu le crédit que nous méritons . ’Un nouveau sondage ABC News-Ipsos a révélé que 55% des Américains approuvent la gestion de la crise par Trump - un bond significatif par rapport à la semaine dernière.

Luttant pour endiguer une crise économique, l’IRS a retardé les délais de production des déclarations de revenus de trois mois, jusqu’au 15 juillet 2020. Pendant ce temps, le Congrès continue de travailler sur un projet de loi de relance de 1 milliard de dollars comprenant des paiements en espèces à la plupart des Américains, mais les législateurs des deux parties ont commencé à attaquer le Dow Jones qui a perdu encore 900 points à la fermeture de vendredi.

Des rapports inquiétants continuent d’affluer de régions du monde où le virus a commencé à se propager plus tôt. L’Espagne est devenue le deuxième pays à imposer une interdiction de circuler à l’échelle nationale, ordonnant aux gens de rester principalement à la maison alors que le ombre de morts augmentait de 30% en une journée à plus de 1.000 victimes.

L’Italie, le premier pays d’Europe à fermer ses portes, a rapporté vendredi 627 décès en une journée, poussant son bilan au-dessus de 4.000. La panique a vidé de nombreuses épiceries britanniques de fournitures de base, et YouTube et Netflix ont dégradé la qualité du streaming vidéo à travers l’Europe alors que des dizaines de millions de personnes qui restent chez elles, stressent le réseau Internet du continent. Les experts craignent que l’Asie du Sud - qui abrite 2 milliards de personnes et de nombreuses communautés déchirées par la guerre et appauvries - soit bientôt ravagée par la maladie.

(Harry Stevens/The Washington Post)

{{}} ’The Washington Post’

Vous vous souvenez des quatre simulations du bulletin de dimanche montrant comment les virus se propagent et comment opérer pour ralentir le taux d’infection dans les populations ?

‘The Post’ a traduit cette page dans de nombreuses autres langues, qui sont toutes accessibles gratuitement.

Voir notre publication sur le site ISIAS :

’Une simulation pour comprendre l’impérieuse nécessité de l’isolement, de la quarantaine et de l’éloignement social afin de limiter l’expansion de la pandémie du Covid-19 (Coronavirus)’ par Jacques Hallard mardi 17 mars 2020 - ISIAS Santé Une simulation pour comprendre l’impérieuse nécessité de l’isolement, de la quarantaine et de l’éloignement social afin de limiter l’expansion de la pandémie du Covid-19 (Coronavirus), sa survie ex vivo ; comportements irrationnels et ‘fake news’ en France, aux Etats-Unis ; garde des enfants (...) - suite

’The Washington Post’ email@washingtonpost.com en date du 22/03/20 21:37 - Avi Selk

https://palomaimages.washingtonpost.com/pr2/f64e26ef3b53afcd222ecc49f65aa958-envelope_byline-40-32-70-8.png Email

Titre - Coronavirus Updates : Stimulus deal talks stall - Mises à jour sur le coronavirus : les pourparlers de relance sont à l’arrêt - Ce qu’il faut savoir sur la nouvelle éclosion de coronavirus, des impacts sur votre santé. La couverture du coronavirus émanant du ‘Washington Post’ est diffusée dans une newsletter gratuite

Dernière minute - Les espoirs pour l’adoption rapide d’un projet de loi de relance bipartite se sont estompés après que les dirigeants démocrates ont reculé devant un plan du GOP de 1,8 milliard de dollars, se plaignant qu’il se concentre trop sur les entreprises au détriment des chômeurs. Les deux parties et la Maison Blanche ont négocié un plan d’aide massif alors que l’épidémie de coronavirus menace une récession mondiale. Mais la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi (D-Calif.), A déclaré dimanche que « nous présenterons notre propre projet de loi » même si le chef de la majorité au Sénat Mitch McConnell (R-Ky.) va de l’avant avec son propre plan.

Des milliers d’Américains sont bloqués à l’étranger alors que les infections mondiales augmentent de dizaines de milliers de cas chaque jour, dépassant maintenant 300.000, malades détectés selon le tracker de l’Université Johns Hopkins > A suivre en temps réel sur ce site https://coronavirus.jhu.edu/map.html

L’Italie reste le pays le plus durement touché, avec 650 autres décès en une journée, pour un total de près de 5.500 morts, avec des morgues et des hôpitaux débordés malgré un verrouillage et confinement national mis en place il y a plus d’une semaine. Un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti dimanche 22 mars 2020 que les blocages sont inefficaces sans programmes d’identification et d’isolement des malades et de toute personne qu’ils ont contactée, sinon lorsqu’ils sont levés, ’le danger est que la maladie remonte, reparte de plus belle’.

Les responsables américains craignent que la catastrophe de l’Italie soit pas un signe avant-coureur de ce qui va arriver à New York et dans d’autres États américains, confrontés à de forts taux d’infection et à une pénurie d’équipements de sauvetage et équipements de protection pour les travailleurs médicaux.

Les infections et les décès aux États-Unis ont tous deux fortement augmenté au cours de la dernière journée, atteignant près de 31.000 cas confirmés, dont 390 décès. L’Ohio et la Louisiane ont émis des ordonnances de séjour à domicile, de confinement dans tout l’État, se joignant à la Californie, à l’Illinois et à New York pour mettre en œuvre les mesures qui ont effectivement mis en quarantaine plus d’un Américain sur cinq.

Rand Paul (R-Ky.) Est devenu le premier sénateur qui a été testé positif et qui se met en quarantaine. Le vice-président Pence et sa femme ont été testés négativement pour le coronavirus après qu’un travailleur de son bureau avait était attrapé la maladie.

Des volontaires avec des machines à coudre fabriquent des masques chirurgicaux faits maison pour un système hospitalier de New York qui est à court, et le président Trump a demandé que les travailleurs de la santé essaient de désinfecter les masques jetables. Le gouvernement fédéral a commandé 500 millions de nouveaux masques plus tôt ce mois-ci, mais dès dimanche matin, le chef de l’Agence fédérale de gestion des urgences n’a pas pu dire quand les hôpitaux les recevraient.

La maladie a commencé à apparaître dans les populations vulnérables telles que les détenus et les communautés de sans-abri, où les experts craignent qu’elle ne se propage particulièrement rapidement.

Aidez les autres

La nouvelle a été terrible ces derniers temps, et nous cherchons tous des moyens de garder nos cœurs et nos esprits sains, ainsi que nos corps. Aider les autres est un excellent moyen de le faire.

La Croix-Rouge américaine a cruellement besoin de dons de sang de ceux qui sont capables de donner. Pendant ce temps, des groupes tels que la Fondation CDC, Meals on Wheels et une organisation à but non lucratif soutenant les artistes infectés ont besoin de soutien.

Nous avons élaboré un guide sur les façons dont vous pouvez aider dans votre communauté et à l’échelle nationale pendant l’épidémie. Vous pouvez également soumettre des suggestions d’autres façons de soutenir ceux qui en ont besoin.

Prenez soin de vous - Aidez-vous vous-mêmes i

N’oubliez pas de prendre soin de vous ! Être mis en quarantaine pendant ces périodes de stress peut nous faire sentir impuissants, mais il y a de petites choses que vous pouvez faire à la maison pour améliorer votre état d’esprit.

Lisez « Le guide tout à fait correct pour des vacances à la maison » pour des conseils pour que la semi-isolation ressemble plus à des vacances - de l’aromathérapie et des bandes sonores ambiantes au simple fait de vous laisser dormir un peu. Vous pouvez même essayer de simuler une expérience d’hôtel cinq étoiles à l’intérieur de votre appartement.

Si vous vous sentez un peu inutile ces derniers temps, lisez « 12 choses productives que vous pouvez faire pour vous sentir mieux en étant coincé à la maison » pour des suggestions sur les tâches négligées qui pourraient probablement utiliser votre attention.

Mises à jour en direct

Suivez la propagation de l’épidémie aux États-Unis et à l’étranger avec notre carte à jour. Les reporters du monde entier publient des dépêches en direct 24h / 24. Suivez les mises à jour en direct sur les cas et l’impact sur la zone D.C.

Tous les détails et références sont à lire en anglais sur Washington Post : Breaking News, World, US, DC News ..

Annexe – Le journal ‘The Washington Post’ est, selon Wikipédia, un journal américain de la capitale des Etats-Unis, Washington D.C. Le centre de gravité était plutôt de centre gauche avant la mort de sa propriétaire Katharine Graham. Depuis, sous la direction de son fils, Donald E. Graham, le journal se rapproche du centre droit mais la ligne éditoriale reste centriste. Le Washington Post s’est taillé une réputation d’indépendance et de recherche intransigeante de la vérité depuis la publication des rapports secrets du Pentagone sur la guerre du Viêt Nam en 1971 ou les révélations sur le scandale du Watergate (1972-1974). Il s’est ainsi fait le soutien de la protection des sources d’information des journalistes. Pour autant, cela ne doit pas occulter d’autres aspects moins reluisants du quotidien : édulcoration d’une enquête de Robert Parry sur le financement de la guérilla d’extrême-droite au Nicaragua (1987)1, soutien appuyé au déclenchement de la guerre d’Irak (2003) ou encore tentative avortée de monnayer des « dîners politiques » avec ses journalistes et des personnalités influentes (2009)2. Le Post est sorti de l’anonymat dans les années 1930 grâce à la ligne éditoriale — toujours suivie — et la politique commerciale agressive mises en place par son directeur Eugene Meyer, futur président de la Banque mondiale. Premier quotidien à paraître sept jours sur sept (en 1880) et à charger un médiateur de veiller sur l’indépendance du journal (dès 1970), le Post a toujours su évoluer pour devenir l’un des journaux mondiaux les plus influents. En 1999, la couleur y fait son apparition. À partir de 2013, il est la propriété du milliardaire Jeff Bezos, fondateur et président-directeur général d’Amazon. The Washington Post est un journal américain de la capitale des Etats-Unis, Washington D.C. Le centre de gravité était plutôt de centre gauche avant la mort de sa propriétaire Katharine Graham. Depuis, sous la direction de son fils, Donald E. Graham, le journal se rapproche du centre droit mais la ligne éditoriale reste centriste. Le Washington Post s’est taillé une réputation d’indépendance et de recherche intransigeante de la vérité depuis la publication des rapports secrets du Pentagone sur la guerre du Viêt Nam en 1971 ou les révélations sur le scandale du Watergate (1972-1974). Il s’est ainsi fait le soutien de la protection des sources d’information des journalistes. Pour autant, cela ne doit pas occulter d’autres aspects moins reluisants du quotidien : édulcoration d’une enquête de Robert Parry sur le financement de la guérilla d’extrême-droite au Nicaragua (1987)1, soutien appuyé au déclenchement de la guerre d’Irak (2003) ou encore tentative avortée de monnayer des « dîners politiques » avec ses journalistes et des personnalités influentes (2009)2. Le Post est sorti de l’anonymat dans les années 1930 grâce à la ligne éditoriale — toujours suivie — et la politique commerciale agressive mises en place par son directeur Eugene Meyer, futur président de la Banque mondiale. Premier quotidien à paraître sept jours sur sept (en 1880) et à charger un médiateur de veiller sur l’indépendance du journal (dès 1970), le Post a toujours su évoluer pour devenir l’un des journaux mondiaux les plus influents. En 1999, la couleur y fait son apparition. À partir de 2013, il est la propriété du milliardaire Jeff Bezos, fondateur et président-directeur général d’Amazon… » - Source de l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Washington_Post

Retour au sommaire

21.
États-Unis : la propagation du coronavirus s’accélère ! Vidéo 22 mars 2020 - RTL - On a tellement de choses à se dire

Alors que 32.000 personnes touchées par le coronavirus sont désormais à dénombrer aux États-Unis, un journal américain estime que New-York va devenir l’épicentre de cette pandémie globale. https://www.rtl.fr/actu/international... - Catégorie : Actualités et politique

Source : https://www.youtube.com/watch?v=7xY8R3V-38E

Retour au sommaire

22.
Israël - En quarantaine, voici 10 façons de mieux supporter l’isolement Par Jessica Steinberg 13 03 2020 - Document ‘fr.timesofisrael.com’ – Illustration artistique (foule avec un masque)

Alors que de plus en plus d’Israéliens passent 14 jours confinés, nous avons compilé des idées pour la sauvegarde de votre santé mentale

Coincé à la maison en auto-quarantaine ?

Que vous viviez seul et êtes isolé, ou en quarantaine avec l’ensemble de votre famille, il est nécessaire d’avoir un semblant de routine, d’exercice et de travail pour tenir 14 jours à la maison, selon ceux qui vivent déjà cette quarantaine. Nous avons compilé les meilleurs conseils de ceux qui sont déjà passés par là.

1) Routine, routine, routine. Essayez de vous lever à la même heure tous les jours, avec peut-être quelques minutes (ou plus) supplémentaires de farniente au lit, si c’est le genre de choses que vous aimez. Certaines personnes regardent d’abord les infos, d’autres sortent du lit et font du yoga, du pilates ou de la méditation pour commencer leur journée. (Une personne en quarantaine a dit qu’elle faisait des allers et retours dans sa chambre pour essayer de respecter son quota quotidien de pas). Quoi que vous fassiez, bougez.

2) Le nettoyage, ou mieux encore, l’organisation, a ses vertus. Pour certains, il y a l’excuse de la fête de Pessah qui approche dans quatre semaines pour justifier le nettoyage de printemps, mais vous avez encore le temps. Fouillez les étagères et réduisez vos collections, débarrassez-vous des vieux jeux de société, fouillez votre dressing et jetez tout ce qui n’a pas été porté au cours des deux dernières années ou, mieux encore, de la dernière année. Organisez ensuite les tiroirs à chaussettes et jetez les chaussettes individuelles (vous pouvez également en faire des marionnettes si vous le souhaitez).

L’entrepreneur politique et social Gershon Baskin est en quarantaine dans sa maison de Jérusalem après avoir rendu visite à sa fille et sa petite-fille dans le sud de la France. Il a considérablement réduit sa collection de livres, s’est débarrassé de 200 livres déposés par l’un de ses fils dans une bibliothèque ouverte, a nettoyé les débarras et a fouillé dans sa collection de vieilles diapositives des années 1970. (Baskin a trouvé une société de Tel-Aviv qui scanne les diapositives et les héberge sur une archive en ligne, en rémunérant les propriétaires pour toute utilisation des photos).

3) Les activités manuelles peuvent aider à faire passer le temps : pour ceux qui sont à la maison avec des enfants, la PJ Library a créé une page (en anglais) de ressources et d’artisanat, tous réalisables avec ce que l’on a l’habitude d’avoir chez soi.

Baskin, qui ne peut pas se rendre en Cisjordanie pour son travail habituel, a déclaré qu’il s’était remis à jouer du piano en utilisant ses vieux recueils de chansons, après 40 ans sans avoir touché à l’instrument (et avec une enfance passée à y jouer). Photo - Gershon Baskin durant sa quarantaine, le 12 mars 2020 (Crédit : Gershon Baskin)

4) Transformer les réseaux sociaux en une influence positive. Shai Davis, consultant indépendant, a été placé en quarantaine après avoir séjourné en Allemagne pour un projet et un festival roots. Bien qu’il travaille à domicile, il a constaté qu’il devait exploiter les réseaux sociaux comme un mécanisme d’adaptation, ne disposant pas des moyens habituels permettant de faire des rencontres physiques et des achats.

Davis a créé la page Facebook de QuaranTineLV et le site A Guide for the Quarantined, où il publie des idées et des articles, et surveille de manière générale ce qui se passe actuellement. Mais en ce qui concerne ses loisirs, Davis trouve que les puzzles l’aident à se vider l’esprit et lui offrent un répit par rapport aux écrans de son quotidien. « J’essaie juste de me rappeler d’être indulgent envers moi-même », dit-il. « Le simple fait de survivre à ça est un accomplissement. »

5) Une famille qui chante ensemble, reste ensemble. Une famille de six personnes en quarantaine après avoir passé des vacances dans le Sinaï a nettoyé le salon après le dîner. Le père, un pianiste amateur, a joué les airs préférés de la famille et a donné à chacun l’occasion de chanter, de danser ou de s’amuser. On peut également le faire avec des guitares, des harmonicas et des ukulélés.

6) Netflix caracole en tête de liste des moyens préférés des gens pour passer le temps en quarantaine. Sur la plateforme d’observation privilégiée de binge-watching, les gens peuvent trouver leurs émissions de télévision préférées, des plus divertissantes (« Sugar Rush » et « Nailed It ! ») aux plus dystopiques (« Colony », « The Walking Dead », « Black Mirror » « The 100 »), en passant par les marathons de cinéma. Ou si vous souhaitez plonger tête la première dans la morosité, en tapant « contagion » ou « virus » dans la barre de recherche, vous obtiendrez de multiples options susceptibles de provoquer la panique, pour votre plus grand plaisir.

7) Besoin de voir d’autres têtes ? Lancez un club de lecture virtuel, rejoignez un flux de méditation en direct, lancez un appel Zoom entre amis pour une rencontre dans un café ou une partie de Scrabble. Davis prévoit une rencontre de méditation lors d’un appel Zoom le vendredi. Qui sait ? Peut-être que Koolulam nous réunira tous pour un concert en direct.

Photo - Un homme en auto-quarantaine se disant positif au Covid-19 écoute une lecture de Pourim tirée du Livre d’Esther réalisée par des volontaires, le 9 mars 2020, à New Rochelle, dans l’État de New York. (Crédit : AP Photo/John Minchillo)

8) Si manger est votre échappatoire, vous pouvez mettre à profit ce temps supplémentaire. Une mère en quarantaine a suggéré de réaliser une nouvelle recette par jour, tandis qu’une autre s’est efforcée de préparer au moins un bon repas par jour, au déjeuner ou au dîner. Lablogueuse Miriam Green s’est adonnée à la préparation de sucreries, alors qu’on lui a interdit de rendre visite à sa mère, atteinte d’Alzheimer et placée en maison de retraite. Un autre Israélien en quarantaine a feuilleté une pile de livres de cuisine qu’il n’avait pas encore ouverts, et prépare au moins un repas par jour à partir de la pile sur le plan de travail.

9) De nombreuses personnes en quarantaine ont déclaré qu’elles parlaient davantage au téléphone, qu’elles vivent seules et cherchent à entendre d’autres voix ou qu’elles vivent avec des proches mais veulent rester en contact avec leurs amis et leur famille.

L’application FaceTime permet de voir d’autres visages. Une femme en quarantaine a déclaré que ce qui l’a rendue la plus heureuse, c’est lorsque son partenaire s’est présenté de l’autre côté de sa porte d’entrée et qu’ils ont parlé pendant 20 minutes. « Le simple fait de savoir qu’il était là a fait une différence pour le reste de la journée », a-t-elle déclaré.

10) Le rabbin Dov Singer, auteur de Prepare My Prayer, Recipes to Awaken the Soul et 67ème cas de coronavirus en Israël, actuellement hospitalisé, a écrit quelques réflexions alors qu’il était encore en quarantaine, sur la façon de profiter du temps passé seul : « Un résumé de ce qui précède : « Être assis tranquillement - S’adresser, choisir le bon nom à appeler – Remercier – Demander – Partager - Encore une fois, en remerciant - Conclure en silence ».

The Times of Israël - En savoir plus sur : Israël et Ses Voisins Coronavirus Santé Divertissement

Résultat de recherche d’images pour ’fr.timesofisrael.com’ logo’

Source : https://fr.timesofisrael.com/en-quarantaine-voici-10-facons-de-mieux-supporter-lisolement/?utm_source=A+La+Une&utm_campaign=a-la-une-2020-03-13&utm_medium=email

Retour au sommaire

23.
La pollution de l’air est une « autoroute » pour le coronavirus Publié le 21/03/2020 - Lire la bioCéline Deluzarche Journaliste – Document ‘futura-sciences.com’

La pollution a constitué un vecteur important de l’accélération de la propagation du coronavirus en Italie, rapporte une étude. Non seulement les particules fines jouent le rôle de « transporteur » pour le virus, ce qui remet en cause la distance de sécurité d’un mètre, mais elles fragilisent les personnes vulnérables et aggravent les symptômes du Covid-19.

La vitesse fulgurante à laquelle s’est propagée l’épidémie de coronavirus en Italie pourrait s’expliquer en partie par la pollution, selon une étude de la Société italienne de médecine environnementale (Sima). Les médecins, qui ont collaboré avec les universités de Bari et de Bologne, ont mis en parallèle les nouveaux cas de contagion au Covid-19 et les dépassements des limites légales pour les concentrations de particules fines PM10 dans les différences provinces italiennes enregistrés entre le 10 et le 29 février — en prenant en compte le temps d’incubation du virus.

Une accélération anormale de l’épidémie dans le nord de l’Italie

« Dans la vallée du Pô, on observe une ’accélération anormale’ de l’expansion de l’épidémie correspondant à une forte concentration de particules fines deux semaines plus tôt, indique Leonardo Setti, de l’Université de Bologne, au journal La RepubblicaLa poussière fait ainsi office ’d’autoroute’ pour le virus  ».

L’effet est particulièrement marqué dans les provinces où ont démarré les premiers foyers d’infection, notent les chercheurs. Brescia, l’une des villes les plus polluées du pays, figure ainsi parmi les villes les plus frappées par l’épidémie. À l’inverse, Rome, où des cas de coronavirus ont été découverts en même temps que dans le nord du pays, a connu une propagation de la maladie bien plus lente.

On observe une forte corrélation entre le niveau de pollution aux particules PM10 et le nombre de contaminations (cartes à droite) 15 jours plus tard. © Sima 

La distance de sécurité d’un mètre remise en cause ?

Mais ce n’est pas tout. « En plus d’être un vecteur de l’épidémie, les particules fines constituent un substrat qui permet au virus de rester dans l’air dans des conditions viables pendant plusieurs heures voire plusieurs jours », affirment les chercheurs. Ce qui remettrait en cause les mesures de précaution instaurées par les pouvoirs publics. « La distance actuelle considérée comme sûre (un mètre) n’est sans doute pas suffisante », avance ainsi Alessandro Miani, président de la Sima, dans le quotidien Il Sole 24 Ore.

84 % de risques en plus de mourir dans les zones polluées

Outre leur rôle dans la propagation des épidémies, la pollution est également un facteur fragilisant de l’état de santé. Elle augmente le risque d’accident vasculaire cérébral, de cardiopathie, de cancer du poumon et de maladies respiratoires aiguës. Une étude del’Inserm a également montré qu’une forte concentration en particules fines est étroitement associée à une sévérité accrue des rhinites. La pollution entraînerait aussi un dysfonctionnement du système immunitaire, rapporte l’Anses. En 2003, une étude portant sur l’épidémie de SRAS en Chine soulignait déjà que les patients vivant des zones polluées avaient 84 % de risques en plus de mourir que dans d’autres régions moins exposées à la pollution.

Le beau temps, facteur aggravant de la pollution

Afin de freiner l’épidémie, il faut « réduire les émissions de particules au minimum et espérer une météorologie favorable », insiste Alessandro Miani. Ces derniers jours, une chute drastique de la pollution a été observée en Italie due aux mesures de confinement et de restrictions de la mobilité. Cette baisse devrait logiquement aboutir à une diminution de la propagation, espèrent les chercheurs. « D’après les données dont nous disposons, nous nous attendons à une stabilisation du nombre de personnes infectées entre le 25 mars et le 15 avril », estiment les chercheurs sur le site de la Rai.

Pas gagné... À Paris, la mise en place du confinement n’a pas empêché une dégradation de la qualité de l’air. Entre le 5 et le 18 mars 2020, le taux de particules PM10 a même triplé dans la capitale, en raison notamment du beau temps et du manque de vent.

Haut du formulaire

Liens externes :

Relazione circa l’effetto dell’inquinamento da particolato atmosferico e la diffusione di virus nella popolazione

Coronavirus : l’inquinamento ha aperto la strada alla diffusione dell’infezione

Perché l’inquinamento da Pm10 può agevolare la diffusione del virus

Pollution atmosphérique et létalité du SRAS en République populaire de Chine : une étude écologique

Coronavirus, ricerca medici ambientali : ’Polveri sottili accelerano diffusione virus’ - See more at : http://www.rainews.it/dl/rainews/articoli/Coronavirus-ricerca-medici-ambientali-Polveri-sottili-accelerano-diffusione-virus-f189edd8-c345-42db-be12-77907b

À voir aussi : pollution atmospherique risques pour sante

Lire la suite : Des médecins demandent un confinement absolu

Information : Contact Qui sommes-nous ? Emploi Parrains Partenaires Blogs Boutique Futura recrute - Vous aimez nos Actualités ? Inscrivez-vous à la lettre d’information La quotidienne pour recevoir nos toutes dernières Actualités une fois par jour. Toutes les lettres d’information Futura

©2001-2020 Futura-Sciences, tous droits réservés - Groupe MadeInFutura - Source : https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-pollution-air-autoroute-coronavirus-80173/

Retour au sommaire

24.
Coronavirus - Covid-19 : le virus pourrait survivre plusieurs heures dans l’air Vidéo 18 mars 2020 FRANCE 24

Plus les jours passent, plus la science découvre les mystères du coronavirus. Selon des chercheurs américains, il peut survivre plusieurs heures dans l’air, ce qui expliquerait la vitesse de la propagation. Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : http://f24.my/youtube En DIRECT - Suivez FRANCE 24 ici : http://f24.my/YTliveFR Notre site : http://www.france24.com/fr/ Rejoignez nous sur Facebook : https://www.facebook.com/FRANCE24.videos Suivez nous sur Twitter : https://twitter.com/F24videos - Catégorie : Actualités et politique

Source : https://www.youtube.com/watch?v=FTV8QbJCcy8

Retour au sommaire

25.
La France a passé ce mercredi (19/03/2020) la barre des 1.000 personnes guéries MAXPPP - Dominique Touchart - Publié le 19/03/2020 à 11:13, mis à jour à 11:21 – Document La rédaction ‘ladepeche.fr’ - Coronavirus-Covid 19, France - Monde

Dans le monde, au moins 80.000 personnes sont aujourd’hui considérées comme guéries, dont au moins 1.000 en France.

Une bonne nouvelle. La France a passé ce mercredi 19 mars 2020 la barre des 1.000 personnes guéries. 1.100 personnes ont pu quitter l’hôpital, a annoncé le directeur général de la Santé Jérôme Salomon ce mercredi soir, lors du point quotidien sur l’épidémie de coronavirus en France. Les cas sans complication ne sont pas comptabilisés dans ce bilan.

A lire aussi : DIRECT. Coronavirus : plus de 9 000 morts recensés dans le monde, suivez notre live

Dans le monde, au moins 80.000 personnes sont aujourd’hui considérées comme guéries.

Plus de 200.000 cas dans le monde

Au total, près de 200.680 cas étaient recensés mercredi à 13H GMT. Ce chiffre ne reflète qu’une partie du nombre de cas réels, du fait de la politique de dépistage adoptée par beaucoup de pays consistant à ne tester que les cas nécessitant une hospitalisation.

Parmi les personnes contaminées, plus de 8.000 sont décédées.

La situation en France

Le coronavirus a causé 89 nouveaux décès en 24 heures en France et 3.626 malades sont désormais hospitalisés, dont 931 en réanimation selon un bilan communiqué mercredi soir par le ministère de la Santé.

Parmi ces 931 patients dans un état grave, la moitié sont âgés de ’moins de 60 ans ’, a insisté le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Par ailleurs, 7% des personnes qui ont succombé au virus étaient âgées de moins de 65 ans, a-t-il également détaillé.

Au total, 9.134 cas de contamination ont été confirmés en France - soit 1.404 de plus que la veille - le nombre de nouveaux cas (détectés par des tests) doublant pratiquement chaque jour. Durant la journée de mercredi, 4.000 tests ont pu être pratiqués, soit 42.500 depuis le début de l’épidémie. Mais ceux-ci sont désormais réservés aux malades qui se plaignent de difficultés respiratoires, en plus des symptômes que sont la fièvre et la toux.

Source : https://www.ladepeche.fr/2020/03/19/coronavirus-plus-de-1000-personnes-sont-gueries-en-france,8808872.php

Retour au sommaire

26.
Immunité, confinement, climat : par quels moyens la pandémie de Covid-19 pourrait-elle disparaître ? Par Luc Peillon 18 mars 2020 à 07:31 – Document ‘.liberation.fr’ - Photo - Aucun billet à contrôler vendredi soir au théâtre de la Porte Saint-Martin. Photo Cyril Zannettacci. Vu pour Libération

Plusieurs voies – humaines ou naturelles – pourraient permettre au virus du Covid-19 de s’éteindre. Mais face à la nouveauté de ce virus, aucun scientifique n’a pour l’heure de certitudes sur leur efficacité. Question posée par lewy le 13/03/2020

La pandémie de Covid-19, provoquée par le virus Sars-Cov-2, a débuté à Wuhan (province chinoise du Hubei) en décembre. Le nombre de personnes atteintes dans ce pays – 81 130 cas officiellement recensés – commence à se stabiliser, laissant entrevoir un reflux de l’épidémie dans cette région du monde.

En Europe, en revanche, le Sars-Cov-2 connaît une progression fulgurante, avec 31 500 cas cumulés mardi en Italie, pays le plus touché du continent, devant l’Espagne (11 178 cas) et la France (6 633 cas).

Les mesures visant à limiter les contacts sociaux s’y mettent progressivement en place, notamment dans le sud de l’Europe, avec un confinement de la population en Italie, puis en Espagne, et désormais en France depuis lundi, qui oblige les gens à rester chez eux, sauf pour aller travailler ou se ravitailler.

A lire aussi Coronavirus : la France à double tour

Confinement et mesures barrières

Le confinement, barrière efficace pour arrêter le virus ? En Chine, où l’épidémie semble donc décliner, la mesure, poussée à l’extrême, a conduit à mettre en quarantaine quelque 40 millions d’habitants du Hubei – avant de s’étendre avec plus ou moins de rigueur à l’ensemble du pays –, à interdire les rassemblements et à isoler les malades.

Selon une étude de l’université de Southampton, en Angleterre, publiée sur Medrxiv et évoquée par le siteFutura Sciences, ces mesures auraient permis de diminuer de 66% les cas d’infections dans le pays. Elles auraient même été encore plus efficaces si elles avaient été prises plus tôt, selon les chercheurs.

« Les premières mesures en Chine ont été prises le 23 janvier, deux jours avant le Nouvel An chinois, à Wuhan. Soit à peu près un mois après le début de l’épidémie. Si elles avaient été mises en place une semaine avant cette date, le nombre de cas aurait pu être réduit de 86%, selon la simulation. Une action encore plus précoce, trois semaines avant le 23 janvier, aurait permis de diminuer le nombre de cas de 95% », rapporte un article de Futura Sciences.

Parmi les différentes mesures barrières mises en place, les chercheurs estiment que les plus performantes ont été l’isolement des malades et des cas contacts, le dépistage, la limitation des rapports sociaux, et la prohibition des rassemblements. Les interdictions de voyages auraient eu, pour leur part, des effets moins importants.

Sur France Inter mardi matin, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a estimé que les mesures barrières en France pourraient commencer à produire leurs effets sur l’épidémie d’ici quinze jours.

Problème : si ces dispositifs, particulièrement efficaces en Chine, car imposés par un régime autoritaire, ont pour l’heure fait leurs preuves, rien n’indique qu’ils soient efficaces dans la durée. Car si les mesures barrières ont tenu à distance du virus une immense majorité de la population chinoise, cette dernière, non exposée au Sars-Cov-2, n’a pas développé d’immunité. Résultat : si la virulence du Sars-Cov-2 semble s’être atténuée dans ce pays, il pourrait, une fois les mesures levées, y réapparaître dès cet été – si le virus n’est pas sensible à la chaleur – ou l’hiver prochain.

Immunité collective

D’autres pays optent pour la stratégie inverse, en laissant la population être exposée au virus, afin de générer une immunité collective. Même si le Premier ministre Boris Johnson s’en défend, c’est ce qui paraît ressortir de la stratégie, un peu brouillonne pour l’instant, du Royaume-Uni.

« A l’opposé de l’immense majorité des pays, le gouvernement britannique a décidé de ne pas instaurer de mesures drastiques de confinement. Pas de fermetures d’écoles ou d’universités, d’interdictions de rassemblements de masse (sauf en Ecosse) », écrivaitLibérationvendredi.

« Rien n’est fermé, ni les pubs ni les écoles, et les concerts comme ce week-end à Cardiff, où 6 000 personnes se sont collé les unes aux autres, sont maintenus, nous confirmait lundi notre correspondante à Londres, Sonia Delesalle-Stolper. Même s’il y a un cas de contamination dans une école, elle reste ouverte, et on demande à l’élève de rester chez lui sept jours, même pas quatorze jours, soit la durée maximale d’incubation. »

« Si vous supprimez très fortement quelque chose, quand vous relâchez ces mesures, le risque est de subir un rebond, au mauvais moment », a expliqué Patrick Vallance, conseiller scientifique du gouvernement britannique, pour justifier cette stratégie. Selon lui, il faudrait que 60% de la population britannique soit exposée au virus pour développer une telle immunité collective.

Sous le feu des critiques, Boris Johnson s’est résolu, lundi en fin de journée, à demander aux Britanniques de mettre fin aux contacts sociaux et aux déplacements non essentiels. Une « forte recommandation », mais toujours pas d’interdictions ou de fermetures de lieux publics, jugées « pas nécessaires ».

Inconvénient de la stratégie du ’laisser-faire’ : le risque de saturation des infrastructures de santé – déjà sous pression en temps normal outre-Manche – conduisant à une surmortalité dans le pays. Selon une étude de l’Imperial College de Londres portant sur les Etats-Unis et le Royame-Uni, et dont Le Monde s’est fait l’écho mardi, cette option, visant à seulement atténuer les effets de l’épidémie, « n’empêcherait pas une augmentation des cas qui excéderait jusqu’à huit fois les capacités en lits d’hôpitaux et de ranimation, dans le scénario le plus optimiste ».

A la place, les chercheurs proposent d’imposer des mesures d’endiguement plus strictes du virus, régulièrement allégées, puis réinstaurées dès que les capacités de prise en charge des hôpitaux sont débordées. Et ce, jusqu’à la découverte d’un hypothétique vaccin.

https://medias.liberation.fr/photo/1300681-stratuk.jpg?modified_at=1584464498&width=750

A lire aussi Comment Merkel peut-elle affirmer que 60 à 70% de la population allemande sera contaminée par le coronavirus ?

Reste que le principe de l’immunité collective, encouragée ou subie, constitue une voie d’extinction du virus. « Plus élevé est le nombre de personnes qui auront été touchées par le virus, et qui auront donc développé une forme d’immunité plus ou moins durable, moins la circulation ultérieure du virus sera possible après la phase épidémique, explique à CheckNews Gilles Brücker, membre de la direction internationale de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). La grande vulnérabilité aux épidémies, ce sont les populations ’neuves’, celles qui n’ont jamais vu ce virus. C’est tout le danger des nouveaux virus où tout le monde est réceptif. »

Sur France Info dimanche, le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, l’a lui même évoqué : « On considère, et là je ne fais que répéter ce que disent les scientifiques, que 50 à 70% de la population finissent par être contaminés par le virus, et c’est d’ailleurs ça qui met fin au virus puisque ça crée une forme d’immunité majoritaire, et donc le virus s’éteint de lui-même. »

Chaleur et sécheresse

Troisième façon potentielle pour le Sars-Cov-2 de disparaître, au moins provisoirement : le climat. « Il est un encore un peu tôt pour être affirmatif, mais on ne constate pas, pour l’instant, d’explosion épidémique du virus dans les pays où c’est actuellement l’été. Et notamment dans les pays chauds, comme l’Asie du sud-est ou l’Afrique subsaharienne, avance Pierre-Marie Girard, directeur international des instituts Pasteur dans le monde. Cela signifie peut-être qu’il y a un facteur saisonnier important et que le virus peut suivre les saisons, c’est en tout cas quelque chose qu’il faudra surveiller. »

https://medias.liberation.fr/photo/1300551-carteoms.jpg?modified_at=1584437968&width=750

Selon la carte de l’organisation mondiale de la santé (OMS), régulièrement mise à jour, le Sars-Cov-2 semble en effet, en date de ce mardi, essentiellement présent dans l’hémisphère nord, où l’hiver s’achève.

Si le phénomène de saisonnalité se confirme, cela ne signifie pas pour autant que le virus va disparaître : « Ce qui disparaît et apparaît, c’est l’épidémie », ajoute Pierre-Marie Girard. Mais le virus est toujours là, et l’épidémie peut ressurgir une fois la chaleur et le temps sec disparus. Entre-temps, l’épidémie devrait s’être déplacée dans l’hémisphère sud, où l’hiver va débuter. Avec le risque également de provoquer une mutation du virus, qui reviendrait plus virulent encore sous nos latitudes.

Le vaccin

Dernière clef pour éteindre l’épidémie : le vaccin. Mais si de nombreuses équipes dans le monde se sont déjà lancées dans cette voie, elle devrait prendre entre un an et deux ans.

Source : https://www.liberation.fr/checknews/2020/03/18/immunite-confinement-climat-par-quels-moyens-la-pandemie-de-covid-19-pourrait-elle-disparaitre_1781542

Retour au sommaire

27.
Covid-19 - Coronavirus : l’étude qui démontre que les mesures de confinement sont justifiées Par Floriane Valdayron Publié le 17.03.2020 à 15h00

S’il faut moins d’une semaine au coronavirus pour se propager entre deux personnes, plus d’un patient sur dix a été infecté par un individu atteint du virus sans pour autant en présenter les symptômes. C’est ce que révèle une étude menée par une équipe de chercheurs internationale.

Mots clés : coronavirus transmission épidémie étude confinement

L’essentiel :

  • Une personne infectée par le coronavirus ne met en moyenne que 4 jours à en contaminer une autre
  • La vitesse de propagation du coronavirus est rapide
  • 10% des personnes contaminées l’ont été par des patients asymptomatiques
    À quelle vitesse le nouveau coronavirus peut-il se répandre ? C’est à cette question qu’ont répondu des chercheurs en maladies infectieuses originaires des États-Unis, de France, de Chine, et de Hong Kong.

Un intervalle sériel moyen de quatre jours 

Dans une étude à paraître dans la revue scientifique médicale Emerging Infectious Diseases, l’équipe a mesuré l’intervalle sériel du virus, c’est-à-dire la durée nécessaire à l’infection pour se propager au sein de la population.

Les chercheurs se sont ainsi concentrés sur le temps que prennent les symptômes pour apparaître chez deux individus atteints du virus – la personne qui en infecte une autre, et la seconde infectée. Résultat : l’intervalle sériel moyen pour le nouveau coronavirus en Chine est de quatre jours.

“Ce coronavirus pourrait se répandre comme la grippe”

Deux facteurs déterminent la vitesse de propagation d’une épidémie : le nombre de personnes contaminées par chaque cas, soit le taux de reproduction, et l’intervalle sériel du virus. 

Ebola, avec un intervalle sériel de plusieurs semaines, est beaucoup plus facile à contenir que la grippe, dont l’intervalle est seulement de quelques jours. Les intervenants de santé publique sur les épidémies d’Ebola ont bien plus de temps pour identifier et isoler les cas avant qu’ils n’infectent d’autres personnes, indique Lauren Ancel Meyers, autrice principale de l’étude et professeure de biologie intégrative à l’université du Texas à Austin (Etats-Unis), dans un article publié sur le site de l’établissement. Les données suggèrent que ce coronavirus pourrait se répandre comme la grippe. Cela signifie que nous devons agir rapidement et agressivement pour lutter contre la menace émergente.”

Transmission asymptomatique

Pour mener à bien leurs travaux, les chercheurs ont examiné plus de 450 cas d’infection recensés dans 93 villes chinoises. À partir de ces données, ils ont constaté que les personnes ne présentant pas de symptômes peuvent transmettre le virus. D’après l’étude, plus de 10% des patients ont été infectés par des individus atteints du virus, mais qui ne se sentaient pas encore malades.

Cela montre que des mesures de contrôle étendues, y compris l’isolement, la mise en quarantaine, la fermeture des écoles, les restrictions de voyage et l’annulation des rassemblements de masse, pourraient être justifiées, assure Lauren Ancel Meyers. La transmission asymptomatique rend certainement le confinement plus difficile.”

La nécessité de mettre en place des “mesures extrêmes”

La professeure souligne qu’avec des centaines de nouveaux cas émergeant chaque jour dans le monde, les données pourraient donner lieu à un tableau totalement différent.

Nos découvertes sont corroborées par des exemples de transmission silencieuse, ainsi que l’augmentation des cas recensée dans des centaines de villes à travers le monde, reprend Lauren Ancel Meyers. Cela nous dit que les foyers de Covid-19 peuvent être difficiles à atteindre et nécessitent des mesures extrêmes.”

Sur le même thème : Coronavirus : pour les allergiques, il est impératif de poursuivre les traitements de fond

Plaquenil, Hydroxychloroquine, la polémique prend de la hauteur…

Masques : le ministre confirme la priorité pour les soignants

Pourquoi Docteur Tous droits réservés, 2020 - Le site santé de référence avec chaque jour toute l’actualité médicale décryptée par des médecins en exercice et les conseils des meilleurs spécialistes. Nous contacter

Source : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/31815-Coronavirus-l-etude-demontre-mesures-confinement-justifiees

Retour au sommaire

28.
Covid-19 - Podcast : ’Le système de santé français peut absorber l’épidémie’ (Pr Jean-Paul Stahl) Publié le 17.03.2020 à 18h05Daté 20 mars 2020- Document ‘pourquoidocteur.fr’

Aujourd’hui dans le nouveau rendez-vous quotidien de Pourquoi Docteur, notre podcast de 18 heures sur l’actualité de la Santé : le point sur la contagiosité du coronavirus, les mesures de confinement et l’avis, assez optimiste, du professeur Jean-Paul Stahl, infectiologue, sur la suite de l’épidémie.

Mots clés : coronavirus confinement soignants

Les infos scientifiques du jour avec le Dr Jean-Paul Marre

• Les vrais chiffres sur les malades asymptomatiques

• Le risque de contagion qu’ils représentent

L’info pratique du jour : la persistance du coronavirus, de quelques heures à quelques jours selon les matériaux

L’information du jour :

• Le confinement est en vigueur
• Les différents cas de figure
• La durée du confinement

Les invités du jour : 

• Le Pr Jean-Paul Stahl, infectiologue au CHU de Grenoble et spécialiste mondial du coronavirus
• Le Pr Nicolas Danchin, cardiologue à l’hôpital George Pompidou, à Paris, confronté à la désorganisation de la prise en charge de l’infarctus

Pourquoi Docteur Tous droits réservés, 2020 - Nous contacter - Covid-19 : Nos Podcast audio, nouveaux rendez-vous quotidiens sur l’actualité

Source : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/31821-Podcast-Le-systeme-sante-francais-absorber-l-epidemie-Pr-Jean-Paul-Stahl

Autres lectures : Coronavirus et lavage de main incessants : comment éviter les mains gercées et douloureuses ?

Coronavirus : les estimations alarmantes d’un épidémiologiste britannique

Retour au sommaire

29.
Face à la pandémie, l’entraide est plus forte que la peur 20 mars 2020 / Laury-Anne Cholez (Reporterre) – « Face à l’épidémie du Covid-19, l’entraide s’organise, entre voisins et à une échelle nationale, pour ne pas laisser seules les personnes les plus fragiles. Des liens de solidarité qui pourraient perdurer après la crise » -

Article à découvrir à la source : https://reporterre.net/Face-a-la-pandemie-l-entraide-plus-forte-que-la-peur

Retour au sommaire


C - Aspects économiques

30.
Coronavirus - Economie : l’article à lire pour comprendre pourquoi la France (comme le reste du monde) file tout droit vers la récession Par Elise Lambert France Télévisions - Mis à jour le 21/03/2020 | 07:15, publié le 21/03/2020 | 07:15

Après la Chine et l’Italie, c’est au tour de la France de se confiner pour se protéger du Covid-19. Entreprises à l’arrêt, indices financiers en dégringolade et incertitude sur le futur... Le pays se dirige inévitablement vers une baisse durable de sa croissance. ‘Franceinfo’ vous explique pourquoi.

’Il y a aussi une guerre économique et financière. Elle sera durable, elle sera violente’, a averti le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, mardi 17 mars 2020. Depuis plusieurs semaines, face à l’intensification de la pandémie de coronavirus, l’économie mondiale a plongé dans la paralysie. De nombreuses entreprises ont été contraintes de stopper leur production, les avions des compagnies aériennes du monde entier sont clouées au sol, les pays ferment leurs frontières et les ménages –claquemurés chez eux – ont dû revoir à la baisse leur consommation.

La pagaille a été anticipée sur les marchés financiers. Face à l’incertitude, les investisseurs se sont tous mis à vendre leurs actifs (ressources), provoquant une panique boursière. De Paris à Wall Street, de Londres à Sao Paulo, l’hécatombe a atteint son apogée le 12 mars, où certaines Bourses, comme celle de Paris, ont enregistré les pires séances de leur histoire, avant de rebondir à l’annonce des mesures d’aide prises par les gouvernements et les banques centrales, puis de rechuter. Après le passage en confinement général de la France mardi, Bercy prévient : l’Hexagone va plonger dans la récession cette année. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Quelles seront les conséquences ? Faut-il s’en inquiéter ? Franceinfo vous explique tout.

1 Tout d’abord, c’est quoi une récession ?

Si l’on s’en tient à la définition de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) en France, un pays est en récession lorsqu’il connaît un recul de son produit intérieur brut (PIB) – l’indice qui mesure la croissance d’un pays – sur deux trimestres consécutifs. ’La crise sanitaire va inévitablement provoquer des pertes de production et de revenus’, prévient Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférence en économie à l’université Paris 1 Panthéon-SorbonneD’ores et déjà, le PIB français devrait reculer de 1% en 2020, loin de la croissance de 1,3% prévue par le gouvernement avant l’apparition du virus.

Cette situation n’a toutefois pas grand-chose à voir avec la crise économique de 2008. La récession avait alors une origine financière liée à l’effondrement des ’subprimes’, ces prêts immobiliers octroyés par les banques américaines à des ménages incapables de les rembourser. Or, la crise actuelle vient d’un choc externe, le Covid-19, qui touche toute l’économie réelle (activité des entreprises et ménages) et s’étend au fur et à mesure que les pays se calfeutrent. 

2 Quel est le lien entre le coronavirus et la croissance ?

Pour freiner la propagation du Covid-19, les pays touchés ont pris des mesures de restriction strictes, allant jusqu’au confinement général en Italie, en Espagne ou en France. Hormis certains secteurs essentiels comme la santé ou l’alimentation, les entreprises ne produisent plus, ou moins, et les acheteurs confinés chez eux achètent aussi beaucoup moins. Conséquence : la production de la valeur ajoutée baisse et, logiquement, la croissance aussi.

En récession, ce n’est pas que les gens achètent moins de pommes pour acheter plus de poires. Le gens achètent moins tout court.Alexandre Delaigue, professeur d’économie à l’université de Lilleà franceinfo

Le secteur secondaire est particulièrement touché car les industries et les usines peuvent difficilement transposer leur activité en télétravail. Le groupe Michelin a décidé d’interrompre la production de ses usines de pneumatiques en Espagne, en France et en Italie jusqu’au 22 mars minimum. Plus de 20 000 salariés sont concernés. Le constructeur italo-américain Fiat Chrysler (FCA) a également déclaré qu’il fermait ’la majorité de ses usines de fabrication européennes’ jusqu’au 27 mars. Dans le domaine aéronautique, Airbus a suspendu sa production en France et en Espagne durant plusieurs jours.

Ces difficultés se faisaient déjà ressentir bien avant que le virus n’atteigne l’Europe. La mise à l’arrêt de la Chine – qui talonne les Etats-Unis à la place de première puissance économique mondiale – a provoqué de fortes turbulences dans les économies de nombreux pays, dont la France. ’Nos productions sont devenues très dépendantes de l’extérieur, de la Chine notamment, où nos entreprises se fournissent en produits intermédiaires ou font assembler leurs produits’, étaye Jézabel Couppey-Soubeyran. La Chine abrite en effet un grand nombre de sous-traitants essentiels dans la production de produits comme les téléphones, les vêtements ou les ordinateurs, rappellent Les Echos. En clair : quand ’l’usine du monde’ tousse, toute la production mondiale s’enrhume.

3 Donc on risque tous de perdre notre travail ?

Forcément, il y aura des effets sur l’emploi mais il est difficile d’en évaluer l’ampleur dès à présent. De nombreuses entreprises et travailleurs indépendants ont cessé leur activité et certains devront mettre la clé sous la porte. Des compagnies aériennes ont déjà appelé à l’aide le gouvernement de leur pays en espérant être renflouées, comme l’ont été les banques en 2008. Le transport aérien américain a demandé jusqu’à 50 milliards de dollars d’aide au gouvernement fédéral et les compagnies britanniques, plus de 9 milliards de dollars. 

Les secteurs d’activité ne sont pas tous égaux face à la crise. ’En récession, la production de produits subit souvent une baisse, mais si vous avez besoin d’une voiture une année, vous l’achèterez sûrement quand même l’année d’après’, illustre Alexandre Delaigue. En revanche, c’est plus compliqué pour les services. 

Tous les gens qui ne mangent pas au restaurant en ce moment ne vont pas y manger trois fois plus à la fin de la pandémie. Alexandre Delaigue, professeur d’économie à l’université de Lille à franceinfo

Les achats de services et produits en ligne pourront-ils pallier les pertes ? A priori non. ’Il faudrait que les gens conservent leur pouvoir d’achat, or, ça ne sera pas le cas pour tout le monde. Et pour vendre des produits en ligne, il faut quand même des personnes dans les usines pour les fabriquer’, explique Dany Lang, maître de conférence à l’université Paris-Nord, membre des Economistes atterrés. 

A ce stade de la pandémie, l’Organisation internationale du travail (OIT), estime que 25 millions d’emplois pourraient être perdus dans le monde.

4 Que peut faire l’Etat pour limiter la casse ?

Pour limiter les dégâts, notamment des faillites en cascade, l’Etat va prendre à sa charge la plupart des pertes des entreprises via un arsenal de 45 milliards d’euros. L’essentiel – 32 milliards d’euros – passera par un report ou une annulation de charges sociales et fiscales des entreprises sur le mois de mars. Pour les salariés, un dispositif de chômage partiel et un fonds de solidarité de 2 milliards d’euros environ ont été mis en place.

Les petites entreprises, les très petites entreprises (TPE) et les microentrepreneurs bénéficieront d’une suspension du paiement de leurs factures d’eau, de gaz, d’électricité et de loyers. ’Si nous mettons autant d’argent maintenant sur la table, c’est pour aider (l’économie) à redémarrer rapidement’, a déclaré Bruno Le Maire. Pour protéger les plus grandes entreprises françaises, le ministre envisage même des participations, voire des nationalisations ’si nécessaire’. 

Pour permettre aux banques d’octroyer des crédits aux entreprises en difficulté après la crise, l’Etat va garantir à hauteur de 300 milliards d’euros les prêts bancaires. Et pour que ces banques disposent de suffisamment de liquidités, la Banque centrale européenne (BCE) a maintenu ses taux très bas (le taux directeur étant déjà à 0% depuis 2016). L’institution a également dévoilé un plan colossal de 750 milliards d’euros pour des rachats de dette privée et publique, soit six fois plus que le montant initial. Car, logiquement, plus un Etat dépense, plus il s’endette.

5 Du coup, le pays risque d’être en faillite ?

Ce qui est certain, c’est que le coronavirus va plomber le budget de l’Etat et la consommation des Français. Le recul de l’activité et les dépenses pour sauver les entreprises vont encore plus alourdir la dette publique, qui dépasse déjà 100% du PIB, rappelle Le Monde. Le déficit public devrait grimper à 3,9% du PIB et les recettes fiscales devraient être amputées de 10,7 milliards d’euros en 2020. 

La consommation des ménages, ’le principal canal par lequel les mesures d’endiguement du coronavirus affecteraient l’économie’, chuterait de 2%, soit deux fois plus que la diminution envisagée du PIB en 2020, selon le nouveau projet de loi de finances publié le 18 mars. Pour faire face à cette situation, ’les gouvernements et banques centrales vont devoir coordonner étroitement leurs actions. Les banques centrales devront se mobiliser bien au-delà des mesures mobilisées lors de la crise des subprimes’, estime Jézabel Couppey-Soubeyran. ’Dans la situation actuelle, il ne s’agit plus simplement de faciliter les crédits, il va falloir combler des manques à gagner.’ La chercheuse estime que les banques centrales pourraient notamment prendre à leur charge les dépenses budgétaires que les Etats vont engager.

On est dans une situation d’urgence absolue, c’est le moment d’opter pour des solutions exceptionnelles. Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférence en économie à franceinfo

’Les banques centrales ont déjà beaucoup fait depuis 2008, elles ont baissé leurs taux, racheté des crédits pourris et de la dette... C’est maintenant aux gouvernements d’agir’, pondère Dany Lang. ’Le problème, c’est qu’on a des politiques monétaires expansionnistes et des politiques budgétaires restrictives. On appuie sur l’accélérateur et le frein en même temps. Ce n’est pas cohérent.’ A ce sujet, Emmanuel Macron a prévenu : ’On ne calcule pas quand il s’agit de la vie des gens’. La Commission européenne est également allée dans ce sens. Pour la première fois, elle a suspendu ses règles de discipline budgétaire afin de permettre aux Etats de l’UE de dépenser autant que nécessaire.

6 Est-ce que, à la fin de la pandémie, la croissance repartira comme avant ?

C’est peu probable. Cela dépendra, entre autres, des politiques menées sur le long terme par le gouvernement. Une récession n’est pas simplement un ralentissement de la production, c’est aussi ’une destruction du potentiel de production’, rappelle Jézabel Couppey-Soubeyran. Certaines entreprises produisent moins, mais d’autres, trop fragiles, disparaissent. ’Dans ces conditions, il est compliqué de faire repartir la croissance sur sa trajectoire initiale’, reprend l’économiste. 

Si l’on prend exemple sur la Chine, qui redémarre petit à petit après avoir été à l’arrêt pendant près de 50 jours, l’activité n’a pas repris d’un coup comme avant. ’Une partie de l’économie chinoise est basée sur les exportations, mais comme les pays importateurs sont à leur tour à l’arrêt, il ne peut pas y avoir d’échanges’, décrit Alexandre Delaigue. Pour s’assurer que l’épidémie ne reparte pas, il est également compliqué de faire revenir des touristes ou investisseurs étrangers, qui pourraient être contaminés et faire repartir l’épidémie.

Peut-être qu’à l’issue de cette crise, on constatera qu’on peut consommer moins et vivre tout aussi bien, qu’on peut réduire les dépendances entre les pays et que les marchés financiers sont extrêmement vulnérables. Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférence en économie à ‘franceinfo’.

Pour l’économiste Dany Lang, cette crise est également l’occasion de repenser totalement notre modèle économique en prenant en compte l’urgence climatique. ’Après 2008, pire crise du capitalisme après 1929, on est repartis comme si de rien n’était. En Europe, les Etats ont continué à comprimer les salaires et faire reposer toute la croissance sur une augmentation du crédit privé déraisonnable, comme en Irlande, ou sur les exportations, comme en Allemagne. Il faut maintenant investir dans la transition écologique.’ 

7 J’ai eu la flemme de tout lire, pouvez-vous me faire un résumé ?

La France traverse actuellement une crise sanitaire et économique exceptionnelle due à la pandémie de coronavirus. Pour endiguer la propagation du virus, elle a mis en place un confinement général. Les économies sont à l’arrêt, les entreprises ne produisent plus ou moins, et les acheteurs consomment moins. La production de la richesse en France va baisser, ce qui devrait conduire inévitablement à une récession (soit un recul du PIB sur deux trimestres consécutifs selon la définition de l’Insee).

Sur les marchés financiers, ces perspectives ont déjà fait chuter les indices, à Paris, New York ou encore Francfort. Pour éviter des faillites en masse des entreprises et limiter les pertes d’emplois, le gouvernement a pris plusieurs mesures de sauvetage. Il a annoncé un allègement – report ou annulation – des charges des entreprises à hauteur de 32 milliards d’euros sur le seul mois de mars, un dispositif de chômage partiel et n’a pas exclu de procéder à des nationalisations. De son côté, la Banque centrale européenne va mettre 750 milliards d’euros sur la table pour racheter, entre autres, la dette des Etats.

Ces mesures suffiront-elles ? Difficile à dire pour le moment car tout dépend de la durée de la pandémie. Certains économistes estiment que cette crise pourrait permettre de revoir entièrement notre modèle économique, et d’y inclure à l’avenir l’urgence climatique.

La sélection de franceinfo sur le coronavirus

• Eclairage. Coronavirus : cinq questions qui se posent si vous ne pouvez pas télétravailler

• Infographies. Cas confirmés, mortalité, localisation... L’évolution de l’épidémie en France et en Europe

•Témoignages. Coronavirus : ’Le journal des confinés, épisode 1’ Aurélie, directrice de crèche et mère de deux enfantss

Reportage. VIDEO. Coronavirus : Mulhouse, une ville sous tension depuis le début de l’épidémie

• Vidéo. Les quatre gestes simples à adopter pour se protéger et éviter la propagation

Source : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-l-article-a-lire-pour-comprendre-pourquoi-la-france-comme-le-reste-du-monde-file-tout-droit-vers-la-recession_3871795.html

Retour au sommaire

31.
Coronavirus : voici, pays par pays, les mesures économiques mises en place pour lutter contre la crise Par AFP - 19/03/2020 à 11:43 - Photo : Christine Lagarde (à g.), ancienne directrice du FMI et désormais présidente de la BCE, en présence de Jerome Powell (à dr.), président de la Fed, le 19 octobre 2019. (Crédits : Reuters) Dernier bazooka en date, celui de la Banque centrale européenne... Relance budgétaire, baisse des taux, mesures ciblées, les gouvernements et banques centrales du monde entier déversent des milliards et des milliards pour soutenir une économie mondiale paralysée par la pandémie de nouveau coronavirus.

Article complet sur ce site : https://www.latribune.fr/economie/international/coronavirus-voici-pays-par-pays-les-mesures-economiques-mises-en-place-pour-lutter-contre-la-crise-842683.html

Retour au sommaire

Retour au début du dossier

D - Aspects écologiques et philosophiques

32.
Coronavirus et écologie. Philosophie des sciences - Vidéo 30:16 - 17 mars 2020 - aurelien barrau – « Avant le début du cours et indépendamment de celui-ci, petite préface sur l’actualité. Cette partie n’est pas destinée aux étudiants UGA mais à un public curieux. Seule la seconde partie des vidéos, plus formelle, est destinée à l’Université ». Catégorie : Science et technologie

https://www.youtube.com/watch?v=mr9IEab49eY

Retour au sommaire

33.
#5 Jancovici a répondu à vos questions en pleine crise du coronavirus - 19/03/2020 - 19 mars 2020 - Jean-Marc Jancovici

En pleine crise du coronavirus, Jean-Marc Jancovici a répondu à certaines des questions des abonnés de sa page Facebook via un live le 19 mars 2020 Audio : https://soundcloud.com/effondrement-i... Liste des questions : 00:01 : Y a-t-il un lien entre ce qui nous arrive et le couple énergie/climat ? 04:18 : Du coup, que fait-on ? 04:26 : Est-ce qu’on peut tirer partie de la situation actuelle pour organiser un nouveau fonctionnement ? 10:13 : Que se passe-t-il en ce moment sur le pétrole ? 19:55 : C’est pas le Coronavirus qui fait tomber le prix du baril ? 22:33 : Pourquoi est-ce qu’on peut manquer de pétrole, et ne pas le voir dans le prix ? 23:46 : Est-il possible de vivre durablement en économie de guerre comme actuellement ? 30:45 : Combien de temps est-ce qu’on va arbitrer en faveur de la sauvegarde d’une partie de la population et en défaveur d’une autre ? 34:24 : Est-ce cette crise va remettre en cause notre délocalisation de biens ? 36:04 : Quel est l’impact du Coronavirus sur la consommation d’énergie fossile et par conséquent de CO2 en Europe ? 40:54 : Est-ce que cette relance de la décarbonation peut être de miser massivement sur les ENR ? 44:15 : Est-ce qu’il y a un risque sur le parc de fonctionnement nucléaire ? 47:20 : Quid de la fusion ? 47:50 : Et les centrales en cas de canicule ? 49:02 : Pourquoi ne pas créer un Think Tank ? 50:30 : Parallèle Coronavirus changement climatique ? 57:24 : Green deal Européen ? 1:02:30 : Est-ce que nous sommes au début de l’effondrement systémique ? 1:09:44 : Est-ce que la situation mondiale est modélisable par un modèle mathématique ou physique ? 1:10:45 : Est-ce qu’il y a un risque de pénurie alimentaire dans le monde aujourd’hui ? 1:12:26 : A quoi ressemblera mon quotidien, si je veux rester sous les deux degrés, par rapport à ce que je vis sous le Covid19 ? 1:14:15 : Projet politique : Est-ce qu’on ne manque pas d’un discours commun et rassembleur ? 1:22:41 : Théorie du complot : Le Coronavirus est-il une excuse idéale (et organisée) pour justifier l’effondrement financier déjà présent depuis des mois ? 1:25:39 : Comment imaginez-vous l’évolution de la situation sur l’année 2020 ? 1:25:55 : Géopolitique : Que va-t-il se passer ailleurs dans le monde, qui est l’effondrement du prix du pétrole ? 1:31:45 : Est-ce que la fonte du permafrost peut libérer de nouveaux virus ? 1:33:00 : Est-ce que j’ai prévu une réserve alimentaire ? 1:34:30 : A propos du Greenwashing ? 1:39:45 : Pouvez-vous composer quelque chose d’intelligent contre le Greenwashing ? 1:40:45 : Quels conseils donner aux jeunes de 16-17 ans qui sont pétris d’anxiété pour l’avenir ? 1:42:10 : Le confinement actuel fait exploser les flux vidéo ? 1:44:03 : Quid de la 5G ? Vidéo originale sur Facebook : https://www.facebook.com/jeanmarc.jan... Site de Jancovici : https://jancovici.com Page Facebook : https://www.facebook.com/jeanmarc.jan... Les podcasts : https://soundcloud.com/effondrement-i... - Catégorie : Science et technologie

Source : https://www.youtube.com/watch?v=CXA2BA9in30

Retour au sommaire

34.
Jean-Marc Jancovici et Mélanie Cosnier sur la politique climat – Vidéo 52:17 03/03/2020 (> 17 mars 2020) Jean-Marc Jancovici

Mélanie Cosnier (membre de la Convention citoyenne pour le climat) dialogue avec Jean-Marc Jancovici (président du Shift Project) lors d’une session animée par la journaliste Juliette Nouel à l’occasion des Ateliers du Shift du 3 mars 2020. Politique climatique et énergétique française : y’a t-il un pilote dans l’avion ? Pourquoi n’y a t-il jamais eu d’utilisation de l’article 49.3 pour une loi sur le climat ? Audio : https://soundcloud.com/effondrement-i... Vidéo originale du Shift Project : https://www.youtube.com/watch?v=9NUO6... Convention citoyenne sur le climat : https://www.conventioncitoyennepourle... Site de Jancovici : https://jancovici.com Page facebook : https://www.facebook.com/jeanmarc.jan... - Catégorie : Science et technologie

Source : https://www.youtube.com/watch?v=F1irX-l8VhE

Retour au sommaire

35.
Entretien avec Laurence Tubiana : « Le coronavirus est lié à l’écologie, à nos modes de vie » - Ouest-France Recueilli par Christelle GUIBERT. Publié le 19/03/2020 à 21h30 Photo ; l’économiste Laurence Tubiana a été l’ambassadrice de la COP21, qui a débouché sur l’Accord de Paris pour le climat, en 2015. | DANIEL FOURAY, OUEST-FRANCE Abonnez-vous

L’année 2020 devait être la grande année de l’action climatique. La pandémie de Covid-19 a bouleversé les priorités. « Il faudra en tirer les leçons », analyse l’économiste écologiste Laurence Tubiana.

L’économiste Laurence Tubiana, titulaire de la chaire Développement durable à Sciences Po Paris et directrice de la Fondation européenne du climat, estime qu’il faut « tirer les leçons » de cette pandémie de coronavirus. Pour elle, cette crise est en lien direct avec nos modes de vie et l’écologie.

Faites-vous un lien direct entre cette crise sanitaire et le climat ?

Il est important de rappeler que le Covid-19 est une zoonose, une maladie issue du monde animal. Sa propagation a été rendue possible par nos modes de vie. L’extension de l’habitat humain, la déforestation, l’artificialisation des sols, provoquent de plus en plus d’interactions entre l’espèce humaine et le monde sauvage. En 2016, le Programme des Nations unies pour l’environnement a conclu à une forte augmentation des zoonoses. 31 % des épidémies telles que les virus Ebola, Zika et Nipah sont liées à la déforestation. Avec le réchauffement climatique, la grippe n’est déjà plus saisonnière dans les tropiques. Le dérèglement climatique, directement lié aux émissions de gaz à effet de serre de l’activité humaine, est un vrai multiplicateur de menaces.

La crise sanitaire vire à la crise économique. Voyez-vous des similitudes avec celle de 2008-2009 ?

Il y en a plusieurs, d’ordres différents. Avec la diminution de l’activité économique,les émissions de gaz à effet de serre baissent. Moins de pollution dans l’air sauve des vies. En 2009, les émissions avaient baissé globalement d’un peu plus de 6% dans les pays développés (hors Chine), mais étaient remontées d’autant dès 2010. Là, il est encore trop tôt pour un bilan, même si les observations satellites ont montré de fortes diminutions en Chine et en Italie du Nord. Et comme il y a dix ans, tous les pays s’apprêtent à faire des relances économiques.

Les mesures prises après 2008, justement, n’avaient pas été très bonnes pour l’environnement…

La plupart de mes collègues économistes ne croyaient pas, alors, à un plan de relance vert pour faire repartir l’économie. Pour eux, c’était encore du long terme, une niche. Beaucoup d’entre nous, des experts, des scientifiques, avaient plaidé pour que les outils des grandes banques centrales, comme l’abaissement des taux, soient mobilisés au service de l’environnement. On l’a fait un peu. Il y a eu des investissements verts en Chine, aux États-Unis et en Europe. Mais ces derniers ont été mis à mal par de plus larges investissements dans les énergies fossiles. On en paye les conséquences aujourd’hui.

Pourquoi serait-ce différent en 2020 ?

On ne devrait pas refaire les mêmes erreurs. Aujourd’hui, on entend Christine Largarde, avant au FMI et maintenant à la Banque centrale européenne dire : « Le climat a une importance macro-économique ». Les États auront les moyens d’emprunter, d’émettre des obligations vertes. Il faut relancer les emplois. On peut le faire en augmentant les bonus pour les véhicules propres, les aides à la transition pour les agriculteurs, la rénovation énergétique dans le bâtiment, l’électrification des transports…

Des lois climat, adoptées dans de nombreux États, garantissent-elles une relance verte ?

Elles ont besoin d’être renforcées, mais elles dirigent des dépenses publiques au service de stratégies bas carbone. C’est une bonne chose. On savait déjà qu’il fallait relancer l’économie. Celle-ci doit nous préparer une meilleure société.

Pour autant, le coronavirus semble avoir mis le climat entre parenthèses…

Oui, des marches ont été annulées, l’important sommet entre l’Union européenne et la Chine a été reporté et les efforts diplomates sur l’ambition climatique sont à l’arrêt. C’est cohérent, responsable et rationnel. Greta Thunberg dit suffisamment qu’il faut écouter les scientifiques. C’est vrai pour la crise du climat, cela vaut pour la crise sanitaire. Les spécialistes des épidémies nous disent que la seule manière d’écrêter le pic de contamination est d’éviter les regroupements et de rester chez soi. C’est la réalité, il faut le faire.

La pandémie s’annonce longue. Craignez-vous que la lutte contre le réchauffement climatique retombe, dans le niveau des priorités des gens ?

En une année, les mouvements de jeunesse ont fait bouger les lignes en Europe, aux États-Unis, en Afrique. Ils ont entraîné des parents, des grands-parents. Cette mobilisation a déjà eu des impacts politiques. On l’a vu aux élections européennes. On n’aurait jamais eu de Green Deal sans cela. Tous les groupes politiques intègrent fortement aujourd’hui la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, excepté peut-être l’extrême droite de certains pays européens.

L’enthousiasme affiché lors de la signature de l’Accord de Paris, en 2015, est pourtant retombé…

Effectivement. Depuis trente ans que je travaille le sujet, je vois bien que la conscience des enjeux climatiques progresse par vague. La formidablemobilisation politique 2015 est un peu redescendue, mais pas comme en 2008. Et cette fois, la pression vient de la base, pas d’en haut. C’est ce que nous disent les 150 Français de la Convention citoyenne du climat. La science est aussi davantage écoutée.

Donc, le climat pourrait redescendre d’un cran…

Je ne pense pas. Cette crise sanitaire est très liée à la crise écologie. Elle nous amène à réfléchir à notre surconsommation, à nos dépendances aux marchés internationaux, à l’interpénétration de nos économies. Est-ce qu’au fond, l’extrême poussée de cette mondialisation n’a pas été trop loin ? Le discours d’Emmanuel Macron était très intéressant, en ce sens : On ne pourra plus vivre comme avant. Il se passe quelque chose qui nous fait réfléchir. En 2008, un des conseillers d’Obama disait : Une crise, il faut en faire une opportunité. Je crois que c’est effectivement le moment.

Coronavirus Politique Économie France Chine Union Européenne Climat Actualité en continu - Source : https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/entretien-laurence-tubiana-le-coronavirus-est-lie-l-ecologie-nos-modes-de-vie-6786251

Retour au sommaire

Retour au début du dossier

36.
Approche anthropologique - Covid-19 : fin de partie ? Mercredi 18 mars 2020 10h42 – Document ‘jdmichel.blog.tdg.ch’ - Email – Série Anthropo-logiques – « Être humains en 2020, mais quelle histoire ! »

« Covid-19 : fin de partie ? » - Telle était la tonitruante affirmation proférée le 26 février 2020 par le meilleur infectiologue au monde (selon le classement expertscape), accueillie pourtant avec scepticisme et même sarcasmes par la communauté scientifique. Trois semaines plus tard, la réalité est en train de lui donner raison. Révélant au passage que nous aurions à peu près tout faux face au virus. Ce qui est en fait une excellente nouvelle !

Nous voici donc nous dit-on en « état de guerre ». Nouveauté certes pour nos générations qui (sauf pour les plus anciens) n’ont connu que des temps de paix. L’Europe est sous un quasi-couvre-feu, avec une restriction massive des libertés individuelles et une casse économique et sociale qui promet d’être dramatique. Les discours des chefs d’état s’enflamment à qui mieux mieux : nous sommes « attaqués », l’ennemi est « invisible », « sournois », « redoutable » mais nous en viendrons à bout ! Ce genre de vocabulaire paraît d’un autre âge. La réalité est plus prosaïque : nous subissons la contamination à large échelle par un virus qui est un pur produit de la rencontre entre la bêtise humaine (l’entassement dans des cages d’animaux sauvages de diverses espèces dans des marchés insalubres…) et de l’inventivité du vivant. La bestiole a donc franchi la barrière inter-espèces et s’est propagé à partir de là entre humains. Ce n’est pas une guerre, nous ne pourrons jamais vaincre ou éradiquer cette créature. Nous prémunir contre ses dégâts si, puis nous aurons à apprendre à vivre avec elle. Ce qui réclame une autre intelligence que celle des slogans martiaux sanitaires…

Précaution liminaire

Je l’ai dit et le répète : en ces temps de mobilisation collective, nous avons tous à respecter scrupuleusement les mesures qui sont imposées. Même si on doute de celles-ci ou qu’on les trouve inadaptées, aucun d’entre nous ne peut se donner le droit de suivre sa propre idée. Cette ‘compliance’ - que je n’ai cessé de prôner - m’habite inconditionnellement.

Par contre, cette obéissance civile ne doit surtout pas conduire à une interdiction de penser ou de parler. Nous vivons des temps hautement traumatiques, avec des dégâts sur la population qui seront considérables. Donner sens à ce que nous vivons, nous renseigner, oser poser des questions est non seulement un droit inaliénable mais aussi une nécessité vitale !

J’ai lu passablement de commentaires ironiques sur le nombre soudain de virologues ou d’épidémiologies amateurs s’exprimant sur les réseaux sociaux, ce que je peux comprendre. Mais je pense à l’inverse que plus les citoyennes et citoyens s’intéresseront à ce qui nous arrive, plus ils s’informeront ou même se documenteront, mieux cela nous aidera à mettre en dialogue ce que nous vivons, ce qui essentiel à la fois pour notre santé psychique individuelle et notre résilience collective.

On m’a parfois objecté que j’avais une responsabilité en tant que scientifique, que les analyses que je pouvais faire (toutes pertinentes qu’elles soient) risquaient d’être mal interprétées ou pousser les gens à faire n’importe quoi. Je le rappelle donc : nous avons tous à suivre sans discuter les instructions des autorités. Et abstenons-nous strictement de toute automédication, en particulier en ce qui concerne les substances que je mentionnerai plus loin. Utilisées hors suivi médical strict, elles peuvent en effet être dangereuses. Ceci posé, allons-y !

D’où je parle…

Je suis anthropologue de la santé et expert en santé publique. Mon métier consiste depuis plus de 30 ans à étudier les pratiques des soins et les dispositifs sanitaires. J’arrive à un âge où l’on sait (hopefully) qu’on n’est pas le nombril du monde et (sauf exception) qu’on n’a pas inventé le fil à couper le beurre. J’ai quelques références dans mon domaine, comme celle d’être (malgré l’embarrassante immodestie de ce propos) un des meilleurs connaisseurs actuels des processus de ‘salutogenèse’ et de rétablissement ainsi que des déterminants de la santé. Ce qui m’a valu d’être invité à enseigner dans une quinzaine de programmes universitaires et de hautes écoles en santé (Facultés de médecine de l’UNIGE et de l’UNIL, EPFL, IHEID, Universités de Montréal, Fribourg, Neuchâtel, etc.) J’ai exercé ma profession hors des milieux académiques, préférant agir au sein des politiques de santé ainsi que sur le terrain. J’ai créé différents dispositifs socio-sanitaires innovants, en particulier en santé mentale, dont certains font encore référence aujourd’hui. Je m’excuse pour ce petit étalage. C’est le prix à payer pour me prévaloir d’une (modeste) compétence quant à ce que je vais maintenant avancer.

Banal ou pas banal ?

Depuis le début de l’émergence du coronavirus, je partage mon analyse qu’il s’agit d’une épidémie banale. Le terme peut choquer quand il y a des morts, et a fortiori dans la crise sanitaire et la dramaturgie collective hallucinée que nous vivons. Pourtant, les données sont là : les affections respiratoires habituelles que nous vivons chaque année font bon an mal an 2’600’000 morts à travers le monde. Avec le Covid-19, nous en sommes, au quatrième mois, à 9’000 décès, et avec le pays initialement le plus touché qui est parvenu à juguler l’épidémie. Nous sommes très très loin d’avoir un effet statistiquement significatif au regard de la mortalité habituelle et en particulier de la surmortalité saisonnière.

Je l’ai dit et je le répète : le même traitement politique ou journalistique appliqué à n’importe quel épisode de grippe saisonnière nous terrifierait tout autant que l’épidémie actuelle. Comme la mise en scène (avec décompte en live des victimes) de n’importe quel problème sanitaire d’envergure, qu’il s’agisse des maladies cardiovasculaires, des cancers ou aux effets de la pollution atmosphérique nous ferait frissonner d’effroi tout autant et même infiniment plus !

Nous savons aujourd’hui que le Covid-19 est bénin en l’absence de pathologie préexistante. Les plus récentes données en provenance d’Italie confirment que 99% des personnes décédées souffraient d’une à trois pathologies chroniques (hypertension, diabète, maladies cardiovasculaire, cancers, etc.) avec un âge moyen des victimes de 79,5 ans (médiane à 80,5) et très peu de pertes en-dessous de 65 ans.

Italy chronic.png

 Les quatre plus grands facteurs à l’origine des maladies chroniques étant :

 La malbouffe.

 La pollution.

 Le stress.

 La sédentarité.

Les maladies chroniques seraient évitables à 80% si nous nous donnions les moyens de protéger la population plutôt que de sacrifier sa santé au profit d’intérêts industriels. Nous avons, depuis des décennies, accordé des facilités coupables à des industries hautement toxiques au détriment du bien commun et de la santé de population (pour un développement de ce constat, se référer à l’article suivant).

Il faut oser le dire : ce n’est pas le virus qui tue (il est bénin pour les personnes en bonne santé), ce sont les pathologies chroniques qu’on a laissé se développer depuis des décennies et qui le rendent potentiellement fatal, ce qu’il n’est quasiment pas par lui-même.

‘Stats’ et ‘probas’ en folie

Il y a un autre problème : les taux en particulier de complications et de mortalité qu’on nous brandit sous le nez jour après jour ne veulent rien dire. En l’absence de dépistage systématique de la population, nous n’avons aucune donnée fiable à laquelle référer les données dont nous disposons (nombre de cas déclarés et de décès).

C’est un classique en épidémiologie : si vous ne dépistez que les morts, vous parviendrez à 100% de taux de mortalité ! Si vous ne testez que les cas critiques, vous en aurez moins, mais encore beaucoup plus qu’en réalité. Si vous dépistez beaucoup, vous aurez beaucoup de cas alors que si vous dépistez peu, le nombre de cas sera faible. La cacophonie actuelle ne permet juste pas d’avoir la moindre idée de la progression réelle du virus et de sa diffusion.

Les estimations les plus crédibles laissent penser que le nombre de personnes déclarées est très largement inférieur (dans un facteur allant selon les meilleures estimations jusqu’à 1/47) au nombre de personnes réellement infectées, dont à peu près la moitié ne se rendra même pas compte qu’elle a contracté le virus. Pour un redoutable tueur, il est parfois plutôt sympa…

Nous n’avons donc à ce stade aucune idée de l’ampleur réelle de la propagation du virus. La bonne nouvelle est que les données réelles (en particulier les taux de complications et de mortalité) ne peuvent être que largement inférieures à ce qui est couramment avancé. La mortalité réelle, comme annoncé dans un précédent article, doit en fait s’établir au plus à 0,3% et probablement encore moins. Soit moins du dixième des premiers chiffres avancés par l’OMS.

Les dernières modélisations évaluent à un ratio minimal de 1:8 (et possiblement jusqu’à 1:47 voire encore plus) le nombre de cas détectés vs non détectés, dépendamment des stratégies de dépistage mises en œuvre selon les pays. En date du 16 mars 2020 par exemple, on recensait 167.000 cas déclarés à travers le monde alors que l’estimation du nombre global de personnes infectées s’élevait à plus de 1.000.000. Une équipe de recherche universitaire américaine m’a fait part qu’ils évaluaient (étude à publier) actuellement à 800.000 le nombre de personnes réellement infectées en Chine (et donc très probablement immunisées) pour 3.118 décès. Soit effectivement un taux de mortalité de 3/1000.

Des lecteurs m’ont entretemps écrit pour m’indiquer que je m’étais trompé, que le nombre de cas en Chine était de 80.000 et non de 800.000 ! A nouveau, ils se réfèrent au nombre de cas avérés, qui n’est que la partie émergée de l’iceberg. Le taux de dépistage reste faible même dans les pays qui ont pris massivement cette voie. S’il reste impossible de connaître le nombre de cas inconnus (!), on est de toute manière très loin des statistiques disponibles basées sur des données lacunaires.

Fin du monde ou pas ? !

Pareillement, les projections qui sont faites pour imaginer le nombre de morts possibles sont rien moins que délirantes. Elles reposent sur un « forçage » artificiel et maximal de toutes les valeurs et coefficients. Elles sont faites par des gens qui travaillent dans des bureaux, devant des ordinateurs et n’ont aucune idée ni des réalités de terrain, ni de l’infectiologie clinique, aboutissant à des fictions absurdes. On pourrait leur laisser le bénéfice de la créativité et de la science-fiction. Malheureusement, ces projections, littéralement psychotiques, font des dégâts massifs.

Mon expérience en santé mentale me fait éviter strictement les expressions toutes faites comme « schizophrénie » ou « psychose », qui sont à peu très toujours utilisées abusivement et d’une manière désobligeante pour les personnes concernées. Médicalement, la psychose se caractérise par des distorsions cognitives, perceptuelles et affectives entraînant une perte de contact avec la réalité. Ici, le terme est hélas pleinement indiqué.

J’en appelle à mes collègues de la Faculté de médecine et autres instituts universitaires pour qu’ils arrêtent de produire et de colporter des modélisations fausses et anxiogènes. Ces experts se protègent en reconnaissant par précaution de langage le caractère outrancier de leurs formalisations, les journalistes le mentionnent scrupuleusement (c’est à leur crédit), on n’en construit pas moins diligemment un sentiment de fin du monde qui non seulement n’a absolument pas lieu d’être, mais de surcroît est lui-même profondément nocif !

On peut certes donner crédit à nos dirigeants d’envisager le pire du pire du pire sur la base de ces élucubrations pour ne surtout pas prendre le moindre risque qu’il se produise. En attendant, on construit une hallucination -collective- sur la base de chiffres qui ne veulent rien dire. La réalité, à nouveau, est que cette épidémie est largement moins problématique et dangereuse que ce qui est affirmé, le visionnement de la première vidéo référencée en fin d’article donnera au lecteur (ou la lectrice) les éléments nécessaires à comprendre le bien-fondé de cette affirmation.

Oui, mais tous ces morts et ces services engorgés ?!

C’est hélas le vrai point noir : s’il n’y avait pas ces cas graves, l’épidémie serait insignifiante. Il se trouve qu’elle entraîne des complications rares mais redoutables. Comme me l’écrivait le Dr Philippe Cottet, en première ligne aux HUG : « il faut le dire, les pneumonies virales sont rarissimes d’habitude en Suisse. Elles ont un tableau clinique fruste et d’évolution parfois fulminante, dont les signes annonciateurs sont difficilement identifiables face aux cas plus bénins. C’est un réel challenge clinique, sans compter le nombre de cas simultanés... »

C’est l’existence de ces cas graves (estimés à 15% des cas, probablement en réalité 10 fois moins) qui justifie que l’on ne s’en remette pas simplement à l’immunité de groupe. On nomme ainsi ce processus par lequel chaque personne qui contracte le virus et n’en meurt pas s’immunise, la multiplication des immunisés conduisant à un effet collectif de protection immunitaire…

En l’absence -jusqu’à il y a peu- de traitement pour protéger ou guérir les personnes à risque, le choix de laisser l’immunité se construire en laissant circuler le virus est apparu comme étant trop dangereux. Le risque pour les personnes vulnérables est tel qu’il s’avèrerait éthiquement indéfendable de prendre cette direction, du fait de la gravité des conséquences possibles.

Bien sûr reste le dramatique engorgement des services d’urgence du fait de l’abondance de cas, et le stress majeur qu’il fait porter à des équipes soignantes laissées à elles-mêmes et prenant de plein fouet la réduction des moyens opérée depuis 20 ans.

Je comprends le désarroi des équipes, comme même une possible colère face aux éléments que j’avance. La santé publique est profondément autre que la clinique, nous ne travaillons pas à la même échelle. Chaque décès prématuré est un drame que vivent durement les équipes soignantes, je m’en voudrais profondément de donner l’impression d’y être indifférent. Mais nous devons faire ce travail de contraste et de granularité pour y voir plus juste.

C’est une des difficultés de la santé publique : la médecine comme le journalisme travaillent dans le cas particulier. En médecine, c’est pour cela par exemple qu’il n’y a pas ’remède-miracle’. Chaque personne sera susceptible de réagir différemment à un traitement.

En journalisme, on cherche à illustrer une thématique avec des cas particuliers, en montrant donc des images et paroles souvent choquantes. En santé publique, on n’agit pas à ce niveau ’narratif’ singulier. On collecte des données pour voir les contours exacts d’une problématique. Ainsi en Italie, seuls 7 des 2.500 premiers décès concernaient des personnes âgées de moins de 50 ans. Ces cas existent, mais ils sont heureusement marginaux.

Un possible motif d’inquiétude en revanche est cette affirmation qu’il y aurait des personnes jeunes en quantité non négligeable atteintes de pneumonie et placées sous assistance respiratoire. Elles semblent heureusement survivre, mais c’est bien le nombre de lits en soins intensifs qui est dès lors à risque de poser problème si l’encombrement des services der réanimation se poursuivaient.

C’est dans ce paradoxe compliqué entre la très grande innocuité du virus pour l’immense majorité des gens et sa dangerosité extrême dans certains cas que nous sommes trouvés coincés. Nous avons alors adopté des mesures absolument contraires aux bonnes pratiques : renoncer à dépister les personnes possiblement malades et confiner la population dans son ensemble pour enrayer la diffusion du virus. Mesures à vrai dire moyenâgeuses et problématique puisqu’elles ne ralentissent l’épidémie qu’au risque de phénomènes de rebond potentiellement encore pires. Et qu’elles enferment tout le monde alors qu’une faible minorité seulement est concernée. Toutes les recommandations en santé publique sont à l’inverse de dépister le plus de cas possibles, et de confiner uniquement les cas positifs le temps qu’ils ne soient plus contagieux.

Le confinement général constitue un pauvre pis-aller face à l’épidémie dès lors qu’on manque de tout ce qui permettrait de lutter efficacement contre elle…

Pourquoi en est-on arrivé là ? Simplement parce que nous avons défailli à mettre d’emblée en place les bonnes réponses. Le manque de tests et de mesures de dépistage en particulier est emblématique de ce naufrage : alors que la Corée, Hong-Kong et la Chine en faisaient la priorité absolue, nous avons été d’une passivité invraisemblable à organiser la mise à disposition de quelque chose de techniquement simple.

Les pays mentionnés ont mis à profit l’intelligence artificielle notamment pour identifier les chaînes de transmissions possibles pour chaque cas positifs (avec les smartphones, on peut par exemple faire l’inventaire des déplacements et donc des contacts que les personnes infectées ont eu avec d’autres personnes dans les 48h précédent l’apparition des symptômes).

Enfin, nous avons réduit de manière importante la capacité de nos hôpitaux au cours de la décennie écoulée et nous retrouvons en manque de lits de soins intensifs et de matériel de réanimation. Les statistiques montrent que les pays les plus touchés sont ceux qui ont réduit massivement les capacités des services de soins intensifs.

Hôpitaux suisse.png

Rien de tout ceci n’a été pensé, alors que le risque de pandémie est un risque sanitaire majeur. La vérité, c’est que nous avons été complètement dépassés. C’est évidemment plus facile de jouer sur les métaphores guerrières que de reconnaître notre tragique impréparation…

Fin de partie ? !

Le premier expert mondial en matière de maladies transmissibles s’appelle Didier Raoult. Il est français, ressemble au choix à un Gaulois sorti d’Astérix ou un ZZ top qui aurait posé sa guitare au bord de la route. Il dirige l’Institut hospitalier universitaire (IHU) Méditerranée-Infection à Marseille, avec plus de 800 collaboratrices et collaborateurs. Cette institution détient la plus terrifiante collection de bactéries et de virus « tueurs », qui soit et constitue un des meilleurs centres de compétences en infectiologie et microbiologie au monde. Le Pr Raoult est par ailleurs classé parmi les dix premiers chercheurs français par la revue Nature, tant pour le nombre de ses publications (plus de deux mille) que pour le nombre de citations par d’autres chercheurs. Il a suivi depuis le début du millénaire les différentes épidémies virales qui ont frappé les esprits et noué des contacts scientifiques étroits avec ses meilleurs collègues chinois. Parmi ses hauts faits, il a découvert des traitements (notamment avec la chloroquine…) qui figurent aujourd’hui dans tous les manuels d’infectiologie au monde.

Le 26 février 2020, il publiait donc une vidéo retentissante sur un canal en ligne (comprenant le mot « tube ») pour affirmer : « Coronavirus, fin de partie ! »

La raison de son enthousiasme ? La publication d’un essai clinique chinois sur la prescription de chloroquine, montrant une suppression du portage viral en quelques jours sur des patients infectés au SARS-CoV-2. Des études avaient déjà montré l’efficacité de cette molécule contre le virus en laboratoire (in vitro). L’étude chinoise confirmait cette efficacité sur un groupe de patients atteints (in vivo). Suite à cette étude, la prescription de chloroquine fut incorporée aux recommandations de traitement du coronavirus en Chine et en Corée, les deux pays qui sont le mieux parvenus à juguler l’épidémie…

La chloroquine est une molécule mise sur le marché en 1949, largement utilisée comme antipaludique. Tous les voyageurs des pays tropicaux se souviendront des comprimés de nivaquine (un de ses noms commerciaux) qui leur étaient prescrits à titre préventif contre la malaria. Ce remède a ensuite été remplacé par d’autres pour certaines zones géographiques, restant en usage pour certaines destinations.

L’hydroxychloroquine (nom commercial : ‘plaquenil’) a quant à elle été préparée en 1955 et présente une hydroxylation sur un des deux groupes éthyle de la chaine latérale.

So what ? !

Pourquoi vous parler de cela ? Eh bien parce que le Pr Raoult et ses équipes sont les meilleurs spécialistes actuels au monde de l’utilisation de la chloroquine. Il avait notamment eu l’idée géniale de l’essayer contre des bactéries intracellulaires (qui pénètrent les cellules comme les virus), en particulier les Ricksettia. L’IHU de Marseille dispose donc d’une expérience clinique et pharmacologique sans équivalent quant à l’usage de cette molécule.

La chloroquine a également démontré une puissante efficacité thérapeutique contre la plupart des coronavirus, dont le redouté SRAS de sinistre mémoire. Raoult trouva donc dans l’essai clinique chinois la confirmation que la chloroquine était aussi indiquée contre le Covid-19.

Il fut toutefois accueilli comme un cheveu sur la soupe, ses confrères dénigrant d’emblée sa proposition. Les journalistes du Monde allèrent même jusqu’à qualifier sa communication de « fake news », accusation reprise sur le site du ministère de la santé pendant quelques heures avant d’être retirée.

Le Pr Raoult obtint pourtant dans la foulée l’autorisation de conduire un essai clinique sur 24 patients dans son service et fut appelé à faire partie du comité pluridisciplinaire de 11 experts formé en mars par l’exécutif français, afin ’d’éclairer la décision publique dans la gestion de la situation sanitaire liée au coronavirus’.

Les résultats de l’essai clinique étaient attendus avec impatience, en premier chef par votre serviteur. Nous savons la prudence requise face à de substances prometteuses et l’importance de ne rien avancer avant que la recherche confirme ou non une hypothèse La science n’est ni divination ni magie, elle est observation, test, puis le cas échéant validation.

Les résultats de son étude clinique sont sortis hier, confirmant l’obtention d’effets thérapeutiques spectaculaires. La méthodologie est robuste, puisque l’IHU de Marseille a pu comparer la négativation du portage viral chez les patients qui ont suivi le protocole avec des patients d’Avignon et de Nice qui n’ont pas reçu le traitement.

« Ceux qui n’ont pas reçu le Plaquenil [médicament à base d’hydroxychloroquine] sont encore porteurs à 90 % du virus au bout de six jours, tandis qu’ils sont 25 % à être positifs pour ceux qui ont reçu le traitement », explique le professeur Raoult.

Mais ça ne s’arrête pas là : l’IHU Méditerrannée- Infection conseille (comme d’autres) depuis longtemps de donner concomitamment un antibiotique dans les infections virales respiratoires « parce qu’elles se compliquent surtout de pneumopathies. Donc tous les gens qui présentaient des signes cliniques qui pouvaient évoluer vers une complication bactérienne de pneumopathie, on leur a donné de l’Azithromycine. Il a été démontré que ça diminue les risques chez les gens qui ont des infections virales. L’autre raison, c’est que l’Azithromycine a montré en laboratoire qu’elle était efficace contre un grand nombre de virus, bien que ce soit un antibiotique. Donc quitte à choisir un antibiotique, on préférait prendre un antibiotique efficace contre les virus. Et quand on compare le pourcentage de positifs avec l’association hydroxychloroquine et Azithromycine, on a une diminution absolument spectaculaire du nombre de positifs. » ajoute-t-il.

Portage viral ?

Une étude publiée dans la revue Lancet le 11 mars 2020 avait entretemps révélé une donnée nouvelle mais essentielle : le temps de portage viral (durée entre le début et la fin de l’infection- et donc de contagiosité possible) s’avère supérieur à ce que l’on croyait, avec une durée moyenne de 20 jours. Avec l’association hydroxychloroquine / azithromycine, cette durée est réduite à 4-6 jours.

La réduction drastique du temps de portage viral donne non seulement l’espoir de traiter les cas critiques, mais aussi de réduire le temps nécessaire à une personne infectée pour ne plus être contagieuse. Et donc présente des perspectives énormes pour prévenir la propagation du virus. Cette nouvelle est bien sûr la meilleure nouvelle que l’on pouvait attendre. Les autorités et les scientifiques l’ont donc accueillie avec joie penserez-vous…

Eh bien que nenni ! Les réactions qui se sont fait entendre disputaient dans un premier temps la bêtise à la méchanceté.

Certes, ni les études chinoises, ni l’essai clinique marseillais n’a valeur de preuve (« evidence ») selon les critères de la recherche scientifique. Une réplication des résultats par d’autres équipes est requise, sans même parler d’une étude randomisée en double-aveugle, le top of the pop des méthodologies de recherche.

Mais diable ! Nous sommes dans une situation d’urgence. La chloroquine est un des médicaments les mieux connus et les mieux maîtrisés (en particulier par l’IHU de Marseille). On peut donc tabler sur une très solide expérience relative au sujet de sa prescription. Se réfugier derrière un intégrisme procédural est éthiquement indéfendable dès lors qu’on parle d’un médicament qu’on connaît par cœur, qui a déjà démontré son efficacité sur d’autres coronavirus, confirmée sur celui-ci par deux essais cliniques, et alors que des vies sont en jeu jour après jour !

Raoult a relevé avec ironie qu’il n’était pas impossible que la découverte d’un nouvelle utilité thérapeutique pour un médicament tombé de longue date dans le domaine public soit décevant pour tous ceux qui espèrent un prix Nobel grâce à la découverte fracassante d’une nouvelle molécule ou d’un vaccin… sans oublier la perspective des dizaines de milliards de dollars de revenus à prendre, là où la chloroquine ne coûte littéralement rien.

Célébration des soignants !

Depuis quelques jours, la population confinée s’exprime chaque jour pour rendre hommage aux soignants et les soutenir dans les circonstances éprouvantes qu’ils vivent. Il s’agit d’une belle expression de solidarité, évidemment méritée par des professionnel-les remarquables d’abnégation et d’engagement, au front de cette lourde souffrance et de ce nouveau danger.

Dans les cercles des sommités, les choses sont hélas en général moins reluisantes. La recherche et l’autorité médicales sont aussi souvent faites de mesquineries, de manipulations, de malhonnêtetés ou d’abus en tous genres, ainsi que de pitoyables mais violents combats d’ego.

Sur BFM TV, le Dr Alain Durcadonnet cassait aussitôt du sucre sur le dos de Raoult en rappelant qu’une conclusion scientifique se publiait dans des revues scientifiques et non pas par vidéo… Ceci alors, que dans sa communication, le Pr Raoult (le chercheur français qui, rappelons-le, a le plus publié dans les revues scientifiques dans son domaine) venait évidemment de préciser que l’article décrivant son essai clinique avait été envoyé pour publication à une revue à comité de lecture. Cette anecdote montrant le niveau, comme les suivantes.

Le 1er mars, bien après la publication du premier essai clinique chinois, le directeur général de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, disait ainsi au micro d’Europe 1 : ’La chloroquine marche très bien dans une éprouvette, mais n’a jamais marché chez un être vivant’, ce qui était déjà parfaitement faux !

Dans les retours de la presse nationale, l’insistance est mise lourdement sur le risque du surdosage avec la chloroquine, effectivement toxique au-delà de 2 gr/jour en l’absence de comorbidité somatique. Les chinois ont privilégié des doses de 2x 500 mg/jour pendant leur essai. Raoult et son équipe, trouvant ce dosage excessif, préférant opter pour 600mg/jour. L’objection est donc d’une consternante vacuité- rappelons que nulle équipe clinique ne connaît mieux cette molécule que celle de Méditerranée-Infection. Cela reviendrait à dire à une équipe de neurologues au sujet du Dafalgan : ouh là là, attention, il peut être toxique s’il est mal utilisé, donc ce n’est vraiment pas une bonne idée d’envisager de traiter les maux de tête avec ce médicament !

On invoqua (si, si, lisez la presse !) les risques liés à une utilisation prolongée, là où le traitement proposé dure en moyenne 6 jours. L’IHU dispose de surcroît de l’expérience de prescriptions exceptionnelles au long cours (jusqu’à deux ans !) dans le cadre du traitement de certaines bactéries intracellulaires. On a beau savoir qu’il est bon d’être charitable avec son prochain, des fois la bêtise combinée à la malhonnêteté rendent la chose ardue...

D’autres insistèrent (et insistent encore) sur le fait qu’on ne peut tirer de conclusions définitives sur la base d’essais cliniques. Ce qui est tout-à-fait juste dans l’absolu mais s’applique mal au cas présent, étant donnée la parfaite connaissance de cette molécule ! Situation absurde résumée ainsi par Raoult : « Il y a une urgence sanitaire et on sait guérir la maladie avec un médicament que l’on connaît parfaitement. Il faut savoir où on place les priorités. » Face à la réalité de l’épidémie, il préconise d’arrêter de s’affoler et de détecter les malades sans attendre que leur cas s’aggrave pour mieux les traiter.

Le problème va plus loin…

La solitude de la compétence extrême ?! Raoult explique comment Emmanuel Macron est venu le chercher après sa première annonce publique du 26 février 2020 et l’étrange expérience qui a été depuis la sienne dans le cercle d’experts qui conseille le martial président. A la question posée par un journaliste de Marianne : « Y êtes-vous entendu ? », il répond : «  J’y dis ce que je pense, mais ce n’est pas traduit en acte. On appelle cela des conseils scientifiques, mais ils sont politiques. J’y suis comme un extra-terrestre. »

C’est sa certitude, évidemment inconfortable pour les autorités : avec les mesures prises actuellement contre l’épidémie, on marche sur la tête. Nos pays ont renoncé (contrairement aux Chinois et aux Coréens) au dépistage systématique au profit d’un confinement dont le Pr Raoult souligne qu’il n’a jamais été une réponse efficace contre les épidémies. C’est un réflexe ancestral de claustration (comme à l’époque du choléra et du Hussard sur le toit de Giono). Confiner chez eux des gens qui ne sont pas porteurs du virus est ‘infectiologiquement absurde’ - le seul effet d’une telle mesure est de détruire l’économie et la vie sociale. Un peu comme bombarder une ville pour en éloigner les moustiques porteurs de malaria…

La seule voie qui fasse sens selon lui est de confiner les porteurs du virus uniquement, et de les traiter en cas de besoin soit pour éviter de terribles complications comme celles que l’on voit, soit pour réduire le temps pendant lequel elles sont contagieuses.

En Suisse comme en France (et partout en Occident), la décision prise est de confiner les gens chez eux, malades ou non. Quand ils sont malades, on attend qu’ils aillent mieux puis (du fait de la durée de portage viral), on les laisse ressortir alors qu’ils sont en fait encore contagieux ! Les personnes à risque, elles, développent parfois des complications, en particulier une détresse respiratoire aiguë qui les conduit aux urgences. Elles viennent alors engorger les services de soins intensifs, et, pour certains malades, y mourir alors qu’affirme Raoult, on aurait pu les traiter avant !

Confiner l’ensemble de la population sans dépister et sans traiter, c’est digne du traitement des épidémies des siècles passés.

La seule stratégie qui fasse sens est de dépister massivement, puis confiner les positifs et/ou les traiter, tout comme les cas à risque puisque c’est possible, comme on le voit en Chine et en Corée, qui ont intégré l’association de dépistages massifs avec la prescription de chloroquine dans leurs treatment guidelines.

Ni Hong Kong ni la Corée, deux territoires qui ont connu les plus faibles taux de mortalité face au Covid-19 n’ont imposé de confinement aux personnes saines. Elle se sont simplement organisées différemment.

La décadence de l’Occident

Elle est hélas criante et révélée ici dans toute sa crudité… Nous disposons d’une médecine de qualité, mais d’une santé publique moyenâgeuse. Le leadership technologique et scientifique est passé à l’Extrême-Orient depuis longtemps déjà, et notre nombrilisme intellectuel nous fait souvent nous raccrocher aux lanternes du passé plutôt qu’à la science d’aujourd’hui.

Des tests systématiques seraient faciles à instaurer, pour autant qu’on en fasse une priorité sanitaire et que l’on s’organise, ce que les Coréens ont fait en un temps record. En Europe, nous avons été complètement dépassés, comme si nous vivions dans un autre temps. Les autorités comprennent maintenant qu’il s’agit d’une priorité absolue -suivant en cela les recommandations insistantes de l’OMS.

Produire les tests ne présente aucune difficulté :« C’est de la PCR [réaction en chaîne par polymérase] banale que tout le monde peut faire, la question c’est l’organisation, pas la technique, ce n’est pas la capacité de diagnostic, nous l’avons, commente Raoult. C’est un choix stratégique qui n’est pas celui de la plupart des pays technologiques, en particulier les Coréens qui font partie, avec les Chinois, de ceux qui ont maîtrisé l’épidémie en faisant dépistage et traitement. On est capables dans ce pays comme n’importe où de faire des milliers de tests et de tester tout le monde. »

Certes, des régimes politiques plus disciplinés ou même autoritaires ont un avantage de compliance sociale, mais la question n’est pas là. Le problème, c’est bien nous. La France s’enfonce dans des polémiques sans fin avant même que qui que ce soit ait ouvert la bouche, pendant que son jupitérien président s’envole dans des pérorations antiques sur l’« état de guerre » en se contemplant dans un miroir… Dans notre pays, le Conseil fédéral a réagi sans agitation ni malice, mais en donnant comme toujours l’impression qu’on le réveillait déplaisamment de sa sieste. Bref, pour notre pays qui se targue de sa qualité d’innovation et de biotech, c’est encore un peu la fête au village…

Le changement c’est maintenant ?!

Heureusement, on peut espérer que le vent change vite et bien. Le ministère de la santé français vient de mandater le CHU de Lille pour un essai visant à répliquer les résultats obtenus à Marseille. Rappelons que des essais probants ont déjà été menés en Chine et en Corée -mais en France on tient en général que ce qui vient de l’étranger est indigne du génie français. Quelques services hospitaliers et leurs médecins-chefs sont capables d’envisager qu’ils se sont trompés, c’est par exemple le cas du Pr Alexandre Bleibtreu de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, qui a tweeté récemment avec humour… (lire à la source).

L’intérêt pour la chloroquine est désormais mondial avec des équipes travaillant aux quatre coins du monde. Si l’efficacité aujourd’hui très probable du médicament se confirme, ce sera un major game-changer.

Une fois les personnes à risque de complications diligemment traitées, les innombrables infections bénignes dues au SARS-CoV-2, que nous serons très nombreux à vivre, pourvoiront l’immunité de masse qui ravalera cette « pandémie » au rang de sale mésaventure.

Le dépistage de masse est désormais enfin une priorité sanitaire. Le temps d’organiser la capacité d’analyses des laboratoires, nous y aurons tous progressivement droit. Le laboratoire Sanofi vient par ailleurs de proposer au gouvernement français de produire gratuitement un million de de doses de chloroquine.

Et si la molécule ne tenait pas ses promesses ? C’est bien sûr une hypothèse possible, même si elle est à ce stade peu probable. D’autres médicaments sont actuellement en voie d’examen, notamment des antiviraux connus (comme le Favipiravir) testé en Chine également avec des premiers résultats cliniques encourageants. Selon une nouvelle tombée ce matin :

La Chine a achevé une recherche clinique sur le favipiravir, un médicament antiviral présentant une bonne efficacité clinique contre le nouveau coronavirus (COVID-19).

Le favipiravir, médicament antigrippal dont l’utilisation clinique a été approuvée au Japon en 2014, n’a provoqué aucune réaction adversaire évidente dans l’essai clinique, a révélé Zhang Xinmin, directeur du Centre national du développement biotechnologique de Chine relevant du ministère des Sciences et des Technologies, lors d’une conférence de presse.

Le favipiravir a été recommandé aux équipes de traitement médical et devra être inclus le plus vite possible dans le plan de diagnostic et de traitement du COVID-19, a-t-il fait savoir.’

Ce qui est frappant autour de la chloroquine, c’est la religiosité du débat que cette option provoque -un classique toutefois en science. Raoult est décrit comme une espèce de gourou (malgré ses états de service scientifiques remarquables) et on décrit la « croyance » en ce médicament comme étant l’attente d’un « remède-miracle » qui égarerait les gens en faisant miroiter des « espoirs impossibles ».

Heureusement, il reste une démarche qui s’appelle la science et qui vise justement à passer du registre des opinions (chacun voit le monde à sa manière) au savoir (ce que l’on a éprouvé, vérifié et validé indépendamment des opinions personnelles).

Si les résultats obtenus à Marseille et Chine se démentent, alors l’hallucination collective dans laquelle nous sommes engoncés se poursuivra, avec de très lourdes conséquences sur notre société, nos modes de vie, notre santé psychique et sociale. Si, en revanche, ils se confirment, on aura fait un pas de géant pour sortir de cette lourde gonfle, et ce sera alors bel et bien « Fin de partie pour le Covid ! ». Nous aurons appris bien des choses au passage.

Hommage aux autorités

Il n’est pas dans mes habitudes d’être complaisant avec les autorités. J’ai trop souvent vu les ravages de la flatterie et de la veulerie (comme de la critique gratuite ou du procès d’intention) pour tomber dans le piège. Ici, on entend bien des critiques qui me semblent injustes. Oui, notre système de santé n’en est pas vraiment un, on a une industrie de la maladie – ce qui n’est pas pareil. Oui, nos réponses sanitaires sont incroyablement poussiéreuses et même dépassés. Oui, le Conseil fédéral a des godasses de plomb - ce a aussi d’ailleurs parfois ses avantages.

Mais je tiens à dire mon sentiment que la réaction des autorités fédérales et cantonales a été proportionnée à ce que nous savions et ne savions pas. Il est facile de dire qu’il aurait fallu fermer les frontières il y a un mois dans un monde où la menace était encore peu visible et où nous aurions été les seuls à le faire.

Tout fermer conduit inévitablement à un désastre économique et social. En l’absence des moyens d’appliquer la meilleure stratégie (dépistage – confinement – traitement), recourir à un « lock-down » est une mesure archaïque et peu efficace, mais la seule qu’il était possible de prendre.

A Genève en particulier, le Conseil d’Etat (avec MM. Mauro Poggia et Antonio Hodgers en première ligne) a été solide, humain, rassurant, et clair, agissant avec calme et un indéniable sens de la proportionnalité.

Une fois l’urgence passée, il faudra bien en revanche que les responsables sanitaires et politiques rendent des comptes sur la manière dont ils se seront révélés totalement pris de court par un risque sanitaire parfaitement identifié, avec une situation en l’occurrence très peu grave par rapport à ce que serait une vraie pandémie tueuse.

Rappelons que le risque pandémique est redouté depuis plus de 30 ans, en provenance d’Extrême-Orient comme désormais des toundras subarctiques, à risque de libérer d’innombrables variétés de virus jusque-là congelées sous le permafrost...

Un peu donc comme si dans une région à risque de tremblement de terre, on n’avait ni prévu de normes de construction antisismique ni de procédures de protection de la population ! Ceci alors que des cohortes de hauts fonctionnaires et universitaires étaient généreusement payés pour anticiper ces risques...

Il faudra aussi répondre de l’inaptitude à répondre vite et bien (comme d’autres nations) en requérant au besoin de manière contraignante la mise à disposition des capacités industrielles et scientifiques pour faire ce qu’il aurait fallu. Comme me l’indique un lecteur, la France est tout de même le leader mondial de la production de machines d’assistances respiratoires et sa capacité pharmaceutique est puissante.

Une dernière info enfin, qui nous incitera tous je l’espère à la prudence : les dernières données infectiologiques tenderaient à confirmer que les enfants ne sont que très peu porteurs et/ou contaminateurs du SARS-CoV-2. Si cette hypothèse se confirme, la fermeture des écoles ne serait en fait pas une mesure nécessaire. Les données que je relaye ici sont tombées cette semaine. Au moment où la fermeture a été décidée, on les ignorait - comme je le précisais dans mon blog précédent - il s’agissait donc d’une mesure de précaution, dont l’indication pourrait être démentie si les données en question se confirment.

Soyons donc patients et appliqués. Une fois cette hallucination collective passée, il sera alors temps de faire un rigoureux « post-mortem » des décisions sanitaires et de chercher à comprendre ce qu’il s’est passé pour qu’on génère cet invraisemblable gâchis sociétal…

Coronavirus, analyse des données épidémiques dans le monde : diagnostiquer doit être la priorité, intervention du Pr Raoult du 17 mars 2020.

Résultats de l’essai clinique réalisé à l’IHU Méditerranée-Infection à Marseille, présentation du Pr Raoult du 16 mars 2020

Lien permanent Catégories : Santé, Société - Les commentaires sont fermés.

Bienvenue - Bonjour, ce blog est édité par Jean-Dominique Michel. Les propos qui y sont tenus n’engagent que leur auteur. Je vous remercie de votre visite. Vous pouvez aussi m’atteindre en cliquant : ici. Photo.

Source : http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/18/covid-19-fin-de-partie-305096.html

Retour au sommaire

37.
Un art de vivre par temps de catastrophe par M. Dany LAFERRIÈRE , délégué de l’Académie française. Séance de rentrée des cinq Académies, le lundi 21 octobre 2019 – Document ‘academie-francaise.fr’

Voltaire, dans s’on long poème sur le tremblement de terre de Lisbonne, lance ce défi pour fustiger ces philosophes qui nous demandent de tout prendre avec sérénité, en écartant toute sensibilité qui pourrait dévoiler notre humanité : « Et vous composerez dans ce chaos fatal ? » ironise-t-il. Une façon de leur dire qu’on ressent les choses différemment quand on se retrouve au cœur d’une catastrophe que lorsqu’on philosophe à bonne distance. Mais Voltaire n’avait pas terminé sa démonstration, il entendait, par une « simulation », leur faire apprécier, un bref instant, les ravages d’un séisme. Comme toujours il est si rapide dans ses images qu’on l’imagine en train de filmer plutôt que d’écrire. Pour réaliser ce court métrage, il se sert d’une caméra assez rudimentaire, qui lui permet tout de même de donner au spectateur (le mot est de lui) l’impression d’être sur place. D’abord il fixe l’image sur un très large plan, le temps que l’on s’acclimate avec l’évènement : « Accourez, dit-il sur le même ton sarcastique, contemplez ces ruines affreuses. » Puis il entame un lent panoramique afin de bien montrer « ces débris, ces lambeaux, ces cendres malheureuses ». La caméra glisse pour s’arrêter sur une image qui nous attrape à la gorge. Zoom sur « ces femmes, ces enfants l’un sur l’autre entassés ». Les images défilent sans bruit, et l’effet est plus saisissant. Puis il monte légèrement le son pendant que des corps se tordent de douleur « aux cris demi-formés de leurs voix expirantes ». La morale arrive en voix off, comme toujours, quand il s’agit d’une catastrophe de cette ampleur : « Lisbonne est abîmée, et l’on danse à Paris. » Mais Voltaire n’est pas plus proche du séisme que ces philosophes qu’il cherche à ridiculiser. Les images, si terribles qu’elles puissent être, ne sont pas l’objet principal du poème. Si le titre est long (« Poème sur le désastre de Lisbonne ou Examen de cet axiome : Tout va bien »), c’est parce que son auteur cherche à dire d’entrée de jeu ses intentions. On est prévenu : le tremblement de terre de Lisbonne n’est qu’un prétexte à sa démonstration philosophique. En fait il fait comme ceux qu’ils fustigent. Je le dis, sans me hausser du col, car on ne peut trouver là matière à fierté, j’ai vécu le tremblement de Port-au-Prince. Je constate, avec une légère tristesse, qu’une expérience, si douloureuse soit-elle, n’a aucune incidence sur notre talent. J’étais donc à Port-au-Prince lors d’un tremblement de terre de la même puissance que celui de Lisbonne. Ayant été sur place ce jour-là, je peux vous assurer que Voltaire ne s’est pas trompé dans certaines descriptions. Par contre quand on est à l’intérieur on vit les choses différemment. Bien que conscient du concentré d’ironie et de sarcasme qui irrigue cette injonction de Voltaire « Et vous composerez dans ce chaos fatal ? », je peux vous dire que c’est exactement ce que j’ai fait. J’avais mon carnet, et j’ai pu noter tout ce qui traversait mon esprit ou mon champ de vision. J’étais logé dans l’œil de la catastrophe. 

La mort collective

On comprend bien que je n’aie pas les moyens intellectuels pour une aussi vaste entreprise : décrire un tremblement de terre. Voir s’envoler dans un épais nuage de poussières, en trente-cinq secondes, une ville, sa ville natale, peut vous laisser sans voix. J’étais en train de manger dans le petit restaurant de l’hôtel où je séjournais quand j’ai entendu un bruit de train accompagné de trépidations sous la table, comme si des milliers de marteaux-piqueurs entreprenaient de saccager les fondations de la ville. De quoi s’agit-il puisque Port-au-Prince n’a pas de métro ? J’ai compris plus tard que durant un pareil évènement tout va aussi vite que le style de Voltaire et qu’on ne dispose que de huit secondes à peine pour savoir où on se trouve, ce qui se passe et ce qu’on doit faire sans tarder. Mais tout le monde ne réagit pas de la même manière. L’ami avec qui je discutais voulait finir sa bière. On s’est précipités vers le centre de la cour pour se mettre à plat ventre sous les grands arbres. Il s’était déjà écoulé une quinzaine de secondes. J’entendais un sifflement de serpent et je voyais des immeubles se fendre en deux. Couché à plat ventre, je regardais passer un avion. Il venait de décoller quelques secondes avant la catastrophe. Un passager racontera plus tard que, jetant un regard par le hublot, il a vu disparaître, cachée par un épais nuage de poussières, la ville qu’il venait à peine de quitter. Je m’attendais à tout moment à voir la terre s’ouvrir pour nous engloutir. Une panique verte qui remonte à une adolescence fiévreuse alors que je passais mes journées au cinéma à me gaver de films d’épouvante. Puis, rien. Pas un craquement d’arbre sec, ni même un cri dans cette ville si bavarde et émotive. On se relève doucement, sans imaginer que des milliers de personnes étaient restées au sol. J’ai vu le visage de mon voisin, celui d’un homme qui venait d’échapper à une mort certaine. J’imagine qu’il a vu dans mes yeux le même effarement et la même incrédulité. Et en même temps, tout au fond, cette petite lueur. Puis vint cette seconde secousse qui enlève tout espoir de sortir vivant d’une telle situation. J’avais perdu depuis un moment toute notion du temps, mais il m’a semblé qu’on avait eu dix secondes entre les deux secousses, comme une parenthèse de bonheur, pour savourer la vie. Toutes nos espérances s’étaient glissées dans ces dix précieuses secondes. Mais curieusement cette certitude de mourir, et de mourir en même temps que tout le monde, a effacé toute peur. L’impression, pour une première fois, de faire partie du cosmos. On ne peut mourir que si on est seul dans sa mort. La mort fait peur parce qu’on en a fait un acte si intime qu’on ne meurt que dans le silence. Mais là les sensations du train qui continue sa route sous notre ventre et les trépidations des milliers de marteaux-piqueurs nous ont divertis de notre mort. Le sentiment presque libérateur qu’il n’y aura pas de témoin. Une volée d’oiseaux passe au-dessus de nos têtes, en ordre régulier, comme pour nous rappeler que cette histoire ne concerne que ceux qui ne savent pas voler. Durant cette nuit on a ressenti plus de quarante répliques, certaines à peine perceptibles, mais provoquant tout de même un tressaillement chez tous ceux qui dormaient à même le sol.

La fleur

En arrivant à l’hôtel, la veille, je suis allé saluer ces fleurs à très longue tige, élégantes et fragiles, qu’on trouve au pied de l’escalier qui mène au terrain de tennis. Les deux grandes secousses passées, je me suis dirigé à nouveau vers le petit jardin. C’était de ma part un geste étrange vu les circonstances, mais je crois que c’est une intuition poétique qui m’y a conduit. Les fleurs, toujours pimpantes, quand les immeubles n’étaient plus que des monticules de gravats. La fleur a résisté quand le béton est tombé. Mais d’où me vient cette idée d’aller voir comment se portent les fleurs au milieu des décombres ? L’explication n’est pas uniquement philosophique. Mon grand-père pensait nous mettre, mes cousins et moi, en contact avec la nature. On avait chacun un petit lopin de terre qu’il fallait faire fructifier en y plantant du pois et du maïs. Et chaque matin mon premier geste était d’aller voir si les graines avaient germé. Le miracle d’une minuscule graine qui parvient à trouer la terre pour voir la lumière, m’a ébloui.

Le style

Je comprends que le chaos produit toujours un nouvel ordre. De nouvelles structures se mettent immédiatement en place. Cela finit par influencer ma manière d’écrire, aujourd’hui si éclatée. Mais pour écrire il m’a fallu d’abord reconquérir l’alphabet. Le choc du séisme fut si violent que j’ai eu peur de ne plus savoir raconter une histoire. En fait je ne parvenais tout simplement pas à me concentrer. Écrire c’est ordonner le chaos. En même temps je rêvais que mes phrases et mes intuitions épousent plutôt les formes de ce chaos. J’écrivais des lettres, puis des mots, ensuite des phrases sans suite. Ce n’est qu’une heure plus tard que je commençai à décrire ce qui se déroulait autour de moi. J’écrivais en me disant pour me calmer que le narrateur ne meurt jamais. Je serai vivant tant que je pourrai écrire, même au cœur de la tempête.

Écrire ou filmer

Cette question m’obsède jusqu’à aujourd’hui : combien d’années et de vies pourraient contenir trente-cinq secondes ? Et me voilà dedans. J’ai l’air de garder une distance avec le côté tragique de la situation. Sachez que nous ne pouvons qu’imaginer l’ampleur des dégâts. Pendant quelques heures on vivait le tremblement suivant l’impact qu’il a eu dans notre quartier, que dire dans l’espace étroit où nous nous trouvions. S’il y a beaucoup de morts dans votre coin, vous avez l’impression que la ville est un amas de cadavres, et s’il y en a peu on remercie Dieu d’avoir épargné notre ville. C’est là que le regard de Voltaire se différencie du mien. Le sien est global, le mien local. On ne pourra prendre le pouls de la situation que quand les premiers journalistes arriveront. Quand la caméra posera son gros œil sur la ville dévastée et montrera au monde l’immense tas de gravats qu’est devenu Port-au-Prince. On se souvient de la caméra plutôt froide de Voltaire. Il ne connaissait pas les gens dont il se servait comme argument pour sa démonstration. Ce qui n’est pas le cas de Villon filmant les gibets de Montfaucon. Villon ne se départait jamais de sa tendresse pour ses frères d’infortune. Il ouvre son poème-reportage par un magnifique plan large qui déborde le cadre de son siècle et nous atteint aujourd’hui encore :

« Frères humains qui, après nous, vivez »

Gros plan ensuite sur le petit groupe de pendus.

« Vous nous voyez ci attachés cinq, six »

Admirez ce « nous ». Il s’approche plus près encore jusqu’à filmer l’œil, pas le regard qui est une notion subjective. Est-ce la première fois que la caméra s’est approchée aussi près d’un visage humain dans la poésie française ?

« Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés / Et arraché la barbe et les sourcils »

Tous les photographes de guerre savent que pour avoir la meilleure image il faut s’approcher le plus près possible de la zone d’action, jusqu’à en faire partie. D’où le « nous » de Villon.

L’échelle

On entend subitement des hurlements. Deux petites filles prises au piège sur un balcon. Elles ne peuvent descendre que par l’avant, là où il n’y a pas d’escalier. La maison, déjà fortement secouée, tombera à la prochaine secousse. Les petites filles hurlaient sans répit et, sans une échelle, on n’arrivera pas à les atteindre. Un jeune homme, long et mince qui passait par là, a tout de suite compris la situation. Il trouve rapidement une échelle. La plus jeune des deux sœurs refuse de descendre sans sa mère piégée dans une pièce à l’intérieur, qui finit par casser une vitre pour rejoindre ses filles. Malgré tout la cadette refuse de descendre si sa mère et sa sœur ne descendent pas d’abord. C’est une petite fille de neuf ans qui a pris la direction des opérations sous le regard médusé de la foule debout au pied de l’échelle. Le jeune homme n’a pas attendu les félicitations. On s’est retourné il n’était plus là. Un homme a lancé, sur un ton admiratif, que seul un voleur peut trouver si rapidement une échelle. Mais il n’y a plus de voleur puisque tout est à ciel ouvert. Rien n’appartient à personne.

Le Caribbean Market

Juste à l’entrée de Pétionville je vois les premiers corps par terre. Bien rangés les uns à côté des autres – huit cadavres. Je ne sais pas dans quelles conditions ils sont morts, ni qui les a rangés ainsi. Ma raison d’écrire devient simple : ce sera pour jeter un drap blanc sur ces corps anonymes. Le Caribbean Super Market, le plus grand marché couvert de la ville s’est effondré en gardant prisonniers dans son sein de nombreux clients. Certains sont morts immédiatement mais ceux qui se retrouvent simplement coincés peuvent tenir un long siège. Les gens craignent qu’en pénétrant dans les magasins pour s’approvisionner gratuitement une nouvelle secousse, même légère, ne fasse tomber une poutre sur eux. Pendant plus de vingt-quatre heures on a vécu sans aucune transaction monétaire. Parmi tous les dommages collatéraux provoqués par le tremblement de terre c’est la disparition de l’argent qui m’a le plus surpris. Je n’avais jamais pensé que c’était possible. Les gens avaient encore de l’argent en poche mais aucun achat ne se faisait. Le papier-monnaie était redevenu papier.

La disparition de l’État

Les gens arrivent du bas de la ville, certains à pied. De plus en plus nombreux. Un couple de Français vient de laisser sa voiture, encore en marche, portières ouvertes, au milieu de la rue. Une nourrice leur apporte un bébé. Ils dansent avec le bébé. Une petite secousse interrompt la fête. Les nouvelles tombent comme si on était en guerre. On nous annonce la chute du Palais national, du palais de justice, du ministère des Finances, du ministère du Plan, de la Cour supérieure des comptes, de la grande cathédrale, de l’université d’État, de l’Hôpital général et d’un grand nombre de magasins du centre-ville. Le Corps de l’État par terre. Le chaos total. Quelqu’un a lancé que c’était la révolution, mais étonnamment personne n’a pensé à prendre le pouvoir. Quelqu’un a dit qu’on avait enfin touché le fond. Un rire fusa. Les corps semblaient tout à coup plus légers. Plus aucune responsabilité. La faillite étant si évidente. On avait perdu en trente-cinq secondes une incroyable somme d’expériences humaines. Un homme bien mis s’est assis au pied d’un arbre avant de défaire sa cravate.

Demain

La nuit arrive sans crier gare, comme toujours sous les tropiques. Les gens commencent à s’assoupir sur le terrain de tennis de l’hôtel où nous avions installé notre campement. On entend une petite fille demander à sa mère s’il y a classe demain. C’était la première fois que le mot demain était prononcé. On n’était pas à l’abri d’une nouvelle secousse importante. Et personne ne pouvait prévoir ce qui se passerait alors. On entend une rumeur au loin. Un gardien nous dit que c’est une grande foule qui chante et prie. Les gens allaient sans destination. Surtout ceux qui n’avaient plus de maison. Ils habitent le temps présent à défaut d’habiter un lieu.

Enfin, demain. Des amis sont passés me chercher dans une Jeep. Je vais voir ma mère. On descend la route de Delmas jusqu’à cette entrée qui mène dans le quartier de ma mère. Avant le tremblement de terre cette route était déjà difficile, maintenant c’est impraticable. Voici la maison du poète Frankétienne. Une petite foule se tient devant la grande barrière rouge. Soudain un cri « Le poète est vivant ! » On vient de le voir passer d’une pièce à l’autre. Rassuré je continue ma route jusqu’au carrefour. Debout au milieu de la rue, les bras en croix, une femme demande des comptes au ciel. On comprend vite qu’elle a perdu toute sa famille. Elle voit une cruauté dans le fait d’avoir été épargnée. Ils étaient tous à table. Elle est sortie chercher un plat qui cuisait dans la cour quand tout s’est mis à trembler. Elle a eu la présence d’esprit de sauver le repas. Quand elle s’est retournée la maison était un amas de pierres. Elle veut savoir pourquoi Dieu ne lui a pas permis de mourir avec les siens. On attend qu’elle termine pour continuer notre route. On tourne à gauche. La maison de ma mère est au bout de l’impasse. Mon cœur se serre car je vois la montagne au loin, ce qui veut dire que toutes les maisons, qui la cachaient auparavant, sont tombées. J’arrive. Ils sont tous là. Mes tantes, mon neveu, ma sœur, ma mère. Ma mère me saute dans les bras et me dit tout de go qu’elle a vu un magnifique ciel étoilé la nuit dernière. Elle n’avait pas dormi à la belle étoile depuis son enfance. La voilà tout excitée. J’avais oublié l’impact d’un tel évènement sur une femme de plus de quatre-vingts ans. C’est une énergie nouvelle. Une fin et un commencement du monde. Elle m’a dit : « J’ai tout vu dans ce pays, les coups d’État à répétition, les dictatures héréditaires, les inondations successives, les cyclones annuels, et maintenant un tremblement de terre. »

En rentrant à l’hôtel on a croisé une voiture bondée de jeunes gens qui nous ont lancé joyeusement : « On salue les vivants. » 

Source : http://www.academie-francaise.fr/un-art-de-vivre-par-temps-de-catastrophe

Retour au sommaire

38.
Conte actuel : Conversation entre l’Univers et le Coronavirus Par sophie 20 mars 2020 – Document ‘jdbn.fr’

🗣 : Univers, Pourquoi me mettre dans le pangolin ?

✨ : Cet animal, Corona, est en voie d’extinction. Et pourtant les hommes continuent de le braconner et de le manger. … Ce sera la 1ère étape de ma leçon.

🗣 : D’accord Univers. Pourquoi tu veux que ça commence en Chine ?

✨ : La Chine est le symbole de la mondialisation et de la production de masse petit. Ce pays est surpeuplé, il produit en masse et pollue en masse…

🗣 : C’est vrai univers… Mais en même temps c’est parce que les autres pays y ont un intérêt financier aussi non ?

✨ : Oui petit c’est pour cela que ta mission va être de te répandre partout dans le monde, et principalement dans tous les pays concernés par ce système, l’Europe, les US, les pays producteurs de pétrole…

🗣 : Quelle forme vas-tu me donner univers ?

✨ : Celle d’un virus qui va principalement infecter les voies respiratoires.

🗣 : Mais pourquoi univers ?

✨ : Petit, vois-tu de nos jours, les hommes mettent en danger la planète. La pollution est devenue trop importante mais l’humanité n’en mesure pas l’ampleur. Quoi de plus symbolique que la respiration petit, tu comprends ?

🗣 : Oui mais ça veut dire que je vais être dangereux univers ?

✨ : Tu ne le seras pas plus que plein d’autres maladies existantes petit, et tu le seras bien moins que la pollution elle-même qui génère des milliers de morts ! Mais la différence c’est que toi, tu seras visible…

🗣 : D’accord univers. Mais tu crois que ça va marcher ton truc là alors, je ne comprends pas comment ?

✨ : Tu as raison petit. C’est pour cela que je vais te rendre très contagieux. Tu vas vite te propager. La vitesse de propagation sera bien supérieure à ta dangerosité.

🗣 : Ok mais alors si je ne suis pas si dangereux, tu crois qu’ils vont avoir peur de moi ?

✨ : Oh petit oui fais-moi confiance. C’est sur cela d’ailleurs que je compte pour faire évoluer les mentalités : la peur. Ce n’est que quand l’homme a peur, qu’il peut changer ensuite…

🗣 : Tu crois ?

✨ : Oui petit, et je vais ajouter tout un contexte pour amplifier la peur et les prises de conscience.

🗣 : Quoi univers… ?

✨ : La peur va tellement prendre le dessus que l’on confinera les gens chez eux tu verras. Le monde sera à l’arrêt. Les écoles seront fermées, les lieux publics, les gens ne pourront plus aller travailler. Les croisières, les avions, les moyens de transport seront vides..

🗣 : Oh là là ! Univers, tu vas loin, mais qu’espères-tu de cela ?

✨ : Que le monde change, petit ! Que Terre mère soit respectée ! Que les gens prennent conscience de la bêtise humaine, des incohérences des modes de vie et qu’ils prennent le temps de réfléchir à tout cela … Qu’ils arrêtent de courir, découvrent qu’ils ont une famille et des enfants et du temps avec eux. Qu’ils ne puissent plus recourir aux suractivités extérieures car elles seront fermées. Se reconnecter à soi, a sa famille, ça aussi, petit, c’est essentiel…

🗣 : Ok, mais ça va être dangereux, l’économie va s’effondrer….

✨ : Oui petit, il y aura de grosses conséquences économiques. Mais il faut passer par la. C’est en touchant à cela aussi que le monde, je l’espère, va prendre conscience de ses incohérences de fonctionnement. Les gens vont devoir revenir à un mode de vie minimaliste, ils vont devoir retourner au local, et je l’espère à l’entre aide…

🗣 : Comment vais-je me transmettre ?

✨ : Par le contact humain. Si les gens s’embrassent, se touchent…

🗣 : Bizarre, Univers ; là, je ne te suis pas : tu veux recréer du lien mais tu éloignes les gens ?

✨ : Petit, regarde aujourd’hui comment les hommes fonctionnent. Tu crois que le lien existe encore ? Le lien passe par le virtuel et les écrans. Même quand les hommes se promènent, ils ne regardent plus la nature, mais leur téléphone… A part s’embrasser, il ne restait plus grand chose du lien… alors je vais couper ce qui leur restait de lien et je vais exagérer leur travers … en restant confinés chez eux, fort à parier qu’au départ ils se régalent des écrans, mais qu’au bout de plusieurs jours, ils satureront… lèveront les yeux. Ils découvriront qu’ils ont une famille, des voisins … et qu’ils ouvriront leur fenêtre pour juste regarder la nature …

🗣 : Tu es dur, Univers, tu aurais pu alerter avant de taper aussi fort…

✨ : Mais corona, avant toi j’ai envoyé plein d’autres petits … mais justement c’était trop localisé et pas assez fort…

🗣 : Tu es sûr que les hommes vont comprendre cette fois alors ?

✨ : Je ne sais pas corona… je l’espère… mère la Terre est en danger… si cela ne suffit pas, je ferai tout pour la sauver, il y a d’autres petits qui attendent … mais j’ai confiance en toi Corona… et puis les effets se feront vite sentir … tu verras la pollution diminuera et ça fera réfléchir, les hommes sont très intelligents, j’ai aussi confiance en leur potentiel d’éveil… en leur potentiel de création de nouveaux possibles … ils verront que la pollution aura chuté de manière exceptionnelle, que les risques de pénurie sont réels à force d’avoir trop délocalisé, que le vrai luxe ce n’est plus l’argent, mais le temps… il faut un ‘burn out’ mondial, petit, car l’humanité n’en peut plus de ce système, mais est trop dans l’engrenage pour en prendre conscience… à toi de jouer…

🗣 : Merci Univers… alors j’y vais …

Le Journal des bonnes nouvellesest dédié à toutes les personnes animées de pensées positives ou en quête de le devenir. La société actuelle met en avant des informations événementielles, souvent pessimistes, alarmantes et négatives. Il n’est plus à prouver que la pensée positive a un effet extraordinaire sur tout un chacun.

Source : https://www.jdbn.fr/conversation-entre-lunivers-et-le-coronavirus/

Retour au sommaire

39.
« Il nous faudra tirer des leçons de cette catastrophe sanitaire, sociale et économique, et passer dans “le nouveau monde”, soit un monde qui fait la place belle à l’écologie, plutôt qu’à la finance » - Par le chercheur Serge Morand – Diffusé par ‘Fréquence médicale’ le mardi 24 mars 2020 à 12:15 – Document ‘frequencemedicale.com’

Pour le chercheur Serge Morand, une fois la pandémie de Covid-19 maîtrisée, il nous faudra tirer des leçons de cette catastrophe sanitaire, sociale et économique, et passer dans “le nouveau monde”, soit un monde qui fait la place belle à l’écologie, plutôt qu’à la finance. En décembre 2019, un virus inconnu apparaît dans le sud de la Chine. Mi-mars 2020, la planète entière est contaminée et l’Europe en confinement. Le Covid-19est incontestablement une maladie des temps modernes, une maladie de la mondialisation. Aussi, quand le virus sera enfin maîtrisé et la tempête passée, il faudra prendre acte de cette “crise de l’écologie qui a entraîné une crise sanitaire, sociale et économique” et passer “dans le nouveau monde”, alerte Serge Morand, chercheur CNRS-Cirad. Ecologue de la santé et parasitologiste de terrain et auteur de ‘La Prochaine Peste’ (Editions Fayard, 2016), interrogé par ‘Pourquoi docteur’. “Ces 60 dernières années, on a assisté à l’augmentation de l’empreinte écologique, du nombre d’animaux domestiques, de l’urbanisation, des transports de marchandise, aériens et d’une globalisation affectant l’ensemble de la planète et des écosystèmes, notamment à cause de grosses plantations de soja, de café ou autre. Dans le même temps, on a constaté une augmentation des épidémies et de nouvelles maladies infectieuses sont apparues”, explique le chercheur, en préambule. Rappelons que la propagation du choléra de l’Inde à l’Europe a corrélé avec l’augmentation de la vitesse des bateaux.

Le temps qu’on détecte un cas dans un navire de commerce, ce dernier était déjà passé par de nombreux ports. “Ce qui restait localisé dans un endroit précis avant a maintenant toutes les chances de partir aux quatre coins du monde à vitesse grand V. Ce qui vient d’arriver est totalement improbable : un virus venant de Chine du Sud qui se retrouve trois mois plus tard chez les humains de l’ensemble de la planète, c’est hallucinant ! Là, il se passe quand même quelque chose de complètement anormal”, s’exclame Morand. “Si ce nouveau virus vient probablement d’une chauve-souris, les chercheurs chinois ne savent pas encore ce qui s’est exactement passé.

On peine toujours à comprendre l’épidémie de coronavirus SRASdu début des années 2000. On sait en revanche que c’est venu d’une chauve-souris sur une civette (chat musqué) vendue dans un marché contenant beaucoup d’animaux. A ce moment-là, il avait une augmentation par cinq du nombre de fermes à civettes en Asie et spécialement en Chine. Pas simplement pour les manger mais aussi pour le café : on fait ingérer des cerises de café à des civettes, des carnivores dont on bousille au passage le système intestinal, soi-disant pour donner du goût à la graine de café. Cela permet de vendre du café plus cher sur le marché international.

C’est typiquement un produit de la mondialisation”, dénonce celui qui se trouve actuellement en Asie du Sud-Est pour étudier les liens entre la disparition de la biodiversité et l’émergence de ces nouvelles maladies infectieuses. Dans les années 90, une rencontre improbable entre une chauve-souris et un cochon. Une autre histoire très révélatrice a eu lieu à la fin des années 1990, raconte-t-il. A cette époque, le virus Nipah a émergé. Venant de la chauve-souris, il a été transmis aux cochons puis aux humains en Malaisie, pays qui ne mange pourtant pas de porc. On a fini par tuer deux ou trois millions de ces malheureux animaux pour en venir à bout. A posteriori, on a compris comment le drame était arrivé.

A cette période, il y a eu une conversion importante des forêts de Bornéo et des paysages agricoles en mosaïque au profit des grandes plantations de palmiers à huile pour le commerce international. C’était également l’époque d’El Niño, qui a tendance à créer des environnements très secs et des feux de forêts. A cause de ces fumées, les chauves-souris ont été amenées à trouver d’autres habitats. Elles sont finalement allées dans ces nouvelles porcheries semi-intensives, mises en place elles aussi pour le commerce international. Elles ont déféqué sur les arbres fruitiers qui servaient à nourrir les cochons, que ces derniers ont donc mangés, explique Serge Morand.

Finalement, cette rencontre improbable, virale, entre une chauve-souris et un cochon, c’est vraiment l’exemple de la mondialisation.” Une fois ce constat posé, quelles solutions ? “Soit on joue la carte de la biosécurité et on fait comme Singapour qui a loué des îles pour installer des élevages de cochons dans des bunkers où sont seulement autorisés les gens qui s’en occupent, soit il va falloir écouter les écologistes et arrêter de faire la place belle à la finance”, tranche Serge Morand.“ Jusqu’à la déclaration d’Emmanuel Macron, c’était l’ancien monde.

Désormais, il faut aller dans le nouveau monde. On ne pourra pas reprendre ‘business as usual’. Il faut doucement démondialiser. Profitons du ‘Green Deal’ proposé par l’Europe pour changer la politique agricole commune : on arrête de subventionner à la production et on subventionne à la qualité et aux services rendus par les agriculteurs. Ca sera moins injuste pour eux, on leur fait un crédit des dettes et on les aide à sortir de la situation horrible où ils sont actuellement”, propose notamment le chercheur, qui milite pour une science plus attributive. C’est-à-dire s’intéresser aux causes et ne pas seulement soigner les conséquences, afin de pouvoir construire dans la durée.

A l’heure actuelle, quelles perspectives ? Il s’agit désormais de préparer l’après-crise avec des politiques qui “arrêtent la parlotte” et donnent l’exemple pour que chacun ait un comportement individuel plus responsable. “Ça ne sert à rien de faire la morale”, insiste le chercheur qui espère que le confinement ne durera pas trop longtemps au risque “d’avoir de lourdes conséquences psychologiques, surtout chez les enfants et encore plus sur les adolescents, en pleine construction”. “On ne sait pas encore mondialement ce qui va se passer.

Je suis actuellement en Thaïlande où le pays suit la même courbe que la France et n’a pas encore pris de mesures drastiques... Nous allons en avoir encore pour au moins un mois de crise, estime le scientifique, rappelant toutefois qu’un vaccin contre le Covid-19 devrait bientôt arriver. L’avantage avec les Coronavirus, c’est que leurs génomes n’évoluent pas trop rapidement et sont assez prévisibles. ”Et les anti-vaccins dans tout ça ? “Beaucoup de gens ne font plus confiance aux autorités, quelles qu’elles soient, et se méfient des vaccins.

Cependant, dans un contexte de pandémie, les gens ont tellement peur que presque tout le monde sera partant pour se faire vacciner. Je ne suis pas trop inquiet là-dessus, déclare Serge Morand, sûr de lui. Nous ne sommes pas dans le même contexte que lors de la crise H1N1 où Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, avait été très mal conseillée par rapport au vaccin, ce qui avait entraîné une grande défiance de la part de l’opinion publique”, rappelle-t-il. Les populations en sécurité et la tempête passée, il faudra ensuite prendre en charge “toutes les morbidités négligées actuellement” et bien sûr gérer les conséquences sociales et économiques de la crise. “Un des dangers, c’est que l’on tombe alors dans un Etat policier, alerte Serge Morand, persuadé que cela ne servirait à rien du tout. Le gouvernement va devoir s’armer de patience et d’efforts pour retrouver la confiance des Français”, conclut-il.

Capturé sur : http://www.frequencemedicale.com/index.php?op=article&action=text&type=6&id=18605&fmnl=c68df1093a93023d0960841f27224080&ReverseCode=NWJsTFBmQm1aN053TVNKcHpibFdsZjZ5VU42MlEvNXlTMnpyQ2JkTEFMaz0 equal &specialite=generaliste

Selon Wikipédia, «  Serge Morand, né le 20 Septembre 1959 à Rennes (Bretagne, France), est un écologue et biologiste de l’évolution. Spécialiste en écologie parasitaire, il s’est intéressé à la diversification des parasites et au rôle de la diversité parasitaire comme force écologique et évolutive. Ecologue de terrain, il analyse le rôle de la biodiversité pour la santé et le bien-être des humains, de leurs animaux et de la faune sauvage. Actuellement, il conduit ses recherches principalement en Asie du Sud-Est, sur les impacts des changements planétaires globaux (changement climatique et changement d’usage des terres) sur les liens entre conservation de la biodiversité, santé et sociétés. Sa démarche de recherche combine des analyses globales et des études locales, valorisant un pluralisme des approches disciplinaires scientifiques… ». Source

Retour au sommaire

Retour à l’introduction

Retour aux Informations préliminaires

Retour au début du dossier

Source : Veronique Perrot H.C - Vegane #JLM2022 @VeroniquePerrot -20 mars 2020 -

Remerciements pour leurs fort utiles informations communiquées et/ou aide matérielle : Anne Hallard, Françoise Hallard, Frédérique Maleplate-Hallard, PS via FS, Dr.A.L., Carole Chauvelin, Sylvie Decabane, Renée Zinck, Coralie (pharmacienne), Adrien et Mia,
etc…

Retour au début du dossier


Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 27/03/2020

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Coronavirus Conseils de santé et de bien-être pour Aplatir la courbe Sélection hebdomadaire de mises à jour.4

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti.

http://yonnelautre.fr/local/cache-vignettes/L160xH109/arton1769-a3646.jpg?1510324931

— -

https://www.gouvernement.fr/info-co...

Portfolio