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"Esquisse d’un avant-projet ERPV" par Jacques Hallard

vendredi 27 avril 2007, par Hallard Jacques

Esquisse d’un avant-projet ERPV
par Jacques Hallard

ERPV = un concept proposé en vue de démontrer la faisabilité de technologies intégrées, éprouvées par ailleurs et disponibles pour un nouveau paradigme en milieu rural.

ERPV : c’est une dénomination provisoire qui désigne un Espace Rural Patrimonial et Visionnaire
ou, en anglais, Visionary, Patrimony and Rural Space.

Des alternatives sont à mettre en place d’urgence pour :

1.Atténuer le réchauffement planétaire

2.Réduire les émissions de gaz à effet de serre

3.Pallier à la raréfaction des énergies fossiles

4.Fabriquer du biogaz, plus recommandable que les biocarburants

5.Limiter les longs transports des denrées alimentaires

6.Relocaliser les productions agricoles près des consommateurs
7.Limiter les incinérateurs pour traiter les déchets organiques

8.Réduire les engrais chimiques et les pesticides en agriculture

9.Redynamiser les activités rurales et des ceintures vertes

10.Produire des aliments de qualité, sans résidus de pesticides et micropolluants

11.Réinventer des circuits courts entre producteurs et consommateurs

Quel est l’esprit et la vocation d’un ERPV ?

C’est un espace en milieu rural où seront réunies deux facettes complémentaires de réalités de terrain et d’activités socio-économiques, c’est-à-dire une interpénétration en un même lieu de la tradition et de la modernité.

Concrètement, c’est un lieu destiné à démontrer la faisabilité d’un mode de production agricole soucieux de la santé des consommateurs et de la qualité de notre environnement, assurant à la fois la production de nourritures et d’énergies renouvelables et non polluantes, dans l’esprit d’une plus grande autonomie, de la durabilité du système mis en œuvre et d’un partage des connaissances et du savoir-faire dans les divers domaines concernés.

Ce projet a vocation à être plus qu’une ferme ou une exploitation agricole ordinaire : il s’agit d’un Espace en milieu Rural servant aussi de vitrine pour les énergies renouvelables et l’éco-construction, dans la mesure où il apparaîtra très probablement nécessaire de créer des bâtiments en plus d’un site construit existant, à caractère "patrimonial" (s’il existe et s’il est accessible !).

Ce projet devra être envisagé au niveau international, de façon à pouvoir y inclure les compétences particulières requises pour la collecte des informations dans d’autres pays où l’on a déjà mis en œuvre ce genre d’exploitation agricole intégrée depuis plusieurs décennies, ainsi que des expériences indispensables à prendre en compte pour la mise sur pied du projet, et en retour, pour y véhiculer le concept, la démarche et les réalisations qui en découleront.

L’ERPV est un espace d’accueil pour des activités productrices et marchandes
Il est hors de propos d’envisager une structure supplémentaire de plus que des collectivités territoriales devraient alimenter financièrement pour couvrir les dépenses de fonctionnement. Il s’agit bien de viser et de favoriser la création d’un pôle ou Groupement d’activités nouvelles, dans le secteur marchand, avec des initiatives artisanales et commerciales, économiquement autonomes dans leur mode de gestion et leur rentabilité économique ; ce schéma de fonctionnement reste à préciser avec les opérateurs économiques locaux intéressés par ce projet, les Chambres Consulaires et les Collectivités Territoriales concernées.

L’Espace Rural proposé ici comprendrait en outre des "moyens généraux d’appuis administratifs, juridiques, comptables et fiscaux", mis à disposition des opérateurs individuels, lesquels seraient de véritables entrepreneurs de type TPE (Très Petite entreprise).

L’ERPV est aussi un outil collectif de démonstration et de pédagogie

Une autre partie commune, à fonction de "Documentation, formation, démonstration", constituera une sorte de vitrine, servant à véhiculer les notions de durabilité et exposant concrètement des ateliers autour des techniques et des savoir-faire spécifiques. Cette dernière fonction, également à vocation touristique et pédagogique, servira à constituer une source de recettes à partir d’un billet d’entrée perçu auprès des visiteurs individuels ou groupés.

Ce projet original a été imaginé et conçu à priori pour une application possible au niveau de la région « Provence Alpes Côte-d’Azur », mais moyennant des adaptations aux ressources et aux particularités locales, ce projet est évidemment transposable en tout lieu, en toute région, en tout pays. Son auteur est disponible pour travailler à de tels aménagements particuliers.

Il convient d’envisager dès le départ des coopérations au niveau européen, de manière à s’inscrire dans le cadre de la politique actuelle de l’Union Européenne, quant au maintien d’une agriculture « de proximité » dans les territoires ruraux et en apportant une grande attention à un développement durable pour protéger l’environnement, afin de pouvoir bénéficier de concours financiers partiels et complémentaires à ceux alloués par les diverses Collectivités Territoriales qui se seront déclarées intéressées. Des partenariats potentiels seront donc à rechercher, bien évidemment, au niveau de l’Union Européenne.

Nous avons déjà identifié une tentative, inspirée de la « Ferme Visionnaire », qui a été élaborée au niveau de la Grande Bretagne et des partenariats universitaires qui sont en cours avec la Pologne, conduits par l’un d’entre nous, peuvent nous offrir des opportunités dans cette optique. Voir à ce sujet le rapport Perspectives de développement d’une économie durable sur le site www.apreis.org/

Pour cette raison, l’expression en anglais des textes élaborés doit être envisagée dès le départ et exprimée dans des formules facilement compréhensibles dans la culture anglo-saxonne.

On propose la désignation de GRAPPE, et LOOAPE en anglais

Dans l’imaginaire collectif, ce lieu, situé en milieu rural et désigné provisoirement par ERPV, est appelé à constituer un véritable Groupement Régional d’Activités pour la Promotion et la Préservation de notre Environnement = GRAPPE. Ce dernier nom rappelle un noble produit de la terre destiné à une transformation complexe qui fait appel à la fois à un savoir-faire traditionnel et à un ensemble de techniques modernes.

Version anglaise proposée pour ce concept : Local Organization Of Activities for Promoting and Preserving our Environnement= LOOAPE.

Cette dernière expression évoque en anglais la notion de boucles et de cycles (loops) qui sont à la base du concept de la "Ferme Visionnaire" ; cette dernière vise à produire à la fois des aliments et de l’énergie, avec des intrants limités, pratiquement pas de déchets et une réduction substantielle des émissions de gaz à effet de serre.

La "Ferme Visionnaire" est un exemple de modèle de liaisons éco-agro-industrielles qui reste à construire dans l’espace européen ; "elle est exactement ce dont nous avons besoin pour alimenter le monde, pour atténuer le changement climatique et pour laisser chaque terrien prospérer en bonne santé et dans l’abondance, dans l’économie future, lorsque les combustibles et les carburants fossiles seront épuisés" (Mae-Wan Ho).

Le principe est de récupérer tous les déchets organiques provenant des végétaux et des cultures, des litières et effluents des animaux, ainsi que les déchets domestiques pour les traiter dans un digesteur fonctionnant en milieu pauvre en oxygène (anaérobie). Un biogaz est émis et peut être récupéré et purifié, afin de l’utiliser comme source d’énergie vraiment renouvelable et produite localement.

Pour plus de détails, on peut se reporter aux études de Mae-Wan HO, Directrice de ISIS :

La ferme visionnaire - Une proposition - Comment faire face au changement climatique et imaginer l’économie après la fin des combustibles et carburants fossiles consultable sur le site ou autre site .

Agriculture - Un système de production alimentaire soutenable pour un développement durable consultable sur le site : www.indsp.org/SFSSSDfr.php

Notre démarche se situe délibérément dans la perspective d’un monde soutenable et durable

Il est facile de faire le constat suivant : les dernières décennies d’une économie mondialisée dominante et de "bulle financière", se sont caractérisées par :

une surexploitation des ressources naturelles

une accélération du réchauffement climatique

une dégradation de notre environnement

l’épuisement des ressources en eau et en pétrole

la baisse des rendements agricoles mondiaux

des atteintes irréversibles à la nature du vivant

des inégalités sociales croissantes, insupportables

des tensions internationales incontrôlables


Un risque majeur
 : nous enfoncer dans une grave crise généralisée, et notamment vis-à-vis de la fourniture de nourritures, en quantité et en qualité, pour les diverses populations du monde, dont la sécurité alimentaire ne serait plus assurée correctement.

Mode de fonctionnement proposé pour travailler sur l’ERPV

Il est nécessaire d’habiller cette esquisse de projet ERPV avec des partenaires et des personnalités qui accepteront de s’impliquer ou d’accompagner notre démarche.

Durant la période préparatoire, de conception et d’élaboration plus précise de ce futur projet de développement local durable, des personnes ressources qualifiées, puis des partenariats impliqués dans ce travail, vont constituer un Groupe d’Etudes Scientifiques sur les Techniques, l’Information et la Communication = GESTIC *, comprenant divers ateliers spécialisés par secteurs d’activités et domaines de compétence.

Il s’agit, dans un premier temps, d’identifier et de solliciter les personnes ressources qui seront indispensables pour la mise sur pied d’un tel projet puis, par la suite, pour le suivi, le pilotage et le contrôle transparent des réalisations sur le terrain.

GESTIC : ce sigle rappelle le nom Geste = Action d’éclat, exploit. Egalement une allusion au « geste auguste du semeur » préparant de futures récoltes (Victor Hugo). La version anglaise proposée pour ce concept est : Group Established for Studies on Techniques, Information and Communication.

L’ERPV un est un projet structurant autour d’un concept nouveau et avec des opérateurs, publics aussi bien privés et associatifs, qui désirent s’impliquer dans une démarche de développement local durable et mutualiser leurs compétences et leurs moyens.

Les actions et pratiques sous-tendues ici trouvent leur place dans ce champ relativement nouveau et pas toujours bien compris du développement local durable, qui est longuement développé autour des notions de lien, de lié et de liant. Pour une bonne compréhension du contexte, on peut se référer à l’étude suivante de Léo Dayan, Professeur d’Economie à l’Université Sorbonne-Panthéon à Paris.

On peut lire à ce sujet l’étude : Ce que développement durable veut dire - Un nouveau champ scientifique, éthique, esthétique et culturel : le Lien le Lié le Liant qui est consultable sur le site suivant : www.apreis.org/

L’ERPV, esquisse d’un projet en cours d’élaboration, doit constituer le liant dans la démarche proposée, vis-à-vis des différentes parties prenantes, qui se trouveront ainsi liées (ou reliées) à travers cette esquisse. Nous serons alors en état de pouvoir faire émerger une forme collective de réflexion, de travail en commun (voir GRAPPE ci-dessus) et puis d’action qui va constituer un type d’organisation, à imaginer sur tous les plans et qui constituera une forme de lien, entre les parties prenantes : collectivités territoriales, élus à différents niveaux géographiques et administratifs, professionnels et chambres consulaires concernées, représentants des pouvoirs publics et, bien entendu, des opérateurs économiques privés et des associations qui auront choisi de s’engager dans cette réalisation pour en créer des activités rentables et source de valeur et de richesses, contribuant ainsi au développement économique local, sur les bases d’un cahier des charges qui reste à formuler entre les parties prenantes.

Note préliminaire en vue des participations à solliciter et des contributions futures :

Les termes utilisés ici, de même que les propositions formulées, n’ont d’autre but que de proposer un cadre de réflexion, des axes de travail et des éléments objectifs d’appréciation. Tout cela est destiné à être approprié par les futurs acteurs locaux et par les autorités politiques et administratives, en vue d’un travail collectif ordonné, cohérent et vecteur de réalisations concrètes et de progrès, alliant les aspects économiques, sociaux et écologiques, qui sont les fondements d’un développement durable local vers lequel nous devons tendre. Pour ces raisons, à ce jour, aucun périmètre précis n’est fixé et aucun budget n’est encore associé à la présente version d’esquisse de notre ERPV.

Justificatifs, voies et moyens à mettre en œuvre pour le projet ERPV :

1. D’une part, l’ERPV recouvre tout d’abord un côté patrimonial, avec la prise en compte des ressources d’un patrimoine régional à valoriser, s’appuyant aussi bien sur des collections d’espèces végétales qu’un ensemble de races animales, la production de produits alimentaires frais, typiques et de qualité, l’élaboration d’aliments dérivés (confitures et confiserie, fruits séchés, boissons, pâtisseries, charcuteries, volailles et oeufs...) correspondant à une bonne qualité gustative et nutritionnelle, et avec un minimum de résidus de pesticides et de micropolluants en provenance du milieu naturel, correspondant, autant que faire se peu, au cahier des charges actuel de l’agriculture biologique en France.

Sur ce dernier point, on peut notamment se reporter à l’étude suivante : "L’agriculture biologique produit des plantes de bonne qualité nutritive qui assurent une bonne santé aux populations qui les consomment" par Dr. Eva Novotny, traduit par Jacques Hallard" qui est accessible sur le site suivant : yonne.lautre.net/article.php3 ?id_article=2244

Une attention particulière sera portée aux qualités des paysages et de l’habitat local, ainsi que des savoir-faire techniques, des usages traditionnels et des formes sociales de relations qui prévalent, afin de donner, aux acteurs concernés, la possibilité d’assimiler la démarche proposée et sa finalité, et leur permettre d’en devenir des artisans convaincus et actifs.

2. D’autre part, l’ERPV comprend bien entendu un côté visionnaire, avec la conception, l’élaboration et la mise en place d’un site de réalisations et d’activités novatrices et innovantes, artisanales et commerciales, centrées notamment sur la mise en œuvre d’énergies renouvelables dans un contexte énergétiquement positif, climatiquement favorable, soutenable et durable dans son mode de développement.

L’une des solutions possibles est la production de biogaz à partir de déchets organiques divers récupérés sur place, et de constructions écologiques qui seront nécessaires à l’hébergement des activités, mais conçues pour être sobres en consommation d’énergies fossiles, peu émettrices de gaz à effet de serre et adaptées aux caractéristiques d’un climat local très contrasté.

Le réchauffement de la planète est maintenant admis par la communauté scientifique mondiale. Les causes de ce réchauffement sont connues et essentiellement liées à certaines activités humaines. Ce réchauffement est à l’origine de changements climatiques déjà perceptibles à l’échelle planétaire. Voir à ce sujet l’étude suivante : "Le réchauffement de la Planète est déjà à l’oeuvre" par le Dr. Mae-Wan Ho, Directrice de ISIS, traduction de Jacques Hallard ; le texte est accessible sur les sites suivants : www.i-sis.org.uk/pdf/CGWHfr.pdf et yonne.lautre.net/article.php3 ?id_article=2241.

Les pays industrialisés sont fortement dépendants des combustibles fossiles, particulièrement du pétrole et du gaz et l’épuisement prévisible de ces produits non renouvelables implique que les gouvernements trouvent rapidement une solution aux impasses énergétique et climatique qui en résulte. Voir sur ce sujet l’étude suivante : Energie - Le tarissement des réserves en pétrole, du Dr. Mae-Wan Ho, traduction de Jacques Hallard ; le texte est accessible sur le site suivant : www.i-sis.org.uk/OilRunningOutFR.php

Comment faire face aux défis actuels que nous imposent à la fois le changement climatique et la crise énergétique latente mais inéluctable ?

Les agrocarburants (ou biocarburants) obtenus à partir de plantes cultivées comme sources d’énergie ont été proposés et développés avec des résultats souvent discutables. Le Brésil a mis en œuvre une politique énergétique vigoureuse dans ce sens pour une production intégrée de bioéthanol à partir de la canne à sucre et de biodiesel à partir de graines de soja.

La première solution avec l’éthanol s’avère la seule filière de ce type au monde à présenter un rendement énergétique favorable mais elle n’apparaît pas soutenable et risque de contribuer négativement à un assèchement au niveau du climat qui pourrait mettre en situation périlleuse les agricultures du continent nord-américain.

La filière du biodiesel obtenu avec les graines de soja est de loin la plus négative en terme de risque potentiel sur le réchauffement climatique et la biodiversité. Voir l’étude de Mae-Wan Ho traduite par Jacques Hallard : Brésil : le pays des biocarburants qui est consultable sur ce site : www.i-sis.org.uk/pdf/BiofuelsRepublicBrazilFR.pdf

Il est maintenant établi que les biocarburants ne sont pas nécessairement neutres vis-à-vis des émissions de carbone, l’un des gaz à effet de serre qui sont responsables du réchauffement planétaire. Ils ne sont pas soutenables en terme de développement.

La politique européenne entraîne ce type d’industrie vers des approvisionnement en matières premières dans des pays dits en développement. Le déboisement qui y est opéré aboutit à l’extinction d’espèces vivantes et à l’augmentation des prix des denrées alimentaires, car ces plantes, cultivées comme sources énergétiques, concurrencent les plantes vivrières pour lesquelles les bonnes terres cultures font déjà défaut.

Les prix des denrées alimentaires augmentent d’autant plus que les plantes vivrières sont délaissées au profit des plantes destinées à alimenter les filières énergétiques. Les impacts sur l’environnement sont brutaux, notamment au Brésil, en Malaisie et en Indonésie. Le bilan énergétique et les économies dans les émissions de carbone de ces filières sont globalement défavorables dans leur ensemble.

Des crédits de carbone faussés ont vu le jour en Afrique Australe avec le développement d’une plante rustique oléifère en vue de fournir une part des besoins énergétiques au Royaume-Uni.

Dévastation biologique et famines dans les populations sont le prix à payer pour ces nouvelles filières de plantes énergétiques. Voir l’étude de Mae-Wan Ho traduite par Jacques Hallard : Biocarburants : dévastation biologique, famines et crédits de carbone faussés qui accessible sur ce site : www.i-sis.org.uk/pdf/BiofuelsBiodevastattionHungerFR.pdf

L’utilisation des plantes pour les agrocarburants (biocarburants) procure finalement moins d’énergie disponible que l’énergie fossile qui est gaspillée pour leur production.

Ces filières sont également dommageables pour l’environnement et désastreuse pour l’économie dans son ensemble. Ces agrocarburants ne peuvent pas se substituer aux actuels carburants et combustibles fossiles. Cette solution, apparemment alternative, est considérée à tort comme « verte » et elle n’est pas généralisable.

Voir l’étude du même auteur : Des biocarburants pour les inconditionnels du pétrole - Quand la solutionalternative est pire que la dépendance dont la version en anglais est accessible sur le site suivant : www.i-sis.org.uk/BFOA.php

Finalement, les informations disponibles sur les espèces cultivées pour produire des agrocarburants (ou biocarburants) sont peu encourageantes et, au niveau mondial, on doit admettre qu’il n’y a pas de terres de culture disponibles pour la culture de ces espèces. Des déboisements aux fâcheuses conséquences sur la biodiversité et le climat, d’une part, et une flambée inéluctable des prix de certaines denrées alimentaires, d’autre part, sont les conséquences directes de ces orientations politiques et économiques.

Mais, heureusement, il existe beaucoup d’autres solutions alternatives pour résoudre à la fois les problèmes climatiques et les problèmes énergétiques.

En particulier la technique de digestion (fermentation) en anaérobiose des déchets organiques est tout à fait utilisable pour obtenir une source d’énergie vraiment renouvelable, pour atténuer les émissions de carbone, pour éliminer proprement les déchets de nature organique sans impact sur le cycle de l’eau, pour limiter les intrants industriels polluants et/ou à effet de serre dans les pratiques agricoles, pour enrichir les sols cultivables en éléments fertilisants qui peuvent aider à l’obtention de produits alimentaires de bonne qualité gustative, bien pourvus en éléments nutritifs essentiels et avec une absence de résidus de pesticides, ces derniers étant très dommageable pour la santé publique et l’environnement.

Voir l’étude de Mar-Wan Ho traduite par Jacques Hallard : Comment faire face au changement climatique et imaginer l’économie après la fin des combustibles et carburants fossiles qui est accessible sur ce site : www.indsp.org/pdf/DreamFarm-2-FR.pdf

Les coûts réels des systèmes industriels de production et de distribution des produits alimentaires sont considérables, et souvent minorés en termes économiques par l’externalisation des coûts de certaines fonctions : besoins d’approvisionnements en énergie des chaînes du froid pour les produits frais et cuisinés, réalisation et entretien d’infrastructures pour les transports autoroutiers ou aériens sur de très longues distances, surcoûts des préparations alimentaires industrielles, de leur conditionnement vorace en matériaux polluants qu’ils faut ensuite traiter comme déchets, ainsi que de leur distribution sur de grandes distances...

Actuellement, le modèle dominant est basé sur le libre échange des produits au niveau planétaire et il est forgé par les tenants du néolibéralisme dont l’OMC est l’outil de contrôle. Le système agricole intensif des productions alimentaires, n’est ni soutenable en terme de protection de notre environnement, ni durable au cours des temps à venir. Certains pensent qu’il faut s’attendre à un effondrement à terme du système de production alimentaire qui prévaut dans les pays les plus riches.

Les avantages pour chacun de nous, comme consommateurs et citoyens, des systèmes soutenables et durables de la production alimentaire ont été établis. Ces avantages comprennent : des économies d’énergie en passant d’une agriculture intensive à une agriculture durable et biologique, une diminution de gaz à effet de serre émis, avec moins d’engrais azotés, une meilleure séquestration du carbone dans les sols gérés autrement, la récupération possible du biogaz à partir de déchets divers qui sont recyclés proprement et donc moins de traitements industriels des déchets, notamment par l’incinération qui est une technique très polluante et très nocive en terme de santé publique.

Comme le résume bien Mae-Wan Ho : « Des décennies d’une économie environnementale de "bulle financière" basée sur une surexploitation des ressources naturelles a accéléré le réchauffement climatique, la dégradation de notre environnement, l’épuisement des ressources en eau et en pétrole et conduit à une baisse des rendements agricoles, risquant de nous précipiter dans une crise vis-à-vis de la sécurité alimentaire du monde, et sans offrir de perspectives quant à l’amélioration par le monde économique et des affaires, selon un scénario habituel. Il y a néanmoins une richesse en matière de connaissances disponibles capable de rendre notre système alimentaire, soutenable et durable : il peut non seulement nous garantir la sécurité et la santé pour tous, mais il peut également, sur le long terme, aller vers une atténuation du réchauffement climatique en empêchant les émissions de gaz à effet de serre et en créant de nouveaux stocks et puits de carbone. L’un des obstacles les plus importants pour mettre en application les connaissances disponibles est le modèle dominant de la croissance sans mesure et non équilibré qui a déjà échoué au contact des réalités. J’ai décrit un système de culture intégré et hautement productif : il est basé sur la possibilité de maximiser les intrants d’origine interne, pour illustrer une théorie de la croissance organique ou biologique soutenable, comme alternative plausible au modèle dominant actuel ».

Voir l’article intitulé : Rendre le monde soutenable et durable, accessible sur ce site :
www.i-sis.org.uk/MTWSfr.php

Dans une mise à jour de la notion de "Ferme Visionnaire", qui est à l’origine de notre concept d’ERPV, présenté ici, les avantages de la digestion anaérobie, pour produire du biogaz et récupérer le méthane, ont été rappelés, ainsi que les avantages de ce type de productions agricoles et alimentaires intégrées et l’état des dernières réalisations en Chine.

Voir l’étude de Mae-Wan Ho, traduite par Jacques Hallard : Mise à jour concernant la version 2 de la Ferme Visionnaire ou " Dream Farm 2 " accessible sur le site suivant :
www.i-sis.org.uk/DreamFarm2fr.php ou http://yonne.lautre.net/article.php3?id_article=2243

Quelles sont les vocations et les composantes de l’ERPV ?

Prise en compte des aspects culturels, scientifiques et techniques, voire touristiques :

* Un lieu de collecte, d’assemblage de connaissances et de savoir-faire, aussi bien traditionnels que d’avant-garde, à l’intention des utilisateurs locaux, mais qui seront également ouverts au public, facilement accessibles et partagés par tous, avec une cellule de documentation et d’accueil des visiteurs.

* Un lieu et un espace d’accueil et de découverte pour diffuser ces connaissances et ces savoir-faire aussi bien auprès de groupes scolaires, de collégiens et de lycéens, qu’auprès de touristes, soit en groupes organisés (par exemple associations de seniors ou « tour operators »), soit en individuel ou au niveau familial.

Prise en compte des aspects économiques et sociaux :

* Des installations, ateliers et laboratoires pour l’élaboration de produits alimentaires et leur mise en vente localement et/ou sur une formule d’abonnement valable pour une année de production.

* Un lieu avec des points d’achats et d’approvisionnement en produits alimentaires : ventes au panier périodique, ventes en boutique, parcelles de productions pour un mode d’approvisionnement sous la forme de "cueillez-les vous-mêmes", se renouvelant au fil des saisons.

* Un lieu de dégustation, de consommations sur place et de restauration rapide dans la catégorie des produits biologiques, autant que possible avec des produits alimentaires récoltés sur le site.

Donc le projet ERPV suppose l’installation sur le site d’opérateurs économiques sous la forme de TPE, Très Petites Entreprises, artisanales et commerciales, aussi bien pour des productions alimentaires traditionnelles que pour les nouveaux métiers dans le secteur du bâtiment que des nouvelles technologies et des installations pour une gestion climatique peu consommatrice en énergie des lieux de vie et d’activités.

* Un centre d’accueil pour des formations techniques et pratiques à ces diverses activités, sous différentes formes : apprentissage, formation continue, stage et travaux d’expérimentations et de recherches appliquées (étudiants avec mémoires et thèses), reconversions professionnelles, insertion sociale.

* Des habitations privatives sur le site pour rendre le site vivant et assurer en permanence la sécurité des biens et des installations.

Prise en compte des aspects d’aménagement du site et des équipements :

* Un verger expérimental avec des collections de référence d’arbres fruitiers à noyaux et à pépins, à petits fruits, des parcelles de potagers des quatre saisons avec des variétés de légumes typiques et originales, une parcelle de plantes aromatiques et condimentaires, à des fins de maintien génétique, de productions saisonnières et à usages pédagogiques.

* Un espace et des équipements pour l’hébergement de troupeaux de caprins, d’ânes/mulets, de volailles à chair et pondeuses, des bassins à poissons d’eau douce, d’élevage de lombrics pour le compostage et la nourriture des volailles et des poissons.

* Un espace pour la récupération des déchets organiques, leur décomposition au moyen de digesteurs en anaérobiose, la préparation finale de composts, la récupération du biogaz et sa mise en valeur à des fins de production énergétique. Parmi les nombreuses sources d’information disponibles sur le développement du biogaz en milieu rural, on peut se reporter à l’étude de Mae-Wan Ho ­Energie - Le biogaz est une aubaine pour le développement du tiers monde accessible en français sur Internet par www.i-sis.org.uk/BiogasBonanzaFR.php

* Le lagunage des effluents d’eaux usées et celles provenant du procédé de production de biogaz seront mis en œuvre en vue de leur traitement écologique, en particulier par des lits de végétaux cultivés pour la dépollution et la culture d’algues appropriées jouant un rôle d’oxygénation et d’épuration des eaux rejetées.

* Un atelier technique pour l’accueil de technologies faisant appel, selon les cas et les opportunités, à diverses énergies renouvelables et non polluantes, dont des panneaux photovoltaïques, des installations de chauffe-eau solaire, le chauffage solaire ou par géothermie des surfaces construites et des équipements pour une utilisation énergétique optimale du biogaz sur le site, ainsi que leur maintenance.

Les technologies les plus récentes seront examinées en vue de leur prise en compte, et en se référant notamment à l’étude ­Energie : Le pouvoir étonnant de certaines bactéries que l’on peut consulter sur le site suivant : www.i-sis.org.uk/BugPower.php ainsi que des dispositifs de culture de microorganismes (levures) pour produire de l’électricité (voir la courte note en anglais sur le site Internet suivant
ainsi que la note du CEA intitulée Bioproduction d’hydrogène par les algues vertes unicellulaires que l’on peut consulter sur : www-dsv.cea.fr/content/cea/d_dep/d_devm/d_lep/hydro1.htm

* On pourra enfin y étudier la faisabilité de la mise en oeuvre de cultures d’algues vertes utilisables pour la séquestration du carbone et surtout pour la production d’un biocarburant dans une optique de durabilité et de soutenablilité ; voir le rapport Green Algae for Carbon Capture & Biodiesel - A sustainable option overlooked ? Prolific green algae that capture carbon dioxide to make biodiesel, du Dr. Mae-Wan Ho (3 mars 2006) accessible par www.i-sis.org.uk/GAFCCAB.php ; la version française est disponible sur Internet à partir du site suivant : http://yonne.lautre.net/article.php3?id_article=1877

* Un ensemble paysager sera conçu et adapté à la nature du sol, à la flore régionale, pour fondre ces installations et ces équipements dans le paysage environnant, pour rendre le cadre de vie et le site d’activités agréable aux visiteurs, pour masquer certaines activités peu attrayantes (digesteurs) et enfin pour relier harmonieusement entre eux les différents secteurs d’activités.

* Un espace naturel sera réservé avec un raccordement sécurisé vers la voie de communication terrestre, si possible ombragé en été, pour l’accueil des voitures et surtout des bus de visiteurs et des clients venant s’approvisionner sur place.

Quelles sont les caractéristiques idéales du site recherché ?

* Une situation géographique à la limite d’une zone de piémont (terrasses éventuelles) et d’une plaine irriguée, permettant des cultures fruitières de différents types ainsi que des cultures maraîchères spécialisées, serait idéale pour accueillir la diversité des activités visées.

* Donc la mise à disposition de terrains cultivables, irrigables au moins en partie et offrant des possibilités d’accès pour le pâturage des animaux (caprins), éventuellement des parcours de transhumance possibles, envisageables comme moyen de prévention contre les risques des feux de forêts .

* Une construction de caractère ou un mas rural, soulignant le côté patrimonial du lieu avec une extension possible de bâtiments en constructions écologiques.

* Un accès facile par la route et en sécurité pour les voitures et surtout pour les bus. Une voie d’accès possible pour les cyclistes serait aussi appréciée.

* La possibilité de pouvoir faire l’objet de demandes de permis de construire en fonction du Plan Local d’Urbanisme concerné localement.

Eléments de cadrage et justifications pour la partie patrimoniale En cours d’élaboration avec l’Objectif Biodiversité 2010

Eléments de cadrage et justifications pour la partie visionnaire

Recherches à faire pour l’Environnement et les Energies renouvelables au niveau de l’Union Européenne.

L’actualité nous encourage à travailler à cette esquisse de projet ERPV

Les sujets abordés plus haut ont tous fait l’objet de communications par les médias auprès des populations et les responsables de toutes sortent se doivent de trouver les voies et moyens pour avancer dans ce sens.

Concernant plus particulièrement les problèmes énergétiques en France, des parlementaires ont traité ce sujet et leurs conclusions sont éloquentes et doivent être prises très au sérieux.

Nous avons fait figurer à la suite quelques extraits d’un document officiel français daté du 27 juin 2006, dont les observations et conclusions viennent tout à fait en appui de la démarche proposée ici pour ce qui concerne les aspects énergétiques et le développement durable. Les auteurs soulignent en particulier la nécessité d’une transition énergétique.

Source : www.senat.fr/evenement/colloque/opecst_climat/index.html

Colloque au Sénat Salle Clemenceau
29 juin 2006

Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques
Rapport tome I

Fin de l’esquisse du projet ERPV. Mise à jour 14 avril 2007

Version complète en PDF à demander à yonne.lautre@laposte.net

NB. La question du financement reste à traiter avec les parties prenantes : on peut imaginer des participations à différents niveaux des Collectivités Territoriales (Communautés de Communes, Département, Région, Etat) ainsi qu’au niveau de l’Union Européenne.

Emetteur : Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant et bénévole
(voir Notice biographique)

Adresse : 19 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France
Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Notice biographique sur Jacques Hallard - Mars 2007.

Jacques Hallard, né en 1938, apprenti jardinier au départ à l’exploitation familiale, s’est ensuite formé aux métiers de l’horticulture à Versailles, aux Pays-Bas, au Danemark et en Allemagne.

Après un intermède de près de trois pour le service militaire à Paris et en Algérie, et tout en travaillant comme technicien dans le secteur privé en amélioration génétique des plantes (Société de semences Vilmorin), il a entrepris des études scientifiques et socioéconomiques avant de devenir en 1970 Ingénieur CNAM [Conservatoire National des Arts et Métiers] avec des certificats de spécialités en agriculture (Jean Dufrénoy), biologie et nutrition (Dr. Jean Trémolières), chimie agricole et biochimie (Jean Lavollay), géologie et hydrogéologie, géographie économique (Mr. le Ministre Juglas), mathématiques appliquées, analyses statistiques, calcul des probabilités et dispositifs expérimentaux), sécurité du travail, économie et organisation industrielle (Jean Fourastié).

Responsable de recherches en création variétale des plantes légumières, notamment sur le haricot et le pois (nombreuses variétés cultivées inscrites au Catalogue Officiel des Espèces Cultivées en France), il a ensuite été responsable d’une filière [orientation et suivi des recherches et des expérimentations, promotion des produits et développement commercial, approvisionnements en semences et contrôle de la qualité des produits] chez les espèces légumes-fruits : tomates, piments, aubergines, melons, courges, pastèques) pour le Groupe Graines Clause, maintenant Groupe Limagrain).

Dans le même temps, il été chargé de travaux dirigés en Biologie et Nutrition au CNAM, chargé de cours auprès de l’Ecole Nationale Supérieure d’Horticulture à Versailles, puis à l’Institut National de l’Horticulture et à la Faculté des Sciences (niveau maîtrise) à Angers.

Puis il mis en place et dirigé des programmes de formation professionnelle dans des entreprises privées et il a assuré des actions de relations recherche-industrie pour des transferts de biotechnologies, de la recherche publique vers des sociétés du secteur des semences.
Il a contribué à l’extension ou à la création ex nihilo de sept centres de recherches appliquées et de développement expérimental et commercial pour des firmes privées opérant dans le secteur de la sélection végétale et des semences.

Il a créé par la suite, en 1989, comme consultant indépendant, une société familiale de recherche et développement sous contrat (Eurl HORTISEM = Hallard Organisaction Recherches Intégrées Systèmes Semences), basée dans le sud-est de la France, notamment sur les espèces végétales légumières (en particulier l’amélioration pour les résistances aux maladies et ennemis des cultures et la qualité des fruits), les semences et les produits alimentaires typiques dits « de terroirs ».

Cette microsociété familiale HORTISEM, arrêtée en décembre 2001), avait managé également des contrats de recherches financés en partie par l’Union Européenne et impliquant sept partenaires institutionnels et privés répartis dans cinq pays d’Europe.

Jacques Hallard a été actif en France et dans une trentaine de pays, au niveau européen (notamment en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne), aux Etats-Unis, en Argentine, au Chili, en Israël, en Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie), en Afrique de l’Ouest (Sénégal) et dans plusieurs pays en Asie du Sud-Est dont l’Indonésie, les Philippines et la « Republic of China » Taïwan.

Il a assuré aussi, dans la décennie 1990, la coordination de l’Inventaire du Patrimoine Culinaire de la France (dans le cadre du Conseil National des Arts Culinaires) dans une douzaine de régions françaises, afin de recenser et de mettre en relief les produits alimentaires régionaux dits « de terroirs » en vue de leur promotion commerciale et de leur relance économique. L’action a été par la suite étendue aux pays de l’Union Européenne à 15, sous la dénomination d’ EUROTERROIRS, puis à la Hongrie.

Retraité et consultant indépendant depuis 1998, il s’est orienté sur certains thèmes de recherches :

1.Les Organismes Génétiquement Modifiés ou OGM et la thérapie génique.

2.L’eau et ses propriétés par rapport aux êtres vivants.

3.La nutrition et le rôle de l’alimentation sur l’état de santé.

4.Les modes de production agricole et leurs conséquences sur la santé publique et l’environnement.

5.Les défis posés aux terriens par le changement climatique et l’épuisement des ressources énergétiques fossiles.

6.Les associations locales de sauvegarde de l’environnement, du traitement des déchets et des énergies alternatives.

7.Les effets des champs électromagnétiques et des ondes radio sur la santé humaine.

Il donne des exposés et des séminaires sur ces sujets et il apporte son concours bénévole à des Organisations Non Gouvernementales ou ONG, dont :

ISIS = Institute of Science in Society, site www.i-sis.org.uk/,

ISP = Independent Science Panel, site : www.indsp.org/, toutes deux ayant leur siège à Londres, et

APREIS, Laboratoire-réseau coopératif mondial, mobile, nomade et flexible sur plate forme numérique, créé en septembre 2003 par le Laboratoire de recherches et d’actions locales pour le développement durable, basée à Paris, site : www.apreis.org/.

Il est également membre d’ATTAC-France et de plusieurs associations locales qui se préoccupent d’écologie, du patrimoine, de la construction de l’Union Européenne, de la vie citoyenne, de l’évolution psychologique individuelle et des relations sociales et interpersonnelles.

Enfin il apporte sa contribution bénévole à des actions de recherche agronomique participative et de développement rural sur les espèces potagères, au niveau de communautés rurales au Vietnam et en Chine (Hangzhou et Gansu).

Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant

Adresse : 19 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Version complète en PDF à demander à yonne.lautre@laposte.net