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"L’héritage des Mayas avec leurs courges musquées et leur pratique agroécologique dite « des trois sœurs » ou ‘milpa’", par Jacques Hallard

mercredi 11 décembre 2019, par Hallard Jacques


ISIAS Courges Mayas

L’héritage des Mayas avec leurs courges musquées et leur pratique agroécologique dite « des trois sœurs » ou ‘milpa’ : civilisation précolombienne des Mayas, semences collectées et expérimentées, préparations culinaires à base de courges et qualités nutritionnelles

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS 09/12/2019

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Courge musquée des Mayas - Photo Adrien Bouroulet Novembre 2019 Provence

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Maïs, courge (au premier plan au centre) et haricots : les trois soeurs amérindiennes –Source

Plan Introduction Sommaire Auteur


Introduction

Parmi les civilisations et cultures amérindiennes, celle des Mayas semble remonter à plus de 2.600 ans avant notre ère et paraît s’être étendue de la presqu’île du Yucatan à l’est du Mexique, au Belize et au Guatemala (voir ici).
Avec un déclin amorcé vers 900 de notre ère, ces populations et leurs coutumes auraient progressivement laissé la place à la culture toltèque vers la fin du 12ème siècle. La culturetoltèque, selon Wikipédia, « est une culture mésoaméricaine qui s’est développée autour de Tula, leur capitale située près de Teotihuacan au Mexique, au début de la période post-classique de la chronologie méso-américaine (entre 900 et 1200 de notre ère). Le terme désignant les Toltèques provient du nahuatl et désigne les « maîtres bâtisseurs ». Dans les légendes nahuatl
, les Toltèques sont censés être à l’origine de toute civilisation (c’est pourquoi on les nomme artistes ou maîtres bâtisseurs). Les Aztèques, pour affirmer leur supériorité, se sont donc prétendus leurs descendants… »

Pourquoi les mayas ont-ils disparu ? – Consulter la vidéo 13:44 - 05 novembre 2018 - Nota Bene – « Quand on parle des mayas, il nous vient tout de suite une image d’une civilisation mystérieuse, pratiquant l’art de l’astronomie et sacrifiant sur d’immenses autels des dizaines d’’hommes et de femmes aux dieux. Le symbole de cette civilisation disparue reste ces dizaines de cités totalement abandonnés et englouties par la végétation qui semble attester d’un cataclysme qui aurait précipité la chute des mayas. Mais qu’en est-il vraiment ? Comment cette brillante civilisation a-t-elle disparu ? » - Une production NES. Episode sponsorisé par NORDVPN, rdv sur https://NordVPN.com/notabene et utilisez le code NOTABENE pour avoir 75% de remise sur 3 ans d’abonnement. Il est important de se protéger sur internet ! - Source : https://www.youtube.com/watch?v=gGUnduAn80g

En langue locale, maya dériverait de maïs, plante cultivée principale apportant les glucides dans le régime alimentaire des habitants. Sur les plantes de maïs étaient associées des variétés de haricots grimpants, fournissant l’appoint protéique, et apportant les deux seuls acides aminés essentiels qui ne sont présents dans les graines de maïs : la lysine et le tryptophane. Une troisième plante était jointe aux deux précédentes : des plants de courges coureuses tapissant les sols et pouvant aussi s’accrocher à toutes sortes de supports ; les fruits de ces courges assurent des apports nutritionnels très utiles pour maintenir les populations en bonne santé, avec de bonnes teneur en vitamines dont la vitamine A qui favorise un bon fonctionnement du système immunitaire, des fibres pour un bon transit intestinal, des composés antioxydants de la famille des caroténoïdes aux effets bénéfiques sur la santé…

Un échantillon de courge collectée en territoire d’origine maya a été expérimenté en Provence : il s’agit d’une population de Cucurbita moschata, proche de la courge musquée de Provence (photo) ou courge muscade, avec laquelle elle peut donc s’hybrider naturellement. L’ensemble des courges, parmi la famille des cucurbitacées, présente une grande diversité de formes et de couleurs des fruits à maturité, qui offrent des possibilités culinaires très variées et toutes attrayantes.

Les trois plantes associées dans le système de production alimentaire traditionnel des mayas (maïs, haricot et courge) constituent un mode d’agriculture qui tient une grande place dans la mythologie des cultures amérindiennes et qui est désigné par ‘milpa’.

Selon Wikipédia, (texte non référencé), « à l’autre bout du monde, aux confins des provinces chinoises du Yunnan et du Sichuan, sur les contreforts de l’Himalaya, « l’ethnie matriarcale Moso du groupe Naxi 纳西族 , cultive elle aussi traditionnellement ‘les trois-sœurs’ selon une pratique proche de celle employée dans les cultures précolombiennes des Amériques ».

0n cultive toujours dans le Sud-Ouest de la France, depuis son introduction d’Amérique par un ecclésiastique, des variétés de haricots grimpants de type Tarbais (« haricot-maïs ») qui sont appréciées et réputées pour leur grande qualité culinaire et gustative.

Sont rapportés in fine les modes de productions plurimillénaires des « trois sœurs » (maïs, haricot et courge), dans les forêts-jardins des Mayas

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Sommaire

1. Découvrir le Mayas avec la vidéo ‘C’est pas sorcier’ 28 mai 2013 - C’est pas sorcier28 mai 2013 - C’est pas sorcier

2. Repérage géographique et découverte des territoires mayas

3. La civilisation maya d’apeès le Musée canadien de l’Histoire

4. Les peuples Mayas et leur civilisation pré-colombienne selon Wikipédia

5. La civilisation précolombienne des Mayas d’après Wikipédia

6. La collecte de semences de courges musquées des Mayas et leur culture en Provence 2018-2019

7. La diversité des courges musquées, en latinCucurbita moschata,selon Wikipédia

8. Les préparations culinaires à base de courges > Zoom sur un aliment : la courge - Par Marie-Eve Bourassa

9. La cuisson des courges selon un document ‘recettesjecuisine.com’

10. Velouté de courge aux châtaignes – Document ‘atableavecmaya.com’ {{}}7 janvier 2017

11. La valeur nutritive des courges -Les bonnes raisons de manger des courges – Par Véronique Bertrand - Article mis à jour le 22 octobre 2018 - Document ‘santemagazine.fr’

12. Courge, un légume riche en fibres – Rédaction : Caroline Melkonian, Diététicienne - Mai 2018 - D’après le travail de Louise Corneau, Diététicienne-Nutritionniste - Document ‘passeportsante.net’

13. Recettes au ‘Thermomix’ > Voir https://yummix.fr/dhal-lentilles-courge-thermomix/

14. Technique agricole dite des « Trois sœurs » ou Milpa d’après Wikipédia

15. Milpa et forêts-jardins des Mayas : une expérience plurimillénaire inspirante

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1.
Découvrir le Mayas avec la vidéo ‘C’est pas sorcier’ 28 mai 2013 - C’est pas sorcier

La chaine officielle de l’émission de France 3. C’est pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science. Cette semaine, Fred, Jamy et Sabine sont à Calakmul, au beau milieu de la jungle mexicaine. Depuis ce site extraordinaire qui vit l’apogée de l’une des plus grandes cités mayas, nos trois compères retracent l’histoire de cette civilisation dont la disparition demeure un mystère. La cité de Calakmul avait totalement disparu, engloutie par la végétation. Lorsqu’elle fut redécouverte en 1931, c’est une véritable ville qui se révéla, avec ses monuments, ses temples et ses habitations. Avec l’aide d’archéologues qui travaillent sur le site, Fred nous fait découvrir la vie quotidienne qui existait autrefois dans cette grande cité. Nous apprenons comment les Mayas se représentaient le monde, quelle était leur organisation sociale, religieuse, comment ils comptaient ou écrivaient... Fred s’est également rendu dans un de ces villages mayas qui se blottissent dans les terres, à l’écart des routes principales. Il y a rencontré des indiens qui parlent encore l’une des 28 langues mayas. Catégorie : Éducation

Source : https://www.youtube.com/watch?v=3ye7BxnqAEc

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2.
Repérage géographique et découverte des territoires mayas

Source : Ministère mexicain des Relations extérieures (Secretaría de Relaciones Exteriores) - http://www.sre.gob.mx/mexico/general/mapamex1.htm

Image associéeSource

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3.
La civilisation maya d’apeès le Musée canadien de l’Histoire

Parmi les civilisations classiques de la Méso-Amérique, le peuple maya est probablement le mieux connu. Originaire du Yucatán aux environs de l’an 2600 avant l’ère chrétienne, il a atteint son apogée autour des années 250 apr. J.-C. sur le territoire délimité aujourd’hui par le sud du Mexique, le Guatemala, le nord de Belize et l’ouest du Honduras.

S’inspirant des découvertes et des idées qu’ils ont héritées des civilisations plus anciennes comme celle des Olmèques, les Mayas ont maîtrisé l’astronomie, mis au point des calendriers perfectionnés et inventé une écriture hiéroglyphique. Cette civilisation s’est aussi distinguée par son architecture cérémoniale, prodigue de détails et d’ornements, et notamment par ses temples-pyramides, ses palais et ses observatoires, tous construits sans outils de métal. Habiles fermiers, les Mayas défrichaient de vastes étendues de forêts tropicales et bâtissaient, là où l’eau de surface était rare, d’immenses réservoirs souterrains d’eau de pluie. Ils savaient aussi fabriquer tissus et poterie et tracer des routes parmi les jungles et les marais pour tisser de vastes réseaux d’échanges commerciaux avec des peuples lointains.

Vers 300 av. J.-C., les Mayas ont adopté un système de gouvernement hiérarchique où l’autorité était exercée par les nobles et les rois. Des royaumes hautement structurés sont apparus au cours de la période classique, de 200 à 900 apr. J.-C. La société était constituée de nombreux États indépendants, comportant chacun une communauté agricole rurale et de grandes villes édifiées autour de centres cérémoniels. Le déclin de la civilisation maya a commencé vers 900 apr. J.-C. quand - pour des motifs encore largement ignorés, les Mayas du sud ont abandonné leurs villes. Lorsque les Mayas du nord se sont intégrés à la société toltèque vers 1200 apr. J.-C., la dynastie maya a disparu. Certains centres périphériques ont cependant continué à prendre de l’essor jusqu’à la Conquête espagnole du début du XVIe siècle.

On peut dire de l’histoire maya qu’elle est caractérisée par des cycles de grandeur et de décadence : des cités florissaient, puis connaissaient un déclin et étaient remplacées par d’autres. On peut également la considérer comme marquée à la fois par la continuité et le changement, déterminés par une religion qui demeure le fondement de leur culture. Pour ceux qui continuent de respecter les traditions mayas anciennes, la croyance dans l’influence du cosmos sur l’existence humaine et dans la nécessité de rendre hommage aux dieux par des rites continue de s’exprimer dans une foi hybride, à la fois chrétienne et maya.

https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/civil/maya/images/mmcivil1.gif

Fiches d’information :

https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/civil/maya/images/dotyello.gifLes peuples, la géographie et les langues

https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/civil/maya/images/dotorang.gifLes anciennes cités mayas

https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/civil/maya/images/dotyello.gifLa société maya

https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/civil/maya/images/dotorang.gifLa cosmologie et la religion

https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/civil/maya/images/dotyello.gifL’écriture hiéroglyphique

https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/civil/maya/images/dotorang.gifL’arithmétique

https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/civil/maya/images/dotyello.gifLe calendrier maya

https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/civil/maya/images/dotorang.gifL’astronomie

https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/civil/maya/images/dotyello.gifLa civilisation contemporaine

Chronologie de la civilisation maya

Glossaire maya

Diaporamas :

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On peut aussi prendre connaissance de ceci en bref :

Mayas - Vikidia, l’encyclopédie des 8-13 anshttps://fr.vikidia.org › wiki › Mayas

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4.
Les peuples Mayas et leur civilisation pré-colombienne selon Wikipédia

Les Mayas constituent un groupe culturel varié d’Amérindiens vivant dans le sud du Mexique et le nord de l’Amérique centrale (Guatemala, Belize, avec de petites minorités au Honduras et au Salvador). Les estimations de la population maya, dans cette zone, au début du XXIe siècle, varient entre 6 et 10 millions d’individus3,4,1,1. Certains sont assez intégrés dans les cultures modernes des pays dans lesquels ils résident, d’autres continuent à mener une vie plus traditionnelle et distincte culturellement souvent en utilisant l’une des langues mayas comme langue principale.

Le terme général « Maya » est une désignation collective pratique pour inclure les populations de la région qui partagent un certain degré de patrimoine linguistique et culturel. Cependant ce terme englobe des peuples distincts, des sociétés et des groupes ethniques qui ont leurs propre tradition, culture et identité historique.

Le mot maya signifie maïs, céréale qui tient une place primordiale dans les mythologies précolombiennes et dans la vie quotidienne des Mayas au point qu’ils se sont désignés eux-mêmes comme les « hommes du maïs » depuis une très haute antiquité.

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5.
La civilisation précolombienne des Mayas d’après Wikipédia

La civilisation maya est une ancienne civilisation de Mésoamérique principalement connue pour ses avancées dans les domaines de l’écriture, de l’art, de l’architecture, de l’agriculture, des mathématiques et de l’astronomie. C’est une des civilisations précolombiennes les plus étudiées avec celles des Aztèques et des Incas.

Elle occupait à l’époque précolombienne un territoire centré sur la péninsule du Yucatán, correspondant actuellement à une partie du sud du Mexique, au Belize, au Guatemala, au Honduras et au Salvador.

C’est une des plus anciennes civilisations d’Amérique : ses origines remontent à la préhistoire. La sédentarisation de populations est attestée, dans l’aire maya, à l’époque archaïque, entre le VIIe et le IIIe millénaire av. J.-C., les villages les plus anciens ayant été retrouvés sur les côtes de la mer des Caraïbes et de l’océan Pacifique1. Les premiers indices de stratification sociale remontent à l’époque préclassique ancienne, au IIe millénaire av. J.-C., et se multiplient à l’époque préclassique moyenne, entre 1000 et 400 av. J.-C.2, avant l’émergence progressive d’États au préclassique récent3. D’importantes cités-États mayas des Basses-Terres du sud, telles que Copán, Tikal ou Palenque, connurent leur niveau de développement le plus élevé à la période classique, entre le VIe et le IXe siècle de notre ère, avant d’être rapidement abandonnées entre la fin du VIIIe et du IXe siècle. D’autres cités subsistèrent ou se développèrent alors dans les Basses-Terres du nord ainsi que dans les Hautes-Terres du sud, avant d’entrer en décadence puis d’être quasiment toutes abandonnées ou refondées par les Espagnols peu après la conquête de l’Amérique au XVIe siècle. Les spécificités culturelles mayas ont alors été profondément modifiées par la colonisation espagnole, aboutissant à la culture maya moderne caractérisée par un fort syncrétisme (religieux, notamment)2.

Le monde ne savait presque rien des Mayas il y a deux cents ans. La forêt avait repris ses droits sur la plupart de leurs cités, et, peu après la conquête espagnole, aux XVIe et XVIIe siècles, les prêtres européens avaient brûlé la quasi-totalité des livres en écorce de figuier laissés par les Mayas. Seuls quatre d’entre eux ont été retrouvés.

Les premiers explorateurs à approcher les vestiges de la civilisation maya au XIXe siècle ont contribué à lui forger une image romantique mais bien différente de la réalité : « qui n’a pas entendu parler, par exemple, d’un ancien Empire maya, véritable âge d’or durant lequel un peuple laborieux et éminemment pacifique se serait adonné, dans le calme de ses cités protégées par la forêt dense, à la seule contemplation des astres ? »4. De nos jours l’évolution des connaissances a permis de renverser cette vision simpliste et sans nuance. Car si les anciens Mayas étaient bâtisseurs, artistes et savants, ils n’en étaient pas moins résolument guerriers. Du fait de leur organisation politique en cités rivales, la comparaison des Mayas classiques avec les cités grecques de l’époque classique ou avec les cités italiennes de la Renaissance peut être fondée5.

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6. La collecte de semences de courges musquées des Mayas et leur culture en Provence 2018-2019

Lors d’une tournée au Mexique, vers les cités mayas de Palenque et de Calakmul, Miriam Rodriguez Martinez et Adrien Bouroulet ont fait une collecte de semences d’espèces et de variétés cultivées localement près de Chetumal [18° 30′ 13″ nord, 88° 18′ 19″ ouest], au sud du Quintana Roo, ville située à la frontière avec le Bélize et assez proche du nord du Guatemala.

Selon Wikipédia, « Chetumal est une ville du Mexique, capitale de l’État du Quintana Roo et chef-lieu de la municipalité d’Othón P. Blanco. Située a l’extrême sud de la péninsule du Yucatán, cette ville est baignée par la Mer des Caraïbes (Baie de Chetumal). Elle compte 151 243 habitants au recensement 2010… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chetumal

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Semis des graines de courges

Quatre graines d’un échantillon de semences de « courges des mayas » collectées ont été semées début mai en petits pots de substrat humifère et élevées sous une véranda, puis les plantules ont été mises en place en plein air. « Le temps de germination est la durée qu’il faudra à la semence pour germer après le semis. Cette durée est liée à la température, à l’eau et de la situation à l’obscurité ou la lumière. A une température optimale de 21-32°C, l’émergence des plantules se fait en 6 à 10 jours. Les graines ont besoin d’une température d’au moins 15°C pour germer… » - Voir photo d’un semis de jeunes plantules

Description du matériel végétal

Dans l’ignorance du type de courge expérimentée lors de la mise en culture, aucune taille n’a été pratiquée ; pour la taille habituelle des espèces de cucurbitacées, voir ici : https://potager.ooreka.fr/fiche/voir/285531/tailler-les-plantes-coureuses-au-potager

Les plantes, de type ‘courges coureuses’, se sont abondamment développées, rampant au sol et s’agrippant sur le palissage des haricots à rames et des tomates à port indéterminé, atteignant en fin de saison (novembre), au moins 12 mètres autour du point de plantation. Voir photo ci-après :

C :\Users\Jacques\Documents\Ourgr nov. 2019IMG_4544.jpgPhoto Adrien Bouroulet

Description de la courge musquée selon Wikipédia « Plante annuelle à longues tiges, rampantes, qui s’accrochent par des vrilles à tout support. Toute la plante est couverte de poils souples, non épineux. Les tiges produisent des racines adventices à chaque entrenœud. Si la plante grimpe sur un support, ces racines sont aériennes et peuvent atteindre plus d’un mètre de long en climat chaud et humide ».

Cette courge d’origine mexicaine et introduite en Provence des fleurs à sexes séparés, ce qui est typique d’une plante monoïque.

Photo Adrien Bouroulet

Les fleurs mâles (à gauche sur la photo), fugaces, apparaissent en abondance chaque matin et elles sont comestibles ; les fleurs femelles (à droite sur la photo) se distinguent des précédentes en formant rapidement un jeune fruit après pollinisation naturelle par les insectes. Des vrilles (en bas sur la photo) se développent en grand nombre pour former un ensemble de végétation très dense et bien recouvrant sur le sol et/ou se fixant sur des supports divers.

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Photo Adrien Bouroulet

L’observation du point d’attache du pédoncule à la face supérieure du fruit permet, sans ambiguïté, d’identifier cette courge comme appartenant à l’espèce Cucurbita moschata, ou courge musquée. Voir une courge musquée à la floraison, avec des fleurs mâles et des feuilles de couleur verte assez bien marbrée de blanc, caractères typiques de cette espèce.

Fin octobre, la récolte des fruits a permis de dénombrer une production d’une quarantaine de fruits de tailles diverses, soir en moyenne 10 fruits bien formés par plante mise en terre en mai 2019.

C :\Users\Jacques\Downloads\IMG_4549(1).JPGPhoto Adrien Bouroulet

L’ensemble des fruits à maturité présentent une belle coloration vert foncé (à gauche), mais quelques rares fruits peuvent présenter des marbrures plus claires (fruit de droite).

Utilisation des fruits pour la consommation et la reproduction des semences : à la maturation, l’épiderme du fruit est très dur, très coriace, et l’épluchage au couteau est difficile et très dangereux. Il faut préférer une préparation plus simple qui consiste à effectuer quatre entailles à la surface supérieure du fruit :

Utilisation des fruits pour la consommation et la reproduction des semences : à la maturation, l’épiderme du fruit est très dur, très coriace, et l’épluchage au couteau est difficile et très dangereux. Il faut préférer une préparation plus simple qui consiste à effectuer quatre entailles à la surface supérieure du fruit (photo de gauche) :

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Photos - Françoise Hallard

Il est alors facile d’extraire la pulpe et les graines contenues à l’intérieur avec une cuillère : le fruit peut ainsi être consommé avec une farce (photo de droite après cuisson) et la matière extraite constitue également la source des futures semences pour un nouveau cycle cultural.

Pour la consommation domestique, les fruits peuvent être récoltés plus jeunes, et conservés à la température ambiante à l’intérieur (17°- 21°C) :

  • Un fruit de 10 cm de diamètre récolté le 27 octobre avec un poids de 230 g, se conserve jusqu’au 07 décembre et son poids chute alors à 170 g.
  • Un fruit de 15 cm de diamètre récolté sur la plante en plein air le 30 novembre, pesait 560 g le 07 décembre
    Récupération et conservation des semences

Les graines sont extraites des fruits à complète maturité, soit courant novembre ou en décembre, pour un semis de début mai en Provence ; la pulpe et les graines sont mises dans un récipient d’eau à la température ambiante pendant 24 heures, puis lavées vigoureusement sous un jet d’eau dans une passoire. Les graines sont étalées sur papier absorbant et mises à sécher pendant une dizaine de jour à 18°-20°C dans une situation bien ventilée mais à l’abri du soleil. Elles sont finalement récupérées dans un récipient étanche et conservées dans le bas d’un réfrigérateur. Le poids de 1.000 graines est d’environ 100 grammes après dessiccation. « La durée de vie avec une bonne faculté germinative est la période pendant laquelle les semences sont capables de germer. Elle est variable suivant les espèces, mais elle dépend surtout de la qualité des semences récoltées et des conditions de conservation. Pour les semences de courges, conservées dans le bas d’un réfrigérateur, cette durée est de l’ordre de 4 à 6 ans ».

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7.
La diversité des courges musquées, en latin Cucurbita moschata, selon Wikipédia

La courge musquée (Cucurbita moschata Duchesne) est une plante de la famille des Cucurbitacées, largement cultivée comme plante potagère pour son fruit comestible à maturité. C’est l’une des cinq espèces de courges les plus couramment cultivées.

Nom commun : courge musquée, courge muscade, giraumon (Antilles-Guyane), sucrine.

Le terme « courge » désigne aussi ce fruit consommé comme légume, ainsi que les potirons (Cucurbita maxima) et les courges en général.

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C’est une plante herbacée annuelle à longues tiges, rampantes, qui s’accrochent par des vrilles à tout support. Toute la plante est couverte de poils souples, non épineux.

Les tiges produisent des racines adventices à chaque entrenœud. Si la plante grimpe sur un support, ces racines sont aériennes et peuvent atteindre plus d’un mètre de long en climat chaud et humide.

Les feuilles sont grandes, entières, à nervation palmée, formant cinq lobes peu marqués mais présentant des angles nets. Pouvant atteindre cinquante centimètres de diamètre, elles sont de couleur verte plus ou moins marbrée de blanc – selon les variétés et les conditions de culture – et veloutées.

Les fleurs à sexes séparés (plante monoïque) ont des couleurs variant du jaune à l’orange.

Photo - Courge musquée de Provence (avant maturité ; plus tard, le fruit prend une coloration orangée. Voir ici).

Les fruits sont en général de forme allongée, avec une extrémité renflée en massue ou en forme de bouteille, parfois sphérique, plus aplatie ou côtelée. Leur couleur est aussi très variable : vert sombre, orangé, crème… À maturité, ils sont revêtus d’une poussière glauque caractéristique. Un caractère spécifique est la forme du pédoncule, qui présente cinq côtes bien marquées et s’élargit en s’épatant au point d’insertion sur le fruit. La chair est épaisse et de couleur plutôt foncée, variant du rouge à l’orangé.

Les graines aplaties ovales, sont gris brun, rugueuses avec des marges fortement marquées et ondulées.

Origine et distribution

Cette espèce est originaire du Nord de l’Amérique du Sud1. Elle est largement cultivée dans tous les pays chauds et tempérés.

Elle n’a été introduite en Europe qu’après les voyages de Christophe Colomb en Amérique, comme toutes les courges (Cucurbita), d’ailleurs souvent confondues entre elles et même avec les gourdes (Lagenaria) déjà connues en Europe depuis l’Antiquité. C’est à Charles Naudin que l’on doit la distinction entre les différentes espèces, qu’il fit vers 1860. Son introduction en France est assez tardive.

C’est une espèce qui demande plus de chaleur que les autres espèces du genre Cucurbita. Elle est davantage cultivée dans le Sud de l’Europe et dans les pays tropicaux en plaine.

Principales variétés

Photo - Courge musquée de Provence

Photo - Courges doubeurre ou butternut

  • Courge musquée de Provence
  • Courge longue de Nice
  • Doubeurre ou Butternut
    • Butternut Waltham
    • Butternut Ponca
  • Courge pleine de Naples (ou courge porte-manteau)
  • Sucrine du Berry
  • Courge à trompe d’Albenga
  • Futsu Black
  • Long Island Cheese
  • Tennessee sweet potato
  • Yokohama
    Toutes ces variétés s’hybrident très facilement entre elles.

Culture

Les courges musquées ont besoin de chaleur. Elles sont semées (deux à trois graines en godets à 3,5 centimètres de profondeur) de mars à mai avant d’être transplantées au jardin après les dernières gelées (mi-mai). Elles ont besoin d’un sol riche préparé sur une profondeur de trente centimètres avec une fumure complète (terreau et compost). Elles sont parfois plantées ou semées directement dans une couche de fumier composté.

Éclaircir les semis en conservant le plant le plus vigoureux. La plante à très forte croissance, (coureuse) peut être étêtée après la deuxième feuille pour obtenir deux bras. Dès l’apparition des fruits, couper les rameaux à deux feuilles au-dessus de chaque fruit. Densité de plantation : 90 × 180 centimètres.

Les fruits de poids très variables (deux à dix kilogrammes selon les variétés) se récoltent à l’automne soit environ cent jours après le semis.

Utilisation

Photo - Courge butternut cuisinée au four.

Les courges musquées se récoltent à complète maturité et se consomment cuites. On peut les préparer de très nombreuses manières comme légume ou comme dessert : en soupe, en purée, en gratin, en flan, en tarte, en tourte, en confiture… Elles ont un goût musqué assez fin. Un potage de courge doubeurre (butternut), finement mixé, dégage un parfum doux et très agréable, proche de celui du beurre.

Les courges musquées sont très riches en vitamine A.

Notes et références

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8.
Les préparations culinaires à base de courges

Zoom sur un aliment : la courge - Par Marie-Eve Bourassa - 08 septembre 2015 – Document ‘mamanpourlavie.com’ - Photo  : diversité des fruits de courges - Le saviez-vous ? Tout comme la tomate ou le concombre, la courge est un fruit. Oui, oui ! Cela dit, on la consomme comme un légume et ses bienfaits sont nombreux.

Ce sont les Amérindiens qui, les premiers, ont joui des douceurs de la courge. En effet, les Aztèques, les Mayas et les Incas la consommaient déjà il y a plus de 10 000 ans. Avec le maïs et le haricot, on cultivait la courge en technique agricole mixte de cultures complémentaires, aussi appelée la culture « trois sœurs ». Ces trois plantes complémentaires croissaient en profitant donc les unes des autres. Elles formaient ensemble, d’un point de vue diététique, un trio alimentaire de base. Toutefois, il est à noter que, à cette époque, les courges étaient beaucoup plus petites et les Amérindiens les cultivaient surtout pour leurs graines.

Deux catégories de courges

Il existe plusieurs variétés de courges et, selon leur durée de conservation, on les sépare en deux catégories : les courges d’été et les courges d’hiver. Ces dernières se conservent plus longtemps. Notons que les fleurs des plans de courges sont comestibles, et ajoutent de la saveur et de la couleur à nos salades et nos riz.

  • Les courges d’été poussent rapidement et, en moyenne, deux à sept jours après la floraison, elles sont déjà prêtes à être consommées. La courgette (souvent connue sous le nom de zucchini) en fait partie, tout comme le délicieux pâtisson, la courge à moelle, la courge à cou tors ou celle à cou droit. Celles-ci sont tendres, et on peut les consommer en morceaux, crues, avec une trempette. On peut aussi les faire légèrement griller, mais attention : si elles sont trop cuites, elles perdent beaucoup de leurs saveurs et ont tendance à se gorger d’eau. En somme, on évite de les faire bouillir.
  • Les courges d’hiver, quant à elles, ne sont cueillies qu’à pleine maturité, habituellement à l’automne. Magnifiques, elles arborent une multitude de formes, de couleurs et, bien entendu, de saveurs. La peau des courges d’hivers est dure, épaisse, et ne se mange pas. Mais c’est grâce à celle-ci que la courge peut se conserver si longtemps (entre un mois et 180 jours, selon la variété). La citrouille fait partie de cette belle et grande famille des courges, tout comme la savoureuse courge musquée, la courge spaghetti, le potiron, la courge Buttercup, de Hubbard et le giraumon turban. Les courges d’hiver, dont la chair est nettement plus sucrée et plus dure que celles d’été, ont toujours besoin de cuisson. Elles se comportent magnifiquement bien en potage, ou encore dans les ragoûts ou les couscous. Remplacez la classique purée de pommes de terre par une purée de courge musquée au cari : succulent ! Pus amusant encore : on peut faire de délicieux desserts avec les courges.
    Valeur nutritive

En plus d’être un aliment fort abordable, la courge est aussi une excellente source de potassium et de vitamines (A et C). Elle contient de l’acide folique, du cuivre et de l’acide pantothénique. Les courges sont également une bonne source de lutéine et de zéaxanthine, deux antioxydants ayant un rôle de protecteur pour les cellules du corps.

De plus, les légumes à chair jaune ou orangée contiennent une quantité importante de bêta-carotène, donc de vitamine A, qui elle, joue un rôle quant à la bonne vision nocturne, la croissance des os et des tissus. Elle contribue de même à bâtir un bon système immunitaire.

Comment préparer la courge pour...

Bébé

La courge est un aliment de choix pour bébé. Très savoureuse, elle ne requiert que peu ou pas d’assaisonnement. On peut simplement offrir des bâtonnets de courges d’été aux petits qui commencent à mâcher des morceaux : tendres et douces, les courges sauront plaire à ces palais débutants. On peut aussi, bien entendu, préparer de délicieuses purées de courges d’hiver. Pour les touts petits, pourquoi ne pas essayer cette purée de courgettes, simple et pleine de bons nutriments !

Ingrédients :

  • 2 courgettes
  • 1 ou 2 cuillères à soupe d’eau de source (au besoin)
    Préparation photo

On lave, épluche et épépine les courgettes, avant de les couper en petits morceaux. Ensuite, on fait cuire à la vapeur les courgettes (de 10 à 15 minutes). Lorsque les morceaux sont fondants, on les mixe afin d’obtenir une purée bien lisse. Au besoin, ajoutez de l’eau. N’hésitez surtout pas à mélanger divers types de courges d’été dans cette recette !

Les enfants

Les enfants raffolent de la purée de pommes de terre : ce soir, au souper, remplacez celle-ci par une purée de courge. Il existe plusieurs variations, que vous pouvez faire avec différentes courges. Nous vous conseillons cette purée de courge Butternut et pomme de terre douce : un succès assuré auprès des enfants !

Ingrédients

  • 1 courge Butternut de grosseur moyenne
  • 4 patates douces
  • 3 gousses d’ail hachées ou 1 échalote française hachée finement
  • Une noisette de beurre ou de la crème 35 %
  • sel et poivre, au goût
    Préparation

D’abord, on épluche, épépine et coupe en cubes la courge Butternut, ainsi que les patates douces. Ensuite, on fait bouillir à grande eau les pommes de terre, la courge et l’ail, jusqu’à ce que tous les ingrédients soient bien tendres. On réduit le tout en purée, en ajoutant la crème ou le beurre, le sel et le poivre, au goût.

Les plus grands

C’est le temps de s’amuser ! La saveur sucrée des courges d’hiver se marie magnifiquement avec les épices, comme le cari. Un potage à la courge musquée, cari et lait de coco au souper ? Un délice !

Un risotto à la courge pour souper  : voilà un autre plat remarquable qui réchauffe les soirées d’automne. Et pour finir le repas en beauté, on se laisse tenter par une tarte au fromage et à la citrouille, sans cuisson, dont voici la recette. Photo

Ingrédients 

  • ¾ tasse de crème fraîche épaisse
  • ¼ tasse de sucre glace
  • vanille
  • 1  ¼ tasse de fromage à la crème
  • 1 tasse de citrouille en dés
  • cannelle
  • cassonade
  • ¼ tasse de miettes de biscuits Graham
    Préparation

Faire rôtir au four les dés de citrouille avec de la cannelle et de la cassonade, jusqu’à ce qu’ils soient bien cuits et caramélisés. Battre la crème avec le sucre glace et un filet de vanille. En battant, incorporer le fromage à la crème, préalablement ramolli. Tapisser quatre petits pots à confiture de miettes de biscuits Graham, puis couvrir de la garniture au fromage à la crème et, enfin, de la citrouille rôtie. Bon appétit ! -

Pour en savoir plus

Biscuits à la citrouille de Sœur Berthe

Mac & cheese à la courge

Potage à la courge Butternut

Purée à la courge

Source : https://www.mamanpourlavie.com/alimentation/aliments-nutrition/13511-zoom-sur-un-aliment-la-courge.thtml

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9.



La cuisson des courges selon un document ‘recettesjecuisine.com’

Les courges et les citrouilles se cuisent à la vapeur, au four ou au micro-ondes, avec ou sans leur peau (non comestible). Et ces légumes composent de nombreux plats : soupes, potages, mijotés, gratins, couscous et caris indiens. Elles sont aussi succulentes dans les desserts. Voici comment les cuisiner :

En purée : obtenir une purée de courges est si facile. Il suffit de peler, couper et retirer les graines de la courge avant de cuire la chair à la vapeur ou au micro-ondes. Une fois réduites en purée, les courges s’incorporent dans les potages, les muffins, les gâteaux, les biscuits, les tartes ou les compotes, notamment avec les pommes et la cannelle. Faites l’essai d’une purée de pommes de terre et courges !

En salade : la texture croquante de leur chair crue donne du mordant aux salades. Ainsi, on ajoute de la chair de courge râpée ou taillée en petits dés que l’on cuit al dente. Une belle surprise dans le mélange de légumes !

Dans les plats mijotés : les soupes, tajines, caris et autres mets du genre profitent de la saveur et du parfum de la courge en cubes dont la chair ferme se prête à la cuisson lente.

Rôties au four : une méthode pratique puisqu’il est inutile de peler la courge. Il suffit de la couper en deux, de retirer les graines et de l’enduire d’un peu d’huile avant de la recouvrir de papier d’aluminium. On la fait cuire dans un four préchauffé à 180 °C (350 °F) de 30 à 60 minutes selon la taille. Au goût, on peut l’assaisonner de fines herbes, d’ail ou d’un trait de sirop d’érable et de muscade. À la fin de la cuisson, on peut verser une béchamel et faire gratiner.

Source : http://www.recettesjecuisine.com/fr/trucs/cuisson/la-cuisson-des-courges/

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10.
Velouté de courge aux châtaignes – Document ‘atableavecmaya.com’ 7 janvier 2017Photo

Il fait froid, l’envie de vous réchauffer vous assaille et ne vous quitte plus ? C’est le moment idéal pour vous préparer un délicieux velouté de courge aux châtaignes bien onctueux et savoureux. Vive les légumes de saison et leur mariage harmonieux !

Pour ce velouté de courge aux châtaignes j’ai utilisé une courge musquée au goût naturellement relevé, légèrement poivré. A mon avis n’importe quel type de courge fera l’affaire. Pour les châtaignes, j’ai fait simple et les ai choisies en bocal ! Au final, nous nous sommes régalés de ce délicieux breuvage épais aux teintes orangées à consommer sans modération ! En entrée ou en plat si l’envie/le besoin de manger léger était de rigueur.

Et vu qu’il fait froid mon fils est tout content de retrouver ce velouté dans un thermos le midi à l’école ! D’un point de vue pratique, j’ai oublié de noter la quantité d’eau que j’ai utilisée ! Honte sur moi. Généralement je couvre à peine les légumes d’eau. Au moment de mixer le velouté, je transvase au fur et à mesure dans mon blender afin d’ajuster l’épaisseur en fonction de mon envie. Parfois je n’utilise pas toute l’eau de cuisson, parfois j’allonge un petit peu.

Recette pour 4-6 personnes :

Ingrédients :

  • 1,5 kg de courge musquée (poids final : 1, 25 kg)
  • 420 gr de châtaignes cuites et déjà épluchées (en bocal)
  • 1 échalote grossièrement émincée
  • 1 bouillon cube de volaille
  • 1 càs d’huile d’olive
  • 2 càs de crème fluide légère
  • 1 à 1,5 l d’eau (assez pour couvrir les légumes)
    Réalisation :
  • Epluchez et évidez la courge puis coupez-la en cubes.
  • Faites chauffez l’huile dans une casserole et faites-y revenir l’échalote et le bouillon cube quelques minutes.
  • Ajoutez ensuite la courge et les châtaignes.
  • Arrosez d’eau, salez et poivrez et portez à ébullition.
  • Baissez le feu et laissez mijoter à couvert 30 à 45 minutes jusqu’à ce que la courge soit tendre.
  • Mixez, ajoutez la crème et rectifiez l’assaisonnement si nécessaire.
    Bon appétit ! Echalote et bouillon cube Photo - On lance la cuisson Photo - A table ! Photo

Source : https://www.atableavecmaya.com/recettes/veloute-de-courge-aux-chataignes/

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11.
La valeur nutritive des courges - Les bonnes raisons de manger des courges – Par Véronique Bertrand - Article mis à jour le 22 octobre 2018 - Document ‘santemagazine.fr’ – Photo

Potimarron, citrouille, potiron, butternut… La saison des courges bat son plein d’octobre à décembre. Peu caloriques et nutritives, elles sont excellentes pour garder la forme. Des alliées santé riches en vitamine A, en minéraux et en oligoéléments, des nutriments essentiels pour lutter contre les virus de l’hiver.

Diversité des courges (fruits) © iStock

Au fur et à mesure que la température extérieure baisse, les rayons de fruits et légumes se remplissent de citrouilles, de pâtissons, de potirons et de courges variées. Faciles à cuisiner et pratiques à conserver, les cucurbitacées sont également riches en nutriments essentiels pour bien vivre le changement de saison et l’entrée dans l’hiver. Voici les bonnes raisons d’en intégrer à ses menus.

Les courges sont reminéralisantes et stimulantes

Les courges renferment de nombreux minéraux et oligoéléments : calcium, cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, zinc... Ces apports sont utiles pour stimuler les défenses de l’organismeet limiter les risques de carences, notamment en fer.

Elles sont également riches en vitamine A : 100 g de courge apportent environ 40 % des valeurs nutritionnelles recommandées en vitamine A. Cette dernière est indispensable à la peau et à la vision, mais pas seulement. Elle contribue aussi au bon fonctionnement du système immunitaire, ce qui est important en cette saison, pour lutter contre les virus hivernaux. La vitamine A est mieux absorbée par l’organisme si on consomme les courges avec un peu de gras. 

Les cucurbitacées protègent nos yeux

Les courges renferment deux pigments : la lutéine et la zéaxanthine qui ne sont
pas synthétisées par l’organisme, mais apportés uniquement par l’alimentation. Les femmes enceintes, les personnes consommant de l’alcool ou fumant sont
plus susceptibles d’en manquer. Ces pigments permettent une bonne acuité visuelle. Ils filtrent la lumière bleue, néfaste pour les yeux, neutralisent les radicaux libres des rayons du soleil, et protègent contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)et contre la cataracte.

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Les graines de courge contribuent au confort urinaire

Les graines de courge sont riches en phytostérols, en zinc et en acides gras insaturés.
Les phytostérols surtout, permettent de lutter contre les troubles prostatiques : ils favorisent un bon débit urinaire en cas d’hypertrophie bénigne.

Attention à l’allergie ! Allergique à la courgette, au concombre, au melon... Vous pouvez l’être également aux courges qui sont, elles aussi, des cucurbitacées !

Potiron, giraumon, butternut… les principales variétés de courges

Excellentes pour la santé, les courges sont, en plus, délicieuses ! Un goût et une façon de cuisiner pour chaque variété.

  • Courge butternut : sa chair est jaune orangé, tendre et a un petit goût de noisette. Elle se prépare en soupe, en gratin, en soufflé, en gâteau.
  • Courge spaghetti : sa chair jaune se transforme en filaments qu’il suffit de gratter après cuisson. Elle se cuit à l’eau bouillante 20 à 30 minutes et se cuisine comme des pâtes.
  • Courge musquée : sa chair orangée est sucrée et très parfumée. Elle se cuisine en gratin, en soupe, et en gâteau.
  • Baby boo : sa chair est orange et très douce, avec un petit goût de noix et de marron. Elle se farcit et ses graines sont prisées.
  • Potimarron : sa chair est orange et ferme avec un goût de marron. Il se cuisine à l’étouffée, en purée, en gratin, en soupe.
  • Potiron : sa chair est orange foncée et fondante. Il est idéal en soupe ou en purée.
  • Giraumon : sa chair orange claire est ferme. Il se cuisine en soupe, en gratin, en confiture.
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Source : https://www.santemagazine.fr/alimentation/aliments-et-sante/legumes/les-bonnes-raisons-de-manger-des-courges-172350

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12.
Courge, un légume riche en fibres – Rédaction : Caroline Melkonian, Diététicienne - Mai 2018 - D’après le travail de : Louise Corneau, Diététicienne-Nutritionniste - Document ‘passeportsante.net’

Originaire d’Amérique, la courge est cultivée depuis des siècles par les peuples autochtones. Selon les variétés, on trouve des courges d’hiver et d’autres d’été, ainsi on peut déguster ce légume toute l’année. On le consomme en générale dans des plats salés mais il s’accommode aussi très bien avec du sucré.

Caractéristiques de la courge :

  • Peu calorique ;
  • Source de vitamine A ;
  • Riche en antioxydants ;
  • Riche en fibres ;
  • Stimule le transit intestinal.

    La courge, qu’est-ce que c’est ? - Carte d’identité de la courge
  • Type : Légume ;
  • Famille : Cucurbitacées ;
  • Origine : Amérique ;
  • Saison : Hiver ou été ;
  • Couleur : Orange à blanche ;
  • Saveur : Douce.
    Caractéristiques de la courge

Les courges sont des plantes potagères. Les légumes poussent à même le sol sous de grandes feuilles vertes.

Mot du nutritionniste

Une portion correspond à environ 200g de courge.


Valeurs nutritionnelles

Pour 100g de courge d’hiver crue :

Nutriments                              

Quantités                              

Protéines 1 g
Lipides 0.1 g
Glucides 10.23 g
Eau 86.41 g
Fibres 1.46 g
Vitamine A 4226 µg
Vitamine C 21 mg
Vitamine B2 0.02 mg
Vitamine B6 0.15 mg
Fer 0.7 mg
Cuivre 0.07 mg


15 bienfaits de la courge : pourquoi en manger ?

  • Les antioxydants sont des composés qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. Bien que la partie comestible de la courge renferme plusieurs composés antioxydants, des chercheurs ont observé que les graines auraient une activité antioxydante encore plus élevée que la chair.
  • La courge contient une grande quantité de bêta-carotène, soit 3 025 μg pour 125 ml (1/2 tasse). À titre de comparaison, une carotte moyenne en contient 4 157 μg. En plus d’être une source de vitamine A pour l’organisme, le bêta-carotène aurait aussi un pouvoir antioxydant et pourrait améliorer certaines fonctions du système immunitaire. Toutefois, en ce qui concerne la prévention du cancer, certaines nuances doivent être apportées. En effet, plusieurs études épidémiologiques ont observé une association entre la consommation d’aliments riches en bêta-carotène et une diminution du risque de certains cancers, mais l’effet de suppléments de bêta-carotène n’a pas toujours apporté des résultats bénéfiques. Il demeure judicieux de privilégier des aliments contenant du bêta-carotène plutôt que des suppléments, puisque ces aliments renferment naturellement une foule d’autres substances pouvant apporter des bienfaits sur la santé.
  • La courge contient une bonne quantité de lutéine et de zéaxanthine, deux autres composés antioxydants de la famille des caroténoïdes. 125 ml (1/2 tasse) de courge cuite renferment 1 533 μg de lutéine et de zéaxanthine. À titre de comparaison, 250 ml (1 tasse) d’épinards crus, un légume considéré comme très riche en ces caroténoïdes, en contient 3 867 μg. La lutéine et la zéaxanthine s’accumulent dans la macula et la rétine de l’oeil, le protégeant ainsi d’un stress oxydatif qui pourrait lui causer des dommages. D’ailleurs, les données d’une revue de la littérature scientifique indiquent qu’un apport régulier de lutéine et de zéaxanthine est associé à un risque plus faible de dégénérescence maculaire et de cataracte, deux maladies de l’oeil. De plus, on commence à penser que ces composés pourraient contribuer à prévenir certains cancers, notamment ceux du sein et du poumon, et participer à la prévention des maladies cardiovasculaires. Notons toutefois que les études sur le plan cardiovasculaire sont encore limitées et parfois contradictoires.
  • La courge contient des cucurbitacines. Cette famille de composés regroupe plusieurs molécules différentes dont certaines se retrouvent dans les courges. Des chercheurs ont notamment étudié in vitro les propriétés des cucurbitacines d’une courge de la variété Cucurbita andreana (courge vert foncé à raies jaunes) sur des cellules cancéreuses humaines. Plusieurs de ces composés ont diminué la croissance des cellules cancéreuses, particulièrement la cucurbitacine B. Par ailleurs, une revue de la littérature scientifique portant sur la grande famille des cucurbitacines souligne que la cucurbitacine B pourrait aussi protéger les cellules du foie contre certains composés toxiques, et aurait également des effets anti-inflammatoires. Puisque ces études sont essentiellement in vitro, ces résultats ne peuvent pas pour l’instant être appliqués à l’humain, et des chercheurs soulignent qu’il est impératif de mieux étudier ces composés afin de vérifier si certains d’entre eux ont des effets indésirables.
  • Quelques études chez l’animal et chez des personnes diabétiques de type 2 indiquent que le jus de courge de la variété Cucurbita ficifolia (aussi appelée courge de Siam) aurait un effet hypoglycémiant, c’est-à-dire qu’il entraînerait une diminution du glucose sanguin. Cette propriété pourrait être favorable à un meilleur contrôle du diabète. Toutefois, le mécanisme d’action pouvant expliquer cet effet n’est pas encore connu. Les chercheurs rappellent également que les résultats chez l’humain sont encore préliminaires et que des études plus poussées devront être effectuées.
  • La courge d’hiver est une excellente source de vitamine A. Le rétinol est l’une des formes actives de la vitamine A dans l’organisme. La vitamine A est l’une des vitamines les plus polyvalentes, collaborant à plusieurs fonctions de l’organisme. Entre autres, elle contribue à la croissance des os et des dents, maintient la peau en santé et protège contre les infections. De plus, elle joue un rôle antioxydant et favorise une bonne vision, particulièrement dans l’obscurité.
  • La courge d’hiver est une source de fer pour l’homme, ses besoins étant différents de ceux de la femme. Chaque cellule du corps contient du fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Il est à noter que le fer contenu dans les aliments d’origine végétale est moins bien absorbé par l’organisme que le fer contenu dans les aliments d’origine animale. L’absorption du fer des végétaux est toutefois favorisée lorsque consommé avec certains nutriments, telle la vitamine C.
  • La courge d’hiver est une source de manganèse. Le manganèse agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents processus métaboliques. Il participe également à la prévention des dommages causés par les radicaux libres.
  • La courge d’hiver est une source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.
  • La courge d’hiver est une source de vitamine B2. Cette vitamine est aussi connue sous le nom de riboflavine. Tout comme la vitamine B1, elle joue un rôle dans le métabolisme de l’énergie de toutes les cellules. De plus, elle contribue à la croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et à la formation des globules rouges.
  • La courge d’hiver est une source d’acide pantothénique. Aussi appelée vitamine B5, l’acide pantothénique fait partie d’un coenzyme clé nous permettant d’utiliser de façon adéquate l’énergie présente dans les aliments que nous consommons. Il participe aussi à plusieurs étapes de la synthèse (fabrication) des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux) et de l’hémoglobine.
  • La courge d’hiver est une source de vitamine B6. Aussi appelée pyridoxine, la vitamine B6 fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines et des acides gras ainsi qu’à la synthèse (fabrication) des neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Elle contribue également à la fabrication des globules rouges et leur permet de transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à la transformation du glycogène en glucose et elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. Enfin, cette vitamine joue un rôle dans la formation de certaines composantes des cellules nerveuses et dans la modulation de récepteurs hormonaux.
  • La courge d’hiver est une source de folate. Le folate (vitamine B9) participe à la fabrication de toutes les cellules du corps, dont les globules rouges. Cette vitamine joue un rôle essentiel dans la production du matériel génétique (ADN, ARN), dans le fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire, ainsi que dans la cicatrisation des blessures et des plaies. Comme elle est nécessaire à la production des nouvelles cellules, une consommation adéquate est primordiale durant les périodes de croissance et pour le développement du foetus.
  • La courge d’hiver est une source de vitamine C. Le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va au-delà de ses propriétés antioxydantes ; elle contribue aussi à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle protège contre les infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation.
  • La courge d’hiver est une source de vitamine K pour la femme, les besoins de l’homme et de la femme étant différents. La vitamine K est nécessaire pour la synthèse (fabrication) de protéines qui collaborent à la coagulation du sang (autant à la stimulation qu’à l’inhibition de la coagulation sanguine). Elle joue aussi un rôle dans la formation des os. En plus de se trouver dans l’alimentation, la vitamine K est fabriquée par les bactéries présentes dans l’intestin, d’où la rareté des carences en cette vitamine.

    Bien choisir sa courge

De la butternut à la buttercup en passant par la chesnut, s’y retrouver parmi les courges présente de réelles difficultés, notamment parce qu’une espèce comprend parfois des centaines de variétés ou cultivars. Et parce qu’un même fruit porte parfois plusieurs noms – courge poivrée, alias courgeron, alias courge acorn, par exemple.

Pour avoir une idée de cette complexité, sachons que, dans la seule espèce Cucurbita pepo, on trouve :

  • toutes les variétés appartenant au type acorn : Des Moines, Ebony, Golden, Table King, etc. ;
  • toutes les variétés appartenant au type à cou tors (ou courge torticolis) : Dwarf Summer, Early Summer Golden, Early Summer White, etc. ;
  • toutes les variétés de petites courges décoratives à écorce dure, rugueuse ou verruqueuse (mais pas les grosses variétés à écorce lisse) ;
  • toutes les variétés appartenant au type à moelle (proche de la courgette) : Green Bush Improved, Long White, True & Tender, etc. ;
  • de nombreuses autres variétés ne formant pas nécessairement un ou des types en particulier, diverses par leur forme et leur couleur, comme certaines citrouilles et courges spaghetti, ainsi que plusieurs courges d’été.
    Toutefois, dans la majorité des recettes, on peut – heureusement ! – remplacer sans problème un type de courge par un autre.

Les différentes variétés

Il existe de nombreuses variétés de courges ; la citrouille en fait d’ailleurs partie. Certaines d’entre elles sont des courges dites « d’été », comme la courgette, cueillies avant leur pleine maturité et à la peau tendre et comestible. Les courges « d’hiver », comme la courge musquée et la courge poivrée, sont cueillies matures : leur peau est dure et non comestible, mais elles se conservent plus longtemps.

Bien conserver

Attention à ne pas conserver la courge entière au réfrigérateur, car elle se détériorera rapidement dans ce milieu trop humide pour elle. À la température de la pièce : un à trois mois. Au caveau, à la cave ou dans autre endroit frais (10 à 12 ºC) : trois à six mois selon les variétés. Au congélateur : cuite, elle se congèle bien et pourra se conserver environ un an dans des sacs ou des contenants hermétiques.


Préparation de la courge - Comment la cuisiner ? Comment l’assortir ?

Cuire les courges de taille moyenne entières au four, après les avoir percées en divers endroits avec une fourchette afin d’éviter qu’elles n’éclatent à la cuisson. Cuire 1 ½ à 2 heures à 160 °C (325 °F). Vérifier la cuisson en appuyant légèrement sur l’écorce. Si elle cède sous la pression, la courge est prête. Soupes, tartes, ragoûts, couscous, curry, etc. : les recettes pour apprêter la chair de citrouille et de potiron conviennent à la courge, et vice versa.

Pour cuire une grosse courge, la peler, couper la chair en cubes que l’on fera bouillir jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Si l’écorce est trop coriace, couper la courge en sections et les placer dans un plat à gratiner, côté peau vers le bas, et cuire à 180 °C (350 °F) pendant 30 minutes (plus si nécessaire). Lorsque la chair est tendre (vérifier en piquant avec une fourchette), sortir du four et laisser refroidir. Avec une cuillère, séparer la chair de la peau et la piler ou la passer au mélangeur ou au robot culinaire.

  • La chair de la courge spaghetti cuite a la particularité de se défaire sous la fourchette en longs filaments qui, justement, ressemblent à des spaghettis. On sert cette chair avec une sauce tomate ou à la crème. Elle peut aussi être simplement assaisonnée de beurre, d’huile d’olive, d’ail et de fromage parmesan, de persil et de basilic.
  • Pour les potages, faire cuire les morceaux de courge dans un bouillon de poulet ou de légumes, avec de l’oignon (mais on peut aussi inclure d’autres légumes, racines ou verts). Passer ensuite au mélangeur, ajouter un assaisonnement qui a du corps – du pesto, par exemple – ainsi qu’un peu de yogourt.
  • Des morceaux de courge font partie des légumes que les Japonais font frire dans la tempura, un de leurs plats les plus appréciés en Occident
  • Ajouter la chair cuite à une pâte à pain, à gâteaux ou à crêpes.
  • Parmi les aromates, persil, ail, gingembre, muscade, basilic et clou de girofle s’entendent à merveille avec ce légume.
    Les courges farcies

Choisir une petite courge ronde à laquelle on enlèvera un « chapeau ». Retirer les graines et les parties filandreuses. Farcir le fruit d’un mélange de légumes revenus brièvement dans la poêle, couvrir de fromage et cuire au four une trentaine de minutes. Remplir d’une préparation à flan, avec du lait de noix de coco si désiré, et cuire une vingtaine de minutes au four, dans un plat creux rempli d’eau jusqu’à mi-hauteur de la courge.

Autres utilisations

  • Pour faire des croustilles de courge, couper la chair crue en fines tranches et les plonger dans un bassin d’huile chaude.
  • Dans les marchés asiatiques, on trouve des copeaux de courge séchée que l’on ajoute en garniture sur un plat de légumes sautés ou dans les sushis, et dont on apprécie la texture croquante.
  • Durant l’été et l’automne, les fleurs se savourent en salade, dans les soupes et les ragoûts. Mais le nec plus ultra, c’est quand elles sont farcies ou panées, puis frites.
  • Les graines se consomment rôties et salées, comme celles de la citrouille. Parce qu’elles sont très nutritives, on peut également les moudre pour les ajouter à des sauces.

    Histoire de la courge

Le terme « courge » est apparu en 1390 dans la langue française sous la forme de « cohourge ». Il s’agit d’une altération que l’on s’explique mal de l’ancien français cohourde, ou courde, emprunté au latin cucurbita. « Gourde » a la même origine étymologique, les deux mots désignant des plantes relativement proches. Comme les courges et les gourdes, les concombres et les melons appartiennent également à la famille des cucurbitacées.

Courges et conquistadors

Au XIXe siècle, les botanistes entretenaient la certitude que les Amérindiens n’étaient pas assez développés pour réussir à domestiquer des plantes comme la courge, le haricot et le maïs, et avaient donc émis l’hypothèse que, à une époque reculée, un peuple européen était arrivé on ne sait trop comment en Amérique et y avait sélectionné les variétés que les Espagnols découvriraient plus tard, lors de la conquête au XVe siècle. Ce peuple aurait ensuite mystérieusement disparu sans que quiconque n’en entende plus jamais parler...

Toutes les espèces du genre Cucurbita sont originaires du Mexique, de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud. D’après les vestiges que l’on a trouvés dans les ruines d’anciennes habitations, leur domestication daterait de 5 000 à 15 000 ans selon les espèces, et se serait produite de façon indépendante en plusieurs endroits. La courge est donc l’une des premières plantes à avoir été mise en culture dans le monde. Mais la chair du fruit sauvage – très amère, voire toxique – n’était guère consommée, sauf en cas de nécessité et après l’avoir fait bouillir dans plusieurs eaux. Par contre, ses graines constituaient une riche source de nutriments pour les Amérindiens, tandis que le fruit séché servait à confectionner divers récipients, instruments de musique et objets de rituels que l’on décorait parfois richement.

Introduite en Europe, puis dans le reste du monde avec les conquérants espagnols, la courge a été adoptée dans de nombreuses cultures. Le travail de sélection que les Amérindiens ont effectué pendant des millénaires pour obtenir des fruits plus gros à chair comestible a été poursuivi, donnant naissance, pour les cinq espèces cultivées, à des centaines de variétés, présentant une très grande diversité de formes, de couleur et de dimensions, et dont plusieurs ne sont connues et cultivées que localement.

Surtout appréciée en Occident pour ses fruits, ses graines et à un moindre degré pour ses fleurs– comestibles –, la courge connaît d’autres usages ailleurs dans le monde : les jeunes pousses, l’extrémité des tiges et les feuilles servent de légume vert pour les humains, tandis que les fruits de certaines variétés, qui peuvent peser plus de 100 kilos, sont donnés en nourriture au bétail. Au Mexique, on mélange les fruits avec du maïs et on en fait une boisson légèrement alcoolisée.


Pour aller plus loin

Jardinage biologique

Toutes les variétés de courge sont sensibles au froid. Il faut donc les mettre au jardin après les derniers gels du printemps. Semer directement en pleine terre ou dans des bacs à l’intérieur trois ou quatre semaines avant de transplanter.

Gagner de l’espace

On peut, à la manière asiatique, faire grimper les variétés à tiges rampantes sur une structure en lattis de bois. Veiller à bien attacher les fruits sur la structure pour éviter qu’ils ne cassent et tombent sous le poids.

Semer ou transplanter les variétés à tiges rampantes dans des boutons espacés de 1,5 m à 2 m, à raison de quatre ou cinq semences (ou de trois plants) par bouton, et sur des rangs espacés de 2,5 m à 3 m. Les boutons auront été engraissés de bon fumier ou de compost, de préférence l’automne précédent. Quand les plantes sont bien établies, éclaircir à deux ou trois plants par bouton. Les boutons des variétés non rampantes seront espacés de 1 m et les rangs, de 1,5 m.

Irriguer en cas de sécheresse, particulièrement en début de saison au moment de l’établissement des plants.

Contre la chrysomèle rayée, protéger avec un tissu à fines mailles, que l’on retirera au moment de la floraison, les plantes ayant besoin des abeilles pour leur pollinisation. À ce stade, elles devraient pouvoir résister aux attaques des insectes. Toutefois, en cas d’infestation grave, surtout au moment de la floraison et de la maturation des fruits, traiter à la roténone.

Récolter le fruit avec sa queue (d’une longueur d’au moins 2,5 cm) afin de minimiser les risques de pourriture durant la conservation. Ne garder que les fruits bien lourds dont l’écorce est sans défaut majeur et d’une belle couleur brillante. Les fruits de la majorité des variétés bénéficieront, avant l’entreposage ou la consommation, d’une période de vieillissement d’une durée de 10 à 20 jours dans une pièce dont la température sera d’environ 21 °C.

Écologie et environnement

Au Tonga, état de Polynésie situé à l’est des îles Fidji, on s’est mis depuis une vingtaine d’années à la culture à grande échelle de la courge, destinée au très lucratif marché japonais. Composé de 160 îles et îlots, ce petit pays possédait jusqu’alors une agriculture de subsistance, basée sur des pratiques ancestrales peu dommageables pour l’environnement et la santé humaine. Cependant, la modernisation de ces pratiques est en train de changer complètement la donne.

En se tournant vers les marchés d’exportation plutôt que vers le commerce intérieur, les agriculteurs doivent répondre à des critères de qualité et de productivité qui entraînent immanquablement le recours aux fertilisants et pesticides chimiques. Par conséquent, la pollution causée par ces produits a considérablement augmenté au cours des dernières années et avec elle, les risques d’intoxication attribuable à leur surutilisation ou à leur mauvaise utilisation. 


Références

Bibliographie

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  • Bisognin Dilson Antônio. Origin and Evolution of Cultivated Curcubits. Ciência Rural, vol.32 no.4, Brazil, July/Aug. 2002. Scielo.br [Consulté le 2 août 2004]. www.scielo.br
  • Boswell Victor R. Our Vegetable Travelers : Squash Named from an Indian Word. In : National Geographic Magazine, 1949. Plant Answers, Aggie-Horticulture, T &M University, États-Unis.[Consulté le 20 juillet 2004]. http://aggie-horticulture.tamu.edu
  • Dauzat Albert, Dubois Jean, Mitterand, Henri. Nouveau dictionnaire étymologique et historique, Librairie Larousse, France, 1971.
  • Desaulniers Marguerite, Dubost Mireille. Table de composition des aliments, volume 1 et 2, Département de nutrition, Université de Montréal, Canada, 2003.
  • Encyclopedia Britannica. Squash. Britannica.com [Consulté le 2 août 2004]. www.britannica.com
  • Foster-Powell K, Holt SH, Brand-Miller JC. International table of glycemic index and glycemic load values : 2002. Am J Clin Nutr. 2002 Jul ;76(1):5-56.
  • Office de la langue française du Québec. Le grand dictionnaire terminologique, 1990. [Consulté le 27 juillet 2006].
  • Kiple Denneth F, Ornelas Kriemhild Coneè (Dir.) The Cambridge World History of Food, Cambridge University Press, 2000.
  • Remer T, Manz F. Potential renal acid load of foods and its influence on urine pH. J Am Diet Assoc. 1995 Jul ;95(7):791-7.
  • Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, version 2005.[Consulté le 26 avril 2006].
  • Tannahill Reay. Food in History, Three Rivers Press, États-Unis, 1988.
  • The Mildred E. Mathias Botanical Garden. Cucurbitacea - Fruits for Peons, Pilgrims and Pharohns. University of California. Botgard.ucla.edu. [Consulté le 2 août 2004]. www.botgard.ucla.edu
  • Toussaint-Samat Maguelonne. Histoire naturelle et morale de la nourriture, Bordas, France, 1987.
  • Tupou Siutoni. Cash cropping : the case of squash pumpkins in Tonga. Carving out issues. Australian Broadcasting Corporation. [Consulté le 2 août 2004]. www.abc.net.au
  • University of Illinois Extension. Watch your Garden Grow : Winter Squash. Urban Programs Resource Network. [Consulté le 2 août 2004]. www.urbanext.uiuc.edu
  • Whitney EN, Cataldo CB, Rolfes SR. Understanding normal and clinical nutrition, 6th Edition, États-Unis, 2002
  • Wu X, Beecher GR, Holden JM, et al. Lipophilic and hydrophilic antioxidant capacities of common foods in the United States. J Agric Food Chem. 2004 Jun 16 ;52(12):4026-37.
    PasseportSanté.net : Information Santé - Alimentation ... https://www.passeportsante.net

http://www.fpfcb.bc.ca/files/ressources/PSN_logo_couleur_pos_vert_printready_eps_0.JPG?1273172018

Source : https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=courge_nu

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13.
Recettes au ‘Thermomix’ > Voir https://yummix.fr/dhal-lentilles-courge-thermomix/

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14.
Technique agricole dite des « Trois sœurs » ou Milpa d’après Wikipédia

Photo - Association courge-haricot-maïs dans la milpa amérindienne.

La technique agricole mixte de cultures complémentaires, dite des trois sœurs, ou Milpa, représente les trois principales cultures pratiquées traditionnellement par diverses ethnies amérindiennes d’Amérique du Nord et d’Amérique centrale : la courge, le maïs et le haricot grimpant (habituellement le haricot tépari ou le haricot commun)1.

La culture conjointe de ces trois plantes compagnes présente plusieurs avantages qui profitent à la culture de chacune. Les plants de maïs servent de treille aux haricots grimpants, et les haricots fixent l’azote bénéfique à la croissance du maïs2,3,4. De plus, le maïs et le haricot forment une paire alimentaire de base qui fournit tous les apports nécessaires en acides aminés essentiels. Cette technique d’agriculture a une place importante dans plusieurs mythologies amérindiennes.

Sommaire

Le maïs.

La courge.

Suivant la technique des plantes compagnes, les trois espèces (maïs : 15 qualités, de la courge et du haricot : 60 variétés), sont plantées ensemble de la manière suivante :

  • On forme de petits monticules aplatis de 30 cm de haut environ, espacés en tous sens de 50 cm.
  • On sème les graines de maïs en poquets au centre de chaque monticule.
  • Quand le maïs atteint 15 cm de haut, on sème les courges et les haricots tout autour en alternant les deux espèces.
    Intérêt de la technique

Chaque culture profite du voisinage des deux autres :

  • Les tiges de maïs servent de support aux haricots grimpants, ce qui évite de mettre en place des tuteurs.
  • Les haricots, grâce à leurs nodosités racinaires enrichissent le sol en azote, ce qui favorise la croissance des deux autres cultures.
  • Les courges étalent leur large feuillage sur le sol, captant le rayonnement solaire, ce qui a un triple effet :

Variantes

Les haricots.

Les Anasazis sont connus pour avoir adapté cette technique à leur environnement aride ; les Tewa et autres tribus du sud-ouest ajoutent une quatrième sœur connue sous le nom « Plante à abeilles des montagnes Rocheuses » (Cleome serrulata (en)), plus connue localement sous les termes de Rocky Mountain Beeweed, Rocky Mountain Beeplant, Bee Spiderflower, Stinking clover, Waa’ en navajo ou encore Navajo spinach), attirant les abeilles pour favoriser la pollinisation des haricots et des potirons.

Au Mexique, cette technique maya est appelée « milpa », terme dérivé de la phrase en nahuatl mil-pa signifiant « Ce qui est semé dans les champs » 5 (du Nahuatl mil-li « champ » + -pa « vers »)6.

En Chine, à la frontière entre le Yunnan et du Sichuan, sur les contreforts de l’Himalaya, l’ethnie matriarcale Moso du groupe Naxi, cultive elle aussi traditionnellement les trois-sœurs, selon une technique identique à celle employée dans les Amériques.

En France, dans le Sud-Ouest, on cultive les haricots de type Tarbais avec le maïs. Les haricots produits ainsi sont appelés « Haricot-Maïs » et sont réputés pour leur finesse attribuée au fait que ces haricots poussent à l’ombre du maïs et produisent donc moins d’amidon que les haricots poussant sans maïs.

Mythologie

Le Popol Vuh, livre sacré des Mayas, fait référence à cette triade agricole et alimentaire.

Il s’agit pour les Iroquois d’une trinité divine qui a jailli de la tombe de la Terre mère, morte d’avoir enfanté les jumeaux Bien et Mal. On n’a pas retrouvé chez les autres peuples iroquoiens (Hurons, Ériés, Pétuns, Wenros, Andastes) de légende similaire.

Article complet avec références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Trois_s%C5%93urs_(agriculture)

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15.
Milpa et forêts-jardins des Mayas : une expérience plurimillénaire inspirante

Espace cultivé évolutif qui mêle végétaux adventices et plantes cultivées, la Milpa est un exemple inspirant d’agroforesterie permettant de pourvoir aux besoins des humains et de régénérer le milieu cultivé. Photo

Milpa et forêts-jardins maya

http://lavierebelle.org/local/cache-vignettes/L589xH370/zone_maya.jpg-7cdce.png?1544621533

En Amérique centrale Mexique, le mot « milpa », est dérivé du nahuatl mil-pa qui signifie « Ce qui est semé dans les champs » (mil-li « champ » + -pa « vers »).

Longtemps, la mot « milpa » à seulement renvoyé mon imaginaire à l’association culturale des « trois sœurs » amérindiennes : maïs, haricot, et courge. Voulant essayer de mette en œuvre cette association culturale de plantes, au Rwanda, j’ai entrepris une recherche sur la culture des trois sœurs, dont la synthèse et publiée dans le site « La Vie Re-Belle ». Cette recherche m’a amené à découvrir la singularité de l’extraordinaire « technique » Maya de la milpa.

La milpa maya, utilise l’association haricot-maïs-courge, mais cette association n’est qu’une infime partie d’un système cultural complexe qui présente la particularité d’être intégré à un mode de gestion globale de la forêt tropicale.

La milpa est un espace cultivé évolutif qui mêle des végétaux adventices, naturellement présents dans les milieux choisis par les cultivateurs, et des plantes vivrières, médicinales, condimentaires, textiles... introduites par l’humain. Contrairement aux agricultures les plus communes qui pratiquent un cycle cultural saisonnier et annuel, l’agriculture maya traditionnelle pratique un cycle d’au moins vingt ans qui passe par trois étapes principales :

- de la forêt à la milpa,

- de la milpa au jardin forestier,

- et du jardin forestier à la forêt.

Souhaitant partager cette découverte tout à fait inspirante pour quiconque s’intéresse aux systèmes agroforestiers traditionnels, je publie ici une série textes qui sont les versions traduites et parfois augmentées de précisions, d’article publiés initialement en espagnol et en anglais issus des sites ‘Maya Forest Gardener’ : http://www.mayaforestgardeners.org, et ‘Exploring solutions Past’ : http://exploringsolutionspast.org/

Les quatre étapes du cycle de la Milpa > d’après http://www.mayaforestgardeners.org/forestgardening.php
Photographies Macduff Everton

L’une des trois légendes ont été tissées autour des « Trois Soeurs » qui jamais ne devaient être séparées les unes des autres et requéraient donc d’être plantées, mangées et célébrées ensembles :

« La terre fut créée quand « la femme du ciel », qui vivait dans le monde supérieur, regarda à travers un trou du ciel et tomba dans une mer sans fin. Les animaux la virent venir et prirent le sol du fond de la mer pour l’étendre sur le dos d’une tortue géante afin qu’elle trouve un lieu sûr pour se poser. Cette immense « île-tortue » devint la terre des humains. La femme du ciel était enceinte avant sa chute. Quand elle atteignit le sol, elle mit au monde une fille. Quand cette fille devint femme, le vent de l’Ouest la féconda. Elle mourut en donnant naissance à deux jumeaux. La femme du ciel enterra sa fille dans la nouvelle terre. Sur sa tombe poussèrent trois plantes sacrées – le maïs, les haricots et la courge. Ces plantes ont nourri ses fils et, plus tard, tous les humains. Ces cadeaux spéciaux ont assuré la survie des peuples Haudenosaunee (Iroquois)  »…

 La Vie Re-Belle « Prendre soin de la terre »| 2018 · 2019 - Haut du formulaire

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Source des extraits rapportés ici : http://lavierebelle.org/?mais-haricots-courge-trois-soeurs-plurimillenaires

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Auteur
 : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant {{}}– 09/12/2019

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Courges Mayas L’héritage des Mayas .4

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti.

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