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Comment les catastrophes passées peuvent nous aider à préparer l’avenir - Dans ’The Big Ones’, Lucy Jones parle de la planification de la prochaine catastrophe possible en Californie

Traduction et compléments de Jacques Hallard

jeudi 4 octobre 2018, par Jones Dr. Lucy



ISIAS
Comment les catastrophes passées peuvent nous aider à préparer l’avenir - Dans ’The Big Ones’, Lucy Jones parle de la planification de la prochaine catastrophe possible en Californie
Ajout d’une annexe sur la notion de risque et sa gestion, ainsi que sur la prévention des risques naturels en France
Kyle Plantz a été publié le 25 mars 2018 par Science News Science & Society, History of Science, Earth sous le titre « How past disasters can help us prepare for the future  » ; il est accessible sur ce site : https://www.sciencenews.org/article/big-ones-points-past-disasters-help-us-prepare-future?utm_source=email&utm_medium=email&utm_campaign=latest-newsletter-v2

Des catastrophes dévastatrices - Le tremblement de terre de magnitude 9,1 et le tsunami qui a frappé l’île de Sumatra en 2004 en Indonésie a été l’une des premières catastrophes mondiales, selon la sismologue Lucy Jones dans son nouveau livre, ‘The Big Ones’. Ministère des Affaires étrangères et du Commerce / Flickr (CC BY 2.0) - Numéro de magazine : Vol. 193, no 6, 31 mars 2018, p. 26

https://www.sciencenews.org/sites/default/files/2018/03/main/articles/033118_KP_reviews_inline1_445.jpg The Big Ones (en anglais) – Auteure : Dr. Lucy Jones. Editeur Doubleday, 26,95 $

Les gens appellent Lucy Jones la “earthquake lady.” (dame du tremblement de terre). Pendant près de 40 ans, Jones, une sismologue, a été une voix de premier plan en Californie sur la science et la sécurité des tremblements de terre. Quelques mois après avoir pris sa retraite de l’US Geological Survey en 2016, elle a fondé l’institution Dr. Lucy Jones Center for Science and Society, Dr. Lucy Jones Center for Science and Society (le Centre Dr. Lucy Jones pour la science et la société), afin de rassembler les décideurs et les scientifiques pour discuter de la résilience faisant suite aux catastrophes.

Maintenant, Lucy Jones apporte cette discussion au public dans son nouveau livre, ‘The Big Ones’. Elle offre une histoire fascinante sur la façon dont les événements naturels catastrophiques - dont le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, l’éruption volcanique de Laki en 1783 (SN : 17/02/15, p.29) et l’ouragan Katrina en 2005 - ont façonné la politique, la culture et la société. ‘Science News’ a parlé avec Lucy Jones du livre qu’elle espère être un appel au réveil, à la prise de conscience, encourageant les gens à être prêts si un prochain désastre venait à frapper…La discussion qui suit a été révisée pour sa longueur et pour plus de clarté.

Comment se préparer aux catastrophes

Renseignez-vous. Découvrez les risques auxquels votre communauté est confrontée et établissez des priorités pour la préparation aux catastrophes les plus susceptibles de se produire ou de se reproduire sur votre territoire.

Ne présumez pas que le gouvernement fait le nécessaire et vous a déjà couvert. Faites vos propres devoirs de citoyens responsables. Consultez, par exemple, un ingénieur spécialisé dans les structures habitables pour savoir ce que vous pourriez faire pour rendre votre maison ou votre lieu de travail plus sûr.

S’engager avec les leaders locaux. Dites aux élus que vous vous souciez d’agir avant qu’une catastrophe ne se produise, par exemple en investissant plus dans des infrastructures sûres et en préservant les plaines inondables naturelles face aux risques d’inondations par exemple. Des codes et des normes plus exigeantes pour les constructions de bâtiments, par exemple, augmenteront les chances que les structures bâties resteront debout après un tremblement de terre.

Pourquoi est-il maintenant temps d’écrire sur la science qui fait suite aux catastrophes naturelles et en tenant compte des histoires des personnes qui furent touchées par des tels évènements ?

Nous avons besoin d’histoires racontées pour croire que ces catastrophes peuvent vraiment nous arriver à nouveau. Je suis personnellement une scientifique. Je sais que la recherche n’est pas basée sur des histoires rapportées, mais les histoires personnelles et familiales aident la recherche scientifique à mieux comprendre et à communiquer. Et les catastrophes ont toutes des histoires dignes d’intérêt, n’est-ce pas ?

Comment avez-vous choisi les catastrophes à inclure dans la réflexion ?

J’ai écrit sur les catastrophes qui étaient assez grandes pour mettre en péril la nature de la société. Regardez l’éruption de Laki. Le pays d’Islande a complètement changé. Ils ont perdu un quart de leur population. La plupart de leurs documents, comme les registres paroissiaux des baptêmes et des décès, ont disparu. Les gens ne peuvent pas retracer leur famille avant cette date parce que le pays s’était alors effondré. C’est l’une des choses que je voulais faire : discuter à ce niveau et de cet aspect des catastrophes.

[Lectures suggérées :

8 juin 1783 - Éruption dramatique du Laki - Herodote.nethttps://www.herodote.net/8_juin_1783-evenement-17830608.php- 7 juin 2016 - 8 juin 1783 : éruption dramatique du Laki - Le volcan islandais Laki entre en éruption. Les conséquences pour toute l’Europe...

Islande, 1783 : le Laki, volcan qui déclencha la Révolution française ...hommelibre.blog.tdg.ch/.../islande-1783-le-laki-volcan-qui-declencha-la-revolution-fr...17 avr. 2010 –

Ecoute conseillée : Éruption du volcan le Laki en 1783 en Islande - icelanded.com – Vidéo 7:18 ajoutée le 15 mai 2017. « Quand notre planète se fâche et déchaine sa colère... et que l’éruption catastrophique d’un volcan islandais déclenche la Révolution en France ». Vidéo originale : http://dai.ly/xd1usa https://www.icelanded.com – Catégorie : Voyages et événements – Source : https://www.youtube.com/watch?v=ZI95TUugdDs ].

Vous écrivez que vous avez été surprise que la présentation des données, comme les probabilités de tremblement de terre, n’incitent pas plus les gens à agir. Pourquoi pensez-vous que les chiffres signifiants et les informations dures ne motivent pas les gens ?

Les données disponibles et les chiffres portent souvent sur les choses que nous ne comprenons pas : l’incertitude. Les scientifiques et les ingénieurs aiment l’incertitude. C’est pourquoi nous passons nos vies à l’étudier. Lorsque nous parlons des probabilités d’un tremblement de terre, nous parlons de la partie que nous ne comprenons pas, mais à savoir : « Quand cela arrivera-t-il ? ». Cela donne aux gens une bonne raison pour dire que « je ne vais pas m’en occuper maintenant ». Si nous avons aujourd’hui une probabilité 50% de recevoir de la pluie, mais que la tempête s’évanouit et qu’alors les précipitations n’arrivent pas : elles ne nous arriveront jamais. Donc, si ça n’arrive pas aujourd’hui, ça ne va tout simplement pas arriver du tout, jamais.

‘EARTHQUAKE LADY’ : la sismologue Lucy Jones conseille les autorités californiennes sur les risques sismiques (dans le comté de Ventura en 2017, voir la photo ci-dessous) et la préparation des champions (à la signature en 2015 d’une loi sur la sécurité des bâtiments à Los Angeles, (voir la photo en bas à droite).

https://www.sciencenews.org/sites/default/files/2018/03/main/articles/033118_KP_reviews_inline2_370.jpg

Photos - Portrait : Helen Berger ; les autres : mise à disposition par le ‘Dr. Lucy Jones Center for Science and Society’

Nous utilisons exactement les mêmes mots pour dire que nous avons une probabilité de 50 pour cent de voir un tremblement de terre survenir dans les 50 prochaines années. Et cela permet aux gens de penser, eh bien, peut-être que si cela n’arrive pas à ce moment-là, alors ça n’arrivera plus. Je veux que les gens réalisent que ça risque bien d’arriver ; mais nous ne savons pas exactement quand ça peut se produire. Quand les gens me demandent quelle est la probabilité d’un tremblement de terre, disons, c’est 100%, donnez-moi juste assez de temps !

L’un des thèmes de ‘The Big Ones’ est la préparation aux catastrophes. Comment les gens peuvent-ils être prêts pour réagir et survivre face à une catastrophe ?

Ce qui compte, c’est la communauté vivant sur un territoire donné. Et quand vous avez une perturbation qui met en péril la société elle-même, les gens partiront, à moins d’avoir une bonne raison de rester. La raison pour laquelle vous restez tient aux gens qui vous intéressent. Je pense que l’ensemble du ‘prepper movement’, ou le survivalisme, ce mouvement de « préformateurs » aux Etats-Unis est une approche contreproductive, car il tend à inciter des comportements du genre : « Je suis sûr que la société s’effondre, alors je vais chercher mes armes. Je prends mes affaires « et j’me tire », je vais protéger ma famille ». Et c’est un message implicite qui dit que votre voisin sera alors votre ennemi. Cela devient auto-réalisateur. Ce type de manipulation et de comportement est l’une des contributions au monde qui risque de s’effondrer.

[D’après Wikipédia, « « Survivalisme » est un terme qui désigne les activités ou le mode de vie de certains groupes ou individus qui veulent se préparer à une catastrophe locale ou plus globale dans le futur, une interruption de la continuité sociétale ou civilisationnelle au niveau local, régional, national ou mondial, voire plus simplement à survivre face aux dangers de la nature. Les survivalistes se préparent en apprenant des techniques de survie et des rudiments de notions médicales, en stockant de la nourriture et des armes, en construisant des abris, ou en apprenant à se nourrir en milieu sauvage. Il a plus récemment évolué en un néosurvivalisme qui se dit davantage porté à l’indépendance par rapport au système économique ou à une attitude quotidienne plus proche de la nature… » Article complet à lire sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Survivalisme].

[On peut aussi se référer à la vidéo (en anglais) The prepper movement - Prepper Bob - Ajoutée le 9 mars 2018 - Created by VideoShow :http://videoshowapp.com/free - Catégorie : People et blogs – Source : https://www.youtube.com/watch?v=eZwhLYm0f9U ].

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Annexe sur la notion de risque et sa gestion, et sur la prévention des risques naturels en France

Sommaire

1. Introduction à la notion de risque avec Wikipédia

2. Comment définir le risque ? L’INERIS répond

3. La gestion des risques – De quoi s’agit-il ?Document Confédération suisse Portail PME - Admin.ch - Dernière modification 13.08.2015

4. Prévention des risques naturels – Document du Ministère de la transition écologique et solidaire - Le mardi 10 octobre 2017

1.
Introduction à la notion de risque avec Wikipédia

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6f/Confusion_colour.svg/20px-Confusion_colour.svg.pngNe doit pas être confondu avec Aléa.

Le risque est la possibilité de survenue d’un événement indésirable, la probabilité d’occurrence d’un péril probable ou d’un aléa1,2,3 .

Le risque est une notion complexe, de définitions multiples car d’usage multidisciplinaire3,4. Néanmoins, il est un concept très usité depuis le XVIIe siècle, par exemple sous la forme de l’expression « courir le risque de »1,5,6,7, notamment pour qualifier, dans le sens commun, un événement, un inconvénient qu’il est raisonnable de prévenir ou de redouter l’éventualité. La notion de risque est également liée à la gravité des conséquences de l’aléa dont la survenue est probable. Prédire ou prévoir les conséquences des aléas fait partie de l’analyse et la gestion des risques.

Ainsi, il est défini, en statistiques descriptives comme la probabilité d’exposition à un danger, à un événement (maladie, décès, accident) pendant un intervalle de temps défini. En gestion des risques, il est l’association de quatre facteurs : un danger, une probabilité d’occurrence, sa gravité et de son acceptabilité8.

Le risque possède également d’autres définitions quand il a trait à des situations commerciales ou techniques.

Différent selon de nombreux cas, suivant différents paramètres, et suivant l’exposition à certaines situations ou causes, on définit un facteur de risque comme un facteur d’augmentation de la probabilité d’être exposé à un aléa et on quantifie l’augmentation du risque, notamment par l’utilisation de « l’excès de risque ». Par exemple, l’exposition au tabac est un facteur de risque pour le cancer du poumon.

Les sociétés humaines évaluent et préviennent les risques et les institutions comportent l’analyse et la gestion des risques comme composante majeure ; ainsi, il existe de nombreuses organisations, de nombreuses institutions et des lois qui ont trait à l’analyse des situations et des risques… ».

Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Risque

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2.
Comment définir le risque ? L’INERIS répond

Définir le mot « risque » est un préalable indispensable pour bien comprendre les politiques publiques de prévention des risques qui mobilisent les compétences de l’Ineris. En effet, le risque est une notion délicate à cerner. Etymologie débattue, définition à double sens, usage dans des contextes divers, confusion avec des termes voisins…

Entre le risque que prend un joueur pour s’enrichir et les « catastrophes » que constituent certains accidents industriels, qui sont au cœur du champ d’expertise de l’Ineris, il ne semble pas y avoir grand-chose de commun. Pourtant la notion de risque présente un caractère transversal, qui la rend de ce fait difficilement saisissable : elle est applicable à tous les aspects de la vie, dans la sphère privée, comme dans le domaine public. Une des premières analyses de l’importance croissante de cette notion dans notre culture contemporaine a été conduite par le sociologue allemand Ulrich Beck dans un ouvrage paru en 1986, La société du risque - Sur la voie d’une autre modernité.

La théorie d’U. Beck repose sur l’observation d’une « rupture à l’intérieur de la modernité », qui se manifeste par la remise en cause de la « religion du progrès ». La notion de progrès qui sous-tend le développement des sociétés industrielles depuis le XIXème siècle est toujours considérée comme créatrice de richesses. Mais elle est désormais vue aussi comme génératrice de menaces, de dangers, d’atteintes à la santé et à la sécurité, qu’U. Beck identifie comme les composantes du concept de « risque ». La question prédominante du « partage de la richesse » laisse la place à la question de la « gestion du risque ». Celle-ci devient centrale pour les sociétés modernes, au sein desquelles on assiste à une perte de confiance dans la science et la technique, dans la mesure où les risques ne sont pas considérés comme maîtrisés.

Photo - Incendie d’un séchoir contenant du tournesol

Ne pas confondre « risque » et « danger »

Les synonymes du terme « risque » les plus couramment proposés lui associent une connotation négative (danger, péril, menace, inconvénient), neutre (aléa, hasard, responsabilité, gageure) et dans une moindre mesure, positive (chance, fortune).
En langage courant, le risque et le danger sont ainsi des termes interchangeables. Or risque n’est pas synonyme de danger : il associe une idée d’incertitude au danger.
Ce n’est sans doute pas une coïncidence si, historiquement, la notion moderne de « risque » se généralise en France au XVIIe siècle, en même temps qu’est développée la théorie mathématique des probabilités.

Une étymologie en débat
Le mot « risque » vient du mot italien « risco ». Son étymologie est objet de controverses : latine (risicum), byzantine (rizikon), romane (rixicare) ou arabe (rizq)... les spécialistes s’interrogent. Les théories les plus communément admises font dériver ce terme italien du latin médiéval resecare qui signifie « couper » ou de l’arable rizq, « don de la providence divine ».

Risque : « Danger éventuel, plus ou moins prévisible, inhérent à une situation ou à une activité ». « Éventualité d’un événement futur, incertain ou d’un terme indéterminé, ne dépendant pas exclusivement de la volonté des parties et pouvant causer la perte d’un objet ou tout autre dommage ».

Un sens peut en cacher un autre

Dans son acception moderne, le mot risque possède deux sens distincts : il désigne à la fois la possibilité d’un danger et en même temps les conséquences potentielles occasionnées par ce danger. Dans le premier cas, la définition met l’accent sur la source du risque, dans le second, elle se focalise sur la cible exposée au risque. Le risque porte à la fois la notion de danger et la notion d’exposition.

Ce double sens a eu une influence sur la construction des approches contemporaines de prévention et gestion des risques. Un événement potentiellement dangereux ne génère un risque que s’il est susceptible de porter atteinte à des enjeux humains, environnementaux, économiques, culturels.

Un risque naturel, par exemple, découle de la conjonction d’un phénomène naturel aléatoire (ouragan, éruption volcanique…), de ses effets possibles sur l’environnement immédiat et de la présence de personnes, de biens ou d’activités dans cet environnement immédiat. La nuance est d’importance. Ainsi, un orage de forte intensité dans une zone déserte présente un risque faible ; il en est tout autrement si cet orage survient dans une zone fortement urbanisée...

Une origine méditerranéenne
Le mot « risco » ou « rischio », utilisé depuis le XIIIe siècle par les notaires et marchands italiens, avait un sens précis en rapport avec l’assurance des biens dans le cadre d’expéditions commerciales. Il désignait « le risque encouru par une marchandise transportée par voie maritime ». C’est avec cette signification que le mot « risque » entre en usage en France à partir du milieu du XVIe siècle, d’abord au féminin. Le sens donné à ce terme dès la première moitié du XVIIe siècle, « péril dans lequel entre l’idée de hasard » (Littré), associe la notion de « danger » et de « probabilité » qui fonde la conception moderne du risque.

Le concept technique de risque s’appuie ainsi sur deux composantes principales : le danger et son potentiel d’effet sur les cibles ou enjeux exposés.

Ineris | Institut national de l’environnement industriel et des risques

L’Ineris Accueil Prestations & Formations Base documentaire Nos implantations et plans d’accès Liens utiles Contactez-nous Recrutement mentions légales conditions générales – Source : https://www.ineris.fr/fr/les-risques/quest-ce-que-le-risque/comment-definir-le-risque

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3.
La gestion des risques – De quoi s’agit-il ? Document Confédération suisse Portail PME - Admin.ch - Dernière modification 13.08.2015

La gestion des risques relève de la direction d’une entreprise. Outre son utilité et son importance, elle contribue à augmenter la performance et à améliorer l’efficacité d’une organisation.

Ainsi, les exigences en termes de sécurité sont appliquées, les impondérables mieux évalués voire même contournés, ce qui permet de garantir les objectifs de l’organisation et des systèmes.

L’objectif de la gestion des risques est que les entreprises puissent : identifier et trouver – évaluer – surmonter - surveiller

Les principaux risques

Si l’entreprise est capable de garder ses risques sous contrôle, elle sera nettement moins confrontée aux risques résiduels. En outre, une entreprise peut alors se concentrer sur les priorités et non sur les urgences, sachant qu’elle gagne une marge de manœuvre plus conséquente.

Qu’est-ce qu’un risque ? Comment l’appréhender ?

Les risques sont le résultat d’actions humaines et ne sont pas lié au hasard. S’ils sont bien compris, ils peuvent être limités, voir éliminés.

Tout événement ou action pouvant empêcher d’atteindre les objectifs fixés ou d’appliquer la stratégie d’entreprise est considéré comme un risque. Les déviations positives sont généralement vues comme une opportunité et les déviations négatives comme un risque. Les opportunités sont souvent prises en considération dans le processus stratégique. Les déviations négatives (risques), quant à elles, sont traitées dans le processus de gestion des risques.

Bon à savoir : presque tous les risques sont la conséquence des actions humaines et peuvent, par conséquent, être influencés. En effet, les risques ne sont pas du tout liés au hasard. Même les catastrophes naturelles provoquent des dégâts, mais il existe des moyens et des mesures permettant de s’en protéger, et surtout de se préparer aux conséquences…

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Confédération suisse Schweizerische Eidgenossenschaft (all.) Confederazione Svizzera (ital.) Confederaziun Svizra (rom.) - Bases légales Impressum Contacts – Source : https://www.kmu.admin.ch/kmu/fr/home/savoir-pratique/finances/gestion-risques/definition-risque-gestion-risques.html

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4.
Prévention des risques naturels – Document du Ministère de la transition écologique et solidaire - Le mardi 10 octobre 2017

Les deux tiers des 36.000 communes françaises sont exposées à au moins un risque naturel : 1 Français sur 4 et un emploi sur 3 sont aujourd’hui potentiellement exposés aux inondations, principal risque majeur national au titre du nombre de communes concernées et du coût économique des catastrophes. Le risque sismique est le plus redouté en terme de nombre de victimes potentielles, notamment aux Antilles.

Les différents types d’aléas

Huit risques naturels principaux sont prévisibles sur le territoire national : les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques, les mouvements de terrain, les avalanches, les feux de forêt, les cyclones et les tempêtes

Les inondations 

En France, le risque inondation est le premier risque naturel par l’importance des dommages qu’il provoque, le nombre de communes concernées, l’étendue des zones inondables (27 000 km²) et les populations résidant dans ces zones (5,1 millions de personnes). Ce risque concerne 16 000 communes dont 300 agglomérations. Mais, les récentes catastrophes montrent à quel point l’ensemble du territoire français est vulnérable, qu’il s’agisse des zones urbaines ou rurales.

Pour aller plus loin : Voir la fiche risques inondations

Les séismes

Chaque année, plus de 150 séismes de magnitude supérieure ou égale à 6 sur l’échelle de Richter (séismes potentiellement destructeurs) se produisent à la surface du globe. En France, c’est à la Guadeloupe et à la Martinique que le risque sismique demeure le plus élevé car ces deux îles sont situées à la frontière de deux plaques tectoniques.

Pour aller plus loin : Voir la fiche séismes

Les éruptions volcaniques

Les éruptions volcaniques constituent un risque majeur pour trois départements d’outre-mer. Bien que généralement prévisible, ce phénomène n’en reste pas moins particulièrement dangereux et destructeur.

Les mouvements de terrain

Le terme mouvements de terrain regroupe plusieurs types de phénomènes bien différents :

  • les affaissements et les effondrements liés aux cavités souterraines ;
  • les éboulements et les chutes de pierres et de blocs ;
  • les glissements de terrain ;
  • le retrait-gonflement des sols argileux.
    Ces mouvements, plus ou moins rapides, du sol et du sous-sol interviennent sous l’effet de facteurs naturels divers comme de fortes précipitations, une alternance de gel et dégel, des températures très élevées ou sous l’effet d’activités humaines touchant aux terrains comme le déboisement, l’exploitation de matériaux ou les travaux de terrassement.

Si ces mouvements restent ponctuels, ils constituent un risque majeur en raison des conséquences lourdes, matérielles et humaines, qu’ils peuvent entraîner.

Au plan mondial, les mouvements de terrain causent chaque année la mort de 800 à 1 000 personnes.

En France, ce risque concerne environ 7 000 communes et présente, pour un tiers d’entre elles, un niveau de gravité fort.

Pour aller plus loin : Voir la fiche mouvements de terrain

Les avalanches

Dans le monde, les avalanches font environ 500 victimes par an. En France, dans plus de 95% des cas, les accidents sont liés aux activités de loisirs et représentent une trentaine de décès par an. Ce chiffre reste faible par rapport au nombre d’usagers de la montagne.

Les avalanches sont parmi les catastrophes naturelles les moins meurtrières. Les accidents majeurs restent exceptionnels, même si la catastrophe de février 1999 à Montroc (Haute-Savoie) montre toute la réalité de ce risque en France. Les accidents sont généralement liés à la pratique des sports d’hiver. La prévision des avalanches reste une science difficile. C’est pourquoi des mesures de prévention et d’information des pratiquants se développent.

Pour aller plus loin : Voir la fiche Avalanches

Les incendies de forêt

Avec plus de quinze millions d’hectares de zones boisées, la France est régulièrement soumise à des incendies de forêt, plus particulièrement en région méditerranéenne, en Corse et dans les Landes. Face à ce constat, l’État mène une politique de prévention active qui s’articule autours de la lutte, de la gestion de la forêt mais aussi de l’espace entre la forêt et les habitations (interfaces habitat-forêt) et l’information du public et des usagers de la forêt.

Pour aller plus loin : Voir la fiche incendies de forêt

Les cyclones

Les cyclones sont parmi les plus dévastateurs des phénomènes météorologiques. Ils représentent un risque majeur pour l’ensemble des zones intertropicales, notamment pour les départements et collectivités d’outre-mer. En raison de la force du phénomène, et en dépit des progrès effectués dans sa compréhension et dans les mesures de surveillance, les cyclones sont chaque année à l’origine de bilans humains et économiques très lourds.

Les tempêtes

Les tempêtes concernent une large partie de l’Europe dont la France métropolitaine. Les récentes tempêtes survenues en décembre 1999 (Lothar et Martin), en janvier 2009 (Klaus) et en février 2010 (Xynthia) ont montré que l’ensemble du territoire français est exposé à ce risque.

Les tempêtes engendrent des vents pouvant dépasser 200 km/h en rafales, auxquelles peuvent s’ajouter des pluies importantes, des marées de tempête et une forte houle. L’ensemble des zones littorales et les parties nord et nord-ouest du territoire national sont spécialement exposées. 

Inondations, mouvements de terrains, incendies de forêt, avalanches, tempêtes, submersions marines, gonflements ou retraits des sols argileux, séismes, éruptions volcaniques, à des fréquences et à des degrés divers sont des évènements à l’origine de dommages plus ou moins importants, voire de catastrophes. Ils occasionnent des dégâts aux biens et aux personnes, perturbent aussi l’exercice des activités et la vie quotidienne. Ces risques ne peuvent cependant pas tous être maîtrisés ou prévenus au même degré.

En 1982, la loi relative à l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles (loi n° 82-600 du 13 juillet 1982) a institué le plan d’exposition aux risques (PER) pour inciter, notamment, les assurés à la prévention. En 1995, les plans de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN) les ont remplacés, se substituant également à tout autre plan ou dispositif approuvé par les préfets (ex : périmètre de risque délimités par l’article R111-3 du code de l’urbanisme, Plan de Surfaces Submersibles PSS, Plans de Zones sensibles aux Incendies de Forêt PZSIF ). La loi Barnier vise à renforcer et à unifier l’action de prévention. Elle précise, en outre, que les procédures déjà approuvées valent PPR.

La mise en œuvre de cette politique de prévention relève d’une compétence partagée, impliquant les services déconcentrés de l’Etat, les collectivité territoriales, plusieurs ministères mais aussi les citoyens, chacun intervenant dans son domaine.

Parmi les actions de la prévention des risques naturels, pour la plupart des phénomènes dommageables, les plans de prévention des risques naturels (PPRN) ont pour objectif de réduire l’exposition au risque ainsi que la vulnérabilité des biens et des personnes.

Le Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) est élaboré sous l’autorité du préfet en associant les collectivités locales dans une démarche de concertation. Le PPRN est composé de trois documents :

  • Un rapport de présentation qui expose les études entreprises, les résultats et les justifications des délimitations des zones et réglementations inscrites dans le règlement et celles rendues obligatoires.
  • Un plan de zonage, issu du croisement des aléas (fréquence et intensité des phénomènes) et des enjeux identifiant des zones inconstructibles, constructibles sous réserve d’aménagements particuliers ou constructibles ;
  • Un règlement décrivant les contraintes constructives et/ou d’urbanisme à respecter dans chaque zone. Le PPRN déterminera, par exemple, la hauteur du premier plancher d’une habitation nouvelle en zone inondable par rapport au niveau des plus hautes eaux connues ou rendra obligatoire le renforcement des façades amont en cas de chutes de blocs ou d’avalanches.
    Le Plan de Prévention des Risques Naturels approuvé par le préfet est annexé, après enquête publique et approbation, au Plan Local d’Urbanisme (PLU) en tant que servitude d’utilité publique. Ses dispositions priment sur toute autre considération.

Les PPRN définissent les zones d’exposition aux phénomènes naturels prévisibles, directs ou indirects, et caractérisent l’intensité possible de ces phénomènes..

A l’intérieur de ces zones dites « d’aléa », les PPRN réglementent l’utilisation des sols, la façon de construire, l’usage et la gestion des zones à risques dans une approche globale du risque. Les réglementations s’appliquent tant aux futures constructions qu’aux constructions existantes dans le but de maîtriser et réduire leur vulnérabilité.

Même en l’absence de Plan de Prévention des Risques (naturels, technologiques ou miniers), le Plan Local d’Urbanisme (PLU) peut définir les zones à risques et les règles spécifiques à respecter. Le code de l’urbanisme dans son article L110 pose la prévention des risques naturels et technologiques dans ses principes. L’article L122-1 impose aux Schémas de cohérence territoriale (SCOT) de prendre en compte la prévention des risques dans leur élaboration.

Les Assises nationales des risques naturels réunissent tous les acteurs de la prévention des risques naturels (collectivités territoriales, services de l’Etat, professionnels de la gestion des risques, scientifiques, représentants de la société civile, etc.) pour échanger et débattre sur l’état de la situation et les perspectives de réduction des catastrophes. Elles doivent permettre une meilleure appropriation des actions relatives aux risques naturels par l’ensemble des parties prenantes et une plus grande efficacité des démarches collectives de réduction des risques. Elles permettront également de mieux structurer et élargir la plateforme française pour la prévention des risques naturels mise en place dans le cadre de la Stratégie de Prévention des Catastrophes Naturelles de l’ONU et d’associer les parties prenantes à la définition des orientations de la politique de prévention.

Ces assises sont aussi l’occasion de contribuer au développement d’une culture commune du risque en mutualisant les connaissances des différents acteurs intervenant dans les domaines concernés par la prévention et la gestion des risques naturels. Services de l’État, élus, associations et ONG, organismes d’assurance, chercheurs, bureaux d’études, tous sont appelés à se mobiliser pour ces journées de rencontres et d’échanges, en particulier les collectivités et leurs élus, acteurs de la mise en place de la politique de prévention à l’échelle de leurs territoires, d’autant plus avec l’actuelle mise en œuvre de la Directive Inondation.

Voir les programmes et les actes des précédentes éditions

Le citoyen doit être le premier acteur de sa sécurité et de celle de ses proches, c’est pour cette raison que de nombreux moyens aisément accessibles existent pour l’informer sur les risques auxquels il peut être exposé.

Plusieurs documents sont consultables en mairie : le Dossier Départemental des Risques Majeurs, le Dossier d’Information Communal sur les RIsques Majeurs (DICRIM), les dossiers et les cartes du ou des Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN), Technologiques (PPRT) ou Miniers (PPRM) concernant la commune. Dans les communes soumises aux risques, l’affichage est obligatoire dans les établissements publics et les établissements recevant du public. Il est de la responsabilité du maire de l’imposer.

Le site GéoRisques met à disposition de chacun des dossiers complets sur les risques, les informations disponibles, l’état des risques majeurs pour chaque commune de France, incluant la liste des arrêtés de déclaration d’état de catastrophe naturelle, les cartes d’aléa et les PPRN.

L’information des citoyens passe également par l’entretien de la mémoire des événements passés. Depuis 2003, la pose de repères de crue normalisés est obligatoire dans les communes soumises aux inondations.

Depuis 2006, la vente ou la location d’un bien immobilier entraîne une information sur les risques majeurs. Le vendeur ou le bailleur doit indiquer la situation du bien vis-à-vis des risques naturels et technologiques et préciser les indemnisations dont il a été l’objet au titre d’une déclaration de l’état de catastrophe naturelle. Cette information obligatoire peut être réalisée à partir des documents disponibles en mairie ou en préfecture ou bien à l’aide des liens sur le site GéoRisques.

L’éducation sur les risques doit commencer dés le plus jeune âge. Les enfants acquièrent ainsi une culture de la sûreté et de la résilience qui leur permettra de se protéger. Le ministère de l’Environnement a édité des guides relatifs à la prévention des risques et un réseau de formateurs « risques majeurs » intervient auprès des enseignants à différents stades de la scolarité depuis l’école primaire jusqu’au lycée.

L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) sur les risques naturels et technologiques majeurs

La loi du 30 juillet 2003 relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages rend obligatoire l’information de l’acheteur ou du locataire de tout bien immobilier (bâti et non-bâti) situé en zone de sismicité et/ou dans le périmètre d’un plan de prévention des risques naturels ou technologiques prescrit ou approuvé, permettant ainsi de connaître les servitudes qui s’imposent à son bien et les sinistres qu’a subi ce dernier [articles L125-5 et R125-26 du code de l’environnement]. Cette double obligation est entrée en vigueur en juin 2006.

Par ailleurs, l’arrêté du 19 mars 2013 modifiant l’arrêté du 13 octobre 2005 portant définition du modèle d’imprimé pour l’établissement de l’état des risques naturels et technologiques est entré en vigueur le 1er juillet 2013. Il est complété des informations relatives au Plan de Prévention des Risques Miniers (PPRM) résiduels et de la réalisation ou non des prescriptions imposés dans le règlement des Plans de Préventions des Risques, Naturels, Technologiques et Miniers.

A cet effet sont établis directement par le vendeur ou le bailleur, lors de toutes transactions immobilières, d’un bien bâti ou non bâti :

  • D’une part, selon la localisation du bien, un ’état des risques naturels, miniers et technologiques (ERNMT)’ établi moins de 6 mois avant la date de conclusion du contrat de vente ou de location, en se référant aux informations arrêtées par chaque préfet de département, consultable en préfecture, sous-préfecture ou mairie du lieu où se trouve le bien, ainsi que sur Internet.
  • D’autre part, quelle que soit la localisation du bien, l’information écrite précisant les sinistres sur le bien ayant donné lieu à indemnisation au titre des effets d’une catastrophe naturelle ou technologique, pendant la période où le vendeur ou le bailleur a été propriétaire ou dont il a été lui-même informé par écrit lors de la vente du bien.
    Cet état des risques ainsi constitué doit être joint à la promesse de vente et à l’acte de vente, et dans le cas des locations, à tout contrat écrit de location. En cas de vente, il doit être à jour lors de la signature du contrat, en application de l’article Article L271-5 du code de la construction.

Documents pour la journée de la prévention des risques naturels

Dans quelle(s) commune(s), cette information est-elle obligatoire ?

Les communes dans lesquelles s’applique l’information relative à l’état des risques sont celles :

  •  Situées dans une zone de sismicité de 2 à 5 (faible à forte)
  •  Zone couverte par un plan de prévention des risques technologiques, ou par un plan de prévention des risques naturels prévisibles, prescrit ou approuvé
    Quelles sont les personnes concernées ? Quels sont les biens concernés ?

Le conseil d’orientation pour la prévention des risques majeurs (COPRNM)

Le COPRNM est chargé d’émettre son avis sur les actions et politiques publiques qui concourent à la réduction de la vulnérabilité des personnes et des biens face aux catastrophes naturelles. Il apporte ainsi sa contribution à la prévention des risques naturels en proposant des orientations sur les grandes questions d’actualité.

Conformément à l’article législatif L 562-1 du Code de l’environnement, l’Etat recueille l’avis du COPRNM sur les textes relatifs aux règles de prévention et de qualification de l’aléa dans les zones exposées aux risques définies par les plans de prévention des risques naturels prévisibles. Conformément aux articles législatifs L566-3 à 5 du Code de l’environnement, il consulte le COPRNM pour effectuer l’évaluation des risques d’inondation. Il s’appuie sur le conseil pour élaborer la stratégie nationale de gestion des risques d’inondation et l’associe pour identifier les territoires à risque d’inondation important.

Conformément au décret n°2003-728 du 1er août 2003, transposé en 2007 dans le code de l’environnement (articles D.565-8 à D.565-12 chapitre V), le secrétariat du conseil d’orientation pour la prévention des risques naturels majeurs (COPRNM) est assuré par le délégué aux risques majeurs, directeur général de la prévention des risques (DGPR) au ministère de l’environnement. Le Service des risques naturels et hydrauliques de la DGPR est chargé de préparer les conseils et d’assurer les secrétariats des groupes de travail du COPRNM. Le renouvellement des membres a été effectué en 2015 par arrêté du 23 octobre.

L’Observatoire national des risques naturels (ONRN)

L’Observatoire National des Risques Naturels (ONRN) a été créé en mai 2012, suite aux conséquences catastrophiques de la tempête Xynthia, par la signature d’une convention de partenariat entre l’État représenté par le ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer (MEEM), la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) et la Mission des sociétés d’assurances pour la connaissance et la prévention

des Risques Naturels (MRN, association créée par la FFSA et le GEMA). Cette convention a été reconduite le 1er juillet 2014 pour une période de 3 ans.

L’Observatoire vise notamment à renforcer le lien et les échanges entre les acteurs de l’assurance et de la prévention pour une meilleure gestion des risques naturels.

Ses principaux objectifs sont :

  • améliorer et capitaliser la connaissance sur les aléas et les enjeux ;
  • contribuer au pilotage et à la gouvernance de la prévention des risques ;
  • servir l’analyse économique de la prévention et de la gestion de crise ;
  • contribuer à l’amélioration de la culture du risque ;
  • promouvoir les observatoires territoriaux.
    À ce jour, l’observatoire a notamment réalisé :
  • le portail de l’ONRN mis en ligne en mars 2013
  • 53 indicateurs dont 10 mobilisés pour le suivi de la stratégie nationale de gestion du risque d’inondation (SNGRI), visualisables via la cartographie interactive et téléchargeables sur le portail de l’ONRN ;
  • 3 partenariats de projets conclus avec l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la région Île-de-France (IAU IdF), avec l’Observatoire Régional des Risques Majeurs Provence-Alpes- Cote d’Azur (ORRM PACA) et l’établissement public territorial de bassin Seine Grands Lacs. D’autres sont en cours
  • l’animation de conférences :ANRN, WCDRR à Sendai, ateliers sinistralité…
  • plusieurs publications : brochures, cahiers de l’ONRN, newsletter
    Les principales actions en cours concernent :
  • la refonte du portail
  • la construction d’une base de données sur les événements naturels dommageables en lien avec le Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industriels (BARPI) pour la BD victimes
  • l’élaboration d’indicateurs croisés
  • la participation à des groupes de réflexion : Hackathon sur la gestion de données, Workshop JRC Centre commun de Recherches de la Commission européenne
  • la mise en réseaux des observatoires territoriaux

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Traduction, compléments entre […] et liens hypertextes : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 01/10/2017

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS How past disasters can help us prepare for the future French version.2

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti,

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