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"Année internationale des récifs 2018" par Ocean & Climate Platform

Traduction et compléments par Jacques Hallard

vendredi 25 mai 2018, par Ocean & Climate Platform

ISIAS Climat Océans
Année internationale des récifs 2018
Compléments sur les récifs, les aires marines protégées (AMP) et le dialogue de Talanoa
Source du document traduit en français : ’Ocean & Climate Platform’ [Ocean & Climate platform – A healthy ocean, a protected climate] - contact@ocean-climate.org – Informations en français sur https://fr-fr.facebook.com/oceanclimateplatform/

17/05/18 10:03 - Newsletter - Mai 2018 - OCIA est heureux de participer à la Année internationale des récifs 2018.Voir aussi http://ocean-climate.org/?lang=en (en anglais).

[Voir un document Wikipédia sur les divers récifs ].

L’objectif principal de l’Alliance Océan & Initiatives Climatiques est de renforcer la résilience des océans et de développer des stratégies d’adaptation pour protéger les écosystèmes les plus fragiles et les populations vulnérables.

International Year of the Reef (IYOR) : En cette Année Internationale du Récif, OCIA est déterminé à promouvoir et à rassembler plus d’initiatives visant à maintenir la qualité fonctionnelle des écosystèmes des récifs coralliens et à encourager la résilience et la restauration des récifs coralliens. OCIA s’engage à sensibiliser sur le rôle critique des coraux pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique en promouvant le travail de ses initiatives dans les forums internationaux. Pour lire plus, cliquez ici

http://helium-connect.fr/customers_data/55b625da8d12a6df5c000109/images/sans_titre1.png

MPA-ADAPT développe un projet visant à mettre l’accent sur le rôle des AMP dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique. Le projet « Guider les Aires Marines Protégées Méditerranéennes à l’ère du changement climatique : renforcer la résilience et l’adaptation » conduit par MPA-Adapt se concentre sur l’élaboration de plans d’adaptation collaboratifs et spécifiques aux AMP pour assurer l’adaptabilité et la résilience de la biodiversité et des communautés locales.

[AMP– Voir Document Wikipédia sur lesaire marine protégée]

Le projet est dirigé par le Conseil national de la recherche espagnol (CSIC) et implique sept autres partenaires du bassin méditerranéen. Il se déroule de novembre 2016 à mai 2019 et est cofinancé par le Fonds européen de développement régional à travers le programme Interreg Med.

Les objectifs spécifiques sont les suivants :
• Sensibiliser au rôle des AMP efficaces pour renforcer la résilience au changement climatique et protéger les services éco-systémiques, et contribuer aux mesures d’adaptation ;
• Renforcer la capacité des AMP à planifier et à répondre aux impacts du changement climatique sur la base d’une meilleure compréhension du risque climatique et de la vulnérabilité ;
• Montrer comment le changement climatique peut être intégré dans la planification et la gestion des AMP méditerranéennes.

Cinq aires marines protégées de trois pays méditerranéens ont été choisies comme sites pilotes (Parc national de Brijuni en Croatie, AMP de Pélagie (en italien) et AMP de Portofino (en italien) en Italie, Réserve naturelle du détroit de Bonifacio et Parc national de Port-Cros en France) pour le développement du changement climatique les plans d’action d’adaptation et leur intégration dans le cadre de gestion existant. Pour en savoir plus sur le projet, cliquez ici. (texte en anglais).

OCIA a participé au Dialogue Talanoa le dimanche 6 mai 2018 !

Le Dialogue Talanoa est une conversation mondiale sur les efforts de lutte contre le changement climatique dans laquelle les Parties et les parties prenantes non-Parties sont invitées à s’engager activement et à interagir autour de trois questions : où en sommes-nous ? Où voulons-nous aller ? et comment pouvons-nous y arriver ?

[Voir des documents sur[Le ’dialogue de Talanoa’, nouvel outil des négociations climatiques ].->#TALANOA]

L’OCIA a soumis des contributions à la plate-forme en ligne de Talanoa pour la discussion « comment allons-nous y arriver ? », Basée sur le rapport d’OCIA publié en 2017 ; et a donc été sélectionné pour participer à la discussion en profondeur sur cette question spécifique.

L’examen approfondi des trois questions du Dialogue Talanoa s’est tenu dimanche 6 mai 2018 à Bonn. L’OCIA était très fière de représenter la communauté océanique dans le troisième groupe sur « comment y arriver ? » Et insisté sur la nécessité de développer des NDCs océaniques et de soutenir la recherche scientifique pour mieux comprendre le lien entre l’océan et le climat. Vous pouvez lire la déclaration OCIA ci-dessous.

Note de Loreley PICOURT, Head of OCIA.

’Bula Vinaka tout le monde,
Je suis Loreley, représentante de l’Alliance pour les initiatives océaniques et climatiques - une coalition de 20 initiatives prises à travers le monde, qui promeut des solutions océaniques d’atténuation et d’adaptation [face aux dérèglements climatiques].

Lors de la journée d’action sur les océans à la COP23, [Voir l’article « Le Sommet climatique de Bonn : un pas en avant dans la mise en œuvre de l’accord de Paris  »], nous avons publié un rapport d’action sur 13 initiatives liées à la résilience des écosystèmes marins, à la lutte contre l’acidification des océans, ainsi qu’oux capacités d’adaptation et d’atténuation des grands fonds. Notre objectif était de montrer à la communauté internationale que des solutions existent et sont disponoblest. Juste pour vous donner un exemple rapide de l’innovation qui existe, je voudrais partager l’histoire de l’initiative Blue Belt : elle a lancé le projet ‘Feed alga’ au Maroc. Ce projet devrait produire 150.000 tonnes d’algues sèches par an, ce qui permettra d’absorber 300.000 tonnes de dioxyde de carbone et de produire 150.000 tonnes d’oxygène par an.

Mon message principal aujourd’hui est que nous devons reconnaître davantage l’océan comme faisant partie de la solution contre le changement et les dérèglements climatiques. Aujourd’hui, lorsque nous abordons les défis du changement climatique, nous devons également aborder les réalités du changement océanique.

Et pour ce faire, nous devons le faire ensemble. En travaillant ensemble de manière inclusive, avec toutes les parties prenantes et avec des coalitions telles que le Partenariat Ocean Pathway - qui a été lancé à la COP23 sous la direction de Fidji.

Je crois sincèrement en la coopération transversale et que c’est « comment nous y arriverons » - vers une action climatique plus ambitieuse et plus ambitieuse pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris.

Il a fallu 21 ans pour que l’océan soit inscrit à l’agenda climatique. Nous l’avons finalement atteint avec l’inclusion de l’océan dans le préambule de l’Accord de Paris lors de la COP21 en 2015. Aujourd’hui, nous n’avons pas ce temps. Nous devons agir vite !

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COP23 : la voix de l’océan - Fidji appelle la communauté internationale à agir pour l’océan Photo

Il s’agit d’un symbole fort : Peter Thomson, envoyé spécial des Nations Unies pour l’océan, a ouvert la cérémonie de lancement du Partenariat pour l’Océan (Ocean Pathway Partnership) et appelé les gouvernements du monde entier à agir ensemble pour la protection de l’océan. L’océan est source de solutions d’adaptation aux changements climatiques, mais aussi source d’atténuation : ce constat est d’une importance cruciale si l’on veut limiter le réchauffement global à 1-5°C par rapport à l’époque préindustrielle, comme il est inscrit dans l’Accord de Paris. 

En effet, la prise en compte de l’océan est croissante au sein du processus de la Convention-Cadre des Nations Unies pour le Changement Climatique (CCNUCC) : comme Patricia Ricard (Vice-présidente de la Plateforme Océan et Climat) l’explique, il suffit d’observer l’évolution des logos depuis la COP21 pour noter que la couleur bleue prévaut progressivement sur le vert.

COP23

« L’océan est au fondement même de nos existences, tout le monde doit s’impliquer dans sa protection » - Peter Thomson Photo

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C’est avec cet objectif en tête que le gouvernement Fidjien a décidé de porter le Partenariat pour l’océan au coeur de la COP23, afin d’impulser une nouvelle manière de concevoir la gestion et la gouvernance de l’océan.

Ce partenariat, supporté et co-organisé par la Plateforme Océan et Climat, a pour objectif l’implication des décideurs politiques dans une dynamique collective de meilleure intégration de l’océan au sein de la CCNUCC. En plaçant le partenariat au coeur de la lutte contre les changements climatiques, le Partenariat pour l’Océan constitue une voie pour la mise en place des Objectifs de Développement Durable (ODD), et en particulier de l’ODD14 relatif à une gestion durable de l’océan. Comme le souligne Mr Peter Thomson : « Nous avons un plan pour l’avenir, et ce plan est l’ODD14 ». Photo

Une mobilisation importante de la communauté océan et climat

Lors de cette COP23, la communauté océan et climat s’est activement rassemblée au sein de la Bonn zone (zone de la société civile). En effet, deux journées consacrées à l’océan y ont été organisées. La première, tenue par l’Union Européenne, s’est déroulée le 10 Novembre, et la seconde, l’ « Oceans & Coastal Zones Global Climate Action (GCA) Day » encadrée par le Global Ocean Forum (GOF) et ses partenaires (dont la POC) s’est tenue le 11 Novembre.

Durant cette journée ont été présentés deux rapports conjoints produits par le GOF et l’Alliance d’Initiatives Océan et Climat (AIOC), apportant une vue d’ensemble des initiatives qui travaillent sur l’océan afin d’apporter des solutions dans la lutte contre les changements climatiques. Cette mobilisation générale a été particulièrement représentée lors de l’événement de la Plateforme Océan Climat « De la science à l’action : l’Alliance d’Initiatives Océan et Climat », qui fut introduit par Mr Peter Thomson et auquel Anote Tong, ancien président de Kiribati, ainsi que d’autres éminents panélistes ont participé.

La science a également joué un rôle important au sein de cette COP, Lors du « Oceans & Coastal Zones GCA Day », une session organisée par la Commission Océanographique Intergouvernementale de l’UNESCO (COI-UNESCO), avec la participation de Françoise Gaill de la POC, a été consacrée à la science. Une analyse du rapport spécial du GIEC sur l’océan y a été présentée, mettant en lumière le besoin de science dans l’élaboration des politiques sur l’océan ainsi que les fonds nécessaires à leur mise en place.

L’océan comme catalyseur de l’action Photo

Car l’océan est par essence un bien commun, sa gestion et sa protection doivent être assurées par tous les acteurs de la société, y compris par la société civile. Pour ce faire, la communauté océan et climat se structure progressivement et a été très impliquée au sein de cette COP, identifiant un réel manque d’échanges entre la « Bula zone » et la « Bonn zone », ainsi que la nécessité d’une meilleure intégration de l’océan au sein des Contributions Prévues Déterminées au niveau National (NDC’s en anglais).

Afin de développer les liens entre la société civile et les décideurs politiques, la déclaration « Because the Ocean » (regroupant des représentants de plus de 20 pays ainsi que des membres d’organisations internationales, des représentants de la société civile, de centres de recherches et du monde académique) travaille sur ce sujet. Cette déclaration vient de voir ses rangs s’élargir avec l’arrivée de 4 nouveaux membres : le Royaume-Uni, le Honduras, la Roumanie et la Finlande. Si cette dynamique permet d’entamer une discussion sur l’intégration de l’océan dans l’élaboration des prochaines Contributions Prévues Déterminées au niveau National, elle permet également de faciliter la convergence des engagements des Etats avec les actions de la société civile, dans la perspective d’une gestion plus propre et durable de l’océan.

Bien qu’il semble que les choses avancent, elles n’avancent malheureusement pas assez vite. Une étude récente révèle que les îles du Pacifique pourraient perdre 50 à 80% des poissons peuplant leurs eaux sous l’effet des changements climatiques. Une mobilisation forte, globale et efficace est plus que jamais nécessaire afin d’avancer plus vite, plus loin, ensemble. A cette fin, la Plateforme Océan et Climat, sous l’égide de son nouveau président Romain Troublé (succédant à Eric Banel), poursuit sa mission de sensibilisation et de diffusion du savoir sur les liens entre océan et climat.

#OceanforClimate – Source : https://ocean-climate.org/?p=4952

Source : https://ocean-climate.org/?p=4952


Documents Wikipédia sur les divers récifs

Le récif, mot venant du portugais arracefe, arrecife puis recife (« récif ») lui-même tirant ses racines de l’arabe الرصيف ar-raīf (« chaussée, digue »), est le nom donné soit à une chaine de rochers à fleur d’eau ou submergée, soit une structure (calcaire ou autre) créée par l’accumulation de certains organismes vivants marins dont les plus connus sont les récifs de coraux des mers tropicales. Dans les deux cas, les récifs sont très dangereux pour les navigateurs.

Récif corallien Article détaillé : Récif corallien.

Les organismes marins constructeurs de récifs les plus répandus et les plus connus sont les coraux, animaux cnidaires madréporiques qui sont constitués de petits animaux vivant en colonie : les polypes, qui vivent en symbiose avec une algue, la zooxanthelle. Cette algue fournit la presque totalité de la nourriture au corail --- le reste étant comblé par la consommation d’organismes planctoniques — et, en échange, le corail lui fournit un endroit sûr pour se développer. Les coraux sont sensibles à la température, à la luminosité et à l’acidité du milieu où ils habitent : le moindre dérangement peut faire expulser les algues zooxanthelles, et aboutir au dépérissement et à la mort du corail par blanchissement, incapable de se nourrir assez pour garder la colonie en forme. Ce phénomène est appelé blanchissement des coraux.

Les coraux, au fil de leur existence, croissent et créent petit à petit un squelette calcaire, fait de carbonate de calcium : le récif s’agrandit. Lorsque le corail meurt, d’autres larves de coraux se déposeront sur les anciennes structures calcaires, s’accumulant alors pendant des milliers d’années pour créer avec le temps des récifs géants millénaires, comme on peut le voir à la grande barrière de corail en Australie. Les récifs peuvent aussi être complétés par les coquilles de mollusques et d’échinodermes morts, par les restes calcaires transformés en sable par les animaux broutant et perforant les coraux comme les poisson perroquets, ainsi que par les algues et les animaux encroutant (autres cnidaires, spongiaires, tuniciers, vers tubicoles, etc.) qui comblent les cavités des récifs. Les tempêtes violentes, courantes dans les mers tropicales détruisent souvent des pans de récifs. Ils finissent par se régénérer rapidement, suivant la croissance du récif.

Il existe deux types de coraux : les mous et les durs. Les durs sont les principaux créateurs de récifs coralliens tropicaux ; les mous participent aussi, bien qu’en moindre proportion, à l’élaboration du récif de corail.

Les coraux, en plus de se multiplier par bourgeonnement, lâchent du sperme et des ovules dans l’eau, qui une fois fécondés, donnent des larves planctoniques. Si elles se déposent sur un bon substrat et s’y développent, elles pourront créer une nouvelle colonie.

Autres constructeurs de récifs

Photo - Un récif de coraux d’eau froide de Lophelia pertusa.

Photo - Récif de stromatolites à Shark Bay.

Photo - Un récif d’huîtres en Bretagne.

Les coraux des mers tropicales ne sont pas les seuls organismes à pouvoir créer des récifs. En milieu marin, des récifs peuvent être construits par plusieurs sortes d’animaux marins invertébrés.

  • Vers tubicoles : Il existe par exemple, dans certains abers écossaises, des récifs de vers tubicoles de l’espèce Serpula vermicularis. Ailleurs, dans le monde, on peut trouver des récifs créés par des huîtres ou des récifs d’éponges créés par des éponges marines, notamment celles du genre Vacelatia, abondantes avant l’essor des coraux et aujourd’hui cantonnées à certaines zones de l’Océan Pacifique ; et celles du genre Heterochone, éponges siliceuses pouvant créer des récifs de plus de vingt mètres de haut et s’étalant sur plusieurs kilomètres, dans les eaux froides du Pacifique Nord entre 100 et 250 mètres de profondeur. On a aussi trouvé des récifs de bryozoaires.
  • coraux mous et durs d’eau froide. Ce sont pour la plupart des coraux du genre Lophelia, Goniocorella, Solenosmilia, Madrepora, Antipathes et Primnoa, qui créent des larges récifs dans les eaux profondes et froides (bien que l’on ait trouvé des récifs de Lophelia dans des fjords norvégiens à des faibles profondeurs) de certaines zones localisées un peu partout dans le monde. Ces coraux ne dépendent pas de la zooxanthelles, et peuvent donc se développer jusqu’à plus de 1 000 mètres de profondeur. Sur certains monts sous-marins, des espèces endémiques du genre Primnoa ont été découvertes. Plusieurs espèces animales vivent en association avec ces coraux, notamment les galathées.
  • éponges siliceuse ; un Récif d’éponges peut être créé par l’association de plusieurs éponges siliceuses et d’autres éponges et organismes. Ces récifs étaient immenses et nombreux durant le Permien, et il en reste quelques-uns, relictuels, considérés comme fossiles vivant dans le Nord-Est du Pacifique.
  • végétaux : Certains végétaux peuvent aussi créer des récifs. Les algues coralligènes par exemple, mais aussi les plantes monocotylédones aquatiques, comme les zostères, les posidonies et les Cymodocées, peuvent créer, en s’accumulant dans les eaux peu profondes, des ’récifs barrières’ protégeant les côtes des tempêtes.

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Document Wikipédia sur les aires marines protégées (AMP)

Une aire marine protégée (AMP) est une zone intertidale ou subtidale d’un terrain, associée à la colonne d’eau qui la recouvre, sa faune, sa flore, ainsi que ses particularités historiques et culturelles, qui a été réservée par la loi ou par d’autres moyens visant à protéger une partie ou l’entièreté de l’environnement qu’elle délimite. Il s’agit d’un exemple possible de stratégie de conservation utilisée dans la gestion des ressources naturelles1.

L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a défini des catégories numérotées de 1 à 6, qui peuvent caractériser chaque AMP suivant l’intensité de la protection (de 1 : protection totale à 6 : gestion des activités humaines dans un objectif de gestion, restauration et protection).

Le concept a été généralisé par la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui recommande de protéger par des mesures spécifiques les zones marines et côtières particulièrement menacées, mais la plupart des conventions régionales pour la protection de l’environnement marin (OSPAR, Convention de Barcelone, etc.) préconisent la création de telles zones de protection.

En 2000, 4600 aires marines protégées dans le monde couvraient 0,6 % de la surface des océans, contre 9 % des surfaces terrestres2. Selon Daniel Pauly, en 2009, cette surface a augmenté, mais ne couvrirait qu’environ 0,8 % de l’océan. Et seul 1/10e environ de ces 0,8 % environ est réellement et efficacement protégé. La croissance de la superficie classée en AMP n’est que de 5 % par an, il faudra donc attendre à ce rythme 15 ans pour espérer un doublement de la surface théoriquement protégée. En 2015, les AMP atteignaient 3,4 % de la surface des océans selon le WWF.

Article complet ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aire_marine_prot%C3%A9g%C3%A9e

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Dialogue de Talanoa – D’après Novéthic

« Talanoa est un mot traditionnel fidjien. Tala correspond à raconter et Noa à librement. Lors de la conclusion de la 23ème conférence sur le climat qui s’est tenue à Bonn, le 17 novembre 2017, le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama a annoncé qu’un « dialogue Talanoa » commencera entre les différentes parties d’ici janvier 2018 ». .. Article complet sur ce site : https://www.novethic.fr/lexique/detail/dialogue-de-talanoa.html

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Le ’dialogue de Talanoa’, nouvel outil des négociations climatiques - Par Loïc Chauveau le 23.04.2018 à 14h45 – Document Sciences et Avenir, l’actualité des sciences

Cette méthode développée par les îles Fidji permet de mettre sur un pied d’égalité tous les acteurs de la négociation pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Photo - En novembre 2017 à Bonn, dialogue entre Franck Bainimarama, président fidjien de la COP23 et Patricia Espinosa (au centre), secrétaire exécutive de la convention climat. UNFCCC

FIDJI. A Bruxelles ce lundi 23 avril 2018, le Comité social et économique européen, le Comité des régions européennes et l’association ’Climate Chance’ invitent qui veut bien à parler de toutes les actions susceptibles de réduire les émissions de gaz à effet de serre et limiter les températures mondiales à 2°C tel que prévu par l’Accord de Paris de 2015 lors de la COP21.La manifestation est à suivre en direct sur ce site. ’Nous espérons ainsi collecter auprès des collectivités locales, des industriels, des ONG toutes ces idées, ces initiatives qui permettront d’atteindre le but de la négociation climat’, détaille Ronan Dantec, président de Climate Chance. Les fruits de cette journée de réflexion abonderont le site internet qui va désormais engranger toutes les contributions au ’dialogue de Talanoa’.

Un échange mondial des bonnes pratiques

HISTOIRES. ’Dialogue de Talanoa’ ? En novembre 2017, les îles Fidji qui présidaient alors les débats de la COP23 de la Convention onusienne sur le climat ont proposé de mettre en oeuvre la méthode océanienne de résoudre les problèmes. ’Talanoa est un mot traditionnel utilisé dans le Pacifique pour définir un dialogue inclusif, participatif et transparent, peut-on lire en préambule. Le but de Talanoa est de partager des histoires, de construire des consensus, et de prendre des décisions sages pour le bien collectif. Le processus de Talanoa implique le partage des savoir-faire, des idées et des expériences en les racontant ’. En marge des négociations climat qui sont l’apanage des Etats, le dialogue de Talanoa ambitionne de collecter toutes les actions, initiatives et idées qui ont fait leurs preuves. Chacun peut y apporter sa pierre à travers une plateforme de partage. Tout est ouvert. Mais il y a des règles. Il faut que la proposition s’inscrive dans le cadre de trois questions :

 Où en sommes-nous ? Ce qui implique d’exprimer son degré d’optimisme ou de pessimisme vis-à-vis du maintien des températures mondiales en dessous de 2°C.

 Où voulons-nous aller ? Question qui impose d’exposer son degré de motivation.

 Comment peut-on y aller ? La bonne case pour détailler son idée, son initiative, son projet…

Les contributions seront dans les mois qui viennent dépouillées par la Convention climatet portées à la connaissance des représentants des Etats et des ’acteurs non-étatiques’ dont l’influence sur les négociations climat ne cesse de grossir.

Les Etats négocient des objectifs, les acteurs de terrain les réalisent

SOMMETS. Je suis convaincu que de petites choses qui se développent aujourd’hui dans l’anonymat peuvent demain être reproduites partout dans le monde et avoir au final un impact global sur le réchauffement climatique ’ estime Ronan Dantec qui résume ainsi le pari de l’entreprise. La réunion de Bruxelles du 23 avril fait partie de l’une de ces premières grandes réunions destinées à faciliter les remontées de terrain et synthétiser les propositions. Des ’dialogues de Talanoa’ régionaux sont déjà prévus. Une première réunion a eu lieu à Nairobi début avril. Celle de Bruxelles est la seconde. Suivra une journée de travail en mai lors des réunions des négociateurs à Bonn du 30 avril au 10 mai prochain. Climate Chance organise un sommet Afrique à Abidjan (Côte d’Ivoire) les 28 et 29 juin prochains. ’ Les préoccupations africaines qui en ressortiront seront versées sur la plateforme Talanoa ’ promet Ronan Dantec. Du 12 au 14 septembre, c’est San Francisco qui accueillera un ’global climate action summit’ destiné à faire le tour de toutes les actions individuelles et collectives concrètes qui peuvent aider à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’occasion pour la Californie de mettre en exergue l’action des collectivités locales, des industriels et des ménages américains face au retrait unilatéral des Etats-Unis de l’accord de Paris. Par ailleurs, des ateliers thématiques vont synthétiser les propositions provenant de secteurs industriels et de communautés économiques.

Le dialogue de Talanoa se voit donc comme une grande réunion planétaire où l’on s’échange plus de solutions que de convictions. Les premiers résultats seront rendus publics en décembre prochain lors de laCOP24 qui se tiendra à Katowice en Pologne.

#Réchauffement climatique #COP21 #ONU

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Source : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/le-dialogue-de-talanoa-veut-reunir-tous-les-acteurs-du-climat_123305

Autres sources d’information

Dialogue de Talanoa : un premier bilan Journal de l’environnement-2 mai 2018

Ce Dialogue de Talanoa, qui doit s’achever à la fin de l’année, laisse poindre une inquiétude généralisée devant les défis que nous pose le ...

Climat. Les États boudent le Talanoa L’Humanité-8 mai 2018

Depuis six mois, un dialogue global « à la mode » océanienne est ... Le dialogue de Talanoa, « mot traditionnel utilisé dans le Pacifique pour ...

Pourquoi 2018 est une année cruciale pour les négociations sur le ... Libération-10 mai 2018

Pour les aider, la présidence fidjienne a lancé, lors de la Conférence des parties (COP) 23, à Bonn, en novembre 2017, le « dialogue Talanoa ».

L’ambition climatique a fait défaut à Bonn
Exhaustif-L’Echo-10 mai 2018

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Traduction et compléments : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 28/05/2017

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Fichier : ISIAS Climat Océans Année internationale des récifs 2018.2

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