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"Le débat continue sur l’efficacité, l’utilité et la pertinence des applications des neurosciences à l’éducation" par Jacques Hallard

jeudi 8 février 2018, par Hallard Jacques



ISIAS Education
Le débat continue sur l’efficacité, l’utilité et la pertinence des applications des neurosciences à l’éducation
En témoignent ces quatre articles publiés par le journal ‘Le Monde’ et d’autres articles dont les accès sont indiqués à la suite
Jacques HALLARD, Ing. CNAM – Site ISIAS – 08 février 2018

Olivier Houdé : « Les neurosciences, une révolution de l’éducation » - LE MONDE | 07.02.2018 à 06h45 • Mis à jour le 07.02.2018 à 11h25 | Par Olivier Houdé (Ancien instituteur, professeur de psychologie du développement) - Illustration.

Dans une tribune au « Monde », Olivier Houdé, professeur de psychologie du développement, estime que le cerveau était jusqu’ici l’« angle mort » de l’éducation nationale.

[Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a porté en début d’année sur les fonts baptismaux un nouvel organisme : le conseil scientifique de l’éducation nationale, dont il a confié la présidence à Stanislas Dehaene, professeur de psychologie cognitive au Collège de France. Objectif de ce scientifique : « Tenter de dégager des facteurs qui ont prouvé leur effet bénéfique sur l’apprentissage des enfants ». Même si les chercheurs en sciences cognitives n’occupent que six des vingt et un sièges dudit conseil, cette nouvelle orientation du ministère de l’éducation nationale suscite de vives polémiques.] … ».

Abonnez vous à partir de 1 € Réagir - La totalité de cette tribune est à découvrir sur ce site : http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/07/olivier-houde-les-neurosciences-une-revolution-de-l-education_5252805_3232.html

Une méthode qui n’a rien de scientifiqueGérad Pommier - Le Monde jeudi 8 février 2018 -

« Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, vient donc d’installer un conseil scientifique dominé par des neuroscientifiques. Dans une récente interview, il a déclaré que ’ l’école est la petite-fille des Lumières ’… et qu’il fallait donc se conformer aux résultats les plus avancés de la science… »

Accès requis pour lire la suite de cet article. Source : http://lirelactu.fr/source/le-monde/ec9a96e5-855d-43c6-8eb5-506ddff06a2a

Yves Charles Zarka : « La neurologie cognitive relève d’un scientisme non dénué de dangers » - LE MONDE | 07.02.2018 à 06h00 • Mis à jour le 07.02.2018 à 11h44 | Par Yves Charles Zarka (Philosophe, professeur à l’université Paris-Descartes-Sorbonne)

Dans une tribune au « Monde », le philosophe Yves Charles Zarka estime que les thèses de Stanislas Dehaene, président du nouveau conseil scientifique de l’éducation nationale, sur la science de la conscience, sont fausses et dangereuses.Illustration et son commentaire.-

« [ Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a porté en début d’année sur les fonts baptismaux un nouvel organisme : le conseil scientifique de l’éducation nationale, dont il a confié la présidence à Stanislas Dehaene, professeur de psychologie cognitive au Collège de France. Objectif de ce scientifique : « Tenter de dégager des facteurs qui ont prouvé leur effet bénéfique sur l’apprentissage des enfants ». Même si les chercheurs en sciences cognitives n’occupent que six des vingt et un sièges dudit conseil, cette nouvelle orientation du ministère de l’éducation nationale suscite de vives polémiques. Tant les syndicats que des chercheurs renommés craignent que les sciences cognitives prennent le pas sur les sciences de l’éducation. Pour eux, enseigner est un art et non une science. De plus, les sciences cognitives sous-estimeraient l’influence de l’environnement social de l’élève dans ses performances. Au contraire, les partisans des neurosciences affirment que leurs thèses sont trop souvent caricaturées et qu’ils sont tout à fait conscients de cette influence.] »

Tribune. « La création par le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, d’un conseil scientifique de l’éducation nationale et la nomination, très médiatisée, pour le présider, de Stanislas Dehaene, professeur de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France, sont certainement pleines de bonnes intentions.

Je voudrais examiner deux thèses de Stanislas Dehaene, reprises dans un article du Monde du 10 janvier. La première consiste à affirmer qu’« enseigner est une science » ; la seconde que la démarche des neurosciences cognitives serait orientée par « l’idée d’agir pour l’éducation des jeunes, indépendamment de toute idéologie ».

La première est d’une prétention aussi exorbitante que fausse. Enseigner n’est pas une science, mais un art. Un art qui exige un sens des relations,... »

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Source : http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/07/yves-charles-zarka-la-neurologie-cognitive-releve-d-un-scientisme-non-denue-de-dangers_5252765_3232.html

« Il n’y a pas eu de big bang cognitif » - LE MONDE | 07.02.2018 à 06h48 • Mis à jour le 08.02.2018 à 15h15 | Par Thomas Andrillon (Docteur en neurosciences cognitives) et Jérôme Sackur (Philosophe, psychologue et directeur d’études à l’EHESS, professeur ...

Dans une tribune au « Monde », les chercheurs Thomas Andrillon et Jérôme Sackur rappellent que les sciences cognitives restent avant tout les héritières de plusieurs siècles de réflexion sur le fonctionnement de l’esprit. Illustration avec commentaire.

[Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a porté en début d’année sur les fonts baptismaux un nouvel organisme : le conseil scientifique de l’éducation nationale, dont il a confié la présidence à Stanislas Dehaene, professeur de psychologie cognitive au Collège de France. Objectif de ce scientifique : « Tenter de dégager des facteurs qui ont prouvé leur effet bénéfique sur l’apprentissage des enfants. » Même si les chercheurs en sciences cognitives n’occupent que six des vingt et un sièges dudit conseil, cette nouvelle orientation du ministère de l’éducation nationale suscite de vives polémiques. Tant les syndicats que des chercheurs renommés craignent que les sciences cognitives prennent le pas sur les sciences de l’éducation. Pour eux, enseigner est un art et non une science. De plus, les sciences cognitives sous-estimeraient l’influence de l’environnement social de l’élève dans ses performances. Au contraire, les partisans des neurosciences affirment que leurs thèses sont trop souvent caricaturées et qu’ils sont tout à fait conscients de cette influence.]

Tribune. Les sciences cognitives semblent aujourd’hui triomphantes. La nomination du conseil scientifique de l’éducation nationale, présidé par le cognitiviste Stanislas Dehaene, apparaît comme une nouvelle démonstration de leur omniprésence. Mais à mesure qu’elles s’étendent, elles inquiètent. Le SNUIPP [Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC], appuyé par une cinquantaine de personnalités, appelle le gouvernement à une plus grande diversité des approches pour guider les politiques éducatives. Ces craintes sont-elles fondées ? Les sciences cognitives sont-elles porteuses, comme il leur est souvent reproché, d’un réductionnisme annihilant l’individu et son contexte pour le remplacer par des « cerveaux de laboratoire » ? Malgré ses airs de grande nouveauté, il n’y a pas eu de big bang cognitif...

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Source : http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/02/07/il-n-y-a-pas-eu-de-big-bang-cognitif_5252812_3232.html

On peut aussi consulter « Il n’y a pas eu de big bang cognitif » - YouTube  2:41 - https://www.youtube.com/watch?v=Jr2kOBnhpXM - Ajoutée le 8 févr. 2018

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Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 08/02/2018

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Education Le débat continue sur l’efficacité, l’utilité et la pertinence des applications des neurosciences à l’éducation.2

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti,

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