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"Renforçant la COP23 qui s’est tenue à Bonn en novembre 2017, le sommet sur le climat ‘One Planet Summit’ 2017 de Paris a précisé les engagements financiers pris pour tenter d’atténuer les dérèglements climatiques" par Jacques Hallard

mardi 26 décembre 2017, par Hallard Jacques



ISIAS Climat
Renforçant la COP23 qui s’est tenue à Bonn en novembre 2017, le sommet sur le climat ‘One Planet Summit’ 2017 de Paris a précisé les engagements financiers pris pour tenter d’atténuer les dérèglements climatiques
Jacques Hallard , Ing. CNAM – site ISIAS – 26/12/2017

PLAN : Introduction Sommaire Auteur

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Evènement : sommet sur le climat ‘One Planet Summit’ 2017 - La finance publique et privée au service de l’action en faveur du climat, qui s’est déroulé le 12 décembre 2017 à la ‘Seine Musicale’, Île Seguin Boulogne-Billancourt / Paris

https://www.oneplanetsummit.fr/plugins/oneplanetsummit/images/ONEPLANET.png

Le ‘One Planet Summit’ est engagé dans une démarche de Neutralité Carbone confiée à ECOACT : Club ADEME International - Voir tous les détails sur EcoAct : making climate action a driver of performance : https://eco-act.com/

Voir aussi notre annexe sur la neutralité carbone.


Introduction

Le présent dossier à usage didactique propose un ensemble d’informations qui permettent de faire un point à la fois sur la dernière conférence des parties COP23 sur le climat a Bonn en novembre 2017, d’une part, et sur le sommet de Paris dénommé ‘One Planet Summit’ de décembre 2017, d’autre part.

Une quarantaine de documents ont été sélectionnés pour donner des points de vue divers sur le sujet, en excusant d’éventuelles répétitions. Tout d’abord, figure une rétrospective sur les Conférences internationales relatives au Climat dans la partie A.

Différents regards sur les fondamentaux concernant le réchauffement de la planète et le dérèglement du climat, la croissance économique – que beaucoup appellent de leurs vœux - et les conséquences et les exigences financières, sont abordés dans la partie B.

L’évènement ‘One Planet Summit’ est annoncé à partir des sources gouvernementales dans la partie C, puis des rapports et analyses médiatiques donnent les résultats de ce sommet parisien dans la partie D, tandis que des accès à des sujets plus spécifiques sont indiqués pour s’y reporter de façon exhaustive dans la partie E, ouvrant la porte aux travaux et publications de Novéthic, un expert de l’économie responsable. « Novéthic est un média nourri par des journalistes professionnels qui décryptent les impacts économiques et financiers des grands enjeux environnementaux et sociaux ».

« Cette organisation est aussi un centre de recherche dédié à l’Investissement Responsable qui analyse les pratiques d’intégration de critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) dans la gestion financière. Elle propose des études qui permettent aux investisseurs de se benchmarker et des labels pour les produits financiers (ISR et fonds verts). Cette filiale de la Caisse des Dépôts, créée en 2001, a pour vocation de faire de la pédagogie sur tous ces sujets, climat en tête. C’est pourquoi Novethic a lancé une application web, Carbon Risk, qui explique les liens entre les énergies fossiles, le maintien du réchauffement climatique à 2° et les engagements des Etats, des investisseurs et des entreprises. L’application est accessible sur carbon-risk.fr ».

Un certain nombre de documents d’actualités internationales, portant sur la COP23 et sur le sommet ‘One Planet Summit’, ont été choisis et traduits à l’aide de ‘Google Traduction’ à partir de textes publiés en anglais, en arabe, en allemand, en russe, en urainien et en chinois. Cela fait l’objet de la partie F.

Finalement, dans la partie G. sont introduites des personnalités scientifiques, Jean Jouzel et Pierre Larrouturou, « qui lancent un cri d’alarme sur l’étavect de la planète » et sur les initiatives à prendre d’urgence, en s’adressant à de larges publics. Sont également introduits les journalistes du quotidien ‘Le Monde’, Marie Charre et Simon Roger, qui proposent un pacte européen pour financer la transition énergétique estimée à mille milliards, afin « d’éviter le chaos climatique et financier ». Voir également : One Planet Summit : Appel à un PacteFinance-Climat’ pour créer ... Novethic-9 déc. 2017, ainsi que l’article « Un plan Marshall européen pour aider à résoudre la crise climatique »

Lecture constellée : Pour éviter le chaos climatique et financier https://www.odilejacob.fr/.../pour-eviter-le-chaos-climatique-et-financier_978273814... 6 déc. 2017 - Et si préserver notre climat était l’un des meilleurs moyens d’endiguer la prochaine crise financière ? Pour sauver les banques, on a mis 1.000 milliards…. »

Aux dernières nouvelles, alors qu’en Afrique, « Les migrations liées aux aléas climatiques sont de courte distance et de courte durée  », pour le continent européen, « Le climat entraînera un afflux de migrants en Europe  »…

In fine, nous indiquons les accès à quelques centaines d’articles sur climat en génnéral, qui ont été postés sur les sites ISIAS et Yonne Lautre.

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Sommaire

A -
Rétrospective sur les Conférences internationales relatives au Climat

1. Les conférences des Nations unies sur les changements climatiques

2. La Conférence de Bonn sur le climat en novembre 2017

3. La 23e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques s’ouvre en Allemagne ce 6 novembre 2017. Tour d’horizon par Jean-Denis Renard. 06/11/2017

4. La COP23 en questions Ministère de la Transition écologique et solidaire 10 novembre 2017 -

5. Face à l’urgence climatique et l’inertie des Etats, place au sursaut citoyen ? Par Maxime Combes 20 novembre 2017

B –
Regards sur les fondamentaux : climat, croissance, finances

Direct One Planet summit - 20 Minutes http://www.20minutes.fr/planete/2186119-20171212-direct-emmanuel-macron-lance-one-planet-summit-tenter-sauver-planete

6. [Vidéo] One Planet Summit : comprendre la finance climat en 3 minutesParBéatrice Héraud06 décembre 2017 / ‘Novéthic’

7.Lutte contre le réchauffement climatique, croissance économique : un couple durable ? Emission de France Culture -12/12/2017

C -
L’évènement ‘One Planet Summit’ à Paris décembre 2017

8. Présentation officielle par la Présidence de la République

Drapeau de la France.

D.
Les résultats du sommet ‘One Planet Summit Paris’ décembe 2017

One planet summit - Les 12 engagements #OnePlanet https://www.oneplanetsummit.fr › Accueil › Les 12 engagements #OnePlanet

9. One Planet Summit : que retenir du sommet de Paris pour le climat ? Par Futura Planète avec l’AFP Document ‘futura-sciences.com’12/12/2017

10. One Planet Summit : Les cinq engagements qui font (vraiment) entrer l’Accord de Paris dans l’économie réelle Par Ludovic Dupin 4/12/2017

11. One Planet Summit : 12 engagements pour financer la lutte contre le réchauffement climatique Par Romain BRUNET 12/12/2017 – Document ‘France 24’

12. Les 12 Climacts lancés lors du One Planet Summit Marina Fabre 12/12/2017

13. Sommet climat : les 12 engagements pris par les participantsPar LEXPRESS.fr avec AFP 12/12/2017

14. EN DIRECT. Suivez le One Planet Summit, sommet pour la finance verte organisé à Paris - Par Loïc Chauveau 12.12.2017Document ‘Sciences et Avenir’

15. Sommet sur le climat : bilan positif pour Emmanuel Macron - Par France 2 – France Télévisions 12/12/2017

16. La lettre d’information « Des savoirs pour l’action » du Commissariat général au développement durable N° 19 - Décembre 2017.

17. One Planet Summit - Et si nous investissions dans un océan durable ? 12 décembre 2017 – Document‘Ocean & Climate Platform’

E -
Accès aux dossiers récents de Novéthic relatifs aux engagements sur le climat

18. [Décryptage] ‘Le One Planet Summit’ a-t-il changé les mentalités ? Par Anne-Catherine Husson-Traore, le 15 décembre 2017

19. Le transport embraye sur le vert à l’occasion du One Planet Summit Par Concepcion Alvarez le 18 décembre 2017

20. Décryptage : Paris, capitale de la finance climat Novéthic Capture / Internet 21/12/2017

21. Autres accès aux publications spécifiques de Novéthic

F -
Actualités internationales sur la COP23 et le sommet ‘One Planet Summit’

22. Bonn climate change conference – ‘Planet at a crossroads’ - Conférence de Bonn sur le changement climatique : ’La planète à la croisée des chemins Damian Carrington à Bonn - Ven 17 Nov. 2017

23. EU announces € 9bn in funding for climate action -L’Union Européenne annonce un financement de 9 milliards d’euros pour l’action climatique Par Fiona Harvey à Paris pour The Guardian- 12 Decembre 2017

24. Calls for greater fossil fuel divestment at anniversary of Paris climate deal -Demande un désengorgement accru des combustibles fossiles à l’occasion de l’anniversaire de l’accord de Paris sur le climat Par Fiona Harvey à Paris. Mardi 12 décembre 2017

25.قمةالكوكب#FüNFUNDZWANZIGالواحدبباريس#FüNFUNDZWANZIGتبحث#FüNFUNDZWANZIGالتمويل#FüNFUNDZWANZIGلحماية#FüNFUNDZWANZIGالبيئة- Le sommet ’One Planet’ à Paris se penche sur le financement de la protection de l’environnement -المصدر :الجزيرة12/12/2017 Al Jazeera

26. UN-Klimakonferenz : Alle Nachrichten und Informationen der F.A.Z. zum Thema - Conférence des Nations Unies sur le climat : toutes les nouvelles et informations de F.A.Z. sur le sujet – Contributions du journal allemeandFrankfurter Allgemeine Zeitung= F.A.Z.

27. Gipfel in Paris Macrons Klimashow - Sommet du climat de Paris : le show de Macron - Von/par Axel Bojanowski - Dienstag, 12.12.2017 

28. Изменения климата : Всемирный банк не будет финансировать добычу нефти и газа - Changement climatique : la Banque mondiale ne financera pas la production de pétrole et de gaz 12.12.2017

29. Шварценеггер приехал на велосипеде на климатический саммит в Париже - Schwarzenegger est venu à vélo au sommet climatique de Paris
Андрей Аркадьев 12/12/2017

30. One Planet Summit : la finance « verte » au chevet du climat ? Par Josiane Mambou loukoula (Brazzaville, République du Congo)Vendredi 22 Décembre 2017

31. COP23 - UN-Klimakonferenz Bonn2017- COP 23 - Conférence des Nations Unies sur le climat 2017 à Bonn

32. Macron lädt zu Umdenken ein – Macron invite à repenser -Stand : 12.12.2017 08:11 Uhr – Document ‘tagesschau.de’

33. Изменения климата : Всемирный банк не будет финансировать добычу нефти и газа -Bas du formulaire

Changement climatique : la Banque mondiale ne financera pas la production de pétrole et de gaz - 12.12.2017

34.法国报纸摘要#VIERUNDDREIZIG播客#VIERUNDDREIZIG拯救气候协定#VIERUNDDREIZIG巴黎举行同一个地球峰会” - Save the Climate Agreement Paris tient son ’One Earth Summit’ - Auteur Rolla 11-12-2017

35.地球谈判报告(ENB)12#FüNFUNDDREIZIG714- 20171121#FüNFUNDDREIZIG星期二#FüNFUNDDREIZIG/波恩气候变化大会(COP23/CMP13总结2017116-17#FüNFUNDDREIZIG德国波恩- Rapport de Négociation de la Terre (ENB) - Volume 12 Numéro 714 - mardi 21 novembre 2017.

36.中新社巴黎1212(记者#SECHSUNDDREIZIG龙剑武)应对气候变化《巴黎协定》签署两周年之际,60多位国家元首和政府首12齐聚巴黎,出席由法国、联合国和世界银行共同主办的一个星球气候行动融资峰会。- Sommet ’One Planet’ organisé à Paris pour rechercher un financement pour l’action climatique : engagements et interactions coopératives
2017
121302:28来源 :中国#SECHSUNDDREIZIG#SECHSUNDDREIZIG

G.
Des personnalités scientifiques s’adressent à de larges publics

37. Climat : le cri d’alarme des scientifiques sur l’état de la planètePar RFI 14-11-2017

38. Mille milliards d’euros pour le climat Par Marie Charrel et Simon Roger LE MONDE | 08.12.2017

39. ’Pour éviter le chaos climatique et financier’ - Jean Jouzel et Pierre Larrouturou Document ‘Université de Rennes’ - Photo – Vidéo 4:37 à la source

40. Conférence exceptionnelle avec Jean Jouzel et Pierre Larrouturou mercredi 8 novembre 2017

ANNEXE : documents sur la Neutralité Carbone

Actualités - « Les migrations liées aux aléas climatiques sont de courte distance et de courte durée » Propos recueillis par Maryline Baumard - LE MONDE Le 28.03.2017

Actualités – Le climat entraînera un afflux de migrants en EuropePar Simon Roger. Publié par Boris Victorà 05:42 le 23 décembre 2017

CLIMAT Accès à des articles postés sur les sites ISIAS et YONNE LAUTRE 24 décembre 2017  :

ISIAS : http://www.isias.lautre.net/spip.php?page=recherche&recherche=climat

Yinne Lautre : http://yonnelautre.fr/spip.php?page=recherche&recherche=climat

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A - Rétrospective sur les Conférences internationales relatives au Climat

1.
Conférences des Nations unies sur les changements climatiques

Les Conférences des Nations unies sur les changements climatiques découlent d’un processus initié par l’ONU en 1992 à la suite du Sommet de Rio pour faire face au changement climatique. Prévues par la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 1992, les conférences prennent la forme d’une suite de Conférences des parties (ou COP pour Conference of the Parties) organisées chaque année depuis 1995. Le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris ont été négociés pendant ces conférences… »

Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l’aide d’appels de notes. – Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rences_des_Nations_unies_sur_les_changements_climatiques

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2.
La Conférence de Bonn de 2017 sur le climat est une conférence sur le réchauffement climatique qui a lieu à Bonn1 en novembre 2017. Elle est la 23e des conférences annuelles (COP23) de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. La COP23, organisée par les îles Fidji (mais tenue à Bonn pour des raisons logistiques)2, se déroule du 6 novembre 2017 au 17 novembre 2017, non loin du campus des Nations unies et du parc Rheinaue (de)3.. » Logo officiel.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Bonn_de_2017_sur_les_changements_climatiques

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3.
La 23ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques s’ouvre en Allemagne ce 6 novembre 2017. Tour d’horizon par Jean-Denis Renard.Publié le 06/11/2017 à 10h41 avec ‘Sud-Ouest’ - Photo - Lors d’une marche d’activistes à Bonn, le 4 novembre. SASCHA SCHUERMANN AFP or licensors

1 – La COP 23, c’est quoi  ?

Convoquée du 6 au 17 novembre à Bonn, en Allemagne, la COP 23 rassemble 197 pays, soit la quasi-totalité du globe. Même si Donald Trump a annoncé il y a cinq mois le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris de 2015, son pays participe toujours à la négociation climatique multilatérale et sera présent tout au long de cette décade.

Comme son sigle l’indique, la COP 23 est la 23e conférence annuelle des Etats signataires (COP ou ’conference of parties’ en anglais) de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, adoptée en 1992 à la suite du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro. L’an passé, elle se déroulait à Marrakech (Maroc). Fin 2018, la COP 24 sera organisée à Katowice, en Pologne, l’un des pays européens les plus attachés à l’industrie du charbon.

Rendez-vous incontournable de la négociation climatique, la COP a servi de cadre à toutes les avancées significatives en matière de régulation des émissions de gaz à effet de serre, les gaz générés par les activités humaines qui sont à l’origine du réchauffement (dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote pour les principaux). Lors de la COP 3 en 1997 à Kyoto, au Japon, le protocole du même nom avait été adopté pour une entrée en vigueur en 2005. En 2009, la COP 15 à Copenhague, au Danemark, avait échoué à lui trouver un successeur mais avait débouché sur un accord politique a minima qui reconnaissait pour la première fois la nécessité de cantonner le réchauffement global sous la barre des 2°C (depuis l’ère pré-industrielle, en 1750).

Ultra-médiatisée, la COP 21 organisée en novembre/ décembre 2015 au Bourget, en banlieue parisienne, avait été présenté comme la énième ’COP de la dernière chance’. L’accord de Paris approuvé au forceps le dernier jour de la conférence avait inscrit dans le marbre l’objectif des 2°C maximum tout en indiquant que tous les efforts seraient employés pour limiter le réchauffement à 1,5°C. Chaque Etat s’était fixé ses propres objectifs de limitation ou de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre par le biais d’une ’contribution volontaire’ à horizon 2025 ou 2030.

Si elle accueille les délégations des Etats, la COP est aussi un lieu d’échanges pour les territoires (régions, grandes villes) qui mènent des actions concertées pour stabliser le climat. Les grandes entreprises, les instituts internationaux et les ONG en sont également des acteurs. La COP est une ruche qui abrite plusieurs milliers de personnes.

2 – Quels sont les chantiers en cours  ?

Organisée en Allemagne mais présidée par la république des Fidji, un Etat insulaire du Pacifique, la COP 23 démarre avec pour objectif la mise en oeuvre concrète de l’accord de Paris de 2015, qui est censé s’appliquer à partir de 2020. L’un de ses principaux volets est financier. Il s’agit d’assurer, d’ici 2020, le transfert des pays riches vers les pays pauvres de 100 milliards de dollars (86 milliards d’euros) pour faire face aux bouleversements en cours. Cette somme, publique et privée, doit servir à la fois à l’atténuation du réchauffement (par la limitation des émissions de gaz à effet de serre) et à l’adaptation au phénomène (pour endiguer l’inéluctable montée des eaux, par exemple).

La COP 23 doit surtout servir à réviser à la hausse les ambitions climatiques des ’contributions volontaires’, déjà dépassées avant d’être mises en vigueur. La semaine dernière, le rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a souligné ’l’écart catastrophique’ entre l’objectif des 2°C et la réalité climatique. Selon le PNUE, les promesses des Etats ne couvrent qu’un tiers des réductions nécessaires des émissions de gaz à effet de serre pour rester sous cette barre des 2°C. Si chaque Etat se limitait à sa promesse formulée en 2015, la planète s’envolerait vers un réchauffement d’au moins 3°C, soit des bouleversements massifs qui la dirigeraient tout droit vers le chaos.

Le texte de l’accord de Paris prévoit un mécanisme de révision des engagements volontaires tous les cinq ans. Le premier est fixé à 2025, l’accord s’appliquant pleinement à compter de 2020. Mais un ’dialogue facilitateur’ est censé s’instaurer dès l’an prochain. Comme le climat n’attend pas, il faudrait s’atteler au chantier dès le rendez-vous de Bonn.

On peut compter sur la présidence fidjienne pour appuyer sur l’accélérateur. Les 322 îles de l’archipel du Pacifique sont directement menacées par la montée du niveau des océans. Ce sont les Etats insulaires, dont Fidji est l’une des voix les plus fortes, qui avaient appuyé en 2015 pour que l’accord de Paris mentionne l’impérieuse nécessité de ne pas aller au-delà d’un réchauffement de 1,5°C. Fidji pourrait aussi mettre l’accent sur le chantier des assurances : comment dédommager 400 millions de personnes pauvres et vulnérables suite aux catastrophes climatiques qui se multiplient  ?

3 – Quels sont les obstacles à la négociation  ?

Le principal est bien connu : il est Américain, il est coiffé de manière improbable et il raconte n’importe quoi sur Twitter. Il s’appelle Donald Trump. Le 1er juin, le président des Etats-Unis avait annoncé le retrait de son pays de l’accord de Paris, négocié en 2015 avec le concours de l’administration Obama. Climato-sceptique notoire, environné par des ennemis de la science et de ses constats objectifs, Trump n’a de cesse de torpiller tout ce que son pays avait construit en matière climatique, notamment le ’Clean power act’ qui devait obliger les centrales au charbon américaines à diminuer leurs émissions de CO2 de 32% en 2030 par rapport à 2005. Cette mesure était la locomotive de l’engagement américain de réduction des émissions nationales de gaz à effet de serre de 26% à 28% en 2025 par rapport à leur niveau de 2005, engagement abandonné de fait.

Le retrait américain de l’accord de Paris ne pourra être effectif qu’en 2020. D’ici là, les Etats-Unis restent dans le jeu de la négociation. Il serait plus simple qu’ils en soient carrément absents. On peut parier que le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre (15% du total) va plus perturber la COP 23 qu’il ne va la faire avancer.

Les autres obstacles tiennent à l’immobilisme proverbial des grands de ce monde, enchaînés dans leurs connivences de toujours avec les multinationales de l’énergie, les banques et la finance internationale qui se satisfont du statu quo. La semaine dernière, les ONG ont ainsi révélé que 33 banques dans le monde avaient apporté près de 100 milliards d’euros de financement à l’industrie des sables bitumineux canadiens entre 2014 et fin 2017. Les sables bitumineux produisent le pétrole le plus ’sale’ de la planète. Dans le même ordre d’idées, l’entrée en vigueur du CETA, l’accord de libre-échange entre l’Europe et le Canada, a montré que le climat ne comptait guère face aux bénéfices commerciaux escomptés.

Par ailleurs, le désengagement américain peut toujours virer en débandade, chaque Etat renâclant devant les efforts à fournir quand la première puissance mondiale s’en est affranchie. La COP 23 sera très révélatrice sur ce plan.

Photo - Le 1er juin 2017, le président des Etats-Unis avait annoncé le retrait de son pays de l’accord de Paris, négocié en 2015 avec le concours de l’administration Obama.

Crédit photo : SASCHA SCHUERMANN AFP or licensors

4 – Quelles mesures seraient efficaces  ?

Très clairement, donner un prix à la pollution de l’atmosphère par le carbone. Serpent de mer de la négociation climatique, la tarification du carbone à l’échelon mondial reste dans les starting-blocks. Elle n’est pas à l’agenda de la COP 23. Les initiatives sont encore régionales ou locales. L’Europe a mis en oeuvre un marché du carbone par quotas (les entreprises polluantes peuvent échanger ces quotas) qui marche mal, le prix de la tonne de carbone étant très bas et perdant de ce fait tout caractère incitatif à polluer moins. Des tentatives ont vu le jour en Amérique du nord. C’est la Chine qui est la plus volontariste sur ce plan, à l’échelle nationale.

L’été dernier, un rapport de la coalition associative Health and Environment Alliance (HEAL) avait estimé à 382 milliards d’euros la somme annuelle des subventions aux énergies fossiles dans les pays du G20, les plus industrialisés. La France était visée parmi d’autres, avec plus d’un milliard d’euros de subventions déguisées (ou non), comme la détaxation du kérosène des avions. En clair, non seulement les Etats ne taxent pas le CO2, mais ils continuent à encourager la production des énergies qui le dégagent au-dessus de nos têtes… Il faudrait donc, d’urgence, inverser la tendance pour réorienter ces sommes vers les énergies renouvelables, le maintien du couvert forestier et les économies d’énergie. Des voeux pieux  ?

Ceux-ci pourraient toutefois être ranimés de leur coma dépassé par la Chine. Le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre (29%) est rattrapé par sa pollution. Le tout-puissant président Xi Jinping réoriente son appareil industriel vers les énergies renouvelables et les transports réputés ’propres’, comme la voiture électrique (qui ne l’est que si l’électricité l’est aussi). La Chine infléchit spectaculairement sa dépendance au charbon, ce qui n’est pas encore le cas de l’Inde. Le géant indien souffre peu ou prou des mêmes maux atmosphériques que la Chine et met le paquet sur l’énergie solaire. C’est sans doute du sauve-qui-peut de ces deux pays que peut venir le rebond.

5 – Un pari presque perdu  ?

C’est la conclusion fort peu optimiste du PNUE à propos de l’objectif des 2°C de réchauffement à ne pas dépasser. Les concentrations dans l’air des trois principaux gaz à effet de serre ont atteint de nouveaux sommets en 2016. Le CO2 dépasse 400 ppm (parties par million), un niveau inconnu depuis au moins 800 000 ans. Il correspond à des climats du passé nettement plus chauds, avec un océan mondial plus haut de plusieurs mètres.

Si la hausse des émissions de gaz à effet de serre s’est interrompue depuis deux ou trois ans, la concentration de ces mêmes gaz est promise à augmenter encore, le cycle du carbone dans l’atmosphère durant plusieurs décennies (voire siècles). En guise de résultat, la planète a battu en 2016 son troisième record annuel consécutif de chaleur. Depuis le début des mesures météo en 1880, seize des dix-sept années les plus chaudes ont été enregistrées au XXIe siècle…

La réponse de la Terre la plus redoutée est celle des océans, qui montent au rythme annuel moyen de 3,3 mm par an. L’océan mondial, dont le niveau a augmenté de 20 cm au XXe siècle, pourrait prendre plusieurs dizaines de centimètres supplémentaires d’ici la fin du XXIe siècle. Plusieurs facteurs y contribuent. L’expansion thermique des mers, qui prennent plus de volume à partir du moment où elles se réchauffent. Et la fonte des grandes calottes glaciaires du Groënland et de l’Antarctique, dont les signes de fléchissement sont de plus en plus alarmants. 

Face à cette réalité physique, seule une réduction rapide et importante des émissions de gaz à effet de serre pourrait cantonner le réchauffement sous la barre des 1,5°C depuis 1750. Il a déjà atteint 1°C. Et ça grimpe, ça grimpe…

Photo  : Activistes écologistes face aux forces de l’ordre, dimanche à Elsdorf, sur le site d’une mine de lignite. Crédit photo : SASCHA SCHUERMANN AFP or licensors

Sud-Ouest - A propos CGU CGV Mentions Légales Qui sommes-nous ? Contact – Source : http://www.sudouest.fr/2017/11/06/climat-ce-qu-il-faut-savoir-sur-la-cop-23-en-cinq-questions-3923776-706.php

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4.
La COP23 en questions - Le Vendredi 10 novembre 2017 - Ministère de la Transition écologique et solidaire - Photo Crédits : Ministère

Présidée par les îles Fidji, la 23e Conférence des Parties sur les changements climatiques se tient à Bonn, en Allemagne (siège de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques – CCNUCC), du 6 au 17 novembre 2017.

COP23, quels objectifs ?

La présidence fidjienne a pour priorité de progresser dans les négociations des règles d’application de l’Accord de Paris, d’organiser le dialogue « Talanoa » de 2018 (1er bilan mondial des actions d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre), mais aussi de progresser sur les questions d’adaptation.

Voir l’infographide

Vous avez dit adaptation ?

L’adaptation est une démarche d’ajustement au climat présent ou attendu. Il s’agit à la fois d’atténuer ou d’éviter les effets négatifs du changement climatique sur la biodiversité et de protéger les citoyens et les acteurs économiques face aux désordres du climat.

La France s’est dotée, depuis 2011, d’un plan national d’adaptation au changement climatique. Les mesures préconisées concernent tous les secteurs d’activité autour de quatre objectifs :

  • protéger les personnes et les biens ;
  • éviter les inégalités devant les risques ;
  • limiter les coûts et tirer parti des avantages ;
  • préserver le patrimoine naturel.
    Les stratégies d’adaptation sont complémentaires des stratégies d’atténuation, qui s’attaquent aux causes du changement climatique, et visent à maîtriser les émissions nettes de gaz à effet de serre.

Longueur des infrastructures submergées une ou plusieurs fois pas siècle si le niveau de la mer monte d’un mètre (France métropolitaine)

Illustration - Crédits : Ministère

Comment la France manifeste-t-elle sa solidarité avec les petits États insulaires ?

La France porte notamment l’initiative CREWS (Climate Risk and Early Warning System). Annoncée à la conférence de Sendai en mars 2015, l’initiative a pour objectif d’accroître la capacité des systèmes d’alerte précoce aux événements hydro-météorologiques et climatiques dangereux dans les pays les moins avancés et les petits États insulaires.

10 M de dollars : c’est le montant de la participation française au fonds CREWS pour 2016 et 2017

CREWS : systèmes d’alerte précoce aux catastrophes du climat

Voir la version texte de la vidéo - VIDEO Les îles sont-elles toutes vulnérables ?

Virginie Duvat, enseignante-chercheuse au laboratoire littoral, environnement et sociétés (LIENSs, université de La Rochelle/CNRS), spécialiste de la géographie des littoraux tropicaux, répond avec l’exemple des îles Tuamotou.

Comment se portent les Tuamotu ?

Situées dans le Pacifique central, en Polynésie française, les Tuamotu, sont des îles coralliennes basses, d’une altitude maximale de 4 mètres environ. Ces atolls, qui accueillent 17 000 habitants, font partie de ceux dont on annonce régulièrement la prochaine disparition ! Or, les résultats des recherches que j’y mène sont positifs : 84 % des 111 îles étudiées ont conservé leur surface ou se sont étendues au cours des 4 à 5 dernières décennies. Seulement 16 % ont connu une diminution de surface et, dans la grande majorité des cas, il s’agit de tout petits îlots, très récents et instables. Les Tuamotu continuent donc à bien se porter dans un contexte pourtant marqué par l’élévation du niveau de la mer et la survenue d’événements extrêmes majeurs (cyclones et grosses houles).

Comment l’expliquer ?

Première explication, les récifs coralliens sont en bonne santé dans cette région et ce sont eux qui alimentent les côtes en matériel sédimentaire (sable et corail). Les îles naturelles ont, dans ces conditions, la capacité de s’élever petit à petit.

Seconde explication, dans les îles habitées, les aménagements (remblaiements, digues…) réalisés par l’homme ont contribué à agrandir leur surface. Mais, ces interventions ont aussi eu pour effet de dégrader le récif corallien et d’artificialiser les côtes, faisant obstacle aux apports de sédiments. Aujourd’hui, ces aménagements condamnent la capacité de résilience des atolls.

Et dans l’avenir ?

L‘avenir des Tuamotu va être conditionné par trois facteurs : la vitesse de la hausse du niveau marin, l’état de santé du récif corallien (menacé par la hausse des températures océaniques de surface et l’acidification des océans) et l’obstruction – ou non – faite par l’homme à l’approvisionnement naturel des îles en matériel sédimentaire. La bonne nouvelle, c’est qu’il nous reste encore une marge de manoeuvre pour conserver ces systèmes insulaires habités dans les décennies qui viennent.

« Tant que l’usine à produire du corail, qu’est le récif, fonctionne, les îles peuvent être alimentées en matériel sédimentaire et suivre l’élévation du niveau de la mer. Elles ne sont pas nécessairement condamnées, sauf si cette hausse venait à être extrêmement rapide, mais on n’en est pas là. »

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5.
Face à l’urgence climatique et l’inertie des Etats, place au sursaut citoyen ? Par Maxime Combes 20 nov. 2017 - Blog : Sortons de l’âge des fossiles ! Supporté par Médiapart.

Maxime Combes, économiste et membre d’Attac France. Auteur de Sortons de l’âge des fossiles ! Manifeste pour la transition, Seuil, coll. Anthropocène. Octobre 2015

La COP23 vient de s’achever. Aucun sursaut politique n’est venu répondre à l’alerte des scientifiques et à la multiplication des catastrophes climatiques. A cette forme de déni climatique qui conduit à repousser à plus tard ce qui ne devrait pas l’être, doit répondre une mobilisation citoyenne d’une ampleur sans précédent : à nous de faire l’impossible pour que l’impensable ne se produise pas.

Un mois avant la COP21, en octobre 2015, nous publions sur ce même blog un texte appelant à un « ouragan citoyen pour éviter le chaos climatique que préparent, en toute connaissance de cause, les Etats ». Deux ans plus tard, les circonstances sont bien-entendu différentes. Entre temps l’Accord de Paris a été signé et ratifié par suffisamment de pays pour qu’il entre en vigueur. Néanmoins, à l’issue de la COP23, l’enjeu reste le même : résorber le fossé entre les engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) annoncés en 2015, et le niveau qu’ils devraient atteindre pour contenir le réchauffement climatique mondial en deçà des 2 °C.

Ce fossé entre le réel, les 3°C ou plus, et le souhaitable, les 2°C ou moins, n’est pas nouveau. Nous en avions connaissance dès avant la COP21 (voir ici). Il n’est pas conjoncturel puisqu’il est alimenté par une globalisation économique et financière gloutonne en ressources naturelles. Il n’est pas involontaire puisque les Etats et les décideurs disposent, depuis de nombreuses années, de toutes les données nécessaires. Ce fossé entre le réel et le souhaitable est le fruit de choix délibérés de décideurs politiques et économiques qui, jusqu’ici, ont reporté à plus tard la mise en œuvre de politiques climatiques plus ambitieuses.

Urgence climatique : écart entre le réel et le souhaitable (donées PNUE retravaillées par Le Monde)

Urgence climatique : écart entre le réel et le souhaitable (donées PNUE retravaillées par Le Monde)

Déni climatique

Face à ce déni climatique, les Etats ont daigné accepter l’organisation d’« un dialogue facilitateur » en 2018 pour remettre ce sujet sur la table. Lors de la COP 23, ils n’ont malheureusement donné aucune garantie sérieuse pour que ce dialogue de Talanoa, ainsi renommé par la présidence fidjienne, s’acquitte de cette tâche urgente. Le texte final de la COP23 ne fait « qu’accueillir avec reconnaissance » la tenue de ce dialogue tout au long de l’année 2018, mais il ne lui fixe aucun objectif précis et contraignant si ce n’est d’être « constructif et tourné vers les solutions ».

Illustration - Mesurons-en précisément les conséquences. L’alerte des scientifiques est claire : les émissions mondiales de GES doivent commencer à décroître d’ici à 2020. Or, compte tenu de la faiblesse des politiques climatiques actuelles, les émissions de CO2 sont reparties à la hausse en 2017 et rien ne permet d’affirmer désormais que la COP24 et ce fameux dialogue de Talanoa puissent contribuer à inverser durablement, et dans des proportions suffisantes, cette tendance. Selon les propres calculs de l’ONU basés sur les engagements pris par les Etats en 2015, un record d’émissions mondiales pourrait être battu chaque année d’ici à 2030 pour atteindre 56,2 Gt éq. CO2 en 2030 (voir ici). Deux ans après la COP21, les Etats n’ont pris aucun engagement et n’ont donné aucune garantie pour que ce scénario catastrophe ne se produise pas.

Procrastination climatique généralisée

Il est aisé de se tourner vers Donald Trump et sa décision de retirer son pays de l’Accord de Paris ou vers le refus de la Chine de réduire ses émissions bien avant 2030. Mais cela ne saurait masquer la responsabilité de l’UE qui, sous couvert de leadership climatique, mène en fait une contre-révolution énergétique en Europe : objectifs climat pour 2030 peu ambitieux, refus de remettre à plat le marché carbone européen qui dysfonctionne, financement et constructions d’infrastructures gazières inutiles, etc. Et la France ? Derrière le slogan #MakeThePlanetGreatAgain s’entasse déjà une longue liste de décisions contradictoires avec l’impératif climatique et, tout aussi important, le refus, jusqu’ici, de mener bataille à Bruxelles, laissant les lobbys de l’énergie français peser de tout leurs poids.

Longue liste de décisions contradictoires à l’impératif climatique

Emmanuel Macron et Nicolas Hulot vont-ils enfin se décider à mener bataille à Bruxelles pour que l’UE se donne des objectifs bien plus ambitieux que les 40% de réduction d’émissions de GES et les 27% d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables pour 2030 ? Rien n’est moins sûr quand on voit qu’Emmanuel Macron s’est empressé de saluer le mauvais compromis sur le marché carbone européen lors de son discours lors de la COP23 à Bonn, tout en restreignant les défis de la transition énergétique en Europe à la construction de nouvelles infrastructures d’interconnexion et de stockage de l’énergie. Sans minimiser ces enjeux, on est bien loin d’une ambition européenne digne de ce nom. Dans le même temps, Nicolas Hulot ne semble pas décider à faire de Bruxelles un axe stratégique de sa politique énergétique : l’axe 20 de son plan climat ne porte aucun objectif en la matière.

Malgré les limites de l’Accord de Paris...

Nous payons aujourd’hui le prix des limites intrinsèques de l’Accord de Paris qui n’a pas été doté de dispositifs suffisants pour imposer aux États de revenir sur une trajectoire inférieure à 2 °C. Ce refus de toute contrainte internationale conduit à des engagements volontaires (bottom up) déconnectés des objectifs globaux de réduction d’émissions, qu’un traité basé sur un droit non contraignant, qui incite plutôt qu’il ne régule ou sanctionne (soft law), ne permet pas de rendre plus ambitieux. Malheureusement, l’Accord de Paris ne permet pas d’imposer aux Etats qu’ils lèvent les sérieuses menaces qui pèsent sur l’avenir et le contenu des politiques climatiques. L’Accord de Paris ne suffit pas pour qu’enfin, après 25 ans de négociations, les émissions mondiales de GES commencent à diminuer. Ce n’est pas nouveau. Mais il faut en être conscient.

Conserver une chance raisonnable de contenir le réchauffement climatique en dessous des 2°C implique d’arrêter de perdre du temps. A commencer par laisser croire à la population que l’Accord de Paris nous met sur la bonne voie et qu’il suffit d’attendre encore pour qu’enfin le réchauffement climatique puisse être maîtrisé. Les 3°C entérinés par les engagements des Etats lors de la COP21 n’étaient pas « un bon point de départ pour aller plus loin », comme l’affirmaient alors les architectes de l’accord de Paris, mais au contraire étaient « le point de départ pour de nouveaux et plus nombreux crimes climatiques dans le futur ». Il est plus que temps d’inverser cette tendance.

ne cédons pas au climato-fatalisme !

Il ne faut pas pour autant céder au climato-fatalisme : ce n’est pas l’objectif des 2°C (ou celui des 1,5°C) qu’il faut enterrer, pas plus que le processus onusien, mais bien les décisions politiques et économiques qui nous en éloignent de manière irréversible. Puisons le souffle éthique et politique nécessaire pour mettre fin à l’inertie climatique des États là où il se trouve : des mobilisations contre le charbon en Allemagne (Ende Gelaende) à celles des populations indigènes pour la préservation de leurs terres, en passant par toutes les expériences citoyennes en matière de transition énergétique, la société est bien souvent en avance sur les États et les gouvernements. Ces derniers n’ont donc plus aucune excuse : Emmanuel Macron et Nicolas Hulot n’ont plus aucune excuse quand ils prennent des décisions contraires à l’impératif climatique. Entre MakethePlanetGreatAgain et BusinessAsUsual, ils doivent arrêter de tergiverser et mettre fin à toutes les mesures qui ne sont pas climato-compatibles.

Illustration - Il s’agit donc de trouver les voies juridiques, politiques, sociales pour empêcher des régressions aux effets irréversibles et mener à bien une transition énergétique qu’Emmanuel Macron ne cesse de repousser à plus tard. Le sommet “One Planet Summit” qu’il organise le 12 décembre à Paris doit-être l’occasion de faire en sorte qu’il n’y ait plus un seul euro d’argent public qui transite par la CDC, la BPI, la BEI ou la Banque mondiale pour financer des infrastructures liées aux énergies fossiles. Alors que les Paradise papers ont montré que les pratiques d’évasion fiscale sont au cœur du système économique et des pratiques des multinationales liées aux hydrocarbures fossiles, il nous faut exiger du gouvernement une réponse appropriée et qu’il revienne notamment sur sa décision de saborder la taxe européenne sur les transactions financières et de réduire à portion congrue la taxe française.

A nous de faire l’impossible pour que l’impensable ne se produise pas.

Bien sûr que les États, les villes, les communautés, les mouvements sociaux qui avaient entamé la transition, vont poursuivre leurs alternatives et leurs résistances. Et les amplifier si possible. Mais nous savons aussi que des réglementations politiques sont nécessaires et urgentes pour assurer la pérennité de ces transitions et transformer profondément les soubassements énergétiques de cette machine à réchauffer la planète qu’est l’économie mondiale. La main invisible des marchés n’est pas plus verte qu’elle n’est naturellement sociale ou juste.

Illustration - Les mobilisations des semaines à venir, à commencer par la journée du2 décembre contre l’évasion fiscale qui grève la capacité des pouvoirs publics à financer des politiques climatiques ambitieuses, celle du 12 décembre contre le financement des énergies fossiles et fissiles, et le Tour Alternatiba de 2018, devront être entendues : « il n’est pas trop tard pour enterrer les politiques climaticides et accélérer la transition énergétique en France et en Europe ».

L’Accord de Paris ne suffit pas. 

Le Business As Usual des Etats ne faiblit pas.

Le cynisme des lobbys industriels est toujours là.

A nous de faire l’impossible pour que l’impensable ne se produise pas.

@MaximCombes sur twitter

Le Studio Le Club Le Club est l’espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n’engagent pas la rédaction. Source : https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/201117/face-lurgence-climatique-et-linertie-des-etats-place-au-sursaut-citoyen

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Direct One Planet summit - 20 Minutes http://www.20minutes.fr/planete/2186119-20171212-direct-emmanuel-macron-lance-one-planet-summit-tenter-sauver-planete

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B – Regards sur les fondamentaux : climat, croissance, finances

6.
[Vidéo] One Planet Summit : comprendre la finance climat en 3 minutes

Par Béatrice Héraud @beatriceheraud - Publié le 06 décembre 2017 – Doccument ‘ Novéthic’ ISR / RSE

« Le 12 décembre,2017 le One Planet Summit, organisé à Paris sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, mobilisera la finance autour des enjeux climatiques. Sur les 17 000 milliards de dollars investis chaque année, une poignée suffirait à sauver la planète. Encore faut-il orienter ces actifs dans la bonne direction. Dans une vidéo originale, Novethic décrypte les enjeux de cette mobilisation pour le monde économique et financier…. »

Article complet et accès à la vidéo ici - © 2017 Novethic - Tous droits réservés

Pour aller plus loin

Novethic, Le media expert de l’économie responsable

Novéthic 5 Avenue de l’Opéra 75001 Paris

Source : http://www.novethic.fr/one-planet-summit.html

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7.
Lutte contre le réchauffement climatique, croissance économique : un couple durable ? Produit par L’Invité des Matinspar Guillaume Erner du lundi au vendredi de 7h40 à 8h – France Culture Accueil Émissions L’Invité des Matins - 12/12/2017 – Accès aux extraits sonores à la source.

Deux ans après l’accord de Paris sur le climat, et moins d’un mois après la clôture de la COP 23, se tient à Paris le ’One Planet Summit’. Ce sommet international a pour objectif d’orienter la finance mondiale vers les investissements « verts ».

Photo - Le Président du Medef Pierre Gataz, le Ministre de l’Ecologie Nicolas Hulot, le Président de Schneider Electric Jean-Pascal Tricoire, et le Président de Solvay Jean-Pierre Clamadieu, au French Business Climate Pledge, le 11/12/17• Crédits : ERIC PIERMONT - AFP

Deux ans après l’accord de Paris sur le climat, et moins d’un mois après la clôture de la COP 23, se tient à Paris le ’One Planet Summit’. Ce sommet international organisé par la France, l’Onu et la Banque Mondiale a pour objectif d’orienter la finance mondiale vers les investissements « verts » pour assurer la transition vers une économie bas carbone. Car l’objectif de limiter la hausse des températures à 2 degrés reste conditionné par la question du financement des politiques et des projets destinés à réduire les émissions de CO2. 

en savoir plus A quand des banques vraiment engagées dans la lutte contre le réchauffement climatique ?

La lutte contre le réchauffement climatique et la croissance économique pourraient-ils former un couple durable ? 

Nous recevons Agnès Sinaï, enseignante à Sciences Po, journaliste et fondatrice de l’Institut Momentum. Elle a dirigé l’ouvrage Penser la décroissance. Politiques de l’Anthropocène édité aux Presses de Sciences Po, 

et Christian de Perthuis, professeur associé d’économie et fondateur de la Chaire « économie du climat » à l’université Paris-Dauphine, co-auteur avec Raphaël Trotignon de Climat, à quel prix ? publié aux éditions Odile Jacob, et auteur du roman Le complot climatique paru chez L’Harmattan. Il est également l’auteur d’un article sur le sujet du jour, intitulé Le ’One Planet Summit » : la finance au service du climat ?’. 

Bibliographie

Penser la décroissance : politiques de l’anthropocène Presses de Sciences Po, 2013

Le climat, à quel prix ? : la négociation climatique alerte Odile Jacob, 2015

Intervenants

Agnès Sinaï, enseignante à Sciences Po, journaliste, fondatrice de l’Institut Momentum, directrice de l’ouvrage Penser la décroissance. Politiques de l’Anthropocène ed. Presses de Sciences Po.

Christian de Perthuis, professeur associé d’économie et fondateur de la Chaire économie du climat (CEC) à l’université Paris-Dauphine, co-auteur de Climat, à quel prix ? avec Raphaël Trotignon, ed. Odile Jacob et du roman Le complot climatique ed. L’Harmattan.

À découvrir

Lutte contre le réchauffement climatique, croissance économique : un couple durable ? (2ème partie)

A quand des banques vraiment engagées dans la lutte contre le réchauffement climatique ?

Les Emirats arabes unis, un tremplin économique pour la France dans le Golfe

La lutte contre le chômage devient-elle une lutte contre les chômeurs ?

Tags : actualité Ecologie climat réchauffement climatique Economie

L’équipe - Production : Guillaume Erner - Production déléguée : Sébastien Petitot - Réalisation : Alexandre Fougeron

Description de l’image France Culture - 2008.svg.

Haut du formulaire

Source : https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/lutte-contre-le-rechauffement-climatique-croissance-economique-un-couple-durable

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One Planet Summit : où en est-on des financements internationaux pour le climat ? - Fonds vert, besoins des pays en développement, engagements de la France… Posez vos questions à Armelle Le Comte, responsable climat et énergie à Oxfam France. LES FAITSPhoto Le Monde le 12 décembre à 11h57

https://avatars.scribblelive.com/2017/10/2/92c6b41a-b10c-49f7-8627-243263f68d99.jpg{{}}Source : http://www.lemonde.fr/climat/live/2017/12/12/one-planet-summit-ou-en-est-on-des-financements-internationaux-pour-le-climat_5228341_1652612.html

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C - L’évènement ‘One Planet Summit’ à Paris décembre 2017

8.
Présentation officielle par la Présidence de la République

Photos - 3 objectifs, 1 même engagement : agir ensemble.

Drapeau de la France.

Adaptation, atténuation, mobilisation. Les trois mots clefs du sommet seront déclinés lors de l’après-midi et portés chacun par un des trois co-organisateurs : Antonio Guterres, Emmanuel Macron ou Jim Yong Kim. Le One Planet Summit est l’alliance de centaines de leaders internationaux, tous secteurs confondus, déterminés à montrer la force du collectif face à un enjeu aussi global que la lutte contre le changement climatique. Il s’agit de trouver de nouveaux moyens de financer l’adaptation de nos modes de vies aux transformations inéluctables, d’accélérer encore la réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’ancrer les problématiques climat au cœur de la finance.

Table ronde n°1

Changer l’échelle de la finance pour l’action climat

Table ronde n°2

Verdir la finance en faveur d’une économie durable

Table ronde n°3

Accélérer l’action locale et régionale en faveur du climat

Table ronde n°4

Renforcer les politiques publiques pour la transition écologique et solidaire

Des projets pour notre planète.

Au cœur du sommet une vingtaine de projets seront mis en valeur. Présentés lors des tables rondes du matin, de la Climate Agora du déjeuner et des séquences de l’après-midi, ces projets illustrent le fait que des solutions concrètes - locales ou globales – existent pour répondre aux enjeux auxquels nous faisons face. Ils doivent être amplifiés et répliqués et servir de source d’inspiration à travers le monde. Ils démontrent que nous sommes engagés dans un monde nouveau pour préserver l’avenir de notre seule et unique planète. Voir les projets

La Seine Musicale

Le One Planet Summit accueillera ses participants dans un lieu exceptionnel. Figure de proue de l’île Seguin, La Seine Musicale a été pensée dans le respect du site et de son passé industriel. Ses courbes épousent la forme de la pointe aval de l’île. La Seine Musicale joue sur les réflexions de l’eau : l’Auditorium est posé sur la Seine et sa coque en bois semble flotter sur le fleuve. Une grande voile ornée de plus de 1 000 m² de panneaux solaires photovoltaïques, en rotation autour de la résille bois, suivra la course du soleil. L’Auditorium et sa voile confèrent au projet une identité unique. Ils sont un nouveau symbole pour l’entrée ouest de Paris reflétant le rayonnement culturel de La Seine Musicale et son ambition de s’inscrire dans un futur éco-responsable. ++

Les évènements labellisés

En parallèle du One Planet Summit le 12 décembre, de nombreux side events sont organisés le 10, 11 et 13 décembre à Paris par des partenaires publics, privés et associatifs afin de participer à la dynamique de mobilisation et à la mise en œuvre de solutions concrètes en faveur de l’action climat. Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Le One Planet Summit est organisé conjointement avec les partenaires suivants

Organisation des Nations Unies Organisation internationale fondée en 1945 et composée actuellement de 193 États membres, l’Organisation des Nations Unies est au premier rang de la recherche avec les rapports de son Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Elle considère que les changements climatiques représentent pour la communauté mondiale l’occasion ou jamais de s’unir pour relever un défi qui ne connaît pas de frontières. La famille des Nations Unies (...) ++

Groupe de la Banque Mondiale Le Groupe de la Banque mondiale est une organisation mondiale sans équivalent qui rassemble plus de 180 pays et cinq entités dont la mission essentielle consiste à offrir des solutions durables en mesure de réduire la pauvreté et d’instaurer une prospérité partagée dans les pays en développement. Parmi ces cinq entités, la Banque mondiale accorde son appui aux gouvernements des pays à revenu faible ou intermédiaire, tandis que la Société financière (...) ++

En partenariat avec :

CCNUCC - Rassemblant 197 parties, la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), texte quasiment universel, est à (...) ++

Commission européenne La Commission européenne est l’organe exécutif de l’UE. Elle décide de l’orientation politique et stratégique de l’Union. La Commission européenne (...) ++

OCDE Organisation unique en son genre dans le cadre de laquelle des gouvernements agissent de concert afin de mettre leurs expériences en commun et de (...) ++

Bloomberg Philanthropies Bloomberg Philanthropies travaille dans plus de 120 pays à travers le monde pour assurer une vie meilleure et plus longue pour le plus grand (...) ++

La Convention des maires La Convention des maires pour le climat et l’énergie est un groupement international de villes et de collectivités locales qui ont en commun une (...) ++

C40 CITIES Le réseau C40 Cities rassemble plus de 90 grandes villes du monde, soit plus de 650 millions de personnes et un quart de l’économie mondiale. Créé (...) ++

We Mean Business We Mean Business est un groupement mondial d’organisations à but non lucratif actives auprès des entreprises les plus influentes afin de lutter (...) ++

Hauts-de-Seine Le Conseil Départemental des Hauts-de-Seine déploie depuis 2008 une politique culturelle autour du projet de la vallée de la culture des (...) ++

Paris, ville engagée pour le climat La Ville de Paris s’est très tôt engagée dans la lutte contre les changements climatiques, adoptant dès 2007 un Plan Climat ambitieux dans de (...) ++

Région Île-de-France

Image associée

Source : https://www.oneplanetsummit.fr/fr/

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Cinq questions sur le One Planet Summit Document France Diplomatie - MEAE

Q : Quelle est la différence entre le One Planet Summit et une COP ?
R : Le sommet n’est pas une « COP bis » et ne cherche pas à y faire concurrence. C’est une démarche complémentaire. Une COP est un moment de négociations entre Etats dans le cadre diplomatique des Nations unies. Le One Planet Summit ne se substitue pas à une COP mais un complément, un renforcement. Si le 12 décembre est la date anniversaire de la signature de l’accord de Paris, c’est parce qu’il est important de mettre en valeur son caractère irréversible et la dynamique de soutien grandissant dont il bénéficie.

Q : Comment ce sommet s’articule avec d’autres échéances pour le climat, notamment au sein du processus des négociations climat ?
R : Le sommet « One Planet » s’inscrit dans une dynamique internationale. Il ne doit pas être considéré isolément mais s’apprécie en perspective avec les autres grands rendez-vous internationaux : récemment la COP 23 à Bonn, mais aussi le « Global Climate Action Summit » qui sera organisé en Californie en septembre 2018 à l’initiative du gouverneur Jerry Brown ou encore celui qu’organisera le Secrétariat général des Nations unies en 2019. Le One Planet Summit a pour objectif de maintenir au plus haut niveau politique la mobilisation en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique.

Q : Qui participe au sommet ?
R : Le One Planet Summit n’est pas un sommet étatique mais il réunit la diversité des acteurs de la lutte contre le changement climatique. Il propose de donner à chacun, Etats comme représentants de la société civile, la possibilité de s’exprimer équitablement.

Q : Pourquoi se concentrer sur les financements ?
R : Parce que c’est le « nerf de la guerre ». Le développement de la finance verte était un des piliers de la COP21. C’est la base de toute action et l’assurance de mettre en œuvre des projets concrets, en plus d’être l’un des objectifs de l’accord de Paris. Il nous faut à la fois montrer notre solidarité avec les pays qui souffrent le plus du changement climatique et, pour nous mettre sur la voie des 1,5/2°C, réorienter des milliards vers des investissements bas-carbone. C’est donc aussi un moyen de redonner un « sens » à la finance en la reconnectant avec des projets transformatifs et utiles aux citoyens dans le cadre de l’action climat.

Q : Des projets illustratifs seront présentés pendant le sommet. Quels sont-ils et comment ont-ils été sélectionnés ?
R : Ces projets ont pour objectif de présenter les solutions concrètes qui fonctionnent sur le terrain et qui peuvent être reproduites. Ils sont représentatifs de toutes les dimensions géographiques, de la variété des acteurs et des financements, du plus petit au plus grand. Tous les partenaires du sommet se sont mobilisés pour proposer, en fonction de ces critères de qualité et de diversité, les meilleurs exemples et projets.

Informations complémentaires

Source : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/climat/one-planet-summit/article/5-questions-sur-le-one-planet-summit

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Revoir le sommet en vidéo - Sélectionnez un flux spécifique :

REPLAY Table ronde #1 REPLAY - Séance plénière Messages

Floor Français Espagnol – Source : https://www.oneplanetsummit.fr/fr/revoir-le-sommet-en-video/

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D - Les résultats du sommet ‘One Planet Summit Paris’ décembe 2017

One planet summit - Les 12 engagements #OnePlanet https://www.oneplanetsummit.fr › Accueil › Les 12 engagements #OnePlanet

9.
One Planet Summit : que retenir du sommet de Paris pour le climat ? Par Futura Planète avec l’AFP Document ‘futura-sciences.com’ / Futura-Sciences

Ce mardi 12/12/2017, à Boulogne-Billancourt, près de Paris, dans le cadre du One Planet Summit, quelques décisions intéressantes pour le climat ont été prises. De grandes entreprises et des institutions financières, dont la Banque mondiale, ont promis de se détourner des énergiesb1 fossiles. Voici l’essentiel à retenir.

 « On est en train de perdre la bataille », a déclaré le président de la République française devant une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement réunis à l’occasion du deuxième anniversaire de l’accord de Paris sur le climat. Emmanuel Macron avait décidé d’organiser ce One Planet Summit après l’annonce par Donald Trump du retrait américain du pacte historique contre le réchauffement« Le défi de notre génération est d’agir, agir plus vite et gagner cette bataille contre le temps, cette bataille contre la fatalité, pour mettre en œuvre des actions concrètes qui vont changer nos pays, nos sociétés, nos économies », a-t-il ajouté.

Cet accord de 2015 vise à contenir la hausse moyenne de la température sous le seuil critique des 2 °C. Mais les engagements pris par les États mettent la planète sur une trajectoire de +3 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Et réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre les objectifs demandera des investissements massifs et des changements majeurs.

En réponse aux appels à se désengager des énergies fossiles, la Banque mondiale a annoncé qu’elle arrêterait de financer, après 2019, l’exploration et l’exploitation de pétrole et de gaz, sauf « circonstances exceptionnelles »« Il était temps pour nous de montrer l’exemple », a commenté le président de cette organisation, Jim Yong Kim. Si de plus en plus d’acteurs financiers affichent leur volonté de se désengager du charbon, énergie la plus polluante, la Banque mondiale est la première banque multilatérale à prendre un tel engagement dans ce secteur, qui représentait 5 % des fonds qu’elle avait accordés en 2016. C’est « un vote de défiance accablant pour l’avenir de l’industrie des combustibles fossiles », a salué Gyorgy Dallos, de Greenpeace International. Soutenir les énergies fossiles, c’est « investir dans notre perte », a également souligné le secrétaire général de l’ONU António Guterres.

Carte explicative  : L’accord de Paris, conclu en 2015 lors de la COP 21, est entré en vigueur le 4 novembre 2016. Il a été signé par la quasi-totalité des pays membres de l’ONU, dont les États-Unis. Le retrait de ces derniers, décidé par Donald Trump, n’est pour l’instant qu’une déclaration et ne sera effectif qu’en 2020. Il ne remet pas l’accord en cause puisque la condition de la validité de celui-ci est qu’il soit signé par un ensemble de pays représentant au moins 55 % des émissions de gaz à effet de serre. Le but est largement atteint, même en ôtant la part des États-Unis, estimée à 17 %. © Simon Malfatto, AFP 

Lire les articles en totalité à la source - Sous-titres :

Le secteur privé semble s’engager contre le réchauffement

John Kerry, Michael Bloomberg, Bill Gates et Arnold Schwarzenegger

Aux États-Unis, on s’engage pour le climat

À la recherche d’idées concrètes

Pour en savoir plus : Un sommet à Paris pour trouver de l’argent vert Article publié le 12/12/2017

« Pour le deuxième anniversaire de l’accord de Paris, le président de la République Emmanuel Macron a invité en France plusieurs chefs d’État, patrons de grandes entreprises et fonds d’investissement pour parler « finance verte ». L’idée du One Planet Summit est de trouver des moyens sur le terrain économique pour soutenir les transitions énergétiques. C’est aussi une opération politique… »

Photo : Quelques vedettes sur le perron de l’Élysée. Saurez-vous reconnaître Bill Gates, Michael Bloomberg et Richard Branson ? © Christophe Archambault, AFP 

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Source : http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/mollusque-etonnants-yeux-telescopes-coquille-saint-jacques-69414/

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10.
One Planet Summit : Les cinq engagements qui font (vraiment) entrer l’Accord de Paris dans l’économie réelle - Publié le 14 décembre 2017 – Par Ludovic Dupin @LudovicDupin – Document Novéthic - En ce moment : One Planet Summit Glyphosate Finance Climat Accueil News Environnement Climat 

Les quatre jours dédiés au climat à Paris du 10 au 14 décembre 2017 s’achèvent. Le point d’orgue en fut le One Planet Summit du 12 décembre. Certains critiquent un show d’Emmanuel Macron. D’autres se réjouissent d’annonces puissantes. Certaines d’entre elles sont en effet de nature à changer les règles du jeu climatique. Photo : Arnold Schwarzenneger, omniprésent pendant le One Planet Summit, a appelé à ne jamais cessé de croire dans la réussite de la lutte contre le changement climatique. AFP

Photo : 91 entreprises, représentant 1 500 milliards d’euros de chiffres d’affaires et plus de 6 millions d’emplois directs, ont lancé le French Business Climate Pledge. Air Liquide, Airbus, Axa, Danone, EDF, L’Oréal, SNCF, Veolia… Les géants français mettent 300 milliards d’euros sur la table…

Photo Après le charbon, les banques françaises mettent les sables bitumineux à l’Index.

Photo : la plus grande banque multilatérale au monde stoppera dès 2019 le financement de la production du gaz et du pétrole.

Photo : 100 entreprises mondiales sont responsables directement ou indirectement de 80 % des émissions de CO2 de la planète. L’initiative Climate100+ a décidé de s’attaquer au problème.

Photo : Que Donald Trump le veuille ou non, le reporting climat devient la règle. Voir TCFD = Task Force on Climate Disclosure.

© 2017 Novethic - Tous droits réservés - Tous les détails sont à lire à la source sur le site de Novéthic ! http://www.novethic.fr/fileadmin/_processed_/csm_Schwarzenegger-Macron-One-Planet-Summit_8ad9e9344e.jpg

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11.
One Planet Summit : 12 engagements pour financer la lutte contre le réchauffement climatique - Texte par Romain BRUNET- Dernière modification : 12/12/2017 – Document ‘France 24’ - Illustration. © Ludovic Marin, AFP | Emmanuel Macron, mardi 12 décembre 2017, au One Planet Summit près de Paris.

Une soixantaine de chefs d’État et de gouvernement étaient réunis mardi près de Paris pour le One Planet Summit, un sommet sur le climat conçu pour entretenir la dynamique de la COP21 et essentiellement dédié au financement.

’Make Our Planet Great Again.’ Singeant le slogan électoral de Donald Trump, le président français Emmanuel Macron avait invité, mardi 12 décembre, plusieurs dizaines de dirigeants près de Paris pour redynamiser la lutte contre le réchauffement climatique après l’annonce du retrait américain de l’accord de Paris.

Bilan : des acteurs publics, des philanthropes et des entreprises venus de toute la planète ont pris une série d’engagements. La plupart d’entre eux ont pour ambition de dégager de nouveaux financements, les fonds faisant aujourd’hui cruellement défaut pour la mise en œuvre des objectifs contenus dans l’accord voté en 2015 dans le cadre de la COP 21.

>> À lire sur France 24 : ’La diplomatie climatique d’Emmanuel Macron, décalage entre discours et réalité’

  • ’On est en train de perdre la bataille, a affirmé Emmanuel Macron lors du sommet. On ne va pas assez vite et c’est ça le drame. On doit tous bouger car on aura tous à rendre des comptes.’ 
  • Au total, les participants à cette rencontre ont présenté près de trente projets, regroupés sous 12 chapitres, allant de la création d’un observatoire spatial sur le climat, à la promesse formulée par 34 pays de plafonner les émissions de CO2 liées aux transports maritimes. L’ensemble de ces annonces est à retrouver dans notre liveblog disponible ci-dessous. 
  • La Fondation de Bill Gates, la Commission européenne et plusieurs pays, dont la France, ont pour leur part annoncé la mise à disposition d’une enveloppe totale de 650 millions d’euros servant à aider le monde agricole à s’adapter aux bouleversements climatiques.
  • Peut-être l’annonce la plus spectaculaire, la Banque mondiale a affirmé qu’elle arrêterait de financer après 2019 l’exploration et l’exploitation de pétrole et de gaz. Elle est la première banque multilatérale à prendre un tel engagement dans ce secteur.
     >> Retrouvez l’intégralité de notre liveblog consacré au One Planet Summit  :

http://www.france24.com/bundles/aefhermesf24/img/rfi-logo.png?version=20171011163423

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12.
Les 12 ‘Climacts’ lancés lors du One Planet Summit Marina Fabre, @fabre_marina  Publié le 12 décembre 2017 - Photo AFP

© 2017 Novethic - Tous droits réservés – A lire à la source : http://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/les-12-climacts-lances-lors-du-one-planet-summit-145200.html :

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13.
Sommet climat : les 12 engagements pris par les participants Par LEXPRESS.fr avec AFP , Société Environnement ; publié le 12/12/2017 à 21:59 , mis à jour à 23:22

Illustration : Un discours d’Emmanuel Macron est diffusé sur des écrans avant l’ouverture d’un sommet sur le climat, à Boulogne-Billancourt, près de Paris, le 12 décembre 2017. afp.com/LUDOVIC MARIN

Le président français Emmanuel Macron a souhaité que le sommet climat qui s’est tenu à Paris mardi se répète chaque année. Ce qu’il faut retenir des engagements pris.

Désengagement des énergies fossiles, pression sur les entreprises pour ’verdir’ leurs activités, coalitions : le ’One Planet Summit’ sur le climat, mardi à Paris, a été l’occasion pour les acteurs économiques et financiers d’annoncer plusieurs engagements contre le réchauffement. Tour d’horizon. 

1. Pétrole et gaz

La Banque mondiale a annoncé qu’elle arrêterait de financer après 2019 l’exploration et l’exploitation de pétrole et de gaz. Elle est la première banque multilatérale à prendre un tel engagement. En 2016, ses financements dans l’industrie pétrolière et gazière ont représenté près d’1,6 milliard de dollars, soit moins de 5% de la totalité des fonds accordés. 

À partir de 2018, elle publiera tous les ans les émissions de gaz à effet de serre des projets qu’elle finance dans les secteurs les plus émetteurs, comme l’énergie. Elle entend généraliser la prise en compte d’un prix interne du carbone dans ses futurs investissements. 

2. Charbon

L’assureur Axa a annoncé qu’il renonçait à assurer et à investir dans toute entreprise engagée dans la construction de centrales à charbon. Le groupe français compte aussi retirer près de 2,5 milliards d’euros d’investissements dans le secteur. 

Axa a promis de se désengager à hauteur de 700 millions d’euros des projets liés aux sables bitumineux. Il va en parallèle accroître de 9 milliards d’euros ses investissements ’verts’ (infrastructures...) d’ici à 2020. 

La banque néerlandaise ING s’est engagée à ’accélérer la baisse’ des financements des centrales à charbon. D’ici à 2025, elle ne financera plus que les producteurs d’électricité utilisant moins de 5% de charbon et arrêtera de financer directement les projets de centrales à charbon. 

3. Adaptation climatique

La fondation Bill Gates va consacrer 315 millions de dollars à la recherche en agriculture pour aider les plus pauvres, notamment en Afrique, à s’adapter au changement climatique. La Commission européenne mobilisera 318 millions de dollars pour cet objectif. 

LIRE AUSSI >> Climat : que compte faire la France pour sauver la planète ? 

L’Agence française de développement (AFD) a signé, dans le cadre d’un dispositif de 30 millions d’euros sur quatre ans, des accords avec l’île Maurice, les Comores, le Niger et la Tunisie, pour les accompagner dans l’adaptation aux impacts des dérèglements (systèmes d’alerte, lutte contre l’érosion...). Le directeur général de l’AFD, Rémy Rioux, a reconnu que ’l’adaptation’ était ’le parent pauvre’ de la finance climat, tournée plutôt vers la réduction des émissions (énergies renouvelables, transports propres...). 

La Banque mondiale a annoncé qu’elle prêterait 4,5 milliards de dollars sur trois ans pour permettre à 150 villes de résister aux impacts et qu’elle les aiderait à attirer des financements privés. Les collectivités ont fait valoir leur rôle mais leur difficulté à accéder à certains fonds. 

4. Risque climatique

237 entreprises se sont engagées à améliorer leur prise en compte du risque climatique dans leurs activités. Parmi elles, 20 des plus importantes banques et 80% des gestionnaires d’actifs, comme HSBC ou l’assureur AXA. Elles comptent publier ’leur stratégie pour gérer les risques (climatiques) mais aussi pour saisir les opportunités’ qu’offre la lutte contre le réchauffement. 

5. Entreprises sous surveillance

Un groupement de plus de 200 grands investisseurs, dont HSBC et le plus gros fonds de pension public américain (CalPERS), a décidé de mettre la pression sur 100 entreprises parmi les plus polluantes, pour qu’elles améliorent leur gouvernance sur le climat, réduisent leurs émissions et renforcent la publication de leurs informations financières relatives au climat. 

LIRE AUSSI >> Accord de Paris : John Kerry évoque la ’honte’ du retrait américain 

La liste des cent entreprises visées (’ClimateAction 100+’), comprend de grands groupes pétroliers et gaziers (BP, Chevron, Coal India...), des acteurs du secteur des transports (Airbus, Ford, Volkswagen...), et des groupes miniers et sidérurgiques (ArcelorMittal, Glencore...). Pendant cinq ans, ces 225 investisseurs, qui représentent 26,300 milliards de dollars d’actifs sous gestion, vont suivre de près ces entreprises. Si elles font des progrès, elles pourront être retirées de la liste. 

6. Budgets verts

Le président de l’OCDE a annoncé le lancement d’une initiative baptisée ’Paris Collaborative on Green Budgeting’, à laquelle la France et le Mexique vont adhérer, et qui doit contribuer à l’élaboration de méthodologies pour établir des ’budgets nationaux ’verts’’. 

7. Fonds souverains

Norvège, Emirats arabes unis, Arabie saoudite, Qatar, Koweit et Nouvelle-Zélande lancent, à l’initiative de la France, une coalition de fonds souverains pour flécher des financements vers l’action climatique. 

8. Banques centrales

Huit banques centrales et autorités de supervision (France, Mexique, Angleterre, Pays-Bas, Allemagne, Suède, Singapour, Chine) s’unissent dans un réseau pour échanger leurs points de vue et expériences. Le but : accélérer la prise en compte des enjeux climatiques dans la supervision financière et dans le refinancement des banques commerciales, le tout pour promouvoir un développement ordonné de la finance verte. Une conférence internationale est prévue en avril 2018 à Amsterdam. 

9. Prix du carbone

Le Chili, la Colombie, le Mexique, le Costa Rica et plusieurs États américains (Californie et Washington) et provinces canadiennes (Ontario, Québec, Colombie Britannique...) ont lancé une initiative pour développer leurs marchés du carbone et s’engagent à aller vers une plus grande coordination entre eux. 

10. Neutralité carbone

La coalition neutralité carbone annoncée pendant la COP 23 s’ouvre à 33 nouveaux acteurs (régions, entreprises et pays) et s’engage à publier dès 2018 et au plus tard en 2020 une trajectoire ’neutralité carbone’ à l’horizon 2050. 

12. Obligation verte

Le Premier ministre belge Charles Michel a annoncé que son pays émettrait l’an prochain une obligation verte souveraine de 5 milliards d’euros, devenant ainsi le deuxième pays de la zone euro après la France à agir de la sorte. 

+ Plus d’actualité sur : L’Accord de Paris sur le climat à l’issue de la conférence COP 21

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14.
EN DIRECT. Suivez le One Planet Summit, sommet pour la finance verte organisé à Paris - Par Loïc Chauveau le 12.12.2017 à 10h14, mis à jour le 12.12.2017 à 15h00 – Document ‘Sciences et Avenir’ Sciences et Avenir Nature & environnement Climat

Pour les industriels, les collectivités, les Etats, le One Planet Summit, qui a lieu ce 12 décembre 2017, est l’occasion d’annoncer de nouveaux investissements dans la transition énergétique. Les besoins sont immenses sans qu’on sache très bien comment distribuer et utiliser les sommes nécessaires.

Photo : Les financiers comme les industriels affirment avoir pris conscience de la nécessité d’arrêter de subventionner l’usage des énergies fossiles. © patrick pleul/DPA/afp

Un sous-titre : Les villes veulent un accès direct au financement climatique

Lire l’intégralité et écouter à la source - © Sciences et Avenir - Les contenus, marques, ou logos du site sciencesetavenir.fr sont soumis à la protection de la propriété intellectuelle. Source : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/en-direct-climat-suivez-le-one-planet-summit-sommet-pour-la-finance-verte_119044

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15.
Sommet sur le climat : bilan positif pour Emmanuel Macron - Par France 2 – France Télévisions - Mis à jour le 12/12/2017 | 20:39 – publié le 12/12/2017 | 20:39

Le One Planet Summit, sommet pour le climat, a permis à Emmanuel Macron de se positionner, ce mardi 12 décembre 2017, en tête de la lutte contre le réchauffement climatique.

Emmanuel Macron a tiré la sonnette d’alarme lors du sommet pour le climat organisé à proximité de Paris ce mardi 12 décembre. Sur place, Jeff Wittenberg fait le bilan. ’Le bilan est indiscutable en terme d’image pour Emmanuel Macron : il apparaît ce soir comme celui qui donne une impulsion à la lutte contre le réchauffement climatique. Mais il apparaît aussi comme celui qui secoue les consciences. Sa mise en garde n’est pas sans rappeler les mots de Jacques Chirac prononcés en 2002 : ’la terre brûle et nous regardons ailleurs’’, explique-t-il.

Quelques absents

Le journaliste ajoute : ’En terme d’engagement, le bilan n’est pas insignifiant, notamment à travers l’implication d’acteurs privés ou institutionnels comme la banque mondiale. Il y avait malgré tout quelques absents comme les États-Unis de Donald Trump qui n’étaient pas invités ou le Canada, l’Inde et la Chine, pays très pollueurs, qui n’ont envoyé que des ministres’.

Source : https://mobile.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/sommet-sur-le-climat-bilan-positif-pour-emmanuel-macron_2512081.html#xtref=acc_dir

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16.
La lettre d’information « Des savoirs pour l’action » du Commissariat général au développement durable N° 19 - Décembre 2017.

Ediitial de Laurence Monnoyer-Smith, Commissaire générale au développement durable
Déléguée interministérielle au développement durable.

Enjeu mondial dont les effets s’imposent désormais à tous, le changement climatique constitue un amplificateur des vulnérabilités. Il s’attaque aux plus fragiles, aux plus précaires, dans les pays en développement mais aussi dans les pays du nord.

Lutter contre ses effets, c’est s’attaquer à cette injuste double peine ; c’est développer et promouvoir la solidarité, de court et de long termes, avec ceux qui les subissent. Ce mois de décembre 2017 à Paris, le One Planet Summit, prolongeant et renforçant l’Accord de Paris, a inscrit la solidarité climatique à l’agenda de la communauté internationale et au cœur des préoccupations françaises.

Le Commissariat général au développement durable, investi dans la préparation de ce Sommet a organisé, le 13 décembre, un événement « La solidarité climatique » conclu par le prix Nobel de la paix, Muhamad Yunus.

Cette rencontre a permis aux acteurs institutionnels et de la société civile d’éclairer le concept de justice climatique. Des personnalités prestigieuses, Mary Robinson, présidente de la Fondation éponyme, scientifiques et expertes de haut niveau, Jean Jouzel et Gael Giraud, des représentants de coalitions tel le V20 (club des pays les plus vulnérables) ont mis en évidence la nécessité d’un accompagnement solidaire de la transition écologique, faute de quoi celle-ci ne pourrait tout simplement pas avoir lieu. La gestion partagée et concertée de la ressource, les impacts des migrations climatiques internationales ou encore les mutations subies par le monde du travail constituent des enjeux auxquels les États doivent répondre en protégeant les plus vulnérables.

Des exemples en matière de coopération technique, de capacitation et de transferts de compétences ont été présentés. Ils reposent pour beaucoup d’entre eux sur de nouvelles sources de partenariats financiers publics et privés, en impliquant des filières comme la fondation synergie solaire. Qu’il s’agisse ainsi d’atténuation ou d’adaptation au changement climatique, l’ensemble des acteurs présents ont partagé une vision et des voies d’un engagement commun pour accompagner les pays et populations vulnérables. 

En septembre 2017, environ 8 Gt éq. CO2 d’émissions de gaz à effet de serre sont couvertes par une tarification explicite du carbone, ce qui correspond à environ 15 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Pour en savoir plus : les chiffres clés du climat France, Europe et Monde (édition 2018).

Source Wikipédia : Commissariat général au développement durable

Ministère de la Transition écologique et solidaire- Commissariat général au développement durable (CGDD)

Des savoirs pour l’action - Cette lettre d’information a vocation de faire partager largement les résultats de recherches, d’études, d’analyses et d’évaluations économiques, d’observations statistiques et de prospective que le Commissariat général au développement durable mène en synergie avec les autres directions générales du ministère. Elle vise à renforcer la visibilité des actions et travaux du Commissariat général au développement durable au service du ministère et plus largement de l’ensemble des acteurs de la transition écologique.

Image associée

Source : https://webmail1m.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=69824&check=&SORTBY=1

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17.
One Planet Summit - Et si nous investissions dans un océan durable ? Communiqué de presse - 12 décembre 2017 – Document ‘Ocean & Climate Platform’Le 12 décembre 2017, 2 ans jour pour jour après la signature historique de l’Accord de Paris, Emmanuel Macron, Président de la République Française, Jim Yong Kim, Président du groupe Banque Mondiale et Antonio Guteres, Secrétaire Général des Nations Unies, réunissent citoyens et dirigeants du monde entier.L’objectif est de réfléchir à comment la finance publique et privée peut évoluer afin d’apporter son soutien aux efforts communs mis en oeuvre pour lutter contre les changements climatiques : une opportunité unique de mettre en lumière la nécessité de solutions concrètes fondées sur l’océan et de la mise en place d’une « finance bleue ». Photo : © Pete West / Fondation Tara Expeditions

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La Décennie internationale des sciences océaniques pour le développement durableUn pas en avant vers la reconnaissance des sciences de l’océan comme pierre angulaire du combat contre le changement climatique. Grâce à une forte mobilisation des scientifiques, de la société civile et des gouvernements, l’océan a été au coeur de la COP23, avec l’organisation pour la deuxième année d’une journée d’action consacrée à l’océan, ainsi que le lancement du Partenariat pour l’Océan « Ocean Pathway Partnership » - une initiative lancée par le gouvernement fidjien et soutenue par la Plateforme Océan et Climat. Toutefois, un des principaux défis identifié lors de la COP23 a été le financement de la protection de l’océan, et la construction de synergies entre les secteurs publics et privés pour atteindre cet objectif : un défi pour lequel les solutions restent aujourd’hui plus théoriques que pratiques. Pourtant, cette question est centrale, comme le confirme l’annonce de la Décennie internationale des sciences océaniques pour le développement durable (2021-2030) par les Nations Unies le 5 décembre dernier. « L’océan doit être au premier plan et au centre de nos réponses aux changements climatiques » - Inia Seruiratu, Champion pour le climat de la COP23 - Photo L’organisation de cette décennie vise à réunir les acteurs de l’océan du monde autour d’un cadre commun, grâce auquel les sciences de l’océan constitueront un appui aux Etats dans leur mise en oeuvre de l’Objectif de Développement Durable 14, pour la conservation et la gestion durable des ressources océaniques et marines.Afin de mener à bien cet objectif, il est essentiel de soutenir le développement d’une économie maritime durable, incluant des analyses des bénéfices économique et sociaux d’une gestion durable de l’océan et basée sur la science des ressources marines. Il est également nécessaire d’améliorer la connaissance scientifique des impacts cumulatifs qui affectent nos océans, comme le réchauffement, l’acidification et la destruction des habitats naturels. Dans tous les cas, l’accomplissement de ces objectifs nécessite une plus grande implication et un plus grand soutien de la part du monde de la finance. 

Un soutien ambitieux aux sciences de l’océan est nécessaire D’après le Rapport Mondial sur les Sciences Océaniques de la Commission Intergouvernementale Océanographique de l’UNESCO (COI-UNESCO) publié le 5 Décembre dernier, la moyenne des dépenses nationales dédiées aux sciences de l’océan représente seulement entre 0,04% et 4% de l’investissement total en recherche et développement. Pourtant, une étude récente menée par la Fondation de la Mer (en partenariat avec le Boston Consulting Group) évalue le poids de l’économie bleue à 270 milliards d’euros, soit 14% du Produit Intérieur Brut (PIB) français. En effet, la France dispose plus de 11 millions de km2 de Zones Economiques Exclusives (ZEE) et possède le second plus grand territoire maritime au monde après les Etats Unis : un potentiel qui reste largement inexploité. « Appuyons-nous sur la connaissance pour agir » 

– Françoise Gaill, Vice-Présidente de la POCLa Plateforme Océan et Climat appelle à un soutien ambitieux aux sciences de l’océan de la part des secteurs publics et privés. Les flux financiers doivent être dirigés vers les initiatives innovantes qui travaillent au quotidien à la protection de l’océan, et soutenir la recherche afin d’identifier les solutions pour le futur. Comme l’explique Torsten Thiele, « la protection et la conservation de la diversité biologique en haute mer afin de répondre aux menaces envers les écosystèmes marins nécessite une approche nouvelle et innovante de la finance ». Dans cette logique, la Plateforme Océan et Climat espère que la tenue du One Planet Summit sera l’occasion de mettre en place une approche de la finance bleue innovante et durable, et appelle à l’émergence d’un mécénat pour l’océan. Car au fond, « l’océan n’est pas notre dernière chance, mais notre meilleure chance de combattre le changement climatique » – Patricia Ricard, Vice-Présidente de la POC. À propos de oceanclimatLa Plateforme Océan et Climat regroupe des organismes scientifiques, des universités, des institutions de recherche, des associations et des fondations, tous impliqués pour une meilleure prise en compte de l’océan dans les négociations climatiques. Elle a été créée le 10 juin 2014, à l’occasion de la journée mondiale des océans, avec l’appui de la commission océanographique intergouvernementale de I’Unesco.

Copyright © 2017 Ocean & Climate Platform, Photo : Tara Expeditions Foundation. All rights reserved.-

LeMonde.fr- Source : http://oceanclimat.blog.lemonde.fr/2017/12/12/one-planet-summit-et-si-nous-investissions-dans-un-ocean-durable/ Retour au début du sommaire E - Accès aux dossiers récents de Novéthic relatifs aux engagements sur le climat18.
[Décryptage] ‘Le One Planet Summit’ a-t-il changé les mentalités ? Publié le 15 décembre 2017 par Anne-Catherine Husson-Traore, @AC_HT_, Directrice générale de Novethic ISR / RSE – Photo : Emmanuel Macron a réuni 50 chefs d’État et 5.000 VIP lors du One Plant Summit le 12 décembre. AFP« Les lignes ont bougé pendant le One Planet Summit, la semaine sur la finance climat à Paris. Les questions de reporting climat ont été au cœur des discussions. De grands investisseurs et entreprises s’y sont engagés. Reste qu’il faut encore surmonter l’incommensurable force d’inertie du scénario ’business as usual’ que dénoncent les ONG… » Article complet à la source S’adapter au changement climatique - Mis à jour le 11 décembre 2017Accélérer l’action de la finance privée - Mis à jour le 11 décembre 2017Partenariats public-privé : agir collectivement - Mis à jour le 11 décembre 2017Reporting Climat : Mesurer les progrès - Mis à jour le 11 décembre 2017Consulter ces documents ici

Image associéeComprendre la finance climat en 3 minutes #Novethic#OnePlanetSummit

http://www.novethic.fr/fileadmin/user_upload/tx_ausynovethicarticles/LD/One-planet-Summit-Home-et-article-v3.jpg{{Source : http://www.novethic.fr/actualite/finance-durable/isr-rse/decryptage-le-one-planet-summit-a-t-il-change-les-mentalites-145219.html?utm_source=Abonnes+Novethic&utm_campaign=2e581750a1-EMAIL_CAMPAIGN_2017_12_18&utm_medium=email&utm_term=0_2876b612e6-2e581750a1-171059761 Retour au début du sommaire19.
Le transport embraye sur le vert à l’occasion du One Planet Summit Publié le 18 décembre 2017 par Concepcion Alvarez @conce1 /Novéthic Energie.« Le transport est l’un des secteurs clés de la transition écologique vers un monde bas-carbone. S’il n’a pas fait l’objet de tables rondes à proprement parler lors du One Planet Summit, de nombreux engagements ont été pris pour rendre la mobilité de demain propre et durable. En voici les principales… » Article complet à la source : Photo : Carlos Ghosn, PDG du groupe Renault, à la tribune du One Planet Summit le 12 décembre 2017.- © 2017 Novethic - Tous droits réservéshttp://www.novethic.fr/actualite/energie/mobilite-durable/isr-rse/one-planet-summit-le-transport-entame-son-virage-vert-145209.html?utm_source=Abonnes+Novethic&utm_campaign=2e581750a1-EMAIL_CAMPAIGN_2017_12_18&utm_medium=email&utm_term=0_2876b612e6-2e581750a1-171059761Retour au début du sommaire20.
Décryptage : Paris, capitale de la finance climat Novéthic En ce moment : Noel responsable Glyphosate Finance Climat Accueil – Capture / Internet 21/12/2017Deux ans jour pour jour après l’Accord de Paris, la capitale française est de nouveau le lieu de l’action sur le climat. Pendant une semaine, autour du One Planet Summit, le sommet international voulu par Emmanuel Macron, l’objectif est de mobiliser l’ensemble de la finance publique et privée. Solidarité, action collective et innovation sont les maîtres mots de dizaines d’événements. Avec un but : accélérer et changer d’échelle le financement d’une économie bas carbone indispensable à la survie de la planète. Pour en savoir +

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Bonn climate change conference – ‘Planet at a crossroads’ - Conférence de Bonn sur le changement climatique : ’La planète à la croisée des chemins Damian Carrington à Bonn - Ven 17 Nov. 2017 16h54 GMT Dernière modification le ven. 17 nov. 17 18h22 GMT – Traduction Jacques Hallard.

The UN negotiations in Bonn lay the groundwork for implementing the landmark Paris deal, but tough decisions lay ahead - ’climate summit makes progress but leaves much to do -’La planète à la croisée des chemins’ : le sommet sur le climat progresse mais laisse beaucoup à faire.

Les négociations de l’ONU à Bonn jettent les bases de la mise en œuvre de l’accord historique de Paris, mais des décisions difficiles s’imposent. Les représentants d’Act Alliance distribuent des pièces de monnaie en chocolat, faisant la promotion du besoin de financement climatique pour l’adaptation.

Photo : Les représentants d’Act Alliance distribuent des pièces de monnaie en chocolat, faisant la promotion du besoin de financement climatique pour l’adaptation. Photographie : Kiara Worth / ENB / IIDD

Les nations du monde étaient convaincues qu’elles faisaient des progrès importants en transformant l’engagement politique continu en une action concrète, alors que le sommet mondial sur le changement climatique à Bonn tirait à sa fin vendredi.

Les négociations de l’ONU ont été chargées de la tâche vitale, quoique non glamour, de transformer l’accord mondial sans précédent scellé à Paris en 2015 d’un moment symbolique en un ensemble de règles par lesquelles les nations peuvent se combiner pour vaincre le réchauffement climatique. Actuellement, le monde est sur la bonne voie pour au moins 3°C de réchauffement de la planète - un résultat catastrophique qui conduirait à de graves impacts dans le monde entier.

L’importance de la tâche a été soulignée par Frank Bainimarama, Premier ministre fidjien et président du sommet : « Nous ne sommes pas en train de négocier des mots sur une page, mais nous représentons tous nos gens et les endroits qu’ils appellent leur maison. Les hauts et les bas des négociations climatiques de Bonn - en images
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L’Accord de Paris, qui doit être finalisé d’ici à la fin de 2018, a maintenant un squelette : un ensemble de rubriques relatives à la manière dont l’action sur les émissions est signalée et surveillée. Les nations ont également étoffé cette situation avec des textes détaillés qui ont été suggérés, mais ceux-ci sont souvent contradictoires et devront être résolus l’année prochaine. ’Le pire résultat aurait été de se retrouver avec des pages vides, mais cela ne va pas arriver’, a déclaré un négociateur allemand.

L’action des pays riches avant l’entrée en vigueur de l’accord de Paris en 2020 a soulevé un problème. Les pays en développement ont fait valoir que les efforts étaient insuffisants et que les négociations climatiques de l’ONU reposaient largement sur la confiance. avant d’être désamorcé par des engagements de « bilan » des actions en 2018 et 2019.

Les dernières heures des négociations ont été retardées par une dispute technique sur le financement climatique des pays riches, toujours un sujet sensible. Les pays pauvres et vulnérables veulent que les pays donateurs établissent à l’avance combien ils vont fournir et quand, afin que les pays bénéficiaires puissent planifier leur action climatique. Les nations riches affirment ne pas vouloir, mais faire des promesses au nom des gouvernements futurs est juridiquement complexe.

Des progrès ont été réalisés en ce qui concerne l’importance du genre, des peuples autochtones et de l’agriculture dans la lutte contre le changement climatique. Mais les ONG ont critiqué la lenteur des progrès dans la réalisation des promesses de financement précédentes. Raijeli Nicole, d’Oxfam, a déclaré : ’Pour la plupart, les pays riches se sont présentés à Bonn les mains vides.’ Le plan d’assurance mondial vise à désamorcer les dommages climatiques potentiels « bombe »…
Lire la suite à la source en anglais.

Le charbon - le combustible fossile le plus sale - a eu une grande visibilité au sommet, le seul événement secondaire officiel de l’administration américaine faisant la promotion controversée du « charbon propre ». Mais l’élan accablant a été contre le carburant, avec une nouvelle coalition de pays qui a promis une élimination complète. Cela s’est passé en dehors des négociations, une avancée significative, selon Camilla Born du thinktank E3G : ’Nous avons eu l’accord de Paris vivant dans le monde réel’.

La Pologne, fortement dépendante du charbon, accueillera le prochain sommet de l’ONU sur le climat dans un an et a fréquemment freiné l’action climatique dans l’UE. Mais vendredi, apparemment sous une forte pression de l’UE, il a mis un terme à son refus d’adopter un engagement climatique appelé l’amendement de Doha, qui définit la loi d’avant 2020 sur le climat.

L’Allemagne, cependant, n’a pas été capable de s’engager à abandonner son énorme industrie charbonnière, car les pourparlers d’Angela Merkel pour former une nouvelle coalition ont eu lieu avec le temps. Néanmoins, Barbara Hendricks, la ministre allemande de l’Environnement, a déclaré vendredi : ’L’élimination du charbon est logique sur le plan environnemental et économique.’ Elle était certaine que le nouveau gouvernement agirait, at-elle dit…

La décision du président américain Donald Trump de retirer les Etats-Unis de l’accord de Paris a eu peu d’impact sur les pourparlers, selon les négociateurs, qui affirment que les responsables américains ont été neutres et n’ont rien bloqué. Gebru Jember Endalew, président éthiopien des 47 pays les moins avancés, a déclaré : ’Contrairement à l’immigration, vous ne pouvez pas protéger votre pays du changement climatique en construisant un mur.’ D’autres grandes puissances, comme la Chine et l’Inde, n’ont pas utilisé le mouvement américain pour essayer de gagner un avantage supplémentaire, mais restent des acteurs constructifs, disent les initiés.

Les attentats de dernière minute à la clôture du sommet de Bonn restent possibles mais ne sont pas attendus par les délégués…

L’attention se portera désormais sur 2018 et les décisions finales plus difficiles à prendre à ce moment-là. Manuel Pulgar-Vidal, qui a dirigé les discussions sur le climat en 2014 et qui est maintenant au WWF, a déclaré : « La planète est à la croisée des chemins. . Les décisions que nous prenons aujourd’hui jettent les bases pour 2018 et au-delà. Les pays doivent accroître leur ambition de nous mettre sur la voie d’un avenir à 1,5° C ».

« Le sommet de la Pologne [en 2018] sera difficile », a-t-il déclaré. ’Nous espérons faire des progrès, mais cela ne va pas être facile.’ Laurence Tubiana, ambassadrice climatique de la France lors de l’accord de Paris et maintenant à la Fondation européenne du climat, a déclaré : ’Nous n’avons pas le temps de nous reposer sur nos lauriers. Ce n’est pas la bonne voie. Si nous voulons vraiment lutter contre le changement climatique, chacun devra prendre des mesures et prendre des engagements climatiques ambitieux d’ici à 2020 ».

Selon Wikipédia « The Guardian est un quotidien d’information britannique fondé en 1821. Sa ligne éditoriale relève du social-libéralisme (centre-gauche)1. Le site internet du Guardian est en 2012 le troisième site de presse le plus consulté du monde2… » Voir ici.

Image illustrative de l’article The Guardian

Souce : Haut du formulaire

https://www.theguardian.com/environment/2017/nov/17/planet-at-a-crossroads-climate-summit-makes-progress-but-leaves-much-to-do

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EU announces € 9bn in funding for climate action - L’Union Européenne annonce un financement de 9 milliards d’euros pour l’action climatique Par Fiona Harvey à Paris pour The Guardian - 12 Decembre 2017 17.57 GMT - Mardi 12 décembre 2017 17.57 GMT Première publication le mardi 12 décembre 2017 14.43 GMT – Traduction en français Jacques Hallard.

Photo - Les participants se rassemblent lors d’une pause au sommet ‘One Planet Summit’, à Boulogne-Billancourt, près de Paris, en France. Photographie : Michel Euler / AP. Fiona Harvey à Paris.

Les fonds de l’UE seront concentrés sur les nergies propres, les villes durables et l’agriculture, la Fondation Bill et Melinda Gates s’engageant également à fournir 300 millions de dollars pour l’adaptation au changement climatique.

La Commission européenne a annoncé un financement de 9 milliards d’euros pour l’action contre le changement climatique, l’une des nombreuses mesures prises par les gouvernements, les entreprises et les investisseurs pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris de 2015.

Les fonds de l’UE feront partie du plan d’investissement extérieur de l’UE et seront axés sur les villes durables, les énergies propres et l’agriculture durable. L’annonce a été faite mardi au sommet ‘One Planet Summit’ qui s’est tenu à Paris, à l’occasion du deuxième anniversaire du pacte de 2015.

Le président français Emmanuel Macron a salué les progrès réalisés lors de l’événement et a déclaré qu’il était possible de créer des alternatives à l’économie basée sur les combustibles et les carburants fossiles, mais que davantage d’efforts étaient nécessaires à faire au niveau mondial.

Miguel Arias Cañete, commissaire à l’action climatique et à l’énergie pour l’UE, a déclaré que l’accord de Paris entraînait déjà davantage d’investissements dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il a déclaré : ’Ces types d’investissements sont d’une importance cruciale si nous voulons passer des aspirations à l’action. Le plan de l’UE augmentera les investissements indispensables à travers l’Afrique et les régions voisines de l’UE ’. Il a déclaré que de nouveaux emplois seraient créés, et que les effets d’entraînement incluraient la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la santé et un meilleur accès à la technologie dans les régions et les pays les plus pauvres.

Neven Mimica, commissaire à la coopération internationale et au développement, a ajouté que les objectifs étaient notamment de soutenir la numérisation des petites et moyennes entreprises, essentielles pour le développement durable et la réduction de la pauvreté.

L’UE et ses États membres sont les plus grands fournisseurs mondiaux de financement climatique, avec un total de plus de 20 milliards d’euros fournis aux pays en développement l’année dernière.

D’autres mesures ont été dévoilées lors de la conférence : de grandes entreprises, comme l’assureur français Axa et la banque ING, se défaisant partiellement des investissements dans les combustibles fossiles, et les gouvernements locaux du monde entier s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Theresa May, le Premier ministre britannique, a déclaré que les pays développés avaient la responsabilité d’aider les pauvres du monde à s’adapter aux ravages attendus du changement climatique, et qu’ils ont promis 140 millions de livres aux pays pauvres pour les aider à le faire.

Cependant, en Grande Bretagne, les libéraux démocrates ont attaqué sa participation, arguant que le gouvernement n’avait pas réussi à mettre le Royaume-Uni sur la voie de la réduction des émissions, par exemple en retirant son soutien à l’énergie propre et en vendant la ‘Green Investment Bank’… Lynne Featherstone, la porte-parole de Lib Dem sur l’énergie et le climat, a déclaré : ’Je ne sais pas comment Theresa May a l’audace de montrer son visage [à la conférence internationale]. Son bilan sur l’environnement est une honte - elle n’a pas réussi à prendre les mesures ambitieuses nécessaires pour décarboniser notre économie et protéger notre planète ’.

La Banque mondiale a promis d’éliminer la majeure partie de ses financements pour le pétrole et le gaz d’ici 2019 et de publier davantage de données sur les impacts de ses investissements sur le changement climatique. Le groupe, qui a été critiqué par les militants environnementaux pour ne pas avoir pris des mesures sur ses investissements dans le secteurs des combustibles fossiles, a également formé un partenariat avec le Pacte mondial des maires visant à fournir 4,5 milliards de dollars aux villes pour s’adapter aux effets du changement climatique.

Bill Gates, l’un des hommes les plus riches du monde, s’est également joint aux promesses, promettant que sa fondation philanthropique consacrerait 300 millions de dollars (225 millions de livres sterling) pour aider les agriculteurs les plus pauvres du monde à s’adapter aux effets du changement climatique.
La Fondation Bill et Melinda Gates dépensera cette somme au cours des trois prochaines années, fournissant aux petits agriculteurs d’Afrique subsaharienne et d’Asie les moyens de protéger leurs fermes contre les sécheresses, les vagues de chaleur et les inondations qui devraient résulter d’un changement climatique . L’argent sera dépensé par l’intermédiaire des gouvernements et des subventions directes. Nick Austin, directeur du développement agricole à la fondation, a déclaré au Guardian qu’il s’attendait à ce que les agriculteurs pauvres subissent les conséquences des changements climatiques, à un moment où la population croissante du monde exerce une pression toujours plus forte sur les approvisionnements alimentaires.

L’adaptation aux effets du changement climatique, également appelée résilience, est devenue une priorité pour les écologistes alors que les scientifiques ont averti que certains changements climatiques deviendraient inévitables, même si le monde parvient à limiter la hausse des températures mondiales à 2° C.

Nick Austin a aussi déclaré : ’Nous reconnaissons que l’adaptation a été une opportunité largement sous-investie. [Il existe] un potentiel d’opportunités économiques pour la résilience au changement climatique. L’agriculture va en bénéficier, mais il reste encore beaucoup à faire ’.

In a separate move, Microsoft will spend $50m on artificial intelligence technology aimed at protecting the planet against climate change, the company said on Tuesday.

Brad Smith, president of Microsoft, told the Guardian the investment would spur technological change that would help deliver clean energy and cuts in global greenhouse gas emissions.

Dans une action séparée, Microsoft dépensera 50 millions de dollars sur l’intelligence artificielle. Haut du formulaire

Microsoft a annoncé mardi que Brad Smith, président de Microsoft, a déclaré au Guardian que l’investissement stimulerait le changement technologique qui contribuerait à fournir une énergie propre et Il a donné l’exemple de l’utilisation de l’intelligence artificielle pour créer des bâtiments « intelligents », qui utiliseraient moins d’énergie en réagissant et en anticipant le comportement de leurs occupants. Il pourrait également être utilisé dans l’agriculture pour augmenter les rendements agricoles face aux effets du réchauffement climatique, qui devrait causer des sécheresses, des inondations et des vagues de chaleur à travers le monde. Cependant, tout le monde n’a pas été impressionné par les . Brandon Wu, directeur de la politique et d’ActionAid USA, a déclaré que les pays riches étaient encore en train de remédier à la situation des pauvres. ’Malgré le battage médiatique, le sommet One Planet offre peu aux populations les plus vulnérables au changement climatique’, a-t-il déclaré. « Les populations des pays pauvres qui vivent déjà avec des ouragans de plus en plus graves, des inondations et d’autres catastrophes aggravées par la crise climatique ont besoin d’engagements de la part des pays riches. »

La fondation Bill et Melinda Gates aide à financer le site de développement mondial de Guardian. Vous pouvez trouver plus d’informations à ce sujet ici. Puisque vous êtes ici ... ... nous avons une petite faveur à demander. Plus de gens lisent le Guardian plus que jamais, mais les revenus publicitaires dans les médias baissent rapidement. Et contrairement à de nombreuses organisations de presse, nous n’avons pas mis en place de pare-feu - nous voulons garder notre journalisme aussi ouvert que possible. Vous pouvez donc voir pourquoi nous avons besoin de votre aide. Le journalisme d’investigation indépendant du Guardian demande beaucoup de temps, d’argent et de travail. Mais nous le faisons parce que nous croyons que notre point de vue est important - parce que cela pourrait bien être aussi votre point de vue. J’apprécie qu’il n’y ait pas de paywall : il est plus démocratique pour les médias d’être disponibles pour tous et non une marchandise à acheter par quelques uns. Je suis heureux d’apporter une contribution afin que d’autres avec moins de moyens aient encore accès à l’information. Thomasine F-R.

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Source : https://www.theguardian.com/environment/2017/dec/12/eu-announces-9bn-in-funding-for-climate-action

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24.
Calls for greater fossil fuel divestment at anniversary of Paris climate deal - Demande un désengorgement accru des combustibles fossiles à l’occasion de l’anniversaire de l’accord de Paris sur le climat

Par Fiona Harvey à Paris. Mardi 12 décembre 2017 11.04 GMT. Dernière modification le mardi 12 décembre 2017 14.04 GMT – D’après ‘theguardian.com’ Paris climate agreement– Traducwtion Jacques Hallard.

Photo - Des militants appellent à mettre fin au financement des énergies fossiles et aux subventions pour éviter un réchauffement climatique dangereux lors d’une réunion marquant deux ans depuis la signature de l’accord historique
Un écran ’Il n’y a pas de planète B’ en dehors du One Planet Summit à Paris
Un écran qui lit ’Il n’y a pas de planète B’, en dehors du One Planet Summit à Paris. Photographie : Philippe Lopez / AFP / Getty Images

L’accord de Paris sur le changement climatique, ratifié par les gouvernements du monde il y a un an, n’a pas réussi à faire en sorte que les grands investisseurs s’éloignent des combustibles fossiles avec l’urgence requise pour protéger la planète, ont déclaré des groupes de la société civile.

Les grandes entreprises, les investisseurs et les gouvernements nationaux et locaux se sont rencontrés mardi à Paris pour célébrer le deuxième anniversaire de la signature de l’accord historique de 2015, qui a confiné pour la première fois presque tous les pays développés et en développement considérer comme la limite de la sécurité.

Emmanuel Macron, le président de la France, a organisé la conférence One Planet pour réunir les gouvernements, les entreprises et d’autres pour aider à trouver des moyens d’atteindre les objectifs de Paris. Il a fait suite à une réunion des gouvernements à Bonn, en Allemagne, le mois dernier sous les auspices de l’ONU, visant à étoffer les détails techniques de l’accord de Paris.

Donald Trump, président des États-Unis, a promis de retirer son pays de l’accord, mais cette action ne peut prendre effet avant novembre 2020, le lendemain de l’élection présidentielle américaine de cette année.

Le groupe Investisseurs institutionnels sur le changement climatique a déclaré que ses membres et groupes apparentés, avec plus de 26 milliards de dollars sous gestion, travailleraient avec les entreprises pour les aider à réduire leurs émissions au cours des cinq prochaines années, conformément aux objectifs de Paris. Cependant, cela ne comprend pas le désinvestissement d’entreprises possédant de grandes réserves de combustibles fossiles.

Les compagnies ont également pris des engagements : par exemple, l’assureur français Axa, troisième compagnie d’assurance mondiale, a annoncé qu’elle céderait 2,4 milliards d’euros d’actifs charbonniers et 700 millions d’euros d’actifs de sables bitumineux et mettrait en place une nouvelle politique de non-investissement. les entreprises dont plus de 30% de leur électricité ou de leurs revenus provient du charbon, ou qui prévoient construire plus de 3 000 MW de production d’électricité au charbon.

Les gouvernements locaux ont signé la charte One Planet, qui oblige les villes et leurs maires à utiliser leurs marchés publics et leurs décisions politiques pour promouvoir les technologies vertes, y compris les énergies renouvelables et les bâtiments à zéro émission, ainsi que de meilleures dispositions pour les déchets et le recyclage.

Près de 200 organisations de la société civile, provenant de près de 60 pays, ont appelé les gouvernements à mettre fin aux subventions et aux finances publiques pour les combustibles fossiles, et à la Banque mondiale de mettre fin au financement des combustibles fossiles. Les signataires étaient Greenpeace, le Climate Action Network, le WWF, Christian Aid et Oil Change International.

Un groupe d’économistes, notamment Jeffrey Sachs et Yanis Varoufakis, a également appelé à ne plus dépenser pour les combustibles fossiles, tandis que plus de 50 entreprises, dont Adidas, Alliance, H & M et Philips, ont signé une autre déclaration appelant à l’élimination des carburants polluants.

Mais les militants écologistes étaient préoccupés par le fait que les mesures annoncées lors de la conférence étaient insuffisantes pour faire avancer les objectifs de l’accord de Paris.

Rachel Kennerley, de Friends of the Earth, a déclaré : « [La conférence] devrait résolument déplacer l’argent sale et polluant de l’énergie, et plutôt investir dans l’énergie propre, si nous voulons éviter que la température de la Terre augmente de 3C [ dire est probable sur les tendances actuelles]. La [conférence One Planet] échouera si elle ne fait que renouveler les engagements précédents, car l’ampleur du défi auquel elle est confrontée appelle clairement une réponse radicale et immédiate. ’

Alex Doukas, de Oil Change International, a déclaré que les entreprises investissaient toujours et recevaient des fonds du gouvernement pour « l’exploration de plus de pétrole et de gaz qui ne peuvent jamais être brûlés si nous avons l’espoir de limiter les dommages causés par les changements climatiques ».

Lord Stern, ancien économiste en chef de la Banque mondiale et auteur de l’étude de 2006 sur l’économiste du changement climatique, selon laquelle la lutte contre les émissions serait beaucoup moins coûteuse que les effets du réchauffement climatique, a également appelé l’Europe à prendre l’initiative. Il a déclaré que le prix actuel du carbone dans le cadre du système européen d’échange de droits d’émission était trop bas et a appelé à un prix de 40 à 80 dollars la tonne de dioxyde de carbone d’ici 2020 pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

Il a déclaré : « Les combustibles fossiles doivent être confrontés à leurs coûts réels, et les pollueurs doivent payer pour que les marchés fonctionnent et que les émissions chutent au rythme nécessaire. Cependant, un prix du carbone en soi ne peut pas fournir la conception requise des villes et des réseaux qui seront cruciaux pour réduire les émissions à l’échelle nécessaire. La tarification du carbone doit être soutenue par d’autres politiques.

Topics : Paris climate agreementParisGreenhouse gas emissionsClimate changeFossil fuel divestmentFrancenews

Source : https://www.theguardian.com/environment/2017/dec/12/calls-for-greater-fossil-fuel-divestment-at-anniversary-of-paris-climate-deal

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قمةالكوكب الواحدبباريس تبحث التمويل لحماية البيئة - Le sommet ’One Planet’ à Paris se penche sur le financement de la protection de l’environnement - المصدر : الجزيرة 12/12/2017

Source : Al Jazeera - Ecouter en arabe à la source - Envoyé spécial de l’ONU sur le climat à Paris un jour avant le sommet (Reuters)

Aujourd’hui, des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement se réunissent au sommet One Planet à Paris, dans le but de trouver des sources de financement pour accélérer le processus d’introduction de systèmes économiques respectueux de l’environnement.

Le correspondant d’Al-Jazeera, Lutfi Massoudi, a déclaré que la France cherchait à organiser ce sommet conjointement avec les Nations Unies et la Banque mondiale pour renouveler l’engagement des pays envers les mesures à prendre pour protéger la planète contre le réchauffement climatique.

Il a ajouté que la France proposait à l’Europe une mesure ambitieuse visant à imposer des taxes sur toutes les opérations financières sur les marchés européens afin de financer des projets contribuant à créer une économie respectueuse de l’environnement, expérimentée en France et en Grande-Bretagne.

Masoudi a souligné qu’il y a des promesses de soutenir les économies des pays en développement, qui sont les plus affectés par le réchauffement climatique, avec 100 milliards de dollars. Le sommet, où la représentation américaine est limitée à l’ambassadeur de Washington à Paris, intervient deux ans après l’annonce de l’accord de Paris sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et des activités économiques nuisibles pour l’environnement.

Source : Al Jazeera - Mots-clés : Sommet de l’Accord de Paris sur le climat Nations Unies Protection de l’environnement Économies favorables à la Banque mondiale.

جميع الحقوق محفوظة © 2017 شبكة الجزيرة الاعلامية - الجزيرة.نت www.aljazeera.net/

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D’après Wikipédia «  Al Jazeera (en arabe الجزيرة - parfois transcrit en français al-Jazira, al-Jezira ou al-Djezira), est une chaîne de télévision satellitaire qatarienne qui émet en arabe, en anglais, en turc et en serbo-croate. En 2013, la chaîne revendique 25,23 millions de spectateurs dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, sur la base de deux sondages2… » Voir ici.

Source : http://www.aljazeera.net/news/international/2017/12/12/%D9%82%D9%85%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D9%83%D9%88%D9%83%D8%A8-%D8%A7%D9%84%D9%88%D8%A7%D8%AD%D8%AF-%D8%A8%D8%A8%D8%A7%D8%B1%D9%8A%D8%B3-%D8%AA%D8%A8%D8%AD%D8%AB-%D8%A7%D9%84%D8%AA%D9%85%D9%88%D9%8A%D9%84-%D9%84%D8%AD%D9%85%D8%A7%D9%8A%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%A8%D9%8A%D8%A6%D8%A9

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UN-Klimakonferenz : Alle Nachrichten und Informationen der F.A.Z. zum Thema - Conférence des Nations Unies sur le climat : toutes les nouvelles et informations de F.A.Z. sur le sujet – Contributions du journal allemeand Frankfurter Allgemeine Zeitung = F.A.Z.

Mit Bill Gates für den Klimaschutz- Frankreichs Präsident Macron sonnt sich auf dem Klimagipfel in Paris mit Prominenten aus Showbiz und Konzernen. Sie müssen ihren Anteil zum klimafreundlichen Umbau der Weltwirtschaft leisten – und können gleichzeitig daran verdienen. Mehr Von Andreas Mihm, Berlin

Avec Bill Gates pour la protection du climat - Le président français Macron se présente au sommet sur le climat à Paris avec des célébrités du showbiz et des entreprises. Ils doivent apporter leur contribution à la restructuration de l’économie mondiale respectueuse du climat - tout en en tirant profit. Plus par Andreas Mihm, Berlin

Photo  : Accueil à la Conférence des Nations Unies 2016 à Paris Le Bourget

Photo : Bill Gates im Gespräch - Bill Gates kann sich mit seiner wohltätigen Arbeit nicht mehr so sehr auf die Regierung verlassen wie früher. Der Mitgründer von Microsoft spricht über veränderte politische Verhältnisse, den Klimawandel – und darüber, was ihn von Mark Zuckerberg unterscheidet.

« Faites le bien même sans Trump ». Le co-fondateur de Microsoft parle avec le F.A.Z. sur le changement climatique, les conditions politiques changeantes - et ce qui le distingue de Mark Zuckerberg. 12.12.2017, 20:03 Uhr | Wirtschaft Economide. Vielbeschäftigt : Bill Gates war auch in Paris zugegen : bien que très occupé : Bill Gates était également présent à Paris. Plus = Mehr Von Roland Lindner, New York

Klimagipfel in Paris Bis zu 100 Dollar für eine Tonne CO2– Le sommet de Paris sur le climat : jusqu’à 100 US$ la tonne de CO2.

Die großen europäischen Länder haben sich in Paris für einen Preis für Kohlendioxidemissionen ausgesprochen. Den wahren Mittelpunkt des Klimagipfels bildeten aber Versprechen der Privatwirtschaft. Mehr Von Christian Schubert, Paris

Bilder und Videos zu : UN-Klimakonferenz - Photos et vidéos de : Conférence des Nations Unies sur le climat. 12.12.2017, 18:34 Uhr | Wirtschaft Economie.

Die großen europäischen Länder haben sich in Paris für einen Preis für Kohlendioxidemissionen ausgesprochen. Den wahren Mittelpunkt des Klimagipfels bildeten aber Versprechen der Privatwirtschaft. Mehr Von Roland Lindner, New York

Les principaux pays européens ont plaidé à Paris pour un prix des émissions de dioxyde de carbone. Cependant, le véritable objectif du Sommet sur le climat était de faire le point sur les promesses faites par le secteur privé.

Image illustrative de l’article Frankfurter Allgemeine Zeitung

Source : http://www.faz.net/aktuell/politik/thema/un-klimakonferenz

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Gipfel in Paris Macrons Klimashow - Sommet du climat de Paris : le show de Macron - Von/par Axel Bojanowski - Dienstag, 12.12.2017 13:59 Uhr - Drucken Nutzungsrechte Feedback KommentierenPhoto : Emmanuel Macron. Document ‘Der Spliegel On Line’

Eine Koalition aus Unternehmern, Bänkern und Regierungsvertretern sammelt auf Einladung des französischen Präsidenten Macron Geld für den Klimaschutz - unter Umgehung des Präsidenten der USA.

Une coalition d’entrepreneurs, de banquiers et de représentants du gouvernement recueille de l’argent pour la protection du climat, à l’invitation du président français Macron - sans passer par le président des États-Unis.

Source : http://www.spiegel.de/wissenschaft/natur/emmanuel-macron-als-klimabettler-beim-klimagipfel-in-paris-a-1182866.html

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Изменения климата : Всемирный банк не будет финансировать добычу нефти и газа - Changement climatique : la Banque mondiale ne financera pas la production de pétrole et de gaz 12.12.2017 20:47

Мультимедийная платформа иновещания Украины- Plate-forme multimédia de la radiodiffusion étrangère de l’Ukraine Photo

Maintenant, l’humanité se déplace assez lentement dans la lutte contre le réchauffement et perd la bataille pour le changement climatique. Ceci représente un danger global, donc la Banque Mondiale a décidé d’arrêter de financer des projets pétroliers et gaziers. Cela a été discuté lors du sommet sur le climat ’One planet’ aujourd’hui à Paris, le correspondant des rapports Ukrinform.

’Nous perdons ce combat ... Nous n’allons pas assez vite, c’est le problème’, a déclaré le président français Emmanuel Macron dans son discours sur la lutte contre le changement climatique. Selon lui, le retrait des Etats-Unis de l’accord climatique de Paris était une ’mauvaise nouvelle’, ce qui prouvait que les accords climatiques étaient suffisamment ’fragiles’ pour gagner cette ’bataille’, tous les pays devraient intensifier leurs efforts, leur engagement.

Les appels du président français ne se sont pas passés sans laisser de trace, lors du sommet de Paris, des « décisions efficaces » ont déjà été annoncées pour contribuer à la lutte contre le changement climatique. En particulier, la Banque mondiale a annoncé qu’à partir de 2019, elle ne financera pas de projets de production de pétrole et de gaz.

Lire aussi : A Paris, des manifestations ont été organisées à l’appui de l’accord sur le climat

’Le Groupe de la Banque mondiale ne financera plus la production de pétrole et de gaz après 2019’, indique le communiqué publié à Paris. Selon la décision de la Banque mondiale, l’objectif de cette étape est d’aider les pays à respecter leurs engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qu’ils ont acceptés à l’appui de l’Accord de Paris 2015 afin de limiter le réchauffement climatique. ’Dans des cas exceptionnels, la question du financement de la production gazière des pays les plus pauvres sera prise en compte, avec un avantage évident pour l’accès à l’énergie des pauvres, et si le projet respecte les obligations de l’accord de Paris’. La banque a également annoncé que ’sur le chemin de la réalisation de l’objectif - jusqu’en 2020, 28% des prêts seront accordés pour des projets climatiques’.

À son tour, Macron a invité les Américains, qui ont travaillé aux États-Unis sur les questions de changement climatique, à venir travailler en France.

Source : Haut du formulaire

https://www.ukrinform.ru/rubric-world/2363219-izmenenia-klimata-vsemirnyj-bank-ne-budet-finansirovat-dobycu-nefti-i-gaza.html

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29.
Шварценеггер приехал на велосипеде на климатический саммит в Париже - Schwarzenegger est venu à vélo au sommet climatique de Paris
Андрей Аркадьев 19h35 12/12/2017 – Vidéo en russe ne cinquantaine de chefs d’Etat ont participé au sommet de Paris consacré aux problèmes de l’écologie.. Photo : Michel Stoupak / ZUMAPRESS / Globallookpress

L’acteur célèbre Arnold Schwarzenegger est venu au sommet sur le climat à Paris Une planète sur un vélo, dans un costume et une cravate verte, ce qui a conduit à la grande joie du maire de Paris, Anne Edalgo et tous les témoins. Ainsi, Iron Arnie a exprimé son engagement envers le transport environnemental, rapporte ABC News.

Le sommet sur le climat a été organisé par le président français Emmanuel Macron. Environ 50 leaders mondiaux y participent. Les dirigeants des deux plus grands pays, l’Inde et la Chine, ne sont pas venus à Paris, mais ont plutôt envoyé des ministres à la place. Donald Trump, le président des États-Unis, n’est pas venu en France, car il a annoncé plus tôt le retrait américain de l’accord de Paris sur le climat. ■

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30.
One Planet Summit : la finance « verte » au chevet du climat ? Par Josiane Mambou loukoula (Brazzaville, République du Congo) . Vendredi 22 Décembre 2017 - 15:56. Document ‘Agence d’Information d’Afrique Centrale’.

Le One Planet Summit, occasion de célébrer les deux ans de l’Accord de Paris (COP21), a été dédié à la mobilisation autour d’engagements et de projets concrets. Le fil conducteur de cette rencontre au sommet se résume par trois mots clefs : adaptation, atténuation, mobilisation.

Photo - Deux ans, jour pour jour après l’Accord de Paris sur le climat, Emmanuel Macron, président de la République française, Jim Yong Kim, président du Groupe Banque mondiale et Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, ont réuni à Paris les décideurs financiers pour répondre à l’urgence climatique.

« Le One Planet Summit est l’alliance de centaines de leaders internationaux, tous secteurs confondus, déterminés à montrer la force du collectif face à un enjeu aussi global que la lutte contre le changement climatique. Il s’agit de trouver de nouveaux moyens de financer l’adaptation de nos modes de vie aux transformations inéluctables, d’accélérer encore la réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’ancrer les problématiques climat au cœur de la finance », indiquait l’Elysée.

Les engagements internationaux pour sauver la planète terre

Les Etats insulaires

La création de la « Caribbean climate smart coalition » est l’expression d’une nouvelle vision partagée entre les leaders de la région pour faire des Caraïbes la première « Climate Smart Zone ». La vulnérabilité de la région aux cyclones impose, en effet, de nouvelles approches en rupture avec les pratiques actuelles. Pour mettre en œuvre cette démarche sur les cinq prochaines années, onze pays de la Communauté caribéenne (Caricom) ont décidé de former un partenariat avec les organisations régionales et internationales, des entreprises et des fondations, afin de catalyser les investissements bas carbone dans les domaines prioritaires des réseaux énergétiques et des infrastructures. De nouveaux instruments et véhicules financiers seront déployés pour soutenir cette ambition : plus de trois milliards de dollars sont d’ores et déjà mobilisés.

Préserver les ressources

La France, le Canada et d’autres partenaires ont annoncé trois cents millions de dollars pour enclencher l’action du Land dégradation Neutrality Fund destiné à lutter contre la dégradation des terres. L’objectif est d’accélérer la mobilisation et les actions concrètes pour atteindre la neutralité de dégradation des terres d’ici à 2030. L’agriculture n’est pas en reste. Six cent cinquante millions de dollars vont lui être consacrés par la Fondation Gates, la Commission européenne et d’autres pays à travers un programme de financement pour accélérer le transfert de l’innovation agronomique sur le terrain, notamment dans les pays en développement.

Illustration - Les jeunes engagés

La Fondation Gates et la Fondation BNP Paribas unissent leurs efforts à hauteur de quinze millions de dollars sur cinq ans pour financer, grâce au One planet laureates program, des bourses universitaires qui permettront l’accueil de jeunes chercheurs des pays émergents ou en développement dans des laboratoires internationaux. La Commission européenne pour sa part financera un programme « Service solidarité européen » pour encourager de jeunes volontaires européens à participer à des projets liés à l’action climatique en Europe et à l’international.

Les villes au cœur de l’action climatique

Sous l’impulsion de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, le Global Covenant of Mayors, la Commission européenne et la Banque européenne d’investissement, le programme « Global Urbis » permettra aux villes et aux régions européennes et du bassin méditerranéen d’accéder plus facilement à des fonds publics et privés pour mettre en œuvre leur plan Climat et accélérer ainsi leur transformation vers des villes durables.

Le C40, réseau des quatre-vingt-dix métropoles, le Global Covenant of Mayors, CGLU et ICLEI, s’allient pour lancer des commandes publiques vertes (infrastructures durables, mobilité verte, logement zéro émission, efficacité énergétique, etc.) dans un cadre concerté.

Objectif zéro émission

Amplification de la Coalition neutralité carbone annoncée lors de la COP23. Menée par les Iles Marshall et la Nouvelle Zélande, la coalition Towards Carbon Neutrality s’élargit aujourd’hui à trente-trois nouveaux acteurs – pays, régions et entreprises. L’ensemble de ces acteurs s’engage à publier, dès 2018 et au plus tard en 2020, une trajectoire « neutralité carbone » à l’horizon 2050.

Dans un souci de transparence et de pilotage efficace des politiques publiques pour l’environnement, la présentation des budgets de l’ensemble des pays de l’OCDE (et associés à l’OCDE) fera désormais apparaître clairement la dimension écologique et climatique sous toutes ses formes (dépenses publiques orientées vers la transition écologique, fiscalité propre, obligations vertes, etc.).

A l’initiative du CNES, un Observatoire spatial du climat est créé afin de mettre à disposition des Etats et de la communauté scientifique toutes les données spatiales utiles à la surveillance de l’état de santé de notre planète.

Une économie décarbonée

Lancée par le Royaume-Uni et le Canada lors de la COP23, la coalition Powering past coal rassemble un large éventail d’entreprises, d’organisations et de gouvernements, unis pour accélérer la transition de l’énergie carbonée vers les énergies renouvelables. La coalition s’engage à accélérer l’élimination des centrales au charbon traditionnelles, de façon durable et économiquement inclusive, et à imposer un moratoire à toute nouvelle centrale au charbon traditionnelle sans dispositif de captage et de stockage du carbone. La France s’est engagée à cesser toute production d’électricité à partir du charbon d’ici à 2022.

Soulignons que mille six cents nouvelles centrales à charbon sont en projet, en partie financées par de grandes banques françaises...

Des transports sans pollution

Les transports représentent environ 15% des émissions anthropiques mondiales de CO2. Face à l’urgence de s’engager pour une transformation profonde de la mobilité, huit pays avec l’appui des acteurs de la plateforme PPMC (Paris Process on Mobility and Climate) créent une alliance pour travailler ensemble à des feuilles de route de décarbonation des transports et pour accroître les investissements dans les transports propres. Trente-cinq pays appellent le secteur maritime, non visé par l’accord de Paris, à plafonner ses émissions de CO2. Du côté des voitures électriques, huit régions de l’ouest américain se sont engagées à les développer sur leur territoire

Vers un prix du carbone

Engagements de plusieurs pays pour un prix du carbone européen plus significatif. Les ministres de l’Environnement et du climat de France, Allemagne, Royaume-Uni, Suède, Pays-Bas saluent le récent accord au niveau du Conseil sur la réforme du marché d’échange de permis d’émission européen, qui devrait entraîner un relèvement du prix du carbone, mais jugent néanmoins que des réformes supplémentaires seraient nécessaires au niveau européen pour inciter les investisseurs et les entreprises à développer des modèles économiques compatibles avec un scenario de limitation à deux degrés du réchauffement climatique. En conséquence, ils s’engagent à examiner la mise en place d’un prix du carbone significatif, voire, pour certains, à le mettre en place, dans les secteurs pertinents.

Les banques de développement se mobilisent

Un accord est signé dans le cadre du One Planet Summit entre vingt-trois banques de développement nationales et régionales, issues du réseau IDFC (Chine, Allemagne, Brésil, Suède, Canada, France, etc.) – et les banques multilatérales de développement pour augmenter les financements dédiés à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Ces montants s’élèveront à plus de deux cents milliards de dollars de prêts destinés aux pays émergents et en développement.

Engagement des fonds souverains

Les fonds souverains détiennent des actifs dont l’encours pourrait atteindre plus de quinze mille milliards de dollars d’ici à 2020. À l’initiative du président de la République française, la Norvège, les Emirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Koweït et la Nouvelle- Zélande lancent une coalition inédite de grands fonds souverains pour flécher des financements vers l’action climatique. Ce groupe sera rejoint par d’autres fonds souverains dans les semaines qui viennent. L’initiative sera pilotée par la France et la Norvège.

Les investisseurs institutionnels à l’affût

Lancée à l’occasion du One Planet Summit, la coalition « Climate Action 100+ » rassemble deux cent vingt-cinq grands investisseurs institutionnels représentant plus de 26 300 milliards de dollars d’actifs sous gestion pour coordonner leurs actions vis-à-vis des cent entreprises cotées les plus émettrices de gaz à effet de serre. Cet effort collectif permettra d’inciter ces entreprises à mettre en œuvre les recommandations de TCFD et de présenter une stratégie de réduction de leurs émissions conformes aux objectifs fixés par l’Accord de Paris.

Energy breakthrough Coalition : investir dans les technologies de rupture

Créée lors de la COP21, l’Energy breakthrough coalition qui regroupait initialement dix investisseurs en capital pour investir deux cents millions de dollars dans les technologies de rupture, monte en puissance à l’occasion du One Planet Summit, pour passer à un milliard de dollars à investir en capital risque. Grâce à l’effet de levier, ce sont plus de trente milliards de dollars qui seront investis par vingt-huit investisseurs en capital d’ici à 2021, dans les technologies pour la planète (énergies renouvelables, stockage d’énergie, efficacité énergétique, etc.).

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Source : http://www.adiac-congo.com/content/one-planet-summit-la-finance-verte-au-chevet-du-climat-73975

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COP23 - UN-Klimakonferenz Bonn 2017 - COP 23 - Conférence des Nations Unies sur le climat 2017 à Bonn - https://www.cop23.de/ - Weltklimavertrag aktuell - Pariser Klimaabkommen - Ausstieg USA - Klimaschutzabkommen 2015 - UN-Klimakonferenz 2016 - Ergebnisse - Klimapolitik - Klimawandel - Weltklimabericht - UN-Klimakonferenzen auf dem Informations - Portal zur politischen Bildung. Document ‘tagesschau.de’.

Parallèlement aux négociations, des solutions concrètes pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris et pour limiter le réchauffement climatique seront présentées dans la « zone de Bonn » dans le Rheinaue. Les pays, les ONG, les OIG, les organisations des Nations Unies, les représentants de la science et de l’industrie présentent leurs projets ...
Sommet de Paris sur le climat : Macron invite à repenser …| tagesschau.de
https://www.tagesschau.de/ausland/macron-klimagipfel-103.html

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Macron lädt zu Umdenken ein – Macron invite à repenser - Stand : 12.12.2017 08:11 Uhr – Document ‘tagesschau.de’

Mehr als 50 Staats- und Regierungschefs kommen heute in Paris zu einem Klimagipfel zusammen. Vorab hat der französische Präsident Macron mit deutlichen Worten die Entscheidung der USA kritisiert, aus dem Klimaabkommen auszusteigen.

Plus de 50 chefs d’Etat et de gouvernement se réunissent aujourd’hui à Paris pour un sommet sur le climat. Tout d’abord, le président français Macron a clairement critiqué la décision américaine de se retirer de l’accord sur le climat.

Photo - Macron begrüßt zahlreiche Teilnehmer beim Klimagipfel in Paris - Macron accueille un grand nombre de participants au sommet sur le climat à Paris

Vidéon français traduite en allemand  : Macron begrüßt zahlreiche Teilnehmer beim Klimagipfel in Paris - tagesschau 17:00 Uhr, 12.12.2017, Sabine Rau, ARD Paris

Photo - Umweltministerin Barbara Hendricks (SPD) fordert den Finanzsektor zu mehr Engagement im Klimaschutz auf. La ministre de l’Environnement, Barbara Hendricks (SPD), appelle le secteur financier à s’impliquer davantage dans la protection du climat.

Ist der Klimawandel noch zu stoppen ? - Le changement climatique peut-il encore être arrêté ? #kurzerklärt # Brève - nachtmagazin, 13.11.2017, Stephan Lenhardt, SWR. Document ‘tagescshau’

video Die aktuellen Maßnahmen zum Klimaschutz reichen nicht aus, sagen Wissenschaftler. Wie können wir unser Klima noch retten ? Les mesures actuelles de protection du climat ne suffisent pas, disent les scientifiques. Comment pouvons-nous sauver notre climat ? [Excellente vidéo en allemand. JH]

Source : https://www.tagesschau.de/multimedia/kurzerklaert/klimawandel-129 _origin-ca09e240-cdee-4da4-81da-74581a664e5e.html

Selon Wikipédia, « Tagesschau est le plus ancien journal télévisé allemand (ouest-allemand à l’origine) diffusé sur la première chaîne allemande, Das Erste ».

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Impressum Hilfe Kontakt Datenschutzbestimmungen © ARD-aktuell / tagesschau.de Source : https://www.tagesschau.de/ausland/macron-klimagipfel-103.html

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Изменения климата : Всемирный банк не будет финансировать добычу нефти и газа - Bas du formulaire

Changement climatique : la Banque mondiale ne financera pas la production de pétrole et de gaz - 12.12.2017 20:47 - Мультимедийная платформа иновещания Украины - Plate-forme multimédia de la radiodiffusion étrangère de l’Ukraine – Document ‘ukrinform.ru/’

Photo - В Париже прошли демонстрации в поддержку климатического соглашения- A Paris, des manifestations ont été organisées à l’appui de l’accord sur le climat

Maintenant, l’humanité se déplace trop lentement dans la lutte contre le réchauffement planétaire et perd la bataille pour le changement climatique. Ceci représente un danger global, donc la Banque Mondiale a décidé d’arrêter de financer des projets pétroliers et gaziers. Cela a été discuté lors du sommet sur le climat ’One planet’ aujourd’hui à Paris, selon le correspondant des rapports d’une gence ubrainiaine.

« Nous perdons ce combat ... Nous n’allons pas assez vite, c’est le problème », a déclaré le président français Emmanuel Macron dans son discours sur la lutte contre le changement climatique. Selon lui, le retrait des Etats-Unis de l’accord climatique de Paris était une ’mauvaise nouvelle’, ce qui prouve que les accords climatiques étaient trop ’fragiles’ pour gagner cette ’bataille’ ; tous les pays devraient intensifier leurs efforts et leurs engagement ».

Les appels du président français ne sont pas passés sans laisser de trace, lors du sommet de Paris : des « décisions efficaces » ont déjà été annoncées pour contribuer à la lutte contre le changement climatique. En particulier, la Banque mondiale a annoncé qu’à partir de 2019, elle ne financera plus de projets de production de pétrole et de gaz.

Читайте также : В Париже прошли демонстрации в поддержку климатического соглашения - Lire aussi : A Paris, des manifestations ont été organisées à l’appui de l’accord sur le climat (en ukrainien).

[Selon Wikipédia, « ‘L’ukrainien (en ukrainien : українська мова, oukrayins’ka mova) est une des quatre langues appartenant à la famille orientale des groupes slaves — de la famille des langues indo-européennes, les trois autres étant le biélorusse, le russe et le rusyn. L’ukrainien est la langue officielle de l’Ukraine… ]

’Le Groupe de la Banque mondiale ne financera plus la production de pétrole et de gaz après 2019’, indique le communiqué publié à Paris. Selon la décision de la Banque mondiale, l’objectif de cette étape est d’aider les pays à respecter leurs engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qu’ils ont acceptés à l’appui de l’Accord de Paris 2015, afin de limiter le réchauffement climatique. ’Dans des cas exceptionnels, la question du financement de la production gazière des pays les plus pauvres sera prise en compte, avec un avantage évident pour l’accès à l’énergie des pauvres, et si le projet respecte les obligations de l’accord de Paris’.

La banque a également annoncé que ’sur le chemin de la réalisation de l’objectif - jusqu’en 2020, 28% des prêts seront accordés pour des projets climatiques’.

À son tour, Macron a invité les Américains, qui ont travaillé aux États-Unis sur les questions de changement climatique, à venir travailler en France.

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https://www.ukrinform.ru/rubric-world/2363219-izmenenia-klimata-vsemirnyj-bank-ne-budet-finansirovat-dobycu-nefti-i-gaza.html

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地球谈判报告联合国气候变化会议116-17际可 ... - Rapport sur les Négociation de la Terre | Conférence Fidji / Bonn des Nations Unies sur les changements climatiques 2017 | Du 6 au 17 novembre 2017 - Accès à un document IISD.

地球谈判报告 (ENB) 第12卷 第714号 - 2017年11月21日 星期二 斐济/波恩气候变化大会(COP23/CMP13)总结 2017年11月6-17日 | 德国波恩

Rapport de Négociation de la Terre (ENB) - Volume 12 Numéro 714 - mardi 21 novembre 2017
La Conférence Fidji / Bonn sur le changement climatique (COP23 / CMP13) a pris fin
6-17 novembre 2017 | Bonn, AllemagneHaut du formulaire

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Version en français très détaillée et conseillée - Visitez notre couverture ENB / IISD depuis la réunion de Bonn, Allemagne : Site : http://enb.iisd.org/vol12/enb12714c.html?&utm_source=enb.iisd.org&utm_medium=feed&utm_content=2017-12-12&utm_campaign=RSS2.0

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法国报纸摘要 播客 拯救气候协定 巴黎举行同一个地球峰会- Save the Climate Agreement Paris tient son ’One Earth Summit’ - Auteur Rolla - Date de lecture 11-12-2017 Mis à jour 11-12-2017 Publié à 15:41n- Save the Climate Agreement Paris tient son ’One Earth Summit’ - Photo - 法国环境部长于洛 REUTERS/Charles Platiau - Le ministre français de l’environnement Yullo REUTERS / Charles Plat - Podcast en chinois 载本次节目 - Revue de presse – Quelques extraits portant sur le climat Bas du formulaire

La première version des journaux français recensés lundi portait sur différents sujets. … En outre, chacun des journaux français parus lundi se concentrent sur une rencontre qui s’est tenue en banlieue parisienne : « Un Sommet de la Terre » pour la mise en œuvre de l’accord sur le climat de Paris » qui a besoin de trouver un financement adéquat.

Lutter contre les dérèglements climatiques et les pollutions et mobiliser le secteur financier pour des investissements dans les entreprises

La première page des ’Echos’ se concentre sur ’le même Sommet de la Terre’ qui s’est tenu le 12 décembre 2017 à la Cité de la Musique de la Seine à Paris. C’est à l’occasion du deuxième anniversaire de l’« accord sur le climat de Paris » que s’est tenue à Paris l’organisation de ‘One Planet Summit’ avec le Secrétaire général Guterres de l’ONU Organisation des Nations Unies), Kim Yong, président de la Banque mondiale et d’autres dirigeants du monde pour assister au sommet. Le « One Earth Summit » a reçu plus de 4.000 représentants de plus de 50 pays, y compris des organisations internationales, des organisations non gouvernementales et des organisations publiques et privées.

Le journal écrit des commentaires, les progrès du sommet axé sur « accord sur le climat de Paris » : comment mobiliser les fonds nécessaires, comment la promesse transformée en une action, un contrôle plus efficace des émissions de gaz à effet de serre. Le gouvernement français espère que le sommet va mobiliser les individus, les groupes, les grandes entreprises et les grands gouvernements pour être plus impliqués dans la protection de l’environnement, plutôt que de se retirer ou de réduire les efforts de chaque pays qui sont nécessaires pour le contrôle du réchauffement climatique. Parce que la protection de l’environnement oblige aussi l’humanité à vivre ensemble, mais aussi parce que notre responsabilité est commune, y compris avec Bill Gates, avec l’ancien maire de New York qui auront participé au sommet, démontrant que plus d’investissements sont faits par de grands conglomérats, dans l’énergie et la politique climatique. La France souhaite encourager les investissements dans la protection de l’environnement et développer un investissement vert dans la lutte contre la pollution.

À cet égard, « Le Figaro » décrit que les émissions de gaz à effet de serre étaient en équilibre relatif depuis trois ans, ont commencé à augmenter l’an dernier, et le gouvernement français devrait encourager les efforts de collecte de fonds pour la mise en œuvre des engagements de réduction des émissions de carbone. Le journal a publié sur ce sommet l’interview du président du Groupe de la Banque mondiale Jin Yong qui a souligné que les émissions anthropiques mondiales ont augmenté mais que maintenant un nombre croissant d’entreprises privées ont commencé à se joindre activement au rangs de la protection de l’environnement et de la réduction des émissions. Les pays développés se sont engagés à atteindre des objectifs d’ici 2020 : ils devraient être les premières cibles de la réduction des émissions nationales et fournir 100 milliards $ par année avec ’un soutien financier pour les pays en développement ; la Banque mondiale assumera 30% de ces investissements.

’La Croix’ a soulevé le rôle du secteur financier ; est-il l’ennemi de la protection de l’environnement ? Le journal a publié une étude de l’économiste français Gael Giraud soulignant qu’il existe de nombreuses mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais qu’elles nécessitent des investissements plus efficaces. Maintenant, il est exigé que toutes les parties incluent une plus grande participation du secteur financier, à travers l’investissement dans un fonds de protection de l’environnement, qui peut non seulement aider les pays en développement à mener la transformation de l’énergie, le développement des constructions avec une faible consommation d’énergie et d’autres projets de construction, des mesures qui seront aussi bénéfiques pour les industries financières et les compagnies d’assurance.

Le journal « Libération » a encore rapporté que lors de la tenue de ‘One Planet Summit’ à Paris, la Banque mondiale avait investi dans un un projet de gazoduc pour les carburants en Italie qui entraînera une augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

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Source : 法国报纸摘要 播客 拯救气候协定 巴黎举行同一个地球峰会http://cn.rfi.fr/%E6%B3%95%E5%9B%BD/20171211-%E6%8B%AF%E6%95%91%E6%B0%94%E5%80%99%E5%8D%8F%E5%AE%9A-%E5%B7%B4%E9%BB%8E%E4%B8%BE%E8%A1%8C%E5%90%8C%E4%B8%80%E4%B8%AA%E5%9C%B0%E7%90%83%E5%B3%B0%E4%BC%9A

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地球谈判报告 (ENB) 12 714 - 20171121 星期二 /波恩气候变化大会(COP23/CMP13总结 2017116-17 | 德国波恩 - Rapport de Négociation de la Terre (ENB) - Volume 12 Numéro 714 - mardi 21 novembre 2017.

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Selon Wikipédia, « The International Institute for Sustainable Development (IISD) is an independent, non-profit and non-governmental research organization founded in Canada in 1990. IISD is headquartered in Winnipeg and has offices in Ottawa, New York City, and Geneva. It has over 100 staff and associates working in over 30 countries.

As a registered charitable organization in Canada, IISD has 501 (c) (3) status in the U.S. IISD receives core operating support from the Government of Canada, as provided through the International Development Research Centre (IDRC) and the Province of Manitoba. The institute also receives project funding from numerous governments inside and outside Canada, United Nations agencies, foundations and the private sector… » Article à lire ici : https://en.wikipedia.org/wiki/International_Institute_for_Sustainable_Development

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Pour se tnir informés : http://enb.iisd.org/climate/cop23/enb/

Source : http://enb.iisd.org/vol12/enb12714c.html?&utm_source=enb.iisd.org&utm_medium=feed&utm_content=2017-12-12&utm_campaign=RSS2.0

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中新社巴黎1212 (记者 龙剑武)应对气候变化《巴黎协定》签署两周年之际,60多位国家元首和政府首12齐聚巴黎,出席由法国、联合国和世界银行共同主办的一个星球气候行动融资峰会。 - Sommet ’One Planet’ organisé à Paris pour rechercher un financement pour l’action climatique : engagements et interactions coopératives
2017 年 12 月 13 日 02:28 来源 : 中国 新闻 网

Chine, 12 décembre 2017 (Reporter Long Jianwu). En réponse au deuxième anniversaire de la signature de l’Accord de Paris sur le changement climatique, plus de 60 chefs d’Etat et de gouvernement se sont réunis à Paris le 12 novembre 2017 pour participer au forum organisé par la France, les Nations Unies et le sommet visant le financement de l’action climatique ’one planet summit’ cest oparrainé par la Banque Mondiale.

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Photo 资料图:英国首相特蕾莎·梅与法国总统马克龙。Le Premier ministre britannique Theresa May et le président français Macron

Dans la matinée du 12 décembre 2017, le sommet ‘One Planet Summit’ a tenu quatre forums thématiques pour discuter de questions telles que le financement climatique dans le domaine public, le financement climatique dans le secteur privé, l’accélération des actions climatiques locales et régionales et le renforcement des politiques publiques de transformation ou transition écologique. Le même jour, à midi, Macron a organisé un dîner à l’Elysée pour les chefs d’Etat, les chefs de gouvernement et les dirigeants des organisations internationales présentes au sommet.

Le président français Marcon, le Premier ministre britannique Teresa May, le Premier ministre espagnol Rajoy, le président mexicain Peña, le secrétaire général de l’ONU Guterres, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le président de la Banque mondiale Jim Yong Kim et d’autres dirigeants de pays et d’organisations internationales assistent au sommet. Le Vice-premier ministre du Conseil des affaires de l’État de la République populaire de Chine (zh) 华人民共和国国务院副总 Zhang Gaoli (1re) a participé à la réunion en tant qu’envoyé spécial du président chinois Xi Jinping. Le sommet a également réuni près de 4.000 représentants d’organisations internationales, d’organisations non gouvernementales, d’entreprises, d’instituts de recherche et de gouvernements locaux.

Le président américain Trump a déjà annoncé que du fait de son retrait de l’« Accord de Paris », il n’était pas invité par l’ambassade des États-Unis en France. Cependant, de nombreux politiciens américains, y compris l’ancien secrétaire d’État américain John Kerry, le gouverneur de la Californie Brown, l’ancien gouverneur Schwarzenegger et le maire de New York Bloomberg, ont fait leurs débuts dans ce sommet. John Kerry, qui a assisté au Congrès de Paris sur le changement climatique et les émissions de gaz à effet de serre il y a deux ans, a déclaré dans une interview qu’il était ’honteux’ que le gouvernement actuel des Etats-Unis se retire de l’Accord de Paris.

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Dans la matinée du 12/12/2017, le sommet a tenu quatre forums thématiques pour discuter de questions telles que le financement climatique dans le domaine public, le financement climatique dans le secteur privé, l’accélération des actions climatiques locales et régionales et le renforcement des politiques publiques de transformation écologique. midi ce jour-là, Macron a accueilli ses hôts pour un repas à l’Elysée.

中国新闻网梳理天下新 www.chinanews.com/ - Selon Wikipédia, « China News Service (chinois simplifié : 中国新闻社) est une agence de presse chinoise créée en 1952 détenue par le gouvernement chinois. Il s’agit de la deuxième plus grosse agence de presse nationale derrière Xinhua. Son secteur d’influence est la Chine : continentale, Hong-Kong, Macao et Taïwan. Elle dispose de bureaux en France, en Thaïlande, aux États-Unis, et au Japon1… ».

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G - Des personnalités scientifiques s’adressent à de larges publics

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Climat : le cri d’alarme des scientifiques sur l’état de la planète Par RFI Publié le 14-11-2017 Modifié le 27-11-2017 à 15:33 - Document RFI Environnement Climat COP23

Photo - La COP 23, qui devait se tenir aux Fidji, est réunie actuellement à Bonn pour travailler sur les réductions de gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement de la planète. REUTERS/Wolfgang Rattay

Alors que la COP23 est réunie à Bonn, les clignotants concernant l’état de la planète s’allument de toute part. Une étude publiée ce lundi 13 novembre fait état d’une augmentation à un niveau encore jamais atteint des émissions de carbone dans l’atmosphère en 2017. Alors qu’elles semblaient se stabiliser ces dernières années, la tendance repart donc à la hausse, avec pour responsables principaux, les Etats-Unis et la Chine. Et 15 000 scientifiques du monde entier ont lancé une mise en garde, reprise par Le Monde en France, sur la dégradation accélérée de l’environnement, sous la pression des activités humaines.

Depuis trois ans, les émissions de carbone dans l’atmosphère par l’homme semblaient se stabiliser mais cette bonne tendance n’aura pas duré longtemps. Pour les chercheurs de l’université britannique d’East Anglia, à l’origine de cette étude, c’est principalement du côté de la Chine qu’il faut regarder pour trouver les responsables. Les émissions de carbone y ont progressé de 3,5 %, principalement à cause de la combustion d’énergies fossiles. Le même phénomène est observé aux Etats-Unis. Au total, ce sont donc 41 milliards de tonnes de gaz carbonique relâchés dans l’atmosphère cette année. Un record.

L’appel des chercheurs

Si certaines régions du monde émettent elles moins que par le passé, c’est le cas de l’Europe par exemple, ce constat nourrit l’inquiétude des chercheurs comme ceux qui ont lancé un appel dans la revue Bioscience lundi. Ils sont biologistes, agronomes, spécialistes du climat ou des océans et 15 000 d’entre eux – un chiffre inédit-, originaires de 184 pays, invitent les responsables politiques à tout mettre en œuvre pour « freiner la destruction de l’environnement ».

Le cri d’alarme de 15.000 scientifiques sur l’état de la planète (texte intégral)

Dans leur « Avertissement à l’humanité », les scientifiques dressent le bulletin de la santé de la planète et tous les clignotants sont au rouge, excepté l’état de la couche d’ozone dans la stratosphère : dégradation des écosystèmes, dégradation des ressources hydriques, chute de la population des vertébrés, hausse des températures et de la population, etc.

Les scientifiques signataires, qui font un certain nombre de préconisations pour infléchir la tendance, rappellent qu’en 1992, peu avant la première conférence Climat à Rio de Janeiro, un premier appel avait été lancé, signé alors par quelque 1700 d’entre eux. De ce World Scientists’Warning to Humanity, il a été fait peu de cas, regrettent les actuels signataires de l’appel. Et non seulement les défis environnementaux déjà annoncés n’ont pas été appréhendés à leur juste mesure mais « la plupart d’entre eux se sont considérablement aggravés ».

« Pour éviter une souffrance généralisée et une perte catastrophique de biodiversité, l’humanité doit adopter une alternative plus durable écologiquement que la pratique qui est la sienne aujourd’hui ». Autrement dit, changer drastiquement nos modes de vie, sinon «  il sera bien trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec ». Il ne faut pas oublier que « la Terre, avec toute la vie qu’elle recèle, est notre seul foyer  », conclut le texte. 

► à (re)lire : Une COP 23 pour convertir les paroles en actes

Source : http://www.rfi.fr/science/20171114-climat-cri-alarme-scientifiques-etat-planete-emissions-carbone-cop23

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38.
Mille milliards d’euros pour le climat Par Marie Charrel et Simon Roger LE MONDE | 08.12.2017 à 09h32 • Mis à jour le 08.12.2017 à 19h26 – Document ‘lemonde.fr/planete’ Planète ClimatPhoto (Panneaux solaires à Zaktubi, près de Ouagadougou, le 29 novembre 2017).

Un rassemblement d’économistes et de responsables politiques propose un pacte européen pour financer la transition énergétique.

Mi-novembre 2017 pendant la COP23, des milliers de scientifiques diffusaient un appel relayé par Le Monde pour mettre en garde contre la dégradation catastrophique de l’environnement. Alors que la France s’apprête à accueillir, le 12 décembre 2017, le sommet climat imaginé pour les deux ans de l’accord de Paris, c’est un rassemblement d’économistes, de responsables politiques, d’artistes, de philosophes, de syndicalistes, qui prend la plume pour dénoncer le chaos climatique et financier vers lequel l’humanité se dirige. Jeffrey Sachs, Tim Jackson, des membres de la commission Stern-Stiglitz, Alain Grandjean, Pascal Lamy, l’ancien président de la Commission européenne Romano Prodi, l’ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault ou la maire de Paris, Anne Hidalgo, figurent dans ce large panel.

« Il est urgent de dégonfler la spéculation et de donner de nouveaux moyens à la lutte contre le réchauffement climatique », alertent les signataires de ce texte rédigé par le climatologue Jean Jouzel et l’économiste Pierre Larrouturou, que Le Monde publie en intégralité. Les auteurs demandent aux responsables européens « de négocier au plus vite un pacte finance-climat qui assurerait pendant trente ans des financements à la hauteur des enjeux ».

Emballement incontrôlable

L’initiative a reçu le soutien de Nicolas Hulot, qui a préfacé l’ouvrage. « Face à la crise financière, l’Europe a été capable d’innover, de trouver des solutions mobilisant des centaines de milliards d’euros, argumente le ministre de la transition écologique et solidaire. Comment justifier que l’Europe ne trouve pas les moyens pour lutter radicalement contre le réchauffement en cours ? » L’Elysée, en revanche, se refuse à tout commentaire sur ce projet qui pourrait trouver un écho le 12 décembre 2017 puisque le sommet de Paris est consacré aux enjeux financiers du défi climatique....

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39.
’Pour éviter le chaos climatique et financier’ - Jean Jouzel et Pierre Larrouturou Document ‘Université de Rennes’ - PhotoVidéo 4:37 à la source

’Nous avons trois ans pour agir’. C’est le message délivré le 1er décembre 2017 à Rennes par le climatologue Jean Jouzel, médaille d’or du CNRS, ancien vice-président du GIEC et par l’économiste Pierre Larrouturou, lors d’une conférence organisée par l’Observatoire des sciences de l’Univers de Rennes (OSUR) sous l’égide de l’Université de Rennes. Jean Jouzel a présidé le conseil scientifique de l’OSUR jusqu’au printemps 2017. Les deux auteurs publient ’Pour éviter le chaos climatique et financier’ aux éditions Odile Jacob.

Toute première conférence organisée sous l’égide de l’Université de Rennes, cet événement exceptionnel a permis à l’Observatoire des Sciences de l’Univers de Rennes de remercier Jean Jouzel pour son mandat de président de son conseil scientifique, qui s’est achevé au printemps 2017.

Captation réalisée au Diapason de l’Université de Rennes 1 le 1er décembre 2017 par l’Université Rennes 2.

Les auteurs

Climatologue, Jean Jouzel est médaille d’or du CNRS en 2002 et co-récipiendaire du Prix Nobel de la Paix en 2007 au titre du GIEC, dont il a été vice-président.

Il publie avec l’économiste, essayiste et homme politique Pierre Larrouturou, un ouvrage intitulé ’Pour éviter le chaos climatique et financier’ (éditions Odile Jacob).
Dans ce ce livre, les deux auteurs proposent un ’pacte finance-climat européen, pour diviser par 4 les émissions de CO2, dégonfler la bulle financière et créer plus de 5 millions d’emplois.’

Nouvelle présidence, nouvelle direction pour l’OSUR

C’est Ghislain de Marsily, spécialiste mondial des questions de ressources naturelles et géologiques, membre de l’Académie des sciences, qui assure désormais la présidence du conseil scientifique de l’OSUR. Depuis octobre 2017, Jean-Raynald de Dreuzy remplace pour sa part Gilles Pinay comme directeur de l’OSUR. Ingénieur de formation (Ecole Polytechnique 1995), il travaille sur les questions de qualité et de ressources en eau.

Université de Rennes 1

Source : https://www.univ-rennes1.fr/actualites/06122017/pour-eviter-le-chaos-climatique-et-financier-jean-jouzel-et-pierre-larrouturou

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40.
Conférence exceptionnelle avec Jean Jouzel et Pierre Larrouturou mercredi 8 novembre 2017 - Accueil, Conférences - débats, S’informer - Formations

La Fondation Manu Robles-Arangiz et l’association Bizi ! organisent le mercredi 8 novembre 2017 à 20h00 à la Bourse du Travail de Bayonne une conférence publique avec Jean Jouzel (climatologue, médaille d’or du CNRS, et ex-vice-président du groupe scientifique du GIEC récipiendaire du Prix Nobel de la paix) et Pierre Larrouturou (ingénieur agronome, économiste). Affichette d’annonce.

A l’occasion de la COP23, Jean Jouzel et Pierre Larrouturou viendront présenter en exclusivité à Bayonne une proposition originale de financement de la transition écologique et du combat contre le dérèglement climatique.

Ils estiment que depuis avril 2015, la Banque Centrale Européenne (BCE) a créé presque 1000 milliards d’euros par an et demandent que cette monnaie créée soit désormais fléchée vers les priorités que sont la lutte contre le dérèglement climatique et la création de millions d’emplois utiles et de qualité, dans la transition énergétique.

Jusqu’à présent, la BCE a prêté à taux zéro, voir à taux négatif, ces sommes colossales aux banques privées, sans fléchage aucun. L’essentiel de ces sommes a alimenté la spéculation financière.

Jean Jouzel et Pierre Larrouturou proposent d’établir un nouveau Traité Européen organisant un Plan Marshall pour le climat. Il financerait à grande échelle et pendant 30 ans, par un fléchage rigoureux de la création monétaire européenne, des politiques d’économie d’énergie et de développement d’énergies renouvelables sur toute l’Europe, créant des millions d’emplois.

Il s’agit là d’une véritable stratégie, innovante, ambitieuse et réaliste, passant par l’adoption d’un nouveau Traité après les élections européennes de juin 2019, pour les 3 années nous restant pour agir, si l’on veut réellement tenter de maintenir le réchauffement du globe terrestre en dessous des +2°C fixés comme objectif par l’Accord de Paris adopté par tous les Etats du monde, à Paris le 12 décembre 2015.

L’entrée de cette conférence exceptionnelle est gratuite mais il est conseillé de réserver sa place en s’inscrivant au 05 59 59 33 23 ou à info@bizimugi.eu

Source : https://bizimugi.eu/conference-exceptionnelle-avec-jean-jouzel-et-pierre-larrouturou-mercredi-8-novembre

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ANNEXE -
Neutralité carbone par Wikipédia

Le principe de neutralité carbone consiste à totalement compenser (« compensation carbone ») les émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (calculées en équivalent CO2) dues à l’utilisation des énergies fossiles d’un acteur ou d’une filière (transports, procédés industriels, pratiques agricoles, enfouissement des déchets, etc.).

De plus en plus, ce principe s’inscrit dans le cadre du marché des crédits carbone (cf. protocole de Kyoto) ou non. Il s’agit presque toujours de compensation volontaire.

Photo - La ’Nederlands eerste internetbos’ ou première forêt-Internet néerlandaise est un exemple de compensation-carbone ; Ce boisement de bouleaux (essence à croissance rapide) a été planté le 22 avril 2008 près d’Apeldoorn aux Pays-Bas à l’initiative de Cleanbit, une entreprise visant à compenser les émissions de dioxyde de carbone induites par les serveurs de l’Internet. Ce boisement encore symbolique, illustre le principe de la compensation carbone appliqué aux serveurs de l’Internet

S’il s’inscrit dans une logique de marché du carbone, c’est en France (souvent sous l’égide de l’ADEME), un mécanisme de financement permettant à une entité (administration, entreprise, association, individu) de substituer (pour tout ou partie) à ses propres émissions de gaz à effet de serre (GES) une quantité équivalente de ’droits carbone’ en les achetant auprès d’un tiers. Ceci implique de pouvoir mesurer les émissions de GES d’activités productives, du transport, chauffage etc. Puis, si possible après avoir réduit ces émissions, il s’agit de financer un projet de séquestration ou de réduction des GES ailleurs ou sur le même site, mais porté par un autre acteur compétent pour ce faire. C’est un des moyens et exemples de remboursement d’une dette écologique, éventuellement ailleurs dans l’espace et dans le temps.

La compensation carbone n’est pas une compensation écologique complète mais en est une partie possible. Elle est encore émergente en France (avec 1,7 Mt eq.CO2 compensée par an vers 2015), taux qui pourrait doubler d’ici 2030 selon certaines estimations1. Elle pourrait contribuer à atteindre les objectifs nationaux de réduction des gaz à effet de serre, et au schéma national de mobilisation de la biomasse1. De 2000 à 2017 ces compensations se font surtout en zone tropicale via des crédits carbone validés par des certifications internationales 1… »

Article complet sur le site https://fr.wikipedia.org/wiki/Neutralit%C3%A9_carbone

Autres accès à des documents sur la neutralité carbone

Tout comprendre sur la Compensation Carbone

www.info-compensation-carbone.com/fr/comprendre/

Le principe sous-jacent de la compensation carbone est que les impacts d’une tonne de carbone émise quelque part peuvent être neutralisés par la séquestration Stockage à long terme du CO2 hors de l’atmosphère (foret, océan, etc) voir le glossaire ou la réduction d’une autre tonne de carbone ailleurs.

Définition

https://www.futura-sciences.com/.../developpement-durable-compensation-carbone-5...

Démarche qui consiste, après avoir cherché à réduire, sur place, ses émissions de CO2, à mettre en place des projets de réduction ou de capture et séquestration du carbone en un autre lieu. Ces...

Neutralité ou compensation carbone : les enjeux - Novethic

www.novethic.fr/lexique/detail/neutralite-carbone.html

La neutralité carbone consiste à compenser les émissions de dioxyde de carbone d’une activité dans l’atmosphère, grâce à l’utilisation d’énergies fossiles.

Neutralité carbone : compensation carbone - Vedura

www.vedura.fr › Encyclopédie › Économie › Quotas carbone

Le principe de neutralité carbone permet de compenser 100 % des émissions de carbone (CO2) d’une organisation.

Neutralité carbone : Nicolas Hulot entre désormais dans « la phase ...

www.20minutes.fr/.../2128151-20170906-neutralite-carbone-nicolas-hulot-rentre-des...

6 sept. 2017 - Neutralité carbone : Nicolas Hulot entre désormais dans « la phase opérationnelle ». ENERGIE Dans la lutte contre le réchauffement climatique, l’heure est désormais aux mesures concrètes pour remplir les objectifs pris par le passé. Le projet de loi sonnant le glas de la production d’hydrocarbures en ...

Climat : le plan de Hulot vers la neutralité carbone - Le Monde

www.lemonde.fr/.../climat-le-plan-de-hulot-vers-la-neutralite-carbone_5157037_3244.h...

6 juil. 2017 - Climat : le plan de Hulot vers la neutralité carbone. Le ministre de la transition écologique et solidaire fixe un cap ambitieux, mais les ONG regrettent un manque de mesures « concrètes » et « immédiates ». LE MONDE | 07.07.2017 à 06h38 • Mis à jour le 07.07.2017 à 10h00 | Par Pierre Le Hir. Abonnez ...

La neutralité carbone : un objectif précis et ambitieux ! – EURACTIV.fr

https://www.euractiv.fr/section/.../la-neutralite-carbone-un-objectif-precis-et-ambitieu...

28 août 2017 - La neutralité carbone. Depuis le protocole de Kyoto il y a 20 ans et l’apparition de la compensation carbone, de nombreuses organisations se sont lancées dans la quête de ce nouveau Graal climatique. Et sans la nommer expressément, l’Accord de Paris sur le climat consacre la neutralité carbone du ...

La neutralité carbone

objectifzeroco2.laposte.fr/ ?q=la_neutralite_carbone

LA NEUTRALITE CARBONE, QU’EST-CE QUE C’EST ? S’engager dans la voie de la neutralité carbone consiste, d’une part, à réduire au maximum ses émissions de CO2 (en diminuant les déplacements des personnes et des marchandises, la consommation d’énergie, en concevant de manière responsable ses offres, ...

Hulot défend un objectif ’neutralité carbone’ en 2050 - Le Figaro

www.lefigaro.fr › Actualité › Flash Actu

26 juin 2017 - Nicolas Hulot souhaite que la France vise ’la neutralité carbone à l’horizon 2050’ au nom de la lutte contre le réchauffement, objectif plus ambitieux..

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Actualités - « Les migrations liées aux aléas climatiques sont de courte distance et de courte durée » Propos recueillis par Maryline Baumard - LE MONDE Le 28.03.2017 à 11h08 • Mis à jour le 28.03.2017 à 14h57

Le démographe de l’INED Chris Beauchemin réfute le lien entre famine et départ migratoire vers l’Europe, au regard de l’histoire récente de l’Afrique.

Photo - Responsable de l’unité de recherche Migration internationale et minorités à l’Institut national d’études démographiques (INED), Chris Beauchemin réfute le lien entre famine et départ migratoire vers l’Europe, au regard de l’histoire récente de l’Afrique, tout en rappelant que cette crainte rend « acceptable » l’aide au développement… » Article à décourir à la source.

Source : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/03/28/les-migrations-liees-aux-aleas-climatiques-sont-de-courte-distance-et-de-courte-duree_5101912_3212.html

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Actualités Le climat entraînera un afflux de migrants en Europe Par Simon Roger. Publié par Boris Victorà 05:42 le 23 décembre 2017

« Un réchauffement de 4,5°C pourrait accroître de 188 % les demandes d’asile sur le Vieux Continent d’ici à 2100… » A lire la totalité à la source © Le Monde – Source : http://boris-victor.blogspot.fr/2017/12/le-climat-entrainera-un-afflux-de.html

http://medias.lemonde.fr/mmpub/img/lgo/lemonde_pet.gif

CLIMAT


Accès à des articles postés sur les sites ISIAS et YONNE LAUTRE 24 décembre 2017 :

ISIAS : http://www.isias.lautre.net/spip.php?page=recherche&recherche=climat

Yinne Lautre : http://yonnelautre.fr/spip.php?page=recherche&recherche=climat

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Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 26/12/2017

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Climat Renforçant la COP23 qui s’est tenue à Bonn en novembre 2017, le sommet sur le climat ‘One Planet Summit’ de Paris précise des engagements financiers pris pour tenter d’atténuer les dérèglements climatiques.10

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti

http://yonnelautre.fr/local/cache-vignettes/L160xH109/arton1769-a3646.jpg?1510324931

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