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Eléments d’une méthode de travail pour l’innovation, une adaptation au changement et à la transition Partie 3 Etre disponible et gérer temps et projets

samedi 18 février 2017, par Hallard Jacques



ISIAS OPDBAC
Eléments d’une méthode de travail pour l’innovation, une adaptation au changement et à la transition Partie 3 Etre disponible et gérer temps et projets
Jacques HALLARD, Ing. CNAM – Site ISIAS – 10/02/2017

Les parties 1 et 2 ont déjà été postées sur le sitehttp://www.isias.lautre.net/ISIAS :

Partie 1 : l’action organisée, dimanche 29 janvier 2017 par isias

Partie 2 : Préparation et suivi des travaux de transformation sociale’ par Jacques Hallard, samedi 4 février 2017 par Hallard Jacques

Plan de la partie 3

Introduction

Sommaire des documents sélectionnés

Introduction

Toute action projetée, organisée, vécue, se place dans le cours inexorable du temps qui s’écoule. Quel que soit la nature des projets personnels ou des actions concertées entre partenaires dans le monde professionnel ou associatif, la durée est un facteur contingent qui ne peut pas être éludé. Le participant concerné doit avant tout se trouver disponible : c’est-à-dire libre de toute autre obligation temporelle et momentanée, mais également libre dans son mode de pensée, dans sa juste perception des personnes de son entourage et de son milieu, de façon à rester ouvert à tout constat pertinent, à toute proposition avancée ou à tout énoncé qui sont formulés pendant les travaux.

La notion de disponibilité est donc capitale, aussi bien dans la gestion d’un projet personnel ou collectif, que dans une perspective plus large qui vise une transformation sociale qui s’élabore et se met en place au cours du temps pour un changement ou une transition quelconque.

Gérer convenablement son temps devient donc une condition sine qua non d’un confort pour soi et d’une évolution personnelle satisfaisante, aussi bien que pour des relations interpersonnelles fécondes et pour la réussite d’une action coopérative, collective ou collaborative dans laquelle chacun a décidé de s’investir.

Les documents sélectionnés et indiqués dans le sommaire ci-dessous, constituent des propositions concrètes et pratiques pour bien gérer son temps disponible : elles émanent de personnes qui ont une grande expérience en la matière, comme Raphaële Granger, ainsi que de cabinets de consultants comme CEGOS – dont la vocation opérationnelle et entrepreneuriale est bien établie - et à une institution universitaire qui propose une approche plus pédagogique, progressive et formatrice.

Dès lors qu’il s’agit d’une action collective et collaborative, toute démarche se base sur une suite d’opérations, de tâches, d’évènements qui s’articulent au cours du temps.

Plusieurs méthodes de planification des tâches et des travaux à assurer dans un projet existent et, parmi celles-ci, celle qui fut mise en point dans les années 1950 à destination de la ‘Marine américaine’ : elle est désignée par l’acronyme PERT (de l’anglais ‘Program Evaluation and Review Technique’). La méthode PERT consiste à représenter sous la forme d’un graphe, d’un réseau de tâches à assurer successivement, et dont l’enchaînement permet d’aboutir à atteindre finalement les objectifs qui ont été fixés pour un projet donné, donc avec un certain délai de réalisation.

La méthode PERT constitue un outil très utilisé pour bâtir un projet, avec ses diverses composantes, organisées au cours du temps, ainsi que pour vérifier la démarche autour des réalisations en cours et pour communiquer sur l’avancement du projet. La méthode a aussi comme grande utilité, au sein des nombreuses tâches qui doivent être assurées, en déterminant les parties dites ‘critiques’ du projet, dont tout retard d’exécution pénalise la durée du projet fixée au départ, et sur lesquelles les responsables du projet doivent fixer toute leur attention. Selon Wikipédia, « En informatique théorique ou en gestion de projet, un chemin critique désigne la (ou les) liste(s) ordonnée(s) des opérations1 nécessaires pour obtenir le résultat voulu, dont la durée totale donne la durée du projet… ». Plusieurs documents sont rapportés ici pour découvrir la méthode PERT, se familiariser avec elle, en acquérir la pratique par soi-même ou avec l’aide de formations adaptées qui sont proposées.

A la suite, est introduite la notion d’analyse transactionnelle, élaborée vers le milieu du 20ème siècle par Eric Berne (1910-1970), une théorie de nature psychologique qui, d’après Wikipédia, « vise à permettre une prise de conscience, ainsi qu’une meilleure compréhension de « ce qui se joue ici et maintenant » dans les relations entre deux personnes et dans les groupes humains. L’analyse transactionnelle propose des grilles de lecture pour la compréhension des problèmes relationnels ainsi que des modalités d’intervention pour résoudre ces problèmes ».

Cette théorie concerne tout à la fois les traits de personnalité individuelle, les relations interpersonnelles et les rapports sociaux, ainsi que les modes de communication qui s’expriment dans une petite communauté de relations professionnelles ou associatives. Il en découle tout un corpus de pratiques, de formations, de démarches visant l’évolution et le développement personnel, la thérapie individuelle, le fonctionnement optimal des actions au sein d’un groupe.

Nous avons retenu dans ce dossier deux parties de l’analyse transactionnelle qui peuvent contribuer positivement à une bonne gestion du temps disponible personnel, d’un côté, et des options d’implications individuelles vis-à-vis d’autrui, d’un autre côté.

D’une part, nous avons emprunté à Céline Pajtak le texte qu’elle a rédigé sur la structuration du temps. Composé de 6 parties, cette approche distingue les différentes manières de choisir comment structurer son temps disponible, en partant des relations de moindre intensité dans les rapports sociaux et avec le moins de risques dans les relations établies, jusqu’aux situations d’intimité, qui apportent le plus de signes de reconnaissance – toujours recherchés selon Eric Berne, le promoteur de cette démarche -mais avec la plus forte prise de risque quant à des conséquences non désirées.

D’autre part, nous citons finalement le concept des ‘positions de vie’ en analyse transactionnelle qui, au nombre de 4, règlent l’ensemble des attitudes possibles dans la vie sociale et qui sont censées améliorer la communication entre partenaires.

Ce concept permet de mieux comprendre les comportements et les correctifs possibles pour considérer autrui de façon supportable – pour le moins ! – et si possible de manière altruiste, et envisager ainsi des relations professionnelles et associatives - mais aussi familiales – qui soient les plus vivables, sinon les plus harmonieuses.

Le sujet de la bienveillance est ainsi introduit comme un élément important de toute méthode de travail collaboratif pour favoriser l’innovation, pour permettre une adaptation au changement et pour aider à l’adoption d’une démarche vers toute forme de transition.

L’innovation est un principe qui peut s’appliquer dans les secteurs marchands, mais aussi non marchands, comme une évolution sociale, ainsi que sur le plan individuel : « l’innovation est le fait de rompre avec ses habitudes, de faire quelque chose pour la première fois ou d’être le premier à le faire de façon créative. Elle se rapproche en cela de la créativité… (Voir Innovation sur Wikipédia).

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Sommaire

1. Qu’entend-on par « être disponible » ?

2. Cinq fondamentaux d’une bonne gestion du temps d’après ‘Temps-Action’

3.Accès à des modules de ‘Gestion du temps’ proposés par ‘l’Express-L’Entreprise’

4. Mieux gérer votre temps disponible - Par Raphaële GRANGER

5. Une formation CEGOS ‘Maîtrise du temps et gestion des priorités’ Communiqué

6. Accès à un cours universitaire de ‘Gestion de projet’ - Avec vidéo de présentation

7. Méthode PERT - Document ‘commentcamarche.net’ - Janvier 2017

8. Diagramme PERT / You Tube’ - Vidéo 19:53

9. Comment faire un diagramme PERT ?Par Alain Fernandez 

10. PERT (Program Evaluation and Review Technique) – Extrait de Wikipédia

11. Application de la méthode PERT selon PRISM-Conseil & Formation en Organisation -

12. Mise en pratique de PERT et exercices corrigés Doc. ‘projectplanningoffice’

13 Découvrir l’analyse transactionnelle avec des extraits Wikipédia

14. La structuration du temps en analyse transactionnelle - Céline Pajtak

15. Les positions de vie en analyse transactionnelle selon ‘AT.fr’

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Retour à l’introduction

1.
Qu’entend-on par « être disponible » ? Définitions ‘cnrtl.fr’ t’Internaute’

Disponible … Par extension ….

Etat de celui ou celle qui, n’ayant aucune contrainte, aucune obligation matérielle, dispose librement de son temps.

Au figuré ; dans le domaine de la vie de l’esprit, celui ou celle qui, n’étant pas déterminé par des engagements intellectuels ou affectifs, reste ouvert à toutes les sollicitations. Attention, conscience, esprit disponible.

Usages : en 1864 celui ou celle « qui est libre de se consacrer à une quelconque activité » (Littré) ; en . 1897 celui ou celle « dont l’esprit est libre de tout engagement » (Gide, Réflex. litt. et mor., p. 54).

Emprunté au latin médiéval disponibilis « dont on peut disposer » (1367, Latham). Mais ce dernier sens n’est pas celui que nous retenons pour ce dossier. Source : http://www.cnrtl.fr/definition/disponible

Disponibilité

C’est une possibilité, pour une personne sans engagement ni obligation, de jouir d’une totale liberté de mouvement, d’action. Exemple d’usage : « Étrange situation du voyageur en sursis. Il a fait ses bagages, ses adieux, et trouve soudain son temps vide de tout engagement. Ce devait être une joie que cette totale disponibilité dont on rêve aux jours de surmenage » (Maurois, Journal,1946, p. 246).

Autre signification au figuré, en parlant de l’activité de l’esprit : Situation intellectuelle de celui ou celle qui est disponible, qui n’est pas limité/e par des choix antérieurs. Disponibilité de l’esprit, de la pensée, état de disponibilité.

Autre usage : Un savant a appelé le fait par lequel l’esprit scientifique, devant une situation, prévoit, en vertu d’une loi, un phénomène déterminé : la restriction de l’attente. Le dogme de la disponibilité est le refus de cette restriction, mais la volonté de l’attente totale, la résolution, éminemment sensuelle, de jouir de tous les possibles sans exception. Benda, « La France byzantine »,1945, p. 33.

Source : http://www.cnrtl.fr/definition/disponibilit%C3%A9

Etre disponible : ce dit d’une personne qui dispose de temps libre, l’équivalent en anglais étant : available, free.

Source : http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/disponible/

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2.
Cinq fondamentaux d’une bonne gestion du temps d’après ‘Temps-Action’

« Utilisez-vous les 5 fondamentaux d’une bonne gestion du temps ? »

Il n’est pas toujours évident de bien gérer son temps. De nombreuses règles et méthodes existent. Avec toutes ces informations, vous pouvez rapidement vous emmêler les pinceaux. Et revenir à votre ancienne façon de faire. C’est pourquoi il est important de se rappeler les bases solides sur lesquelles vous appuyer pour véritablement améliorer votre gestion du temps. Voici donc les 5 fondamentaux d’une bonne gestion du temps, à pratiquer sans modération.

1/ Se fixer des objectifs

Un objectif vous donne une direction, un cap à tenir. C’est le processus simple qui permet de transformer une vague idée, ou un but trop général, en résultat concret que vous voulez atteindre.

Que ce soit un objectif :

  • Annuel : parler couramment anglais pour réussir mon voyage d’affaire à Londres le 6 décembre
  • Mensuel : développer 3 nouveaux partenariats pour promouvoir mon activité de traiteur à domicile
  • Ou hebdomadaire : rédiger un article de 2000 mots sur les 7 points à vérifier avant d’acheter un terrain
    Notez les exemples ci-dessus. Ils permettent de se focaliser précisément sur le résultat voulu.

Pour définir un objectif efficace, la clé est de le rendre spécifique et de l’exprimer clairement. (Pour aller plus loin, vous pouvez consulter l’article « Comment lancer un projet et le mener à terme avec la technique du shunt » qui vous explique en détail comment faire ça.)

Mais attention, pas spécifique sur n’importe quoi ! Le but, c’est que les objectifs que vous fixez servent directement vos missions, le développement de vos affaires ou vos aspirations personnelles. Mais ce n’est pas tout.

Votre objectif à moyen ou long terme (1 an, 3 ans ou même 5 ans) est là aussi pour vous pousser à l’action et vous éviter de remettre au lendemain. C’est votre principale source de motivation, celle qui vous permet de démarrer et de poursuivre même dans les moments difficiles. Vous pourrez avoir des revers, mais votre objectif, s’il est bien conçu, fera son job : vous botter l’arrière train pour relancer la machine.

L’idée, c’est qu’en vous remémorant à intervalle régulier ce qui est réellement en jeu, vous soyez enthousiaste à l’idée d’avancer et de progresser dans sa réalisation. C’est pourquoi il est crucial de le définir de façon claire et précise, pour qu’il vous parle, déclenche une image mentale motivante et nourrisse votre envie d’aller de l’avant.

2/ Définir ses priorités

Ok, vous avez des tas de choses à faire. La vie quotidienne est bourrée de tâches, d’obligations, d’interactions en tout genre. Mais elle est aussi pleine de distractions, d’urgences déguisées et de tout un tas de choses qui vous font perdre du temps à vos dépens. Et vous éloigne de ce qui compte vraiment.

Ce qu’il faut saisir, c’est que vos journées sont rythmées par les choix directs que vous faites et dont vous prenez la responsabilité. Autrement dit, décider d’accorder votre temps et votre attention à une tâche, c’est aussi renoncer à une autre. La question est, faites-vous le bon choix ?

Pour vous faciliter la vie, rien ne vous interdit d’adopter un système qui vous assure :

  • De passer plus de temps sur les choses les plus utiles et les plus importantes pour vous (et notamment vos objectifs au travail comme dans la vie)
  • De vous éviter d’être pris (de plein gré ou non) dans des activités qui vous occupent certes, mais au final ne vous apportent pas grand-chose.
    Pour ça, vous pouvez utiliser un système simple basé sur la matrice d’Eisenhower. Cet outil vous aidera à prendre des décisions éclairées et séparer « le bruit » des priorités qui comptent.

Conclusion : avant de vous lancer à corps perdu dans la première activité venue ou de dire oui machinalement, demandez-vous si vous n’allez pas perdre votre temps et surtout, quels sont les bénéfices que vous allez en retirer.

3/ Se fixer une limite de temps

Limiter une tâche dans le temps permet de canaliser son énergie et de rester concentré sur ce qu’on fait. Sans limite de temps, vous pouvez aussi bien mettre 20 minutes que 2 jours pour rédiger un rapport d’une page. Imaginez un match de football sans limite de temps. Ou bien le facteur qui vous dit « je passerais peut-être demain, ou quand j’aurais le temps ». C’est absurde ! Il en va de même avec vos activités professionnelles et personnelles. Donnez-vous autant que possible une échéance pour les tâches importantes que vous devez réaliser.

Par exemple :

  • Rédaction du rapport sur les indicateurs de performance : 2h
  • Ou encore programmer la nouvelle interface de paiement : 3 fois 60 minutes
    Vous vous adapterez naturellement pour faire ce qu’il faut dans le temps imparti. Et quand bien même vous finissez après la sonnerie, rassurez-vous. Vous avez 9,9 chances sur 10 d’avoir fini plus vite que si vous n’aviez aucune limite. Et surtout, vous vous évitez une suite de report embarrassante.

(Aidez-vous de cet article pour savoir comment réaliser vos priorités plus vite et plus facilement.)

4/ Planifier

Le mot qui fait peur. Et pourtant… Planifier votre semaine et vos journées vous permet d’avoir une vue d’ensemble de vos activités. Vous avancez plus vite qu’en gardant tout dans votre tête ou sur des bouts de papier égarés. Et en plus de vous faire gagner en sérénité, cela peut faire une grande différence sur la quantité de choses que vous pouvez accomplir dans un même laps de temps. Il est inutile de tout planifier dans vos listes ou dans votre agenda. Assurez-vous d’y mettre les événements datés, les tâches importantes et celles qui vous avancent vers la réalisation de vos objectifs.

Normalement, vous avez déjà fait un tri en priorisant vos activités. Prochaine étape, les planifier. Souvenez-vous. Ce qui compte, ce n’est pas d’être sans arrêt occupé, c’est de s’attacher à faire les bonnes choses, celles qui vous apportent des résultats concrets dans votre travail et votre vie.

Quelle méthode utilisée en pratique ? Que ce soit avec un simple agenda pour une représentation visuelle ou un système avec liste de tâches et revue hebdomadaire, choisissez celle qui s’adapte à vos besoins personnels et votre activité.

5/ Réaliser une tâche à la fois

De nos jours, on est capable de bosser sur un projet, lire ses e-mails, répondre au téléphone et consulter sa page Facebook en même temps. Bienvenue dans le monde moderne ! Beaucoup pensent être plus efficaces parce qu’ils sont capables de faire plusieurs choses en même temps. Malheureusement, ce n’est pas en étant « un multi-tâches du 21ème siècle » qu’on réalisera les choses avant les autres, et surtout pas mieux que les autres. La pile d’études menées sur le sujet va dans ce sens. Bien entendu, il est possible de mener plusieurs projets de front. C’est d’ailleurs le lot quotidien de certains d’entre nous. Tout comme on peut s’aménager des créneaux quotidiens pendant lesquels on s’autorise à faire plusieurs choses en même temps sans restriction.

Mais les études le montrent : nous sommes bien plus efficaces, alertes et concentrés en finissant chaque tâche avant de passer à une autre. Il existe même des astuces pour que toutes ces choses qui appellent au multi-tâches (téléphone, email, etc) soient faites de façon bien plus productives, ce que nous verrons dans un prochain article.

Retenez ceci : courir plusieurs lièvres en même temps est le meilleur moyen de se disperser. Autre effet bénéfique, cela vous évitera de devoir revenir à une tâche oubliée sur laquelle vous n’avez pas travaillé depuis longtemps. Car il vous faudra retrouver les documents, vous familiariser avec, préparer tout ce dont vous avez besoin, et enfin commencer… Ce qui dévore pas mal de temps.

Donc, rappelez-vous que faire une chose à la fois rapporte plus en terme d’efficacité et de satisfaction que de faire du multitâche ou de sauter d’une chose à l’autre toutes les 5 minutes. D’autant que le monotâche vous permet d’accentuer le plaisir et d’accéder à l’expérience optimale.

5 briques qui forment l’ABC d’une gestion du temps optimale

En n’utilisant ne serait-ce qu’un seul de ces éléments, vous pouvez déjà accroître votre capacité à faire plus de ce qui compte pour vous. Si vous travaillez de façon diffuse tout au long de la journée, ajouter une limite de temps à vos tâches par exemple rendra vos séances de travail plus productives. Mais c’est en combinant ces 5 éléments que les meilleurs résultats se produiront. Parce que, soyons franc. Ce que vous voulez, ce n’est sûrement pas de courir dans tous les sens, d’une urgence à l’autre, sans avoir un temps pour vous. Vous savez, ce sentiment d’être à la merci des événements. Mais plutôt de retrouver un contrôle sur les choses, en ayant du temps à consacrer à vos projets, à vous-même ou à vos proches. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de gagner en efficacité, mais aussi de donner du sens à ses actions quotidiennes. Je ne dis pas que c’est facile tous les jours. Mais si vous mettez en pratique ces 5 briques dans vos activités, vous serez en bonne voie pour être véritablement satisfait de vos journées.

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3.
Accès à des modules de ‘Gestion du temps’ proposés par ‘l’Express-L’Entreprise’

Entreprise RH / Management Efficacité personnelle

Comment garder le contrôle de ses journées ? Peut-on apprendre à déléguer ou à éviter de tout remettre au lendemain ? Gérer son temps est une question de priorités... qui aide à gérer son stress. Et c’est précieux. Il en va de l’efficacité au travail, mais aussi du bien-être.

Une série de conseils, techniques, exercices, recommandations, pratiques, etc… qui sont à découvrir sur le site suivant : http://lentreprise.lexpress.fr/rh-management/efficacite-personnelle/gestion-du-temps-au-travail_1499488.html

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4.
Mieux gérer votre temps disponible - ParRaphaële GRANGER - Auteur / coordinateur - Date maj : 20/12/2016

D’aucuns diront que le temps est un concept… Ceci est plus que probable ! Toutefois, dans nos contrées, il faut bien faire avec...

Sommaire du dossier

Celui qui serait tenté de ne pas en tenir compte se verrait bien vite rattrapé par l’horloge, le calendrier… Car s’il est tentant et délicieux de l’oublier pendant les vacances, il en est bien autrement dans la vie professionnelle où tous les protagonistes courent après des délais de plus en plus serrés.

Chaque jour, chaque heure, chaque minute est désormais comptée, décortiqué, comptabilisé, facturé… Mieux vaut donc passer maître dans l’art de la gestion du temps si vous ne voulez pas perdre le contrôle.

Il existe de nombreux principes, techniques et outils pour parvenir à ses fins. Le plus difficile est peut-être de choisir quelques outils et de s’y tenir. Le challenge en la matière est bien de faire preuve de constance dans son organisation personnelle. Car comme pour un régime alimentaire, un écart en entraîne un autre jusqu’à retomber dans la situation initiale.

Source : http://www.manager-go.com/efficacite-professionnelle/gestion-du-temps.htm

Zoom sur... Méthode GTD

Les ressources accessibles sur notre site

Une to-do list pour organiser vos tâches avec efficacitéPrendre des notes efficaces en réunion, l’essentielFocalisez-vous sur vos tâches avec la technique Pomodoro

Sélection de documents publiés sur internet

Gérer efficacement son temps et ses priorités : Concilier efficacité et bien-être-En partenariat avec Amazon

Articles

Halte à la tyrannie des urgences- Jean-Louis Muller souligne que subir un état permanent d’urgence n’a pas de sens. L’urgence doit rester l’exception. Il ajoute que pour gagner du temps ce n’est pas une question de méthode, mais de choix.

Le management dans tous ses états Gestion du temps : 3 conseils pour être plus efficaceOn peut trouver sur internet des publications exhaustives et détaillées des actions à mener pour gérer ses espaces temporels avec efficacité. Or la mise en oeuvre peut s’avérer fastidieuse. Il est souvent plus efficace de ne retenir qu’une ou deux actions à mettre en oeuvre plutôt qu’un ensemble de mesures. C’est justement l’esprit de ce billet.

Le Grand Blog de la Vente Comment terminer à 18h tous les soirs (ou presque) ?– -Quelques conseils pour une bonne gestion du temps. L’objectif : maîtriser ses horaires et terminer sa journée à l’heure !

Blog Esprit riche Gagnez en efficacité grâce à votre To-Do list- Adepte de cet outil d’efficacité, l’auteur partage ses conseils. Il rappelle l’importance de bien gérer ses efforts pour se focaliser sur ce qui mérite d’être traité en priorité. Il revient également sur des principes de bon sens comme gérer un dossier difficile quand votre esprit est frais et dispo en début de matinée. Vous lirez qu’apprendre à maîtriser le temps, c’est se fixer des échéances et définir des durées. Enfin les objectifs... entraînez-vous à définir des objectifs pertinents.

DPG Business Coach Une astuce pour être encore plus productif avec la technique Pomodoro- Une méthode simple et infaillible pour ne plus perdre de temps et se perdre : basée sur des cycles de travail intenses et relativement courts suivis de petites ou plus grandes pauses, le rythme se prend rapidement et les retombées sont immédiates en terme d’efficacité... A tester de toute urgence !

Etre meilleur Faire plus avec moins : arrêtez de planifier vos tâches.- Malgré vos résolutions et actions pour maîtriser votre temps : fixations, d’objectifs, définition de priorités, planification... Vous n’arrivez pas à faire face au flux d’information quotidien... Voici quelques conseils pour vous améliorer.

finance-technique.com La technique Pomodoro ou l’art de gérer son temps… grâce à une tomate- Une méthode simple pour rester concentrer sur une tâche à la fois. Le principe : pendant 25 min mener une seule activité, s’ensuit une pose de 5 min avant d’entamer un nouveau cycle de travail de 25min. Une réponse aux débordements liés au mutitasking et à la procrastination.

« Etre meilleur » - La Méthode NERAC- Voici une méthode pour organiser son travail quotidien en toute efficacité. Elle s’appuie sur 14 principes simples à suivre. La gestion du temps pour manager

Dossiers

Gagnez 1 heure par jour en 20 actions simples

Quelques idées pratiques : ranger son espace de travail, ne travailler que sur un dossier à la fois, organiser sa journée, tenir compte de ses rythmes...

Le journal du net Mieux s’organiser- Le journal du Net nous a concocté un dossier pour améliorer son organisation personnelle : il faut hiérarchiser ses tâches, ranger son bureau, ne pas déborder en réunion, apprendre à dire ’non’ etc.

Fiches pratiques

28 fiches pratiques pour mettre en place votre système de Personal Knowledge Management

Le PKM pour l’individu est le pendant du KM pour les entreprises. Christophe Deschamps nous propose cet ensemble de fiches pratiques pour améliorer notre efficacité personnelle. Les fiches sont classées par grande thématique : gérer son temps, son identité numérique, ses informations, son capital social, et ses compétences.ces.

Le nouveau management de l’information

Autres thèmes en relation

Outil pour aider à gérer son temps : Matrice d’Eisenhower

Source : http://www.manager-go.com/efficacite-professionnelle/gestion-du-temps.htm

Présentation du site ‘manager-go.com’

Manager GO ! a pour vocation de synthétiser les principaux concepts d’entreprise et guider les visiteurs vers les meilleures publications présentes sur le web. Les cadres, dirigeants, managers, entrepreneurs, consultants ont ainsi accès facilement et rapidement, aux savoirs et savoir-faire utiles dans le cadre de leurs missions ou de leurs projets d’entreprise. Le site est organisé principalement sous forme d’espaces / dossiers / thèmes. Les espaces sont composés des grands métiers et fonctions que l’on retrouve dans les entreprises : finance, RH, marketing, vente, logistique... Les dossiers abordent les sujets principaux de chaque espace. Ils regroupent un ensemble de thèmes qui approfondissement un point particulier.

 

Les mises à jour sont très fréquentes grâce à la mise en place d’une organisation de veille automatisée. Cette veille permet également une surveillance des sites référencés afin de s’assurer qu’ils sont toujours actifs et que la description de leur contenu reste cohérente. Les dernières publications sont ainsi repérées et diffusées à travers Manager GO ! L’objectif n’est pas de référencer des publications à tout prix, mais proposer celles qui démontrent un véritable intérêt dans des domaines identifiés. Manager GO ! facilite vos recherches en vous orientant vers des ressources qualifiées.


Qui sommes-nous ? Raphaële Granger, responsable du site - Photo

Entrepreneure dans l’âme, passionnée de rapports humains et touche à tout, Raphaële a roulé sa bosse en Irlande, en Allemagne et aux USA avant de se poser en France. Tantôt traductrice-interprète, responsable communication, chef d’entreprise dans le domaine de la décoration et passionnée par la performance des entreprises, elle partage ses connaissances et son expérience à travers ce site. L’intervention de membres de son réseau pour les thèmes les plus pointus viennent en appui, à travers des témoignages, des points de vue... Chaque mois des auteurs ’spécialistes’ livrent leur expertise dans le Mag’ du manager ou à travers un billet publié sur le blog.

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5.
Une formation CEGOS ‘Maîtrise du temps et gestion des priorités’ Communiqué

La gestion du temps personnalisée - Formation : Mixte - Enjeu : Acquérir les fondamentaux - Cette formation fait l’objet d’une évaluation du transfert des acquis

La gestion des priorités et la maîtrise des échéances sont des compétences qui sont indispensables à votre efficacité et votre réussite. Les méthodes et outils de la gestion du temps sont nécessaires pour vous permettre de mieux anticiper et vous organiser au quotidien. Cependant, notre succès à appliquer les méthodes, outils et bonnes pratiques de la gestion du temps dépend fortement de notre fonctionnement intime et de notre façon de percevoir le temps.

La formation ’Maîtrise du temps et gestion des priorités’ accorde une large place aux dimensions personnelles et relationnelles du temps. Elle vous permet de vous approprier les méthodes et outils éprouvés en tenant compte de votre contexte et de votre propre fonctionnement. Elle vous aide à trouver un équilibre personnel entre vie professionnelle et vie privée, et à tenir compte de la gestion de votre énergie dans la gestion de votre temps.

Programme Pour qui ? Objectifs Points forts Avis certifiés

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Je profite de ma formation dès l’inscription

  • Je découvre la vidéo ’La montre et la boussole’.



  • Je fais un diagnostic de ma gestion du temps qui me permet de repérer mes points d’appui et mes leviers d’action.



  • Je bénéficie d’un outil pour gagner du temps dès à présent dans la gestion de mes e-mails.

|J’apprends et je m’entraîne avec le groupe Programme en présentiel 1• Mettre le temps au service de ses priorités

  • Définir ses objectifs et identifier sa marge de manœuvre pour gérer son temps selon ses priorités personnelles et professionnelles.
  • Clarifier les priorités de sa mission, en intégrant les attentes de ses partenaires professionnels et ses valeurs personnelles.
  • Identifier ses activités à haute valeur ajoutée.
  • Passer du temps subi au temps choisi : distinguer urgence et importance, et bâtir sa matrice des priorités.
    Exercice collectif : produire un livrable dans un temps limité en contexte de sollicitations. Réflexion personnelle guidée, confrontation en miroir en binômes. 2• Maîtriser l’art d’une organisation efficace
  • Identifier les pièges classiques de la gestion du temps et s’entraîner à repérer les manifestations de ses diablotins du temps personnels.
  • Organiser son emploi du temps de manière réaliste et équilibrée en s’appuyant sur les 6 leviers d’efficacité : priorités, choix, planification, énergie, focalisation, relation.
  • Appliquer la méthode ’LIMITER’ pour faire l’essentiel chaque jour sans sacrifier son temps personnel.
  • Traiter les urgences et imprévus avec discernement.
  • Exploiter le potentiel de ses outils (messagerie, agenda, smartphone), sans les subir.
    Défi : organiser avec succès la journée mouvementée de Gontran. Jeu de téléréalité : ’La ToDo List’. 3• Agir sur la relation pour gagner du temps collectivement
  • Se protéger des sollicitations excessives et des urgences des autres en restant diplomate, repérer ses marges de négociation.
  • Proposer un nouveau fonctionnement à un interlocuteur qui perturbe son efficacité.
  • Faire une demande de façon recevable et motivante.
    Jeux de rôles ’la Porte s’Ouvre®’ : s’entraîner au plus près du réel. 4• Gérer son temps et son énergie pour être efficace dans la durée
  • Optimiser la production des dossiers de fond pour fournir à moindre effort un résultat créatif de qualité.
  • Renforcer son énergie au quotidien.
  • Limiter l’impact de ses diablotins du temps.
  • Gérer son chronostress en cas de surcharge d’activité.
  • Trouver un équilibre satisfaisant entre vie professionnelle et vie personnelle.
    Ateliers auto-gérés avec mesure du niveau d’énergie de l’équipe. |
    |
    |Je suis accompagné dans ma mise en œuvre
  • Je peux revoir le contenu de la formation par thématique où je veux et quand je veux grâce à ma Smartpocket interactive.
  • Je bénéficie d’outils Excel simples à utiliser :
  • je personnalise mon outil LIMITER pour tenir la barre de mes priorités quotidiennes en respectant mon énergie ;
  • je cible le traitement des imprévus récurrents avec un diagramme.
  • Je peux approfondir le sujet selon mes besoins et envies avec :
  • 3 modules e-learning : ’Traiter les croque-temps’, ’Gardez la forme !’ et ’Savoir dire non aux sollicitations importunes’ ;
  • de nombreux articles du Blog de l’’Efficacité professionnelle’, que je peux facilement partager avec mon entourage.
Les avantages CEGOS

À qui s’adresse cette formation ? Pour qui ? - Toute personne souhaitant améliorer de façon durable sa gestion du temps.

Prérequis - Cette formation ne nécessite pas de prérequis.

Les objectifs de la formation

  • Utiliser son temps en fonction de ses priorités.
  • Anticiper et planifier ses activités en se centrant sur l’essentiel.
  • Mettre en place une organisation personnelle efficace au quotidien.
  • Utiliser avec pertinence les outils de communication et d’organisation.
  • Agir sur le temps relationnel pour gagner du temps collectivement.
  • Gérer son énergie personnelle pour optimiser son efficacité dans le temps.
    Points forts



L’ANCRAGE TEMPS RÉEL - Chaque activité est l’occasion de recevoir des feedbacks personnalisés et d’appliquer de nouvelles méthodes de travail.

Qualité des formations

Les formateurs Cegos sont sélectionnés, homologués, formés et supervisés selon un processus Qualité d’habilitation spécifique. De plus, Cegos est certifié par AFAQ selon le référentiel ISO 9001, qualifié OPQF et habilité à délivrer des certificats professionnels FFP. En savoir plus.

Source : http://www.cegos.fr/formation-gestion-temps/p-20170279-2017.htm

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6.
Accès à un cours universitaire de ‘Gestion de projet’ Avec vidéo de présentation



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7.
Méthode PERT - Document ‘commentcamarche.net’ - Janvier 2017

Méthode PERT Réseau PERT A lire aussi : PERT


Méthode PERT

La méthode PERT est une technique permettant de gérer l’ordonnancement dans un projet. La méthode PERT consiste à représenter sous forme de graphe, un réseau de tâches dont l’enchaînement permet d’aboutir à l’atteinte des objectifs d’un projet.

Elle a été conçue par la marine américaine afin de permettre de coordonner les travaux de plusieurs milliers de personnes pour aboutir à la réalisation de missiles à ogives nucléaires POLARIS.

Ainsi, la méthode PERT implique au préalable :

  • Un découpage précis du projet en tâches ;
  • L’estimation du la durée de chaque tâche ;
  • La nomination d’un chef de projet chargé d’assurer le suivi du projet, de rendre compte si nécessaire et de prendre des décisions en cas d’écart par rapport aux prévisions.

    Réseau PERT



Le réseau PERT (appelé parfois graphe PERT) est composé des éléments suivants

  • Tâche (parfois activité ou étape), représentée par une flèche. A chaque tâche correspond un code et une durée. Néanmoins, la longueur de la flèche est indépendante de la durée.
  • Étape, c’est-à-dire le début et la fin d’une tâche. Chaque tâche possède une étape de début et une étape de fin. A l’exception des étapes initiales et finales, chaque étape de fin est étape de début de la tâche suivante. Les étapes sont en règle générale numérotées et représentées par un cercle, mais elles peuvent parfois avoir d’autres formes (carré, rectangle, ovale, etc.).
  • Tâche fictive, représentée par une flèche en pointillés, permet d’indiquer les contraintes d’enchaînement entre certaines étapes.

    A voir également





Ce document intitulé « PERT - Méthode PERT » issu de CommentCaMarche (www.commentcamarche.net) est mis à disposition sous les termes de la licence Creative Commons. Vous pouvez copier, modifier des copies de cette page, dans les conditions fixées par la licence, tant que cette note apparaît clairement. Source : http://www.commentcamarche.net/contents/984-pert-methode-pert

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8.
Diagramme PERT / You Tube’ - Vidéo  19:53

1er janvier 2015 – Vidéo ajouté par Laurent Modolo et conçue pour les étudiants du BTS Assistant de Gestion PME-PMI du lycée Pierre Bayle à Sedan (08). Source : https://www.youtube.com/watch?v=ohc_TttEN5g

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9.
Comment faire un diagramme PERT ? Par Alain Fernandez  

Qu’est qu’un diagramme PERT ?

Définition : le diagramme de Gantt est le parfait outil pour communiquer sur l’avancement du projet. On privilégiera cependant le diagramme ’PERT’ (Program Evaluation and Review Technique) ou le CPM (Critical Path Method) pour ordonnancer le projet lorsque le nombre de tâches et les interdépendances deviennent conséquents.

Ordonnancement des tâches à réaliser

Interdépendances

Au cours d’un projet, les différentes tâches à réaliser ne sont pas indépendantes deux à deux. En fait, certaines ne pourront commencer qu’à l’achèvement des précédentes. D’autres plus indépendantes pourront être réalisées en parallèle. Par exemple, lors de l’aménagement d’un bâtiment, pour poser les appliques électriques, les cloisons seront déjà en place. En revanche, le plombier peut travailler quasiment dans la même unité de temps que l’électricien.

Recouvrement et ressources partagées

D’autres tâches peuvent se recouvrir partiellement. Un achèvement intermédiaire n’étant plus un obstacle pour le démarrage de la tâche suivante. Enfin, les données de sortie d’une première tâche peuvent aussi être les données d’entrée de la suivante.

Le cas de partage de ressources communes doit aussi être envisagé. Les mêmes équipes ou/et les mêmes ressources sont utilisées pour des tâches disjointes en apparence. L’optimisation de ces interdépendances conditionne la date d’achèvement du projet.

Un exemple de diagramme Pert (pédagogique)

Les taches figurent selon les lois de précédences, sur une échelle de temps. Les délais d’exécution ’au plus court’ et ’au plus long’ permettent de calculer la durée totale du projet et d’identifier le ’chemin critique’.

Pert

Principe

Le diagramme PERT propose de calculer, à l’aide d’un graphe, l’enchaînement optimal des tâches. Chaque tâche est identifiée par sa durée moyenne et sa précédence. Le graphe propose ainsi pour chaque tâche une date ’au plus tôt’ et une date ’au plus tard’. Tant que la tâche démarre à une date comprise entre ces deux limites, elle ne pénalisera pas les tâches avales.

Chemin critique

Lorsqu’il n’existe pas de marge et que la date de début est équivalente à la date de fin, la tâche est dite ’critique’. Tout retard pris sur une tâche du chemin critique pénalise la durée du projet. C’est dire si celles-ci doivent retenir l’attention du chef de projet.

Pour la petite histoire, le diagramme de PERT et le diagramme CPM ne sont pas récents. Le premier a été développé par l’US Navy dans les années 50 et le second par Du Pont de Nemours.

Deux progiciels



Le livre de référence du site. Les 12 bonnes pratiques pour un management humain.

Source : http://www.piloter.org/projet/methode/pert.htm

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10.
PERT (Program Evaluation and Review Technique) – Extrait de Wikipédia

C’est une méthode conventionnelle utilisable en gestion de projet, planification développée aux États-Unis par la marine américaine dans les années 1950.

Elle fournit une méthodologie et des moyens pratiques pour décrire, représenter, analyser et suivre de manière logique les tâches et le réseau des tâches à réaliser dans le cadre d’une action à entreprendre ou à suivre.

Le concept perfectionne l’outil diagramme de Gantt (1910) et a suscité le développement de méthodes comme la méthode des potentiels métra (MPM) développée par Bernard Roy en 1958.

Dans le cadre d’une démarche voisine de celle du PERT, la méthode MPM est jugée beaucoup plus flexible d’utilisation et fournissant une meilleure évidence dans l’enchainement des tâches entre elles.

Sommaire



Le terme PERT est l’acronyme de « program evaluation and review technology1 » ou « program evaluation research task2 ». Sa traduction française serait : « technique d’évaluation et d’examen de programmes » ou « de projets », ou encore « technique d’élaboration et de mise à jour de programme ». L’adjectif anglais « pert », signifie « malicieux », « mutin ».

Le PERT est créé en 1958 à la demande de la marine américaine, qui veut planifier la durée de son programme de missiles balistiques nucléaires miniaturisés Polaris. L’enjeu principal est de rattraper le retard en matière de balistique par rapport à l’URSS, après le choc de la « crise de Spoutnik ». L’étude est réalisée par la société de conseil en stratégie Booz Allen Hamilton3. Alors que le délai initial de ce programme – qui a fait intervenir 9 000 sous-traitants et 250 fournisseurs – était de 7 ans, l’application de la technique du PERT a permis de réduire ce délai à 4 ans. L’attribution du succès du programme Polaris à l’usage du PERT a néanmoins fait l’objet de critiques documentées, notamment par H. Sapolsky (The Polaris System Development, Harvard University Press, 1972).

Principes généraux

Si dans le vocabulaire de tous les jours, la notion de « projet » désigne assez globalement « une action future », cette notion renvoie par contre à une formulation beaucoup plus précise pour tous les acteurs impliqués dans le déroulement opérationnel d’un projet.

Un graphe de dépendances est utilisé. Pour chaque tâche, sont indiquées une date de début et de fin au plus tôt et au plus tard. Le diagramme permet de déterminer le chemin critique qui conditionne la durée minimale du projet4.

Le but est de trouver la meilleure organisation possible pour qu’un projet soit terminé dans les meilleurs délais, et d’identifier les tâches critiques, c’est-à-dire les tâches qui ne doivent souffrir d’aucun retard sous peine de retarder l’ensemble du projet.

Cette méthode d’organisation est sans doute l’une des plus exigeantes en rigueur mais aussi l’une des plus puissantes (voir « actigramme » de l’Organisation scientifique du travail — OST) ; c’est grâce à de telles méthodes qu’il a été possible de construire en 2 ans seulement une machine aussi gigantesque que le transatlantique Queen Mary 2 (voir historique ci-dessous). [réf. nécessaire]

Mise en œuvre - Règles et notations de représentation : voir tous les détails à la source …

Notes et références





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11.
Application de la méthode PERT selon PRISM-Conseil & Formation en Organisation -HISTORIQUE DE LA METHODE PERT Le système PERT (Program Evaluation and Revue Technique – Technique d’élaboration et de mise à jour de programme) a été créé en 1958, aux USA pour la planification du programme spatial POLARIS. Le délai initial de ce programme qui a fait intervenir 9.000 sous-traitants, était de 6 ans. L’application de la technique du PERT a permis de réduire ce délai à 2,5 ans. DESCRIPTION DE LA METHODE PERT- Définitions Tâches consécutives : Tâches qui se suivent

Tâche antérieure : Tâche qui, par rapport à une autre, doit être réalisée avant.

Tâche antécédente : Tâche immédiatement antérieure à une autre.

Terme Définition  Représentation graphique
Tâche La tâche évolue d’un état initial vers un état final. Chaque tâche a une durée et un coût. Sa représentation est une flèche évoluant dans le sens du temps. Sa longueur n’est pas proportionnelle à sa durée.

A : Nom de la tâche

10 : Durée de la tâche  

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Etapes Une étape est le début ou la fin d’une tâche. Elle n’a pas de durée ni de coût. 1 : N° de l’étape

10 : Date au plus tôt

18 : Date au plus tard

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Réseau C’est l’ensemble des tâches et des étapes qui définissent le projet. Il met en évidence les relations entre les tâches et les étapes.  

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Tâche fictive C’est une contrainte entre tâches non dépendantes. Sa durée et son coût sont nuls. Elle est représentée par une flèche en pointillés. Dans le cas ci-dessous, E est fictive.

C suit A et B

D suit seulement B

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 Conventions 1/ Toute tâche a pour début une étape d’origine et pour extrémité une étape de fin. 2/ Une étape ne peut être atteinte que lorsque toutes les tâches qui la précèdent sont terminées. 3/ Aucune tâche ne peut être réalisée si l’étape d’origine n’a pas été atteinte. - Méthodologie de mise en œuvre 1/ Liste des tâches à réaliser, de leurs antériorités et de leurs antécédences. Une grande attention est à porter à cette partie de l’étude. Il est préférable de construire un tableau sur l’exemple suivant. Une première approche est faite en intégrant un grand nombre de tâches antérieures. Afin d’alléger le réseau qui sera à construire, seules les antécédences sont à conserver.

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La tâche A est à réaliser avant la tâche B. Elle n’est donc pas immédiatement antérieure à E. La tâche A est à réaliser avant la tâche C. Elle n’est donc pas immédiatement antérieure à F.

2 / Détermination des niveaux des tâches. Afin de réaliser clairement le réseau PERT, il convient de définir un niveau de réalisation pour chaque tâche. Un niveau est un instant dans le temps. Plus ce niveau est élevé, plus cet instant est éloigné de la première étape du projet.

undefinedL’objectif est d’identifier quel est le niveau de chaque tâche du projet. Pour cela, il est nécessaire de construire un tableau sur lequel on identifie les tâches sans antécédence et de les éliminer au fur et à mesure (exemple ci-dessous).

Tâches Tâches antécédentes Niveau 0 Niveau 1 Niveau 2
A B C D E F - A A - B C D - A A - B C D - - B C - -
Tâches sans antécédence : A D B C E F

Cela permet de placer chaque tâche sur son niveau et de construire le réseau PERT. Représentation du réseau :

undefined3/ Affectation des durées et définitions des dates d’étapes. Chaque étape est caractérisée par une date au plus tôt et une date au plus tard. Ces dates sont définies en fonction de la durée des tâches. Nous ne décrirons pas dans ce contenu de quelle manière les durées sont définies. Nous rappellerons simplement qu’une durée dépend de la charge de travail que représente la tâche et du nombre de ressources dont on dispose pour la réaliser. Nous considérerons donc dans notre exemple que ces durées ont été définies et ce, de manière la plus objective. - Détermination des dates de fin au plus tôt. L’étape initiale du projet débute au jour 0. c’est à partir de cette étape que l’on commence à cumuler les durées de chaque tâche afin de définir les dates de fin au plus tôt amont. Fin au plus tôt amont = Fin au plus tôt aval + durée de la tâche.

Tâches Durée (j) Etape Fin Fin au + tôt Date Retenue La date de fin au plus tôt est la somme de la fin au plus tôt de l’étape aval et de la durée de la tâche. Dans notre exemple, les dates de fin au plus tôt de l’étape 2 et l’étape 10 sont conditionnées par deux tâches différentes. C’est la somme la plus élevée qui est retenue.
A B C D E F 2 6 5 10 7 4 1 3 2 2 4 4 0+2= 2 2+6 = 8 2+5= 7 0+10=10 8+7= 15 10+4= 14 2 8 10 15

- Détermination des dates de fin au plus tard. Pour la dernière étape, la date de fin au plus tôt est la même que la date de fin au plus tard. Dans notre exemple, le projet se termine à j+15. C’est à partir de l’étape de fin du projet que l’on retranche les durées de chaque tâche pour définir la date de début au plus tard de l’étape aval.

Fin au plus tard aval = fin au plus tard amont – durée de la tâche. 

Tâches Durée (j) Etape Début Fin au + tard Date Retenue La date de fin au plus tard est la différence entre la fin au plus tard de l’étape amont et de la durée de la tâche. Dans notre exemple, les dates de fin au plus tard de l’étape 0 et l’étape 1 sont conditionnées par deux tâches différentes. C’est le résultat le plus faible qui est retenue.
A B C D E F 2 6 5 10 7 4 0 1 1 0 3 2 2-2 = 0 8-6 = 2 11-5= 6 11-10= 1 15-7= 8 15-4= 11 0 2 8 11

4/ Identification du chemin critique et des marges. Une fois ces valeurs définies, on en déduira : - Le chemin critique du projet (fig.1 : tâches en gras) Suite des tâches du réseau ne comportant aucune marge (date au plus tôt = date au plus tard). La durée totale des tâches critiques donne la durée minimale de réalisation du projet. Le moindre retard au démarrage de l’une de ces tâches entraîne un retard équivalent sur la date de fin du projet. - Les tâche à marge (fig.1 : tâches en trait fin)
Tâches disposant d’un battement possible dans le temps (date au plus tôt < date de fin au plus tard)     On distingue deux types de marge : - La marge totale : Retard maximum que l’on peut prendre pour débuter une tâche sans remettre en cause les dates au plus tard des tâches suivantes. - La marge libre : Retard maximum que l’on peut prendre pour débuter une tâche sans remettre en cause les dates au plus tôt des tâches suivantes.
(Nous reviendrons sur ces notions lors de la description de la technique du GANTT). Ces tâches ne sont pas critique car leurs durées sont plus courtes que les intervalles entre lesquels elles doivent être réalisées. Leurs marges sont intéressantes à exploiter pour lisser les ressources ou pour lisser les coûts du projet tout au long de son avancement. Fig.1

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HISTORIQUE DE LA METHODE MPM

La méthode MPM (Méthode des Potentiels Métra) a été créée la même année que le PERT. C’est en 1958 que le Français Bernard ROY développe l’outil et l’applique lors de la construction d’une centrale nucléaire EDF.

DESCRIPTION DE LA METHODE MPM

 Avantages

Comme vous pourrez le remarquer, la représentation graphique de la MPM à l’avantage de ne pas faire appel aux tâches fictives parfois nécessaires lors de la mise en œuvre d’un PERT.

 Méthodologie de mise en œuvre

Les règles de mise en œuvre de la méthode MPM sont proches de celles que nous avons abordées précédemment pour la méthode du PERT. Nous ne reviendrons donc pas sur ces règles. La seule différence est que la représentation d’un réseau MPM est inversée par rapport à celle du PERT.

Terme Représentation graphique
Tâche Sa représentation est un cadre identifié par le nom de la tâche. Les dates au plus tôt et au plus tard son inscrites dans la partie supérieure.

A : Nom de la tâche

4 : Début au plus tôt

9 : Début au plus tard

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Contrainte de succession Les contraintes de succession sont représentées par une flèche qui part de la tâche antécédente et se dirige vers la suivante. La durée de la contrainte correspond à la durée de sa tâche de démarrage. Cette valeur est indiquée au-dessus de la flèche. 12 : Durée de la tâche A

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Réseau Par convention, un réseau MPM doit se terminer par une tâche unique qui détermine la fin du projet. Cette tâche n’aura aucune durée.

Le réseau pris en exemple lors de l’application de la méthode PERT devient le suivant en MPM :

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12.
Mise en pratique de PERT et exercices corrigés - Doc. ‘projectplanningoffice’

Index de l’article

L’objectif pédagogique

Sont rassemblés ici, pour les technophiles, les curieux et tous ceux qui souhaitent se perfectionner ou tester leur maîtrise du graphe PERT, quelques exercices que j’ai eu l’occasion de proposer lors de séminaires de formation.

lls sont classés grosso modo par ordre de difficulté croissante. A vous de jouer ! Si vous trouvez des solutions plus propres et plus élégantes que les miennes, n’hésitez pas à me les communiquer, elles seront publiées avec mention de leur auteur(e).

Conseil : vos graphes PERT doivent toujours être faciles et agréables à lire

Pour information, les règles de l’art (et critères d’élégance) que je respecte lorsque je dessine un réseau PERT (à la main ou avec mes outils) sont les suivantes :

  • pas de tâches réelles en double : si deux tâches risquent de constituer un doublon parce qu’elles ont toutes les deux la même étape début et la même étape fin, je crée artificiellement une étape pour le début ou la fin d’une des deux tâches (au choix en fonction de la disposition des tâches voisines) et j’utilise une tâche fictive.
  • le moins possible de tâches fictives : je n’en utilise que si la logique ou si l’identification univoque d’un arc au moyen du couple nécessairement unique de ses étapes début et fin l’exigent.
  • le moins possible d’étapes en l’air, i.e. sans prédécesseur ou sans successeur ; cela conduit à faire un réseau avec une seule étape début (sans tâche prédécesseur) et une seule étape de fin (sans tâche successeur).
    NB : Cette règle figure maintenant en position n°1 du nouveau (juillet 2012) référentiel d’exigences développé par la Defense Contract Management Agency américaine [DCMA] et destiné à améliorer la planification des projets d’armement et se trouve donc implémentée dans les outils d’analyse de planning qui permettent de s’assurer de son bon respect.
  • aucun croisement d’arc de tâches réelles : seules les tâches fictives peuvent croiser d’autres arcs.
  • aucun passage d’arc de tâche fictive sur les cercles des étapes.
    En effet, le numéro d’étape, situé au centre du cercle, risque de ne plus être lisible.
  • pas de retour arrière : l’étape de fin d’une tâche est systématiquement située à droite de son étape de début.
  • le dessin tient sur le moins de lignes possible, histoire de ne pas obtenir des graphes ’draps de lit’.
    Le PERT a l’immense avantage de permettre de représenter plusieurs tâches sur la même ligne, profitons-en !
  • la partie de l’arc des tâches portant le libellé est tracée à l’horizontale.
    Simple question de bon sens et de respect de l’utilisateur ...
    Remarque : certains exercices présentent un énoncé sous la forme d’une liste de tâches avec prédécesseurs et/ou successeurs : gardez toujours à l’esprit que ces listes n’existent que dans les cas d’école et ne sont d’aucune utilité dans la vraie vie professionnelle, la bonne démarche consistant à construire le graphe PERT au fur et à mesure de l’identification des tâches et non pas lorsqu’on dispose d’une liste des tâches avec pour chacune d’elles la liste de ses prédécesseurs ou successeurs. Pour les autres exercices, l’inventaire des tâches est présenté comme si l’analyste PERT (‘pertificateur’) était en train de les recenser en séance planningau fur et à mesure qu’il interroge les participants de l’équipe projet pour le recensement et l’identification des tâches.

Remarque : vous ne trouverez ici que des exercices concernant la logique d’enchaînement représentée sous la forme PERT. Inutile en effet de proposer des exercices de calcul de dates, marges, chemins critiques, plan de charges, lissage et nivellement de charge : quantités de formations sont proposées sur le sujet et les outils progiciels des familles ’ gestion de projet ’ et ’ gestion de portefeuille de projets ’ (PPM) sont légion pour vous assister dans ces tâches. Ce site est exclusivement dédié à ce qui se passe avant l’utilisation d’un logiciel de gestion de projet afin qu’elle devienne optimale pour la planification puis la conduite du projet !

Etudiants, vous êtes nombreux à fréquenter ces pages, je vous remercie de m’informer si vous ne trouvez pas ici ce dont vous auriez besoin pour votre montée en compétences et la préparation de vos examens ou concours…

Pour procéder à la suite : Suivant >>

Accueil - Bienvenue à tous les visiteurs du site ‘Project Planning Office’.

C’est une très bonne chose qu’on parle beaucoup et de plus en plus des PMO. Vous savez, ces Project Management Office venus d’Amérique, véritables sanctuaires du Management de Projet censés permettre à nos projets de mieux atteindre leurs objectifs ! Dans ce contexte favorable, le site Project Planning Office voit le jour pour que l’importance de bien planifier chaque projet ne soit pas oubliée. Car sans un planning solide et complet, combien il peut être difficile et hasardeux de préparer, lancer et mener à bien un projet tant soit peu important !

Ici, des nombreuses disciplines du management de projet, on ne traite que des plannings, de leur élaboration et de leur exploitation avec pour objectif de contribuer à l’élévation du niveau général d’exigences sur les plannings des projets. Vous ne tarderez pas à remarquer le favoritisme dont les plannings PERT font l’objet, mais c’est tout-à-fait justifié : ils sont les plus beaux et les plus pratiques !

Puisse ce site vous faire découvrir certains aspects méconnus ou oubliés de la planification de projet et vous donner envie de (faire) planifier et piloter un projet par les délais avec un planning efficace que vous aurez plaisir à afficher et utiliser au quotidien. Tout ceci n’est pas théorique ou purement intellectuel : cela fonctionne et continue de faire ses preuves et il existe même un savoir-faire disponible pour la mise en œuvre dont vous auriez besoin.

Pour les VIP (Visiteur Intéressé Pressé), nous proposons la visite express.

Accédez directement aux pages les plus demandées : Diagramme Dates-Dates / CAPLAN, l’outil professionnel de dessin des plannings PERT / méthode PERT / processus de planification de projet / contact / méthode PERT avec exercices corrigés /

Merci de votre visite et à très bientôt. Je vous souhaite que vos projets arrivent à la date annoncée ! http://www.projectplanningoffice.com/

Source : http://www.projectplanningoffice.com/planification-projet-pert-technique-methode-pert/planification-projet-pert-exercices-methode-pert?showall=&limitstart=

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#PLAN

13.
Découvrir l’analyse transactionnelle avec des extraits Wikipédia

En psychologie, l’analyse transactionnelle, appelée aussi AT, est une théorie de la personnalité, des rapports sociaux1 et de la communication. Créée dans les années 1950 par le médecin psychiatre et psychanalyste Éric Berne2, elle postule des « états du Moi » (Parent, Adulte, Enfant), et étudie les phénomènes intrapsychiques à travers les échanges relationnels de deux personnes ou plus, appelés « transactions ».

L’analyse transactionnelle vise à permettre une prise de conscience ainsi qu’une meilleure compréhension de « ce qui se joue ici et maintenant » dans les relations entre deux personnes et dans les groupes. L’analyse transactionnelle propose des grilles de lecture pour la compréhension des problèmes relationnels ainsi que des modalités d’intervention pour résoudre ces problèmes.

L’analyse transactionnelle part du principe que chaque personne est fondamentalement positive et que ce sont les décisions prises dans notre enfance qui influent sur notre comportement ; son but est d’aider à reprendre le contrôle vers l’épanouissement2.

L’exploration de la personnalité peut se réaliser à 2 niveaux (p. 5 à 14)3 :

  • L’analyse structurale est l’étude des communications personnelles (verbales et non verbales) représentatives de la structure de la personne (Comment est-ce qui est ?).
  • l’analyse fonctionnelle est l’étude des comportements (comment cela fonctionne ?)
    Sommaire

Eric Berne a présenté l’analyse transactionnelle comme une approche phénoménologique, ajoutant des données vérifiables à la construction philosophique de Freud. Sa théorie est bâtie sur les travaux de Wilder Penfield et René Spitz, combinés avec les idées néo-psychanalytiques de Paul Federn, Edoardo Weiss ou encore Erik Erikson.

Les origines de l’analyse transactionnelle remonte aux 5 premiers articles sur les 6 écrits par Berne sur l’intuition, qu’il a commencés en 1949. À cette époque, alors qu’il poursuivait des études pour devenir psychanalyste, ses articles attaquaient les concepts freudiens de l’inconscient.

En 1956, après 15 ans d’études de la psychanalyse, Berne s’est vu refuser l’admission à l’institut de psychanalyse de San Francisco. Il a pris la demande de plusieurs années de formation supplémentaires comme un rejet et a choisi d’abandonner la psychanalyse. Avant la fin de l’année il avait écrit deux articles fondateurs, publiés en 1957 :

  • Le premier, Intuition V : The Ego Image, expliquait comment il était arrivé au concept des « États du moi », et incluait les idées de séparation entre l’Adulte et l’Enfant.
  • Le second, Ego State in PSychotherapy, était basé sur le concept tripartite : Parent, Adulte et Enfant.
    Concepts

Outre les États du Moi, l’analyse transactionnelle propose de repérer les jeux psychologiques, des types d’échanges qui se répètent de manières semblables, et qui se terminent par un sentiment de malaise. Parmi les autres concepts de l’analyse transactionnelle, on trouve les positions de vie, des éclairages sur la gestion des signes de reconnaissance et des sentiments, la structuration du temps, les drivers ou messages contraignants, les méconnaissances et les différents degrés de passivité.

Éric Berne postulait que les grandes orientations de la vie sont décidées dès l’enfance, et peuvent prendre la forme d’un scénario de vie. Berne définit également trois critères de bonne santé psychique : conscience, spontanéité et intimité (p. 193)1

États du Moi

Article détaillé : États du Moi.

Berne a conclu, dans le cadre des observations liées à sa pratique que, dans certains contextes, ses patients agissaient comme le faisait l’un de leurs parents, sans avoir toujours conscience de l’origine de ces comportements, ainsi que des émotions et manières de penser qui y étaient associées. À d’autres moments, des résurgences des comportements issus de l’enfance de ses patients se reproduisaient, également avec les affects et les états d’esprits d’alors. Il décrit un de ses patients, M. Segundo, un avocat, dont le rapport à l’argent était de trois types4 :

  • « Dans son activité d’homme de loi, et dans ses opérations financières, il montrait une épreuve de la réalité très sûre ». « [Il] maniait de grosses sommes d’argent avec l’assurance, le jugement et le bonheur d’un banquier et il était prêt à dépenser de l’argent pour en gagner. »
  • À d’autres moments, il « rêvait de tout prodiguer pour le bien public. » Il « imitait effectivement la conduite et l’état d’esprit de son père lors de ses activités de bienfaisance. »
  • En outre, il lui arrivait de voler « des chewing-gums et d’autres babioles dans les grands magasins. » Et il le faisait avec « la même attitude désinvolte et la même technique avec lesquelles il volait des chewing-gums étant enfant. »
    Berne a défini un État du Moi comme un « système cohérent de pensées, d’émotions, et de comportements associés5. » Du point de vue de la structure de la personne, il distingue trois types d’états du Moi6 :
  • Le Parent correspond aux pensées, émotions, et comportements d’une personne qu’elle a fait siens par imitation de figures parentales ou éducatives marquantes.
  • L’Adulte caractérise les émotions, pensées et comportements qui sont congruents avec la réalité de l’’ici et maintenant’.
  • L’Enfant correspond aux pensées, émotions, et comportements qui sont une reviviscence de notre propre enfance.
    Dans l’exemple de M. Segundo ci-dessus, Eric Berne décrit les trois types de rapport à l’argent de son patient, respectivement au droit de l’Adulte, du Parent, et de l’Enfant. Dans l’analyse de Berne, les termes Parent, Adulte et Enfant ne sont pas en relation avec l’âge de la personne. Par exemple, en contexte scolaire, un enfant qui réexplique la leçon à un de ses camarades de la même manière que le fait son maître ou sa maîtresse active son État du Moi Parent.

Enfin, Les trois États du Moi de l’analyse transactionnelle ne sont pas synonymes du « ça », du « moi » et du « surmoi » de la psychanalyse freudienne.

Eric Berne et ses disciples ont proposé une dynamique des États du Moi et ses dysfonctionnements : Prise de contrôle, contamination, exclusion. (p. 16)3

…/…

Synthèse, critiques et controverses

L’analyse transactionnelle se présente comme à la fois (p. 16)10 :

  • un corps de doctrine, qui intègre les apports de la recherche et élimine ce qui est superflu, indigeste ou incompatible,
  • et un corps de métier, constitué de praticiens, artisans du développement de l’art de la corporation.
    Eric Berne a largement contribué à la dimension groupale et au fait que le corps de doctrine de l’analyse transactionnelle soit l’œuvre d’un corps de métier.

L’analyse transactionnelle se veut un outil de diagnostic et de classement dans une catégorie psychologique et aussi un outil de thérapie du patient qui contribue à toutes les phases du diagnostic et du traitement.

Les structures internationale (ITAA) et nationales, les médias spécialisés, etc assurent la vivacité de cette profession (Chapitres 6 et 7)10.

Critiques et controverses

Certaines dérives de praticiens utilisant l’analyse transactionnelle ont donné lieu à des procès aux États-Unis25. Ces affaires[Lesquelles ?] ont été compilées et révélées dans une enquête de Margareth T. Singer et Janja Lalich parue en 199626.

En France, l’analyse transactionnelle n’a pas de définition institutionnelle médicale précise, ni de formation universitaire ou hospitalière (comme les pratiques médicales par exemple). Sa recherche fondamentale est essentiellement privée, menée par des praticiens la plupart en secteur privé. Comme toute pratique scientifique médicale devenue ’adulte’, cette recherche élimine par elle-même au fil des découvertes et des progrès les éléments de son corps de doctrine qui sont inopérants, dépassés ou infructueux.

D’autre part, un grand nombre de pratiques sans lien réel avec le corpus de l’analyse transactionnelle peuvent être proposées sous cette bannière par des individus douteux, non qualifiés... En conséquence, on retrouve citées des pratiques inquiétantes dénoncées par la commission de l’Assemblée Nationale sur les dérives sectaires (MIVILUDES)27. Entre autres domaines où il existe des citations regrettables et à condamner :

  • le management des ressources humaines de certaines entreprises et dans certains stages de formation professionnelle,
  • les formations aux techniques de vente, et à l’animation commerciale,
  • la consultance et le coaching de dirigeants,
  • certaines psychothérapies (faux souvenirs induits).
    Ces indications de déviance marchande du soin (sans véritable diagnostic médical antérieur posé par un praticien confirmé à la suite d’une déclaration de souffrance par un patient !) continuent malheureusement à ternir une pratique médicale alors que les soupçons portés sur l’analyse transactionnelle dans son corpus de doctrine ont été levés depuis.

Malheureusement certains préfèrent se référer encore et encore à ces rapports de 2006 et 2007...

Le site de l’association Française de l’Information scientifique AFIS qui relaie la critique de l’ennéagramme : ’L’ennéagramme est peut-être un « domaine » un peu étroit, mais les raisonnements et méthodes de [l’auteur du livre de dénonciation] sont utiles à plus grande échelle, notamment pour tous les domaines connexes : PNL (programmation neuro linguistique), analyse transactionnelle, sophrologie, respiration holotropique, hypnose, kinésiologie, astrologie, morphopsychologie ou encore numérologie, comme le souligne la quatrième de couverture.’28

Source de l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Analyse_transactionnelle

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#PLAN

14.
La structuration du temps en analyse transactionnelle - Céline Pajtak

Parallèlement à la soif de stimuli et à la soif de reconnaissance, Eric Berne a également mis en évidence la soif (ou faim ou besoin) de structure [1]. Pour répondre à ce besoin, il existe six manières de structurer le temps lorsque l’on est en compagnie d’autrui, que l’on peut catégoriser en termes de risque et d’intensité dans les échanges de signes reconnaissance.

1. A l’une des extrémités de cette classification, se trouve le retrait, qui correspond à un minimum de risque dans la relation car il n’y a pas de communication avec autrui : bien qu’en présence d’autrui, l’individu reste dans ses propres pensées, dans son monde intérieur, il n’y a pas échange. Un exemple est celui des transports en commun où chacun reste dans sa bulle. Dans le retrait, le risque de recevoir des signes de reconnaissance négatifs est minimum, mais il n’y a pas non plus réception de signes de reconnaissance positifs.

2. Autre manière de structurer le temps : les rituels, la forme qui est la moins risquée d’interaction sociale. Les rituels désignent les échanges ritualisés, prévisibles, où chaque locuteur sait ce qu’il a à dire et comment il doit se comporter, et sait aussi à quoi s’attendre de la part d’autrui. Un exemple de rituel est celui de la salutation ; en fonction de chaque culture, il va prendre une forme différente et sa durée variera, mais dans tous les cas, pour une culture donnée, il sera entièrement prévisible pour celui qui a été éduqué à connaître et à reproduire ce rituel.

3. Les passe-temps sont une autre forme de structuration du temps, que l’on peut qualifier de « semi-rituelle » [2], car si sa forme est ritualisée, son contenu ne l’est pas. Le passe-temps est une série d’échanges verbaux qui ne mène pas à l’action, sa justification est, comme son nom l’indique, de passer le temps, ou bien de rentrer en communication avec l’autre dans un cadre confortable, puisque ritualisé, où les risques sont limités, mais où l’on sonde l’autre afin de passer à un échange de signes de reconnaissance plus intense. Un exemple courant de passe-temps est la discussion au sujet de la météo.

4. Lorsque l’on passe à l’action, on entre alors dans le registre des activités. Dans l’activité, il y a un but à atteindre, les échanges et l’énergie sont orientés vers ce but. L’exemple le plus typique des activités est le travail, mais on peut aussi citer les loisirs, les hobbies, etc. Lors des activités, l’intensité des échanges, des signes de reconnaissance et la prédictibilité des échanges verbaux peuvent être très variables [selon le degré d’implications que l’on y met]..

5. Les « jeux » psychologiques sont une manière de structurer le temps dont la programmation, par rapport aux passe-temps, est davantage individuelle que sociale [3]. Ils sont également soumis à des règles mais celles-ci restent latentes. A défaut de signes de reconnaissance positifs, les jeux psychologiques permettent entre autres de recevoir des signes de reconnaissance négatifs.

6.L’une des raisons d’être des passe-temps ou des jeux est d’éviter l’intimité, sixième et dernier mode de structuration du temps. En effet, lors de l’intimité, la prise de risque est maximum puisque cette manière de structurer le temps est beaucoup moins régie par les considérations sociales et des restrictions de tous ordres. Les sentiments et les désirs authentiques sont exprimés sans retenue, sans censure. L’intimité est « une relation sincère, exempte de jeux, exempte de toute exploitation, où chacun donne et reçoit sans arrière-pensée » [4]. C’est la forme de relation la plus riche.

Pour aller plus loin : - Berne - Extrait 1 - Berne - Extrait 2

[1] Notamment dans Analyse transactionnelle et psychothérapie et Que dites-vous après avoir dit bonjour ?

[2] Analyse transactionnelle et psychothérapie, p111.

[3] Ibd. p113.

[4] Que dites-vous après avoir dit bonjour ?, p30.

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#PLAN

15.
Les positions de vie en analyse transactionnelle selon « AT.fr VRPS Consulting SAS »

Les positions de vie sont, à mon sens, l’un des concepts les plus abordables de l’analyse transactionnelle. Cette accessibilité est à double tranchant : il y a un risque de réduire les positions de vie à cette simplicité. Or, c’est un concept qui, au fur et à mesure que l’on avance, se révèle très puissant : gardons en mémoire ces deux aspects.

Le génial – et regretté – Tristan Egolf1 fait passer en quelques pages les éboueurs de la ville de Baker par trois positions de vie différentes :

  • Si nous décidions arbitrairement de quitter le travail (…) une ville comme Baker serait plus qu’à moitié enfouie sous les ordures (…). Il apparaissait clairement que, du moins dans le comté de Greene, le boueux était plus indispensable que le banquier, le boucher et le juge de grande instance réunis, et beaucoup plus dur à trouver. Il était l’unique frontière qui séparait l’ensemble de la communauté de la débâcle.
  • Notre objectif dans l’immédiat serait d’affirmer notre position en termes simples et précis : 1) nous fournissions un service indispensable à la communauté ; 2) nous demandions le simple respect accordé à tout serviteur du bien public ; et 3) si nos demandes n’étaient pas satisfaites – si nos services n’étaient pas appréciés -, la communauté était libre de rechercher une autre solution.
  • [Tom Dippold, shérif] avait accédé à ce poste en raison de ce qu’on tenait généralement pour ses trois principales qualités : sa compréhension intuitive des comportements locaux, sa politique inflexible de non-intervention dans les querelles domestiques, et son indulgence à l’égard de ce qui en d’autres lieux passait pour des infractions à la loi répréhensibles (…). Dans l’hypothèse où ils seraient arrêtés à la suite d’un éclat public, la plupart des gens du cru n’avaient pas grand-chose à craindre de Tom Dippold.
    C’est quoi une position de vie ?

Éric Berne a émis l’hypothèse que le jeune enfant « possède déjà certaines certitudes sur lui-même et le monde qui l’entoure (…), certitudes qu’il va sans doute conserver tout au long de sa vie et que l’on peut résumer comme suit : je suis ok ou je ne suis pas ok, vous êtes ok ou vous n’êtes pas ok »2.

La position de vie est la valeur que je me donne à moi-même et aux autres, l’idée positive (que l’on nomme ici ok et que l’on symbolise par un +) ou négative (que l’on nomme non ok et que l’on symbolise par un -) que j’ai de moi, des autres et du monde.

Il y a donc quatre positions de vie :

  • Je suis ok / vous êtes ok (+/+),
  • Je ne suis pas ok / vous êtes ok (-/+)
  • Je suis ok / vous n’êtes pas ok (+/-)
  • Je ne suis pas ok / vous n’êtes pas ok (-/-)
    Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?
  • La position +/+ : je me respecte et je vous respecte, je vous accepte tel que vous êtes, j’ai conscience de ma valeur et de la vôtre : nous sommes égaux. Cela implique que je considère ce que vous me dites, que je vous parle d’une manière adulte, que j’envisage notre rapport sous l’angle de la coopération et du partage.
  • La position -/+ : c’est une position qui se traduit par une dévalorisation de soi, l’autre ou les autres sont beaucoup mieux que moi, ils y arrivent mieux, ils sont heureux, et je ne le serai jamais… : c’est une position dépressive que Gysa Jaoui3 résume ainsi : « Je ne vaux pas grand-chose, n’importe qui vaut plus que moi« .
  • La position +/- : ici je pense que je vaux mieux que toi/les autres, cela se manifeste de deux façons différentes : soit j’envisage l’autre de manière condescendante « Mon pauvre, tu n’es pas capable d’y arriver, laisse je vais le faire« , soit je l’envisage d’une manière hautaine voire agressive « T’es trop nul, t’es un incapable, pousse-toi de là que je le fasse » ou « T’es trop nul, fais comme je te dis et pas autrement« . C’est une position de dévalorisation ou de domination, d’arrogance vis-à-vis de l’autre.
  • La position -/- : ou selon Gysa Jaoui, « Je ne vaux rien et vous non plus« , peut être la position adoptée par un enfant dont les parents lui ont fait comprendre qu’il n’était pas le bienvenu, qui a grandi dans un milieu difficile et qui n’attend rien de personne. Il a une image de lui-même et du monde négative. À l’extrême, ce type de position peut amener vers le suicide ou l’asile.
    Alors, d’après vous, quelles sont les positions de vie que l’on peut visualiser dans chacun des trois paragraphes de l’extrait que je vous ai proposé ?4

À noter :

  • Il arrive que ce que je montre à l’autre ne soit pas exactement le reflet de ce que je pense de lui : mon patron, pour favoriser « l’émulation », me fait travailler avec un collègue que je considère en dessous de tout, je lui dis néanmoins : « Bonjour, je suis ravi de travailler avec toi sur ce projet« … C’est ce que l’on nomme la position de vie « sociale » (celle que l’on va montrer, ici +/+).
  • Nous avons ainsi une position de vie existentielle favorite (nos croyances profondes), mais nous pouvons tout à fait adopter en fonction des situations l’ensemble des quatre positions de vie sociale – qui peuvent donc coïncider ou non avec la position de vie existentielle.
    Pour aller plus loin :

Un petit test sur votre position de vie ? Cliquez ici (rubrique ‘psychotest’).

  • Le seigneur des porcheries. Le temps venu de tuer le veau gras et d’armer les justes, Folio, p. 375
  • In I. Stewart et V. Joines, Manuel d’Analyse Transactionnelle, InterEditions, p. 147. Le Triple moi, Laffont, p.172
  • +/-, +/+, -/- [

]
Contactez AT.fr VRPS Consulting SAS, 9, Avenue des Roses 44470 THOUARÉ-SUR-LOIRE - Tél : 06 38 39 39 33. Mail : contact (at) vrpsconsulting (point) fr

Source : http://analysetransactionnelle.fr/les-concepts-de-base/les-positions-de-vie/

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Pour mémoire, OPDBAC est une dénomination condensée pour désigner des formes d’Organisation ad hoc afin de favoriser des actions concertées, collaboratives et collectives, par une Préparation préalable et un suivi, avec une Disponibilité résultant d’une bonne gestion du temps, avec une approche psychologique Bienveillante mais vigilante, avec des Aptitudes requises et des Compétences acquises.

Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 10/02/2017

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS OPDBAC Eléments d’une méthode de travail pour l’innovation, une adaptation au changement et à la transition Partie 3 Etre disponible et gérer temps et projets.3

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti,

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