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"Vers une réduction de la quantité de sodium (sel) dans les produits alimentaires industriels aux Etats-Unis" par Jacques Hallard"

mardi 21 juin 2016, par Hallard Jacques


ISIAS CSPI Alimentation Santé

Vers une réduction de la quantité de sodium (sel) dans les produits alimentaires industriels aux Etats-Unis

par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM – Site ISIAS - /06/2016

Extraits traduits d’un communiqué par courriel émanant du CSPI et transmis le 01/06/2016 par Michael F. Jacobson sous le titre ‘Big breakthrough on sodium’

Ajout d’une étude de l’ANSES sur la consommation du sel et des recommandations, d’une enquête sur les poissons panés de la CLCV, ainsi que des accès à des articles sur ce sujet en anglais et en français

Le CSPI = Center for Science in the Public Interest – « Le Centre pour la science dans l’intérêt public (CSPI) est un ‘chien de garde’ et de défense des consommateurs organisé comme un groupe sans but lucratif basé à Washington D.C. aux Etats-Unis ; cette structure milite pour des aliments plus sûrs et plus sains. Le CSPI est une organisation de défense des consommateurs. Son objectif est la nutrition et la santé, la sécurité alimentaire et la politique concernant les usages de l’alcool. Le CSPI est dirigé par Michael F. Jacobson, qui a fondé le groupe en 1971, avec James Sullivan et Albert Fritsch, deux autres scientifiques du ‘Center for the Study of Responsive Law’ de Ralph Nader, un Centre l’étude d’une législation responsable. Dans les premiers temps, les travaux du CSPI ont porté sur divers aspects tels que la nutrition, les questions environnementales et de l’énergie nucléaire. Cependant, après 1977 et le départ de Fritsch et Sullivan, le CSPI a commencé à se concentrer exclusivement sur la nutrition et la sécurité alimentaire. Le CSPI a une statut de type 501(c)(3) aux Etats-Unis. Sa principale source de revenu est sa publication ‘Nutrition Action Health Letter’, qui compte environ 900.000 abonnés et qui n’accepte pas de publicités d’entreprises et des secteurs marchands. L’organisation reçoit environ 5 à 10 pour cent de son budget annuel d’un montant de 17 millions de $ US, sous forme de subventions par des fondations privées… » Extrait traduit d’un article Wikipedia consultable en totalité sur le site suivant : https://en.wikipedia.org/wiki/Center_for_Science_in_the_Public_Interest

D’après Wikipédia, « Ralph Nader, né le 27 février 1934 à Winsted (Connecticut), est un avocat et homme politique américain d’origine libanaise. Il est grec orthodoxe. Diplômé d’Harvard et de Princeton respectivement en 1955 et 1958, il devient célèbre par ses campagnes en faveur des droits des consommateurs dès les années 1960 avec l’association Public Citizen. S’il n’est plus aujourd’hui membre de cette organisation, il a fondé des dizaines d’autres associations (Knowledge Ecology International, etc.), toutes engagées dans le public interest law (ou cause lawyering), c’est-à-dire la défense de causes, ou de l’« intérêt public », par les juristes. Candidat indépendant à l’élection présidentielle américaine de 2008, il a obtenu 0,56 % des suffrages exprimés…. » Voir l’article complet sur le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ralph_Nader

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« Depuis 39 ans, l’organisation CSPI a travaillé aux Etats-Unis pour tenter de réduire la quantité de sodium utilisée dans les aliments de l’agro-industriel emballés et dans la restauration ».

« Nous avons demandé cela à plusieurs reprises, à la Food and Drug Administration * et l’année dernière, nous avons même (pour la deuxième fois) convié cette agence devant la cour fédérale américaine afin de la forcer à prendre des mesures dans ce sens. Aujourd’hui, nous avons réalisé une percée historique ».

[* Selon Wikipédia, « La Food and Drug Administration (FDA), « Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux »1) est l’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments. Cet organisme a, entre autres, le mandat d’autoriser la commercialisation des médicaments sur le territoire des États-Unis… » Voir l’article complet sur le site suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Food_and_Drug_Administration].

Ces démarches sont décrites dans l’article suivant : « FDA Issues Voluntary Sodium Reduction Targets ». Related Links : Why Sodium Reduction Matters - Move by Agency Comes After CSPI Lawsuit - June 1, 2016.

Voir sur ce site : Today we’ve achieved a historic breakthrough]. 

La FDA vient de publier des objectifs de réduction du sodium dans 150 catégories d’aliments agro-industriels emballés et dans la restauration. Les objectifs sont volontaires mais ne sont pas obligatoires comme nous et l’Institut de médecine l’avions demandé ; mais le fait que le gouvernement ait établi des critères officiels pour préciser combien de sodium [sel] est acceptable dans diverses catégories d’aliments, cela va avoir un impact majeur et positif sur l’approvisionnement alimentaire.

Si cela se réalise, ces réductions permettront d’économiser des dizaines de milliers de vies humaines chaque année du fait des attaques cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux qui sont évitables, ainsi que des milliards de dollars qui seront économisés en frais médicaux par une amélioration de la santé publique en général..

La plupart du temps, le sel que nous consommons ne vient pas de notre salière : 75 pour cent de celui-ci provient des aliments fabriqués par les industries agro-alimentaires et emballés et des produits élaborés dans la restauration.

En réduisant progressivement le sel dans les aliments consommés, nous pouvons reprendre le contrôle sur notre consommation de sodium : vous pouvez toujours en ajouter, mais vous ne pouvez pas le retirer ! .

Je suis très fier de cette victoire et j’espère que l’êtes également vous aussi : votre soutien fidèle au fil des années a contribué à rendre cette victoire possible. Si vous souhaitez aider à faire passer ce message sur cette grande nouvelle, s’il vous plaît cliquez ici pour Twitter ce message à la FDA – Allez sur :

If you’d like to help spread the word about this great news, please click here to Tweet this message at the FDA :

Bas du formulaire

Extraits traduits de l’article «  FDA Issues Voluntary Sodium Reduction Targets  » Move by Agency Comes After CSPI Lawsuit June 1, 2016

Si ces objectifs sont pleinement atteints par une mise en œuvre par les opérateurs économiques de l’industrie alimentaire, les objectifs volontaires de réduction du sodium qui ont été publiés aujourd’hui, sous forme d’un projet diffusé par la Food and Drug Administration, pourraient évidemment aider à prévenir des dizaines de milliers de décès prématurés chaque année par des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux, d’une part, et contribuer à économiser des dizaines de milliards de dollars en frais médicaux, d’autre part, selon le Centre pour la science dans l’intérêt public (CSPI)…

Une fois finalisés, des objectifs intermédiaires sont fixés pour être atteints dans les deux ans, et des objectifs plus ambitieux sont fixés pour une visée à 10 ans. Le guide propose des teneurs maximales de sodium (sel) pour chacune des catégories d’aliments, ainsi que des niveaux moyens pour les ventes pondérées que les entreprises devront satisfaire.

Ces objectifs font partie de la réponse de la FDA à la suite d’un procès que le CSPI avait engagé contre la FDA en octobre 2015, faisant suite à une pétition de 2005 dans laquelle le CSPI avait demandé à l’agence FDA de réduire les excès de sodium – provenant essentiellement du sel – dans les denrées alimentaires

En plus du projet de directives, la FDA a formellement rejeté la pétition du CSPI qui avait demandé que cela soit réglé par des normes obligatoires, au lieu de contributions qui resteront volontaires. Les avocats qui ont représenté le CSPI au tribunal sont des avocats de ‘Public Citizen’ [des avocats publics] : Julie Murray et Allison Lieve.

L’Américain moyen consomme plus de 3.400 mg de sodium par jour, ce qui est bien au-delà de la limite de 2.300 mg qui est recommandée par les directives diététiques fédérales des Etats-Unis, ou à la limite de 1.500 mg qui est recommandée pour les personnes souffrant d’hypertension ou pré-hypertension (soit environ les deux tiers de la population des États-Unis).

« Nous espérons que l’industrie travaillera en collaboration avec la FDA et les experts de la santé pour atteindre les réductions proposées, qui bénéficieraient à la santé de tous les Américains », a déclaré le président de CSPI Michael F. Jacobson. « Bien que ce soit une démarche volontaire par opposition à l’approche obligatoire initialement préconisée, nous avions demandée et que l’Institut de médecine avait approuvée, elle fournit des objectifs clairs par lesquels les entreprises peuvent être tenues responsables. Et elle aide à uniformiser les règles du jeu pour les entreprises qui ont déjà tenté d’utiliser moins de sel dans leurs aliments »…

Divers pays, allant de l’Argentine à l’Afrique du Sud, en passant vers la Turquie, ont déjà fixé des limites sur les principales sources alimentaires de sodium, tandis que la Finlande exige un avis d’avertissement sur les aliments riches en sodium. Aux États-Unis, New York City exige les restaurants à placer les symboles d’avertissement à côté des éléments de menu qui fournissent au moins une indication pour une consommation journalière de sodium.

Les objectifs de réduction du sodium pour les deux ans venir, seront désormais soumis à 90 jours de commentaires du public et les objectifs à 10 ans sont ouverts pendant 150 jours pour recueillir les commentaires du public. La FDA examinera ensuite ces commentaires avant d’émettre des directives finales, qui resteront de toutes manières basées sur le volontariat

« L’administration Obama a déjà pris de nombreuses initiatives de santé publique qui permettront d’améliorer la façon dont les Américains mangeront au cours des nombreuses années à venir » », a déclaré Jacobson. « Si l’industrie prend ces objectifs au sérieux, cette initiative pourrait avoir le plus grand impact ».

Le CSPI avait appelé à la FDA pour protéger les Américains de la consommation excessive de sodium depuis plusieurs décennies…. Après plusieurs années d’inaction et à la suite d’un procès intenté en 1983 par le CSPI, l’agence FDA avait promis d’envisager des mesures réglementaires supplémentaires pour réduire le sodium si l’industrie alimentaire ne réussissait pas, par ses propres mesures, à réduire suffisamment le sodium dans ses divers produits élaborés …

Le CSPI a découvert que les niveaux de sodium étaient restés pratiquement inchangés au cours des 20 années précédentes et il a de nouveau poursuivi en justice l’agence FDA en février 2016, devant son incapacité à agir pour protéger la santé publique, mais le tribunal a déclaré que l’organisation aurait besoin de déposer à nouveau une pétition devant le tribunal afin d’examiner l’affaire. Le CSPI a donc déposé en novembre 2015, une nouvelle fois, sa pétition de 2005.

En avril 2016, un groupe d’enquête conduit par le CSPI, a examiné 451 aliments emballés et provenant de la restauration ; les enquêteurs ont trouvé une légère réduction de quatre pour cent en sodium sur une période de 10 ans. Ils ont constaté des variations spectaculaires de la teneur en sodium parmi les différentes marques d’un aliment donné. Le pain de blé entier de ‘Arnold Stone Ground’ avait 49 pour cent de plus de sodium que le pain de blé entier de ‘Pepperidge Farm Soft’ par exemple. Les tomates en dés de Hunt avaient 60 pour cent de plus de sodium que celles de ‘Del Monte’.

Les sociétés ‘General Mills’, Mars, McDonald’s, Nestlé et Walmart ont pris chacun des engagements concertés pour réduire le sodium dans leurs lignes de produits. Mars, Nestlé, PepsiCo et Unilever ont tous fait preuve de leadership en la matière en se conformant aux cibles fixées par la FDA, selon CSPI.

Bien que quelques chercheurs, largement critiqués, se soient opposés à l’abaissement des teneurs en sodium dans les produits alimentaires, des organismes américains comme l’Institute of Medicine, ‘Dietary Guidelines for Americans’, ‘American Heart Association’, ‘American College of Cardiology, ainsi que l’OMS (Organisation mondiale de la santé), ont recommandé que les entreprises réduisent les niveaux de sodium dans leurs produits et que les gens puissent manger avec des régimes à faibles teneurs en sodium.

Related Link : Why Sodium Reduction Matters

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Annexe 1

Sélection d’accès aux autres articles en anglais sur ce sujet

(à l’aide de Google le 03/06/2016)

Salt : The Forgotten Killer - Center for Science in the Public Interest

www.cspinet.org/salt/

Sodium intake—mostly from salt—averages about 4,000 milligrams per day—about twice the ... Become a fan and keep up with the latest news from CSPI.

[PDF] CSPI 2015 International Action on Sodium Fact Sheet.pdf

https://cspinet.org/.../cspi-2015-international-action-o...

Sodium Declines in Packaged and Restaurant Foods but Further ...

www.cspinet.org/new/201604051.html

5 avr. 2016 - On average, the products monitored had an average decrease of 41 milligrams of sodium per 100 grams of the product. In 2005 CSPI ...

FDA Sued for its Failure to Regulate Salt Newsroom News from ...

www.cspinet.org/new/201510081.html

8 oct. 2015 - CSPI Says Agency Unlawfully Delaying Action on 2005 Petition ... to reduce the excess salt—the main source of sodium—in the food supply.

CSPI Charts Decline in Sodium Content of Packaged Foods - Lexology

www.lexology.com/library/detail.aspx?g...6de0...

8 avr. 2016 - The fourth edition of a Center for Science in the Public Interest (CSPI) survey has reported a 4-percent reduction in sodium across 451 pack- ...

CSPI sues FDA for dragging its feet over sodium reduction

www.foodnavigator-usa.com/.../CSPI-sues-FDA-for-d...

9 oct. 2015 - Five years ago, notes the CSPI, sodium reduction was a hot topic in food policy. The Institute of Medicine (IOM) called for the FDA to modify the ...

FDA to Respond to Sodium Lawsuit in Summer 2016 CSPI requested ...

https://cargillsaltinperspective.com/fda-to-respond-to-...

CSPI requested the FDA amend any agency approvals for other uses of salt along with requiring food manufacturers to reduce the amount of sodium.

CSPI Survey Highlights Industry Improvements - Food Processing ...

https://cargillsaltinperspective.com/cspi-survey-highli...

CSPI Survey Highlights Industry Improvements. Sodium content has declined slightly in some packaged and restaurant foods ; guidance from the U.S. Food and ...

Sodium in Diet Issues

https://www.consumeraffairs.com/sodium-in-diet-issu...

CSPI is also urgently recommending that consumers choose lower-sodium foods, and is proposing that the FDA phase in reasonable limits on the salt content of ...

New York to begin enforcing sodium menu warnings ; FDA to respond ...

https://www.agra-net.com/.../new-york-to-begin-enfo...

New York to begin enforcing sodium menu warnings ; FDA to respond to CSPI lawsuit. By Joan Murphy. Published : May 31, 2016 06:07 PM ...

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Annexe 2

Le sel - Consommation et recommandations - Document de l’ANSES – (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Mis à jour le 27/05/2016

Mots-clés : Composition des aliments, Nutrition, Sel

Le sel est nécessaire au fonctionnement de l’organisme. Cependant en consommer en excès peut favoriser le développement de certaines maladies. La réduction de l’apport en sel constitue un objectif phare des Programmes Nationaux Nutrition Santé successifs. Point sur la consommation des français et recommandations de l’Agence. Le sel est en quasi totalité constitué de chlorure de sodium (NaCl). Il contient également, en faible proportion, d’autres minéraux. Il peut être enrichi en iode ou en fluor.

Origine du sel et utilisation dans l’alimentation 

Utilisé pour rehausser le goût des aliments, le sel est également employé depuis le moyen-âge pour sa capacité à augmenter la conservation des aliments et à limiter la multiplication des micro-organismes. Ces propriétés sont toujours mises à profit par l’industrie agro-alimentaire, qui ajoute du sel aux produits qu’elle prépare afin d’améliorer le goût, l’aspect et la texture des aliments, ainsi que pour augmenter leur durée de conservation.

Le sel peut avoir deux origines : 

  • marine : il est alors obtenu par évaporation d’eau de mer ;
  • fossile : présent dans le sol sous forme de gisements, le sel est alors dit ’gemme’.
    Fonctions du sodium et du chlorure dans l’organisme

Le sel est nécessaire au fonctionnement de l’organisme. Les minéraux qu’il contient, le sodium et le chlorure, participent par exemple à la transmission des signaux nerveux ou encore à la contraction musculaire. Les insuffisances d’apports en sel sont extrêmement rares. 

Risques liés à un excès de consommation de sel 

L’excès de consommation de sel est aujourd’hui reconnu comme un des facteurs de risque d’hypertension artérielle et de maladies cardio-vasculaires, ainsi que d’autres maladies, dont le cancer de l’estomac. 

Une consommation excessive pourrait favoriser l’élimination urinaire du calcium et favoriser ainsi l’ostéoporose, une maladie provoquant la fragilisation des os et pouvant favoriser l’apparition de fractures.

Recommandations nutritionnelles

La réduction de l’apport en sel constitue un objectif phare des Programmes Nationaux Nutrition Santé successifs. Le PNNS 3 (2011-2015) fixe ainsi un objectif de diminution de la consommation de sel dans la population pour atteindre en 2015 une consommation moyenne de :

  • 8 g/jour chez les hommes adultes ;
  • 6,5 g/jour chez les femmes adultes et les enfants.
    Cet objectif constitue une étape intermédiaire de l’atteinte de l’objectif fixé par l’Organisation mondiale de la santé qui recommande une consommation maximale de sel de 5 g/j. 

Une diminution des apports, malgré tout insuffisante

Les niveaux d’apports en sel dans la population ont pu être estimés à partir de 2 enquêtes nationales de consommations (INCA 1 et INCA 2). Les données les plus récentes montrent que la consommation moyenne de sel contenu dans les aliments en France est de 8,7 g/j chez les hommes, de 6,7 g/j chez les femmes. Chez les enfants de 3 à 17 ans, la consommation moyenne de sel est de 5,9 g/j chez les garçons et de 5,0 g/j chez les filles, avec des variations en fonction de l’âge.

A ces apports, provenant des aliments consommés, il faut ajouter 1 à 2 grammes de sel/j, dus au salage des plats et de l’eau de cuisson par le consommateur lui-même. Ainsi, la consommation totale de sel des français est bien supérieure aux recommandations de santé publique.

Entre 1999 et 2007, les apports moyens en sel de la population adulte (18-79 ans) ont diminué en moyenne de 5,2 %. La proportion de forts consommateurs de sel (c’est à-dire les individus dont la consommation est supérieure à 12g/j) a quant à elle diminué d’environ 20 à 30 %. Ces diminutions, bien qu’encourageantes, sont insuffisantes pour atteindre à court terme les recommandations. 

Des actions complémentaires nécessaires pour réduire les apports en sel

Les diminutions d’apports en sel de la population sont en partie attribuables aux diminutions des teneurs en sel des aliments, obtenues, entre autres, dans le cadre de chartes d’engagement signées entre les industriels et les pouvoirs publics.

Compte tenu de l’impact insuffisant des démarches volontaires de réduction des teneurs en sel sur les apports en sel de la population, l’Agence a recommandé la mise en place d’actions complémentaires, le cas échéant réglementaires, afin d’augmenter à la fois le nombre de produits concernés et le niveau de réduction des teneurs en sel des aliments transformés. 

Il est également recommandé aux consommateurs de limiter leurs consommations d’aliments les plus salés, de consulter les étiquetages pour guider leurs choix alimentaires et de limiter les ajouts de sel lors de la préparation et pendant les repas.

 Aliments les plus riches en sel

Les aliments les plus riches en sel sont la charcuterie (saucisson sec, jambon sec), les bouillons (légumes ou viandes), les sauces et condiments mais également la morue et les anchois. La liste des aliments riches en sel peut être consultée via la table Ciqual.

Principaux aliments vecteurs

Compte tenu de nos habitudes alimentaires, la plus grande partie du sel consommé provient en France d’abord du pain et les biscottes, puis de la charcuterie, des condiments et sauces, des plats cuisinés, des fromages, des soupes et potages, ainsi que des quiches et pizzas. 

En savoir plus

Le Programme National Nutrition Santé 2011-2015 (Ministère chargé de la Santé)

Fiche pratique ’Le sel : comment limiter sa consommation ?’ (Ministère chargé de la Santé / Inpes)

Autres articles sur le sujet :

Poissons panés : riches en sel, pauvres en poisson - Enquête CLCV par Thomas Bourreau publié le 03.06.2016 à 16h14 – Document ‘Pourquoi Docteur Comprendre pour agir’

L’enquête d’une association de défense des consommateurs pointe la faible quantité de poisson dans les bâtonnets panés. Plus de 200 produits ont été examinés. Il ne vaut mieux pas manger du poisson pané si l’on veut vraiment manger du poisson. En effet, d’après une enquête de l’association de consommateur CLCV sur plus de 200 produits de la mer, les bâtonnets panés, surimis ou rillettes contiennent des quantités faibles de poisson. Leur composition est imprécise et souvent trop salée. 

Des quantités allant du simple au triple

L’association CLCV a passé en revue 237 produits de marque nationale et de distributeurs. Le constat reste identique à celui de la dernière étude faite en 2014. Les industriels entretiennent le flou sur la composition des produits de la mer vendus en supermarché. Environ une boîte sur 10 n’indique pas clairement la composition et particulièrement la teneur en poisson. Mais la CLCV insiste sur les progrès notables concernant l’information de la teneur en poisson dans ces produits par rapport à la dernière enquête. 

Dans toutes les denrées alimentaires étudiées, les quantités de poisson peuvent varier du simple au triple. C’est le cas des soupes où la teneur peut aller de 15 % à 45 %, selon les marques. Dans le cas des plats cuisinés à base de poisson, la proportion est en moyenne de 25 % pour une portion de 100g et de 25 % pour un parmentier et une brandade. Cependant, pour ce qui est des bâtonnets de poisson pané, qui devraient atteindre des pourcentages de quantité élevés, la teneur n’est que de 56 %. 

Des progrès à faire pour les enfants

L’association souligne dans son rapport que la majorité des produits sont rarement confectionnés à partir de filet de poisson, considérés comme la partie la plus tendre et goûtue. Les industriels préfèrent mélanger à la fois la chaire, les arêtes et la peau du poisson pour obtenir un broyat qui sera accompagné d’autres produits. CLCV attire aussi l’attention sur les produits où la mention « filet » est marquée sur la boite car il peut s’agir de morceaux de filet agrégés.

Résultat tout aussi accablant, les poissons panés destinés aux enfants, ayant la mention « baby » ou « kids », contiennent encore moins de poisson. D’après l’enquête, ils n’en contiendraient que 30 % et seraient sur-tout plus gras, plus salés et plus sucrés.

Source : http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/16011-Poissons-panes-riches-sel-pauvres-en-poisson

Seulement 30% de poisson dans les poissons panés pour enfant - Email - Par Valentine Poignon publié le 05/06/2016 – Document ‘Bonneterre’

L’association nationale de défense des consommateurs et des usagers CLCV a mené une enquête sur la composition de 237 produits à base de poisson. Plusieurs bâtonnets panés ne contiennent que 30% de poisson. “Deux ans après notre précédente enquête sur les produits à base de poisson, nous nous sommes penchés de nouveau sur leurs étiquettes afin d’en évaluer la qualité ainsi que l’information fournie aux consommateurs.” informe l’association sur son site internet. 237 produits de marques nationales et distributeurs ont été inspecté. L’enquête a été menée sur 7 catégories de produits : des panés, des hachés, des rillettes, des surimis,des soupes, des parmentiers, des brandades et des plats cuisinés.

Encore des efforts à faire

Il y a deux ans, la CLCV avait déjà effectué des études sur les préparations à base de produits de la mer. Si des efforts ont été observés entre les deux études, le résultat de ces derniers jours reste insatisfaisant. Certaines soupes à base de poisson en contiennent seulement 15%. La plupart des produits sont loin des 50% de poisson réclamés par les associations européennes. Les panés destinés aux enfants sont de moins bonne qualité que les autres produits. Le plus choquant est qu’ils contiennent seulement 30 % de filet de poisson. Un chiffre ridiculement bas lorsque l’on sait que les enfants sont friands de ces produits. Dans plusieurs d’entre eux, l’association a relevé l’ajout de purée de pommes de terre ou de fromage.

Article complet sur le site : http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/33611/seulement-30-de-poisson-poissons-panes-enfant

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Annexe 3

Sélection d’accès à des articles en français sur la consommation de sel

(à l’aide de Google le 03/06/2016)

[PDF] Le sel : comment limiter sa consommation - Manger Bouger

www.mangerbouger.fr/content/download/3824/101757/.../4/.../1181.pdf

de légumes, biscuits, viennoiseries... C’est la principale source de sel dans notre alimentation [environ 80%]. Pour en limiter votre consommation. comparez les ...

Le sel : apprendre à limiter sa consommation - Ressources pour les ...

www.mangerbouger.fr/.../le-{{sel-apprendre-a-limiter-sa-consommation.ht...

Traditionnellement utilisé pour rehausser le goût des aliments, le sel est également employé depuis le Moyen-Age pour sa capacité à augmenter la ...

Réduire sa consommation de sel : pourquoi ? - PasseportSanté.net

www.passeportsante.net › Actualités › Dossiers

19 avr. 2010 - Cancer : les faits sur le sel et le cancer, les méfaits du sel et du sodium expliqués par un expert.

Alimentation : comment mesurer sa consommation de sel ?

www.mutualite.fr/.../alimentation-comment-mesurer-sa-{{consommation-d...

4 févr. 2010 - Manger trop salé n’est pas bon pour la santé. Conseils pour mesurer et réduire sa consommation de sel... sans pour autant renoncer au plaisir.

OMS

www.who.int/mediacentre/factsheets/fs393/fr/

La forte consommation de sodium (> 2 grammes/jour, l’équivalent de 5 grammes de sel par jour) et l’absorption insuffisante de potassium (moins de 3,5 ...

Questions fréquemment posées à propos de la consommation de...

www.euro.who.int/.../frequently-asked-questions-about-salt-in-the-who-e...

L’OMS recommande une consommation inférieure à 5 g par jour (soit l’équivalent d’une cuillère à café de sel par jour) afin de prévenir les maladies ...

L’excès de sel nuit gravement à la santé cardio-vasculaire

sante.lefigaro.fr/.../20188-lexces-sel-nuit-gravement-sante-cardio-vascula...

8 avr. 2013 - L’Organisation mondiale de la santé recommande une consommation maximale de 5 g de sel par jour. En réalité, il est difficile de fixer un seuil ...

De combien de sel avons-nous besoin par jour ? - Groupe SALT

www.salt.asso.fr/index.php?option=com_content&view=article...

Les experts internationaux recommandent d’absorber moins de 6 g de sel par ... La plupart d’entre nous devrions donc réduire notre consommation de sel de 25 ..

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Traduction, compléments entre […] ajouts d’une étude de l’ANSES sur la consommation de sel, d’une enquête de la CLCV sur les poissons panés, d’accès d’articles sur le sujet en anglais et en français, ainsi que l’intégration de liens hypertextes : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant 06/06/2016.

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS CSPI Alimentation Santé Big breakthrough on sodium French version.2

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti,

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