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"Quel est l’avenir énergétique des villes et des agglomérations ?" par Gaelle Gourmelon

Traduction et compléments de Jacques Hallard

vendredi 6 mai 2016, par Gourmelon Gaelle


ISIAS Worldwatch Institute Blog Climat et énergie

Quel est l’avenir énergétique des villes et des agglomérations ?

Le point de vue de cinq experts américains

Article original publié sur Worldwatch Institute Blog le 11 avril 2016 par Gaelle Gourmelon. Original accessible sur le site : http://blogs.worldwatch.org/what-is-the-energy-future-of-cities-5-expert-insights/

Ajout par le traducteur d’annexes sur la désurbanisation ou déclin urbain, sur l’option 100% d’énergies renouvelables, sur la ‘remunicipalisation’, sur l’efficacité ou efficience énergétique et plus généralement sur le concept ‘négaWatt’ et ses recommandations en matière d’énergies

Les villes peuvent-elles changer leurs systèmes et leurs structures pour devenir durables ?

Ceci est le premier de deux propositions exclusives pour se faufiler dans notre publication la plus récente de ‘State of the World’ (‘L’état du monde’) et titrée : ‘Can a City Be Sustainable ?’, (La ville peut-elle être durable ?) ; cette rencontre est prévue pour son lancement officiel le 10 mai 2016. Rejoignez-nous pour le lancement de ce symposium in Washington, D.C. aux Etats-Unis, ou par livestream online.

[Définition selon ‘GreenFacts’ : Durabilité ou soutenabilité. C’est « la capacité d’un développement, d’un mode de production ou d’un système à répondre aux besoins présents (et locaux) sans empêcher les générations futures (ou les populations vivant ailleurs) de subvenir à leurs propres besoins. Source : Massive Change en action Glossaire de Massive Change 

http://www.greenfacts.org/images/icon/new-window.gif Plus : L’utilisation durable d’un écosystème désigne l’utilisation humaine d’un écosystème de sorte que cet écosystème puisse fournir continuellement des bienfaits aux générations actuelles tout en maintenant son potentiel pour répondre aux besoins et aspirations des générations futures. Source : Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire

http://www.greenfacts.org/images/icon/ico_pdf.gif Glossary, traduit par GreenFacts

Termes apparentés : Ecosystème - Plus d’information en contexte : Résumé GreenFacts sur la Dégradation des Ecosystèmes : 8. Quelles options pour une gestion durable des écosystèmes ? - Traduction(s) : Deutsch : Nachhaltigkeit English : Sustainability Español : Sostenibilidad Nederlands : Duurzaamheid

Nous conseillons aussi nos articles sur la durabilité postés sur le site ISIAS :

’Une ’Grande Théorie Unifiée de la durabilité » pour les villes et les agglomérations ? ’ par la Dr Mae-Wan Ho

samedi 28 novembre 2015 par Ho Dr Mae-Wan - français

’Climat : L’Europe prend-elle la voie de la transition énergétique, de la durabilité et des énergies renouvelables ?’ par Jacques Hallard

samedi 16 mars 2013 par Hallard Jacques - français

Nous présentons ici les perspectives et les opinions de cinq contributeurs et auteurs de chapitres : Richard Heinberg, Betsy Agar & Michael Renner, Gregory Kats et enfin Andrew Cumbers.

Quels pourraient être les changements dans l’approvisionnement en énergie dans les villes ?

Richard Heinberg

« Richard Heinberg, né en 1951, est un journaliste américain et conférencier au New College of California où il dispense un cours sur l’écologie et la collectivité durable ainsi que sur la déplétion énergétique et en particulier le concept de pic pétrolier. Il est l’auteur de neuf livres traitant principalement de la crise liée à la dépendance aux énergies fossiles des sociétés industrielles et à l’avenir de celles-ci après l’avènement du pic pétrolier… » Article de Wikipédia complet sur le site suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Heinberg

L’urbanisation en cours que nos sociétés doivent continuer à assurer est de fournir des biens essentiels aux citadins. Les approvisionnements aux populations urbaines ont besoin d’énergie. Mais notre système énergétique actuel à base de combustibles et de carburants fossiles doit faire face à deux défis graves : l’épuisement prévisible des approvisionnements mondiaux en pétrole, d’une part, et la nécessité de réduire les émissions de carbone pour limiter les effets des changements climatiques qui sont catastrophiques, d’autre part.

Les défis énergétiques * peuvent entraîner des systèmes qui sont plus coûteux à exploiter que les systèmes actuels ou qui échouent tout simplement pour nous offrir tous les services que nous en attendons. Ces défis pourraient bouleverser la tendance actuelle à l’urbanisation vers une régression, voire à son renversement.

Il est impossible de savoir à quel moment nous pouvons nous trouver à ce point de basculement, mais il pourrait bien se produire au cours de ce siècle et la diminution des ressources énergétiques disponibles est susceptible d’en être le facteur clé.

[* Les défis énergétiques sont abordés dans une série d’articles dont nous donnons l’accès dans l’annexe.0].

« Il est possible d’imaginer une voie non-catastrophique vers une désurbanisation *. Cependant, pour arriver à un succès optimal, cette voie d’adaptation a certainement besoin d’être guidée par une politique saine et appropriée ».

[Selon Wikipédia, « la désurbanisation ou déclin urbain est le processus de perte des caractéristiques urbaines d’une ville. Il correspond ainsi l’abandon du bâti, une baisse démographique, une perte de l’activité économique dans la ville et des difficultés économiques pour les autorités municipales, ainsi que pour la population en général. Le déclin urbain peut toucher une partie ou la totalité d’une ville, ainsi certains quartiers urbains peuvent décliner alors qu’une ville est en croissance démographique et économique… » Article complet sur https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9clin_urbain]

[On peut aussi se référer au reportage intitulé Péri-urbanisation ou désurbanisation ? qui figure à l’annexe 1, ainsi qu’à une étude intitulée ‘Friches d’habitat et désurbanisation en Wallonie’ qui est accessible à partir de notre annexe 2].

Richard Heinberg, ‘Senior Fellow’ en résidence au ‘Post Carbon Institute’, intervient dans le chapitre 5 : ‘The Energy Wildcard : Possible Energy Constraints to Further Urbanization”.


{{}}Viser 100 pour cent d’énergies renouvelables est-elle une option vraiment faisable dans les villes et les agglomérations ?

Betsy Agar BW square Betsy Agar

Michael Renner

Passer aux ressources des énergies renouvelables à 100 pour cent, signifie beaucoup plus que d’inverser simplement quelques commutateurs. Il faut prendre des engagements forts qui favorisent l’efficacité énergétique ainsi que le passage vers les énergies renouvelables dans les trois grands secteurs de l’énergie à usage urbain que sont : l’électricité, le chauffage et le refroidissement [climatisation] et le transport.

Au-delà de ces principaux secteurs, l’engagement entraîne un changement social, demande le concours d’une grande diversité d’acteurs, exige la mise en place de politiques innovantes, la transformation de l’économie actuellement dominante et le développement des capacités, des savoir-faire, des connaissances et des compétences.

Partout dans le monde, de nombreuses villes prennent des mesures pour mettre leur approvisionnement en énergie sur une base plus durable. Maintenant, plus que jamais, les villes ont les outils de planification, les incitations financières, le savoir-faire technique et le soutien du public pour une transition vers un passage vers 100% d’énergies renouvelables. Tout ce que ce mouvement a besoin pour cette réalisation est le leadership des villes qui sont prêtes pour exercer leur poids politique, législatif et financier. Le monde est prêt pour cette transition.

[Voir notamment nos articles sur le site ISIAS :

’En route pour la transition énergétique Constats et propositions ... - isias de Jacques Hallard. 8 avril. 2013 - www.isias.lautre.net/spip.php ?article297

Promulgation de la Loi française de transition énergétique pour la croissance verte’.Reprise d’une étude sur la croissance verte et débat par rapport à la décroissance. Samedi 9 avril 2016 par Hallard Jacques ]. –

« Avec un peu de créativité, les villes trouvent d’innombrables façons de surmonter les nombreux obstacles qu’elles peuvent rencontrer dans l’intégration des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans leurs plans et projets ».

Betsy Agar, directrice de recherche au Centre ‘Renewable Cities’ à la ‘Simon Fraser University Centre for Dialogue, (Université Simon Fraser pour le dialogue’), basé à Vancouver au Canada, et Michael Renner, chercheur principal au Worldwatch Institute et co-directeur du Rapport ‘State of the World’ (‘L’état du monde’) ; ils sont tous deux contributeurs du Chapitre 10 intitulé « Is 100 Percent Renewable Energy in Cities Possible ? » (‘100 pour cent d’énergies renouvelables’ dans les villes est-elle une option vraiment faisable).

[Pour accéder à une sélection de certains de nos articles sur le passage à 100% d’énergie renouvelables et à des articles d’actualités sur les énergies renouvelables, se reporter à l’annexe 3].

 

Quelles sont les solutions existantes pour déplacer les systèmes énergétiques urbains vers la durabilité ?

Gregory H. Kats

Les secteurs industriels ont à faire à une crise d’opportunité en matière d’efficacité énergétique. L’efficacité ou efficience énergétique est de plus en plus reconnue comme indispensable si nous voulons éviter les coûts les plus lourds qui sont consécutifs aux changements climatiques. Mais l’efficacité énergétique est insuffisamment financée et elle est trop souvent traitée comme un choix énergétique de seconde classe.

Pour répondre à des objectifs de réduction des émissions [des gaz à effet de serre] les nouveaux bâtiments doivent devenir beaucoup plus économes en énergie, et une partie de plus en plus grande des nouveaux bâtiments devra atteindre rapidement des émissions nulles ou proches de zéro, principalement grâce à la prise en compte d’une meilleure efficacité énergétique.

Plus important encore, les travaux de rénovations doivent être engagés d’une manière qui est relativement peu approfondie aujourd’hui, pour être en mesure d’atteindre dans les constructions 40 pour cent ou plus des réductions de la consommation d’énergie, plutôt qu’avec des réductions de l’ordre de 10-20 pour cent qui sont la norme en vigueur aujourd’hui.

La façon dont nous finançons et dont nous nous motivons pour l’efficacité énergétique doit changer rapidement pour que l’efficacité énergétique puisse tenir sa promesse d’ancrage de la transition au niveau mondial vers une économie dite sobre en carbone ou encore d’une ‘économie bas carbone’..

[Cette expression d‘économie bas carbone est abordée dans une série d’articles dont nous donnons des accès choisie en annexe 4].


« L’efficacité énergétique est le moyen le plus rentable et la plus grande voie à suivre pour apporter une réduction des émissions de CO2 [et des gaz à effet de serre d’une manière plus générale] dans les bâtiments existants ».

Gregory H. Kats est président de ‘Capital E and Managing’ et directeur général de ‘ARENA Investments LLC’ ; il est l’auteur du Chaptre 9 intitulé « Energy Efficiency in Buildings : A Crisis of Opportunity”

Efficacité ou efficience énergétique

Andrew Cumbers

Le terme « remunicipalisation » * est devenu associé à une tendance mondiale pour inverser la vague de privatisation qui a balayé de nombreux pays industrialisés et en développement dans les années 1980 et 1990. Les initiatives de privatisation mondiales n’ont pas apporté les économies attendues en matière de coûts, ni pour l’amélioration des performances, ni pour les investissements d’infrastructure, ni encore moins pour la modernisation que leurs partisans et promoteurs avaient promis.

[*Remunicipalisation commonly refers to the return of previously privatised water supply and sanitation services to municipal authorities. It also encompasses regional or national initiatives. https://en.wikipedia.org/wiki/Remunicipalization. En français : Municipalisation : Fait de municipaliser. Exemple ! « Je ne transigerai pas sur la municipalisation de la distribution de l’eau, qui garantit au consommateur davantage de sécurité et des prix plus bas  », a promis Bertrand Delanoë. — (Nadia Djabali, www.bastamag.net, 28 novembre 2008). Source : https://fr.wiktionary.org/wiki/municipalisation ].

La tendance de remunicipalisation est principalement marquée dans le secteur de l’eau. Cependant, le pousser à reprendre les ressources et les services anciennement privatisées dans les formes locales de la propriété publique et le contrôle se passe dans le transport, la gestion des déchets, l’énergie, le logement, et le nettoyage de secteurs.

Reconquérir les services publics pourrait conduire à l’élaboration de stratégies locales intégrées pour lutter contre le changement climatique, pour encourager l’efficacité énergétique et pour promouvoir des solutions énergétiques à partir des ressources renouvelables.

« Il est important de développer de nouvelles et décentralisées formes de propriété publique qui engagent les citoyens et les mouvements sociaux dans la lutte contre le changement climatique ».

Andrew Cumbers, Professeur d’économie politique régionale à l’Université de Glasgow en Ecosse, Royaume-Uni, et auteur du Chapitre 16 intitulé : « Remunicipalization, the Low-Carbon Transition, and Energy Democracy » (Remunicipalisation, transition bas carbone et démocratie de l’énergie).

[Voir une sélection d’accès à des articles d’actualités qui traitent de la ‘remunicipalisation’ à l’annexe 5].

Pour conclure, notons que l
es réponses apportées ci-dessus sont extraites des chapitres des auteurs qui ont contribué à l’ouvrage ‘State of the World’ (‘L’état du monde’) et titré : ‘Can a City Be Sustainable ?’, (La ville peut-elle être durable ?).

Si vous voulez entendre ces derniers et d’autres experts en matière d’urbanisme, vous pouvez les rejoindre le 10 mai 2016 pour le lancement de ce colloque à Washington, DC ou bien en ligne par ici livestream online.

Dans l’ouvrage ‘Can a City Be Sustainable ?’, des experts du monde entier examinent les principes fondamentaux de l’urbanisme et le profil des villes durables qui mettent en pratique ces principes.

Tout au long de cet ouvrage, les lecteurs découvrent les défis les plus pressants auxquels font face les communautés et les solutions les plus prometteuses qui sont actuellement en cours d’élaboration. Le document donne un aperçu des villes d’aujourd’hui et une vision pour la durabilité urbaine mondiale de demain. On peut le commander par ici : Pre-order your copy today.

Gaelle Gourmelon est directrice de la communication à l’Institut Worldwatch. Elle a une formation en biologie et en santé de l’environnement et elle se concentre sur la façon dont nous pouvons utiliser les institutions sociales et les ressources de la planète plus efficacement.

Selon Wikipédia, « L’Institut Worldwatch est une organisation de recherche environnementale basée aux États-Unis. C’est un institut indépendant fondé en 1974 par Lester Brown . Robert Engelman (en) en est le président depuis 2011. L’institut édite chaque année un « état du monde » intitulé ‘The State of the World’. Plus de détails sur le site https://fr.wikipedia.org/wiki/Worldwatch

Cet article est en résonnance avec les travaux de ‘négaWatt’ en France

Les points de vue exprimés dans ce document sont à rapprocher des travaux réalisés en France et publiés par lAssociation négaWatt. En quelques mots :





Sobriété, efficacité, énergies renouvelables : la démarche négaWatt  !


Face à ces constats, ‘négaWat’ propose une approche de bon sens reposant sur trois piliers :

Démarche négaWatt

Si vous souhaitez utiliser le schéma de la démarche négaWatt ci-dessus, veuillez nous contacter à contact@negawatt.org. L’ajout de la mention © Association négaWatt - www.negawatt.org est indispensable.

Nous recommandons finalement de lire l’article rédigé par Camille Tourneboeuf et intitulé « A quoi ressemblerait la France si ‘negaWatt’ était écoutée ?  » qui est accessible ici à l’annexe 6..


Annexe.0

Accès à des articles sélectionnés sur les défis énergétiques

(A l’aide de Google le 24 avril 2016)

Le défi énergétique : entre réalité économique et nécessaire ...

www.actu-environnement.com/.../energie_climat_economique_ges_511...

22 mai 2008 - La question énergétique est au cœur des préoccupations internationales. L’économie mondiale se trouve en effet face un défi majeur ...

FUN - Défis énergétiques et risques sanitaires dans les ...

https://www.fun-mooc.fr/courses/CNAM/01010S02/session02/about

Il aborde les défis énergétiques et sanitaires à relever dans le domaine des transports : la nécessité d’améliorer l’efficacité énergétique des systèmes de ...

[PDF]Les grands défis énergétiques de la planète au ... - Visiatome

www.visiatome.fr/.../Les.grands.defits.energetiques.E.Vernaz.2008.pdf

Les grands défis énergétiques… » Visiatome Mars Avril 2008. 2 pour me présenter… Etienne VERNAZ. Directeur de Recherche au CEA. Direction de l’Energie ...

Dossier > Le défi énergétique - Futura-Sciences

www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dossiers/d/.../2/

19 avr. 2010 - L’humanité est confrontée à un défi grandissant : celui de la demande énergétique. Jusqu’à présent, la majorité de notre énergie est produite à ...

Grands et Petits défis - De la vie de tous les jours

www.defisenergetiques.fr/

La technologie de l’énergie solaire est un système important qui peut faire face au défi énergétique mondial. Celle-ci ouvre également la porte à une ...

Défis énergétiques et risques sanitaires - Formation ouverte ...

fod.cnam.fr/par...et.../defis-energetiques-et-risques-sanitaires-721206.kjs...

10 janv. 2016 - Transports. Défis énergétiques et risques sanitaires. Vous vous sentez concerné par le problème des transports, par l’efficacité énergétique, ...

Chimie et défis énergétiques du 21ème siècle : carburants à ...

https://www.canal-u.tv/.../chimie_et_{{defis_energetiques_du_21eme_siecl...

Chimie et défis énergétiques du 21ème siècle : des carburants à partir d’eau et de soleil Marc Fontecave, Professeur, Membre de l ?Académie des Sciences ...

Défis énergétiques et enjeux stratégiques au XXIe siècle ...

www.cairn.info › Revues › Revue › Numéro

de CA Paillard - ‎2011

Défis énergétiques et enjeux stratégiques au XXI e siècle ... premier défi : les hausses des prix des produits pétroliers, du gaz et de l’électricité, vont continuer et ...

LES DEFIS ENERGETIQUES DU NOUVEAU SIECLE POUR ...

wwwv1.agora21.org/energie/iepf/corfall.html

LES DÉFIS ÉNERGÉTIQUES DU NOUVEAU SIÈCLE POUR L’AFRIQUE. (M. Alioune FALL, président de la Commission de régulation du secteur de l’électricité ..

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Annexe 1

Désurbanisation ou déclin urbain

Péri-urbanisation ou désurbanisation ?

Publié par admin, le 8 juillet 2009 à 0:08 | Rubrique : Les comptes rendus | Café géographique de Châlons-en-Champagne, Compte-rendu de Cyril Froidure

Pour ouvrir ce Café Géo, Farid Benhamou présente l’intervenant du jour, Thierry Rebour, maître de conférences à Amiens et auteur de la « Théorie du rachat ». Son exposé reprendra une partie des idées développées dans ce livre.

Thierry Rebour prend la parole et rappelle que depuis la fin des années 60, on observe un renversement des flux migratoires notamment à l’échelle infra-régionale, les flux centripètes devenant des flux centrifuges. Ce mouvement a d’abord fait craindre aux géographes une « fin des villes » puis ceux-ci ont ensuite parlé de rurbanisation pour enfin en arriver à envisager ces dynamiques comme étant, peut-être, une nouvelle forme de croissance urbaine extensive, appelée péri-urbanisation, ex-urbanisation ou encore métropolisation.

Mais Thierry Rebour de s’interroger : et si ces flux n’avaient pas engendré une métropolisation mais au contraire une désurbanisation, fille d’un exode urbain ?

Déclin urbain, renouveau rural

Pour illustrer son propos, il entreprend d’étudier en premier lieu le cas français. Les chiffres fournis par l’INSEE illustrent une augmentation de la population urbaine entre 1954 (24 millions) et 1999 (44,8 millions), population au sein de laquelle Thierry Rebour distingue une population des pôles urbains en stagnation alors que la croissance de la population périurbaine est impressionnante (d’un niveau proche de 0 en 1954 à 3 millions en 1975 puis 9,5 millions en 1999), à tel point qu’elle semble responsable à elle seule de la « croissance urbaine ».

Concernant la population rurale, son niveau le plus bas se situe entre 1968 et 1975, soit aux environs de 14,3 millions, pour remonter à 14,7 millions en 1990. Seulement, à cette date, l’INSEE change son référentiel ; cette manipulation a pour conséquence de provoquer une stagnation voire une baisse artificielle de la population rurale qui serait en forte augmentation sans la modification citée plus haut. Cette population rurale, continue d’augmenter de 1975 à 1999 pourrait être évaluée à 15 millions de personnes si l’INSEE n’avait pas modifié la donne. D’ailleurs les ZAU, de création récente, vont dans le sens d’une sous-évaluation de cette population dans la mesure où elles introduisent une définition fonctionnelle et non plus spatiale. Dans le même temps, à délimitation constante, la population urbaine ne progresserait plus que par extension de la péri-urbanisation.

La question, pour Thierry Rebour, est de savoir si cette péri-urbanisation est une poursuite de l’urbanisation. Il remarque que ces territoires périurbains ont de faibles densités, de 200 à 700 h/km², pour des territoires supposés urbains. En outre, 6 millions de Français vivent dans ce que l’INSEE qualifie de « rural profond périurbain ». Ces zones sont constituées, outre les pôles urbains (et leurs 5000 emplois), de leurs satellites et des satellites de ceux-ci à condition que 40% des actifs travaillent dans les pôles urbains.

Comment l’INSEE justifie-t-il ce redécoupage ? Pour l’institut, les néo-ruraux auraient conservé une mode de vie urbain ce qui transformerait donc les espaces ruraux en espaces urbains. Mais Thierry Rebour fait remarquer que dans ce cas, pourquoi ne fait-on pas le même raisonnement pour le 19ème siècle ? Pourquoi l’arrivée de ruraux dans les villes à cette époque n’aurait-t-elle pas transformé de la même manière les espaces urbains en espaces ruraux ? En fin de compte, si l’INSEE n’avait pas procédé à ces retouches, on compterait environ 38 millions d’urbains et 20 millions de ruraux en France.

Ce renouveau rural, tout comme la stagnation ou le déclin urbain, n’est pas spécifique à la France. Thierry Rebour, reprenant les chiffres de François Moriconi-Ebrard évalue, pour la période 1970-2000, la croissance urbaine relative (croissance de la population urbaine – croissance de la population totale) dans les pays développés entre -2 à +7% alors que dans les pays en développement, il avance une fourchette de +15 à +60%. Pourtant certains auteurs, comme V Dupont, et T.Mc Gee, assimilent la péri-urbanisation des pays développés à celle des pays en développement en faisant de l’automobile l’une des causes explicatives de cette péri-urbanisation. Mais il y aurait là confusion entre les stocks et flux.

Dans les pays développés, les noyaux péri-urbains sont alimentés par le départ des habitants des villes, via des flux centrifuges, vers les campagnes ; dans les pays en développement, l’exode rural alimente une suburbanisation et non une péri-urbanisation, via des flux centripètes.

Thierry Rebour conclut cette première partie de son exposé en distinguant trois types de flux migratoires infra-régionaux :

*les flux centre-ville/banlieue, identifiés en premier dans les villes anglo-saxonnes au début du 20ème siècle, au cours desquels s’opère une substitution capital-travail. L’intensité du capital s’accroît dans les centres-villes tandis que celle du travail diminue ; dans les banlieues, l’intensité du capital diminue alors que celle du travail augmente ; mais l’intensité des facteurs de production est partout en augmentation.

*Une croissance centrifuge indirecte, alimentée par des flux centripètes qui s’arrêtent aux marges des villes à cause d’une densité trop forte ou d’une rente foncière trop élevée .Cette dynamique existait dans les pays développés jusqu’aux années70. Elle existe encore aujourd’hui dans les PVD et les NPI. L’exode rural y nourrit aujourd’hui la suburbanisation.

*Les flux centrifuges directs de l’agglomération vers les campagnes péri-urbaines. Les habitants que perdrait la ville correspondrait à ce que gagnerait le péri-urbain. Ces trois types de flux sont souvent confondus en raison de raisonnements erronés que Thierry Rebour aborde dans la deuxième partie de sa conférence.

Les causes de la péri-urbanisation

En premier lieu vient le rôle attribué par certains à l’automobile pour expliciter la péri-urbanisation. Mais est-on en présence d’une cause ou d’un moyen de la péri-urbanisation ?

Selon les données de François Moriconi-Ebrard, il n’est pas possible d’observer une relation étroite entre le moment où les populations s’équipent en automobile et la mise en place d’une dynamique de péri-urbanisation. L’accession massive des ménages à l’automobile s’opère bien avant le renversement des flux migratoires. L’exemple américain vient appuyer cette affirmation car l’existence de 30 millions d’automobiles en circulation avant la deuxième guerre mondiale ne produisit pas une péri-urbanisation mais une suburbanisation. Plus récemment, dans le croissant périphérique américain (plus fréquemment nommé Sunbelt), le renversement migratoire s’esquisse seulement à partir de 2006-2007 or l’équipement des ménages en voitures n’y est pas moindre que dans le Nord-Est.

Autre type de théorie avancée pour justifier la péri-urbanisation, celle des choix individuels. Les néo-ruraux choisiraient sans contraintes l’habitat péri-urbain arbitrant, comme le suggère le modèle d’Alonso, entre coût de transport et coût du foncier. Ce modèle est désormais rejeté par la plupart des scientifiques et, en réalité, il apparaît que la rente foncière et les prix de l’immobilier dans le centre jouent désormais un rôle de « pompe refoulante » vers les campagnes péri-urbaines des pays développés.

Si on opère un changement d’échelle pour s’intéresser à l’échelle nationale, les mêmes réflexions conservent tout leur sens. Ainsi la théorie de la Sunbelt s’appuie elle aussi sur la théorie des choix individuels : les cols blancs, à la recherche du soleil, s’installeraient au Sud et à l’Ouest des Etats-Unis, les entreprises les suivant sans rechigner. Ce concept ne résiste pas aux réalités climatiques et économiques des Etats-Unis :

– Situer Seattle (250-300 jours de pluie par an) et le vieux Sud (2 mètres de précipitation annuelle) dans la Sunbelt est un non-sens. Au-delà, rapatrier ce concept en France (Bretagne) et en Angleterre (bassin de Londres) le discrédite encore un peu plus et Thierry Rebour de regretter sa présence dans de nombreux manuels du secondaire et du supérieur.

– Pire, cette théorie suppose une mobilité du capital attachée et soumise à celle du travail ce qu’aucun néo-classique n’avait osé prétendre.

On serait plutôt en présence d’un cas illustrant la même dynamique migratoire centrifuge à l’échelle nationale, les flux se dirigeant du centre vers la périphérie, des villes vers les campagnes, des régions urbanisées vers les régions rurales toujours sous l’influence de la rente foncière et son rôle de « pompe refoulante ».

Si les prix fonciers ont peu varié entre 1945 et 2000, suivant en cela l’inflation moyenne, l’immobilier a lui fortement augmenté, entraîné par la hausse des prix, et la baisse des volumes de la branche du BTP à partir de 1969. Toutes les branches de la production physique, dans les pays développés depuis les années 60/70, ont suivi une évolution similaire, mais décalée dans le temps : le passage d’une dynamique de type, augmentation des prix et des volumes, à celle associant, à l’inverse, augmentation des prix et baisse des volumes. Selon les spécialistes, les pays furent touchés à des époques différentes : Royaume-Uni (années 60), France, Belgique, Nord des Etats-Unis (années 70), Allemagne (année 80), dragons asiatiques, Californie (années 90) et bientôt le croissant périphérique dans les années 2000.

Tout se passe donc comme si les rendements devenaient progressivement décroissants dans les pays développés. Or les rendements croissants millénaires avaient toujours produit plus d’agglomération et d’urbanisation. Les rendements décroissants produiraient donc logiquement de la désagglomération, voire de la désurbanisation.

Il existe donc une dynamique centrifuge à toutes les échelles : régionale (la péri-urbanisation), nationale (du centre vers la périphérie) et même internationale (des délocalisations). Concrètement, l’érosion des revenus du travail provoque une fuite vers les espaces périphériques, la dynamique étant identique pour les PMI/PME ou les grandes entreprises les plus rapidement touchées par la crise.

Au total, les dynamiques centrifuges signifient une hausse des densités péri-urbaines pouvant aller jusqu’à la fusion d’agglomérations modelant ainsi une expansion urbaine, par agrandissement des espaces définis comme urbains, mais dont la densité fléchit. La croissance urbaine devient donc de plus en plus extensive. Dans l’hypothèse où cette dynamique se poursuivrait à long terme, il est impossible d’envisager une croissance urbaine alimentée par des flux centrifuges.

En conclusion, Thierry Rebour assène quelques idées fortes :

*Le renversement des flux migratoires à toutes les échelles dans les pays développés mérite mieux que les théories uni-scalaires des choix individuels, de l’automobile ou de la Sunbelt

*Rattacher cette dynamique centrifuge à la crise économique longue dans les pays développés permet une explication globale multiscalaire. Là où les rendements sont croissants, l’urbanisation se poursuit (PVD, NPI), mais là où des rendements sont devenus décroissants (grands pays développés), on peut donc utiliser, non pas de péri-urbanisation, mais de désurbanisation.

*Les PVD et NPI, où les rendements sont encore croissants, ne connaissent donc pas un tel renversement spatial, mais risquent d’y être confrontés une fois le grand développement atteint.

*La dynamique centrifuge n’a aucun équivalent dans l’histoire proche, ni même depuis l’an mil. Il ne s’agit pas de jouer les Cassandre mais d’observer objectivement la dynamique spatiale réelle. Dans ce cas, on doit remonter à la chute de l’Empire romain pour retrouver une telle dynamique centrifuge généralisée ainsi que des rendements partout décroissants.

Débat

Jérôme Dunlop Peut-on penser que la situation décrite dans ton exposé pourrait s’expliquer par une mauvaise application de la Théorie Néo-Classique ?

Thierry Rebour Je doute qu’une quelconque politique économique puisse avoir des effets macro à long terme. Les dynamiques économiques et spatiales sont par nature déséquilibrées. La Théorie Néoclassique, dans la mesure où elle décrit une situation d’équilibre, n’a d’intérêt que pour confronter les déséquilibres de l’économie réelle à cette « optimum ».

Jérôme Dunlop Quelle prospective quant à l’évolution des productions et des prix ?

Thierry Rebour Dans la Théorie du Rachat, je démontre que si la production et les prix vont l’amble, il y a nécessairement un déversement exogène de valeur sur le marché. Sans cette source exogène de profit, production et prix divergent. Le maintien d’un taux de profit suffisant a besoin d’inflation (non pas de dévaluation monétaire mais de valorisation des produits), donc de baisse de la production selon la loi de l’offre et de la demande. Cette situation quasi-naturelle implique donc des rendements décroissants. Seul le déclenchement d’un nouveau processus de Rachat permettrait une convergence des prix et des volumes et des rendements croissants. Dans le temps long historique, deux facteurs de production ont été successivement « rachetés », c’est-à-dire totalement monétisés : Le travail, durant l’Antiquité esclavagiste, et la terre, durant la phase médiévo-capitaliste. Il reste donc à « racheter » le troisième facteur, la capital. Paradoxalement, les marchés de capitaux sont aujourd’hui des marchés de troc (on y échange des titres contre des titres). Le lien entre la finance et l’économie réelle devra s’étendre à toutes les couches sociales si l’on parle de « Rachat réel du capital ». Autrement dit, chaque titre devrait avoir une contrepartie productive réelle, donc la propriété serait partagée plus équitablement dans toutes les classes de population.

Colette Renard-Grandmontagne Que peut-on dire du retour au centre ‘des villes) observé depuis les années 1990 ?

Thierry Rebour Cette tendance est de trop court terme et d’intensité trop faible pour pouvoir en tirer des conclusions définitives. Dans les chiffres, le solde migratoire continue d’être négatif aussi bien pour les centres-villes que pour les banlieues. Il est vrai que ce solde migratoire a tendance à devenir moins négatif dans les centres (je parle naturellement des pays développés). Toutefois il est possible que se mette en place une dynamique duale qui verrait une frange étroite et aisée de la population effectivement revenir vers le centre des villes, tandis que la majorité de cette population continuerait de se péri-urbaniser. Enfin, les variations violentes du prix du pétrole peuvent, aussi bien que les variations de la rente, faire évoluer la dynamique migratoire à court terme. Cela peut-être la cause de ces variations parfois étranges des soldes migratoires.

© Les Cafés Géographiques. Source : http://cafe-geo.net/peri-urbanisation-ou-desurbanisation/


Annexe 2

Friches d’habitat et désurbanisation en Wallonie - Residential wastelands and urban decline in Wallonia (Belgium). Etude de Jean-Marie Halleux et Jean-Marc Lambotte - Revus ‘Géocarrefour’ vol. 79/2  p. 153-161.

Résumé | Index | Plan | Texte | Bibliographie | Notes | Citation | Auteurs

Résumés Français English

Le phénomène des logements vides est en Wallonie un problème urbain de plus en plus sérieux. La première partie est consacrée aux mutations territoriales et immobilières observées en Belgique lors des dernières décennies. En s’appuyant sur l’examen de trois enquêtes, la seconde partie porte ensuite sur les choix d’investissements qui expliquent pourquoi des propriétaires de plus en plus nombreux délaissent leur patrimoine immobilier. La première enquête a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif des particuliers actifs sur le marché de la location, la deuxième auprès de propriétaires d’immeubles résidentiels vides et la troisième auprès de propriétaires d’immeubles commerciaux comportant des étages vides.

Entrées d’index

Mots-clés : Belgique, désurbanisation, friches résidentielles, Liège, marché du logement, propriétaire immobilier, Wallonie

Keywords : Belgium, disurbanisation, housing market, Liège, property owner, residential brownfield, Wallonia

Plan et accès directs :

Les mutations urbaines et les marchés de l’immobilier résidentiel

L’impact du relâchement des contraintes de mobilité et la désurbanisation

L’histoire de la politique du logement et la contraction du marché locatif privé

Les caractéristiques des propriétaires et leurs choix d’investissements

Le profil général des particuliers actifs sur le marché de l’immobilier résidentiel locatif

Les immeubles vides à vocation purement résidentielle

La problématique des immeubles commerciaux

Conclusion © Géocarrefour - Etude complète à découvrir sur le site : https://geocarrefour.revues.org/670

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Annexe 3

Sélection de certains de nos articles sur le passage à 100% d’énergie renouvelables et accès à des articles d’actualités sur les énergies renouvelables (à l’aide de Google le 24 avril 2016).

’Les énergies renouvelables supplantent les énergies fossiles et une transformation radicale des réseaux de distribution d’électricité est en cours’ par le Dr Mae Wan Ho

dimanche 6 octobre 2013 par Ho Dr Mae-Wan - français

’La production de biogaz à la ferme se développe à travers l’Europe, mais aussi en France, notamment dans la Région Poitou-Charentes’ par Jacques Hallard

mercredi 5 août 2015 par Hallard Jacques - français

’L’écologisation de la Chine : L’agriculture durable, les énergies vertes et l’économie circulaire’ par le Dr. Mae-Wan Ho

mercredi 31 mars 2010 par Ho Dr Mae-Wan - français

’On a atteint une capacité de 25% d’énergies renouvelables dans le monde’ par le Dr. Mae-Wan Ho

lundi 25 octobre 2010 par Ho Dr Mae-Wan - français

’L’atténuation des changements climatiques est possible grâce à l’agriculture biologique et à la relocalisation des productions alimentaires’ par Dr.Mae-Wan Ho & Lim Li Ching

jeudi 31 janvier 2008 par Ho Dr Mae-Wan, Ching Lim Li - français

’Survivre au réchauffement planétaire avec des systèmes alimentaires et énergétiques relocalisés dans l’économie circulaire de la nature’ par le Dr Mae-Wan Ho

samedi 26 octobre 2013 par Ho Dr Mae-Wan - français

’100% d’énergies renouvelables en Allemagne d’ici 2050 : un exemple pour tous les pays industrialisés’ par le Dr. Mae-Wan Ho & le Professeur Peter Saunders

mercredi 14 octobre 2009 par Ho Dr Mae-Wan, Saunders Professeur Peter - français

’Une agriculture durable et des énergies renouvelables avec électricité hors réseau’ par le Dr Mae-Wan Ho

mercredi 19 octobre 2011 par Ho Dr Mae-Wan - français

’La révolution sur le changement climatique à Paris a annoncé la fin des combustibles et carburants fossiles’, par la Dr Mae-Wan Ho

jeudi 25 février 2016 par Ho Dr Mae-Wan - français

’Piégeage et stockage du carbone : une mauvaise solution ’ par le Dr. Mae-Wan Ho

mercredi 9 juillet 2008 par Ho Dr Mae-Wan - français

’On peut laissez le pétrole dans les réserves du sous-sol : les énergies renouvelables peuvent apporter la solution aux dérèglements climatiques’ par le Dr Mae-Wan Ho

samedi 20 février 2016 par Ho Dr Mae-Wan - français

’La maîtrise du pouvoir vert, Green Power Rules’ par Sam Burcher. Conférence de lancement du rapport ‘Green Energies - 100% Renewable by 2050’

mercredi 16 décembre 2009 par Burcher Sam - français

’Les Agences des Nations Unies appellent à un changement de paradigme urgent pour mettre fin à l’agriculture industrielle et à notre système d’alimentation’ par le Dr Mae-Wan Ho

jeudi 24 octobre 2013 par Ho Dr Mae-Wan - français

’Le pouvoir aux populations : 100% d’énergies renouvelables d’ici 2050’ par le Dr. Mae-Wan Ho

30 nov. 2009 - ISIS Energies renouvelables Le pouvoir aux populations : 100% d’énergies renouvelables d’ici 2050 Power to the People, 100% Renewables ...

[ISIAS] : Produire localement notre énergie renouvelable

www.isias.lautre.net/spip.php ?rubrique45

Jacques HALLARD, Ing. CNAM – Site ISIAS – 25/01/2016 Conversion des ... ’Le pouvoir aux populations : 100% d’énergies renouvelables d’ici 2050’ par le Dr.

[ISIAS] : Énergies renouvelables

www.isias.lautre.net/spip.php ?rubrique12

Jacques HALLARD, Ing. CNAM – Site ISIAS – 21/01/2016 Afin de s’équiper pour passer aux énergies ... ISIS Energie Vers 100% d’énergies renouvelables

Vers 100 % d’énergies renouvelables auto-produites en ...

yonnelautre.fr/spip.php ?article3757

de Y Lautre - ‎2015

Oui, le scénario d’un mix énergétique 100% renouvelable à horizon 2050 est plausible, avec l’éolien et .... http://isias.transition89.lautre.net/spip.php ?article172.

Articles d’actualités sur les énergies renouvelables

WWF France - 100% d’énergies renouvelables, c’est possible

www.wwf.fr › NOS MISSIONS › Promouvoir la transition énergétique

Le WWF porte la vision d’un monde alimenté par 100% d’énergies renouvelables d’ici 2050. L’enjeu est crucial : si nous n’accomplissons pas cette transition, ...

Peut-on passer au 100 % énergies renouvelables ?

www.areva.com/.../peut-on-passer-au-{{100-energies-renouvelables.html

La question de passer à 100% énergies renouvelables se pose. AREVA explique la difficulté rencontrée à ce sujet pour la France et le monde.

Mix électrique 100% renouvelable ? Analyses et ... - Ademe

www.ademe.fr/mix-electrique-{{100-renouvelable-analyses-optimisations

22 oct. 2015 - Énergies renouvelables - EnR : production, réseaux et stockage .... américain (NREL) de 2012 étudiant un scénario 100% EnR aux USA.

Enercoop www.enercoop.fr/

Je fais le choix d’un modèle énergétique responsable, qui repose sur un approvisionnement 100% renouvelable et une implication des citoyens au niveau local ...

Objectif 100% d’énergie renouvelable en 2050

www.conservation-nature.fr › Menaces › Réchauffement climatique

Le Conseil européen pour les énergies renouvelables (EREC) vient de publier dans un rapport prospectif baptisé RE-thinking 2050 ses propositions afin ...

[PDF] Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050

energie-partagee.org/.../261245927-le-rapport-100-energies-renouvelabl...

Au-delà des idées reçues sur les énergies renouvelables. 69. 5.1 Un mix électrique 100% renouvelable à coût maîtrisé. 69. 5.1.1 Reconstitution du coût annuel ...

En France, 100 % d’électricité renouvelable n’est pas plus ...

www.lemonde.fr/.../une-france-avec-{{100-d-electricite-renouvelable-pas-...

9 avr. 2015 - Lire : Le scénario escamoté d’une France « 100 % énergies renouvelables ». Intitulée « Vers un mix électrique 100 % renouvelable en 2050 » ...

La Basse-Autriche, où l’électricité est 100 % verte - Le Monde

www.lemonde.fr/{{energies/.../la-basse-autriche-nouveau-territoire-pionnier-a...

9 nov. 2015 - Les énergies renouvelables, en pleine croissance, ont un rôle majeur à jouer pour limiter le réchauffement climatique. La combustion d’énergie ...

EDF lance une offre 100% énergies renouvelables !

https://www.edf.fr/edf/accueil-magazine/edf-lance-une-offre-{{100-verte

Le Contrat Energie Renouvelable s’adresse aux PME et professionnels. En choisissant cette offre, les clients sont assurés que l’équivalent de 100% de leur ...

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Annexe 4

Transition énergétique et économie ‘bas carbone’

Qu’est-ce que l’économie bas carbone ? - Beijing Information

www.bjinformation.com/magazine/2010-12/29/content_321750.htm

de notre journaliste Guillaume BRANDEL. L’expression économie bas carbone, guidée par le concept de développement durable, consiste à recourir à des ...

[PDF] Économie bas carbone et transitions professionnelles (PDF ...

www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/07-2.pdf

DURABLE. Conseil économique pour le développement durable ... de production et de consommation à réaliser pour passer à une économie bas carbone, et.

Stratégie nationale bas carbone - Ministère de l ...

www.developpement-durable.gouv.fr › ... › Au niveau national

Pour atteindre nos nouvelles ambitions, la loi instaure des outils de mise en œuvre de l’économie bas-carbone : la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) et ...

Économie bas-carbone : avec ou sans croissance ? - Novethic

www.novethic.fr/.../economie-bas-carbone-avec-ou-sans-croissance-143...

21 oct. 2015 - Décarbonner l’économie d’ici la fin du siècle : c’est l’objectif sur lequel doivent s’accorder les 196 parties lors de la conférence climatique ...

Bas carbone, croissance verte — Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bas_carbone,_croissance_verte

Bas carbone, croissance verte (en anglais Low-Carbon, Green Growth) est le nom d’un programme de relance économique de la Corée du Sud, annoncé par ...

[PDF] la transition vers une économie bas carbone - OECD

https://www.oecd.org/.../Aligner-les-politiques-pour-une-economie-bas-car...

Aligner les politiques pour la transition vers une économie bas carbone est un objectif qui peut lui-même contribuer à un programme de réforme plus large en ...

Réconcilier développement et climat : la transition vers une ...

www.i4ce.org/.../vers-une-affectation-des-financements-prives-a-des-inv...

Economie-bas-carbone- ... intégrer dans les décisions d’investissement, une logique de transition vers un modèle économique sobre en carbone et résilient.

Une économie bas carbone est possible, Editos & Analyses

www.lesechos.fr › Idées - Débats › Editos & Analyses

20 mai 2015 - Après avoir inventé l’économie carbonée qui altère le climat de la planète, l’homme saura-t-il la « désinventer » ? Et arrivera-t-il à stabiliser la ...

Appel 2015-2 pour une économie bas carbone compétitive ...

www.horizon2020.gouv.fr/.../appel-2015-2-pour-une-economie-bas-car...

La Commission européenne a publié le 11 décembre 2013 le deuxième appel 2015 pour une économie bas carbone compétitive. Doté d’un budget de 93 ...

Economie bas carbone : la BCE devrait refinancer ...

www.actu-environnement.com/.../economie-bas-carbone-banque-central...

26 mars 2015 - Un rapport plaide pour l’achat par la BCE d’actifs bas carbone, via des certificats carbone garantis par les Etats. Mais pour ne pas plomber les ...

Transition bas carbone

www.climat.be/fr-be/service-federal/activites/transition-bas-carbone

Transition bas carbone : intégration des politiques, stratégies et évaluations socio- ... Il veille à développer une vision de la transition vers une société pauvre en ...

[PDF] Économie bas carbone et transitions professionnelles (PDF ...

www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/07-2.pdf

Les scénarios de transition énergétique soulignent l’importance des modifications ... et de consommation à réaliser pour passer à une économie bas carbone, et.

Stratégie nationale bas carbone - Ministère de l ...

www.developpement-durable.gouv.fr › ... › Au niveau national

Par la loi de transition énergétique pour la croissance verte, la France s’est ... les secteurs d’activité, la transition vers une économie bas-carbone et durable.

Stratégie nationale bas-carbone - Ministère de l ...

www.developpement-durable.gouv.fr/Strategie-nationale-bas-carbone,44...

17 déc. 2015 - La stratégie nationale bas-carbone (SNBC), instituée par la loi de transition énergétique pour la croissance verte, définit la marche à suivre ...

Le financement de la transition bas carbone

www.strategie.gouv.fr › Développement durable & Technologies

L’objectif de cette rubrique, animée conjointement par France Stratégie et le CEPII, est de soutenir et de diffuser les échanges entre spécialistes et ...

[PDF] Une proposition pour financer l’investissement bas carbone ...

www.actu-environnement.com/.../news-24198-economie-bas-carbone.pd...

Une intermédiation financière pour investir dans la transition bas carbone . ... Un plan monétaire pour financer la transition bas carbone .

Comment financer la transition vers une économie bas ...

www.novethic.fr/climat/finance-et-climat.html

Les deux principaux facteurs qui incitent les investisseurs à se mobiliser sont le risque carbone qui pèse sur les énergies fossiles et la pression de plus en plus ...

Une transition vers des véhicules bas carbone, bénéfique ...

www.lemonde.fr/.../une-transition-vers-des-vehicules-bas-carbone-benefiqu...

26 nov. 2015 - Une étude menée par la Fondation européenne pour le climat démontre que le déploiement des technologies automobiles bas carbone ...

Financer la transition bas carbone dans une économie ...

www.cairn.info › Revues › Revue › Numéro

de JC Hourcade - ‎2015

Les ordres de grandeur disponibles montrent que les surcoûts des investissements qu’implique une transition bas carbone sont modérés (moins de 1 % du PIB ..

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Annexe 5

Sélection d’accès à des articles d’actualités qui traitent de la ‘remunicipalisation’

Rapport — La vague ascendante de la remunicipalisation ...

multinationales.org/Rapport-La-vague-ascendante-de-la-remunicipalisati...

9 avr. 2015 - Les cas de remunicipalisation identifiés à ce jour [2] se concentrent dans les pays à revenus élevés, avec 184 remunicipalisations, contre 51 ...

Remunicipalisation tracker

www.remunicipalisation.org/ Traduire cette page

A major trend has emerged as more and more communities insist on returning water and wastewater services to public management through remunicipalisation, ...

Un retour sur l’expérience parisienne de remunicipalisation

www.contretemps.eu/.../leau-comme-bien-commun-retour-sur-lexpérien...

La remunicipalisation parisienne constitue une expérience, encore récente pour en faire un bilan définitif, de ce type de mouvement. Elle permet en effet de ...

Eau publique, eau d’avenir. L’expérience mondiale de la ...

reporterre.net/Eau-publique-eau-d-avenir-L-experience-mondiale-de-la-r...

15 juil. 2015 - Publication en français d’un ouvrage collectif unique sur la remunicipalisation de l’eau dans le monde.

Que signifie la ’remunicipalisation’ de l’eau ? - Observatoire ...

depense.publique.blog.free.fr/index.php ?...%22remunicipalisation%22...

11 déc. 2008 - Parmi ces mots en vogue, il y celui de ’remunicipalisation’ de la gestion de l’eau. C’est un sujet dont on parle beaucoup en ce moment, ...

France : de la gestion privée à la remunicipalisation de l’eau ...

www.partagedeseaux.info/France-de-la-gestion-privee-a-la-{{remunicipalis...

3 sept. 2009 - La France fait figure d’exception dans le monde, de par la place qu’occupe le secteur privé dans la gestion de l’eau. Depuis les années 90, ...

remunicipalisation du service de l’eau - Eau de Paris

www.eaudeparis.fr/vos...nos.../{{remunicipalisation-du-service-de-leau/

REMUNICIPALISATION DU SERVICE DE L’EAU. Pourquoi avoir remunicipalisé l’eau ? Le choix du retour en régie était à la fois une décision politique, ...

Vers la « remunicipalisation » du service public d’eau ...

https://pyramides.revues.org/985

de V Chiu - ‎2013 - ‎Autres articles

10 mars 2015 - Cependant, la gestion déléguée du service d’eau potable semble être remise en cause en France par un mouvement de « remunicipalisation ...

Comment Paris a repris le contrôle de son service public de ...

www.bastamag.net › Décrypter

27 avr. 2015 - Tel est le bilan de la remunicipalisation de l’eau par la ville de Paris, un service délégué jusqu’en 2010 aux entreprises Suez et Veolia.

infos remunicipalisation / privatisation de l’eau

www.acme-eau.org/INFOS-{{REMUNICIPALISATION-PRIVATISATION...

La Ville de Paris engage la remunicipalisation totale de son eau - 08/07/2008 ... REMUNICIPALISATION : Quel est l’intérêt de ces actions pour les collectivités ...

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Annexe 6

A quoi ressemblerait la France si ‘negaWatt’ était écoutée ? Rédigé par Camille Tourneboeuf [Photo image : http://www.consostatic.com/wp-content/uploads/userphoto/122.thumbnail.jpg] et publié le 28 août 2015 – Document ’consoGlobe’

Photo : image : http://www.consostatic.com/wp-content/uploads/2015/08/windmills-727403_640-negawatt-ban.jpg

La loi de transition énergétique pour la croissance verte a été promulguée en ce mois d’août 2015 avec l’objectif de « contribuer plus efficacement à la lutte contre le dérèglement climatique » et de renforcer l’indépendance énergétique de la France en s’appuyant tout particulièrement sur les économies d’énergies et le développement des énergies renouvelables. Fruit de plusieurs mois d’auditions, de différents passages à l’Assemblée Nationale et au Sénat, elle doit permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à la consommation énergétique. Si cette loi affiche des objectifs forts, tout particulièrement dans le bâtiment avec 500.000 logements rénover par an, le recyclage de 55 % des déchets non dangereux et la valorisation de 70 % des déchets du bâtiment, elle est moins ambitieuse que le scénario negaWatt qui l’a en partie inspirée. Alors à quoi ressemblerait la France si negaWatt était vraiment écoutée ?

L’association negaWatt

L’association negaWatt a été fondé en 2001 par Thierry Salomon, elle regroupe des ingénieurs travaillant dans le domaine de l’énergie. Le principe est alors, nous dit Thierry Salomon de réfléchir « sur nos consommations d’énergie avec un regard centré sur l’efficacité et la sobriété énergétique ». L’association produit trois scénarios dont le dernier publié en 2011 qui « présente pour la France un modèle possible de développement et de modification de notre modèle énergétique entre 2012 et 2050 » nous dit encore Thierry Salomon.

Le scénario negaWatt, une approche nouvelle avec la notion de services énergétiques

Parmi les différents futurs énergétiques proposés au plan national et européen, negaWatt propose un nouveau regard. Non pas centré sur nos capacités de production mais sur les services énergétiques dont nous avons besoin : « negaWatt a fondé toute son action sur une philosophie simple, qui commence par remettre la question énergétique dans le bon sens en partant des usages et non des ressources : c’est de nous chauffer, de nous éclairer ou de nous déplacer dont nous avons besoin, et non d’uranium, de pétrole ou de bois. »

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negaWatt : un néologisme pour signifier l’énergie non consommée

negaWatt, néologisme inventé par l’association éponyme, fait référence aux Watts, unité de puissance, ajoutant le préfixe nega pour signifier qu’il s’agit de la puissance au moins donc qu’il ne sera pas nécessaire de produire. En effet, la sobriété énergétique, c’est-à-dire le fait de privilégier « les usages énergétiques les plus utiles, restreindre les plus extravagants et supprimer les plus nuisibles  », et l’efficacité énergétique, c’est-à-dire le fait de réduire « la quantité d’énergie nécessaire pour satisfaire un service énergétique donné » sont le deux piliers de l’approche negaWatt, en complément de la production d’énergies renouvelables.

Une politique volontariste de sobriété et d’efficacité énergétique

Ainsi dans le futur imaginé par negaWatt, des actions seraient engagées pour réduire notre consommation énergétique et trouver les « gisements de negaWatts » avant de chercher à produire en énergies renouvelables ce que représente notre consommation énergétique actuelle, afin d’aboutir à une diminution de 66 % de la demande d’énergie primaire en 2050.

Nos nouveaux besoins énergétiques pourront alors être satisfaits à 90 % par les énergies renouvelables.

Ce triptyque – sobriété, efficacité et énergies renouvelables – permettant de « décarboner » la production énergétique et de « réduire l’ensemble des risques et impacts liés à notre modèle énergétique  », dont le risque d’un accident nucléaire.

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En effet, le scénario negaWatt prévoit la sortie du nucléaire en 2035 du fait du risque que le nucléaire représente et du temps nécessaire à la construction d’une centrale, qui ne permet pas de remplacer assez rapidement le parc nucléaire actuel.

Une gouvernance multi-acteurs avec des organismes indépendants

Pour negaWatt le système de gouvernance doit être repensé et ceci afin de décliner en actions les différents objectifs dans la perspective de temps long que nécessitent les investissements dans les systèmes énergétiques. Tout d’abord un principe constitutionnel inscrit « le droit de tout citoyen à avoir accès à une source d’énergie sûre, respectueuse de l’environnement et à un prix acceptable  ».

Une instance indépendante permet d’aider les responsables politiques et de sanctionner si les mesures votées dans le cadre de la loi pour la transition énergétique ne sont pas appliquées. Enfin les territoires ont un pouvoir renforcé dans la gestion de l’énergie et la possibilité de viser à une autonomie énergétique. Cette autonomie demandant le déploiement des travaux de recherche pour améliorer les systèmes de stockage des énergies renouvelables et une interconnexion plus forte des réseaux énergétiques au sein de l’Europe.

Des mesures fortes dans les secteurs du bâtiment, des transports et de l’industrie

Le gain énergétique le plus fort à faire est aujourd’hui dans le bâtiment. Ainsi, avec le futur negaWatt ce sont 750.000 logements qui sont rénovés chaque année contre 500.000 avec la loi de transition énergétique. Au-delà de cette rénovation, des mesures sont prises pour limiter l’étalement urbain, favoriser l’habitat en petit collectif et réduire le phénomène de décohabitation qui aboutit à des surfaces d’habitations toujours plus grandes pour un nombre d’habitants par foyer toujours plus faible.

Des transports multimodaux et de marchandises par fret et voies fluviales

Le transport dépend à 94 % du pétrole et l’ensemble des véhicules thermique actuels ne peut être remplacé immédiatement par des véhicules électriques. L’enjeu est donc d’être en capacité de fabriquer des véhicules moins polluants en réduisant leur poids, par exemple. D’autre part, il est de permettre le transport de marchandises par fret ou voies fluviales, pistes peu développées dans la loi actuelle.

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Ainsi donc dans la France negaWatt, une flotte de véhicules électriques est déployée dans le cadre des déplacements urbains et l’accent mis sur les transports doux : vélo, marche à pied. Des réseaux denses de bus et de trains régionaux sont développés afin d’assurer les déplacements plus longs et ruraux, les voitures à moteur thermique ou hybride étant réservées pour des lieux isolés et des déplacements de longue distance. Grâce à un déploiement des réseaux ferrés, le transport de marchandise est assuré par fret et bateaux. Enfin, le télé-travail est encouragé plus fortement qu’aujourd’hui.

L’introduction des principes de réparabilité et de recyclabilité

Même si la consommation énergétique du secteur industriel est aujourd’hui stabilisée et que des efforts importants ont été faits pour gagner en efficacité énergétique, la part que représente l’industrie dans la consommation énergétique reste importante. Tout particulièrement par les procédés de transformation des matériaux qui demandent une forte consommation d’énergie d’origine fossile essentiellement. negaWatt s’est interrogée sur l’adéquation entre les matériaux produits et leurs utilités, c’est tout particulièrement le cas des emballages.

Des mesures sont mises en place pour voir leurs volumes diminuer, par des packagings moins consommateurs de matériaux, les consignes pour les bouteilles sont rétablies et les prospectus publicitaires éliminés. Tandis que les matériaux sont recyclés sur les chantiers de construction .

Le secteur agricole à la croisée des chemins entre consommateur d’énergie et producteur

Enfin, l’avenir negaWatt propose une modification profonde du système agricole afin de fournir les ressources énergétiques suffisantes via la biomasse sans que cela rentre en concurrence avec l’alimentation et les besoins en matériaux.

Dans ce cadre, des actions de sensibilisation sont menées afin de diminuer la consommation de viande en France, réduisant le cheptel, libérant ainsi des terres pour produire de la biomasse. En parallèle, les techniques culturales progressent afin d’être plus « respectueuses des équilibres écologiques  » : rotation longue, absence de labour profond, agroforesterie… et de diminuer le recours aux intrants chimiques et aux engins agricoles.

Des modes de vie qui changent mais qui ne demandent pas de privation

La France aurait ainsi sûrement un autre visage si le scénario negaWatt était écouté avec une implication forte des citoyens et des territoires. Elle verrait naître une instance qui s’assure du droit à l’énergie pour tous et du respect des actions qui se déploieraient dans le cadre de la transition énergétique.

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Enfin, elle verrait également un nouveau modèle d’aménagement du territoire avec des logements performants énergétiquement et des réseaux de transports permettant de réduire l’usage de la voiture pour des trajets quotidiens. Toutes ces actions se déployant dans une politique forte de sobriété et d’efficacité énergétique afin de s’assurer que pour un service énergétique donné, l’énergie utilisée soit la quantité la plus juste requise.

A lire aussi :

Source : http://www.consoglobe.com/france-de-negawatt-cg

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Traduction, compléments entre […] et annexes sur les défis énergétiques, la désurbanisation ou déclin urbain, la ‘remunicipalisation’, le concept ‘100% d’énergies renouvelables’, et les recommandations ‘négaWatt’, ainsi que l’intégration de liens hypertextes  : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 13
/04/2016 - Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Worldwatch Institute Blog Climat et énergie State of the World Frecnh version.3

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