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"Les dix sociétés qui contrôlent l’approvisionnement mondial des semences" par Christina Sarich

Traduction et compléments de Jacques Hallard

vendredi 22 avril 2016, par Sarich Christina

ISIAS Semences

Les dix sociétés qui contrôlent l’approvisionnement mondial des semences

Elles essaient de s’approprier les moyens de production des semences et la reproduction naturelle elle-même de ‘Mère Nature’ .

Article de Christina Sarich publié le 21 octobre 2013 par ‘Nation of Change’ {{}}sous le titre The 10 Companies Controlling the World’s Seed Supply ; accessible sur le site : http://www.nationofchange.org/10-companies-controlling-world-s-seed-supply-1382363748

Ajout d’une annexe sur les semences et les organisations professionnelles consacrées aux semences en France


Vous avez probablement déjà entendu parler de Monsanto en raison d’informations publiées sur des sites alternatifs comme celui de NationofChange.com, mais saviez-vous qu’il y a seulement dix grandes entreprises qui contrôlent l’approvisionnement en semences dans le monde entier ? Les trois premiers exerce leur contrôle sur près de 50 pour cent de toutes les graines de semences qui sont distribuées et commercialisées à grande échelle. Ces entreprises opèrent sur des montants qui se chiffrent en milliards de dollars, à travers des brevets sur les semences, des ventes d’engrais et de divers produits phytosanitaires ou pesticides (dont des herbicides) et ces sociétés de semences ne vont pas relâcher leur emprise et leur mainmise sur notre approvisionnement alimentaire sans une opposition combattante et déterminée.

Ces entreprises ont commencé à monopoliser notre alimentation depuis plus de trois décennies et elles se sont arrogé un droit prééminent sur nos approvisionnements en denrées alimentaires de qualité et répondant aux souhaits des consommateurs sur le plan nutritionnel et gustatif. La chaîne alimentaire est désormais dominée par les sociétés multinationales qui utilisent les lois de propriété intellectuelle et le concours d’avocats spécialisés et onéreux pour commercialiser leurs gènes végétaux et pour limiter les droits des agriculteurs par des actions de lobbying auprès des autorités gouvernementales, tant au niveau local qu’international.

L’objectif de ces sociétés multinationales est de faire breveter chaque type de semence à travers les méthodes et techniques des biotechnologies. Elles s’efforcent de s’approprier les moyens de production des semences et la reproduction naturelle elle-même de ‘Mère Nature’. Les graines de semences ont fait partie du domaine public depuis des millénaires. Qu’est-ce qui donne le droit aux grands opérateurs de l’agriculture et des biotechnologies de s’arroger le droit de propriété sur tout cela ?

Prises globalement, ces dix entreprises du secteur des semences détiennent plus de 75 pour cent de toutes les semences qui sont commercialisées pour leur mise en terre actuellement à travers le monde.

Voici une liste de ces 10 premières entreprises qualifiées de ‘diaboliques’ dont la démarche peut être barrée, notamment si nous continuons notre militantisme contre les semences d’Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).

Nous avons juste besoin de nous rappeler que les agriculteurs et les jardiniers ont été en mesure, depuis des milliers d’années, de fournir les aliments indispensables aux familles dans les populations, mais sans faire appel aux biotechnologies de ce type.

Monsanto – C’est la plus grande et la plus redoutable entreprise de semences parmi celles-ci. Elle réalise plus de 11,8 milliards de $ de ventes par an et elle détient environ 27 pour cent de toutes les semences utilisées actuellement dans les monocultures, qui sont la forme de l’agriculture moderne. Sur la base des statistiques des industriels, l’organisme ‘ETC Group’ estime que les semences issues des biotechnologies de Monsanto et des leurs caractéristiques génétiques (y compris celles qui sont attribuées sous forme de licences à d’autres entreprises du secteur semencier), ont représenté 87 pour cent de la superficie totale du monde qui est consacrée aux semences de plantes génétiquement modifiées en 2007. Les statistiques plus récentes ne sont pas disponibles. Monsanto a dépensé plus de 6 milliards de $ pour des actions de lobbying au cours de la dernière année. La société met beaucoup d’argent un peu partout pour convaincre les législateurs de ne pas étiqueter les produits dérivés des OGM et pour maintenir ceux-ci comme le font les dealers au coin des rues, pour les générations futures.

Dupont (Pioneer) - Cette société américaine fait plus de 4 milliards de $ de chiffre d’affaire par année sur les semences. Elle possède 17 pour cent des parts de marché des graines de semences. Cette entreprise, ainsi que 2 autres de ce groupe des 10 premières entreprises semencières, Monsanto et Cargill, ont dépensé plus de 25 millions de $ pour venir récemment à bout du projet de loi sur l’étiquetage des produits issus des OGM aux États-Unis. Cette société est l’une des plus grandes entreprises de produits chimiques dans le monde, et elle n’est pas animée par des agriculteurs ou des experts en matière d’agriculture, mais essentiellement par des ingénieurs de l’industrie chimique.

Syngenta - Cette société basée en Suisse est aussi le plus grand concurrent de Monsanto en dehors des Etats-Unis. Elle détient 9 pour cent de part de marché dans les graines de semences, et elle a récemment dépensé plus de 15,4 millions de $ pour des actions de lobbying visant à promouvoir les OGM. Elle est la troisième plus grosse entreprise dans le monde à avoir fait l’acquisition et l’accumulation de diverses sociétés semencières.

Groupe Limagrain - Une entreprise française qui est actuellement la quatrième plus grande compagnie de semences dans le monde. Ils possèdent 5 pour cent du marché et réalise plus de 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel. Malheureusement, cette organisation a commencé comme une simple coopérative d’agriculteurs, mais elle a clairement été corrompue par son orientation dans l’industrie des biotechnologies.

Land’O Lakes - Cette société américaine vient d’annoncer un énorme coup de pouce dans les résultats à partir d’août de cette année, plafonnant à 3,9 milliards de dollars en ventes pour le trimestre et un bénéfice net de 76,9 millions sur l’année. Cela représente une augmentation de 12 pour cent. Leur part de marché est d’environ 4 pour cent du marché mondial.

KWS AG - Cette société allemande détient environ 3 pour cent de part de marché sur les semences agricoles et elle atteint plus de 702 millions de $ de chiffre d’affaire annuel.

Bayer Croup Science - Une autre société allemande complète le bas de la liste des dix premières sociétés avec environ 2 pour cent des parts de marché et environ 525 millions de $ en ventes annuelles.

Les trois dernières sociétés comprennent deux qui sont basées au Japon : Sakata et Takii - avec moins de 2 pour cent de part du marché mondial - et une société danoise - DLF-Trifolium - aussi avec moins de 2 pour cent de part de marché. Ces trois sociétés tirent profit d’un montant de ventes annuelles situé entre 4 et 5 millions de $.

ETC Group a également publié un rapport montrant la tendance à la monopolisation des entreprises de tous les grands secteurs industriels, qui, à côté des semences, concernent les secteurs de l’eau, des exploitations minières, des énergies et de la foresterie.

ETC Group (AGETC) - From Wikipedia, the free encyclopedia

ETC Group is an international organization dedicated to ’the conservation and sustainable advancement of cultural and ecological diversity and human rights.’ The full legal name is ‘Action Group on Erosion, Technology and Concentration’. ’ETC’ is intended to be pronounced ’et cetera.’[1][2] The ETC Group often publishes opinions on scientific research ; its staff and board members come from a variety of backgrounds, including community and regional planning, ecology and evolutionary biology, and political science.[3]

Home

Article complet en anglais sur le site : https://en.wikipedia.org/wiki/ETC_Group_%28AGETC%29

Who Will Control the Green Economy ? - Corporate Concentration in the Life Industries - Submitted on 01 November 2011 - Communiqué number : 107

« Les 10 premières entreprises semencières multinationales contrôlent maintenant 73 pour cent du marché des semences commerciales du monde, contre 37 pour cent en 1995 (p. 22). Les 10 plus grandes entreprises de pesticides au monde contrôlent maintenant une énorme part du marché des pesticides, soit 90 pour cent, avec un montant de 44 milliards de dollars au total (p.25). Dix sociétés contrôlent 76 pour cent des ventes de spécialités pharmaceutiques destinées aux animaux (p.34). Dix entreprises d’aliments pour les animaux contrôlent 52 pour cent du marché de l’alimentation animale mondiale (p.33). Dix entreprises chimiques représentent 40 pour cent du marché des produits chimiques (p.11). Dix entreprises forestières contrôlent 40 pour cent du marché de la foresterie (p. 31). Dix sociétés minières contrôlent un tiers du marché minier (p. 29) et les dix premières sociétés du secteur des énergies contrôlent un quart du marché de ce secteur (p.10) ».

Il convient de contribuer à rompre certaines de ces oligarchies entrepreneuriales : cela pourrait être le seul moyen d’arrêter le mépris exprimé à l’égard de notre approvisionnement en denrées alimentaires, mais également pour maintenir notre souveraineté sur notre approvisionnement en eau, pour toute l’énergie propre qui est concevable et pour notre précieux environnement.

Les ressources de notre monde terrien ont été élaborées en produits utilitaires après que ceux-ci aient été librement acceptés et appréciés par nous tous.

« L’humanité n’a pas tissé la toile de nos vies. Mais nous sommes un fil au sein de celle-ci. Quoi que nous fassions sur cette toile, nous le faisons pour nous-mêmes. Toutes les choses sont liées entre elles et elles sont toutes en interaction entre elles ». Seattle Chef indien indigène 1854 

[D’après Wikipédia, « Seattle ou Sealth (vers 1786 - 1866) fut un chef amérindien de la tribu des Duwamish connu pour un discours1 adressé au gouverneur Isaac M. Stevens en 1854… » Article complet à lire sur le site suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Seattle_%28chef_am%C3%A9rindien%29].

NationofChange is a 501(c)3 nonprofit funded directly by our readers. Please make a small donation to support our work.

NationofChange est une organisation de type ‘501(c)3’ * à but non lucratif et financée directement par ses lecteurs. S’il vous plaît, vous pouvez faire un petit don pour soutenir et encourager notre travail.

[* D’après Wikipédia, ‘5011c’ est le paragraphe c de l’article 501 du code fédéral des impôts américain IRC (Internal Revenue Code, en français « Code de Revenu Intérieur »), instauré en 19171. Il fait la liste des vingt-huit types d’associations ou d’organismes à but non lucratif qui sont exemptés de certains impôts fédéraux sur le revenu aux États-Unis. Les donateurs peuvent déduire leurs dons de leurs impôts sur le revenu. Les articles 503 à 505 fixent les conditions requises pour accéder à de telles exemptions. Beaucoup d’États américains se référant au paragraphe 501c pour le classement des associations exemptées aussi de taxation locale. Plus d’informations sur le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/501c ].

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Annexe sur les semences et les organisations professionnelles consacrées aux semences en France

SemencierArticle de Wikipédia

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2015). Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l’article, comment ajouter mes sources ?).

Photo à la source -Diversité des tomates anciennes en agriculture traditionnelle

Un semencier a pour activité la production de semences, c’est-à-dire de graines permettant la production de plantes par l’agriculture. Les entreprises produisant des semences peuvent être de tailles très variables depuis des associations, en passant par des PME, jusqu’à des grands groupes internationaux.

Certaines travaillent sur un grand nombre d’espèces et fournissent les agriculteurs, d’autres sont spécialisés sur certaines espèces ou distribuent les semences aux jardiniers amateurs.

Sommaire

La France est le premier pays producteur de semence en Europe. Les exportations de semences progressent depuis plus de 15 ans et atteignent près de 1.500 millions €1. La France est le premier pays exportateur mondial de semences.

En 2015, La sélection et la production des semences représentent2 :

  • plus de 70 entreprises de sélection (qui créent de nouvelles variétés) ;
  • près de 250 entreprises de production (qui multiplient les semences par contrat avec les agriculteurs multiplicateurs) ;
  • près de 18 000 agriculteurs multiplicateurs ;
  • plus de 8 000 distributeurs (coopératives, négoces agricoles, jardineries, …) qui vendent aux agriculteurs et à près de quinze millions de jardiniers amateurs.
    Les surfaces en multiplication de semences et plants occupent en France près de 330 000 ha3 pour une production totale de plus de 1 300 000 tonnes.

Le maintien des anciennes variétés et plus généralement de la diversité génétique est géré par des réseaux coordonnés par les centres nationaux de ressources génétiques. Le Bureau des ressources génétiques assurait cette mission jusqu’en 2007, date de sa dissolution.

Dans le monde

En 2015 les quatre leaders mondiaux sont :

Notes et références

France - Comité Technique Permanent de la Sélection (CTPS)

1) Présentation
2) Missions
3) Organisation
4) Fonctionnement des sections_5) Comité Plénier_ 6) Comité Scientifique
7) Contacts des 14 Sections CTPS

Le répertoire des adresses du GEVES et du CTPS est disponible ci-dessous sous forme d’un document pdf : Version de décembre 2014 - Version de mars 2013 - Version de janvier 2012

1) Présentation du Comité Technique Permanent de la Sélection

En France, chaque nouvelle variété est inscrite par décision du Ministre chargé de l’Agriculture publiée au journal officiel. Le ministère s’appuie sur les avis d’un comité consultatif, le Comité Technique Permanent de la Séléction
(CTPS), émis sur la base des résultats des études DHS et VATE. Le CTPS associe tous les partenaires de la filière des variétés et des semences, ainsi que des représentants des consommateurs et des organisations environnementales. Le CTPS ne dispose pas de ressources propres. Pour remplir ses missions, il s’appuie sur les expérimentations et les analyses effectuées à la demande du Ministère chargé de l’Agriculture par :

  • Le GEVES ou sous sa responsabilité, pour les études nécessaires à l’inscription au Catalogue Officiel des nouvelles variétés et pour une partie des études et analyses nécessaires à la Certification,
  • Les services officiels de contrôle et de certification des variétés, semences et plants :
    • Certification variétale pour les plantes de grande culture et certaines espèces maraîchères,
    • Certification variétale et sanitaire pour les arbres fruitiers et la vigne,
    • Certification sanitaire pour les plantes ornementales,
  • La Direction des Forêts : admission des matériels de base destinés à la production de matériels forestiers de reproduction contrôlés.
    Chaque instance du CTPS réunit des représentants des différents partenaires de la filière.

 
2) Missions

Le CTPS a des missions régaliennes : Gestion du catalogue, élaboration, proposition et mise en application des règlements techniques d’inscription, production, contrôle et certification variétale et sanitaire des semences et des plants. Conformément au Décret 2009-676 du 12 juin 2009, le CTPS assure une mission de conseil et d’appui technique au Ministère chargé de l’Agriculture pour la préparation et l’exécution de la politique en matière de variétés, semences et plants. Il contribue notamment à l’orientation et au soutien d’actions de recherche-développement relatives à la sélection des variétés ou à la filière de production et de commercialisation des semences et des plants, avec pour objectifs d’accroître l’efficacité et la qualité de la production agricole et agro-industrielle, alimentaire ou non alimentaire, et de renforcer la protection de l’environnement.


3) Organisation

Le CTPS comprend un Comité Plénier chargé de la coordination et des orientations des activités des différentes instances du CTPS, et de l’évolution de la règlementation.
Il réunit au moins deux fois par an une cinquantaine de personnalités représentatives des différentes branches du secteur public et du secteur privé intéressées par les variétés, les semences et les plants. Le CTPS comprend également un Comité Scientifique qui, dans le domaine de la sélection variétale et de la production de semences, formule des avis et recommandations sur les acquis scientifiques les plus récents pouvant avoir un impact ou des applications pour la sélection ou pour l’évaluation des variétés et de la qualité des semences. Composé de 14 personnalités scientifiques du secteur public et du secteur privé, il se réunit au moins une fois par trimestre et propose des actions de Recherche & Developpement. Chaque année le Comité Scientifique du CTPS rédige un appel à projets validé par le Comité plénier. Voir appel à projet 2013. Et propose des séminaires de restitution de ces projets. Voir dernier Séminaire de restitution


4) Fonctionnement des Sections

Quatorze sections spécialisées font des propositions concernant leurs espèces : Arbres forestiers, Arbres fruitiers, Betteraves et Chicorée industrielle, Céréales à paille, Colza et autres Crucifères, Lin et Chanvre, Maïs et Sorgho, Plantes fourragères et à gazon, Plantes ornementales, Plantes potagères et maraîchères, Plantes protéagineuses, Pomme de terre, Tournesol/Soja/Ricin, Vigne. Ces sections sont chargées notamment :

  • de l’instruction des demandes d’inscription au Catalogue Français.
  • de l’évolution de la réglementation pour chaque espèce : catalogue, certification.
  • de contribuer à l’orientation de la recherche pour la création variétale.
    Chaque section est composée de 30 à 40 membres représentatifs des secteurs publics et privés concernés par les activités de création, de diffusion et d’utilisation des variétés, semences et plants. Elles sont animées par un président et un secrétaire technique, membres du Comité Plénier, et se réunissent plusieurs fois par an. Leurs travaux sont préparés par des groupes d’experts et des commissions de synthèse qui au total tiennent une centaine de réunions par an. Ce sont ainsi plus de 800 experts scientifiques et techniques qui participent aux travaux du CTPS et aux orientations de la politique publique en matière d’innovation et d’orientation du progrès génétique.

Lire d’autres informations complémentaires sur le site suivant : http://www.geves.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=50&Itemid=290&lang=fr

GEVES

Le GEVES (Groupe d’Etude et de contrôle des Variétés Et des Semences) est un groupement d’intérêt public, organisme officiel unique en France assurant l’expertise sur les nouvelles variétés végétales et l’analyse de la qualité des Semences. Il est constitué par l’INRA, le Ministère en charge de l’Agriculture et le GNIS.

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Plus de détails sur le site : http://www.geves.fr/index.php?lang=fr

GNIS -

Selon Wikipédia « Le groupement national interprofessionnel des semences et plants est un organisme sous tutelle du Ministère français de l’agriculture rassemblant les professions de l’activité semencière française… Article complet sur le site suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupement_national_interprofessionnel_des_semences_et_plants

On peut utilement consulter ’Le site des ressources pédagogiques de la filière semences’ à partir des mots clés suivants : FilièreDossiersActivités pédagogiquesDécouvrir les métiers de la semenceRessourcesActualitésSource : http://www.gnis-pedagogie.org/

Source générale pour le GNIS : http://www.gnis.fr/

UFS – Organisme Professionnel

L’Union Française des Semenciers, UFS, est l’organisation professionnelle des entreprises semencières. L’UFS, Union Française des Semenciers, représente les entreprises semencières qui opèrent en France. Il réunit 130 entreprises actives dans la recherche, la production et la commercialisation de semences pour l’agriculture, les jardins et le paysage.

L’UFS a pour missions :

  • d’offrir un espace de dialogue pour les entreprises semencières ;
  • d’accompagner les adhérents dans les évolutions techniques, règlementaires, environnementales, et ce dans leur différents métiers ; 
  • de représenter les adhérents à l’échelle nationale et internationale ; 
  • d’être une force de propositions reconnue auprès des pouvoirs publics et des filières agricoles, permettant de faire savoir leurs positions sur les problématiques communes ;
  • de développer une image valorisante des activités de semenciers, par l’éducation et le dialogue avec le public et les médias.
    L’UFS est riche de la diversité des entreprises, de leurs savoir-faire, de leurs dimensions, de leurs implantations dans toute la France et de leur rayonnement international.

Histoire - L’UFS, une structure jeune et expérimentée : créée en 2009, l’UFS regroupe l’activité et les moyens de 6 Fédérations qui préexistaient pour défendre l’intérêt des entreprises semencières en France dans chacune de leurs filières : 

  • AFSA : céréales à paille & protéagineux
  • FFSFG : fourragères & gazons
  • FNPSP : potagères & florales
  • OLEOSEM : oléagineux
  • SEPROMA : maïs
  • SPFGB : betteraves & chicorée
    Les entreprises semencières s’appuient sur les compétences acquises dans ces structures depuis leur création (exemple : la FNGSP, Fédération des Potagères devenue FNPSP, est née en 1945). L’amélioration des plantes et les premiers pas de la sélection : un héritage de 11.000 ans. Au Néolithique, il y a 11.000 ans, l’Homme commence à se sédentariser. Après avoir été des chasseurs-cueilleurs, les hommes deviennent des éleveurs-agriculteurs. Ils produisent dès lors leur nourriture, domestiquant les plantes sauvages pour les adapter à leurs besoins. Les premiers agriculteurs sélectionnent et ressèment les plantes intéressantes à cultiver : c’est la sélection massale. Ils favorisent ainsi celles qui sont les plus résistantes, les plus productives, les plus nutritives, qui se transforment et se conservent le mieux. Plus tard, la migration des populations agricoles et la conquête de nouveaux espaces induisent une sélection différente d’une région à l’autre en acclimatant les espèces à leurs environnements. Ensuite, l’amélioration des plantes se développe et s’intensifie jusqu’à se professionnaliser.

Les Progrès depuis le XIXe siècle. Dès le XIXe siècle, l’évolution des techniques et des connaissances permet de réaliser des progrès qualitatifs et quantitatifs exceptionnels : créer de nouvelles variétés à partir des variétés existantes en les croisant entre elles jusqu’à obtenir les qualités voulues. A travers cette spécialisation, un nouveau métier apparaît : celui de sélectionneur. La première variété de blé issue de sélection généalogique, Dattel, est commercialisée en 1883. Au cours du vingtième siècle, la conjugaison de nouveaux savoirs, en mécanisation, agronomie, nutrition, protection des plantes et génétique, accélère le rythme des progrès et permet de faire face aux besoins alimentaires en France puis en Europe. La nécessité pour les producteurs de disposer régulièrement de semences de qualité est à l’origine de la normalisation et de la législation semences. 

Et aujourd’hui, le travail des sélectionneurs est de créer des variétés répondant aux attentes des consommateurs et des filières. Le progrès génétique s’accélère à la fois par l’approfondissement des connaissances et par les outils que les sélectionneurs peuvent utiliser. Utilisées avec conscience et rigueur scientifique, les méthodes traditionnelles complétées des biotechnologies végétales débouchent sur les variétés aux caractéristiques de plus en plus élaborées et complexes demandées par l’industrie agroalimentaire et les consommateurs. Comme dans tout métier basé sur l’innovation et la technique, la règlementation évolue avec les progrès en création variétale comme en production de semences. Les entreprises non seulement s’y adaptent mais souvent l’anticipent et proposent les évolutions ; elles y parviennent d’autant mieux qu’elles mettent leurs compétences en commun : tel est l’objet de l’UFS.

Plus d’informations sur le site de l’UFS : http://www.ufs-semenciers.org/default.aspx

Semences paysannes – Introduction d’un article Wikipédia

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2009). Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l’article, comment ajouter mes sources ?).

Les semences paysannes, dites encore de pays ou anciennes, sont celles1 qu’un agriculteur prélève dans sa récolte en vue d’un semis ultérieur mais qui, contrairement aux semences de ferme, ne sont pas préalablement issues de semences certifiées achetées à un semencier. Les semences paysannes sont donc des semences directement issues de celles que les paysans ont sélectionnées et multipliées dans leurs champs avant le développement au XIXe siècle de la sélection variétale en lignée pure moderne. On parle couramment dans le cas des semences paysannes de variété-population pour marquer l’importance de la diversité génétique au sein de la même variété. Ces semences représentent la majorité de celles utilisées en agriculture vivrière, et on estime à environ 1,4 milliard le nombre d’agriculteurs utilisant des procédés traditionnels de sélection. Longtemps négligées par les chercheurs, ces semences bénéficient d’un regain d’intérêt, notamment à la suite des actions d’agriculteurs, issus du monde développé comme de pays en développement, associés à différentes ONG, qui en montrent l’intérêt agronomique mais aussi écologique, puisque favorisant fortement la biodiversité2. La recherche, souvent participative, autour de ces semences, tout comme leur distribution et leur commercialisation se heurte toutefois à des obstacles juridiques et réglementaires tant au niveau national que supranational.

Sommaire

Réseau Semences Paysannes

Le ‘Réseau Semences Paysannes’ est un réseau constitué de plus de soixante-dix organisations, toutes impliquées dans des initiatives de promotion et de défense de la biodiversité cultivée et des savoir-faire associés. Outre la coordination et la consolidation des initiatives locales, le ‘Réseau Semences Paysannes’ travaille à la promotion de modes de gestion collectifs et de protection des semences paysannes, ainsi qu’à la reconnaissance scientifique et juridique des pratiques paysannes de production et d’échange de semences et de plants.

Plus d’informations ici – Source : http://www.semencespaysannes.org/

Semences - Les bénéfices de la sélection variétale à la loupe. Vendredi 1er avril 2016 à 17:27 • HB • Document ‘Terre-net Média’

Le 15 mars à Bruxelles, ‘The European Technology Platform Plant the Future’ (Plant ETP) a présenté les retombées positives de la sélection variétale à travers une étude intitulée « la valeur économique, sociale et environnementale de la sélection variétale en Europe ». Réalisée par ‘HFFA Research’ GmbH, cette étude souligne les bénéfices environnementaux, économiques et sociétaux liés à l’amélioration des plantes dans l’Union Européenne au cours des 15 dernières années.

La sélection variétale offrirait des retombées positives sur la croissance et l’emploi mais aussi sur la protection de l’environnement. En effet, elle permettrait une augmentation des rendements de 1,24 % par an et une hausse de la production des ressources agricoles, stabilisant ainsi les marchés et réduisant l’instabilité des prix. « L’amélioration des cultures a contribué pour plus de 14 milliards d’euros au PIB de l’UE depuis 2000 », précise Steffan Noleppa, l’auteur de l’étude. Sur le plan environnemental, la génétique aurait contribué à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 3,4 milliards de tonnes de CO2 en 15 ans et à limiter la perte de biodiversité en Europe.

« Cette étude montre l’importance de l’innovation apportée par l’amélioration des plantes pour l’UE elle-même, ainsi que sa contribution à la réalisation des objectifs stratégiques globaux tels que la sécurité alimentaire et la protection de l’environnement. Ce rapport montre que soutenir l’innovation de l’amélioration des plantes est d’abord et avant tout un investissement pour notre futur économique et sociétal », souligne Régis Fournier, le président de l’Union Française des Semenciers (UFS).

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Tags : Sélection variétale Semences

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Source : http://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/appros-phytosanitaire/article/les-benefices-de-la-selection-varietale-a-la-loupe-216-118360.html

Accès à des actualités concernant Monsanto et Syngenta

Sélection à partir de Google le 14 avril 2016

USDA regulators clear two GM corn traits from Monsanto, Syngenta

Reuters-23 mars 2016

Monsanto wants to use dicamba to diversify and provide long-term ... The USDA also extended deregulation of Syngenta’s MZIR098 corn, ...

La Chine va ’faciliter’ la plantation de nouvelles cultures OGM

Boursorama-il y a 8 heures

... l’agrochimie Monsanto est l’un des leaders mondiaux du secteur. Son rival, la firme suisse Syngenta, a accepté en février une offre de rachat ...

France / Agriculture : inquiétude après l’achat de terres agricoles par ...

L’indépendant.fr-il y a 8 heures

... l’agrochimie Monsanto est l’un des leaders mondiaux du secteur. Son rival, la firme suisse Syngenta, a accepté en février une offre de rachat ...

Reuters : USDA Washes Its Hands Of Monsanto, Syngenta Seed Traits

CropLife-28 mars 2016

Monsanto and other agricultural chemical companies produce seeds ... The USDA also extended deregulation of Syngenta’s MZIR098 corn, ...

Monsanto Said to Seek Crop Chemicals Deals With BASF, Bayer

Bloomberg-21 mars 2016

After losing the battle for Syngenta AG, Monsanto Co. has explored ... Representatives for Monsanto, Bayer and BASF declined to comment.

Exclusive : Monsanto shows interest in Bayer’s crop science unit ...
Cité à de nombreuses reprises-Reuters-18 mars 2016

Pour la première fois, les superficies mondiales d’OGM régressent

Commodafrica-il y a 4 heures

... au monde, le Roundup de Monsanto, permettant ainsi leur usage. ... suite à l’accord de rachat en février dernier du suisse Syngenta par la ...

Monsanto Says It No Longer Sees Large-Scale M&A as Strategy

Bloomberg-6 avr. 2016

After years of pursuit with three separate failed offers to buy Swiss pesticide-maker Syngenta AG, Monsanto Co. said it no longer sees ...

Monsanto Chief Says No to Big Deals
Wall Street Journal-6 avr. 2016

Rachat de Syngenta par ChemChina : l’effet Monsanto

Le Temps-3 févr. 2016

Le conseil d’administration de Syngenta a fini par céder face à des ... L’offre hostile de rachat de Syngenta par Monsanto visait, l’an dernier, ...

le Chinois ChemChina veut racheter le Suisse Syngenta pour un ...
Éditorial-La Voix du Nord-3 févr. 2016

Monsanto operating chief sees a crop of seed and chemical deals

Financial Times-15 mars 2016

The continuing focus on food security among some governments will also drive deals, he added, pointing to the ChemChina and Syngenta ...

Le Burkina fait un virage à 180 degrés et renonce au coton ...

L’Express-12 avr. 2016

En 2003, le Burkina avait accordé des autorisations d’expérimentation à Monsanto et à la multinationale suisse Syngenta.

Actualités sur les semences d’Organismes Génétiquement Modifiés (OGM)

Inquiétudes et controverse autour des « nouveaux OGM » Le Monde-7 avr. 2016

Quant aux semences génétiquement modifiées, une directive de l’Union européenne facilite, depuis 2015, leur autorisation par Bruxelles...

Les « OGM cachés » suscitent l’inquiétude et la controverse
RFI-8 avr. 2016

Et puis encore :

Proposer des « grainothèques » en bibliothèque pour favoriser le partage des semences libres - 15 avril 2016, par Yonne Lautre

« Alors que les semences constituent un patrimoine millénaire qui s’est développé par le biais du partage de graines entre paysans, cette pratique est aujourd’hui fragilisée par des restrictions légales, faisant courir un risque à la biodiversité. Les variétés végétales tout comme les oeuvres de l’esprit, peuvent en effet être saisies par la propriété intellectuelle, par le biais de certificats d’obtention végétale ou de brevets protégeant les intérêts de l’industrie semencière. Le mois dernier, la discussion au Sénat d’une loi sur la contrefaçon a fait rejaillir de nombreuses inquiétudes, dans la mesure où la production de semences par les agriculteurs, voire même par des jardiniers amateurs, pourrait finir par être assimilée à une forme de « piratage » …

http://grainesdetroc.fr/img/logo_gdt.jpg Une autre façon de s’échanger graines et savoir-faire. Source : http://grainesdetroc.fr/got.php

Site internet : http://www.grainesdetroc.fr - Page Facebook :www.facebook.com/Grainesdetroc.fr - Grainothèque : www.grainesdetroc.fr/got/

Article complet à la source : https://scinfolex.com/2013/12/18/proposer-des-grainotheques-en-bibliotheque-pour-favoriser-le-partage-des-semences-libres/

Retour au début de l’article traduit

Traduction, compléments entre […] et annexe sur les semences et les organisations professionnelles semences en France, ainsi que l’intégration de liens hypertextes  : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 18/04/2016 - Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Semences The 10 Companies Controlling the World’s Seed Supply French version.3

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti,

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