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"Empreinte terre - Economie circulaire : les géants de la fast fashion tournent-ils vraiment rond ?" par Concepcion Alvarez

samedi 6 février 2016, par Alvarez Concepcion

ISIAS Economie Circulaire

Empreinte terre - Economie circulaire : les géants de la fast fashion tournent-ils vraiment rond ?

Auteure : Concepcion Alvarez pour Novethic. Article publié le 27 janvier 2016

80 milliards de vêtements sont fabriqués chaque année dans le monde. Une quantité astronomique pour un objet qui finit le plus souvent au fond d’un placard, ou pire, d’une poubelle. Acheter, porter, jeter : cette logique consumériste est de plus en plus remise en cause car elle épuise les ressources de la planète et dégrade l’environnement. A la place, pourquoi ne pas plutôt réparer, transformer, recycler ? La mode commence à s’emparer de ces principes de l’économie circulaire * avec de grandes enseignes de la
fast fashion,
[voir annexe 1] comme H&M ou Zara, qui s’engagent dans cette voie. Paradoxe ou véritable levier de transformatio l’n ?

[* Pour l’économie circulaire, voir aussi à l’annexe 2 (site officiel) et annexe 3 (articles ISIS et/ou ISIAS]

H&M a installé des boîtes de collecte de vêtements usagés dans ses magasins. Son objectif : parvenir à fabriquer de nouveaux vêtements entièrement issus du recyclage. Boucler la boucle. C’est devenu le leitmotiv de la marque H&M. En septembre dernier, le géant suédois de la mode a mis en rayon sa nouvelle collection, fabriquée à partir de vêtements usagés, récupérés en magasin. Dix pièces en denim, allant du jean ’skinny’ à la salopette, en passant par le blouson ’bomber’, ont été confectionnées en utilisant 20 % de tissus recyclés. Une goutte d’eau dans l’océan de vêtements proposés par la marque, dont le nombre reste confidentiel. Mais l’objectif est d’augmenter le nombre de vêtements de ce type de 300 % en un an.

L’ambition affichée par l’icône de la fast fashion : ’s’inscrire pleinement dans la mode durable et servir de modèle aux autres acteurs’. Et parvenir un jour à vendre des vêtements 100 % fabriqués à base de fibres recyclées. Une gageure.

8 tonnes de vêtements usagés collectés

C’est en février 2013 que la marque H&M a lancé son programme de collecte de vêtements usagés. Devant le succès de l’initiative, les quelque 3 500 magasins de la marque répartis à travers le monde (55 pays) s’y sont mis. Le deal est simple : les clients qui apportent un sac contenant au moins trois vêtements, de n’importe quelle marque et quel que soit leur état, repartent avec un bon d’achat de 5 euros à dépenser… dans le magasin (et à partir de 30€ d’achat).

Selon les derniers chiffres communiqués par H&M (2014), ce sont près de 8 tonnes de vêtements qui ont ainsi été collectées, soit l’équivalent en poids de 38 millions de t-shirts. Ces vêtements sont ensuite pris en charge par la société de tri I:Co et ses trois usines en Allemagne, aux Etats-Unis et en Inde. Actuellement, la moitié d’entre eux sont portés à nouveau, le tiers est recyclé, et le reste est transformé en chiffons ou sert à produire de l’énergie. ’Un jour, nous bouclerons la boucle du textile de manière à ce que plus rien ne parte à la poubelle’, assure la marque.

’Recyclage perpétuel’

En attendant, la recherche doit encore avancer, car transformer un vêtement en un autre vêtement est un processus complexe. H&M s’est donc associé à la marque de sport PUMA (groupe Kering) et la start-up Worn again pour trouver une technique de recyclage ’perpétuel’ des vêtements. L’enjeu est de réussir à séparer ou extraire le polyester et le coton de textiles anciens pour en fabriquer de nouveaux.

’Un investissement d’avenir, commente Rémi Crinière, responsable RSE [Responsabilité Sociale des Entreprises] pour H&M France. Nous nous inscrivons ainsi dans une stratégie à long terme qui constitue l’ADN de la marque. Le recyclage permet de réduire notre impact sur l’environnement, de limiter le nombre de déchets et de préserver les ressources naturelles (comme le coton à base de la majorité des vêtements de la marque). Car toute la question pour nous est de savoir si nous pourrons poursuivre notre activité dans 15 ou 20 ans.’

En 2014, 65 millions de tonnes de polyester et de coton ont été nécessaires pour fabriquer l’ensemble des vêtements vendus à travers le monde. Ce chiffre devrait atteindre 90 millions de tonnes à l’horizon 2020, soit l’équivalent de 2 000 porte-avions comme le Charles-de-Gaulle ! Autant dire qu’il est urgent de préserver au maximum les ressources.

Fast-fashion contre développement durable

La stratégie d’H&M peut pourtant paraître paradoxale quand on sait que la marque, aux 19 milliards d’euros de chiffre d’affaires, est le deuxième plus gros vendeur de vêtements au monde derrière… Inditex. Mais le groupe espagnol, propriétaire de la marque Zara, partage visiblement le constat et les conclusions de son concurrent : pour vendre plus, il faut recycler plus ! Zara, dont la stratégie repose sur des stocks limités et une actualisation des collections environ toutes les trois semaines, collabore ainsi avec des entreprises d’insertion spécialisées dans le réemploi et le recyclage des textiles.

D’autres marques s’engagent dans l’économie circulaire et le recyclage des vêtements. L’Anglais Topshop, par exemple, s’emploie à redonner vie aux chutes de tissus destinées à la poubelle avec la collection Reclaim, qui compte 20 pièces. Et le Japonais Uniqlo organise des collectes de vêtements usagés redistribués aux personnes dans le besoin.

Des programmes intéressants, mais qui sont loin de contrebalancer le business model de la fast fashion : ’son principe même, c’est-à-dire une ’mode à jeter’ n’est pas ce qu’on pourrait qualifier de durable’, souligne ainsi Valérie Moatti, co-directrice académique de la Chaire Lectra Mode et technologie, de l’ESCP Europe. ’Les prix bas et le réassort en continu vont à l’inverse du développement durable. Et mêmes si certaines marques prennent des initiatives qui vont dans le bon sens, plutôt que de recycler, il faudrait surtout baisser la production et de facto la consommation de vêtements.’

L’économie du partage bouscule la mode

Chaque année, 2,5 milliards de pièces de textile, linge et chaussures (TLC) sont mises sur le marché français, soit l’équivalent de 600 000 tonnes par an et 10 kg par personne. Sur cette énorme montagne, près de 30% seulement des tissus usagés sont collectés. Néanmoins, une tendance commence à émerger, calquée sur celle du manger local et de saison. Un certain nombre de consommateurs commencent ainsi à privilégier ’le moins mais mieux’.

’Cette part augmente lentement mais c’est une tendance à laquelle je crois, commente Valérie Moatti. De nombreuses start-up se lancent avec des concepts comme le vestiaire partagé ou la location de vêtements. Cela ne représentera pas 100% de l’activité mais ça va faire bouger le secteur. C’est donc important que de grandes entreprises comme H&M réfléchissent à des modèles d’économie circulaire, car si elles ne le font pas, ça ne changera jamais.’

Un concours international pour que la mode tourne rond

Et le géant suédois de la mode semble prendre ce rôle à cœur. H&M a ainsi lancé, par l’intermédiaire de sa fondation, un concours international pour booster les projets d’économie circulaire : le Global Change Award. Les candidats sont appelés à proposer des idées novatrices pour préserver les ressources de la planète. Les cinq lauréats, qui se partageront la somme d’1 million d’euros, seront connus le 11 février prochain (2016).

Ils auront également accès à un incubateur d’entreprises pour mettre en place leur technologie. ’Le but, explique Rémi Crinière, est que ces idées soient suffisamment réplicables pour changer l’industrie de la mode. Nous avons souhaité prendre nos responsabilités et mettre notre taille au service de l’industrie pour aboutir à des changements systémiques.’

Si le groupe fait de l’économie circulaire l’un des chantiers les plus importants des années à venir, la marque s’est également fixée comme objectif d’augmenter le nombre de ses magasins de 10 à 15 % par an. Car, elle le répète à l’envi, son métier reste avant tout la mode.

Auteure : Concepcion Alvarez- © 2016 Novethic - Tous droits réservés :

Source http://www.novethic.fr/empreinte-terre/economie-circulaire/isr-rse/economie-circulaire-les-geants-de-la-fast-fashion-tournent-ils-vraiment-rond-143818.html


Annexe 1Introduction d’un article Wikipédia en anglais

« Fast fashion is a contemporary term used by fashion retailers to express that designs move from catwalk quickly in order to capture current fashion trends.[1] Fast fashion clothing collections are based on the most recent fashion trends presented at Fashion Week in both the spring and the autumn of every year.[2] Emphasis is on optimizing certain aspects of the supply chain in order for these trends to be designed and manufactured quickly and inexpensively to allow the mainstream consumer to buy current clothing styles at a lower price. This philosophy of quick manufacturing at an affordable price is used in large retailers such as H&M, Zara, Peacocks, and Topshop. It particularly came to the fore during the vogue for ’boho chic’ in the mid-2000s.[3]

This has developed from a product-driven concept based on a manufacturing model referred to as ’quick response’ developed in the U.S. in the 1980s [4] and moved to a market-based model of ’fast fashion’ in the late 1990s and first part of the 21st century. Zara has been at the forefront of this fashion retail revolution and their brand has almost become synonymous with the term, but there were other retailers who worked with the concept before the label was applied, such as Benetton.[5][6] Fast fashion has also become associated with disposable fashion because it has delivered designer product to a mass market at relatively low prices.[7] The slow fashion movement has arisen in opposition to fast fashion, blaming it for pollution (both in the production of clothes and in the decay of synthetic fabrics), shoddy workmanship, and emphasizing very brief trends over classic style.[8] Fast fashion has also come under criticism for contributing to poor working conditions in developing countries.[9]… »

Article complet en anglais sur : https://en.wikipedia.org/wiki/Fast_fashion

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Annexe 2

Economie circulaire

L’économie circulaire - 19 novembre 2015 (mis à jour le 24 novembre 2015) - Développement durable – Document officiel Mministèrede l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

http://www.developpement-durable.gouv.fr/squelettes/img/img_refonte/marianne.png

L’économie circulaire désigne un concept économique qui s’inscrit dans le cadre du développement durable et dont l’objectif est de produire des biens et des services tout en limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l’eau et des sources d’énergie. Il s’agit de déployer, une nouvelle économie, circulaire, et non plus linéaire, fondée sur le principe de « refermer le cycle de vie » des produits, des services, des déchets, des matériaux, de l’eau et de l’énergie.

Sommaire


Les enjeux de l’économie circulaire

L’économie circulaire est à la croisée des enjeux environnementaux et économiques.

Le système linéaire de notre économie (extraire, fabriquer, consommer, jeter) a atteint ses limites. Nous commençons en effet à entrevoir l’épuisement d’un certain nombre de ressources naturelles et d’énergies fossiles. L’économie circulaire propose donc un nouveau modèle de société qui utilise et optimise les stocks et les flux de matières, d’énergie et de déchets et vise ainsi à l’efficience de l’utilisation des ressources.

L’économie circulaire est porteuse d’emploi. En France, le secteur de la gestion des déchets représente plus de 135.000 emplois. Dans un contexte de raréfaction et de fluctuation du coût des matières premières, l’économie circulaire contribue à la sécurisation des approvisionnements de la France et à la réindustrialisation du territoire national.

Avec la la loi transition énergétique pour la croissance verte promulguée le 17 août 2015, l’économie circulaire franchit une étape importante. En effet, la loi consacre son titre IV à la lutte contre les gaspillages et la promotion de l’économie circulaire. Elle prévoit notamment :

  • La réduction de moitié des quantités de déchets mis en décharge.
  • L’objectif de recycler 60% des déchets en 2025.
  • L’amélioration de la conception des produits pour réduire leur impact environnemental et augmenter leur durée de vie.
  • La mise en place d’une stratégie nationale de transition vers une économie circulaire.

Les déchets des uns deviennent les ressources des autresLe produit doit être conçu pour être déconstruit, et c’est ce qui change tout. « L’économie circulaire, c’est faire de nos déchets des matières premières. C’est le seul système d’avenir » affirme François-Michel Lambert, président de l’institut de l’économie circulaire. « Et pour plusieurs raisons. D’abord, les prix des matières premières (les déchets) sont connus à l’avance. Ensuite, les impacts environnementaux sont d’autant moins coûteux pour les entreprises qu’elles revendent leurs déchets devenus des ressources pour d’autres. Enfin, ce système est créateur d’emplois locaux non délocalisables. »

Enquête : économie circulaire, les Français sont-ils prêts ?A l’occasion des assises de l’économie circulaire du 17 juin 2014, l’Ademe a souhaité livrer les résultats d’une étude réalisée à sa demande par le Credoc (PDF - 483 Ko), sur la façon dont les Français évoluent – plus ou moins consciemment – dans leurs comportements et leurs aspirations, vers ce nouveau modèle économique.L’étude du Credoc le montre, les Français sont prêts à suivre le mouvement. Ils l’ont parfois même initié ! Cette analyse, souhaitée par l’Ademe, permet de dresser un panorama des habitudes et modes de consommation des Français et d’identifier le potentiel de développement de l’économie circulaire au sein de la population.


Comment fonctionne l’économie circulaire ?

L’économie circulaire repose sur plusieurs principes :

  • L’éco-conception : prendre en compte des impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie d’un produit et les intégrer dés sa conception.
  • L’écologie industrielle et territoriale : mettre en place un mode d’organisation industrielle sur un même territoire caractérisé par une gestion optimisée des stock et des flux de matières, de l’énergie et des services.
  • L’économie de la fonctionnalité : privilégier l’usage à la possession, vendre un service plutôt qu’un bien.
  • Le réemploi : remettre dans le circuit économique des produits qui ne correspondent plus aux besoins premiers du consommateur.
  • La réutilisation : réutiliser certains déchets ou certaines parties du déchet encore en état de fonctionnement dans l’élaboration de nouveaux produits.
  • La réparation : trouver une deuxième vie aux biens en panne.
  • Le recyclage : réutiliser les matières issues des déchets.

Le tee-shirt « idéal » de l’économie circulaireLe tee-shirt « idéal » est, dans un premier temps, fabriqué avec du coton biologique issu du commerce équitable. Le vêtement usagé est ensuite récupéré pour servir à la fabrication d’une garniture de canapé, elle-même transformée en laine d’isolation pour le bâtiment. Stade ultime, les fibres de coton (qui n’ont subi aucun traitement chimique) peuvent retourner à la nature.

 
Quels sont les acteurs de l’économie circulaire au sein du ministère ?

L’économie circulaire s’adresse tant aux acteurs publics en charge du développement durable et territorial, qu’aux entreprises en recherche de performance économique, sociale et environnementale qu’à l’échelle de la société qui doit réinterroger ses besoins.

Au sein du ministère, plusieurs services ou directions travaillent sur ce thème.

La direction générale de la prévention des risques et son département politique de gestion des déchets sont chargés de définir les orientations de politique publique de gestion des déchets, incluant les objectifs de recyclage. Le conseil national des déchets réinstallé le 6 février 2013 sous la présidence du sénateur Gérard Miquel a mis en place un sous-groupe de travail « économie circulaire ».

La direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature est impliquée via :

  • La direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages : les sujets des déchets issus de la déconstruction et de la rénovation des bâtiments (ex : diagnostic déchets / matériaux, avant démolition des bâtiments).
  • La direction de l’eau et de la biodiversité : les métaux, les mines et par extension la « mine urbaine » que constituent les villes modernes.
    Le commissariat général au développement durable est chargé de mettre en œuvre la stratégie nationale de transition vers une économie circulaire. Il mène également des actions consistant à promouvoir l’économie circulaire via :

Le développement de l’économie circulaire doit permettre de diminuer le prélèvement des ressources, de réduire la production de déchets et de restreindre la consommation d’énergie. Il doit participer également au redressement productif de la France.

En effet, outre les bénéfices écologiques, cette activité émergente est créatrice de richesse et d’emplois (y compris ceux relevant du champ de l’économie sociale et solidaire) sur l’ensemble du territoire et son développement doit permettre à la France d’en tirer un avantage compétitif dans le contexte de la mondialisation.

Quelques chiffresSelon le rapport McKinsey commandé par la fondation Ellen MacArthur, l’adoption de modèles circulaires pourrait générer une économie nette de matières premières de l’ordre de 700 milliards de dollars. Par exemple, la collecte systématique des déchets alimentaires ménagers, leur utilisation dans la production de biogaz et le retour des nutriments aux terres agricoles représente une réelle opportunité puisqu’une tonne de déchets alimentaires peut générer pour 19,5 euros d’électricité, pour 13,5 euros de chaleur et pour 4,5 euros d’engrais.


Comparaison internationale des politiques publiques en matière d’économie circulaire

Les démarches d’économie circulaire font depuis ces dernières années l’objet d’une attention grandissante des pouvoirs publics et des acteurs économiques car elles répondent à une nécessité tant sur le plan économique qu’environnemental, pour faire face à la raréfaction des ressources et à l’envolée du prix des matières premières, mais aussi aux incidences négatives, notamment climatiques, de nos modes de production et de consommation.

L’appréhension de ce concept donne lieu à des approches et priorités différentes selon les pays. L’étude de comparaison internationale menée par le commissariat général au développement durable a eu pour objectif de fournir quelques éléments d’appréciation utiles dans le cadre de la préparation de la conférence environnementale de 2013.

L’étude analyse les politiques publiques et initiatives d’acteurs menées dans quatre des pays précurseurs sur ce sujet : le Japon, pays le plus souvent associé au concept des 3R (réduction, réutilisation et recyclage) en matière de gestion des déchets et qui promeut le concept de « sound material-cycle society » avec une loi cadre associée (2000), deux pays européens qui sont réputés être parmi les plus performants en terme de recyclage des déchets : l’Allemagne et les Pays Bas. L’Allemagne a été un des premiers pays à adopter une loi s’inspirant des principes de l’économie circulaire (loi de 1994 sur la gestion des déchets dans un « cycle fermé de substances ») mise à jour en 2012 dans le cadre de la transposition de la directive cadre européenne sur les déchets et complétée par un programme national sur l’utilisation efficace des ressources. Les Pays-Bas ont intégré récemment une approche cycle de vie en matière de gestion des déchets (plan national de gestion des déchets 2009-2021 : « towards a material chain policy »). La Chine, puissance émergente, a également été intégrée à l’étude dans la mesure où elle a, depuis 2008, une loi de promotion sur l’économie circulaire


L’écologie industrielle et territoriale

L’écologie industrielle et territoriale se concrétise par la mise en commun volontaire de ressources par des acteurs économiques d’un territoire, en vue de les économiser ou d’en améliorer la productivité : partage d’infrastructures, d’équipements (réseaux de chaleur, outils ou espaces de production...), de services (gestion collective des déchets, plans de déplacements inter-entreprises...), de matières (le rebut de production de l’un peut être utilisé comme matière secondaire par un autre…)…

 
Références

Un grand nombre de rapports, études, retours d’expérience, échanges de bonnes pratiques, guides… sont désormais rassemblés sur la plateforme www.economiecirculaire.org

Voir aussi le site officiel de l’Institut de léconomie circulaire, association nationale multi-acteurs ayant pour objectif la promotion de l’économie circulaire : http://www.institut-economie-circulaire.fr/

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Annexe 3 –

Articles de l’ISIS et/ou ISIAS sur l’économie circulaire

’L’écologisation de la Chine : L’agriculture durable, les énergies vertes et l’économie circulaire’ par le Dr. Mae-Wan Ho

mercredi 31 mars 2010 par Ho Dr Mae-Wan - français

’L’économie circulaire à la mode à Davos’ par le Dr Mae-Wan Ho

lundi 11 mars 2013 par Ho Dr Mae-Wan - français

’Vivre de façon vraiment écologique et avec des cycles en boucles fermées’ par le Dr Mae-Wan Ho

jeudi 19 janvier 2012 par Ho Dr Mae-Wan - français

’L’Agriculture urbaine et périurbaine repensée pour l’aménagement dans les agglomérations’ par Jacques Hallard

mercredi 15 juillet 2015 par Hallard Jacques - français

’La production de biogaz à la ferme se développe à travers l’Europe, mais aussi en France, notamment dans la Région Poitou-Charentes’ par Jacques Hallard

mercredi 5 août 2015 par Hallard Jacques - français

’Une agriculture durable est essentielle pour une économie circulaire et écologique’ par le Dr. Mae-Wan Ho

mercredi 1er décembre 2010 par Ho Dr Mae-Wan - français

’L’économie circulaire, en circuit fermé, ‘Cradle to Cradle’, et la nouvelle ‘Naturophilie’’ par le Dr. Mae-Wan Ho

lundi 10 janvier 2011 par Ho Dr Mae-Wan - français

’Une nouvelle économie est possible immédiatement’ par le Dr Mae-Wan Ho

mardi 10 janvier 2012 par Ho Dr Mae-Wan - français

’Biogaz : les petits digesteurs anaérobies sont financés dans les fermes en Angleterre’ par la Dr Mae Wan Ho

lundi 3 août 2015 par Ho Dr Mae-Wan - français

’Survivre au réchauffement planétaire avec des systèmes alimentaires et énergétiques relocalisés dans l’économie circulaire de la nature’ par le Dr Mae-Wan Ho

samedi 26 octobre 2013 par Ho Dr Mae-Wan - français

’Une croissance verte pour les pays en développement ’ par le Dr.Mae-Wan Ho

mardi 6 avril 2010 par Ho Dr Mae-Wan - français

’La Ferme Visionnaire ou ’Dream Farm 2’ par le Dr. Mae-Wan Ho - Traduction et compléments de Jacques Hallard, lundi 24 juillet 2006.

 Sommaire 

« Une version condensée de la Ferme Visionnaire version 2, ou ’ Dream Farm 2 ’, les fondements qui étayent ce concept et une mise à jour du sujet avec un projet sur un site potentiel, sont exposés par le Dr. Mae-Wan Ho ».

Article à lire sur ce site : http://www.isias.lautre.net/spip.php?article159

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Vecteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 29/01/2016

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Economie Circulaire Novéthic EMPREINTE TERRE Les géants de la fast fashion tournent-ils vraiment rond.2

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti,

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