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"L’utilisation du téléphone sans fil multiplie par quatre les tumeurs malignes cérébrales" par la Dr Mae-Wan Ho

Traduction et compléments de Jacques Hallard

samedi 10 octobre 2015, par Ho Dr Mae-Wan

ISIS Santé Champs électromagnétiques
L’utilisation du téléphone sans fil multiplie par quatre les tumeurs malignes cérébrales
Le lien entre l’utilisation fréquente des téléphones mobiles et des téléphones sans fil, d’une part, et les tumeurs malignes du cerveau, d’autre part, est confirmé en Suède par une nouvelle analyse approfondie, fondée sur un plus grand nombre de cas ; les téléphones 3G sont plus dommageables que ceux de type 2G, et les enfants courent plus de risques. « Les lignes directrices actuelles pour l’exposition devraient être révisées de toute urgence » Dr Mae-Wan Ho

Rapport de l’ISIS en date du 12/11/2014
L’article original est intitulé Wireless Phone Use Increases Malignant Brain Tumour Up to Four-Fold et il est accessible sur le site :http://www.i-sis.org.uk/Wireless_Phone_Use_Increases_Malignant_Brain_Tumour.php
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La dernière analyse comprend les données cumulées issues de deux études de tumeurs cérébrales malignes diagnostiquées en Suède au cours des périodes 1997-2003 et 2007-2009, comparées avec des témoins appariés pour l’âge et pour le sexe.

L’utilisation du téléphone mobile, ou téléphone cellulaire, augmente jusqu’à 3 fois le risque de gliome (la forme la plus commune de tumeur maligne du cerveau) avec une période de latence supérieure à 25 ans après la première exposition. L’utilisation du téléphone sans fil, ou à portée limitée, a augmenté le risque de gliome jusqu’à 1,4 fois dans le groupe des années de latence supérieures 15-25 ans. Les risques les plus élevés ont été trouvés dans les tumeurs du côté de la tête où le téléphone est utilisé et sur le lobe temporal du côté de l’utilisation du téléphone [1].

En outre, les téléphones 3G apparaissent plus dommageables dans l’augmentation du risque de plus de 4 fois, avec une période d’usage supérieure à 5-10 ans. Les gens qui ont commencé à utiliser les téléphones mobiles avant l’âge de 20 ans courent plus de risques que les groupes plus âgés.

Ces résultats ne sont pas une surprise. Ils confirment une chaîne d’études antérieures (voir [2] Wireless Phones and Brain Cancer et d’autres articles de la série, SiS 51) *. Le chercheur principal Lennart Hardell, professeur d’oncologie à l’Université d’Örebro en Suède, a déjà mis en garde contre le lien entre les téléphones mobiles et les tumeurs cérébrales dans un article publié en 1999 [3].

[* La série d’articles de l’ISIS / ISIAS, en français, sur ce sujet sont accessibles à partir de l’annexe 1  : Champs électromagnétiques et cancers].

La nouvelle analyse dont les résultats sont publiés

La nouvelle analyse, réalisée par Lennart Hardell et le statisticien Michael Carlberg dans le même département universitaire, à partir des données provenant de deux études de cas avec témoins, sur les patients chez lesquels il avait été diagnostiqué des tumeurs cérébrales malignes en Suède. Les études s’étaient déroulées au cours des périodes 1997-2003 et 2007-2009 ; ces personnes étaient âgées de 20 à 80 ans et de 18 à 75 ans, respectivement pour ces deux périodes, au moment du diagnostic [1].

Des personnes, servant de témoins pour les comparaisons, ont été appariées pour l’âge et pour le sexe. L’exposition aux émissions des téléphones a été évaluée par un questionnaire. Les questions spéciales ont couvert l’étendue de l’utilisation dans une voiture avec une antenne externe et un dispositif mains-libres, tous deux considérés comme une absence d’exposition [aux champs électromagnétiques. Il avait également été noté, pour les utilisateurs, l’oreille utilisée le plus souvent pendant les appels téléphoniques, mais en considérant aussi les cas où les deux oreilles étaient sollicitées. Les taux de participation étaient élevés : un total de 1.498 cas (soit 89%) et 3.530 personnes choisies pour représenter les témoins appariés (soit 87%).

Les études des cas avec des témoins ont couvert des périodes pendant lesquelles les technologies de la téléphonie ont considérablement changé. Cela a commencé avec les téléphones analogiques de la première génération qui avaient une puissance de sortie de 1 W à environ 900 MHz. La 2ème génération des téléphones GSM (Global System for Mobile Communication) ou 2G, avec une fréquence soit de 900 MHz, soit de 1.800 MHz, avait une puissance de sortie moyenne avec pulsations de quelques dizaines de mW.

La 3ème génération UMTS (Universal Mobile Telecommunication System) ou 3G ou système universel de télécommunications mobiles, fait appel à un système plus modulé en amplitude qu’en pulsations et il utilise généralement une large bande de fréquences (largeur de 5 MHz), de 700 à 3.590 MHz à l’échelle mondiale, et de 900 à 2.170 MHz en Europe [4], avec une puissance de l’ordre de dizaines de mW.

Les principaux résultats observés

L’ensemble des données a été utilisé dans l’analyse de régression ajustée pour le sexe, l’âge, l’année du diagnostic et un indice socio-économique. Le risque a été évalué comme
‘odds ratio’ (OR) [Voir définition à l’annexe 2], qui représente les probabilités que le résultat se produise avec une exposition particulière, comparées avec les ‘odds ratio’ des événements survenant en l’absence de cette exposition.

La forme la plus commune de tumeur cérébrale chez les patients (92%) était le gliome, une tumeur maligne des cellules gliales. L’utilisation du téléphone mobile augmente le risque de gliome avec un OR de 1,3 et avec IC à 95% (intervalle de confiance), 1,1-1,6 globalement, en augmentant à un OR de 3,0 et avec IC à 95%, 1,7 à 5,2 dans le groupe de latence supérieur à 25 ans.

L’utilisation de téléphones sans fil a augmenté le risque avec un OR de 1,4, avec IC à 95%, 1,1-1,7, avec le plus grand risque dans le groupe de latence supérieure à 15-20 ans : OR de 1,7, avec IC à 95%, 1,1-2,5.

Le temps de latence médian pour le diagnostic de gliome avec l’utilisation des téléphones mobiles est de 9,0 ans (moyenne de 10,1 ans, avec une plage de 2 à 28 ans). Les résultats correspondants pour les téléphones sans fil présentent une médiane de 7,0 années (avec une moyenne de 8,0 années, intervalle 2-21). Les téléphones analogiques ont un OR de 1,6, IC à 95%, 1,2-2,0, passant à 4,8, avec IC à 95%, plage de 2.5 à 9.1 ans dans le groupe de latence supérieure à 25 ans.

La proximité vis-à-vis des rayonnements du téléphone

Pour tous les types de téléphones, l’utilisation ipsilatérale (le gliome apparaissant du même côté que l’utilisation du téléphone) a présenté le risque le plus élevé, avec un OR de 1,8, IC à 95%, 1,4-2,2, tandis que l’utilisation controlatérale est de l’ordre de 1,1, IC à 95%, 0,8-1,4. De façon similaire pour les téléphones sans fil, l’utilisation ipsilatérale a un OR de 1,7, IC à 95%, 1,3-2,1, par rapport à l’utilisation controlatérale avec un OR de 1,2, IC 95%, 0,9-1,6.

Pour les téléphones mobiles, le risque le plus élevé a été associé à l’utilisation ipsilatérale dans le groupe de latence supérieure à 25 ans, soit un OR de 4,6, IC 95%, 2,1-10. L’utilisation controlatérale de la téléphonie mobile a également donné un risque accru statistiquement significatif dans le groupe de plus longue latence, mais avec un OR plus faible que pour une utilisation ipsilatérale.

Des OR élevés ont été trouvés avec l’utilisation du téléphone sans fil ipsilatérale dans les différents groupes de latence, à l’exception de la latence supérieure à 20-25 ans, qui étaient basés sur de petits nombres de cas analysés.

Des risques encore plus élevés ont été constatés pour les gliomes dans les lobes temporaux ou qui se chevauchent (effectif de 505 personnes). L’utilisation du téléphone mobile a donné un OR de 3,6, IC 95%, 1,8 à 7,4 contre un OR de seulement 3,0, IC 95%, 1,7 à 5,2 sur le total dans le groupe de latence supérieure à 25 ans.

Les résultats correspondants pour les téléphones sans fil dans le groupe de latence supérieure à 20-25 ans ont donné un OR de 2.1, IC 95%, 0,6 à 7,0 par rapport à un OR de 1,4, IC 95%, 0,5 à 3,8, respectivement. Pour le gliome dans le lobe temporal seulement (effectif de 367 personnes), les téléphones mobiles ont donné un OR de 4,3, IC 95%, 2,0 à 9,3 et les téléphones sans fil un OR de 2,4, IC 95%, 0,6 à 9,5.

L’utilisation du téléphone sans fil au total dans le groupe de latence supérieure à 25 ans a donné un OR de 3.7, IC 95%, 1,8 à 7,4 pour les gliomes dans les lobes temporaux ou se chevauchant, avec une augmentation avec un OR de 4,2, IC 95%, 1,9 à 9,1 pour le gliome localisé uniquement dans le lobe temporal.

Le groupe des plus jeunes utilisateurs court le plus de risques

Les jeunes utilisateurs sont les plus vulnérables. L’OR le plus élevé a été obtenu pour la première utilisation avant l’âge de 20 ans, soit un OR de 1,8, IC 95%, 1,2 à ?,8 et le risque augmente dans le cas d’une utilisation ipsilatérale : OR = 2,3, IC 95%, 1,3 à 4,2. Pour le téléphone sans fil : OR = 2,3, IC 95%, 1,4 à 3,9 au total pour le groupe d’âge inférieur à 20 ans ; le risque augmente également avec un OR de 3,1, IC 95%, 1,6 à 6,3 pour une utilisation ipsilatérale.

Les risques augmentent avec la durée d’utilisation des appareils

Le groupe de toutes les sortes d’utilisations (téléphone mobile et / ou téléphone sans fil) a donné des risques similaires à l’utilisation du téléphone mobile, augmentant avec une latence la plus élevée dans le groupe de latence supérieure à 25 ans, avec un OR de 3,0, IC à 95%, 1,7-5,2. Le risque s’accroit par année supplémentaire de latence pour les téléphones sans fil : OR de 1,032, IC à 95%, de 1,019 à 1,046.

Le risque augmente également par tranche de 100 heures d’utilisation cumulée pour tous les types de téléphones ; les téléphones sans fil, en tant que groupe expérimental, ont donné un OR de 1,011, IC à 95% de 1,008 à 1,014.

Le système 3G est plus dommageable que le système 2G

Les téléphones numériques 2G ont donné ensemble un OR de 1,3, IC à 95%, 1,1-1,6, augmentant avec un OR de 2.1, IC à 95%, 1,5-3,0 pour un temps de latence supérieure à 15-20 ans, qui est le plus long intervalle de temps de latence.

Pour les téléphones numériques 3G, le risque le plus élevé a été observé dans le groupe de latence supérieure à 5-10 ans – c’est le groupe de latence la plus longue du fait que la technologie est nouvelle - avec un OR de 4,1, IC 95%, 1,3 à 12, mais ces résultats sont basés sur de petits nombres de cas étudiés.

Il y a des raisons de soupçonner que les téléphones 3G pourraient être plus risqués que les 2G, même si l’OR est basé sur une courte période de latence et un nombre plutôt petit de sujets exposés. Contrairement au système 2G GSM, le système 3G UMTS émet des micro-ondes [des ondes électromagnétiques de longueur d’onde intermédiaire entre l’infrarouge et les ondes de radiodiffusion] à large bande, ce qui peut entraîner de plus grands effets biologiques.

Il y a eu seulement deux études menées par un groupe de chercheurs pour comparer les effets des signaux 2G et 3G en utilisant la même approche expérimentale. La première étude a été réalisée sur des lymphocytes humains à partir de 5 personnes électro-sensibles et 5 sujets normaux [5]. [Pour la sensibilité électromagnétique, voir l’annexe 3 ci-après]


Pour les téléphones 2G, les effets sur les lymphocytes humains étaient spécifiques des fréquences porteuses : 915 MHz inhibe systématiquement la réparation des coupures dans l’ADN double brin (DBS) chez tous les sujets qui ont été mesurés par la protéine marqueur 53BP1 (qui localise les ruptures sur les chromosomes), tandis que l’exposition à 905 MHz n’a eu aucun effet.

Pour l’exposition avec le téléphone 3G UMTS à 1947,4 MHz, l’inhibition de la réparation des coupures dans l’ADN double brin (DBS) était évidente dans les cellules de tous les sujets. Il n’y avait aucune différence entre les sujets normaux et les sujets électro-sensibles. Les effets d’une exposition pendant une heure, se font sentir pendant 72 heures.

Dans la deuxième étude rapportée, des cellules souches mésenchymateuses humaines (MSC) isolées du tissu adipeux, ainsi que des fibroblastes humains normaux ont été utilisés. Encore une fois, une exposition à GSM 915 MHz et à UMTS 1947,4 MHz réduit la réparation des cassures dans l’ADN double brin (DBS) chez les deux lignées de cellules, alors que l’exposition à GSM 905 Mhz n’a eu aucun effet sur les fibroblastes, mais a eu un certain effet sur les cellules souches mésenchymateuses humaines (MSC) [6].

Le niveau de réduction de la réparation chez les cellules souches mésenchymateuses humaines (MSC) a été plus prononcé que dans les fibroblastes. L’équipe a testé si les MSC et les fibroblastes peuvent s’adapter aux effets des micro-ondes pendant l’exposition chronique, par une exposition des cellules pendant 2 semaines (5 jours / semaine, 1h / jour). Les MSC n’ont pas réussi à s’adapter car le taux de réparation dans l’ADN double brin (DBS) a chuté à près de zéro, tandis que les fibroblastes se sont adaptés et ont récupéré un taux normal de réparation de l’ADN.

Ainsi, les effets les plus forts des micro-ondes ont toujours été observés dans les cellules souches, qui ont réagi à une gamme de fréquences plus large. Et les cellules souches sont de plus en plus considérées comme des cibles qui sont à l’origine des cancers, y compris le gliome.

Pour conclure

Cette nouvelle étude est l’analyse la plus complète et la plus fiable qui a été faite sur le plus grand nombre de sujets d’un pays et qui a la plus longue histoire d’utilisation du téléphone mobile : cela confirme les résultats d’études antérieures menées par le même groupe de recherche depuis la fin des années 1990.

Le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) auprès de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a évalué en mai 2011 les risques de cancers résultant d’expositions à des RF-EMF (champs électromagnétiques de fréquence radio) [7]. Il comprend toutes les sources de la gamme de fréquences de 30 kHz à 300 GHz. Un total de 29 scientifiques invités ont participé ; le classement final des RF-EMF était le Groupe 2B, qualifié de « peut-être » cancérogène pour l’homme.

L’évaluation de l’utilisation à long terme des téléphones sans fil, à savoir pendant plus de 10 ans, était basée sur les résultats du groupe de Lennart Hardell, ainsi que sur l’étude Interphone [8].

Les tumeurs associées à l’utilisation des téléphones sans fil sont des types malins, surtout les gliomes, et les neurinomes de l’acoustique, une tumeur bénigne au niveau du 8ème nerf crânien. {{}}

En revanche, aucune relation n’a été trouvée pour la plus commune tumeur cérébrale bénigne, le méningiome. Les résultats d’Interphone n’ont rapporté des résultats que sur l’utilisation des téléphones mobiles, et ne comprennent pas d’information sur l’usage des téléphones sans fil ; ceci et d’autres limites méthodologiques font qu’il y a une sous-représentation des risques encourus [1].

L’évaluation du CIRC était basée sur une période de latence relativement courte, dans la plupart du temps inférieure à 10 ans. La présente étude a considérablement étendu la période de latence et a donc révélé la véritable ampleur des risques des cancers par les utilisations des téléphones sans fil. Les auteurs concluent que les émissions provenant des téléphones mobiles devraient être [1] « considérées comme étant cancérigènes, pour le groupe 1 selon la classification du CIRC, indiquant que les directives actuelles en matière d’expositions devraient être révisées de toute urgence ».

Les lignes directrices actuelles sont basées sur les effets thermiques - ceux qui sont associés à une augmentation de la température dans les cellules ou dans les tissus exposés ; cette démarche est basée sur un modèle thermodynamique d’équilibre qui s’applique à la matière inerte.

Au lieu de cela, les organismes vivants sont des systèmes cohérents quantiques, qui ne sont pas en état d’équilibre : ils dépendent d’une sensibilité toute particulière aux champs électromagnétiques ultra-faibles pour l’intercommunication et pour la survie (voir [9] Quantum Coherent Water, Non-thermal EMF Effects, and Homeopathy, SiS 51) *.

* Version en français : « L’eau cohérente quantique, les effets non-thermiques des champs électromagnétiques et l’homéopathie » par le Dr. Mae-Wan Ho. Traduction et complément de Jacques Hallard, mercredi 26 novembre 2014 - ISIS Biologie Eau. « Comment l’eau en cohérence quantique peut intervenir pour exercer des effets biologiques spécifiques des champs électromagnétiques très faibles, et peut-être aussi dans l’homéopathie.. » Article complet sur le site : http://www.isias.lautre.net/spip.php?article405

Il existe maintenant des preuves abondantes de ces effets non thermiques des champs électromagnétiques, qui ont été mis en évidence par l’Agence européenne pour l’environnement en 2011 (voir [10] European Environment Agency Highlight Mobile Phone Cancer Risks, SiS 51). [Voir l’accès à l’article en français à l’annexe 1]..

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Références


  • Hardell L and Carlberg M. Cell and cordless phone risk for glioma – analysis of pooled case-control studies in Sweden, 1997-2003 and 2007-2009. Pathophysiology 2014, http://dx.doi.org/10.1016/j.pathophys.2014.10.001
  • Ho MW. Wireless phones & brain cancer. Science in Society 51, 10-11, 2011.
  • Hardell L, Näsman Å, Påhlson A, Hallquist A, Hansson Mild K, Use of cellular telephones and the risk for brain tumours : a case-control study. International Journal of Oncology 1999, 15,113-6.
  • UMTS frequency bands. Wikipedia, 15 September 2014, http://en.wikipedia.org/wiki/UMTS_frequency_bands
  • Belyaev IY, Marková E, Malmgren LOG and Persson BRR. Microwaves from UMTS/GSM induce long-lasting inhibition of 53BP1/g-H2AX repair foci in human lymphocytes. Bioelectromagnetics 2009, 30, 129-41.
  • Marková E, Malmgren LOG and Belyaev IY. Microwaves from mobile phones inhibit 53BP1 focus formation in human stem cells more strongly than in differentiated cells : possible mechanistic link to cancer risk. Environ Health Persp 2010, 118, 394-9.
  • IARC Monographs on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans, Volume 102.Non-Ionizing radiation, Part II : Radiofrequency Electromagnetic Fields [includes mobiletelephones]. IARC, Lyon, France, 2013, accessed 12 April, 2014, http://monographs.iarc.fr/ENG/Monographs/vol102/mono102.pdf
  • Interphone Study Group, Brain tumour risk in relation to mobile telephone use : results of the INTERPHONE international case-control study. International Journal of Epidemiology 2010, 39, 675-94.
  • Ho MW. Quantum coherent water, non-thermal effects, & homeopathy. Science in Society 51, 30-33, 2011.
  • Ho MW. European environment agency highlight mobile phone cancer risks. Science in Society 51, 8-9, 2011.
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ANNEXE 1 – Champs électromagnétiques et cancers

« Les rayonnements des téléphones sans fil sont « cancérogènes possibles » par le Dr. Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard, samedi 23 juillet 2011 - ISIS Santé Champs électromagnétiques ‘Les rayonnements des téléphones sans fil sont « cancérogènes possibles »’. « Les champs électromagnétiques des radiofréquences sont dangereux pour la santé, déclare l’Organisation Mondiale de la Santé ; après des décennies de déni, le Parlement Européen reconnaît les effets non thermiques des champs électromagnétiques, en plus du principe de précaution, en demandant des limites d’exposition plus faibles et « une véritable indépendance » de la recherche scientifique et de l’expertise ». Article complet sur le site : http://www.isias.lautre.net/spip.php?article100

« L’Agence Européenne pour l’Environnement souligne les risques de cancers liés aux téléphones portables » par le Dr. Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard, jeudi 4 août 2011 - ISIS Santé Champs électromagnétiques
« Les derniers examens et commentaires concluent qu’une exposition pendant 10 ans, par l’usage d’un téléphone portable, augmente les risques de tumeurs du cerveau, en particulier chez les jeunes personnes ». Article complet sur le site : http://www.isias.lautre.net/spip.php?article171

« Les téléphones portables endommagent le cerveau » par le Dr Mae-Wan Ho Traduction et compléments de Jacques Hallard, mercredi 2 novembre 2011 - ISIS Santé Champs électromagnétiques. « Des expériences réalisées sur des rats en laboratoire montrent que les champs électromagnétiques des téléphones mobiles détruisent la barrière hémato-encéphalique et endommagent les neurones, même 50 jours après une seule exposition ». Article complet sur le site : http://www.isias.lautre.net/spip.php?article188

« Téléphones sans fil et cancers du cerveau » par le Dr Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard, samedi 10 septembre 2011 - ISIS Santé Champs électromagnétiques. « Les téléphones sans fil sont similaires aux téléphones mobiles pour les risques accrus de provoquer des cancers ou tumeurs cérébrales, en particulier chez les jeunes utilisateurs, chez lesquels les risques sont cinq fois supérieurs, par rapport aux témoins qui n’utilisent pas ces appareils. Article complet sur le site : http://www.isias.lautre.net/spip.php?article178

Complément d’accès à des articles en anglais 

(cliquer sur les titres pour accéder)

www.eea.europa.eu/...2/.../late-lessons-ii-chapter-21

www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23664410 de DL Davis - ‎2013 ‎Cité 9 fois

www.organicnz.org.nz/node/416


ANNEXE 2 - Odds ratio ou OR

L’odds ratio (OR), également appelé rapport des chances, rapport des cotes1 ou risque relatif rapproché2, est une mesure statistique, souvent utilisée en épidémiologie, exprimant le degré de dépendance entre des variables aléatoires qualitatives. Il est utilisé en inférence bayésienne et en régression logistique, et permet de mesurer l’effet d’un facteur.

Il se définit comme le rapport de la cote d’un évènement arrivant à un groupe A d’individus, par exemple une maladie, avec celle du même évènement arrivant à un groupe B d’individus. Les cotes sont à entendre comme celle d’un cheval de course dans un grand prix. Un cheval à 3 contre 1 a une chance sur 4 de gagner.

L’odds ratio est proche du risque relatif lorsque le nombre d’évènements est faible. En d’autres termes, si p est petit alors p/(1-p) est à peu près égal à p.

Si la probabilité qu’un évènement arrive dans le groupe A est p, et q dans le groupe B, le rapport des cotes est :

p/(1−p)q/(1−q)=p(1−q)q(1−p).

L’odds ratio (OR) est toujours supérieur ou égal à zéro. Si l’odds ratio est :

  • proche de 1, la maladie est indépendante du groupe ;
  • supérieur à 1, la maladie est plus fréquente dans le groupe A que dans le groupe B ;
  • bien supérieur à 1, la maladie est beaucoup plus fréquente dans le groupe A que dans le groupe B ;
  • inférieur à 1, la maladie est moins fréquente dans le groupe A que dans le groupe B ;
  • proche de zéro, la maladie est beaucoup moins fréquente dans le groupe A que dans le groupe B.
    Voir l’article complet avec notes et références, voir le site : http://fr.wikipedia.org/wiki/Odds_ratio

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ANNEXE 3 - Sensibilité électromagnétique - Introduction d’un article de Wikiipédia

La sensibilité électromagnétique (ou électro-sensibilité, ou électro-hypersensibilité ou HSEM ou EHS ou syndrome EHS ou syndrome d’intolérance aux champs électro-magnétiques, SICEM) est une maladie dans laquelle une personne déclare souffrir de symptômes qui selon elle sont causés et aggravés par des champs ou des ondes électromagnétiques.

Les symptômes décrits sont reconnus comme réels, par l’OMS notamment, sans toutefois qu’un lien de causalité avec l’exposition aux champs et ondes électromagnétiques ne soit établi1. Les effets thermiques des champs électromagnétiques sur le corps, et les seuils au-delà desquels ils sont censés se manifester, sont connus (ces limites sont ainsi prises en compte dans la définition des normes d’exposition du public). Mais les personnes qui déclarent souffrir d’hypersensibilité électromagnétique affirment réagir à des intensités bien inférieures aux limites. La quasi-totalité2 des essais cliniques réalisés en double aveugle, où les patients sont exposés à des champs tantôt réels, tantôt factices, ont démontré que les personnes se jugeant hypersensibles étaient incapables de distinguer une exposition aux champs électromagnétiques réels d’une exposition simulée3,4.

Pour l’OMS « il existe aussi certains éléments indiquant que ces symptômes peuvent être dus à des maladies psychiatriques préexistantes, ainsi qu’à des réactions de stress résultant de la crainte inspirée par les éventuels effets sur la santé des CEM, plutôt que de l’exposition aux CEM elle-même »5.

Dans les cas les plus sévères, les personnes sont tellement affectées qu’elles s’isolent, quittent leur travail et changent leur mode de vie, alors que d’autres personnes rapportent des symptômes moins sévères qui entraînent un évitement de certaines sources de champs électromagnétiques5.

Article complet sur le site : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sensibilit%C3%A9_%C3%A9lectromagn%C3%A9tique

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Traduction en français, intégration de liens hypertextes et d’annexes sur les Champs électromagnétiques et cancers , les ‘Odds ratio’ et la sensibilité électromagnétique

Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant.

Relecture et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, ex professeur des écoles.

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIS Santé Champs électromagnétiques Wireless Phone Use Increases Malignant Brain Tumour Up to Four-Fold French version.3

Mis à jour le 10/10/2015. Reposté en octobre 2015.