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"Suggestions formulées auprès d’élus et d’élues et à ceux et celles qui voudraient le devenir", par Jacques Hallard

samedi 23 mai 2015, par Hallard Jacques

ISIAS Politique dans les territoires - Elections départementales 2015

Suggestions formulées auprès d’élus et d’élues et à ceux et celles qui voudraient le devenir

Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM – Site ISIAS – 17/03/2015

  • Nourriture de qualité dans la restauration collective. Inciter et encourager davantage les responsables des approvisionnements des collèges et, du même coup, ceux des écoles municipales, à avoir recours à une alimentation préparée sur place, avec des produits de l’agriculture biologique et sans OGM. Favoriser les partenariats avec des regroupements de producteurs pouvant répondre à des appels d’offre locaux établis en conformité avec les règlements en vigueur, mais rédigés de façon à pouvoir être considérés favorablement auprès des fournisseurs. Inventorier les installations des établissements éducatifs quant à leurs équipements pour travailler sur place des produits frais « sortant du champ ». Au niveau des établissements d’enseignement, introduire l’information auprès des personnels de cuisine, avec des séances de démonstrations, pour les parents d’élèves et les enseignants, afin de stimuler toutes les initiatives pour l’amélioration de la qualité des repas, faire goûter et convaincre les dégustateurs de la nécessité, pour une bonne santé des élèves, de composer les repas d’une autre manière, notamment en faisant auprès des élèves des séances d’éveil aux goûts, et en limitant les produits carnés, remplacés progressivement par d’autres sources de protéines (dont les graines de légumineuses préparées d’une façon attrayante au plan gustatif et visuel). .
  • Contribuer à limiter le changement climatique. Promouvoir dans les territoires une véritable ‘transition énergétique’ en impliquant davantage les élus et en informant les populations dans ce sens : opérations de diagnostic thermique des habitations et des bâtiments publics (pour un bon état des lieus et des priorités à accorder), investissements sur les bâtiments publics pour exploiter autant que possible le solaire thermique (au moins pour l’eau chaude) et le solaire photovoltaïque dans le cadre d’un investissement projeté à moyen terme et bien réfléchi en terme de retour sur investissement, mais avec une prise en compte raisonnée des augmentations quasi certaines des sources d’approvisionnement énergétique conventionnel ; former et conseiller les artisans (en parallèle avec les autorités régionales) en leur permettant de devenir performants quant aux nouvelles techniques et aux nouveaux matériaux de construction et de rénovation, lorsqu’ils établissent et proposent des devis, et qu’ils sont retenus pour réaliser un chantier de façon irréprochable avec de nouvelles technologies.
  • Des terres cultivables régénérant des productions alimentaires. Repenser les modes d’agriculture locale en revenant à des productions avec plus de biodiversité et moins polluantes (si possible avec label AB), en vue de satisfaire les demandes des distributeurs et des consommateurs locaux. Veiller à maintenir les terres fertiles à l’abri des convoitises et des opérations immobilières dévoreuses d’espaces cultivables. Repenser, après discussions avec les habitants et les associations en place, de l’opportunité d’aménager un accès à des espaces réservés aux jardins familiaux, en définissant un cahier des charge strict avec les demandeurs, tout en offrant aux jardiniers novices des séances de conseils et de formation aux pratiques horticoles. Engager une politique d’exploitation des terres cultivables non mises en valeur en vue d’une agriculture périurbaine, en définissant au besoin des secteurs ou zones agricoles protégées, en incitant de nouveaux agriculteurs formés et sélectionnés à partir de critères objectifs pour une remise en valeur des territoires ‘abandonnés’.
  • Se préparer à se déplacer autrement, individuellement et collectivement. Retravailler la mobilité avec toutes les parties prenantes et en tous lieux, pour redéfinir des nouveaux modes de déplacements collectifs et stimuler les déplacements des cyclistes dans de vrais tracés bien sécurisés et le garage des bicyclettes en sécurité. Repenser l’aménagement des territoires en défavorisant à moyen terme l’usage systématique des voitures particulières pour les petits trajets, lorsque les points ci-dessus seront en place.
  • Pourvoir localement un accès facile à l’approvisionnement. Pour les achats des particuliers en produits et les services de base essentiels, stimuler les initiatives du « petit commerce » de proximité pour les produits essentiels, en conseillant et en parrainant les candidat(e)s pour leur installation dans les quartiers excentrés, les ensembles de lotissements périphériques et dans les villages, au besoin après mise en place de concertations ouvertes auprès des populations concernées afin de définir les réels besoins essentiels, en proposant si nécessaire des formes nouvelles de distribution des produits et d’accès à des services marchands sous des formes sociales nouvelles par exemples des sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC).
  • Faciliter les liens sociaux fédérateurs dans les populations. Mettre en place, après exposé des possibilités à la population, et soutenir les formes d’activités sportives, culturelles et de loisirs avec des structures associatives, et avec un personnel formé pour l’animation, la qualité des activités et la sécurité des participants. Faire en sorte de favoriser des activités et structures qui soient bien ouvertes à toutes les catégories socioprofessionnelles et à toutes les cultures populaires des résidents de diverses origines. Si possible encourager des activités propices à des regroupements possibles intergénérationnels : des bénévoles venant apporter leur concours pour la formation et l’encadrement des jeunes. 
  • Réapprendre à vivre dans un monde limité en ressources de base. Pour le moyen et long terme, revoir toutes les formes de recyclage des ‘déchets’ récupérés localement, en particulier en informant les opérateurs économiques du secteur de ‘traitement des ordures’, puis les populations, les responsables associatifs et les élus, quant aux autres formes alternatives de gestion plus écologique des matières organiques, considérées comme déchets. L’orientation à terme étant de mettre en place quelques unités de transformation des matières organiques résiduelles, par des procédés de bio-méthanisation (fermentation anaérobie dans des digesteurs), avec des équipements de taille petite à moyenne, afin de produire du biogaz. Ce dernier pouvant, soit, après épuration et compression, servir à faire fonctionner des moteurs thermiques (par exemple les flottes de véhicules des services publics), soit à travers un équipement de cogénération, pouvant produire de l’électricité qui est remise sur le réseau électrique, d’une part, et de la chaleur récupérée (environ 40% de l’énergie du système) qui peut-être mise à disposition d’un éco-quartier, de bâtiments à usage public ou de constructions à usage commercial, artisanal ou industriel, par un réseau de distribution d’eau chaude, d’autre part. Dans les deux cas d’emploi du biogaz ainsi produit, le résidu solide final étant restitué en boucle comme fertilisant aux sols cultivés pour alimenter de nouveaux cycles de production agricole et alimentaire et l’entretien des espaces verts et de récréation.
    Auteur  : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 17/03/2015

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

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