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"La pectine de pomme est utilisable comme moyen de radioprotection" par le Dr. Mae-Wan Ho

Traduction et compléments de Jacques Hallard

samedi 14 juillet 2012, par Ho Dr Mae-Wan

ISIS Santé Nucléaire
La pectine de pomme est utilisable comme moyen de radioprotection
Apple Pectin for Radioprotection
Un groupe de médecins et de scientifiques ont risqué leur vie et leur carrière pour aider les enfants vivant dans les zones les plus contaminées par la catastrophe de Tchernobyl ; ces personnes ont découvert un traitement simple qui efface les effets des radionucléides sur les corps touchés, offrant ainsi de l’espoir pour les générations futures des victimes de Tchernobyl et de Fukushima. Dr. Mae-Wan Ho

Rapport de l’ISIS en date du 07/06/2012
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Vassili Nesterenko et Youri Bandazhevsky, les champions au service des victimes de Tchernobyl

Les retombées radioactives de Tchernobyl ont contaminé de vastes zones de la Biélorussie voisine : une pollution radioactive de plus de 37.000 Bq / m2. La production agricole a été interrompue sur 264.000 hectares, où 2 millions de personnes vivent, avec 500 000 enfants parmi eux [1].
Vassili Nesterenko (1934-2008), un médecin de Biélorussie et ancien directeur de l’Institut de l’énergie nucléaire à l’Académie nationale des sciences de Biélorussie , a été l’un des co-auteurs d’un rapport complet qui décrit les impacts sanitaires de Tchernobyl (voir [2] Chernobyl Deaths Top a Million Based on Real Evidence, SiS 55) *.
* Version en français intitulée "Suite à l’accident de Tchernobyl, le nombre de morts atteindrait un million d’après des preuves réelles" par le Dr Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard. Accessible sur
http://isias.transition89.lautre.net/spip.php?article226

Depuis 1990, il avait été le directeur de l’Institut biélorusse indépendant de radioprotection (BELRAD), créé en 1989 avec l’aide du physicien soviétique dissident et militant des droits humains Andrei Sakharov (Prix Nobel de la Paix, 1975), l’écrivain biélorusse et critique Ales Adamovich, et le grand maître des échecs russe et ancien champion du monde Anatoly Karpov. La mission de BELRAD était de se documenter et d’étudier les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl [3].
A cause de son travail réalisé sur Tchernobyl, Nesterenko a perdu son emploi et il a été menacé d’internement dans un asile psychiatrique. Il échappé à deux tentatives mettant sa vie en danger.

Le médecin Nesterenko est intervenu personnellement lors de l’accident de Tchernobyl. en tant qu’expert sur le sujet et avec son expérience en tant que pompier, il a jeté des contenants d’azote liquide à partir d’un hélicoptère dans une tentative qui visait à refroidir le cœur du réacteur, risquant sa vie dans la fumée radioactive. Il a survécu, mais trois des quatre passagers de l’hélicoptère sont morts à la suite des rayonnements et de la contamination. Il n’était pas le seul à avoir été persécuté pour son travail sur Tchernobyl.

Youri Bandazhevsky, ancien directeur de l’Institut médical de Gomel (Bélarus) est un scientifique aussi dédié à la compréhension et l’atténuation des conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl. Il a créé l’Institut médical de Gomel dont il a été nommé directeur en 1990. En mai et en juin 2001, Bandazhevsky a été condamné à 8 ans d’emprisonnement, comme ce fut le cas pour le directeur adjoint, Vladimir Ravkov. L’emprisonnement a été largement considéré comme étant du à son travail sur les conséquences de Tchernobyl, car son arrestation est intervenue peu de temps après la catastrophe : il avait publié des rapports critiques sur les recherches officielles menées sur l’accident de Tchernobyl [4].

Bandazhevsky a été libéré de prison sur parole en 2005, et il lui fut interdit de quitter le Bélarus pendant cinq mois. Il fut ensuite invité par le maire de Clermont-Ferrand en France pour travailler à l’université et à l’hôpital sur les conséquences de Tchernobyl. Depuis 1977, Clermont-Ferrand est jumelée avec la ville de Gomel. En France, Bandazhevsky est soutenu par la Commission de Recherche et d’Information Independante sur la radioactivité (CRIIRAD).

L’incorporation chronique du Cs-137 dans les organes des enfants

Bandazhevsky a décrit l’incorporation chronique du césium Cs-137 dans les organes des enfants vivant dans les zones contaminées. Un article publié en 2003 a rapporté.des résultats à partir de l’examen des organes de 52 enfants jusqu’à l’âge de 10 ans, décédés en 1997. La plus forte accumulation de cet élément radioactif a été observée dans les glandes endocrines, en particulier dans la thyroïde, les glandes surrénales et le pancréas. Des niveaux élevés ont également été trouvés dans le cœur, le thymus et la rate [5]. Les enfants avaient une plus grande charge moyenne de Cs-137 par rapport aux adultes vivant dans la même communauté, généralement multipliée par 2 à 3.
Les organes de 6 enfants avec des niveaux très élevés de contamination dans les organes - des milliers et jusqu’à plus de 12.500 Bq / kg – ont tous eu des symptômes graves : malformation prématurée, septicémie, anomalie cardiaque, septicémie avec des saignements et malformation cérébrale.
Des anomalies histologiques ont également été démontrées dans les tissus organiques et dans des modèles animaux exposés à Cs-137 présent dans leur alimentation [6].
Comme ces enfants sont nés après le mois de mars 1987, ils n’avaient pas souffert du "choc d’iode radioactif, donc leur maladie et leur mort n’étaient pas dues aux effets de l’ I-131 à courte durée de vie, mais aux radionucléides à longue durée de vie, en particulier au césium Cs-137.
Dans le cadre de son travail, Bandazhevsky a révélé que des contaminations au Cs-137 à des doses de plus de 20 Bq / kg conduisent à la perturbation des processus électrophysiologiques dans le muscle cardiaque des enfants. Ceux qui sont nés après 1986 et continuent de vivre dans les zones contaminées avec des concentrations supérieures à 15 Ci / km 2 (Ci, Curie = 3,7 x 1010 Bq) souffrent de graves modifications pathologiques du système cardio-vasculaire (voir [2]).

La pectine de pomme réduit la radioactivité dans le corps des enfants

Pendant ce temps, l’organisme BELRAD, sous la direction de Nesterenko, a effectué la surveillance des rayonnements des habitants de la zone de Tchernobyl contaminée et de leurs denrées alimentaires, et les mesures mises au point pour le maintien de la sûreté radiologique et la radioprotection. Nesterenko a également lancé un traitement avec de la pectine de pomme pour les enfants vivant dans des zones fortement contaminées et mangeant des aliments fortement contaminés.
En complément aux mesures de radioprotection standards, les préparatifs de pectine de pommes ont été donnés en particulier en Ukraine, afin de réduire l’absorption de Cs-137 chez les enfants. La pectine agit en se liant à la radionucléide dans l’intestin pour bloquer son absorption. La question a été posée de savoir si la pectine pourrait également être utile pour éliminer la radioactivité dans les tissus vivants. Le césium est chimiquement similaire au potassium, et il a donc une large distribution dans les tissus et les cellules des êtres vivants, et il est également évacué avec l’urine.
Des chercheurs de BELRAD ont effectué une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée avec placebo pour tester l’efficacité d’extraits de pommes séchées contenant 15-16% de pectine, sur les 64 enfants des villages contaminés de la région de Gomel. La charge moyenne en Cs137 dans le groupe d’enfants était d’environ 30 Bq / kg de poids corporel. L’expérience s’est déroulée lors d’un séjour d’un mois dans le sanatorium Silver Spring où seulement de la nourriture non contaminée a été donnée aux enfants.

Les résultats ont montré que les teneurs en Cs-137, chez les enfants auxquels il avait été donné de la pectine en poudre, ont été réduites en moyenne de 62%, tandis que la réduction moyenne chez les enfants auxquels il avait été donné de la poudre placebo n’était que de 13,9%. La différence était statistiquement significative avec un seuil de probablilité de moins de 1%. La réduction a été médicalement significative, car aucun enfant dans le groupe placebo n’a atteint des valeurs inférieures à 20 Bq de poids corporel / kg, ce qui est considéré par Bandazhevsky comme potentiellement associé à des dommages tissulaires pathologiques.
Parmi les enfants vivant dans les zones contaminées, de 70 à 90% de ceux-ci avaient des teneurs en Cs-137 qui dépassaient 15 à 20 Bq / kg de poids corporel. Dans de nombreux villages, les niveaux ont atteint de 200 à 400 Bq / kg ; les valeurs les plus élevées ont été mesurées dans la préfecture de Narovlya avec 6.700-7.300 Bq / kg. Comme le montre Bandazhevsky, l’accumulation chronique du Cs-137 a contribué à la détérioration progressive de la santé [7, 8].

Dans une seconde étude publiée en 2007 et réalisée par le BELRAD et le Centre de recherche Jülich en Allemagne, une base de données commune a été créée afin d’inclure toutes les données disponibles à partir des mesures réalisées antérieurement, à la fois par des instituts de recherche et à partir des évaluations pour identifier les établissements ayant des charges de radiations potentiellement augmentées. Des mesures sérielles de la charge corporelle en césium ont ensuite été effectuées à ces lieux. Les nouvelles données, portant sur 17.000 enfants, ont été utilisées pour évaluer la situation réelle avec une attention particulière portée sur le groupe critique : les 10% compris dans le groupe d’âge de 1 à 19 ans avec la dose la plus élevée. Ces enfants ont été recrutés dans d’autres investigations pour tester l’efficacité de différents traitements, y compris de la pectine de pomme pour réduire les charges en Cs-137 dans les corps.

Bien que le total des doses annuelles chez la plupart des enfants (près de 17.000) qui avaient été évaluées en 2002-2003, étaient généralement inférieures à 1 mSv (la limite d’exposition internationale, à peu près équivalente à 1.308.780 Bq), il y a encore des cas où la limite est encore dépassée, simplement en raison d’une forte dose reçue par ingestion lors de la prise des aliments et des boissons. Il faut, pour améliorer cela, des mesures correctives pour les terres à usages agricoles et l’utilisation d’une nourriture ‘propre’ et saine, avec un contrôle de la contamination des aliments.

Une marque de pectine appelée ‘Vitapect’ se compose de pectine de pommes et de vitamines, avec des nutriments minéraux et des aromatisants. Dans une étude en double aveugle avec placebo, 8 groupes d’enfants contaminés à l’intérieur de l’organisme ont été traités avec le ‘Vitapect’ (5 g deux fois par jour) pendant une période de deux semaines, au cours de leur séjour dans un sanatorium. Un nombre égal de groupes témoins ont reçu une préparation placebo. Chaque groupe était composé de 40-50 enfants. Un total de 729 enfants a participé à l’étude. La teneur en Cs-137 dans le corps de chaque enfant a été mesuré au début et à la fin du traitement.

La réduction relative de l’activité spécifique était de 32,4 + 0,6% pour les groupes ayant reçu de la pectine, par rapport à une moyenne de 14,2 + 0,5% pour les groupes témoins de contrôle. Le mécanisme d’action des pectines est supposé être similaire à celle du bleu de Prusse, un agent éprouvé et recommandé pour éliminer le Cs-137 de l’organisme. Il bloque la recapture du Cs-137 excrété dans l’intestin, réduisant ainsi la demi-vie biologique d’un facteur de 2,5, de 69 à 27 jours, en bon accord avec un modèle théorique.
Il est intéressant de noter que la NASA (National Aeronautics and Space Administration) aux Etats-Unis a suggéré les contre-mesures alimentaires suivantes contre les rayonnements ionisants pour les astronautes [9] :
« Les contre-mesures diététiques sont des médicaments qui, lorsqu’ils sont ingérés par un astronaute, peuvent avoir le potentiel de réduire les effets des rayonnements ionisants. Ces suppléments peuvent être classés en deux groupes. Le premier groupe comprend des éléments nutritifs spécifiques qui empêchent les dégâts de l’irradiation. Par exemple, des antioxydants comme les vitamines C et A peuvent aider en absorbant le rayonnement produit par les radicaux libres, avant qu’ils ne puissent agir de façon nuisible à la santé. La recherche a également suggéré que la fibre de pectine des fruits et légumes, et les huiles de poisson riches en omega-3- peuvent être des contre-mesures bénéfiques pour les dommages causés par l’exposition aux rayonnements à long terme ».

« D’autres études ont montré qu’une alimentation riche en fraises, en baies bleues, le chou frisé et les épinards peuvent prévenir les dommages neurologiques dus à des radiations. En outre, des médicaments tels que ‘Radiogardase’ (également connu comme bleu de Prusse) qui contient l’hexacyanoferrate (II) ferrique (III), sont conçus pour augmenter la vitesse à laquelle le césium ou le thallium 137 sont éliminés du corps ».
L’institution BELRAD organise des séminaires de formation pour les parents et les enfants qui reçoivent la brochure " Comment protéger vos enfants et vous-mêmes contre les rayonnements", contenant des conseils pratiques tels que la façon de réduire les niveaux de radionucléides présents dans les oiseaux sauvages (gibiers), les champignons et les poissons, avant qu’ils ne soient cuits : en les faisant tremper pendant deux périodes de 3-4 heures chacune dans de l’eau salée (deux cuillères à soupe de sel avec une cuillère à soupe de vinaigre dans 1 litre d’eau) [10].
À ce jour, BELRAD a effectué un ensemble de 433.000 mesures de tout le corps humain (programme WBC) dans 300 villages situés dans les provinces de Moguilev, Brest, Grodno, Vitebsk, Minsk et Briansk. En 2001, le laboratoire WBC de l’Institut a été officiellement accrédité et certifié. La grande portée des travaux requiert le classement et l’évaluation de toutes les données reçues, qui ont ensuite été combinées pour produire un document ‘L’Atlas radio-écologique : êtres humains et rayonnements’, qui constitue une analyse systématique de l’ensemble des mesures de comptage du Cs-137 effectué sur les corps des enfants des villages s’étendant dans 19 districts de la région de Tchernobyl en Biélorussie, entre 2001 et 2007. Ce document est régulièrement mis à jour par l’Institut qui continue la surveillance radiologique des enfants. Il comprend maintenant des mesures effectuées à l’horizon 2011, y compris des résultats supplémentaires issus de deux provinces supplémentaires.

L’alginate tirée des algues est utilisable pour la radioprotection

La radioprotection constitue un problème urgent, non seulement pour les victimes de Tchernobyl, mais surtout maintenant pour celles qui vivent dans les zones fortement contaminées autour de Fukushima (voir [11] Truth about Fukushima, SiS 55) *.
* Version en français intitulée "La vérité sur Fukushima" par le Dr Mae-Wan Ho. Traduction et compléments de Jacques Hallard ; accessible sur http://isias.transition89.lautre.net/

Une étude réalisée à l’Institut de médecine des rayonnements à Beijing en Chine en 1991 avait démontré que l’alginate de sodium préparée à partir d’algues telles que Sargassum sp. et du varech (Laminaria sp.), a réussi à bloquer l’absorption du strontium radioactif [12]. En particulier, l’alginate de Na provenant de S. siliquastrum, pouvait réduire la charge corporelle de strontium de 3.3 à 4.2 fois chez les rats, et de l’ordre de 78% (+ / - 8,9) chez les êtres humains. Aucun effet indésirable sur la fonction gastro-intestinale n’avait été observé, et le métabolisme des oligo-éléments Ca, Fe, Cu et Zn n’était pas modifié, à la fois dans les expériences de laboratoire sur les animaux et chez des volontaires humains.
Une étude plus récente de l’Institut de protection contre les rayonnements, à Ingolstädt en Allemagne, a constaté que l’alginate de sodium, ajouté à du lair contaminé par du Sr-90, réduit l’absorption de ce Sr-90 par un facteur de 9 [13].
L’algue Nori qui entre dans le régime alimentaire des Japonais du Nord, est également une riche source d’alginate.

Des raisons d’espérer

Bandazhevsky et l’Institut médical de Gomel, ainsi que Nesterenko et l’institut BELRAD ont contribué à une réelle différence dans la vie des villageois qu’ils ont été en mesure d’aider. Les niveaux de radionucléides ont été réduits en comparaison avec ceux des villages où la contamination radiologique est restée la même ou lorsque la situation a empiré à la suite de conditions locales particulières, comme, par exemple, une récolte abondante de champignons contaminés. L’importance de la décontamination, de la surveillance continue de l’état de santé et de la radioprotection ne peut pas et ne doit pas être négligée.

L’Institut BELRAD aurait fait beaucoup plus de progrès s’il n’avait pas été victime d’une campagne de désinformation scandaleuse, montée contre le traitement avec de la pectine de pommes, qui a fait interrompe le financement principal du Parlement européen dans les années 1990 [14] (voir aussi [15] The Pectin Controversy, SiS 55) *.
* Version en français intitulée ‘La controverse à propos de la pectine’.
Il y a effectivement de l’espoir pour que les générations futures puissent recouvrer la santé et la vitalité, grâce au travail de ces médecins et scientifiques courageux, qui mettent leurs vies et leurs carrières en jeu, avec l’idée de faire connaître la vérité sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl, ainsi que pour aider les enfants touchés et les victimes des radiations. Tous ces intervenants méritent notre soutien.
Pour plus d’informations et surtout si vous voulez aider, s’il vous plaît contactez - Enfants de Tchernobyl Bélarus ( http://enfants-tchernobyl-belarus.org ) ; etb@enfants-tchernobyl-belraus.org , ou l’Institut de Radioprotection "BELRAD" ( http://belrad-institute.org ) ; irs.belrad @ gmail.com ; etb@enfants-tchernobyl-belarus.org .

Références

1. Nesterenko BV. Radioprotective measures for the Belarusian population after the Chernobyl accident. Internat J Radiation Medicine 2001, 3, 12.
2. Ho MW. Chernobyl deaths top a million based on real evidence. Science in Society 55 (to appear) 2012.
3. Vassili Nesterenko, Wikipedia, 6 March 2012, http://en.wikipedia.org/wiki/Vassili_Nesterenko
4. Yury Bandazhevsky, Wikipedia, 27 Ma7 2012, http://en.wikipedia.org/wiki/Yury_Bandazhevsky
5. Bandazhevsky YI. Chronic Cs-137 incorporation in children’s organs. Swiss Med Wkly 2003, 133, 488-90.
6. Bandazhevsky Y. From the syndrome of chronic incorporation of long lived radionuclides (SLIR) to the creation of programmes and radioprotection policies for populations, an example of an integrated model. Presentation at Scientific and Citizen Forum on Radioprotection – From Chernobyl to Fukushima, 11-13 May 2012, Geneva.
7. Bandazhevsky YL. Pathophysiology of incorporated radioactive emission. Gomel State Medical Institute, 1998, 57pp.
8. Bandazhevsky YL. Medical and biological effects of radiocaesium incorporated into the organism. Minsk 2000, 70 pp.
9. Space Faring, The Radiation Challenge, An Interdisciplinary Guide on Radiation Biology for grades 9 through 12, Module 3 : Radiation Countermeasures, NASA, George C. Marshall Space Flight Center, Huntsville, AL 35812, p.5, www. Nasa.gov.centers.marshall, accessed 30 May 2012, http://www.nasa.gov/pdf/284275main_Radiation_HS_Mod3.pdf
10. Nesterenko VB, Nesterenko AV, Babenko VI, Kozyrenko MA, Krasnopyorov IV and Voida OA. Implementaion of radioprotection for populations at local level. Radio-ecological Atlas : human beings and radiation. Presented by Alexei Nesterenko at Scientific and Citizen Forum on Radioprotection – From Chernobyl to Fukushima, 11-13 May 2012, Geneva.
11. Ho MW. Truth about Fukushima. Science in Society 55 (to appear) 2012.
12. Gong YF, Huan ZJ, Qiang MY, Lan FX, Bai GA, Mao YX, Ma XP and Zhang FG. Suppression of radioactive strontium absorption by sodium alginate in animals and human subjects. Biomed Environ Sci 1991, 4, 273-82.
13. Hollriegl V, Rohmuss M, Oeh U and Roth P. Strontium biokinetics in humans. Influence of alginate on the uptake of ingested strontium. Health Physics 2004, 86, 193-6.
14. Tchertkoff W. Le Crime de Tchernobyl : Le Goulag Nucleaire, Actes Sud, 2006.
15. Greaves S. The pectin controversy. Science in Society 55 (to appear) 2012.

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Définitions et compléments

La pectine de pomme est utilisable comme moyen de radioprotection

Traduction, définitions et compléments :

Jacques Hallard, Ing. CNAM, consultant indépendant.
Relecture et corrections : Christiane Hallard-Lauffenburger, professeur des écoles
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