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"La pensée écologiste dans les trois systèmes philosophico-religieux en Chine : Confucianisme ; Bouddhisme ; Taoïsme préconisant 5 siècles avant notre ère des préceptes moraux, sociétaux (gentillesse, frugalité) et écologiques" par Jacques Hallard
mercredi 14 décembre 2022, par
ISIAS Série Gouvernance Humanisme Partie 3
La pensée écologiste dans les trois systèmes philosophico-religieux en Chine : Confucianisme ; Bouddhisme ; Taoïsme préconisant 5 siècles avant notre ère des préceptes moraux, sociétaux (gentillesse, frugalité) et écologiques
Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 13/12/2022
Série : gouvernance et humanisme
1ère partie - ’Confucius prônait l’exemplarité, vertu du politique, incarnait bienveillance, courage et sagesse : reprises de sa pensée dans l’histoire de la culture chinoise, la gouvernance sociale et le droit ; comparaisons avec la culture occidentale’ par Jacques Hallard - 11 novembre 2022 - ISIAS Histoire Philosophie Politique Culture Chine Confucius
2ème partie - ’Confucius et le confucianisme vus par des auteurs et études de l’extérieur de la Chine : rappel chronologique, opposition avec la pensée maoïste, renouveau religieux, vecteur de la marque Chine, citoyenneté culturelle confucéenne ?’ par Jacques Hallard - 24 novembre 2022 - ISIAS Histoire Philosophie Politique Chine Vues d’extérieur
3ème partie : La pensée écologiste dans les trois systèmes philosophico-religieux en Chine : Confucianisme ; Bouddhisme ; Taoïsme préconisant 4 siècles avant J.C. des préceptes moraux, sociétaux (gentillesse, frugalité) et écologiques
Plan du document : Préambule Introduction Sommaire Auteur
Préambule
Méditation
Méditation - Source https://eveiloriental.com/2013/05/15/meditation-humour/
Définition de ’FAQ’ : n.f. Rubrique présentant par sujets les questions les plus fréquemment posées par les utilisateurs, accompagnées des réponses correspondantes.
En bref :
Objet principal de cette 3ème partie de la série ‘Gouvernance et Humanisme’, le taoïsme (chinois : 道教 ; pinyin : dàojiào ; litt. « Enseignement de la Voie »), est l’un des trois piliers de la pensée chinoise avec le confucianisme et le bouddhisme ; il se fonde sur l’existence d’un principe à l’origine de toute chose, appelé « Tao » et il se réfère à deux figures principales (historiques et/ou légendaires) :
Lao-Tseu, père fondateur du taoïsme ? - « Connaître, c’est ne pas connaître : voilà l’excellence. Ne pas connaître, c’est connaître : voilà l’erreur. » - Lao-Tseu, in Tao Tö King ou Dao de jing : « Le Dao de jing (chinois simplifié : 道德经 ; chinois traditionnel : 道德經 ; pinyin : Dàodéjīng ; Wade : Tao⁴te²ching¹ ; EFEO : Tao-tö-king, « livre de la voie et de la vertu »), est un ouvrage classique chinois qui, selon la tradition, fut écrit autour de 600 av. J.-C. par Lao Tseu, le sage fondateur du taoïsme…- Source
Tchouang-tseu ou Zhuangzi (chinois traditionnel : 莊子 ; chinois simplifié : 庄子 ; pinyin : zhuāngzǐ ; EFEO : Tchouang-tseu ; litt. « Maître Zhuang »), de son vrai nom Zhuāng Zhōu (莊周 / 庄周, Tchouang Tcheou), est un penseur chinois du IVe siècle av. J.-C. à qui l’on attribue la paternité d’un texte essentiel du taoïsme appelé de son nom — le Zhuangzi — ou encore le « Classique véritable de Nanhua1 », Nánhuá zhēnjīng… - Source.
« La spontanéité du taoïsme, son individualisme, son absence de formalisme le font considérer comme une « anti-culture » dans l’histoire chinoise, en opposition au côté cérémonieux et guindé du confucianisme, « culture orthodoxe » parfaitement ajustée à chaque rapport social et à toute circonstance. En réalité, s’il a gardé l’impulsion de ses origines, le taoïsme a quelque peu perdu son côté provocateur et son goût de la révolution. C’est si vrai que le gouvernement communiste l’a d’emblée regardé comme un instrument de la classe réactionnaire pour s’accrocher au pouvoir. Il n’empêche que le taoïsme, grâce à sa grande diversité d’expressions, a plongé dans le peuple de profondes racines, s’est fondu avec la religion populaire au point de se confondre avec elle… » - Un belle étude est à lire sur ce site : https://missionsetrangeres.com/eglises-asie/1994-10-16-le-taoisme-en-chine-aujourdhui/ .
Le taoïsme est une tradition philosophique et religieuse chinoise qui a été développée au VIème-Vème siècle avant notre ère. Le taoïsme encourage l’harmonie avec la nature et l’acceptation de la nature comme elle est, plutôt que de tenter de la contrôler ou de la changer. En ce sens, il y a une relation entre le taoïsme et l’écologie, car les deux s’intéressent à l’importance de la nature et de l’harmonie avec elle. Cependant, il est important de noter que le taoïsme est une tradition complexe qui couvre de nombreux domaines, y compris la philosophie, la religion, la médecine, et la science, et il n’y a pas de consensus sur la manière dont il peut être lié à l’écologie.
Taoïsme et confucianisme - A partir de la dynastie des Han (-206 avant Jésus-Christ – 9 après Jésus-Christ), le taoïsme s’est défini par rapport au confucianisme qu’il considère comme son rival. Cependant, ces deux courants de pensée qui font partie intégrante de la culture chinoise, partagent le même objectif : atteindre la sagesse, aussi bien sur le plan personnel que collectif. Ils empruntent seulement des chemins différents pour y parvenir : tandis que le taoïste se retirera de la vie sociale pour s’affranchir de ses contraintes grâce à une vie dans les montagnes, la confucianiste restera par exemple en ville pour l’améliorer… - Source : https://www.viversum.fr/online-magazine/taoisme
Le confucianisme est une tradition philosophique et religieuse chinoise qui a été développée par Confucius au VIe siècle avant notre ère… Il met l’accent sur la vertu, le respect des aînés et des autorités, la compassion et la justice. En ce sens, il y a une relation entre le confucianisme et la gouvernance, car les principes confucéens peuvent être utilisés pour guider la façon dont une société est organisée et dirigée. Le confucianisme a fait l’objet de la partie 1 et de la partie 2 de la série : ‘gouvernance et humanisme’.
« Le bouddhisme est une voie religieuse, ou religion et une philosophie dont les origines se situent en Inde aux VIe – Ve siècles av. J.-C. à la suite de l’éveil de Siddhartha Gautama à Bodhgaya dans le Bihar et de la diffusion de son enseignement. Le bouddhisme fondé sur un triple socle appelé « les trois joyaux » : les bouddhistes déclarent prendre refuge dans le Bouddha (le fondateur), dans le Dharma (la doctrine du Bouddha) et dans le Sangha (la communauté des croyants)… » - Source
Le bouddhisme et l’humanisme partagent de nombreux points en commun. Tous les deux mettent l’accent sur l’importance de la compassion, de l’empathie, et du bien-être des êtres humains. Ils encouragent également une approche rationnelle et logique de la vie, et promeuvent l’idée que les individus ont la responsabilité de créer leur propre bonheur et de prendre soin des autres. Cependant, il y a également des différences entre le bouddhisme et l’humanisme. Le bouddhisme est une tradition religieuse qui comprend des croyances en des êtres surnaturels, tandis que l’humanisme est une philosophie qui met l’accent sur les capacités humaines et la raison plutôt que sur la religion. En outre, le bouddhisme encourage la recherche de l’illumination personnelle, tandis que l’humanisme met l’accent sur la responsabilité individuelle envers la société… - Le bouddhisme et l’humanisme seront abordés dans la partie 4 de la série ‘gouvernance et humanisme’.
« Pour vivre heureux, il suffit donc à l’homme d’être attentif aux relations que les choses entretiennent entre elles. Cette vision cosmologique du monde est la racine profonde de toute la civilisation chinoise jusqu’à nos jours. La nature est un processus, continu et régulier, dans lequel les humains sont inscrits… » - Anonyme
La culture chinoise couvre un ensemble immense et complexe de réalisations dans les domaines les plus divers, dont les plus anciennes remontent à 10.000 ans, qui ont vu le jour sur le territoire de la Chine, l’une des plus vieilles entités géopolitiques du monde moderne. On peut en effet considérer l’actuelle république populaire de Chine (à laquelle certains Chinois proposeront de rattacher Taïwan, au moins sur le plan culturel), comme l’héritière directe, à travers les changements de dynasties et de régime politique, de l’empire Qin fondé en -221 par Qin Shi Huang, voire plus largement de la Dynastie Shang au IIe millénaire av. J.-C. Cette continuité, qui a permis la diffusion efficace de pratiques, objets et concepts, confère à certains éléments de la culture chinoise un aspect généralisé qui transcende les différences régionales et historiques, malgré plusieurs périodes où de nombreux textes ont été perdus puis redécouverts, comme celle qui suivra l’effondrement de la dynastie des Jin au IVe siècle. On peut citer comme exemples le confucianisme, avec le régime mandarinal et la conception des rapports sociaux et familiaux qu’il a marqués de son empreinte, et le taoïsme, à l’origine de concepts philosophiques ou métaphysiques et de pratiques religieuses généralement adoptées dans le monde chinois. Le prestige de l’empire chinois a contribué à diffuser cette culture commune en Extrême-Orient et en Asie du Sud-Est ; il a également attiré de nombreux étrangers qui ont enrichi la civilisation chinoise. D’autres réalisations culturelles sont au contraire spécifiques à une région ou à une époque. À cet égard, la façon dont les divers domaines de la culture chinoise ont abordé l’influence occidentale et la modernité à partir du XIXe siècle et continuent de réagir à la mondialisation1 est une question de grand intérêt. Le développement économique de la Chine remet en cause les traditions et les arts populaires, particulièrement dans les régions de l’intérieur. De nombreuses formes de la culture, telles que la broderie ou le théâtre, sont en train de disparaître2…. » - Pour en savoir plus, voir cet article Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_chinoise
Voir également Les origines de la Chine du 3ème au 1er millénaire avant notre ère sur ce site : https://www.herodote.net/Les_origines_de_la_Chine-synthese-255.php
Ce préambule a été rédigé avec l’aide de Bastien M.
Ce dossier est préparé pour un usage didactique à partir de recherches documentaires et de traductions. Il constitue la 3ème partie de la série ‘Gouvernance et Humanisme’ et il commence par un préambule.
Le premier article choisi, de l’auteur vietnamien Thái Công Tụng, traite de la pensée écologiste dans les trois courants ou systèmes philosophico-religieux en vigueur dans la culture chinoise, donc aussi au Vietnam. Une autre étude de cet auteur en vietnamien sur l’écologie est « Sinh thái học dưới góc nhìn của Tam giáo (Nho, Phật, Lão) » - Vietsciences- Thái Công Tụng - 02/03/2009 – Source |
Puis Catherine Delacour, conservatrice en chef au musée national des Arts asiatiques Guimet, décrit le taoïsme par rapport au principe de précaution, tandis que Pierre Gentelle (géographe spécialiste de la Chine et des zones arides (Asie centrale, Chine, Moyen-Orient), directeur de recherche émérite au CNRS) titre son article rapporté ici : « Dans Les Sentiments de la nature ».
Ensuite, figure un article de madame Dandan Jiang sur un dialogue transculturel autour de Zhuangzi : de l’éthique environnementale à l’éthique de la vie. Dandan Jiang est professeure associée à l’École Normale Supérieure de l’Est de la Chine à Shanghaï et elle a été élue au Collège international de philosophie de Paris. A la fois philosophe et artiste, elle travaille dans le domaine des recherches en théorie artistique et de la critique d’art… - Zhuangzi : le terme Zhuanzi peut faire référence à deux choses : Tchouang-tseu ou Zhuangzi, un penseur chinois du IVe siècle av. J.-C. , d’une part, et au livre Zhuangzi, un texte taoïste dont on attribue une partie de la paternité à ce penseur, d’autre part.
Dans un entretien pour ‘Le Point’, Eric S Nelson expose que « le Tao est intrinsèquement écologique » - Professeur de philosophie à l’Université des sciences et de la technologie de Hong Kong, il a travaillé sur la philosophie chinoise, allemande et juive…
Par contre, Paul R. Goldin démontre « Pourquoi le taoïsme n’est pas l’environnementalisme » ! – Il est Professeur associé au Département des langues et civilisations de l’Asie orientale, à l’Université de Pennsylvanie aux Etats-Unis…
Suivent plusieurs textes traduits du chinois sur la pensée et les perspectives écologiques taoïstes 道教生态观 : plusieurs contributions mettent l’accent sur les pratiques écologiques et la protection de l’environnement pour promouvoir la culture écologique taoïste, d’après l’orientation fixée de nos jours par l’Association taoïste de Chine (中国道教协会). « Créée en 1957, elle fait partie du marché rouge et comprend les temples et associations taoïstes approuvés par le gouvernement et dont les dirigeants sont nommés par le PCC… » Source
En particulier, est incluse une déclaration de Maître Taoïste (ou Vénérable) Li Guangfu, coprésident de la Conférence de Paix Religieuse Asiatique, Vice-Président du Comité de Paix Religieuse Chinois et Président de l’Association Taoïste Chinoise ; il déclarait déjà en 2010 qu’il convenait de « Travailler ensemble pour construire une Terre verte, habitable et vibrante ou rayonnante » …
Pour parachever ce dossier, ont été introduits des documents de Jérôme Ravenet (agrégé de philosophie (1995) et docteur en sinologie de l’Université Paris VII) sur son site ‘Phalanstere.fr’ : l’un aborde « Féminin et Taoïsme - L’archétype du féminin dans le Taoïsme » ; l’autre est consacré aux spiritualités laïques (? - 1) « Réflexion sur les arts taoïstes en Occident »…
Les articles sélectionnés pour constituer ce dossier (3ème partie de la série ‘Gouvernance et Humanisme’ sont indiqués avec leurs accès dans le sommaire ci-après
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- La pensée écologiste dans les trois courants ou systèmes philosophico-religieux en Chine : Confucianisme, Bouddhisme, Taoïsme - ECO Juin 2020 - Causerie à la pagode Hồng Hiên à Fréjus (France) par Thái Công Tụng le 30 août 2008 – Document ‘ttntt.free.fr/archive’
- Taoïsme et principe de précaution - Catherine Delacour, conservateur en chef au musée national des Arts asiatiques Guimet.
- Chine : comment vivre son milieu ? – Par Pierre Gentelle - Dans Les Sentiments de la nature (1993), pages 9 à 30
- De l’éthique environnementale à l’éthique de la vie : Dialogue transculturel autour de Zhuangzi – Par Dandan Jiang - Dans Rue Descartes 2011/2 (n° 72), pages 92 à 104
- Entretien - Le tao est intrinsèquement écologique - 05 juillet 2022 – Par Eric S Nelson - 4 Pages – Le Point (juin 2020)
- Pourquoi le taoïsme n’est pas l’environnementalisme – Traduction du 07 décembre 2022 par Jacques Hallard d’un article intitulé « Why daoism is not environmentalism » – Auteur Paul R. Goldin Professeur associé, Département des langues et civilisations de l’Asie orientale, Université de Pennsylvanie.
- Vues écologiques taoïstes – Traduction du 10 décembre 2022 par Jacques Hallard d’un texte en chinois intitulé道教生态观(Perspectives écologiques taoïstes) -
- Recherche sur la Construction du Cadre de Vie sous la Pensée Écologique Taoïste - Sciences et Ingénierie de l’Architecture - Université d’Architecture et de Technologie de Xi’an / Zhang Xiaorui – Traduction du 10 décembre 2022 par Jacques Hallard d’un document intitulé道教生态思想下的人居环境构建研究-手机知网- Zhang Xiaorui · 2012
- Enquête – Explorer le mystère : l’Alliance taoïste peu connue pour la protection de l’environnement – Traduction du 10 décembre 2022 par Jacques Hallard d’un article titré探秘 :鲜为人知的道教环保联盟(Alliance environnementale taoïste peu connue) - China Dialogue – Autrice丹妮斯·赫鲁比Denise Hruby (en anglais) - 30 mars 2017
- Selon Li Guangfu : « Travailler ensemble pour construire une terre verte, habitable et vibrante » - 29 novembre, 2010 16:29 - Source : China Environment News Interaction – Traduction du 10/12/2022 par Jacques Hallard d’une circulaire intitulée李光富:为建设绿色宜居、充满生机的地球而共同努力-道家思想对生态环境保护的启示(2) 2010年11月29日16:29
- Mettre l’accent et se concentrer sur les pratiques écologiques pour promouvoir l’éco-culture taoïste - China Ethnic Religion Network - 02 novembre 2021 – Traduction du 10 décembre 2022 par Jacques Hallard d’un document en chinois intitulé关注生态环保实践#ELF弘扬道教生态文化-来源:中国民族报 中国道教协会会长#ELF李光富 发布日期:2021-11-02投稿收藏
- Mettre l’accent sur les pratiques écologiques et de protection de l’environnement pour promouvoir la culture écologique taoïste - Promouvoir l’éco-culture taoïste par des pratiques respectueuses de l’environnement - Traduction du 28 novembre 2022 par Jacques Hallard de l’article en chinois :关注生态环保实践#ZWOELF弘扬道教生态文化– 2021
- Note préalable sur les 2 articles qui suivent – Réinventer avec Phalanstere.fr
- Féminin et Taoïsme - L’archétype du féminin dans le Taoïsme - Le Nouveau Phalanstère - Etudes chinoises
- Spiritualités laïques ? (1) - Réflexion sur les arts taoïstes en Occident - - Le Nouveau Phalanstère - Etudes chinoises
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La pensée écologiste dans les trois courants ou systèmes philosophico-religieux en Chine : Confucianisme, Bouddhisme, Taoïsme - ECO Juin 2020 - Causerie à la pagode Hồng Hiên à Fréjus (France) par Thái Công Tụng le 30 août 2008 – Document ‘ttntt.free.fr/archive’
1. IntroductionLes livres de Rachel Carson Silent Spring (1962), de Jonathan Schell The Fate of the Earth (1982) et de Bill McKibben The End of Nature (1989) ont trait aux 3 différents types de problèmes d’ordre environnemental, à savoir respectivement la contamination toxique de la chaine alimentaire, les conséquences planétaires de la prolifération nucléaire et l’impact du réchauffement global. Ces avertissements entrainent des changements majeurs sur la politique nationale et internationale : l’interdiction de l’utilisation du DDT comme insecticide, les traités de réduction des armes nucléaires entre les Etats-Unis et l’Union soviétique et le protocole de Kyoto pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre. Chaque livre utilise des arguments scientifiques pour discuter des affaires d’intérêt public. En plus, il partage une même vue globale holistique, c’est à dire inter-reliée, dans la mesure où chaque action influençant une partie du système peut influencer sur d’autres parties du système. Notre présent essai vise à étudier les contributions du confucianisme, du bouddhisme et du taoïsme, - autrement dit, le tam giáo des Vietnamiens- dans la pensée écologique globale. Mais l’on se demande d’abord sur ce que signifie l’écologie. L’écologie est étymologiquement la ‘ science de la nature’ (du grec oĩkos : maison, et logos : discours). Bien que ce terme n’existe que depuis peu dans la langue française (il fut proposé au XIXe siècle par Ernst Haeckel, naturaliste disciple de Darwin), il véhicule un concept fort ancien, qui considère la nature comme notre ‘ maison commune’. Une maison aux pièces magnifiques : mers, forêts, montagnes, plaines, déserts... abritant des familles nombreuses et variées, formant ensemble ce que l’on nomme aujourd’hui un écosystème. Nous allons d’abord aborder sur les problèmes actuels d’ordre écologique puis voir comment les 3 religions ont répondu à ces enjeux.2. Les enjeux écologiques dans le monde d’aujourd’hui2.1. DéforestationLa déforestation est la résultante de nombreux facteurs tels que l’urbanisation, le transport, l’agriculture, l’industrie etc. Cette destruction du couvert végétal entraine de nombreuses conséquences : perte de la biodiversité, aggravation de l’érosion du sol, abaissement du niveau de la nappe phréatique, diminution de la vapeur d’eau atmosphérique dans l’atmosphère, augmentation des risques d’inondation ... La forêt constitue pourtant un réservoir génétique, sans lequel pas d’amélioration végétale. La forêt et le sous-bois contribuent aussi à la conservation médicinale. La forêt joue un rôle primordial dans lArrayxygène dans l’atmosphère. La forêt ou les parcs aident à diminuer la pollution atmosphérique2.2. Désertification De nombreuses régions d’Afrique ainsi que d’autres régions sèches du monde sont exposées à la désertification, dủ aux mauvaises pratiques de surpaturage, déforestation et mauvaises pratiques d’irrigation. 2.3. Réchauffement de la planèteAvec les industries polluantes utilisant du charbon comme énergie, l’émission des gaz à effet de serre est inévitable. Ces gaz (CO2, CH4..) forment une couche supérieure dans l’atmosphère, et emmagasinent la chaleur, d’où réchauffement. Ceci provoque la fonte des banquises, entrainant la montée des eaux de mer et risquent d’inonder les parties basses des deltas. 2.4. PollutionAvec la surconsommation, la surpopulation, les déchets sont plus abondants. Ils sont soit brulés, soit enfouis et occasionnent de la pollution des nappes souterraines. Les déchets des usines sont déversés directement dans l’eau sans aucune mesure de protection. De même, la pollution de l’air dans les grandes villes est une chose courante et occasionne des maladies du poumon ou des allergies. 3. Bouddhisme et écologie 31. Selon les 4 nobles vérités (tứ diệu đế) dont la première concernant la souffrance ou la douleur, nous savons que l’existence telle que nous la connaissons, est souffrance (khổ) : la naissance est souffrance, la vieillesse est souffrance, la maladie est souffrance, la mort est souffrance, être uni à ce que l’on n’aime pas est souffrance, être séparé de ce que l’on aime est souffrance. De nos jours, l’on assiste à une autre souffrance avec la détérioration du milieu vivant : désertification, fréquence des typhons, inondation, sécheresse, engendrant une crise alimentaire aigue. . Si nous interprétons la deuxième noble vérité, à savoir la cause de la souffrance (tập), l’on pourrait dire que la souffrance naît de l’envie. Le Bouddha estimait que les causes de la souffrance humaine proviennent de l’incapacité à percevoir correctement la réalité. Cette ignorance et les illusions qu’elle provoque conduisent à l’avidité des hommes, à leur désir de posséder davantage que les autres, à l’attachement.L’envie engendre le désir d’où l’avidité. Si on applique cette notion en écologie, l’on perçoit que l’avidité dans notre société de consommation entraine la détérioration des ressources naturelles, que ce soit la forêt, le bois, le pétrole, les ressources minières.. La troisième noble vérité est celle de la cessation de la souffrance (diệt) et la quatrième noble vérité est celle du chemin menant à la cessation de la souffrance (đạo).Ce chemin est le ‘noble sentier octuple’ (bát chánh đạo) : pour parvenir à la cessation de la souffrance, il faut pratiquer parfaitement les prescrits de moralité ou giới (parole correcte, activité corporelle correcte, moyens d’existence corrects), de discipline mentale ou định (effort correct, attention correcte, concentration mentale correcte) et de compréhension-sagesse ou huệ (opinion correcte, intention correcte) ; ce chemin permet d’atteindre le nirvana. En particulier, l’attention correcte ou chánh niệm (mindful awareness) de l’universalité de la souffrance produit de l’empathie compassionnelle à toutes les formes de vie. 32. Rappelons les 5 préceptes du bouddhisme (ngủ giới), à savoir :• S’efforcer de ne pas nuire aux êtres vivants ni retirer la vie, • S’efforcer de ne pas prendre ce qui n’est pas donné, • S’efforcer de ne pas avoir une conduite sexuelle incorrecte ─ plus généralement garder la maîtrise des sens, • S’efforcer de ne pas user de paroles fausses ou mensongères, • S’efforcer de ne pas ingérer tout produit intoxicant (drogue) diminuant la maîtrise de soi et la prise de conscience.Le premier précepte nous dit de ne pas nuire aux êtres vivants ni retirer la vie. Or, la destruction du couvert végétal implique aussi une destruction de la faune car celle-ci doit se servir des habitats naturels comme refuge. Avec la déforestation, la chasse, le braconnage, la faune s’amenuise de jour en jour. Comme conséquence directe, le monde assiste à la perte de la biodiversité 33. Les 3 poisons (tam độc). La religion bouddhiste cite souvent ces 3 poisons tels que l’avidité (tham), la colère (sân) et l’ignorance (si). Ces 3 poisons sont la racine qui est derrière nos souffrances. Pour éviter cette souffrance, lArrayerbes. Tous les textes des sutras ont fait directement allusion aux forêts de Shorea, de manguiers, de Bambous là où le Bouddha enseigne à ses disciples durant plusieurs années avant sa mort.3.2 . Taoïsme et écologie Des trois courants de pensée dominants dans la Chine ancienne (taoĩsme, bouddhisme, confucianisme), le taoĩsme est certainement celui qui reflète la plus grande sensibilité écologique, assez proche en certains points du courant ‘naturaliste’ qu’a connu l’Occident avec Lamartine ou Rousseau, qui enseignait ‘qu’on ne peut commander à la nature qu’en lui obéissant’. Le livre le plus connu du taoïsme est sans nul doute le Đạo Đức Kinh qui est encore une source d’inspiration pour ceux qui recherchent la perfection spirituelle sans être liés par un dogme religieux. Taoĩsme vient du mot Tao qui signifie voie, chemin. Le Tao (Đạo), est le ’Principe d’ordre’ de la nature toute entière, mais aussi de tout élément naturel qui se manifeste dans l’alternance régulière des saisons et dans celle des jours et des nuits. C’est le cycle du froid et du chaud, de l’ombre et de la lumière, du féminin et du masculin, du flux et du reflux des marées.. Le Tao façonne chaque chose grâce à sa puissance et sa vertu. Tout vient du Tao, il est au coeurr de chaque chose et c’est lui qui leur donne la vie. C’est la Vérité première et ultime, à la fois immanente et transcendante, qui est à la source de toute vie. Le mot Tao n’est qu’un terme commode employé pour nommer une chose essentiellement innommable et au-delà du pouvoir du langage : La Voie que l’on peut exprimer par des mots n’est pas la Voie éternelle .Les noms par lesquels il est nommé ne sont pas des noms éternels. (Đao Đức Kinh1)Alors que le Taoïsme est à l’origine des théories du Yin/Yang(âm dương) et des cinq éléments (Ngủ hành) à savoir le métal, le bois, l’eau, le feu et le métal (kim, mộc, thuỷ, hoả, thổ ), et a des implications un peu partout, que ce soit dans la géomancie, la gastronomie, l’art militaire , nous croyons que l’un des aspects les plus marqués en écologie du Taoïsme est sans doute le non-agir : Le non-agir ne signifie pas ne rien faire mais ne rien faire qui soit en contradiction avec la nature. Cela veut aussi dire de s’abstenir d’activités contraires à la Nature, de non-interférence dans le cours des choses. Le non-agir implique le respect de l’ordre naturel et allie mouvement et quiétude ; elle se contente de répondre naturellement aux stimuli sans prendre l’initiative. S’abstenir des activités contraires à la Nature veut dire concrètement que l’utilisation des ressources alternatives telles que énergie éolienne, énergie solaire, énergie hydraulique, autrement dit des ressources renouvelables doit être favorisée car l’énergie que nous utilisons de nos jours provenant des fossiles tels que charbon, pétrole produit des gaz à effet de serre, ce qui fait augmenter la température du globe. Or celle-ci fera fonder les calottes polaires qui induisent la montée des eaux marines, faisant inonder les deltas. La vertu du sage, appelé le ’non-agir’, est donc d’abandonner l’intention égoïste et passionnée de modifier l’ordre naturel. Le Tao, lui aussi, bien qu’il soit le créateur de toute chose, n’a aucune intention, aucun désir d’agir. Le taoïsme suit ses propres préceptes : fluide comme l’eau, vieux comme la mer, difficile à fixer dans des mots, impossible à enfermer dans une catégorie, particulièrement rétif à la systématisation, il imprègne et fertilise tout ce qu’il touche et réapparaît où on ne l’attendait pas. Le sage est une personne en union avec le Tao. Son mode d’opération suit le modèle du Tao, qui est en fin de compte le ‘non-agir’ Dans ses actes, le sage pratique le ‘non agir’,
Il répand l’enseignement sans parler. Tous les êtres viennent à lui et il ne les rejette pas. Il agit et ne garde rien. L’oeuvre accomplie, il ne s’y attache pas. Et précisément parce qu ‘il ne s’attache pas, il ne perd rienDaodejing 2De nos jours, la difficulté principale concernant la protection de l’environnement et le développement durable est la consommation effrénée des ressources. Dans les pays industrialisés et dans certaines couches nanties des pays en voie de développement, la consommation des ressources naturelles est un phénomène commun : chaque foyer a au moins 2 appareils de télévision, 2 ou 3 voitures, des appareils vidéo, téléphone cellulaire, appareils d’exercices physiques. Cette consommation d’objets de luxe est signe de succès, de richesse .Cependant, au-delà d’un certain seuil, la richesse n’a plus de relation directe avec le bonheur (Maslow 1954)En effet, la consommation excessive accélère l’épuisement des ressources naturelles et exerce une grosse pression sur l’environnement. Dans son livre Notre pays, la planète (Our country, the Planet), S. Ramphal, president du World Conservation Union, maintient que la question de la consommation est centrale à tous les problèmes de la crise environnementale. .L’impact de l’homme sur la biosphère produit un stress environnemental et met en danger la capacité de notre planète pour un développement durable.Le Taoïsme nous conseille d’avoir une vie simple, frugale. Ceci veut dire peu de gaspillage, donc peu de recyclage. En effet, la surconsommation créée des déchets, utilise des ressources dans les entrailles de la Terre, telles le fer, le cuivre, l’aluminium. Avec la surpopulation de nos jours et une consommation effrénée, l’on se rend compte que l’empreinte écologique devient insupportable pour notre planète. La capacité de charge de notre écosystème est dépasséeParmi les vertus taoïstes positives sont mentionnées la modestie (humilité), la frugalité, le contentement, la compassion :L’amour excessif entraine un grand gaspillage Emmagasiner trop entraine certainement de lourdes pertes Connaitre assez n’est pas disgrâce Savoir quand s’arrêter évite le danger L’on est ainsi capable de durer Daodejing 44J’ai trois trésors que je détiens et protège Le premier est l’amour compatissant ; Le deuxième est l’économie Le troisième est le refus de me mettre en avant dans le monde Avec l’amour compatissant on peut être courageux ; Avec l’économie on peut être généreux ; En refusant de se mettre en avant, on peut prendre la tête des hommes de talentDaodejing 67Pour le taoïsme, l’homme fait partie intégrante de la nature, et en cette qualité, il doit vivre en harmonie avec le reste de l’univers. Même dans l’art chinois classique, on retrouve toujours cette harmonie écologique entre l’homme et la nature : les peintures placent volontiers des êtres humains au milieu des montagnes, des fleuves, des brumes et des forêts, leur rendant ainsi leur vraie dimension par rapport à la création, par contraste avec la peinture occidentale qui met l’homme et ses créations au premier plan, tandis que la nature reste le plus souvent reléguée au rang de décor. Un autre exemple est celui des jardins traditionnels chinois ou japonais, où le travail du jardinier se veut une simple touche apportée à un chef d’oeuvre naturel, par opposition aux jardins ‘ à la française’, dont la structure géométrique ne laisse aucun doute sur le passage du jardinier, ni sur sa volonté de dominer les éléments. L’harmonie et la quiétude dans les jardins orientaux invitent à la contemplation et la méditation. La pierre, l’eau et la plante conjuguent pour donner au jardin une saveur de sérénité, une saveur zen. 3. 3. Confucianisme et écologie Selon les Anciens le Monde est constitué de ’trois puissances’ : le Ciel, la Terre et l’Homme. Chaque homme est l’intermédiaire religieux entre le Ciel et la Terre, mais seul le ’Fils du Ciel’, c’est à dire le Roi, est habilité à jouer pleinement ce rôle.Le confucianisme prône aussi la bienveillance (nhân) qui, dans le sens large du mot, englobe non pas uniquement l’amour entre les êtres humains mais aussi le règne végétal et animal . Dans le présent contexte de mondialisation, ce principe revêt une valeur inestimable pour l’écologie sociale, l’éthique environnementale et le développement durable. Avec le néo-confucianisme,-confucianisme empreint d’autres courants métaphysiques/ philosophiques tels le taoïsme et bouddhisme- les deux notions de Lý et Khí sont deux catégories fondamentales, tout comme la matière et énergie dans la pensée occidentale. Dans l’Univers, il y a le principe cosmique Lý (forme, ordre, régularité) qui existait avant la création de l’univers physique et la matière Khí (souffle de la vie). Alors que le Lý est le principe permanent, immuable derrière n’importe quoi, le Khí (Ch’i en chinois) est sa force matérielle. Là où il y a matière Khí, on trouve également Lý. De même, il ne peut, sans Lý, y avoir de chose matérielle (Khí) correspondantes. C’est le Lý qui est en relation totale avec l’homme et l’univers. L’univers est le résultat des phases de mouvement et de repos de la force matérielle, du Khí, se succédant sans interruption. Le Khí en mouvement est Yang, le Khí en repos est Ying .Leur conjonction donne naissance aux 5 éléments (Terre, Eau, Métal, Bois, Feu) dont les infinies combinaisons créent le monde matériel à travers ses cycles de création (exemples : la Terre nourrit le Bois) et de destruction (exemple : l’Eau supprime le Feu) qui influent sur l’harmonie de la nature. 4. Trouver une harmonie entre l’homme et la NatureLes désastres écologiques de nos jours sont dus à la destruction de l’équilibre de la nature La surpopulation vivant sur des espaces de plus en plus restreints a rompu la capacité de charge des écosystèmes. Notre empreinte écologique visant à traduire l’impact d’activités humaines sur notre planète et traduisant la quantité de ressources nécessaires pour la consommation individuelle, a été dépassée. En effet, la moyenne mondiale est d’environ cinq terrains de foot par personne, alors que la Terre avec ses 6 milliards d’habitants, offre trois ou quatre terrains de foot par personne ! Nous consommons donc plus que ce que la Terre peut nous offrir à long terme. Et cet espace vivant se rétrécit au fur et à mesure de l’accroissement de la population du globe. C’est cette explosion de la population qui est la source des déforestations massives, des coupes de bois sans merci même dans des forêts amazoniennes du Brésil ou dans des forêts pluviales tropicales de Sumatra. Le végétalisme au secours de l’environnement. L’élevage bovin consomme beaucoup d’espace ; il est la cause de déforestations massives, il consomme plus de 8% des utilisations humaines d’eau à l’échelle mondiale, eau destinée à l’irrigation des cultures fourragères et il est à l’origine d’un important dégagement de gaz à effet de serre dû à l’expansion des pâturages et des terres arables pour les cultures fourragères, à la fermentation des ruminants et au fumier.5. Conclusions Ainsi, les 3 religions, que ce soit le bouddhisme, taoïsme ou confucianisme, tous les trois prônent une vie simple, frugale, respectueuse de l’environnement .Une économie forte doit se reposer sur un environnement sain. L’un ne va pas sans l’autre .En effet, l’environnement sain influe sur la santé des travailleurs sans quoi la productivité baisse. Consommons mieux et jetons peu ! La règle des trois R : réduire, réutiliser et recycler. La meilleure façon de réduire, c’est encore de consommer moins. Achetez des produits durables, réparez les articles défectueux et donnez ce qu‘on n’utìlise plus à d’autres personnes qui en feront bon usage. Le compostage aide à éliminer des ordures ménagères .Économisons l’énergie et réduisons nos transports, tout en favorisant les transports en vélo, la marche pour diminuer le Co2 dans l’air Respectons nos ressources, c’est notre héritage ! L’air, l’eau, la terre et la forêt sont nos ressources. Apprenons à les respecter ! Protéger notre eau, l’économiser, en être le fier propriétaire et savoir la partager. Cultiver la terre tout en la protégeant contre l’érosion, protéger nos forêts et s’engager à réduire la pollution de l’air que nous respirons.Devenons des agents de changement ! La somme des petites actions individuelles peut devenir un vent de changement qui influera sur les politiques futures .Favorisez les producteurs qui agissent de manière responsable en matière d’environnement. http://ttntt.free.fr/ (site en vietnamien)Source : http://ttntt.free.fr/archive/thaicongtuung2.html Retour au début du sommaire
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Pourquoi le taoïsme n’est pas l’environnementalisme – Traduction du 07 décembre 2022 par Jacques Hallard d’un article intitulé « Why daoism is not environmentalism » – Auteur Paul R. Goldin Professeur associé, Département des langues et civilisations de l’Asie orientale, Université de Pennsylvanie. Spécialités : Philosophie chinoise et histoire de la Chine ancienne. Associate professor, Department of East Asian Languages and Civilizations, University of Pennsylvania. Specialties : Chinese philosophy and early Chinese history. E-mail address : prg@sas.upenn.edu - Journal of Chinese Philosophy 32:1 (March 2005) 75–87 © 2005 Journal of Chinese Philosoph - 2005, Revue de philosophie chinoise – Référence : https://www-academia-edu.translate.goog/32736199/Why_Daoism_is_Not_Environmentalism?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc
La dégradation continue de l’environnement et les risques associés, les dangers pour la vie sur la Terre telle que nous la connaissons, peuvent constituer le problème le plus important qui nous attend au XXIème siècle. En effet, il peut s’avérer être le défi le plus sérieux que l’humanité ait jamais connu. Comme nous l’avons appris, les problèmes environnementaux entrent en jeu de nombreuses formes interdépendantes. Il y a le problème de la pollution, qui met en péril nos sources de nourriture, d’eau et d’air ; le trou dans la couche d’ozone, ainsi que l’augmentation alarmante du nombre d’espèces éteintes et en voie de disparition.
La menace la plus terrible de toutes, pendant ce temps, est peut-être la perspective d’un réchauffement climatique implacable, qui a le potentiel de causer une destruction inestimable à la vie à tous les niveaux, si ce n’est pas le cas, à la fin, rendre la terre totalement inhabitable. L’avenir du monde vivant étant incertain, il est compréhensible que des gens de tous horizons aient commencé à enquêter sur la façon dont le processus continu de dégradation de l’environnement pourrait être arrêté ou inversé.
Comme les problèmes deviennent plus aigus, il est inévitable qu’il faudra devenir de plus en plus attentif à l’environnement sous une forme ou sous une un autre. Une ligne de pensée particulière suggère qu’un élément de base du problème environnemental est notre conception quotidienne du monde qui nous entoure et notre place dans ce dernier.
De nombreux écologistes, avec une bonne raison, critiquent la vision familière du monde comme un jardin avec de ressources naturelles en attente d’être trouvées et exploitées. Les fatalistes marqués par cette perspective, que nous n’avons appris à apprécier que récemment, c’est qu’ils ne conçoivent pas le monde comme un tout organique, et qu’ils omettent de prendre en compte mentalement les effets de nos propres actions sur l’environnement. Peu de gens nieraient aujourd’hui que nous avons besoin d’une compréhension plus sophistiquée de l’environnement ; beaucoup de gens expriment l’opinion selon laquelle nous avons également besoin d’une attitude entièrement nouvelle envers notre environnement.
Dans cet esprit, plusieurs chercheurs se sont demandé si la base d’une nouvelle approche de la nature pourrait être trouvée dans la philologie classique [Étude historique d’une langue par l’analyse critique des textes] et les religions qui sont communes dans les pays d’Extrême-Orient. 1
Dans les années 1990, Le Centre d’Étude des religions du Monde à l’Université Harvard aux Etats-Unis a parrainé une conférence bien médiatisée et une série consacrée au thème de l’écologie dans les religions du monde (y compris le taoïsme, le confucianisme et le bouddhisme) ; les comptes rendus ont déjà été édités sous forme de livre. 2
Je voudrais évaluer à cet effet ici la valeur du Zhuangzi, l’un des anciens textes chinois et des plus prometteurs, pour le considérer comme un guide contemporain d’une attitude écologique et dé santé.
[Addenda / Zhuangzi - Le terme Zhuanzi peut faire référence à :
- Tchouang-tseu ou Zhuangzi, un penseur chinois du IVe siècle av. J.-C. ;
- Le Zhuangzi, un texte taoïste dont on attribue une partie de la paternité à ce penseur.
Le Zhuangzi ou Tchouang-tseu (chinois : 莊子 ; pinyin : Zhuāngzǐ ; Wade : Chuang-tzu ; EFEO : Tchouang-tseu) est un ancien texte chinois de la fin de la période des Royaumes combattants (476 à 221 av. J.-C.), qui contient des histoires illustrant la nature insouciante du sage taoïste idéal. Nommé d’après son auteur traditionnel, Zhuangzi (369 à 288 av. J.-C. environ), c’est l’un des deux textes fondateurs du taoïsme, avec le Dao de jing.
Il se compose d’une grande collection d’anecdotes, d’allégories, de paraboles et de fables, qui sont souvent de nature humoristique ou irrévérencieuse. Il est composé de 33 chapitres, dont seuls les sept premiers — appelés « chapitres intérieurs » — sont réellement attribués à la personne de Zhuangzi tandis que les chapitres restants — respectivement « chapitres extérieurs » et « chapitres divers » — sont attribués à diverses écoles s’inscrivant dans la continuité intellectuelle de Zhuangzi, et voient leur paternité débattue par les sinologues.
Ses thèmes principaux sont la spontanéité en action et la libération du monde humain, en particulier de ses normes, conventions et technologies. Les fables et anecdotes tentent d’illustrer la vanité des distinctions humaines entre le bien et le mal, le grand et le petit, la vie et la mort, ou l’humain et la nature. Alors que d’autres philosophes chinois anciens se concentrent sur le devoir moral et personnel, Zhuangzi encourage l’errance insouciante, le « non-agir » (無為, wúwéi), la spontanéité naturelle, la méfiance envers le langage et la communion avec la « Voie » cosmique (道, dào) en suivant la nature. Il met également en avant des pratiques de maîtrise de soi et de son énergie intérieure (氣, qì) reposant sur la quiétude et l’absence de pensée. Il valorise la figure de l’homme authentique, sage et invincible, parvenu à cet état supérieur grâce à ces postures morales et ces pratiques, qui sont à l’origine du « Saint » de la tradition taoïste.
Bien qu’il soit principalement connu comme une œuvre philosophique, le Zhuangzi est plus généralement considéré comme l’un des plus grands textes de toute l’histoire de la Chine. Chef-d’œuvre à la fois philosophique et littéraire, il influence considérablement les écrivains et dramaturges depuis plus de 2 000 ans et la dynastie Han (206 av. J.-C. à 220 apr. J.-C.) et laisse des traces dans la culture chinoise telles que la fable du Rêve du papillon ou celle de l’oiseau mythique Peng. La méfiance de Zhuangzi envers la politique et les institutions qui transparaissent dans l’œuvre, inspire également en Occident, de sorte qu’il est parfois considéré comme le « premier anarchiste de l’Histoire… » - Lire cet article entier, voir ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Zhuangzi_(livre) ].
Suite de l’article traduit
Cependant, avant de discuter du Zhuangzi en détail, quelques généralités et observations sont de mise. Tout d’abord, l’idée que le bouddhisme ou le Confucianisme, le clanisme ou le taoïsme pourraient offrir une sorte de réponse à un problème courant ; cela peut faire partie d’une tendance contemporaine plus générale, à savoir la notion selon laquelle la ’sagesse orientale’ peut nous enseigner certaines choses mystérieuses, des vérités sur l’univers, des vérités sur le fait que la ’philosophie occidentale’, dans sa rigidité (et en effet son caractère très occidental), a été incapable de se déverrouiller.3
[Addenda - La philosophie occidentale désigne la pensée philosophique et son élaboration en Occident, se distinguant ainsi de la philosophie orientale ou d’autres tendances diverses observées chez plusieurs peuples autochtones. Le terme est récent et est inventé pour désigner la pensée philosophique de la civilisation occidentale depuis ses racines grecques, en Grèce antique (voir philosophie antique) et couvrant éventuellement une grande partie du globe incluant l’Amérique du Nord et l’Australie. Le mot « philosophie » est lui-même originaire de la Grèce antique : philosophia (φιλοσοφία), littéralement, « amour de la sagesse » (φιλεῖν - philein « aimer » et σοφία - sophia « sagesse », aussi dans le sens de la connaissance, du savoir ordonné et éthique). Dans son sens contemporain, la philosophie occidentale désigne les deux traditions contemporaines de la philosophie : la philosophie analytique et la philosophie continentale1… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_occidentale ]
Suite de l’article traduit
En principe, il n’y a rien de mal à voir si la philosophie occidentale pourrait apprendre quelque chose à partir des philosophies de l’Orient. Mais les partisans de la ” sagesse orientale ’ diffusent souvent des idées qui n’ont pas grand-chose à voir avec les traditions orientales qu’elles invoquent. 4
Par exemple, les discussions occidentales sur le taoïsme, en particulier dans son lien avec l’écologie, engager les ambiguïtés et les anachronismes du terme ’taoïsme’, une question soulevée de manière tranchée par Nathan Sivin il y a deux décennies. 5
Cependant, en regardant les traditions taoïstes, nous pourrions les définir, pour des réponses à nos propres problèmes : nous devons veiller à ne pas tomber dans le piège des paradigmes de mélange. Par exemple, comme l’historien IG Simmons nous rappelle “ ’ Le taoïsme chinois . . . envisage un rôle quiétiste et non interventionniste dans le monde naturel, mais cela n’a pas empêché les Chinois de l’époque de faire d’énormes changements pour la terre et l’eau autour d’eux’.
[Addenda - Le quiétisme est une doctrine mystique consistant en un itinéraire spirituel de « cheminement vers Dieu » caractérisée par une grande passivité spirituelle vis-à-vis de Dieu. Née en Italie, elle se répandit ailleurs aux XVIIe et XVIIIe siècles. Parmi les protestants, une doctrine similaire s’observe chez les quakers. Pour certains[évasif], elle s’inspire fortement de l’hésychasme orthodoxe, même si en réalité[évasif] et par définition elle en est en quelque sorte l’opposé, car l’hésychasme vise un calme, un repos intérieur, alors que le quiétisme concerne surtout l’absence d’activité extérieure… - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Qui%C3%A9tisme ]
Suite de l’article traduit
Simmons utilise cet exemple pour illustrer sur son point de vue plus large, à savoir “ ce que les gens disent de la nature n’est pas nécessairement comment ils se comportent à son égard.’ 6 - Il aurait pu appuyer sur l’argument encore plus éloigné et a demandé si le “quiétisme ’ et le ’non-interventionnisme’ du taoïsme chinois est conscient d’une manière significative. 7
En d’autres termes, le taoïsme préconise-t-il le quiétisme et le non-interventionnisme par conviction, alors que d’autres attitudes pourraient être un penchant, une inclination naturelle pour la nature qui pourraient menacer l’environnement ? C’est un point crucial, parce que si les philosophes taoïstes n’affirmaient pas explicitement que leurs arguments pourraient être appliqués mentalement à des préoccupations d’écologie ou liées à l’environnement, puis la promotion de leur travail au motif qu’il pourrait nous aider à gérer notre environnement, représente une falsification de leurs idées et une appropriation égoïste du passé à des fins ancrée dans le présent. 8
De plus, nous devons éviter à tout prix le mythe selon lequel les anciens étaient en quelque sorte plus en phase avec la nature, ou que la détérioration de l’environnement est un phénomène exclusivement moderne issu des lacunes particulières des perspectives modernes.
La manipulation de l’environnement — et sa destruction - est aussi vieille que l’espèce Homo sapiens elle-même…. De nombreux chercheurs soulignent le soi-disant Pléistocène, une hypothèse ’exagérée’, qui suggère que les taux surprenants d’extinction chez les grands herbivores de mammifères au Pléistocène et au début de l’Holocène, sont une conséquence directe de la migration humaine… Les chasseurs-cueilleurs préhistoriques ont provoqué des changements permanents à l’environnement pratiquement partout dans le monde, et l’utilisation du feu était l’un de leurs outils les plus efficaces.
Comme Stephen Pyne l’a observé, les grandes prairies de l’Amérique du Nord (que les Européens avaient prises comme primitives, étaient à l’origine boisés et qu’elles avaient été créés par les populations autochtones dans la plupart des cas… Le fait que l’environnement le plus visible et les problèmes d’aujourd’hui peuvent être attribués aux habitudes de notre société post-industrielle signifie pas que les humains préindustriels avaient une plus grande compréhension de l’écologie ou une attitude plus louable envers la nature. Au contraire, les archives historiques suggèrent que les populations du passé n’ont pas causé plus de dommages à l’environnement parce qu’ils en étaient technologiquement incapables. 10
C’est pourquoi le problème de l’environnement peut s’avérer être le problème le plus grave dans l’histoire de notre espèce : c’est un problème qu’aucun humain dans les sociétés n’a jamais résolu….
The Center for the Study of World - PAUL R. GOLDIN, associate professor, Department of East Asian Languages and Civilizations, University of Pennsylvania. Specialties : Chinese philosophy and early Chinese history. E-mail address : prg@sas.upenn.edu
Journal of Chinese Philosophy 32:1 (March 2005) 75–87 - © 2005 Journal of Chinese Philosophy
La totalité de cet article en anglais est à lire sur ce site : https://www-academia-edu.translate.goog/32736199/Why_Daoism_is_Not_Environmentalism?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc
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Taoïsme et environnement - Natacha Chawla
Le concept de « nature » dans le Daode jing 道德經 et le Zhuangzi 莊⼦ et sa pertinence par rapport aux problèmes environnementaux d’aujourd’hui. L’harmonie et la continuité inhérentes entre la nature et les êtres humains est un thème sous-jacent et dominant dans les études taoïstes et la culture chinoise dans son ensemble (Lai, 2003 : 264). L’environnement, pour les taoïstes, a fonctionné comme un espace sacré (Miller, 2003 : 170) utilisé pour la contemplation et la réflexion ; l’attention portée à l’environnement naturel était et est une expérience édifiante (Cooper, 2014 : 98). Les textes taoïstes (et confucéens) mettent en évidence le concept de l’énergie, qi 氣, qui circule à travers tout - une force de liaison sans fin qui inspire la créativité dans les formes de l’univers, les chants de l’oiseau, le pinceau à l’encre sur le papier, les formes des montagnes et rochers, etc. (Weller 2011 : 126). L’idéologie taoïste concerne l’auto-préservation et l’auto-culture en observant le dao 道, la « voie » ; le schéma cosmique et le « cours » du monde naturel. Cela se produit par la méditation et l’observation des énergies cosmiques de l’extérieur vers l’intérieur. Un taoïste vise à atteindre la conformité avec le tao par une attitude de « non-action » (wuwei 無為) et la culture de la puissance intérieure (dé 德) (Lai, 2007 : 233). Il n’est pas surprenant que des chercheurs et des décideurs politiques récents aient regardé dans cette direction dans l’espoir de trouver un contrepoids à la vision globale dominante de la nature comme une sorte de marchandise, une entité externe, toujours au service des besoins et des désirs perpétuels de l’être humain. . À la lumière des préoccupations environnementales mondiales actuelles…. - Afficher le PDF
La grande unité : taoïsme, animaux non humains et éthique humaine . - Lisa Kemmerer
’La grande unité : taoïsme, animaux non humains et éthique humaine.’ Journal of Critical Animal Studies 7.2 (octobre 2009) : 68-83. Peut être consulté sur http://www.criticalanimalstudies.org/wp-content/uploads/2009/09/Lisa-Kemmerer-pg.-63-83.pdf
Résumé - Cet article explore les enseignements taoïstes favorables aux non-humains animaux, se concentrant sur la philosophie et la moralité, y compris des concepts centraux tels que Dao, ci, jian, bugan wei tianxia xian et wuwei, ainsi que les conceptions taoïstes de l’unité, de l’harmonie et de l’intégrité ultime. Le taoïsme enseigne aux gens à ne pas nuire, ni à tuer, et anticipe donc un régime végétalien… - Afficher le PDF
Repenser les questions environnementales dans un contexte taoïste : pourquoi le taoïsme est et n’est pas l’environnementalisme - Paul d’Ambrosio
Au fur et à mesure que l’ampleur de notre impact sur l’environnement devient de plus en plus claire, la recherche de moyens de limiter ou même de remédier à certains des effets négatifs de nos actions s’élargit. De la science à la religion, des universitaires de presque tous les domaines ont travaillé dur pour essayer de contribuer à une relation plus saine entre les êtres humains et le monde naturel. Dans les sciences humaines, la question est quelque peu difficile. Le sujet est relativement nouveau, il y a donc peu de penseurs ou de traditions qui traitent des problèmes environnementaux pertinents… - Afficher le PDF
Civilisation chinoise ancienne : bibliographie des documents en langues occidentales - Paul R. Goldin
Cette bibliographie, qui contient plus de 14.000 entrées, se veut inclusive du néolithique à l’ère prébouddhique et est continuellement mise à jour. J’avais l’habitude de télécharger le fichier sur le site Web de mon service, mais il ne peut plus gérer des téléchargements aussi volumineux ! - Afficher le PDF
Philosophie environnementale
Zhuangzi et Heidegger sur l’humain et la nature (2013) - Graham Parkes - Afficher le PDF
Javier Bustamante Donas , Juan Luis Varona - Une bibliographie choisie et commentée sur le taoïsme classique (I) : Ouvrages généraux et Zhuang zi - Afficher le PDF
Après Confucius : études sur la philosophie chinoise ancienne - Paul R. Goldin
‘Après Confucius’ est une collection de huit études de philosophie chinoise de l’époque de Confucius à la formation de l’empire aux deuxième et troisième siècles avant notre ère. Comme détaillé dans une introduction magistrale, chaque essai sert d’exemple concret de ’description épaisse’ - une approche inventée par le philosophe Gilbert Ryle - qui vise à révéler la logique qui informe un échange observable entre les membres d’une communauté ou d’une société. Pour saisir la signification de tels échanges, il faut s’interroger sur les réseaux de sens sur lesquels ils s’appuient.
Paul R. Goldin soutient que le caractère de la philosophie chinoise ancienne ne peut être apprécié que si nous reconnaissons les codes culturels qui sous-tendent la circulation des idées dans ce monde. La description épaisse est la meilleure méthode préliminaire pour déterminer comment les penseurs chinois concevaient leur propre entreprise. Qui étaient les anciens philosophes chinois ? Quel était leur public cible ? De quoi se disputaient-ils ? Comment ont-ils réagi aux penseurs antérieurs et entre eux ? Pourquoi ceux au pouvoir souhaitaient-ils avoir de leurs nouvelles, et que prétendaient-ils offrir en échange de leur patronage ?
Goldin aborde ces questions en examinant plusieurs sujets, notamment les conventions rhétoriques de la littérature philosophique chinoise ; la valeur des manuscrits récemment fouillés pour l’interprétation de la littérature reçue plus familière ; et le devoir des traducteurs de transmettre le monde des préoccupations des textes originaux. Chacun des cas étudiés dans ce volume de grande envergure illustre la conviction centrale derrière le plaidoyer de Goldin pour une description détaillée : Afficher le PDF
Journal de philosophie chinoise - Lao-Zhuang et Heidegger sur la nature et la technologie (2012) - Graham Parkes - Afficher le PDF
Répondre avec le dao : l’éthique taoïste primitive et l’environnement - Eric S Nelson
Le taoïsme primitif, tel qu’articulé dans le « Daodejing » et le « Zhuangzi », aborde indirectement les questions environnementales en suggérant une éthique naturaliste non réductrice appelant les humains à être ouverts et sensibles aux spécificités et aux interconnexions du monde et de l’environnement auxquels ils appartiennent. ’’Dao’’ n’est pas une entité substantielle immanente ou transcendante, mais la mise en scène vécue de la valeur intrinsèque des ’myriades de choses’ et du monde naturel se produisant à travers ’comment’ les humains s’adressent à eux et sont adressés par eux. Le taoïsme primitif corrige potentiellement à la fois l’anthropocentrisme et le bio-centrisme dans l’éthique environnementale en révélant les choses elles-mêmes dans le contexte de l’auto-culture de la vie. Compte tenu de la dévastation croissante de l’environnement et de la prédominance des points de vue, des pratiques… - Afficher le PDF
Health : A History, Adamson, Peter ed., Oxford Philosophical Concepts Series, Oxford : OUP 2019 - 2019 Santé et philosophie dans la Chine pré- et ancienne de l’Empire – 2019 - Michael Stanley-Baker 徐源
L’absence de maladie, les signes physiologiques de bien-être et l’évitement de la mort apparaissent comme des thèmes récurrents dans de nombreux écrits de la Chine préimpériale et impériale, mais il n’y avait pas d’analogue direct à une catégorie conceptuelle comme le terme anglais « santé ». Ces thèmes n’apparaissent pas sous un terme universellement cohérent ou une formulation théorique limitée. Au lieu de cela, ils apparaissent comme des termes techniques communs ou des centres d’intérêt pratiques dans différents genres littéraires. Les écrivains chinois font référence aux forces matérielles comme le souffle (qi 氣), la force de vie (sheng 生) et la nature intérieure (xing 性), qui sont cultivées ou nourries (yang 養) dans le corps, pour allonger la vie (ming 命). L’engagement avec la santé était un objet quantitatif pouvant être stocké dans le corps, un objectif processuel plutôt qu’un objet conceptuel.
Alors que le terme « vie nourrissante » (yangsheng 養生) n’est venu désigner un ensemble de pratiques communes et reconnaissables qu’après le premier siècle de notre ère, les pratiques et les objectifs eux-mêmes étaient compris comme étant cohérents dans les sources dès 400 avant notre ère. Dans ce chapitre, je soutiens que trois grandes périodes d’écriture dans la Chine préimpériale et ancienne ont produit des modes d’écriture dominants sur les idéaux corporels qui se sont poursuivis jusqu’à nos jours. Ces écrits comprennent des ouvrages philosophiques, des manuels de culture de soi, des écrits médicaux canoniques, des écrits sur la transcendance et des textes taoïstes formels. Dans ce chapitre, je soutiens que trois grandes périodes d’écriture dans la Chine préimpériale et ancienne ont produit des modes d’écriture dominants sur les idéaux corporels qui se sont poursuivis jusqu’à nos jours.
Ces écrits comprennent des ouvrages philosophiques, des manuels de culture de soi, des écrits médicaux canoniques, des écrits sur la transcendance et des textes taoïstes formels. Dans ce chapitre, je soutiens que trois grandes périodes d’écriture dans la Chine préimpériale et ancienne ont produit des modes d’écriture dominants sur les idéaux corporels qui se sont poursuivis jusqu’à nos jours. Afficher le PDF
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Zhou Zuyan, « Philosophie taoïste et écrits littéraires à la fin de la Chine impériale : une étude de cas sur l’histoire de la pierre, 2013 », T’oung Pao, Volume 102, Numéro 1-3, 2016, p.253–257. Vincent Durand-Dastès Afficher le PDF
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Vues écologiques taoïstes – Traduction du 10 décembre 2022 par Jacques Hallard d’un texte en chinois intitulé 道教生态观 (Perspectives écologiques taoïstes) -
注:本文主要由中国道教协会的文本材料编译而成,同时引用《新疆师范大学大学报》2006年3月第27卷第一期部分内容。- Remarque : Cet article est principalement compilé à partir des textes de l’Association taoïste chinoise, et cite en même temps une partie du premier numéro du volume 27 du ’Journal of Xinjiang Normal University’ en mars 2006.
Le taoïsme est une religion originaire de Chine. Il occupe non seulement une place importante dans la culture traditionnelle chinoise, mais a également une grande importance dans la vie humaine moderne.
随着日益严峻的生态危机 … Avec la crise écologique de plus en plus grave, les gens réalisent progressivement que la crise de l’environnement écologique n’est pas seulement liée à l’industrie et aux technologies modernes, mais aussi inextricablement liée à la vision du monde et aux valeurs des gens. Certaines personnes mettent trop l’accent sur l’initiative humaine et la maîtrise de la nature, pillant et empiétant ainsi davantage sur la nature, entraînant une détérioration de la situation écologique.
La pensée du taoïsme nous donne plus d’inspiration sur la façon de s’entendre avec la nature.
1) ’L’homme suit la terre, la terre suit le ciel, le ciel suit le Tao, et le Tao suit la nature’
’ Le taoïsme ’ croit que les êtres humains, la terre, le ciel, le Tao et la nature ont une chaîne de relations holistique, et que tout est finalement gouverné par la nature ’. Le taoïsme préconise de ’ laisser les choses être naturelles ’, ’ sensibles à la nature des choses ’, et ’la voie du ciel est naturelle et inaction’. Tous les objets naturels sont ’autosuffisants’ et maintiennent la diversité biologique, qui joue objectivement un rôle important dans le maintien de l’équilibre écologique. ’ (Yan Shaohua ’Une brève introduction aux vues écologiques religieuses et à l’environnement Concepts de protection’) lorsqu’il s’agit de l’homme et de la nature, l’attitude taoïste est l’unité de l’homme et de la nature, en se concentrant sur l’harmonie entre l’homme et la nature. Prenez ’l’harmonie’ comme principe pour faire les choses. En fait, cela reflète également le fait que les êtres humains doivent respecter les lois de la nature, c’est-à-dire le ’Tao’ lors de l’exercice d’activités. Laissez la nature grandir librement, plutôt que d’interférer artificiellement.
2) ’Yin’ et ’Yang’
Le taoïsme souligne que ’Yin’ et ’Yang’ sont deux aspects opposés des choses, qui sont toujours en constante croissance et transformation. Tout comme le dit le classique taoïste ’Baopuzi’, d’une part, nous devons utiliser la nature, d’autre part, nous devons observer et suivre les lois de la nature, et finalement atteindre l’état d’unité et de transformation mutuelle, donc nous pouvons ainsi vraiment libérer un maximum d’énergie. Si la compréhension des gens de la nature est très unilatérale ou superficielle, et qu’ils ne voient pas à la fois le yin et le yang, ils détruiront l’équilibre, iront aux extrêmes et détruiront la nature sans fin.
[Addenda – « The Baopuzi (simplified Chinese : 抱朴子 ; traditional Chinese : 抱樸子) is a literary work written by Ge Hong (also transliterated as Ko Hung) (葛洪), 283–343, a scholar during the turbulent Jin dynasty. Baopuzi is divided into two main sections, the esoteric Neipian (內篇) ’Inner Chapters’ and equally exoteric Waipian (外篇) ’Outer Chapters’. The Taoist Inner Chapters discuss topics such as techniques to achieve ’hsien’ (仙) ’immortality ; transcendence’, Chinese alchemy, elixirs, and demonology. The Confucian Outer Chapters discuss Chinese literature, Legalism, politics, and society ».
Traduction : Le Baopuzi (chinois simplifié :抱朴子 ; chinois traditionnel :抱樸子) est une œuvre littéraire écrite par Ge Hong (également translittéré en Ko Hung) (葛洪), 283-343, un érudit de la turbulente dynastie Jin. Baopuzi est divisé en deux sections principales, les ’chapitres intérieurs’ ésotériques Neipian (內篇) et les ’chapitres extérieurs’ tout aussi exotériques Waipian (外篇). Les chapitres intérieurs taoïstes discutent de sujets tels que les techniques pour atteindre ’hsien’ (仙) ’l’immortalité ; la transcendance’, l’alchimie chinoise, les élixirs et la démonologie. Les chapitres extérieurs confucéens traitent de la littérature chinoise, du légalisme, de la politique et de la société…. » - Source de l’article complet : https://en.wikipedia.org/wiki/Baopuzi ]
Suite du texte traduit
3) ’’Content sans humiliation, sachant s’arrêter sans péril’ est une proposition importante du taoïsme en termes d’éthique écologique.
’Savoir s’arrêter sans péril’ signifie que dans le processus de poursuite du développement, les êtres humains devraient pleinement considérer le fardeau de la nature environnement écologique Pour ces choses qui détruisent l’équilibre écologique, même si elles ont de grands avantages immédiats, elles doivent être autodisciplinées et ne pas le faire ’Le contentement sans humiliation’ signifie que les gens doivent établir un sens correct de l’accomplissement et ne pas être insatiables dans la poursuite d’intérêts matériels, afin d’éviter la surexploitation des ressources naturelles.’ (Yan Shaohua ’Une brève introduction aux vues écologiques religieuses et aux concepts de protection de l’environnement’)
Les gens doivent être très conscients que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables. Quand l’être humain cherche son propre développement, il doit savoir se retenir. Si les gens recherchent aveuglément des avantages en surexploitant les ressources naturelles, même si cela peut beaucoup profiter aux humains, c’est un avantage à court terme, et un tel comportement finira par être puni par la nature.
4) Le taoïsme met également l’accent sur les avantages que peut apporter le développement harmonieux de la nature.
Un développement régulier peut avoir des impacts positifs sur tous les aspects de la société dans son ensemble. Au contraire, cela entraînera le déclin. Une telle idée encouragera les gouvernements et les gens à prêter une grande attention à l’environnement écologique.
Dans l’ensemble, de nombreuses idées taoïstes jouent encore un rôle très important aujourd’hui. Nous sommes prêts à croire que ces idées religieuses peuvent encore guider les gens vers le développement social dans les temps modernes, et nous croyons également que tant que les gens sont prêts à mettre ces idées dans le temps présent, la philosophie bénéficiera également au développement harmonieux entre les êtres humains et la nature. .
Emetteur : https://interfaithsustain.com/ >
« We have one home. With 7.7 billion people and 15 million species, the earth is our collective ship. We have to figure out how to live sustainably, together. We have a shared responsibility for each other. What you do and what I do matter, for ourselves and everyone else on board ». « Nous avons une maison. Avec 7,7 milliards de personnes et 15 millions d’espèces, la terre est notre navire collectif. Nous devons trouver comment vivre durablement, ensemble. Nous avons une responsabilité partagée les uns envers les autres. Ce que vous faites et ce que je fais compte, pour nous et pour tous les autres à bord ».
« The Interfaith Center for Sustainable Development’s founding director Rabbi Yonatan Neril has engaged dozens of congregations, conferences, and institutions on the powerful linkage between ecology and religious values. If you are interested in booking him for a video/Zoom talk or program, please contact us to make engagements. Rabbi Neril speaks internationally on faith and ecology, including at the Fez Climate Summit and the Parliament of World Religions. He has spoken at over 50 institutions on four continents. He co-organized twelve interfaith ecology conferences in Israel and the U.S. and is co-author of the bestselling book Eco Bible. He is a member of the Jewish Speakers Bureau. Clergy and congregants have written the following about their experience during past speaking tours :
- “Rabbi Neril put a spiritual foundation to the challenges we face with the environment.”
- “Transcendent moments ! Bible values grounded us in bringing heaven and earth closer together.”
- “An inspiring educational experience that created an interactive dialogue for what the Jewish tradition teaches about caring for the environment.”
Traduction : Le directeur fondateur du Centre interreligieux pour le développement durable, le rabbin Yonatan Neril, s’est entretenu avec des dizaines de congrégations, de conférences et d’institutions sur le lien puissant qui existe entre l’écologie et les valeurs religieuses. Si vous souhaitez le réserver pour une conférence ou un programme vidéo/Zoom, veuillez nous contacter pour prendre rendez-vous.
Le rabbin Neril s’exprime au niveau international sur la foi et l’écologie, notamment lors du Sommet sur le climat de Fès et du Parlement des religions du monde. Il a pris la parole dans plus de 50 institutions sur quatre continents. Il a co-organisé douze conférences interconfessionnelles sur l’écologie en Israël et aux États-Unis et est co-auteur du livre à succès Eco Bible. Il est membre du ‘Jewish Speakers Bureau’. Des membres du clergé et des fidèles ont écrit ce qui suit au sujet de leur expérience lors de tournées de conférences antérieures :
’Le rabbin Neril a donné un fondement spirituel aux défis auxquels nous sommes confrontés en matière d’environnement.’
’Des moments transcendants ! Les valeurs bibliques nous ont ancrés dans le rapprochement du ciel et de la terre.’
’Une expérience éducative inspirante qui a créé un dialogue interactif pour ce que la tradition juive enseigne sur le soin de l’environnement.’
Photo : Rabbin Yonatan NerilSource
Rabbi Yonatan NerilSource
2022 © ICSD works on a global basis, currently in Africa, the Middle East, North America and Europe. - Source : https://interfaithsustain.com/mandarin/%E9%81%93%E6%95%99%E7%94%9F%E6%80%81%E8%A7%82/?nowprocket=1
Recherche sur la Construction du Cadre de Vie sous la Pensée Écologique Taoïste - Sciences et Ingénierie de l’Architecture - Université d’Architecture et de Technologie de Xi’an / Zhang Xiaorui – Traduction du 10 décembre 2022 par Jacques Hallard d’un document intitulé 道教生态思想下的人居环境构建研究 -手机知网 - Zhang Xiaorui · 2012
Si le développement rapide de la science et de la technologie a amélioré la qualité de la vie humaine, il a également conduit à une crise écologique.
L’épée à double tranchant de la science et de la technologie a amélioré les conditions de vie des gens dans un certain aspect de son développement rapide, mais en même temps, elle a également détruit l’environnement de vie humain à des degrés divers. Lorsque nous pensons que nous sommes intelligents pour poursuivre la soi-disant vie moderne, nous abandonnons, sans le savoir, certaines des idées écologiques de la culture traditionnelle, en échange non seulement de la convergence des formes architecturales, mais plus sérieusement, le système d’équilibre du milieu de vie est détruit sans le savoir.
Comment le futur cadre de vie doit-il être construit ?
Le modèle de construction de l’environnement de l’habitat dans les pays développés n’est évidemment plus un moyen facile pour l’humanité de construire un environnement d’habitat écologique. Dans cette situation, l’ancienne civilisation orientale semblait accorder plus d’attention à l’harmonie entre l’humanité et la nature que la civilisation occidentale.
Cette thèse jette son dévolu sur la pensée écologique du taoïsme traditionnel dans notre pays pour trouver la clé de la résolution des difficultés. Sur la base des conditions nationales, la thèse tente d’explorer la voie de la théorie et de la pratique architecturales avec des ’caractéristiques chinoises’. De cette manière, il promeut l’innovation théorique et pratique de l’harmonie entre l’homme et la nature aujourd’hui.
Les éléments de base d’importance écologique tels que “l’unité du ciel et de l’Homme“,” le Père et la mère de la Terre “et” le taoïsme et la Nature ’ préconisés dans notre taoïsme traditionnel, nous fournissent une plate-forme de conscience écologique qui répond aux conditions nationales. Par conséquent, il est nécessaire d’étudier l’architecture taoïste et les maisons traditionnelles du point de vue de la pensée écologique taoïste, et d’utiliser l’écologie et l’environnement de l’habitat pour faire des interprétations contemporaines de la culture taoïste traditionnelle, afin de trouver un point d’entrée pour la construction d’un environnement d’habitat écologique adapté aux conditions nationales.
Il y a sept chapitres dans la thèse :
Chapitre 1, introduction. Elle comprend le contexte de la recherche, le but, l’objet, la signification, l’examen, la méthode, le contenu, le cadre de la thèse et les concepts et théories de base.
Chapitre 2, Un aperçu de la culture religieuse traditionnelle chinoise du point de vue de la civilisation écologique. Le cours du développement de la civilisation humaine, les vues écologiques et naturelles, l’éthique et les vues pratiques du confucianisme, du bouddhisme et du taoïsme sont discutés ensuite
Chapitre 3, l’évolution historique du taoïsme et de son système idéologique écologique. Prenant la pensée écologique taoïste comme principal objet de recherche, les éléments théoriques, la construction éthique et l’extension réaliste de la pensée écologique taoïste sont analysés en détail. Les idées écologiques contenues dans le taoïsme sont introduites et exposées en détail.
Chapitre 4, La pensée écologique taoïste dans le taoïsme traditionnel architecture. En étudiant la connotation culturelle de l’architecture taoïste elle-même, le principe de sélection du site et les caractéristiques de l’espace plat, nous pouvons explorer les éléments bénéfiques à la construction d’un cadre de vie écologique.
Chapitre 5, La pensée écologique taoïste dans la tradition typique. En étudiant l’évolution des maisons traditionnelles elles-mêmes, la vue écologique naturelle, la sélection du site, les caractéristiques de l’espace plat, la technologie de construction et la sélection des matériaux de construction, nous pouvons explorer les idées écologiques bénéfiques à la construction d’un environnement de vie écologique.
Chapitre 6, la valeur et l’inspiration de la pensée écologique taoïste dans la construction de la vie contemporaine environnement. Il résume systématiquement les idées écologiques incarnées par le taoïsme dans la construction du cadre de vie, et peigne, résume et résume une classe de choses qui ont des caractéristiques communes dans la nature interne et la forme externe une par une, ce qui en fait une sorte de base idéologique qui peut correctement guider la construction du cadre de vie contemporain.
Chapitre 7, Exposé les conclusions et les perspectives de la recherche.
Organisation : Université d’Architecture et de Technologie de Xi’an
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How to access the CNKI database ? | ResearchGate
Source : https://wap.cnki.net/touch/web/Dissertation/Article/10703-1012046329.nh.html
Enquête – Explorer le mystère : l’Alliance taoïste peu connue pour la protection de l’environnement – Traduction du 10 décembre 2022 par Jacques Hallard d’un article titré 探秘 :鲜为人知的道教环保联盟 (Alliance environnementale taoïste peu connue) - China Dialogue – Autrice 丹妮斯·赫鲁比 Denise Hruby (en anglais) - 30 mars 2017 – Référence : https://chinadialogue.net/zh/6/43541/
[Denise Hruby - Je suis une journaliste primé, écrivaine au ‘National Geographic Explorer’ qui se concentre sur la crise climatique et la biodiversité, la politique et l’extrême droite. Originaire des Alpes autrichiennes, je parle allemand et j’ai passé près d’une décennie en tant que correspondante étrangère dans le sud-est de l’Asie et en Chine avant de déménager à Vienne. Mes articles, profils et enquêtes sont publiés dans le New York Times, le National Geographic Magazine, le Washington Post et sur CNN, entre autres, et ils m’ont emmené dans plus de 25 pays à travers le monde.
@Hannah Reyes Morales
https://www.denisehruby.com/ - @Hannah Reyes Morales
J’ai traqué les trafiquants d’espèces sauvages les plus prolifiques au monde, enquêté sur les finances douteuses de groupes extrémistes d’extrême droite en Allemagne et en Pologne, découvert pourquoi les attaques mortelles de vaches sont en augmentation dans les Alpes et j’ai fait des reportages depuis l’Ukraine, avant et pendant la guerre. Ainsi, j’ai remporté de nombreux prix internationaux, notamment pour mes reportages sur l’environnement et mes articles de fond, et j’ai reçu de nombreuses bourses et subventions. Mon écriture et ma photographie ont également fait la couverture de plusieurs magazines. De temps en temps, j’apparais en tant qu’expert dans des émissions de télévision et de radio, je produis des histoires audio et vidéo et j’enseigne l’écriture de longs métrages dans des écoles de journalisme. J’ai été le journaliste principal de CNN, du Washington Post et de l’AFP lors de l’attentat terroriste de Vienne en 2020, et je travaille régulièrement pour le bureau de l’AFP à Vienne, où je rapporte et édite les dernières nouvelles en Autriche, en Hongrie, en Bulgarie, en Slovénie et en Roumanie. Je parle français, tient des conversations de base en chinois mandarin et j’ai oublié la plupart du russe que j’avais appris à l’université ! ] –Source .
Texte traduit :
探秘 :鲜为人知的道教环保联盟 - 从道法自然到守护自然,是什么促使一百多座道观成立“道教生态保护网络” ? - Qu’est-ce qui a incité plus d’une centaine de temples taoïstes à créer le réseau taoïste de protection écologique, de la loi taoïste de la nature à la protection de la nature ?
Vidéo 2 minutes 19 en chinois mandarin avec sous-titres en anglais - Les taoïstes espèrent changer l’attitude de la nation à l’égard de la protection de l’environnement. (Thomas Cristofoletti, Sixth Voice) Si la vidéo ne s’affiche pas, veuillez-vous rendre sur la chaîne Youku consacrée au dialogue avec les Chinois et les étrangers pour la regarder.
Ren Farong, one of the highest-ranking Taoist masters in China, poses for a photo inside the courtyard at Louguantai Temple, Tayu Village, Shaanxi province, Jan. 12, 2017. Thomas Cristofoletti for Sixth Tone
中国道教协会前会长任法融,2017年1月12日摄于陕西省塔峪村楼观台(第六声托马斯·克里斯托福莱提摄)- Ren Farong, ancien président de l’Association taoïste chinoise, photographié le 12 janvier 2017 à Louguantai, village de Tayu, province du Shaanxi (photo de Thomas Cristoforletti, sixième voix).
Par une froide matinée d’hiver, le chaud soleil brillait sur le visage ridé de Ren Farong, ancien président de l’Association taoïste de Chine. Sa longue barbe blanche s’agitait de haut en bas pendant qu’il parlait.
’Les gens dans le passé étaient simples et honnêtes, et savaient comment protéger l’environnement’, a déclaré Ren Daozhang, alors qu’il était assis sur une chaise en osier dans la cour du temple taoïste de Louguantai. C’est Zhongnanshan, dans la province du Shaanxi, où Lao Tzu a écrit le Tao Te Ching au 4ème siècle avant JC, un texte de 5.000 caractères qui est devenu plus tard le fondement du taoïsme.
Sous l’avant-toit vert émeraude du Louguantai, parmi les pins verts et les cyprès, des prêtres taoïstes coiffés de chignons passent lentement de temps en temps. Les saints et les dieux sont enchâssés dans des sanctuaires dorés. De temps en temps, il y aura une cloche de cuivre dans l’oreille, brisant le silence dans le temple taoïste.
À environ 70 kilomètres de ce paradis tranquille se trouve Xi’an, la capitale de la province du Shaanxi, une ville de 9 millions d’habitants. Là-bas, des voitures de luxe passent devant des centres commerciaux haut de gamme, des cheminées de centrales électriques au charbon crachant des fumées toxiques dans l’air et des usines déversent leurs eaux usées directement dans les rivières.
Ren Daochang croit que la cupidité humaine et l’égoïsme brisent l’équilibre naturel du monde. En tant que disciple du taoïsme, il s’en tient à la voie de l’inaction - l’explication habituelle est de suivre le développement naturel des choses. Mais face à la perversion sans fin de la nature, le taoïste Ren et ses compagnons prêtres taoïstes se sont sentis terrifiés, ils ont estimé qu’ils ne pouvaient plus ’ne rien faire’ et ont décidé à l’unanimité de faire quelque chose.
En 2006, à l’endroit où Lao Tzu a écrit le ’Tao Te King’, de célèbres taoïstes se sont réunis ici et ont signé la ’Déclaration de Qinling’, promettant de lancer une ’révolution verte’ pacifique pour la protection de l’environnement. C’est le ’ Réseau de protection écologique taoïste ’.
À l’heure actuelle, 120 temples taoïstes ont rejoint le ’Réseau taoïste de protection écologique’. Certains temples ont commencé à utiliser des biocarburants et l’éclairage photovoltaïque ; d’autres plantent des arbres pour prévenir l’érosion des sols et organisent des bénévoles pour ramasser les ordures. Des affiches et des panneaux sont placés bien en vue dans les temples taoïstes, rappelant à tout moment aux visiteurs l’importance de la nature.
’Le taoïsme met l’accent sur le respect et la protection de la nature, et tout est dans la poursuite de l’harmonie entre les êtres humains et l’environnement’, a déclaré Daochang Ren. Cette idée cadre bien avec son rôle de leader discret et sans prétention dans le mouvement vert.
Le taoïsme est essentiellement à l’écart du monde, sans désirs ni exigences, et le mode d’action du ‘Green Taoist Network’ le confirme. Alors que d’autres écologistes défilaient et protestaient, écrivaient des pétitions et distribuaient des tracts, les prêtres taoïstes croyaient que le changement viendrait de lui-même : ils promouvaient les causes environnementales en commençant par eux-mêmes et en donnant l’exemple aux autres.
’Ces temples taoïstes sont tous volontairement investis dans la construction de temples taoïstes écologiques’, a déclaré à Sixth Tone He Yun, responsable du projet asiatique de la Fondation pour la conservation religieuse et environnementale (ARC), qui soutient les actions de protection de l’environnement des prêtres taoïstes. ’Je pense que les actions environnementales de ces temples taoïstes auront un grand impact.’
« Si les gens agissent conformément à la loi, l’environnement reviendra naturellement à l’équilibre ». Ren Farong, ancien président de l’Association taoïste chinoise
Les prêtres taoïstes de Louguantai sont également impliqués dans la protection de l’animal le plus emblématique de Chine, le panda. De plus en plus de touristes affluent dans la montagne sacrée Taibai et pénètrent dans la forêt où vivent les pandas, détruisant progressivement leur habitat.
Les taoïstes croient que si les touristes montent tous la montagne par la même route, les pandas peuvent vivre paisiblement sans être dérangés. Par conséquent, ils ont coopéré avec l’ARC pour construire le ’temple taoïste écologique en armure de fer’ le long d’une route de montagne et ont ouvert un centre d’éducation écologique à côté, faisant de cette route la voie la plus attrayante pour gravir la montagne.
L’idée des prêtres taoïstes est très simple : au lieu d’afficher des slogans disant aux touristes ce qu’il faut faire, ce qu’il ne faut pas faire, ce qui est bien et ce qui ne va pas, ils pensent qu’il est plus efficace d’offrir aux gens un itinéraire plus attractif sur la montagne.
Dans une certaine mesure, les touristes ont perturbé la sérénité du temple taoïste, mais les prêtres ont également reconnu la valeur importante de l’éducation des touristes. ’Si les gens agissent conformément à la loi, l’environnement reviendra naturellement à l’équilibre’, a déclaré Ren.
Non loin de Nanjing, dans la province du Jiangsu, le temple taoïste de Maoshan est l’un des plus grands temples taoïstes de Chine et membre du Green Taoist Temple Network. Ici, des lampadaires solaires sont installés des deux côtés de la large route. En regardant du haut de la montagne, il n’y a pas de poteaux téléphoniques ni de fils croisés pour gâcher la vue, et vous pouvez clairement voir une immense statue dorée de Laozi au pied de la montagne. Dans les temples et les salles taoïstes bien proportionnés, les temples taoïstes placent des brochures sur l’importance de garder l’environnement propre, de réduire les déchets et de divers comportements durables.
Tourists take photos at the entrance of Yuanfu Wanning Temple, Jurong City, Jiangsu province, Jan. 10, 2017. The complex includes a massive statue of Lao-tzu, the founder of Taoism. Thomas Cristofoletti for Sixth Tone{{}}Photo
年1月10日,游客在江苏省句容市元符万宁宫入口处拍照。万宁宫内树立着一座巨大的老子塑像。(第六声托马斯·克里斯托福莱提摄)- Des visiteurs prennent des photos à l’entrée du palais Wanning à Yuanfu, dans la ville de Jurong, dans la province de Jiangsu, le 10 janvier 2012. Une immense statue de Laozi est érigée à l’intérieur du palais de Wanning. (Photo par Thomas Cristofoletti, Sixth Voice)
An aerial view of part of the Louguantai Temple complex, Tayu Village, Shaanxi province, Jan. 12, 2017. Thomas Cristofoletti for Sixth TonePhoto
年1月12日,陕西省塔峪镇楼观台鸟瞰。(第六声托马斯·克里斯托福莱提摄)- Vue aérienne du Louguantai dans la ville de Tayu, province de Shaanxi, le 12 janvier 2007. (Photo par Thomas Cristofoletti, Sixth Voice)
A Taoist monk helps visitors prepare an offering at Louguantai Temple, Tayu Village, Shaanxi province, Jan. 12, 2017. Thomas Cristofoletti for Sixth TonePhoto
17年1月12日,陕西省塔峪村楼观台,一位道士帮助访客准备上香。(第六声托马斯·克里斯托福莱提摄)- Un prêtre taoïste aide un visiteur à se préparer à offrir de l’encens à Louguantai, dans le village de Tayu, province de Shaanxi, le 12.1.17. (Photo par Thomas Cristofoletti, Sixth Voice)
丹妮斯·赫鲁比https://chinadialogue.net/zh/author...丹妮斯·赫鲁比,六筒视觉高级编辑,致力于环境与社会冲突议题 - Denise Hruby : rédactrice en chef de ‘Six Tubes Vision’, travaille sur les questions de conflits environnementaux et sociaux - 自然 文化社区自然保护 热门内容 – Nature Communauté culturelle Conservation de la nature Contenu populaire
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Source : https://chinadialogue.net/zh/6/43541/
Selon Li Guangfu : « Travailler ensemble pour construire une terre verte, habitable et rayonnante » - 29 novembre, 2010 16:29 - Source : China Environment News Interaction – Traduction du 10/12/2022 par Jacques Hallard d’une circulaire intitulée 李光富:为建设绿色宜居、充满生机的地球而共同努力 - 道家思想对生态环境保护的启示 (2) 2010年11月29日 16:29 来源:中国环境报 参与互动 (0) - 记者 :道家思想能否为人类指出解决生态危机的出路?对环境保护事业的发展和生态文明建设有哪些借鉴意义? -
Inspiration de la pensée taoïste sur la protection écologique de l’environnement (2)
Reporter : La pensée taoïste peut-elle indiquer une issue à l’humanité pour résoudre la crise écologique ? Quelles sont les implications pour le développement de la protection de l’environnement et la construction de la civilisation écologique ?
Chers dirigeants, collègues de tous horizons, amis, bonjour à tous ! - Je suis très heureux d’assister au sous-forum Vidéo sur l’Environnement et le Développement de la 9ème Conférence de ”Yazonghe“. J’ai l’honneur de vous rencontrer ”dans le nuage’ (cloud) pendant l’épidémie pour écouter les idées de collègues de diverses religions, échanger des informations, approfondir la compréhension et améliorer les amitiés. Comme co-président de ’Yazonghe’ et représentant de la communauté taoïste chinoise, je souhaite la bienvenue à tous les invités en ligne et hors ligne participant au forum ! À tous les nouveaux et anciens amis, je voudrais exprimer mes salutations les plus sincères et bénédictions. Dans le même temps, je voudrais également remercier les dirigeants et le personnel de “Yazonghe” et “Zhongzonghe” pour leurs arrangements détaillés et réfléchis pour cette conférence dans le contexte particulier de la normalisation de la prévention et du contrôle des épidémies.
La Conférence ’Yazonghe’ est un grand événement des religions asiatiques. Ce sous-forum s’articule autour de ’La culture religieuse et la civilisation écologique’, ce qui est d’une grande utilité pratique. Dans le processus de protection écologique et environnementale mondiale, l’importance et le rôle de la religion sont importants.
Prenant le taoïsme comme exemple, le taoïsme est une religion qui prône la nature et protège l’écologie. Au cours des deux mille dernières années, dans le processus de suivi de la nature et de protection de la nature, une richesse de culture écologique et de sagesse écologique a été nourrie. Le taoïsme prône que ’tout ce qui est tangible contient le taoïsme“, ce qui reflète le concept écologique de ”l’unité du ciel et de l’homme’ du taoïsme.
L’une des significations de “l’unité du ciel et de l’homme” est de suivre les lois de la nature, de protéger l’environnement naturel, de conserver les ressources naturelles, de maintenir l’équilibre écologique, de vivre en harmonie avec toutes les choses de la nature et de coexister dans la prospérité commune. C’est une condition préalable importante à la survie et au développement durable de l’humanité elle-même.
Le taoïsme est toujours une religion qui respecte la ’frugalité “et encore l’”l’écrémage’. Dans le Tao Te Ching, “J’ai trois trésors, et je les garderai. ’Le premier est la gentillesse, le second est la frugalité, et le troisième … une certaine sobriété : « penser moins et vouloir moins » … préconisent à tous et à toutes de diluer nos désirs matériels et de ne pas trop demander à la nature pour satisfaire ces désirs matériels.
Le but est également de conserver les ressources naturelles et ainsi de vivre en harmonie avec la nature. Les taoïstes de tous âges ont également laissé beaucoup de sagesse et d’actes dans la protection de l’environnement.
Lorsque Maître Zhang Daoling prêchait dans la montagne Qingcheng, dans le Sichuan, il a conduit ses disciples à planter abondamment des arbres. Maintenant, dans la grotte Tianshi de la montagne Qingcheng, il y a encore d’anciens arbres de ginkgo plantés par Zhang Daoling lui-même. Dans les premières années de la dynastie des Song du Sud, un Gaodao nommé Fang Changshu vivait isolé dans la montagne Wudang, dans la province du Hubei. Il a insisté pour planter des sapins tous les jours pour faire des sapins du palais de Wulong dans la montagne Wudang, partout dans les montagnes.
Le taoïsme accorde également une attention particulière à la protection de l’environnement et des célèbres palais dans les montagnes. Les lieux saints taoïstes tels que Maoshan dans le Jiangsu, la montagne Wudang dans le Hubei et la montagne Wuyi dans le Fujian maintiennent toujours un bon environnement écologique.
Depuis les temps modernes, le monde taoïste a également accordé une grande attention à la pratique de la protection écologique et environnementale, et il a incorporé la doctrine de la protection de la nature dans les règles et règlements Qing taoïstes, qui sont devenus un code de conduite que les moines doivent respecter.
L’Association Taoïste chinoise a publié la ’Déclaration Écologique Mondiale de l’Association Taoïste Chinoise’, et a participé activement aux conférences mondiales sur la protection de l’environnement telles que le ’Sommet de la Conscience climatique’ en France ; elle a aussi construit une plate-forme pour mener activement des discussions et des échanges avec les Nations Unies et les organisations religieuses internationales sur les questions écologiques et de protection environnementale.
Ces dernières années, la communauté taoïste chinoise a activement prôné les rites de civilisation (encens), le culte civilisé des dieux et la construction du taoïsme écologique. Avec la vue du palais taoïste comme fenêtre et support, elle promeut la culture écologique taoïste et favorise les changements dans la vie sociale et les méthodes de production, par la purification du cœur des gens, réalisant ainsi l’harmonie et l’unité entre l’homme et la nature.
La Chine adhère au nouveau concept de développement de l’innovation, de la coordination, de la verdure, de l’ouverture et du partage, pratique le concept de “l’eau verte et les montagnes vertes sont des montagnes dorées et des montagnes argentées” et elle prône la construction commune d’une communauté de vie humaine et naturelle. Elle hérite des valeurs traditionnelles chinoises de “Si vous êtes pauvre, vous serez seul, et si vous l’atteignez, vous bénéficierez au monde”, et établit un concept de développement durable. La communauté de la vie humaine et naturelle transcende les frontières de la race, du pays et de l’idéologie, et fournit une nouvelle perspective et des solutions rationnelles et réalisables pour penser à la protection écologique et environnementale humaine.
Le taoïsme est prêt à travailler avec d’autres religions pour utiliser sa propre influence et son appel à combiner la sagesse religieuse avec le sens de la civilisation écologique, faire de nouvelles interprétations, se répandre dans le monde, guider les gens pour améliorer la conscience environnementale et travailler ensemble pour construire une terre verte, vivable et dynamique. Faites des efforts. C’est la responsabilité et la mission historique de toutes les religions en ce moment.
On espère qu’à travers ce forum, des personnes perspicaces de tous les cercles religieux répondront à l’appel du temps, contribueront à la sagesse écologique religieuse, renforceront la gouvernance de la protection écologique et environnementale, travailleront ensemble pour vaincre l’épidémie et défendront conjointement la terre dont l’humanité dépend pour sa survie…
Enfin, je vous souhaite à tous un corps et un esprit en bonne santé, bonne chance et des bénédictions incommensurables ! - Merci à tous !
(Cet article est un discours du Maître Taoïste Li Guangfu, coprésident de la Conférence de Paix Religieuse Asiatique, Vice-Président du Comité de Paix Religieuse Chinois et Président de l’Association Taoïste Chinoise, au Sous-Forum sur l’Environnement et le Développement de la Neuvième Conférence de “Yazonghe” et le Séminaire International sur “Culture Religieuse et Civilisation Écologique” le 21 octobre 2021.
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Voir également : https://www.taoist.org/fr/ et Bien-être | Tai chi chuan > Organisme bénévole d’enseignement des arts internes de santé du Tai Chi Taoïste sur ce site : https://osensaintmalo.fr/project/association-tai-chi-taoiste/
Les articles étiquetés « Taï Chi » et mis en ligne sur ISIAS sont à retrouver à partir de ce site : https://isias.lautre.net/spip.php?page=recherche&recherche=tai+chi
NB. Les 2 articles suivants, d’origine différente, reprennent les mêmes formulations
Mettre l’accent et se concentrer sur les pratiques écologiques pour promouvoir l’éco-culture taoïste - China Ethnic Religion Network - 02 novembre 2021 – Traduction du 10 décembre 2022 par Jacques Hallard d’un document en chinois intitulé 关注生态环保实践 弘扬道教生态文化 - 来源:中国民族报 中国道教协会会长 李光富 发布日期:2021-11-02投稿收藏
Source : Journal China Ethnicity Li Guangfu, président de l’Association taoïste chinoise Date : 2021-11-02 - Recueil des contributions
Le taoïsme préconise que ’toutes les formes contiennent la nature du Tao’, ce qui reflète le concept écologique taoïste de ’l’unité du ciel et de l’homme’. L’une des dimensions de ’l’unité du ciel et de l’homme’ consiste à respecter les lois de la nature, à protéger l’environnement naturel, à conserver les ressources naturelles et à maintenir ...
Le sous-forum du 9ème Congrès de « Yazonghe » [Comité de paix des cercles religieux de Chine] tournait autour de « la culture religieuse et la civilisation écologique », qui a une signification pratique importante.
Dans le processus de protection de l’environnement écologique mondial, l’importance et le rôle de la religion sont importants. Prenant le taoïsme comme exemple, le taoïsme est une religion qui défend la nature et protège l’écologie. Au cours des deux mille dernières années, dans le processus de suivre la nature et de protéger la nature, il a engendré une riche culture écologique et une sagesse écologique. Le taoïsme prône que ’tout ce qui est tangible contient le taoïsme’, qui incarne le concept écologique taoïste de ’l’harmonie entre l’homme et la nature’. L’une des significations de ’l’harmonie entre l’homme et la nature’ est de suivre les lois de la nature, de protéger l’environnement naturel, d’économiser les ressources naturelles, de maintenir l’équilibre écologique et de vivre en harmonie et coprospérité avec toutes les choses de la nature, un aspect important pour la survie et le développement durable des êtres humains.
Le taoïsme est une religion qui prône « l’économie » et « l’avarice ». Dans le « Tao Te King », « J’ai trois trésors, et je les garde. Le premier est la compassion, le second est la frugalité, et le troisième est la sobriété : ’ne pas oser être le premier au monde’ et ’Soyez simple, pensez moins et ayez moins de désirs’ ; ils préconisent tous de minimiser ses désirs matériels et de ne pas trop prendre à la nature pour satisfaire ses désirs matériels. Le but est aussi pour économiser les ressources naturelles et vivre en harmonie avec la nature.
Les taoïstes de tous âges ont laissé beaucoup de sagesse et d’actions en matière de protection de l’environnement. Lorsque Maître Zhang Daoling prêchait au Mont Qingcheng, Sichuan, il conduisit ses disciples à planter des arbres. Maintenant, dans la grotte de Tianshi dans la montagne Qingcheng, il y a encore d’anciens arbres (des Ginkgo biloba) plantés par Zhang Daoling lui-même. Dans les premières années de la dynastie des Song du Sud, il y avait un Gaodao nommé qui vivait isolé dans la montagne Wudang, province du Hubei. Il insistait pour planter des sapins tous les jours, de sorte que les sapins pour le palais Wulong dans la montagne Wudang étaient partout dans la montagne.
Les taoïstes accordent également une attention particulière à la protection de l’environnement des célèbres temples de montagne. Les lieux sacrés taoïstes tels que Maoshan dans le Jiangsu, la montagne Wudang dans le Hubei et la montagne Wuyi dans le Fujian conservent toujours un bon environnement écologique.
Depuis les temps modernes, le cercle taoïste a également accordé une grande attention à la pratique de la protection écologique, incorporant les enseignements de la protection de la nature dans les règles et règlements taoïstes et devenant un code de conduite que les praticiens du taoïsme doivent respecter.
L’Association taoïste chinoise a publié la ’Déclaration écologique mondiale de l’Association taoïste chinoise’, a participé activement au ’Sommet de la conscience climatique’ français et à d’autres conférences mondiales sur la protection de l’environnement, a construit une plate-forme et a activement mené des discussions et des échanges avec les Nations Unies et les organisations religieuses internationales, les organisations de protection de l’écologie et de l’environnement.
Ces dernières années, les cercles taoïstes chinois ont activement prôné le respect des rites (encens) de manière réfléchie, le respect des dieux de manière civilisée et la construction de temples taoïstes écologiques. Utilisant les temples taoïstes comme fenêtres et supports, ils promeuvent la culture écologique taoïste et favorisent les changements dans la production sociale et modes de vie par la purification du cœur des gens, réalisant ainsi l’harmonie entre les gens et l’harmonie et l’unité de la nature.
La Chine adhère au nouveau concept de développement de l’innovation, de la coordination, du vert, de l’ouverture et du partage, pratique le concept ’les eaux claires et les montagnes luxuriantes sont des atouts inestimables’, et prône la construction conjointe d’une communauté de vie humaine et naturelle, qui consiste à établir un concept de développement durable.
La communauté de la vie humaine et naturelle transcende les frontières raciales, nationalistes et idéologiques : elle offre une nouvelle perspective et des solutions rationnelles et réalisables pour réfléchir à la protection de l’environnement écologique humain.
Le taoïsme est prêt à travailler avec d’autres religions pour utiliser sa propre influence et son appel à combiner la sagesse religieuse avec le sens de la civilisation écologique, à en faire une nouvelle interprétation, à la diffuser dans le monde, à guider les gens pour renforcer la sensibilisation à la protection de l’environnement et à contribuer conjointement à la construction d’une terre verte et habitable, Travailler dur pour une terre vivante. C’est la responsabilité incontournable de toutes les religions et la mission historique qu’elles doivent entreprendre.
(Cet article est le discours de l’auteur au sous-forum sur l’environnement et le développement de la 9e Conférence asiatique sur la paix religieuse et la vidéoconférence du Symposium international sur ’Culture religieuse et civilisation écologique’. Ce journal a abrégé, et le titre est ajouté par l’éditeur) - ’China National Daily’ (version 7, 2 novembre 2021) - China National Daily Religion Hebdomadaire : zjnews_mzb@163.com - (Editeur : Shi Jianhang)
中国民族宗教网 : 首页 Réseau national religieux de Chine - Accueil > http://www.mzb.com.cn/
http://www.mzb.com.cn/res/Home/structure/180622571.png
Source : http://www.mzb.com.cn/html/report/211130132-1.htm
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Mettre l’accent sur les pratiques écologiques et de protection de l’environnement pour promouvoir la culture écologique taoïste - Promouvoir l’éco-culture taoïste par des pratiques respectueuses de l’environnement - Traduction du 28 novembre 2022 par Jacques Hallard de l’article en chinois : 关注生态环保实践 弘扬道教生态文化 - 2021
首页 > 宗教/人文 > 动态 > 正文- 关注生态环保实践 弘扬道教生态文化 - 来源:中国民族报 中国道教协会会长 李光富 发布日期:2021-11-02 投稿收藏 - Page d’accueil> Religion / Sciences humaines> Nouvelles> Texte traduit
Source : China Minzu Daily, Li Guangfu, Président de l’Association taoïste chinoise - Date de sortie : 2021-11-02 - Collection de soumission
Le sous-forum de la Neuvième Conférence de ”Yazonghe’ tourne autour de la “Culture religieuse et de la Civilisation écologique’, ce qui est d’une grande importance pratique.
Dans le processus de protection écologique et environnementale mondiale, l’importance et le rôle de la religion sont importants. Prenant le taoïsme comme exemple, le taoïsme est une religion qui prône la nature et protège l’écologie. Au cours des deux mille dernières années, dans le processus de suivi de la nature et de protection de la nature, il a nourri une richesse de culture écologique et de sagesse écologique. Le taoïsme prône que ’tout ce qui est tangible contient le taoïsme“, qui incarne le concept écologique de ”l’unité du ciel et de l’homme’ du taoïsme. L’une des significations de “l’unité du ciel et de l’homme ’ est de suivre les lois de la nature, de protéger l’environnement naturel, de conserver les ressources naturelles, de maintenir l’équilibre écologique, de vivre en harmonie et de coexister dans la prospérité commune avec toutes les choses de la nature. C’est une condition préalable importante à la survie et au développement durable de l’humanité elle-même.
Le taoïsme est une religion qui respecte la ’frugalité” et prône la ’modestie’. Dans le Tao Te Ching, “J’ai trois trésors, et je les garderai. ’Le premier est la gentillesse, le second est la frugalité, et le troisième est que vous n’osez pas être le premier au monde” et “Voir Su Baopu, penser moins et vouloir moins’ préconisent tous de diluer ses désirs matériels et de ne pas trop demander à la nature pour satisfaire ses désirs matériels. Le but est également de conserver les ressources naturelles et ainsi de vivre en harmonie avec la nature.
Les taoïstes de tous âges ont laissé beaucoup de sagesse et d’actes dans la protection de l’environnement. Lorsque Maître Zhang Daoling prêchait dans la montagne Qingcheng, dans le Sichuan, il a conduit ses disciples à planter abondamment des arbres. Maintenant, dans la grotte Tianshi de la montagne Qingcheng, il y a encore d’anciens arbres de ginkgo plantés par Zhang Daoling lui-même. Au début de la dynastie des Song du Sud, un Gaodao nommé Fang Changshu vivait isolé dans la montagne Wudang, dans la province du Hubei. Il a insisté pour planter des sapins tous les jours pour faire des sapins du palais Wulong de la montagne Wudang partout dans les montagnes. Les taoïstes accordent également une attention particulière à la protection de l’environnement du célèbre palais de montagne. Les lieux saints taoïstes tels que Maoshan dans le Jiangsu, la montagne Wudang dans le Hubei et la montagne Wuyi dans le Fujian maintiennent toujours un bon environnement écologique.
Depuis les temps modernes, le monde taoïste a également accordé une grande attention à la pratique de la protection écologique et environnementale, et il a incorporé la doctrine de la protection de la nature dans les règles et règlements taoïstes, qui sont devenus un code de conduite que les moines doivent respecter. L’Association Taoïste chinoise a publié la ’Déclaration Écologique Mondiale de l’Association Taoïste Chinoise’, a participé activement aux conférences mondiales sur la protection de l’environnement telles que le ’Sommet de la Conscience climatique’ en France et a construit une plate-forme pour mener activement des discussions et des échanges avec les Nations Unies et les organisations religieuses internationales sur les questions écologiques et de la protection de l’environnement. Au cours de ces dernières années, la communauté taoïste chinoise a activement prôné l’encens civilisé, le culte civilisé des dieux et la construction du taoïsme écologique. Avec la vue du palais taoïste comme fenêtre et support, il promeut la culture écologique taoïste et favorise les changements dans la production sociale et le mode de vie grâce à la purification du cœur des gens, réalisant ainsi l’harmonie et l’unité entre l’homme et la nature.
La Chine adhère au nouveau concept de développement de l’innovation, de la coordination, de la verdure, de l’ouverture et du partage, pratique le concept de ’l’eau verte et les montagnes vertes sont des montagnes dorées et des montagnes argentées’, et préconise la construction commune d’une communauté de vie humaine et naturelle, qui est d’établir un concept de développement durable. La communauté de la vie humaine et naturelle transcende les frontières des ethnies, des pays et des idéologies, et elle fournit une nouvelle perspective et des solutions rationnelles et réalisables pour penser à la protection écologique et environnementale humaine.
Le taoïsme est prêt à travailler avec d’autres religions pour utiliser son influence et son attrait pour combiner la sagesse religieuse avec le sens de la civilisation écologique, faire de nouvelles interprétations, se répandre dans le monde, guider les gens pour améliorer la conscience environnementale et travailler ensemble pour construire une terre verte, vivable et dynamique. Travaillez dur. C’est la responsabilité et la mission historique de toutes les religions en ce moment.
(Cet article est le discours de l’auteur au Sous-Forum sur l’Environnement et le Développement de la 9e Conférence Asiatique sur la Paix Religieuse et la Vidéoconférence du Séminaire International sur “La Culture Religieuse et la Civilisation Écologique”. Ce journal a été abrégé et le titre est ajouté par l’éditeur)
’China Minzu Daily’ (7e édition, 2 novembre 2021) - Quotidien National de Chine * Religieux Weekly : zjnews_mzb@163.com - (Éditeur : Shi Jianhang) –Source de l’article en chinois : http://www.mzb.com.cn/html/report/211130132-1.htm
中国国家宗教网 : 首页 - Réseau national religieux de Chine : accueil - http://www.mzb.com.cn/
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Note préalable sur les 2 articles qui suivent – Réinventer avec Phalanstere.fr
Phalanstere.fr rassemble, depuis 2009, la synthèse des cours et conférences de Jérôme Ravenet. Il contribue par des textes génératifs à une ascèse personnelle et à une réflexion sur la crise de civilisation du monde moderne, du XVII au XXIème siècle, et sur la crise morale, politique et évolutive de l’humanité. Il ouvre sur la définition d’un Nouveau Phalanstère, hypothèse d’un réseau atypique, décalé pour penser une écosophie, un art d’habiter humainement le monde dans lequel le rapport simple et direct à l’être remet en perspective la place que la technoscience et sa rationalité occupaient dans le monde moderne.
Jérôme Ravenet est agrégé de philosophie (1995) et docteur en sinologie de l’Université Paris VII (2001 après une thèse avec François Jullien), et de l’Université Paris X (2022, après une deuxième thèse sur le socialisme à la chinoise, sous la direction d’E. R.), professeur de philosophie dans le secondaire (depuis 1995) et de chinois à l’IEP d’Aix-en-Provence (depuis 2007). Egalement diplômé de l’Université de Médecine Traditionnelle Chinoise de Shanghai (2004), il est chargé de cours en Médecine Chinoise, ainsi qu’en Philosophies Comparées à l’UTL de l’Université d’Aix Marseille depuis 2021-2022. Professeur BEES1 (2003) et ancien champion du monde IWUF (2006), Membre du Collège Technique de la FFWAEMC (2005-2012) puis Expert de la FFKDA spécialiste du Ba Gua Zhang (depuis 2019), 6e Duan de Kung Fu, jeûneur intermittent perpétuel et isétien (depuis 2016), il enseigne les Arts Energétiques, moins comme des techniques sportives que comme les exercices spirituels d’une diététique consciente, un art de nourrir la vie, comme une pratique de Pleine Conscience, mettant l’accent sur la simplification de l’existence - les références bibliques, grecques, spécialement stoïciennes, chinoises et indiennes nourrissant sa réflexion - la référence au phalanstère servant de trame humoristique pour montrer comment se vit socialement au quotidien son projet harmonien dans un monde qui l’est si peu... Candidat pour la Paix et pour une autre idée du Vivre-Ensemble à travers la défense de la Cause Animale aux Législatives 2012 et 2017 (avec l’Alliance Ecologiste indépendante). Médaillé d’honneur par le Général Wan Su Jian (Croix Rouge Internationale, à Pékin, 2015) pour ses recherches pratiques sur les Arts Energétiques dans le cadre de l’association Ynergy. Il partage occasionnellement un enseignement autour de l’assise et du souffle, de la diététique et de la médecine chinoise, et régulièrement autour de la philosophie antique (grecque et chinoise) comme exercice spirituel.
L’outil méthodologique est celui d’une analyse médicale de la crise de la rationalité occidentale, tant au niveau personnel d’une quête du bonheur, qu’au niveau politique et à travers un dialogue avec le souverainisme socialiste à la chinoise (sujet d’une deuxième thèse de Doctorat en cours 2019-2021). Les articles peuvent donc également se ranger dans l’une ou l’autre des quatre catégories suivantes :
1. Diagnostic : analyse des signes de la crise de la Raison - ce sont pour l’essentiel les articles concernant le développement durable, la bioéthique, l’actualité scientifique, l’économie, la géopolitique, la sociologie et l’histoire.
2. Etiologie : analyse des causes de la crise (exemple : articles Indice de crise...) - ce sont pour l’essentiel tous les articles d’anthropologie, d’épistémologie et d’histoire de la philosophie qui permettent de comprendre rationnellement la crise du rationalisme.
3. Pronostic : analyse des raisons d’espérer ou de douter (exemple : article Catastrophisme...)
4. Prescription : analyse des réponses au problème de la Crise - individuelle ou collective.
Suite : https://sites.google.com/a/volubilys.fr/phalanstere2/un-monde-humain
Ou bien : https://sites.google.com/a/volubilys.fr/phalanstere2/anti-discours-de-la-methode
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https://sites.google.com/a/volubilys.fr/phalanstere2/etudes-chinoises/feminin-et-taoiesme
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Source : |<|
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Aide à la traduction : DeepL Translate : « le meilleur traducteur au monde »
et Yandex
Collecte de documents et agencement, traductions, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 13/12/2022
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