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"Trois points, c’est Tout - Symbolique chez les Francs-maçons et chez les Hongmen "Mei Sheng Hui" (phonétique de l’anglais mason) en Chine - 三点即一切 - 中国共济会和洪门中的象征主义" par Jacques Hallard

mardi 8 novembre 2022, par Hallard Jacques



ISIAS Créations artistiques Symbolique

Trois points, c’est Tout - Symbolique chez les Francs-maçons et chez les Hongmen ’Mei Sheng Hui’ (phonétique de l’anglais mason) en Chine - 三点即一切 - 中国共会和洪中的象征主

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 07/11/2022

Three points is Everything : Symbolism among Freemasons and Hongmen in China

Die drei Punkte sind Alles : Symbolik bei den Freimaurern und bei den Hongmen in China

Plan du document : Créations artistiques Introduction Sommaire Auteur

Sur les notions de Symbole Symbolique Symbolisme, se reporter aux sources proposées en annexe


Créations artistiques

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Encre de Chine et couleurs se diffusant sur papier très fin

India or chinese ink and colors diffusing on very fine paper

Chinesische Tinte (oder schwarze Tusche), und diffundierende Farben auf sehr dünnem Papier

印度墨水和颜色散布在非常精细的纸上 - Jacques Hallard

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Introduction

Les peintures ci-dessus sont inspirées par la symbolique des trois points qui sont utilisés en mathématiques et dans les organisations de la franc-maçonnerie contemporaine, celle qui est citée comme « spéculative » et qui se réfère à la franc-maçonnerie historique dite « opérative », dont les membres étaient des architectes et des bâtisseurs des édifices religieux et civils au cours du Moyen Âge en Europe. Cette dernière forme d’organisations, dites obédiences, s’est décrite depuis sa création originale en 1717 à Londres et selon les époques et les pays, comme une « association essentiellement philosophique et philanthropique », comme un « système de morale illustré par des symboles » ou comme un « ordre initiatique ayant recours à des rituels initiatiques particuliers…

Quelques documents ont été choisis pour donner des informations sur les trois points maçonniques d’un point de vue symbolique, avec des éléments historiques détaillés concernant la franc-maçonnerie. Il est aussi ajouté un enregistrement d’actualité récent de ‘France Culture – Esprit d’ouverture’ d’une durée de 18 minutes, émanant de l’Ordre Maçonnique Mixte International le ‘Droit Humain’, l’une des obédiences françaises qui s’apprête à célébrer les 130 ans de la création de la toute première loge mixte de l’histoire de la franc-maçonnerie universelle à Paris, acceptant régulièrement des femmes dans son sein, dont Maria Deraismes « une féministe, oratrice et femme de lettres française née le 17 août 1828 à Paris et morte le 6 février 1894 dans le 17e arrondissement de Paris. Première femme initiée à la franc-maçonnerie en France, à la fin du XIXe siècle, elle est à l’origine de la création de l’ordre maçonnique mixte international « le Droit humain »… » - Source

L’objectif de ce dossier est aussi une opportunité pour découvrir certains aspects de ce genre d’organisations maçonniques en Extrême-Orient. Une première approche est un document universitaire titré ‘La double problématique des « francs-maçons chinois » dans le pourtour de la mer de Chine méridionale, 1825-1925’.

Un examen plus approfondi a abouti à sélectionner quelques documents traduits du chinois et de l’anglais dont :

Hongmen : une organisation secrète clandestine de la fin des dynasties Ming et au début des dynasties Qing, avec une présentation préalable d’une Histoire de la transition des Dynasties chinoises Ming et Shun, jusqu’à la dynastie Qing, en 1618-1683…

Un coup d’œil sur l’histoire de l’art chinois avec Lu Hong (8ème siècle)

Une mise à jour sur les Hong Men ou Chi Kung Tong ou ‘francs-maçons chinois’

Un livre : La véritable histoire des Hongmen par Qin Baoqi - Éditeur Fujian People’s Publishing House - 2000-8

Les Organisations fraternelles de la Franc-maçonnerie vues de Chine – 共济会 兄弟會組織

L’Histoire de la Franc-Maçonnerie en Chine par un Wiki chinois

L’Histoire de la Franc-Maçonnerie en Chine par ‘Masonic Find’ (Recherche Maçonnique)

Ce dossier se termine avec une contribution de l’architecte et enseignant à Versailles et Paris, Che Bing Chiu, qui apporte des informations tout à fait étonnantes sur les similitudes entre cultures chinoise et occidentale, concernant les références aux outils des métiers anciens - maçons et charpentiers -, à travers des siècles d’Histoire et en résonnance les rites de la franc-maçonnerie…

Note sur Che Bing Chiu – Documentaire - Réalisé par Gilles Le Mao - France • 2016 • 180 minutes - Comment avoir accès au film ? - Auteur-Réalisateur : Gilles Le Mao - Producteur délégué : La Huit Production - Ayant-droit : La Huit Production - N° ISAN : non renseigné – Résumé Français

« Né en Chine, Che Bing Chiu arrive en France lorsqu’il est enfant. Formé à l’architecture telle que la conçoit l’Europe, mais nourri d’une pensée profondément orientale, il bâtit son travail entre ces deux pôles. Architecte, mais aussi enseignant à l’École Nationale supérieure d’Architecture de Paris La Villette, et traducteur de textes, il propose une vision de l’espace et du paysage renouvelée, et nourrit l’Europe d’une culture qui lui était inconnue : celle du jardin chinois. Il est l’auteur d’une traduction commentée du YuanYe, traité majeur du jardin chinois de 1634, et fait ainsi connaître une toute autre vision du paysage, faite de sédimentations et de litotes. Il publie à la suite le Yuanming yuan, le jardin de la Clarté parfaite, donnant à connaître toute l’histoire d’une cité-jardin qui accueille le pouvoir impérial chinois au XVIIIe siècle, et que les conflits avec l’Europe laisseront en ruine au début du XXe. À la suite de cette étude, il a initié, en 1998, le projet de préservation et de mise en valeur du site du Yuanming yuan, en collaboration avec une équipe pluridisciplinaire franco-chinoise. Créateur, il réalise en 2013 à Chaumont-sur-Loire le premier jardin pérenne, le ’Hualu, Ermitage-sur-Loire’ qui met en œuvre, en pleine vallée de la Loire, les principes du jardin chinois, du ’génie des lieux, et de la poésie qui le porte’. C’est, pour l’historien, le paysagiste ou le plasticien européen, un enseignement remarquable, qui ouvre une fenêtre sur l’incroyable richesse de la pensée orientale du paysage… » - Source : https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/1482_0

Les documents sélectionnés pour accompagner les créations artistiques de ce dossier, inspirées des techniques de peintures chinoises, sont indiqués avec leurs accès dans le sommaire ci-après

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Sommaire

Signification du symbole trois pointsen mathématiques

Trois points et puis c’est tout- Par Solange Sudarskis - 21 juillet 2021- Document450.fm

Pourquoi les francs-maçons mettent-ils trois points après des initiales ? - Publié le 19 Octobre 2022-par Hervé HOINT-LECOQ – Document ‘fm-mag.fr’

Le Symbolisme sur les trois points maçonniques – Texte signé C\ R

Extrait de l’Histoire de la franc-maçonnerie selon Wikipédia

Le Droit Humain - Interview d’Amande Pichegru, Grand Maître National du Droit Humain France - Provenant du podcast Divers aspects de la pensée contemporaine ‘France Culture’ - Dimanche 30 octobre 2022 – Enregistrement de 18 minutes

La double problématique des « francs-maçons chinois » dans le pourtour de la mer de Chine méridionale, 1825-1925 – Par Monique Abud (photo) Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine, EHESS, Paris, France - Publié le 15 février 2022 – Document ‘cecmc.hypotheses.org’

Histoire de la transition des Dynasties chinoises Ming et Shun, à la dynastie Qing, en 1618-1683, d’après Wikipédia

Hongmen : une organisation secrète clandestine la fin des dynasties Ming et au début des dynasties Qing – Traduction partielle du 04/11/2022 par Jacques Hallard d’une étude intitulée :门编辑-明末清初的地下秘密组织

Un coup d’œil sur l’histoire de l’art chinois avec Lu Hong (8ème siècle)

Mise à jour sur les Hong Men ou Chi Kung Tong ou ‘francs-maçons chinois’

Livre - La véritable histoire des Hongmen - Auteur : Qin Baoqi - Éditeur : Fujian People’s Publishing House - Année de publication 2000-8

Les Organisations fraternelles de la Franc-maçonnerie – Traduction du 04/11/2022 par Jacques Hallard d’un article titré « 济会#LESFMWIKI兄弟會組織 »

L’Histoire de la Franc-Maçonnerie en Chine par Masonic Find (Recherche Maçonnique) - Traduction du 04/11/2022 par Jacques Hallard d’un article intitulé « The History of Freemasonry In China » - Document ‘masonicfind.com’

La franc-maçonnerie et la Chine - Propos sur quelques fondamentaux - Che Bing Chiu – 2017 – Diffusé par CAIRN.info

Compléments sur l’ancien Palais d’Été à Pékin

Annexe - Symbole Symbolique Symbolisme

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Signification du symbole trois points  en mathématiques

En typographie, ce symbole, «  » signifie par conséquent ; il est un couramment employé en mathématique dans les îles Britanniques1 et en d’autres endroits. Se composant de trois points placés en triangle pointant vers le haut, forme sténographique de « donc ». C’est le caractère U+2234 d’Unicode : « ∴ ». D’autres symboles typographiques sont couramment utilisés pour représenter cette notion ou d’autres notions proches comme celle d’implication logique : →, ⇒, ⊃, ⊢, ⊨… En particulier, ∴ et ⊢ représentent la conséquence syntactique (strictement formelle) tandis que ⊨ représente la conséquence sémantique (qui dépend de la signification des termes de la proposition)…. » Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Par_cons%C3%A9quent

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Trois points et puis c’est tout - Par Solange Sudarskis - 21 juillet 2021- Document ‘450.fm’

abréviation, triangle, triponctuation

Pourquoi trois points ?

Dans les arcanes spirituelles, on trouve les trois points en kabbale où ils sont utilisés triangulés, en remplacement parfois du tétragramme (des 4 lettres, ils n’en retiennent que 3 primordiales, la lettre hé apparaissant deux fois, le targoum chaldaïque le rend par trois yod, ייי). Dans l’alphabet hébraïque, le ségol est la voyelle « é » écrite par 3 points (אֶ se prononce [ɛ], comme brève). Cette structure, qui n’est pas une lettre, symbolise par sa forme (un triangle dont le sommet se dirige vers le bas) le parfait équilibre de l’être au sein de l’harmonie universelle. Le Ségol inversé (un triangle dont le sommet se dirige vers le haut) est appelé le ségoltah, il forme avec le ségol la Maghen David, l’étoile ou le bouclier de David, symbole du libre-échange entre notre monde et les Mondes spirituels [1].

Pour Reuchlin, les trois points sont à mettre en relation avec les trois plus hautes séphiroth de l’Arbre de vie, Kéther, Hochmah et Binah.

[Addenda - Jean Reuchlin, en latin Johannes Reuchlin (son nom est parfois écrit Johann Reichlin), hellénisé en Καπνίον (« fumée », par allusion à son nom, apparenté à l’allemand Rauch de même sens, ou Capnio -par Érasme-), est un philosophe et théologien allemand né le 29 janvier 1455 à Pforzheim et mort le 30 juin 1522 à Stuttgart. Convaincu, contre l’opinion commune de ses contemporains, que l’hébreu, langue de la Bible, avait une valeur spirituelle, notamment par le biais de la kabbale, il fut le premier hébraïste allemand non-juif… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Reuchlin ]

[Addenda - Les arbres de vie sont des gravures, peintures, broderies, impressions ou sculptures qui existent depuis le début de l’histoire et semblent symboliser la force de la vie et ses origines, l’importance des racines et le développement de la vie. Ils sont parfois associés à des personnages et/ou à des animaux (oiseaux, mammifères). L’Arbre de la connaissance du bien et du mal et le chandelier à 7 branches pourraient en être des variantes, selon certaines interprétations. L’arbre de vie est équivalent, dans les traditions païennes (celtiques, germaniques pré-chrétiennes), à l’archétype très ancien de l’Arbre-Monde. Les rituels du Pilier Djed, en Égypte antique, en sont peut-être un autre avatar1,2… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre_de_vie ].

Le mysticisme maçonnique identifie les trois points au ternaire suivant : Sagesse, Force, Beauté.

Cependant, Albert G. Mackey écrit dans son « Encyclopédie de la Franc-Maçonnerie »Les trois points ne sont pas un symbole, mais simplement une marque d’abréviation. La tentative, donc, pour le faire remonter aux trois yods hébreux, un signe kabbalistique du Tétragramme, ou tout autre symbole ancien, est futile. Il est une abréviation, et rien de plus ; bien qu’il soit probable que l’idée était suggérée par le caractère sacré du nombre trois comme nombre maçonnique, et ces trois points pourraient faire référence à la position des trois officiers d’une loge française. Pourquoi pas ? Mais s’ils ne sont qu’abréviation, alors il y a contradiction dans le propos d’Albert Mackey qui suppose également qu’ils renverraient à un sens sous-jacent et donc symbolique ! On n’échappe pas en Franc-Maçonnerie au symbolisme ! Alors place des officiers, ternaire SFB, ou plutôt delta lumineux ?

Les trois points disposés en triangle équilatéral, ou ‘triponctuation’ sont encore aujourd’hui employés pour identifier une signature comme celle d’un franc-maçon, ce qui a valu aux maçons d’être appelés « frères trois points ».

Les trois points proviendraient du compagnonnage où ils paraissent avoir symbolisé le triangle. L’Union Compagnonnique a conservé l’usage des trois points en triangle, alors que la Fédération Compagnonnique utilise les trois points placés en équerre. Enfin, l’association Ouvrière a abandonné la triple ponctuation pour un point unique après chaque initiale.

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La forme des trois points n’est pas toujours en triangle dans les signatures des francs-maçons, notamment on note trois points en ligne entre deux traits en 1760 (les deux traits représenteraient les 2 colonnes) [3]. Cependant dès 1701, à Brest, l’huissier René Le Corre signe avec trois points en ligne entre deux traits [4].

Ragon dit que la marque a d’abord été utilisé par le Grand Orient de France dans une circulaire du 12 août 1774, dans laquelle on lit « G∴O∴ de France. »[2]

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En 1764, le 18ème jour de la 3ème semaine de mai, sur le Livre des registres de la respectable loge de la Concorde à l’Orient de Beaucaire, la ‘triponctuation’ apparaît déjà pour abréger des mots [5]. Mais l’orientation de la forme triangulaire n’est pas fixée, le sommet est dirigé tantôt vers le haut, tantôt vers le bas. À la même époque, en Italie on utilise seulement deux points à cet usage [6]. Qu’importe la forme pourvu qu’il y ait des points !

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En même temps qu’il devenait l’un des éléments de la signature, ce ponctème fut fixé en forme triangulaire, sans doute pour des raisons d’ordre symbolique[7] (comme on le voit sur la signature de Lafayette sur le tableau de la loge Les Trois Jours, 1832 ; on remarquera l’abréviation du mot loge sous forme de rectangle)

Cette figure a été introduite dans les imprimés à partir de 1775, (après être apparue vers 1771 et sera généralisée à partir de 1820), pour marquer une abréviation de certains mots appartenant, certes, au vocabulaire profane mais qui sont utilisés de manière spécifique en Franc-Maçonnerie.

Il est d’usage, dans l’échange écrit, d’utiliser, pour les mots symboliques, des abréviations, écrites avec majuscules et suivies de trois points disposés en triangle. Les initiales doivent être réservées aux mots symboliques. Pour marquer le pluriel, on double la lettre initiale : Frères, Sœurs : FF∴, SS∴ Ainsi, les officiers apparaissent dans les textes comme : Vén∴ (Vénérable), Orat∴ (Orateur), Secr∴ (secrétaire), Surv∴ (Surveillant), Gr∴ Exp∴ (Grand expert), M∴des Cér∴ (Maître des Cérémonies), Très∴ (Trésorier), Hosp∴ (Hospitalier), Couv∴ (Couvreur). En signe de grand respect envers les dignitaires, on triple les premières lettres, exemple : Très Puissant Grand Commandeur : TTT∴ PPP∴GGG∴CCC∴

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On trouve même la ‘triponctuation’ associée avec l’abréviation du mot Loge (sous forme de rectangle) comme sur la tombe de Théodore Verhaegen [8]

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Au « Rite Moderne d’Adoption », les trois points sont remplacés par cinq points.

Compléments d’informations :

Rite d’adoption – Wikipédiahttps://fr.wikipedia.org › wiki › Rited’adoption – « Le Rite d’adoption est un rite maçonnique apparu en France au XVIII siècle. Pratiqué par les loges féminines sous tutelle de loge masculine ... - ‎Les rituels d’adoption · ‎Annexes

« Rite d’Adoption : un rite pour les femmes d’hier et d’aujourd’hui » de F. Moreillon · 2008 — Le Rite d’Adoption perpétue la Tradition véhiculée par les loges de cette époque qui reçoivent ...

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[1] Éric Daniel El-Baze, Les Racines de l’existence, La Kabbale du dévoilement, à partir de la p.55 : idoc.pub/documents/idocpub-klzoo5d15g4g

[2] P. 785 : archive.org/details/MackeyAGEncylopediaOfFreemasonryVols121914_201705/Mackey A G – Encylopedia Of Freemasonry Vol 2

[3] à partir de la page 283 de La franc-maçonnerie en France des origines à 1815 de Gustave Bord : gallica.bnf.fr/ark :/12148/bpt6k57547726/f315.item

[4] André Kervella, Aux origines de la Franc-Maçonnerie française, 1889-1750 : persee.fr/doc/dhs_0070-6760_1997_num_29_1_2208_t1_0618_0000_4

[5] P. 5 : archives-pierresvives.herault.fr/ark :/37279/vtaa740c6ab547f24cf/daogrp/0

[6] Ibid, p. 39

[7] Probablement issues du delta lumineux.

[8] mvmm.org/c/docs/verhaegenf.html

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Solange Sudarskis - Maître de conférences honoraire, chevalier des Palmes académiques. Initiée au Droit Humain en 1977. Auteur de plusieurs livres maçonniques dont le ’Dictionnaire vagabond de la pensée maçonnique’, prix littéraire de l’Institut Maçonnique de France 2017, catégorie « Essais et Symbolisme ».

Découvrez le journal papier en cliquant ici !

Source : https://450.fm/2021/07/21/trois-points-et-puis-cest-tout-%E2%88%B4/

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Pourquoi les francs-maçons mettent-ils trois points après des initiales ? - Publié le 19 Octobre 2022-par Hervé HOINT-LECOQ – Document ‘fm-mag.fr’

https://www.fm-mag.fr/sites/default/files/styles/article_full_landscape/public/51_pourquoi_les_francs-macons_mettent_trois_points_apres_des_initiales.jpg?itok=zv3VJWoA

Reproductions - Circulaire aux membres de la R.L. de La Triple Union de Marseille, 1809, archives départementales des Bouches-du-Rhône, photo Hervé H. LECOQ.

Sans même être initié, il est parfois possible d’entendre que les francs-maçons apposeraient trois points dans leur signature pour signaler leur qualité. Mais est-ce une réelle habitude ou bien une légende ? D’où cela vient-il ? Est-ce le delta lumineux ? Le souffre, le sel et le mercure de l’alchimie ? La voyelle hébraïque niqqud qui se nomme Ségol ? 

Bien évidemment, et sans vouloir vexer qui que ce soit, indiquer sa qualité maçonnique dans une signature reviendrait plus pour un vrai franc-maçon à de l’amusement sous forme de clin d’œil qu’à autre chose. On trouve cependant ce symbole dans les écrits et correspondances maçonniques sous la forme de trois points mis en pyramide, permettant ainsi de séparer des initiales, par exemple : M ∴ T ∴ C ∴ F ∴. 

Mais la première utilisation de ces trois points dans une signature n’est pas maçonnique. Ainsi, dès le XVIIIe siècle, dans les actes notariés et les actes d’État civil, apparaissent dans les signatures deux traits parallèles, avec deux points ou même sans point, ou parfois encore un trait encadré de points. À la fin du XVIIIe siècle et sous l’Empire, toujours dans des actes, ces coquetteries de signatures se généralisent sous la forme de deux traits horizontaux possédant trois points en ligne. Dès la seconde moitié du XIXe siècle, cette habitude se généralise à des notables par effet de mode. 

Pour Daniel Ligou, cet usage proviendrait des congrégations créées et animées par les Jésuites durant la Contre-Réforme, tout particulièrement dans les congrégations mariales. La symbolique étant alors que les deux colonnes seraient celles de l’Ancien Testament, et les trois points représenteraient le Père, le Fils, et le Saint-Esprit. Ainsi, des francs-maçons ayant pris l’habitude de signer de cette manière auraient apporté cet usage dans les loges, à l’exemple de Claude-François Achard, fondateur de la Triple Union de Marseille, qui signait parfois ses lettres à Willermoz ainsi. 

Cet usage de signature apparaît pour la première fois comme ponctuation pour des initiales dans les années 1760. Dans le cahier de loge de la Concorde de Beaucaire, consultable en ligne dans les archives de l’Hérault, de nombreuses occurrences apparaissent, et l’usage n’en est pas fixé. Comme le montre l’illustration de l’article, tantôt les trois points sont en triangle avec la pointe vers le haut, tantôt vers le bas, tantôt à droite, tantôt les trois points sont alignés à la verticale, ou même parfois, dans une lettre reçue d’une Loge d’Italie qui y est reproduite il n’en existe que deux pour chaque initiale. 

Mais d’où vient alors cette fixation en trois points en pyramide avec la pointe tournée vers le haut ? Les francs-maçons l’ont-ils inventé ? Rien n’est moins sûr, car ∴ est en réalité un symbole mathématique. Utilisé pour la première fois par Johann Rahn en 1659 dans un ouvrage rédigé en allemand ‘Teutsche Algebra’, ce symbole désigne alors la conséquence syntactique (dans la forme). On le traduit en « par conséquent », ou en anglais « therefore ». 

Ainsi, comme pour tous nos symboles maçonniques, il s’agit ici, une nouvelle fois, d’un emprunt multiple que seules les préférences des francs-maçons de l’époque ont transformé en tradition. 

Retrouvez également cet article sur notre n° Magazine 89 - Voir Franc Maçonnerie Magazine

Source : https://www.fm-mag.fr/article/culture/pourquoi-les-francs-macons-mettent-ils-trois-points-apres-des-initiales-2419

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Le Symbolisme sur les trois points maçonniques – Texte signé C\ R}

Document revu et corrigé par Jacques Hallard, dont l’original est accessible à partir de L’EDIFICE - contact@ledifice.net

Un peu d’histoire en se référant à Jules Boucher, écrivain Franc Maçon qui mentionne ceci :

Les abréviations étaient employées avec profusion chez les Grecs et les Romains. Chez ces derniers leur emploi rendait les textes si peu lisibles que l’empereur Justinien les proscrivit. (L’Empereur Justinien, né le 11 mai 483 et décédé le 13 mai 565, est un empereur Byzantin considéré comme un Saint par l’Eglise Orthodoxe)

Bernard Clavel, écrivain français, note que l’abréviation est en usage particulièrement en France et dans les pays où l’on parle le Français, tel que la Belgique, la Suisse Française, la république d’Haïti, la Louisiane, etc...

Les Anglais, les Ecossais, les Irlandais, les Allemands, les Américains, abrègent avec un seul point ; et encore n’est-ce que par exception, car habituellement ils écrivent les mots en toutes lettres. Depuis la fin du 18ème siècle, pour des raisons de commodité et de simplification, les abréviations maçonniques tri ponctuées se sont développées. Elles sont souvent employées dans un souci de discrétion, pour rendre un mot inintelligible au lecteur profane. L’emploi de ces abréviations étant codifié de nos jours, elles ne présentent pas vraiment de difficultés de lecture.

Complètement ignoré des pays anglo-saxons, cet usage a une origine purement latine et corporative dans le monde profane, bien souvent les Francs-Maçons sont appelés les ‘Frères trois points’ car ils ont coutume d’utiliser trois points dans leur signature, comme signe de reconnaissance. L’origine de cette appellation ironique provient sans doute de la publication anti maçonnique, parue sous la plume du redoutable mystificateur Léo Taxil qui a publié en 1885 un livre intitulé « Les Frères trois points : révélations complètes sur la Franc Maçonnerie ».

Jean-Marie Ragon, initié à la Franc Maçonnerie en 1804 à BRUGGES, signale que l’abréviation tri ponctuée part de la circulaire du 12 août 1774, adressée aux loges par le Grand Orient de France pour annoncer la prise de possession de son nouveau local.

Contrairement à Ragon, d’autres prétendent que cette abréviation est antérieure à 1773, car il est constaté sur le premier registre des procès-verbaux de la loge « La Sincérité » à l’Orient de Besançon que les trois points apparaissent sous différentes formes :  :./ . :/ .../ / Cette disposition étant attestée dans le tracé des élections du 3 décembre 1764.

Les trois points proviendraient du compagnonnage où ils paraissent avoir symbolisé le triangle. L’Union Compagnonnique a conservé l’usage des trois points en triangle, alors que la Fédération Compagnonnique utilise les trois points placés en équerre. Enfin, l’association Ouvrière a abandonné la triple ponctuation pour un point unique après chaque initiale.

Parmi les nombreuses interprétations possibles on peut aussi penser que les 3 points sont le symbole du comportement maçonnique. S’ils caractérisent la signature, ils rappellent et affirment également que tout maçon cherche à tendre au juste milieu en toutes chose : thèse, antithèse, synthèse.

Le maçon ne se laisse pas aller à la partialité, les deux points inférieurs représentent les opinions opposées, tandis que le troisième point atteste que l’on surmonte les oppositions en les positivant par une voie médiane.

Parmi les multiples interprétations à approfondir des 3 points on peut considérer qu’ils rappellent que l’homme naît, vit et meurt, de même, on peut penser aux trois célèbres paroles de l’écriture et de nos rituels : « Demandez et vous recevrez, frappez et l’on vous ouvrira, cherchez et vous trouverez ».

Bien avant mon initiation, j’avais été préoccupé par la signification de nos fameux 3 points qui constituent, dans le monde profane, le signe le plus connu de notre ordre et qui, malheureusement, prêtent à toutes les interprétations et diverses railleries, allant de la simple et vulgaire moquerie à l’angoisse que certains ressentent devant le mystérieux et l’inexplicable, ou plus simplement l’incompréhensible.

Ce n’est qu’après quelques années de Maçonnerie que j’ai réalisé que nos 3 points n’étaient qu’une des très nombreuses expressions du nombre trois, et à quel point ce nombre trois imprégnait la Maçonnerie.

Voyons ensemble ce que nous apporte l’ouvrage d’Oswald Wirth, « La FM rendue intelligible à ses adeptes au grade d’AA~ »

Synthèse – Solution - Thèse Affirmation \ Antithèse Négation

« La Tri-Unité de toutes choses est le mystère fondamental de l’initiation intellectuelle. Le Maçon qui pare sa signature de trois points en triangle, sous-entend qu’il sait ramener par le Ternaire, le Binaire à l’Unité. Si réellement il s’est élevé à la hauteur du point qu’il domine les deux autres, il ne se perdra jamais en de vaines discussions, car il percevra sans difficulté la solution qui se dégage d’un débat contradictoire. Jugeant de haut sans le moindre parti pris et en toute liberté d’esprit, il fera jaillir la lumière du choc de l’affirmation et de la négation ».

Le profane en discute communément avec une partialité pleine de candeur. Loin de peser en chaque chose le pour et le contre, il ne veut connaître que le pour, de ce dont il est partisan, de même qu’il ne s’attache qu’au contre, de ce qu’il combat.

Les victimes de l’esprit de parti pris sont ainsi hors d’état de voir clair, parce qu’elles restent prisonnières d’un point de vue unique. Le penseur, lui, ne craint pas de se déplacer afin d’adopter l’optique de son adversaire, car il ne saurait parvenir autrement à se mettre au-dessus du débat.

Trois se retrouve partout : qu’il s’agisse du trois que je dirais de nature numérique, indiquant par exemple les trois petites lumières, les trois grandes lumières, les trois coups de maillet du V\ la batterie d’A\ sans parler encore des trois voyages, des trois questions du cabinet de réflexion etc...ou qu’il s’agisse enfin du trois que j’appellerais de nature géométrique, dont l’expression la plus courante est le triangle.

Ce trois géométrique se retrouve partout dans la L\.

Les deux Surveillants forment un triangle avec le Vénérable, la disposition triangulaire des trois piliers SAGESSE – FORCE – BEAUTÉ. Ce ne sont là que quelques exemples montrant à quel point la Maçonnerie est pétrie du nombre trois.

Alors pourquoi 3 points ? Comme je l’ai cité plus haut, je pense que le jeune apprenti franc maçon se pose la question. Tout au long de lectures ou de conversations lors de nos séances, nous sommes obligés de constater que les FF :. donnent quelque fois des explications qui diffèrent.

Le trouble est donc installé. D’emblée je ne prétends pas avoir de réponse affirmative, car comme vous le savez, en maçonnerie, rien n’est dogmatique et tous les symboles restent associés aux ‘mystères’ de la Franc Maçonnerie, et de ses rituels, et enfin à l’appréciation chacun des FF\.

A ce stade de grande confusion, j’ai envie de vous apporter mon esquisse de réponse. Qu’elle est l’interprétation que je me fais du symbolisme des 3 points maçonniques que je souhaite partager avec vous mes FF\ en souhaitant que les questions fusent par la suite afin de profiter au mieux des explications : « thèse antithèse et synthèse »

Dans la disposition triangulaire des 3 points, un point est situé à l’angle gauche de la base du triangle et un autre à l’angle opposé de la même base. Ces 2 points représentent une direction donnée et de sens complètement opposé. Si le point de gauche représente le signe négatif, le point de droite peut représenter le signe positif ; il peut également suggérer l’infiniment petit ou l’infiniment grand, le passé et l’avenir et ainsi de suite.

Cependant l’élément capital est la signification que représente ces oppositions entre les 2 points elle sera toujours excessive, sans nuance, sans compromis, d’une pureté absolue mais d’une intransigeance diabolique dans un sens ou dans un autre. Ces points brillent d’une manière trompeuse et voici pourquoi ils peuvent faire peur.

En soutenant l’un ou l’autre de ces 2 points de la base de notre triangle, c’est à cet instant que l’on commencera à commettre des abus sans retour et faciles à illustrer. Tenez, nous connaissons les politiques de gauche et de droite, les situations catastrophiques créées par le fanatisme existant dans chaque clan, les extrémistes, quels qu’ils soient, sont destructeurs.

On peut dire avec certitude que ces 2 points ne sont pas maçonniques. Ils symbolisent le danger de toutes les attitudes extrémistes de toute absence de nuance, de tolérance, de respect de compréhension et d’amour fraternel : ils sont antimaçonniques. Néanmoins, bien qu’essentiellement opposés à notre code, ils sont présents et ils existent ; contrairement à ce que l’on pourrait croire, ils ont un rôle à jouer dans la maçonnerie et ce rôle est capital. En effet, comment pourrait-on parler du 3ème point s’il n’y avait pas une base pour le situer, pour lui donner sa place, pour le mettre en valeur. Ce 3ème point, le seul maçonnique, est par lui-même singulièrement et uniquement maçonnique.

Ce n’est pas par hasard qu’il est situé au sommet des 2 autres, paraissant les couvrir, les dominer et aussi les neutraliser. Ce 3ème point représente presque toute l’essence de la maçonnerie : c’est notre code, notre règle de vie, c’est le respect de l’humanité et de ces différentes ethnies et religions dignes de ce nom, c’est notre Temple.

Pourquoi ? Simplement parce que ce 3ème point, qui n’est ni celui de gauche et ni de droite, est le grand compromis qui seul peut sauver l’Homme. Ce point qui est à égale distance des 2 autres s’inspire de chacun à dose égale, sans tomber dans l’extrémiste ; il sait écouter un son de cloche puis un autre, donner la direction juste et parfaite. C’est le diplomate qui saura, pour la juste raison, concilier l’inconciliable.

Cette première description de nos trois points donne une direction que chacun peut méditer à sa manière et, qui pour ma part, trouve une application dans la vie toute entière. Ces 3 points sont pour moi un dénominateur commun qui permet de tout relier à tout, d’articuler chacun des maillons de notre expression maçonnique et de donner à l’ensemble sa cohérence et de donner à ce tout, sa sagesse, sa force et sa beauté.

Dans le cabinet de réflexions, une autre expression de nos 3 points apparaît, plus exactement dans les trois questions :

D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Le troisième point pourrait être représenté par la question suivante : Qui sommes-nous ? Seule question pertinente. En effet, seul m’importe ce que je suis à présent, lors de ma vie terrestre. Il s’agit là d’un passage délicat, pour ne pas dire très difficile et qu’il est important de ne pas manquer. Je pense qu’il faut vivre le présent et dans un second temps s’interroger : d’où venons-nous et où allons-nous ?

Pour percevoir l’importance de tout notre être et de la vie unique qui s’écoule inexorablement et que nous ne retrouverons peut-être jamais, il faut bien ressentir la nécessité de ne rien gaspiller et d’accomplir la mission que je peux et que je dois remplir sur cette Terre. Il est essentiel d’entrevoir un peu les profondeurs temporelles de l’infini, le néant. Ce néant qui m’impressionne, que l’on peut qualifier, qu’il est un infini avant passé, et un infini futur à venir. C’est ainsi que je définis ces deux points de la base dans les 3 questions du cabinet de réflexion.

Cette perception du moi : « Qui suis-je » ou « Qui sommes-nous ? »

L’impétrant a les yeux bandés, au cours du voyage précédant son entrée dans le cabinet de réflexion. C’est dans ce cabinet de réflexion que cette obscurité totale dans laquelle est plongé le profane se déchire quelque peu. Tout est devant lui et pourtant il ne voit rien, parce qu’il ne comprend pas bien !

Le seul moment lumineux de ce voyage préliminaire est donc bien le cabinet de réflexions où chacun de nous a été sollicité de faire ce que j’appellerais le bilan de sa personne, c’est-à-dire de prendre pleinement conscience de lui-même lors d’un moment fugace, situé entre deux périodes « noires » qui seront interprétées soit comme la mort, soit comme ce « néant passé » de la question « d’où venons-nous ? » Et ce « néant à venir » de la question « où allons-nous ? ». Je peux dès lors construire mon triangle à l’aide des 3 points et constater que sa base et l’angle gauche pourrait correspondre à la question « d’où venons-nous ? » et la nuit du bandeau, et par l’angle de droite qui représente également la nuit du bandeau et la question « où allons-nous ? » et enfin, le sommet du triangle matérialisé par le 3ème point, soit l’apparition de la lumière ordonnée par le Vénérable et apparaît alors la question « Qui suis-je ? » ou « qui sommes nous ? »

Comme vous le voyez mes FF\ une place très à part est réservée à ce 3ème point, source de vie, d’espoir, de lumière, de vérité et de tolérance. Nous découvrons aussi dans le Temple ces 3 points maçonniques. On peut distinguer dans le Vénérable, l’expression du troisième point. En effet, Le Vénérable, mis en place par ses FF\, père de la Loge, dirige les travaux, écoute chacun et doit concilier d’éventuels différents. Il est présent pour refroidir l’ardeur de chacun ou au contraire pour réchauffer les cœurs de certains. Il doit être là pour unir, il tentera de comprendre en s’informant tant à gauche qu’à droite. Sa place dans le Temple est d’ailleurs significative, au centre, entre deux colonnes géométriquement opposées où siègent le premier et le deuxième Surveillant. On voit aisément que le tout forme un triangle parfait au sommet duquel se trouve l’Orient où siègent, en plus du Vénérable, ceux qui, par leur sagesse et leur pondération, ont été nommés pour soutenir et conseiller le Vénérable.

La Loge d’apprenti est riche en symboles Ternaires qui méritent d’être approfondis individuellement : les 3 maillets, les 3 marches, les trois piliers, les 3 pas, les 3 ans etc... Ces symboles peuvent faire l’objet d’autres planches dans le futur.

Les Franc maçons laissent également une place à part pour le 3ème coup dans la batterie de l’A∴ Deux coups brefs pour la base du triangle et le troisième coup à part et bien distinct qui représente le sommet du triangle.

En conclusion, je dirai que le symbolisme des 3 points maçonniques permet à tous Franc maçon de comprendre l’importance de ce 3ème point qui est la synthèse et qui constitue un tremplin pour s’améliorer et pour accéder à une meilleure prise de conscience de soi et de la vie, d’une part et surtout d’acquérir un meilleur esprit de tolérance que je qualifierai de respect à l’égard de son prochain, d’autre part. Ce troisième point permet de mieux comprendre que la force brutale ne vaut rien, qu’il faut se méfier des engouements subits, qu’avant de prendre une décision il s’agit de réfléchir avec pondération pour construire un monde meilleur. Apprenons à aimer ces deux autres points avec circonspection et prudence, sans se laisser aller à des jugements hâtifs.

Il ne fait aucun doute dans mon esprit que ce troisième point représente un juste équilibre entre les deux autres et qu’il est le point supérieur de la balance, sensible à toutes les influences et à toutes les idéologies. Qu’il en tire la meilleure substance faite du savant mélange des deux autres et nous conduise avec Sagesse Force et Beauté à l’idéal qui nous est cher : la compréhension de l’humanité.

J’ai dit - C\ R\ - 3092-3 - L’EDIFICE - contact@ledifice.net

Source : https://www.ledifice.net/3092-3.html

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Extrait de l’Histoire de la franc-maçonnerie selon Wikipédia

… Les travaux des historiens situent la naissance de la franc-maçonnerie dans les Iles britanniques entre le XVIIe et XVIIIe siècles, elle s’exporte rapidement sur le continent pour se répandre en Europe, puis dans les empires coloniaux des puissances occidentales. Elle connait diverses évolutions tant philosophiques et spirituelles, que politique.

Espace de sociabilité et d’échange, ces membres s’impliquent souvent dans la société par des actions philanthropiques, éducatives ou politiques et traversent les XIXe et XXe siècles en s’impliquant sous diverses formes dans la vie de la cité et des sociétés en général. Espace de réflexion symbolique et initiatique, elle transmet au travers de rites qui diffèrent parfois de forme, mais qui s’appuient sur les mêmes mythes et légendes fondatrices, une tradition philosophique ou spirituelle qui vise à l’évolution intellectuelle ou morale de ses membres.

Combattu par les courants réactionnaires et religieux, comme par les milieux nationalistes, elle connaît des périodes fastes de développement et de présence internationale et d’autres de persécution, d’extinction partielle ou totale. Elle demeure au XXIe siècle largement décriée ou condamnée par les religions en général, qui condamne principalement son relativisme et son cosmopolitisme.

Ouverte aux femmes depuis le début du XXe siècle dans tous ses rites et grades, principalement en Europe et après de fortes résistances d’une franc-maçonnerie exclusivement masculine en général. Elle est, au XXIe siècle, présente sur tous les continents. Dans tous les pays où elle est présente, elle s’adapte en permanence aux évolutions de son environnement politique et tend principalement à se rebâtir après chaque période de déclin sur de nouveaux projets conformes à un idéal utopique, de république universelle pour le courant latin et libéral ou d’éducation et de fraternité internationale pour le courant anglo-saxon et traditionnel.

Historiographie - Article détaillé : Historiographie de la franc-maçonnerie.

Jusqu’au milieu du XXe siècle, l’histoire de la franc-maçonnerie fut exclue du champ d’étude de l’histoire universitaire classique2. La difficulté de la transmission de son histoire relève d’une analyse du fait maçonnique, de ses rites ou de ses légendes qui s’est appuyée pendant de très nombreuses années sur des travaux d’historiens ou d’essayistes ayant une approche « romantique »a, qui peine à différencier mythes maçonniques et faits historiques3.

Avant que ne se développe l’« école authentique » et la maçonnologie, de nombreux ouvrages français ou étrangers ne font guère preuve d’une grande rigueur dans le souci de vérification des sources et dans celui du contrôle des hypothèses générant de nombreuses interprétations douteuses. Toutefois à partir de 1865, commence à apparaitre quelques ouvrages qui sont dignes d’intérêt historique4. Au-delà des difficultés méthodologiques qui ont entravé la constitution d’un domaine reconnu pour l’histoire de la franc-maçonnerie en général, l’étude historique de la maçonnerie en France notamment, nécessite une prise de distance au regard de l’implication ancienne de l’institution dans la vie intellectuelle et sociale du pays4.

L’historiographie maçonnique se partage, jusqu’à une date récente entre deux types d’auteurs. Ceux qui y sont hostiles pour des raisons politiques ou religieuses et ceux qui y sont résolument favorables, cela appartiennent le plus souvent à une obédience. Les conséquences de cette production partiale, entraînent une qualité inégale des travaux produits d’une part et l’esprit polémique des auteurs propulsant d’autre part, une production ou sont mis en exergue, les scènes, personnages ou événements qui corroborent leur point de vue personnel, falsifiant ou reconstruisant si besoin la réalité historique5.

La recherche historique moderne en s’éloignant de ces querelles doctrinaires a renvoyé dos à dos ces courants d’historiens souvent égarés6. L’évolution de l’historiographie maçonnique, en raison des persécutions que connait la franc-maçonnerie durant la Seconde Guerre mondiale, connait une modification sensible de son développement au cours de la seconde moitié du xxe siècle. Non sans difficulté, elle opère un retour sur elle-même en revoyant son rapport à la société civile et politique. Elle devient avec une forme d’apaisement sur le conflit qui l’oppose à l’Église catholique, un objet d’étude historique cohérent, sérieux et moins polémique. Les années 1970, voit les premières études historiques bâties sur une approche documentaire historique et critique5.

Genèse

Loges et corporations opératives

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L’Ecosse entre opératif et spéculatif

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Les Îles britanniques berceau de la franc-maçonnerie spéculative

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Théorie de la transition - Article connexe : Théorie de la transition (franc-maçonnerie).

La théorie de la transition est en franc-maçonnerie le nom donné par les historiens et maçonnologues aux événements et pratiques qui auraient abouti à la transformation des loges opératives des corporations de maçons du Moyen Âge et de la Renaissance de Grande-Bretagne en loges spéculatives de la franc-maçonnerie. Cette transition s’étant effectuée selon cette théorie par « l’acceptation » de gentlemen masons au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. Ces « maçons non opératifs et acceptés » auraient peu à peu reproduit les pratiques des loges opératives tout en ne conservant que la symbolique et l’organisation de ces dernières, pour donner naissance progressivement à la franc-maçonnerie spéculative.

Cette théorie étudiée par les historiens et ‘maçonnologues’ depuis le milieu du XXe siècle s’avère au regard des dernières recherches et travaux, non fondée et relevant pour partie des mythes maçonniques construits, sur la base des textes fondateurs de la franc-maçonnerie. Elle n’est majoritairement plus reconnue au XXIe siècle, comme une théorie pertinente pour expliquer la création de loge spéculative, la « théorie de l’emprunt » étant préférée par les ‘maçonnologues’ contemporains à cette dernière.

Textes fondateurs et mythes maçonniques - Articles détaillés : Textes fondateurs de la franc-maçonnerie et Mythes maçonniques.

Les textes fondateurs de la franc-maçonnerie sont l’ensemble des textes manuscrits, gravés ou imprimés entre le XIVe et le XVIIe siècle et ayant servi à la création et la structuration de la franc-maçonnerie spéculative. Ils sont constitutifs d’un ensemble de mythes maçonniques qui aliment l’imaginaire symbolique et philosophique de son parcours spéculatif, graduel ou encore initiatique.

Toujours étudiés de nos jours, ces documents s’inscrivent pour partie avant la création de la première obédience maçonnique, la Grande Loge de Londres et de Westminster, en 1717. Ils permettent aux historiens et ‘maçonnologues’ de mettre en exergue les liens, qui s’avèrent à l’analyse uniquement symboliques et culturels qui relient dans le temps la maçonnerie opérative d’Écosse et d’Angleterre aux premières loges maçonniques spéculatives de la franc-maçonnerie et plus tardivement à l’élaboration de son histoire légendaire.

Les mythes maçonniques occupent une place centrale dans la franc-maçonnerie. Issus de textes fondateurs ou de diverses légendes bibliques, ils sont présents dans tous les rites maçonniques et dans tous les grades. Ils utilisent des paraboles conceptuelles et peuvent servir aux francs-maçons de sources de connaissance et de réflexion où l’histoire le dispute souvent à la fiction. Ils s’articulent principalement autour des histoires légendaires de la construction du temple de Salomon, de la mort d’Hiram son architecte, et de la chevalerie.

Quelques thèmes mythiques originels font encore partie, de manière plus ou moins importante et explicite, des symboles qui composent le corpus et l’histoire de la franc-maçonnerie spéculative. Certains mythes toutefois n’ont pas eu de réelle postérité, mais transparaissent encore dans quelques hauts grades, ou dans la symbolique de quelques rituels. D’autres empruntent parfois à l’imaginaire médiéval ou à des mystiques religieuses et ne s’encombrent pas de vérités historiques pour créer des filiations légendaires avec des corporations ou des ordres disparus.

XVIIIe siècle

1re Grande Loge d’Angleterre - Article détaillé : Première Grande Loge d’Angleterre.

La première Grande Loge d’Angleterre est la première obédience maçonnique créée dans le monde. Elle est fondée le 24 juin 1717, par la fusion de quatre loges londoniennes. Ses principes fondamentaux sont inspirés de l’idéal des Lumières et de la révolution scientifique du XVIIIe siècle. Elle prend le nom de Grande Loge d’Angleterre en 1738 et connaît une grande expansion à travers le monde, durant la première moitié du XVIIIe siècle. Elle entretient pendant 62 ans une querelle initiée par l’ancienne Grande Loge d’Angleterre crée en 1751 et qui la qualifie du nom péjoratif de « Grande Loge des modernes », querelle qui s’achève en 1813 par un acte d’union et qui forme avec son ex-rivale, la Grande Loge unie d’Angleterre.

La première grande loge est fondée peu de temps après l’avènement sur le trône de Grande-Bretagne, le 1er août 1714, de George 1er, premier roi de la Maison de Hanovre et de la fin de la première des rébellions jacobites en 17157.

Officiellement son origine remonte au 24 juin 1717 jour de fête de la Saint Jean le Baptiste, quand quatre loges de Londres réunies dans la taverne du « Goose and Gridiron » ont fusionné à l’initiative de Jean Théophile Désaguliers, du pasteur anglican James Anderson et d’autres francs-maçons, pour former la première obédience maçonnique8. Ses quatre loges portaient le nom des tavernes où elles se réunissaient : « L’Oie et le Grill », « La Couronne », « Le Pommier », « Le Gobelet et les Raisins ». Ce nouvel organisme prend le nom de « Grande Loge », il est chargé de la création et de la gestion de nouvelles loges destinées à l’usage de « Londres et de Westminster »9,10.

Ancienne Grande Loge d’Angleterre - Article détaillé : Ancienne Grande Loge d’Angleterre.

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Expansion continentale Article détaillé : Franc-maçonnerie en Europe.

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Expansion internationale Articles détaillés : Franc-maçonnerie aux États-Unis et Franc-maçonnerie en Amérique latine.

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XIXe siècle

Querelle du Grand Architecte de l’Univers - Article détaillé : Querelle du Grand Architecte de l’Univers.

La querelle du Grand Architecte de l’Univers est en franc-maçonnerie, et plus particulièrement dans la franc-maçonnerie francophone, l’événement qui marque un tournant dans l’évolution des pratiques maçonniques. Elle fut à l’origine de l’un des principaux schismes maçonniques de l’histoire et reste, aujourd’hui encore, au centre des débats qui tentent de caractériser la franc-maçonnerie dite « libérale » ou « adogmatique ».

Elle fut également pendant tout le XXe siècle, avec les questions de mixité, de l’engagement politique et de la ségrégation raciale, l’un des principaux constituants des querelles internationales de régularité maçonnique.

Femmes en franc-maçonnerie - Article détaillé : Femmes en franc-maçonnerie.

L’admission des femmes en franc-maçonnerie est progressive et très diverse selon les époques et les pays. En 2016, dans un nombre croissant de pays, notamment en Europe, elles peuvent rejoindre des obédiences maçonniques mixtes ou exclusivement féminines, ces obédiences faisant généralement partie du courant adogmatique ou libéral de la franc-maçonnerie.

Historiquement, et tout en restant très restreinte, la présence de femmes du métier dans la maçonnerie opérative et sur des chantiers de construction est attestée dès le XIIIe siècle. Si y accéder ne leur est pas strictement interdit, en revanche le statut des femmes en général à cette époque ne leur permet d’appartenir à des corporations que sous certaines conditions très spécifiques.

Dans la franc-maçonnerie spéculative, la première femme initiée aurait été Elisabeth Aldworth, reçue en Irlande vers 1712 dans des circonstances tout à fait inhabituelles. Après la création en 1717 de la première obédience maçonnique en Angleterre et la promulgation des constitutions d’Anderson, l’interdiction de les recevoir en loge maçonnique est institutionnalisée.

Plus aucune femme n’est admise en tant que franc-maçonne au sens strict, jusqu’à l’initiation en France de Maria Deraismes le 14 janvier 1882.

[Voir la note suivante]

Cependant, dans cet intervalle, il s’avère qu’apparaissent différents ordres mixtes d’inspiration maçonnique, tels que la maçonnerie dite « d’adoption », en France, ou encore l’« Eastern Star » aux États-Unis.

La création de la première obédience mixte en France à la fin du XIXe siècle est le début d’un long processus d’ouverture aux femmes d’une franc-maçonnerie spéculative, dont les obédiences et les pratiques sont exclusivement masculines depuis sa création. Au terme de multiples remises en cause, qui rejoignent parfois les combats féministes du début du XXe siècle, celui-ci voit l’installation de la première obédience féminine et le développement aux côtés de la branche mixte d’une franc-maçonnerie indépendante, ouverte aux femmes et pratiquant les rites maçonniques historiques, dans leurs plénitudes philosophiques et initiatiques. Si des interdictions concernant leur admission perdurent au XXIe siècle, et ce notamment dans la franc-maçonnerie dite « régulière » du courant de la Grande Loge unie d’Angleterre, cette dernière ne conteste plus la qualité de franc-maçonne des femmes initiées au sein de certaines obédiences mixtes anglaises ou de par le monde.

XXe siècle

Première Guerre mondiale - Article détaillé : Franc-maçonnerie durant la Première Guerre mondiale.

La franc-maçonnerie durant la Première Guerre mondiale conserve ses fondements universalistes, mais, d’une manière générale, les francs-maçons de chaque pays en conflit servent sans restriction leurs nations respectives, ébranlant fortement les principes de fraternité universelle issus du siècle des Lumières, qui la régissent depuis sa création.

Les réseaux qu’elle tisse avant la guerre animent l’espoir d’une solution pacifiste dans les tensions économiques que vit le monde. Sans trouver d’accord formel entre courants maçonniques, elle accompagne les mouvements internationalistes et pacifistes du début XXe siècle par la création de la Ligue universelle des francs-maçons lors du 1er congrès espérantiste de 1905. Elle crée aussi pour tenter de fédérer les obédiences maçonniques du monde, le bureau des relations internationales, qui n’aboutit pas totalement à son objectif premier et ne survit pas à l’issue du conflit. Les tentatives de rapprochement des franc-maçonneries françaises et allemandes dans l’espoir d’éviter une nouvelle confrontation armée sont mises à mal par la presse antisémite ainsi que par la méfiance d’une partie des obédiences tant libérales que traditionnelles.

Dès le début des hostilités, chaque nation maçonnique se range derrière sa bannière, chaque camp invoquant la légitime défense et la défense des valeurs de l’humanité. Les obédiences des états qui font le choix de la neutralité engagent ou continuent d’animer des relations avec les autres nations maçonniques, parfois des deux camps. Malgré les changements brutaux et les affrontements violents que provoque le conflit, les obédiences maçonniques continuent sur tous les continents leurs activités et certaines manifestations fraternelles, y compris parfois au sein des camps de prisonniers.

Si l’idéal d’une fraternité universelle est remis en cause par l’action des obédiences qui se retranchent dans leurs causes nationales respectives, celles-ci placent dès 1917 et à l’approche de la fin de la guerre leurs espoirs dans un monde nouveau plus juste et plus éclairé à naître et à construire. Comme après chaque grand bouleversement depuis sa création, la franc-maçonnerie organise son avenir et son action au travers de sa capacité à inventer des dynamiques nouvelles, basées à la fois sur ses anciennes constitutions et sur un idéal utopique.

Seconde Guerre mondiale - Article détaillé : Franc-maçonnerie durant la Seconde Guerre mondiale.

Contrairement à sa traversée du premier conflit mondial où les obédiences s’engagent dans le soutien à leur nation respective, la franc-maçonnerie voit dans la première moitié du XXe siècle l’établissement en Europe de régimes autoritaires à des degrés divers et également d’États totalitaires qui l’amènent à sa quasi disparition du continent européen. Ces totalitarismes finissent par réduire ou supprimer toutes libertés publiques par élimination de tous les systèmes de représentation citoyenne, la franc-maçonnerie faisant partie des premières victimes. Les dictatures, fascistes, nazies et communistes vont systématiquement éradiquer loges et obédiences maçonniques dans des mouvements répressifs de grandes ampleurs. Le régime franquiste au travers d’un cléricalisme consanguin au régime atteint des sommets dans la répression, en faisant de la franc-maçonnerie une cible privilégiée M 1. Ainsi, de manière plus ou moins radicale, la franc-maçonnerie disparaît progressivement de l’Europe autoritaire à partir de 1919 avec la Russie des Soviets, en Allemagne avec son interdiction totale en 193411, jusqu’en 1939 avec l’avancée franquiste M 2. Les invasions nazies qui commencent la Seconde Guerre mondiale ont pour conséquence finale de conduire à la destruction quasi-totale de la franc-maçonnerie européenne, les rares pays ayant échappé aux dérives autoritaires de leur régime, se retrouvant sous occupation nazie ou après leur défaite militaire sous la direction de régime collaborationniste qui œuvrent à son éradication. À la suite de ces périodes d’anti
maçonnisme et de persécution, la tradition maçonnique, qui dans certains pays européens remonte au XVIIIe siècle, disparaît complétement12.

Source de l’article complet avec Notes et références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_franc-ma%C3%A7onnerie

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Le Droit Humain - Interview d’Amande Pichegru, Grand Maître National du Droit Humain France - Provenant du podcast Divers aspects de la pensée contemporaine ‘France Culture’ - Dimanche 30 octobre 2022 – Enregistrement de 18 minutes

© Radio France

Amande Pichegru (photo) présente l’actualité du ‘Droit Humain’ qui s’apprête à célébrer les 130 ans de la création de la toute première loge mixte de l’histoire de la franc-maçonnerie universelle.

Créé à la suite de l’initiation de la toute première femme (Maria Deraismes) aux mystères de la franc-maçonnerie en pleine égalité entre hommes et femmes, le ‘Droit Humain’ est l’obédience historique de la mixité. Avec près de 16.000 membres travaillant dans plus de 740 loges de métropole et d’outre-mer, la Fédération française est la branche hexagonale de l’Ordre Maçonnique Mixte International le Droit Humain, qui, présent en 2022 dans plus de 60 pays, est ainsi la première organisation maçonnique mixte au monde. Sous toutes les latitudes, ses membres fraternellement unis dans leur diversité, sans distinction d’ordre social, ethnique, philosophique ou religieux, travaillent à la réalisation d’un même idéal de progrès grâce aux vertus initiatiques d’un rite universel constructeur d’individualités libres et engagées.

Réélue en août 2022 à la présidence de la Fédération française du Droit Humain pour une deuxième et dernière année de mandat, Amande Pichegru présente :

  • La commémoration à venir des 130 ans de maçonnerie en mixités.
  • Les évolutions de la Constitution internationale de l’Ordre.
  • Les utopies travaillées dans les loges.
  • Les modalités et finalités de la méthode initiatique.
  • Les contributions du Droit Humain aux débats publics.

Bibliographie :

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La double problématique des « francs-maçons chinois » dans le pourtour de la mer de Chine méridionale, 1825-1925 – Par Monique Abud (photo) Centre d’études sur la Chine moderne et contemporaine, EHESS, Paris, France - Publié le 15 février 2022 – Document ‘cecmc.hypotheses.org’

Référence : Jourda, Emmanuel. « La double problématique des « francs-maçons chinois » dans le pourtour de la mer de Chine méridionale, 1825-1925 », La Franc-maçonnerie dans les colonies, De l’Atlantique à la mer de Chine (XVIIIe-XXe siècle), Eric Saunier (dir.), Paris, Éditions Hémisphères / Maisonneuve & Larose, 2022, pp. 193-232.

Dans ce recueil d’actes du colloque qui s’est tenu en juin 2021 à l’université de Caen, la contribution d’Emmanuel Jourda (ancien doctorant à l’EHESS, associé du CECMC) aborde sur cent ans l’évolution du regard des agents coloniaux (britanniques, néerlandais – principalement – et français – dans une moindre mesure) face aux Triades dans le pourtour de la mer de Chine méridionale. L’histoire de l’exonyme « francs-maçons chinois », qu’ils utilisent pour caractériser cette altérité sociale qui leur résiste, dessine une problématique occidentale complexe, entre orientalisme (au sens saidien du terme) et ornementalisme (David Cannadine). Le présent article permet ainsi de mieux appréhender les réflexions des Orientalistes (au sens classique du terme) en situation coloniale à travers ce prisme jamais traité comme sujet en tant que tel.

Livre1èrede couverture – « Dès la fin des années 1730, la sociabilité maçonnique s’impose comme un fait culturel et social majeur dans les colonies françaises et anglaises, au point de résister aux révolutions, puis de réussir à se recentrer au gré de la recomposition des politiques coloniales des XIXe et XXe siècles. Pourquoi et comment les loges maçonniques parvinrent-elles à se diffuser dans les colonies au XVIIIe siècle ? Quel rôle la franc-maçonnerie a-t-elle occupé dans les projets coloniaux que bâtirent les grandes puissances européennes au XIXe siècle ? À quelles difficultés et à quelles négociations nécessaires cette sociabilité née au siècle des Lumières en
Europe furent-elles confrontées dans les sociétés coloniales jusqu’aux années 1930 ? C’est à ces questions qu’essaie de répondre cet ouvrage, à travers un voyage qui mènera le lecteur des loges de l’Atlantique – avec l’installation, dès 1738, des premiers ateliers coloniaux de la Grande Loge de France aux Antilles – à celles de la Chine méridionale, en
passant par les Indes orientales avec la concurrence entre les obédiences française et anglaise à Pondichéry et Madras…

Les auteurs - Eric Saunier (photo) est Maître de conférences en histoire moderne (EA HisteMé) et directeur de l’Institut d’études et de recherches maçonniques (IDERM). Il a publié en 2021,chez Hémisphères éditions / M& L (dir.), Franc-maçonnerie et éducation.
Préface par Pierre-Yves Beaurepaire - Avec les contributions de Simon Deschamps, Chloë Duflo, Emmanuel Jourda, Jean-Luc Le Bras, Patrice Morlat, Cécile
Revauger, Eric Saunier, Nozomu Tase et Brinda Venkaya.
D’après un communiqué de l’éditeur : https://www.hemisphereseditions.com/la-franc-maconnerie-dans-les-colonies

Source scientifique : https://cecmc.hypotheses.org/category/travaux-de-recherche/base-de-donnees

Source du document : https://cecmc.hypotheses.org/63813

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Histoire de la transition des Dynasties chinoises Ming et Shun, à la dynastie Qing, en 1618-1683, d’après Wikipédia

La transition des Ming aux Qing ou la transition Ming-Qing, également connue sous le nom de conquête de la Chine par les Mandchous, est une période de conflit qui dure des décennies et oppose la Dynastie Qing, établie par le clan mandchou Aisin Gioro en Mandchourie et la Dynastie Ming en Chine, puis en Chine du Sud. Divers autres pouvoirs régionaux ou temporaires sont également impliqués dans ce conflit, comme la très brève dynastie Shun.

En 1618, avant le début de la conquête des Qing, Nurhachi, le chef du clan Aisin Gioro, a commandé un document intitulé les Sept Grandes Causes d’irritation, dans lequel il énumérait sept récriminations contre les Ming, avant de lancer une rébellion contre ces derniers. Beaucoup des griefs portaient sur des conflits avec les Yehe, un clan mandchou important, et sur le favoritisme des Ming envers les Yehe au détriment des autres clans mandchous. La demande de Nurhaci faite aux Ming de lui payer un tribut pour réparer les sept grandes causes d’irritation était en fait une déclaration de guerre, car les Ming n’étaient pas disposés à verser de l’argent à un ancien vassal. Peu après, Nurhaci commence à se rebeller contre les Ming dans le Liaoning, une région du sud de la Mandchourie.

Au même moment, la dynastie Ming lutte pour sa survie face à la multiplication des troubles fiscaux et des rébellions paysannes. Le 24 avril 1644, Pékin tombe aux mains d’une armée rebelle dirigée par Li Zicheng, un ancien fonctionnaire mineur des Ming devenu le chef de la révolte paysanne. Zicheng proclame alors la Dynastie Shun. Au moment de la chute de la ville, le dernier empereur Ming, l’empereur Chongzhen, se pend à un arbre dans le jardin impérial situé à l’extérieur de la Cité interdite. Quand Li Zicheng commence à marcher sur lui à la tête avec son armée, le général Wu Sangui, chargé par les Ming de garder une des portes de la Grande Muraille, fait allégeance aux Mandchous et les laisse pénétrer en Chine. Li Zicheng est vaincu à la bataille de la passe de Shanhai par les forces conjointes de Wu Sangui et du prince mandchou Dorgon. Le 6 juin, les Mandchous et Wu entrent dans la capitale et proclament le jeune empereur Shunzhi nouvel empereur de Chine.

La conquête est cependant loin d’être terminée, et il faut attendre encore près de quarante ans avant que toute la Chine ne soit solidement unie sous la domination Qing. L’empereur Kangxi monte sur le trône en 1661, et en 1662 ses régents lancent la Grande Évacuation (en) pour vaincre la résistance des loyalistes Ming en Chine du Sud. Il combat ensuite plusieurs rébellions, comme la Rébellion des trois feudataires, dirigée par Wu Sangui, qui éclate dans le sud de la Chine en 1673. Il lance ensuite une série de campagnes qui agrandissent son empire. En 1662, le général Koxinga chasse les colons hollandais et fonde le royaume de Tungning à Taïwan, un État loyaliste Ming, dans le but de reconquérir la Chine. Cependant, Tungning est vaincu en 1683 à la bataille de Penghu par l’amiral Shi Lang, qui avait auparavant servi sous les ordres de Koxinga.

La chute de la dynastie Ming est le résultat de toute une combinaison de facteurs. Kenneth Swope soutient qu’un facteur clé a été la détérioration des relations entre la royauté Ming et les chefs militaires de l’Empire Ming1. Parmi les autres facteurs, mentionnons les expéditions militaires répétées dans le Nord, les pressions inflationnistes causées par les dépenses excessives du Trésor impérial, les catastrophes naturelles et les épidémies.

Une rébellion paysanne à Pékin en 1644 et une série d’empereurs faibles ont contribué au chaos. Le pouvoir des Ming survit pendant des années dans ce qui est aujourd’hui le sud de la Chine, bien qu’il soit finalement vaincu par les Mandchous2.

Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Transition_des_Ming_aux_Qing

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Hongmen : une organisation secrète clandestine la fin des dynasties Ming et au début des dynasties Qing – Traduction partielle du 04/11/2022 par Jacques Hallard d’une étude intitulée : 门编辑 - 明末清初的地下秘密组织

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三河点- Trois points - 门 Hongmen – Franc-maçonnerie chinoise

Hongmen était une organisation secrète clandestine à la fin des dynasties Ming et au début des Qing. Il provient du ’Hanliu’. Grâce au système général de Dongning de la dynastie Ming du Sud, M. Chen Jinnan l’a vigoureusement développé, puis l’a transformé de “Hanliu” en Hongmen. Par conséquent, Chen Jinnan est vénéré comme le fondateur de Hongmen. It a été lancé par Yin Hongsheng, un juste guerrier anti-Qing. Après la mort de Yin Hongsheng dans la rébellion anti-Qing, son fils a fait défection à Zheng Chenggong, et l’idée de la rétention de Han s’est répandue chez Zheng Chenggong. Il vise à résister à la persécution et au règne de la dynastie mandchoue et à préserver la culture Han. Par conséquent, les générations futures le respectent comme l’ancêtre de Hongmen.

Le 10 octobre 1925, Hongmen Zhigongtang a été transformé en Parti Zhigong de Chine et Chen Jiongming est devenu le nouveau premier ministre du parti. Situ Meitang est un dirigeant chinois patriotique d’outre-mer et un vétéran de Hongmen admiré par Hongmen Kunzhong dans le monde. Pendant la guerre de résistance contre le Japon, Situ Meitang a mobilisé des Chinois d’outre-mer pour soutenir activement la lutte de la patrie contre l’agression fasciste japonaise par diverses méthodes telles que des aides et des dons, et il a apporté des contributions immortelles à la victoire de la Guerre de Résistance contre le Japon.

Table des matières :

1 introduction

2 Origine

3 Évolution historique

4 Développement

5 Objet

6 Ancêtres : Hongmen Wuyu - La salle de l’encens renferme des tablettes

7 Organisation

8 Carnet de réunion

9 Avantages

10 Cérémonie

Trente-six serments – Ambition - Couplet

Chapitre 11 - Hua Kee Club de l’Univers Rencontre Ciel et Terre Lotus Blanc Triade Boxeur Long Ji Église Presbytérienne Club de Carthame Adorer Dieu

Chapitre 12 : sur le Continent ; à l’étranger

13 Contributions

14 Développement moderne

15 Théorie de la recherche

16 Recherches historiques

17 Livres

Introduction

Il y a trois branches de l’Association Ciel et Terre : Hongmen, Qingbang et Baimen. Par conséquent, il y a le Lotus Hongmen, la feuille verte Qingbang et la racine de Lotus Blanc Baimen. Après l’échec du clan Zheng en 1682 au début de la dynastie Qing, c’était une organisation clandestine qui s’opposait à la domination mandchoue au début de la dynastie Qing ; les cinq ancêtres ont fondé Hongmen. Taiwan a d’abord créé la ’montagne Jintai’, du nom de l’intention de Jintai de recruter des talents, et les participants étaient tous des soldats sous ses ordres. Tous les alliés sont appelés ’Hongmen’. L’entrée est la porte de la famille, on l’appelle donc la famille Hong. C’est aussi une famille, donc ceux qui se joignent sont appelés frères quelle que soit leur position. Hongmen a toujours appelé à la loyauté de ’Taoyuan ”et au prestige de“ Wagang”, il y a donc des ’frères et des sœurs ’, en tant qu’organisation paritaire.Il y a eu différentes légendes à différentes époques:

Zheng Chenggong se retira à Taiwan (Zheng Jing et Zheng Keying) jusqu’en 1683. Sous le nom de code ’Hanliu’, il a créé ’ l’Organisation pour rester en Terre du Milieu ’ et a envoyé cinq généraux dans le sud de la Chine pour ouvrir une montagne et établir une église. M. Chen Yonghua (pseudonyme Chen Jinnan), qui a rejoint l’armée, est resté en Terre du Milieu pour présider. Chen est le commandant suprême de Taiwan stationné en Terre du Milieu, dirigeant diverses salles de montagne.

Chen Yonghua vivait autrefois dans la “grotte de Baihe “au sud de la ville de Xiangyang dans le Hubei, sous le nom de ”taoïste de Baihe’. Au nom de la prédication, il a voyagé partout dans le monde et a contacté des personnes bienveillantes et justes. L’image du ’Maître immortel de la Grue Blanche’ représente le logo de l’organisation Hanliu. Il existe de nombreux endroits à Taiwan qui ont maintenant des coutumes telles que la consécration du Maître immortel de la grue Blanche ou de la Mère de la grue.

Après l’échec de la Réunion Ciel et Terre (au début de la dynastie Qing, après 1683), Kangxi a purgé les organisations anti-Qing dans le sud du Fujian et du Guangdong. Ils ont été établis par les ’Cinq ancêtres de Hongmen’ : Cai Dezhong, Fang Dahong, Ma Chaoxing, Hu Dedi, Li Shikai, etc… - Cette fois, des sociétés clandestines ont été organisées conjointement avec la population locale sous le nom de “Hongmen”, principalement dans le Fujian, le Guangdong, le Zhejiang et à Taiwan.

Parce que les trois rivières du Guangdong convergent dans les bassins de Beijiang, Xijiang et Dongjiang, on l’appelle la “Triade” dans la région. La Triade n’est pas une société ou un parti local auto-créé, mais il a ensuite circulé dans le livre original de l’organisation des réunions ‘Ciel et Terre’. Après la guerre de l’opium en 1840, il y eut des rapports d’activités de la triade à Guangzhou, Foshan et Zhaoqing, participant au soulèvement de Hongbing contre la dynastie Qing.

En 1854, les différentes sociétés de la Triade se révoltent à Foshan et Zhaoqing, voulant occuper tout d’abord Guangzhou first. Ye Mingchen, le gouverneur de Liangguang, a supprimé la congrégation de la Triade. En 1857, après l’occupation de Guangzhou par les forces de la coalition britannique et française, la noblesse des villes voisines a reconstruit le ‘Bureau d’entraînement régimentaire’ et Foshan a mis en place une administration générale. Depuis lors, certains exercices de groupe ont été influencés par la Triade et sont devenus un par un des groupes de Hongmen.

À la fin de 1903, Sun Yat-sen, le père fondateur de la République de Chine, a été représenté par son oncle Zhong Shuiyang à Hongmen Zhigongtang (Société Tongxing) et a servi de maître dirigent en chef le groupement des Hongmen.

Le système Zhigongtang s’est transformé en Parti Zhigong de Chine au Congrès mondial de San Francisco et il a élu Chen Jiongming au poste de Premier ministre. Le Parti Zhigong de Chine a participé à la cause pour la fondation de la République populaire de Chine et il est l’un des huit partis démocratiques en Chine.

En raison des nombreuses versions de la légende de Hongmen, il existe diverses incohérences. Un dicton dit que : ’Hongmen est l’Association ‘Ciel et Terre’ (également connue sous le nom de Gang Rouge, la Triade, la Réunion en Trois points, , la Réunion Wanshun, etc…). Zhigongtang est une succursale à l’étranger des Hongmen. Ils sont unanimement appelés l’Association ‘Ciel et Terre’ ou le ‘Gang Rouge’ à l’extérieur, et les Hongmen à l’intérieur”.

Pourquoi s’appelle-t-il Hongmen ? Certains disent : ’Hongmen est la porte Han. Parce que la terre dans les plaines centrales a été perdue, il devient le caractère Hong de supprimer le mot ”Terre du Milieu“ du mot ”Han’ (’Han’ chinois traditionnel).’Certains ont dit :’ Parce que le nom de l’année du Ming Taizu était Hongwu, il a été nommé d’après le personnage Hong’.

L’origine de Hongmen est différente dans tout le monde, et elle n’est jamais la même, car elle a de nombreux noms d’emprunt ou alias, notamment le Gang Rouge, l’Association des Trois Points, l’Association des Triades, l’Association des Trois Rivières, l’Association Ciel et Terre, le Zhigongtang, etc… ; Il y a encore des noms d’emprunt ou alias de branche, et la liste est longue. Cependant, il est unanimement appelé ’Rencontres Ciel et Terre“ pour le monde extérieur et ”Hongmen’ à l’intérieur du pays.

[Addenda – Exemple : Ancien club Zhigongtang à Montréal - Andréane Beloin 2021, © Ministère de la Culture et des Communications

Ancien club ZhigongtangPhoto- Source : https://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/detail.do?methode=consulter&id=234081&type=bien ]

En raison de la punition sévère infligée historiquement aux membres du parti de l’Association ‘Ciel et Terre’ par la Cour Qing, et à laquelle les meurtres étaient liés, la méthode des assemblées des Hongmen utilisait la narration orale pour former secrètement des associations. Il était inévitable que le travail de Lu Yuhonghai soit compliqué quant à la source exacte !

Il existe de nombreuses théories sur la fondation de Hongmen, dont celle-ci :

Il aurait commencé le 25 mars, la treizième année de Kangxi Jiayin (1674) ; on dit aussi que c’est le 25 juillet, la douzième année de Yongzheng Jiayin (1734). Ce qui précède, est basé sur le récit de Silu, un manuscrit du ‘British Museum’ de Londres. Et on dit que le prédécesseur de Fuyu Bohai a été initié conjointement par la Faction Rouge et la Faction Bo, descendants du clan Manloli à Fuyu Bohai, et le clan a été transformé au nom de l’empereur Shenwu Gao Hong. Et on dit que le moine Hong Er a initié cet établissement. Ce qui précède est basé sur les documents historiques spontanés, folkloriques, les plus largement diffusés.

Lire l’Évolution historique et toute la suite de ce long document en Chinois sur le site suivant :

洪门洪门 Hongmen

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Un coup d’œil sur l’histoire de l’art chinois avec Lu Hong (8ème siècle)

Lu Hong (ou Lou Hong ou Lu Hung ou Lu Hongyi), surnom : Haoran, peintre chinois du VIIIe siècle, originaire de Yuzhou. Ses dates de naissance et de décès ne sont pas connues. Il est actif de 713 à 741 pendant l’ère Kaiyuan. Biographie - Préférant la retraite aux obligations de la cour impériale, Lu Hong se retire dans un ermitage sur l’une des cinq montagnes sacrées, le Songshan, près de la ville de Luoyang, dans la province du Henan. Il décrit cette retraite champêtre dans des poèmes et dans une série de dix peintures, montées en rouleau en longueur et conservées au National Palace Museum de Taipei. Ces œuvres, à l’encre sur papier, sont chacune précédées d’un texte de l’artiste. Une inscription de Yang Ningshi, datée 947, attribue ce rouleau à Lu Hong ainsi que le colophon de Zhou Bida daté 11991. Mais il est probable qu’il s’agit d’une œuvre peinte par un grand artiste de la dynastie Song, voire encore plus tard. Dans un colophon, l’empereur Qianlong écrit qu’il s’agit d’une peinture de Li Gonglin et précise que Lu Hong est un élève de ce dernier. Quoi qu’il en soit, le style est assez archaïque avec de la brume en bandes horizontales, des groupes d’arbres très compacts et une disproportion marquée dans la taille des personnages, autant de caractéristiques qui confèrent à ce rouleau une valeur unique puisqu’il nous transmet un aspect important du paysage à l’époque Tang et une première étape de la peinture à l’encre monochrome2.

Les origines de la peinture chinoise - Les peintres Tang ne relèvent pas de catégories strictes. Ni l’Académie impériale de peinture ni la tradition de la peinture lettrée n’est encore apparu, aussi est-il problématique de les classer suivant un statut de « professionnel » ou d’ « amateur », comme aux époques ultérieures. Néanmoins, les documents fournis par Zhang Yanyuan et Zhu Jingxuan (écrivain) montrent des corrélations certaines entre le thème et le style d’une peinture et le statut social et le métier de l’artiste3.

Lu Hong, ermite et taoïste et le célèbre poète et peintre Wang Wei, sont parmi les premiers représentants, plutôt idéalisés, de ce groupe. Une gravure sur pierre de la période Ming représentant une vue de la villa Wangchuan d’après une copie faite par Guo Zhongshu au dixième siècle, porte vraisemblablement des traces du premier style de Wang, le plus conservateur. La composition est archaïque : une série de sites – maisons et jardins identifiés par des cartouches – se suivent à l’horizontale. L’ermite taoïste Lu Hong utilise la même composition dans une peinture de sa retraite campagnarde ; ultérieurement présentée en album, c’est à l’origine un rouleau portatif composé de dix vues4. Comme Wang Wei, Lu Hong est un « éminent lettré, spécialisé dans la peinture de montagnes et de cours d’eau, d’arbres et de rochers. Wang Wei devient un fervent bouddhiste, Lu Hong un taoïste reclus sur le Mont Song, près de Luoyang. Lu refuse un poste de Conseiller à la Censure mais au lieu de le punir, l’empereur Minghuang lui offre des cadeaux, dont le « pavillon à toit de chaume » du mont Song, où il passe le reste de son existence, à donner des leçons particulières n 1,5.

Dix vues d’un pavillon à toit de chaume par Lu Hong.jpgIllustration - Première des Dix vues d’un pavillon à toit de chaume par Lu Hong

Le Pavillon à toit de chaume - Il existe plusieurs copies des Dix vues d’un pavillon à toit de chaume (Caotang shizhi) de Lu Hong ; la série du Musée national du palais impérial de Taipei présente les caractéristiques les plus fortement archaïques, notamment la composition étagée de chaque scène et un sens naïf des proportions n 2,6. L’importance de cette version tient au fait que, si elle conserve effectivement la composition originelle de l’œuvre de Lu Hong, les Dix vues sont alors la première œuvre dans l’histoire de l’art chinois à pouvoir être appelée une peinture lettrée car son style (un style qui va dominer la peinture chinoise après les Song), dans ses principales caractéristiques, désigne son auteur comme un artiste lettré6. On peut constater que la peinture ne représente ni un paysage générique, ni un site célèbre, mais un domaine campagnard que possède le peintre. Ensuite, les illustrations de ce paysage privé sont aussi une série d’autoportraits de l’artiste, qui apparaît dans la plupart des scènes, à l’écoute du murmure d’un cours d’eau, debout au sommet d’une petite colline, bavardant avec un compagnon ermite à l’intérieur d’une grotte ou cultivant les techniques de longévité dans sa hutte à toit de chaume6. Troisièmement, à la différence d’œuvres plus anciennes, où l’artiste illustre le texte d’un autre, les images et les mots sont ici le fait de la même personne. Chaque section de la peinture commence par une inscription qui identifie le site et le décrit (livrant aussi les réactions de l’auteur à son propos), à la fois en prose et en vers. La peinture accompagnant le texte est davantage une contrepartie visuelle des mots qu’une représentation directe du lieu6. Quatrièmement, les scènes monochromes définissent aussi un contexte visuel dans lequel les inscriptions peuvent être appréciées en tant qu’œuvre calligraphique issue du même pinceau. Il est possible que ce genre de peinture composite existe déjà à l’époque de Lu Hong7.

Lire la Bibliographie à la source de cet article : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lu_Hong ]

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Mise à jour sur les Hong Men ou Chi Kung Tong ou ‘francs-maçons chinois’

Le symbole des Hongmen :

Les hongmen, ou ‘francs-maçons chinois’ comme on les appelle, étaient une société secrète dédiée au renversement de la dynastie mandchoue en Chine et au rétablissement des Ming. Le Chi Kung Tong était l’une des cinq factions des Hongmen établies dans différentes villes. Chacune de ces factions a aidé à lever des fonds grâce aux jeux de hasard, aux bordels et à la vente d’opium pour financer la riposte en Chine.

Ce n’est cependant pas tout ce que le Chi Kung Tong a fait. Ils étaient également une société bienveillante, fournissant un système de protection sociale pour les mineurs chinois qui n’avaient pas de liens familiaux en Amérique du Nord. C’était un groupement au sens traditionnel du terme, en ce sens que c’était un lieu de rencontre et de conduite des affaires. Il a aidé les membres à régler les différends avec d’autres groupes, a fourni un endroit où les membres peuvent s’installer et a aidé à recréer les institutions traditionnelles chinoises laissées pour compte lors de l’immigration. Il est resté principalement subversif jusqu’en 1904, lorsque le Dr. Sun-Yat-Sen a aidé à convertir le Chi Kung Tong en une structure ouvertement révolutionnaire.

En rejoignant l’association, il était moins probable que vous retourneriez en Chine, où l’adhésion aux Hongmen équivalait à la mort, si votre adhésion était découverte. En conséquence, le Chi Kung Tong était vraiment une société secrète, avec 36 règles assermentées, des rituels de salutation secrets et des mots de code. Les membres plus âgés ont recruté des membres plus jeunes qui ont senti le moment pour un changement révolutionnaire en Chine.

Source : https://www.sfu.ca/archaeology-old/museum/bville/hongmen.htm

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Livre - La véritable histoire des Hongmen - Auteur : Qin Baoqi - Éditeur : Fujian People’s Publishing House - Année de publication : 2000-8 - Pages : 474 - Prix : 24,50 RMB - ISBN : 9787211022267 - Évaluation de Douban – Communiqué ‘book.douban.com’

1èrepage de couverture

Description - La véritable histoire des Hongmen (numéro d’octobre 2004) Contenu principal : Les Hongmen, ou Société du Ciel et de la Terre, étaient une association populaire secrète qui a eu un impact majeur sur l’histoire de la Chine. Basé sur des livres officiels, des archives, des mémoires et des travaux de terrain, ce livre fournit un compte rendu complet, systématique et factuel de l’histoire du développement et des changements des Hongmen depuis leur fondation au début de la période Qianlong de la dynastie Qing jusqu’à l’ère républicaine, soit une période de plus de deux cents ans. Il offre de nouvelles perspectives sur les origines, la nature, le développement, les fonctions sociales et le rôle historique des Hongmen, qui diffèrent des travaux précédents sur l’histoire des Hongmen.

Biographie de l’auteur - Qin Baoqi, né en janvier 1936, est originaire de Xinmin, dans la province du Liaoning, et il est diplômé du département d’histoire de l’université de Pékin en 1960. Il est actuellement professeur à l’Institut d’histoire des Qing de l’Université Renmin de Chine et directeur de doctorats. Il est également vice-président de la Société chinoise d’histoire du parti, directeur exécutif de la Société chinoise d’histoire sociale, directeur de la Société civile de l’Association chinoise du travail social et directeur de la Société historique de Pékin. Il enseigne et fait des recherches sur l’histoire de la Chine ancienne (histoire des Qing) depuis longtemps. Il a enseigné ’l’histoire générale de la dynastie des Qing’ et ’l’histoire sociale de la dynastie des Qing’ aux étudiants en master de l’Université Renmin de Chine, et ’l’histoire de la société secrète chinoise’ aux étudiants en doctorat. Publications majeures : volume sur les sociétés secrètes du début de la dynastie Qing

Contenu

Chapitre 1 : Les origines des Hongmen

Section I : La valeur académique et la pertinence de l’étude des origines du Hongmen

Section 2 : Un aperçu des origines des Hongmen

Section 3 : Une nouvelle théorie de la ’théorie de Qianlong’ sur l’origine de la société Tiandi

Chapitre 2 : La révolte armée de la société Tiandi pendant les périodes Qianlong et Jiaqing

Section I. Le soulèvement de Lin Shuangwen à Taiwan

Source : https://book.douban.com/subject/1131865/

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Les Organisations fraternelles de la Franc-maçonnerie – Traduction du 04/11/2022 par Jacques Hallard d’un article titré « 共济会 兄弟會組織 » - Origine Wiki chinois

La franc-maçonnerie (anglais : Freemasonry [Note 1] ), également connue sous le nom d’American Students Association , the Rules Society , the Ruler Society [Note 2] , the Free Mason , Welfare Mason, etc… ; c’est une organisation fraternelle avec des clubs partout dans le monde : avec des cérémonies et des signes uniques , a évolué à partir des guildes de maçons en Angleterre à la fin du Moyen Âge . Ces premiers syndicats ont payé cher pour les droits des ouvriers de la construction en pierre , notamment en étant réprimés et persécutés parl’église , donc très tôt, les membres ne purent réaliser que des secrets. L’existence de l’organisation a également uniformisé progressivement les relations entre les ouvriers de la construction en pierre et le gouvernement et les clients .

Depuis le Moyen Âge, de nombreuses organisations franc-maçonnes ont cessé de fonctionner, et il existe toujours une Première Grande Loge publiquement active d’Angleterre [ Note[3]->https://zh-m-wikipedia-org.translate.goog/zh-hans/%E5%85%B1%E6%B5%8E%E4%BC%9A?_x_tr_sl=zh-CN&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc#cite_note-3] , fondée en 1717, mais pas la plus ancienne franc-maçonnerie. . [1]

La hiérarchie des membres de la franc-maçonnerie a encore une forte couleur médiévale[Note 4]. Selon les archives des propres documents de l’organisation, de la franc-maçonnerie et ses membres sont situés dans le milieu universitaire , l’art , la politique et les affaires dans de nombreux pays et régions. Comme d’autres sociétés secrètes , ceux qui veulent adhérer doivent avoir deux membres existants comme introducteurs pour soumettre une candidature ; historiquement, la plupart des clubs d’étudiants américains refusaient strictement d’accepter des femmes comme membres, et ce n’est qu’au début du 20ème siècle qu’il y eut des Associations maçonniques [Meisheng] acceptant l’adhésion des femmes. [2]

Depuis que la franc-maçonnerie primitive a été divisée à plusieurs reprises dans l’histoire, bien que l’organisation de la franc-maçonnerie moderne soit largement distribuée, il n’y a pas du tout d’organisation centrale unifiée [Note 5] , mais les organisations de la franc-maçonnerie existantes peuvent encore être grossièrement divisées en deux catégories :

Les francs-maçons conventionnels qui sont principalement des clubs dans les régions anglo-américaines , insistant sur la publication d’un grand nombre d’écritures dans le club-house ; chaque membre doit reconnaître une existence suprême , rejeter complètement les femmes en tant que membres et interdire la discussion d’autres religions et politiques.

La franc-maçonnerie continentale qui est principalement un club dans le domaine du droit civil européen . Historiquement, elle a reconnu la Société française du Grand Orient. La plupart des clubs et membres de la franc-maçonnerie ne reconnaissent pas le système continental, ou appellent l’association continentale des étudiants américains ’non conventionnelle’.

Le but fondamental de la franc-maçonnerie est de prôner la fraternité, la liberté et la charité, et de poursuivre l’amélioration des vertus intérieures spirituelles individuelles pour promouvoir la perfection de la société humaine. [Note 6] Au fil des ans, la franc- maçonnerie a également été le protagoniste de nombreuses théories du complot , se manifestant principalement par la question de la dissimulation de leur identité par ses membres et la possibilité de planifier de nombreux événements historiques.

Table des matières

Etymologie - La franc-maçonnerie est également connue sous le nom d’association de secour mutuel, d’union de maçons, d’association d’étudiants et d’association de règles. Le sens littéral en anglais est l’union des francs-maçons. Le terme chinois « Franc-Maçonnerie » prend sa nature organisationnelle. Ses membres sont appelés ’Mason’ (en anglais : Mason , le sens original est tailleur de pierre), ’Mason’ n’est qu’un des principes de l’association, et ne peut englober pleinement son esprit, la traduction a donc décidé de prendre la translittération.

Les membres se considèrent comme des frères . Le nom anglais de l’ rganisation chinoise Hongmen est la franc-maçonnerie chinoise. Bien qu’il s’agisse du même mot en anglais et qu’il utilise le logo de l’image de l’Association des étudiants américains, il entretient une relation relativement indépendante avec l’Association des étudiants américains [3] .

L’histoire

Ancienne franc-maçonnerie - Selon l’interprétation de la première ’Histoire’ de son document officiel ’Charte du Meishenghui[Note 7] , le Meishenghui est né en 4.000 avant JC, une année que le Meishenghui appelait l’Année de la Luminosité ou le Yuandi de Guangming. Ils prétendaient être les gardiens des mystères antiques et connaissaient les mystères de l’astronomie,la géographie et l’univers .

Certaines personnes pensent que la ‘Société Meisheng’ est née des maçons qui ont participé à la construction de la Tour de Babel à Babylone . Il y a aussi un dicton qui dit que la ‘Société Meisheng’ est née d’abord d’un groupe de maçons qui ont construit le Premier Temple àJérusalem[4] . L’Ancient Beauty Society est une guilde de maçons qui ne divulgue pas ses compétences en construction au public. Le premier enregistrement écrit est d’environ 1.390 [5] . Il est prouvé que les premiers clubs de tailleurs de pierre sont apparus en Écosse à la fin du XVIe siècle, lorsque l’Association des maçons était encore un syndicat de tailleurs de pierre [6] .

Franc-maçonnerie moderne

La première apparition officielle enregistrée de la franc-maçonnerie moderne remonte à 1717. Pendant ce temps, en Angleterre, les chapitres fidèles à la Conférence générale de Londres [8] avaient développé des liens étroits avec les principes politiques hanovriens et whigs , et ils abandonnèrent lerépublicanisme radical de la République anglaise au milieu du XVIIe siècle au profit d’un pouvoir royal qui est strictement lié par la constitution, et il est également dédié à des causes caritatives [7] .

Cependant, la franc-maçonnerie en Angleterre se scinde en deux factions en 1753 , la ’faction moderne’ conservatrice et royaliste et la ’faction classique’ vouée au renversement des familles royales de divers pays.

Après la guerre d’indépendance américaine en 1776, les écoles modernes et classiques des 13 États fédéraux sont également devenues indépendantes de l’Assemblée générale de Londres. La raison de la scission était que certains clubs n’étaient pas satisfaits du soutien de la famille royale britannique à l’époque moderne , ils ont donc créé le groupe classique, estimant que le système républicain est l’idée orthodoxe de la franc-maçonnerie, tandis que l’idéologie royaliste du groupe moderne est une hérésie déviante, et les deux camps se sont longtemps opposés.

Les membres classiques de la franc-maçonnerie sont très favorables au mouvement indépendantiste américain , et la plupart des pères fondateurs des États-Unis sont de cette faction franc-maçonne. Ce n’est qu’en 1813 que les deux factions annoncèrent une réconciliation et rétablirent la Grande Loge Unie d’Angleterre, alors que l’American Students Association in North America était depuis longtemps indépendante de l’Assemblée générale anglaise, de sorte que la différence entre les deux les factions ont été conservées ; mais plus tard, les deux parties se sont également réconciliées, mais les loges qui avaient été construites séparément ont été conservées.

L’impact négatif de la division de l’American Student Society sur la Grande-Bretagne a été la perte des colonies les plus fertiles d’Amérique du Nord. Après le milieu du 19ème siècle, l’American Student Association en Angleterre a de nouveau perdu son courage d’origine et son rôle de pionnier dans la réforme sociale , et est devenu un conservateur, qui n’est plus opposé à lamonarchie constitutionnelle .

Le deuxième grand schisme s’est produit en France au milieu du XIXéme siècle. Selon les Constitutionsd’ Anderson de 1723 : « Un franc-maçon, après son adhésion, doit obéir à son code de déontologie, et s’il en comprend l’art, il ne sera jamais un athéeinsensé , ni un playboy sans foi. » [Note 9] Cependant, au Congrès de Lausanne en 1875, la Société française du Grand Orient décida de commencer à admettre les athéesdans la Société française du Grand Orient, qui aime les activités politiques et entretient de mauvaises relations avec l’ Église catholique , critiquant l’obstruction de l’Église catholique à la légalisation du mariage homosexuel en France[8] .

La Conférence générale unie d’Angleterre (UGLE) a strictement interdit aux membres de discuter de sujets religieux et politiques dans la loge (ou club-house) conformément à la charte, et la réforme de la Loge française du Grand Orient a violé ces traditions, de sorte que l’Assemblée générale a retiré sa précédente reconnaissance du statut à cette loge en 1877. D’autres loges anglophones ont répondu à la décision de l’Assemblée générale, annonçant une rupture officielle avec le Grand Orient. Dans les décennies suivantes, en raison de la réforme des membres insatisfaits du Grand Orient, ce dernier se scinda à nouveau en plusieurs associations générales, comme la Grande Loge de France et la Grande Loge Nationale Française, ainsi que ‘Le Droit Humain’ , la première société des droits de l’homme (Le Droit Humain) qui a accepté des femmes membres parmi ses membres, mais seul, le Congrès national français a été reconnu par le Royaume-Uni d’Angleterre.

Avant et après la seconde guerre mondiale - Les ‘étudiants américains’ en Europe et en Asie ont été durement touchés pendant la Seconde Guerre mondiale .En Europe, les pays de régimes fascistes ont interdit la franc-maçonnerie « Meishenghui », toutes les loges ont été contraintes de fermer et le Meishenghui français a également subi des revers pendant la guerre. L’Allemagne nazie a même organisé le massacre des membres du Meishenghui dans le pays et les a mis dans des camps de concentration avec les Juifs. Les nazis ont accusé le Meishenghui de conspirer avec les Juifs pour gouverner l’Europe. Ils ont fabriqué des documents tels que l’ anti-Procès-verbal de l’Église presbytérienne de Sion ’sémitique. Il se répand également largement à cette époque. En plus d’être détruit par les fascistes, l’’A’merican Student Club’ en Europe de l’Est a été touché dans les pays socialistes , et ce n’est que dans les années 1990 que l’’American Student Club’ dans l’ex -Union soviétique a été rétabli.Actuellement en Europe du Sud et de l’Est, l’’American Student Association’ du système du Grand Orient est principalement populaire.

En Asie, le Meishenghui (ou Franc-Maçonnerie) naissant a été gravement endommagé par le militarisme .À l’ exception du club philippin Meisheng , qui a été moins touché pendant la guerre, d’autres zones ont été interdites par l’armée japonaise . Parmi ceux-ci, la loge Meisheng au Japon a été fermée, et la loge Meisheng en Chine s’est développée lentement avec le soutien des nationalistes Gouvernement de la République de Chine , mais de nombreux quartiers généraux ont été fermés pendant la guerre. Après la défaite et la reddition de l’armée japonaise , l’Association chinoiseMeisheng a été rouverte avec le soutien de l’Association philippine . Cependant, elle a progressivement décliné à nouveau en raison de la création de la République populaire de Chine. Elle a repris ses activités avec le soutien de l’Association ; la loge de l’organisation n° 1 de Yongren àHong Kong a été complètement bombardée par l’armée japonaise. L’Association Meisheng à Taïwan a également été arrêtée au début de l’ occupation japonaise , et elle a été restaurée avec l’aide de l’Association franc-maçonne des Philippines après la guerre ; à Singapour Meisheng a été réimporté à partir du Royaume-Uni.

La plupart des pays islamiques , établis après la Seconde Guerre mondiale, se sont également ouvertement opposés à l’American Student Association. En plus de maintenir l’ unité de la politique et de la religion : il existe également des organisations qui, comme les nazis , croient que l’American Student Association est une organisation juive, surtout depuis la restauration d’ Israël . En raison de la relation étroite entre le Meishenghui (Franc-Maçonnerie) et les Templiers médiévaux , cela a également provoqué le mécontentement des musulmans.

Idée et pensée

La théorie de l’American Students Society a hérité de la pensée religieuse mystique du gnosticisme , et comprenait également de nombreux éléments de la Kabbale ésotérique juive et de l’alchimie médiévale qui ont émergé autour du XIIIème siècle .

Les loges Meisheng sont habituées à utiliser des métaphores et des symboles pour transmettre des idées, il utilise donc beaucoup desymboles dans son système d’enseignement. Connaître et se familiariser avec la signification de ces symboles est une partie très importante pour devenir membre.

De nombreux symboles de l’Association Meisheng sont liés aux techniques de construction et de la maçonnerie, les plus courants étant l’équerre et le compas . Les symboles développés après l’ajout de nombreux membres non-maçons étaient liés à l’ alchimie et aux Templiers .

Lorsque les maçons sont devenus membres, ce n’était pas le travail des maçons d’enseigner l’art de construire. Ils utilisent plutôt les œuvres des maçons médiévaux comme métaphore du développement moral. Par conséquent, les symboles de la société Meisheng sont les outils couramment utilisés par les maçons médiévaux, tels que les tabliers de travail (à l’origine en peau de mouton), les marteaux , les échelles , les niveaux à bulle, etc… [9] .

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ac/Square_compasses.svg/220px-Square_compasses.svg.pngLe logo représentatif de la ‘Beauty Student Association’ - Ce symbole composé de la lettre G, d’une équerre et d’un compas est l’insigne représentatif le plus élémentaire de l’Association franc-maçonne Meisheng. L’équerre et le compas sont tous deux des outils utilisés dans l’arpentage et les plans dans la maçonnerie. Dans la pensée de l’Association franc-maçonne Meisheng, ils représentent pour les membres ce qu’ils peuvent utiliser pour s’améliorer et pour se perfectionner [10][11] .

Presque tous les pavillons des loges de Meisheng sont décorés des symboles avec des équerres et des compas, qui peuvent être dérivés de l’ hexagramme symbolique . Le carré représente la vérité du triangle équilatéral , et le compas représente la moralité du triangle équilatéral vers le haut. La combinaison du yin et du yang représente l’ harmonie du yin et du yang, ’l’harmonie’ de la ’vérité’ et de la ’ morale ’, les normes d’action et de modération. Les boussoles, les équerres et les codes sont des outils indispensables aux membres pour compléter leur pratique personnelle, percer la triple obscurité et retrouver la lumière rationnelle , ils sont donc appelés la ‘triple grande lumière’ (trois lumières brillantes).[demande source]

Fang Ju est l’insigne du responsable de la loge : il ’place’ les membres sur la bonne voie, vers le devoir civique et il représente la moralité. Fang Ju est également un outil pour intégrer différents éléments de manière ordonnée. La boussole est un insigne important de l’Association Meisheng.La boussole symbolise le dessin de Dieu, de son plan pour le monde. Le G au milieu de la règle représente le grand géomètre créateur, qui veut que tous les êtres apprennent à créer de la beauté et à accomplir de grands travaux.[Recherche originale ? ]

Les symboles de l’Association Meisheng sont également une partie importante de l’étiquette. L’étiquette de l’Association Meisheng est principalement tenue lors de la cérémonie de remise de la promotion de l’adhésion. Dans le développement historique, les étudiants en beauté de divers endroits ont développé une variété de formes d’étiquette différentes.Les étudiants en beauté britanniques et américains modernes sont principalement divisés en cérémonie de York et cérémonie écossaise, dans des vêtements de cérémonie. Parmi eux, la cérémonie de York est principalement distribuée en Grande- Bretagne , et la cérémonie écossaise est principalement distribuée en Amérique du Nord et en Europe continentale, elle est divisée en deux départements indépendants, nord et sud, aux États-Unis, et il existe quelques différences de détails. De plus, l’ancienne étiquette Rose-Croix, l’étiquette française, l’étiquette Memphis-Misraïm, , etc… ont également leurs propres caractéristiques.[demande source]

Les vêtements de cérémonie standard du Meisheng Club comprennent des tabliers, des cols et cravates, des cordons sur les pectoraux, des gants, des bracelets, des costumes noirs, etc… Les modèles de vêtements et de décorations à différents niveaux sont différents, et ils sont légèrement différents selon l’étiquette.

Organisme

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/4c/Room_at_Masonic_Hall_Bury_St_Edmunds_Suffolk_England.jpg/300px-Room_at_Masonic_Hall_Bury_St_Edmunds_Suffolk_England.jpgPhoto - Une vue intérieure d’une loge maçonnique du début du XXème siècle dans le Suffolk, en Angleterre

Meishenghui s’est développé partout dans le monde, mais il n’y a pas de centre mondial [12] . L’Association Meisheng est divisée en deux niveaux d’organisation : la loge ( club-house) et le bureau général. Le nom de la loge est une combinaison de chiffres arabes et de noms de lieux. Le bureau général est la forme d’organisation la plus élevée de l’Association des étudiants américains.La relation entre les bureaux généraux est égale et chacun fonctionne indépendamment [13] . Au fil des ans, il y a eu quelques différences dans les constitutions et les cérémonies entre les quartiers généraux. Le bureau général est souvent une personne morale publique enregistrée en tant qu’association dans la juridiction.

Politique d’adhésion

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/70/Freimaurer_Initiation.jpg/220px-Freimaurer_Initiation.jpgPhoto - Cérémonie d’initiation au XVIIIe siècle

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/71/Masonic_Register_1876.jpg/220px-Masonic_Register_1876.jpgIllustration - Certificat d’adhésion au 3ème degré du 19ème siècle

C’est une association fermée. Sans la recommandation de deux ou plusieurs frères Meishenghui, les étrangers ne peuvent pas adhérer . Cependant, dans certaines régions modernes, telles que l’American Student Association en Europe continentale et en Amérique du Nord, les étrangers peuvent postuler seuls et les membres seniors seront évalués. Après avoir réussi, ils peuvent servir de recommandataires et rejoindre l’association. De plus, après avoir rejoint l’adhésion à un stade précoce, ils ne sont pas autorisés à divulguer leur statut de membre à d’autres. Cependant, dans la période ultérieure, certaines associations ont permis aux membres de décider s’ils étaient disposés à divulguer leur adhésion à des étrangers, car ils avaient besoin de recruter de nouveaux membres, et maintenant ils font aussi beaucoup de publicité, rendant progressivement inutile le mystère des étudiants en beauté traditionnels.

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Source pour la traduction : https://zh.wikipedia.org/wiki/%E5%85%B1%E6%B5%8E%E4%BC%9A

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L’Histoire de la Franc-Maçonnerie en Chine par Masonic Find (Recherche Maçonnique) - Traduction du 04/11/2022 par Jacques Hallard d’un article intitulé « The History of Freemasonry In China » - Document ‘masonicfind.com’

La franc-maçonnerie peut être trouvée partout dans le monde, mais qu’en est-il dans un pays communiste strict comme la Chine ? - Dans ce guide, nous ferons de notre mieux pour expliquer l’histoire de la franc-maçonnerie en Chine en discutant des points suivants :

Comment la franc-maçonnerie a fait son chemin en Chine

Qui étaient les premiers francs-maçons en Chine

Quelles ont été les premières Loges maçonniques en Chine

Comment fonctionne la franc-maçonnerie en Chine aujourd’hui ?

Pouvez-Vous devenir Franc-Maçon en Chine ? La Communauté des Francs-maçons : une communauté en ligne unique en son genre pour ceux qui cherchent à en savoir plus sur les mystères de la franc-maçonnerie, en compagnie d’hommes partageant les mêmes idées.

L’histoire de la Franc-maçonnerie en Chine - La culture chinoise n’empêche pas une personne de rejoindre les francs-maçons. Cependant, la franc-maçonnerie en Chine continentale est interdite par le Parti communiste chinois (PCC). Le PCC est le parti politique fondateur et dirigeant de la République populaire de Chine. Toutefois, en République de Chine (Taiwan) et à Hong Kong, la franc-maçonnerie est active.

La franc-maçonnerie en Chine a commencé avec l’arrivée du Prince Carl, (navire de la Compagnie suédoise des Indes orientales) à Canton (Guangzhou), en 1759. Le conseil d’administration du franc-maçon leur avait remis un document autorisant la tenue de réunions chaque fois qu’ils entraient dans un port. Cependant, à la fin du siècle, ils avaient cessé leurs activités.

Deux loges ont été établies à Hong Kong après l’acquisition du territoire par la Grande-Bretagne. La première loge, la Loge no°501 du ‘Royal Sussex’, a été garantie le 18 septembre 1844. Par la suite, elle a été déplacée à Guangzhou, puis à Shanghai, et elle est finalement retournée à Hong Kong en 1952.

La deuxième loge, la Loge Zetland N°. 525 EC, a été garantie le 21 mars 1846. Cette loge est revendiquée pour détenir l’ancienneté sur la Loge ‘Royal Sussex’. Depuis sa création, elle est restée à Hong Kong.

zetland hall in chinaZetland hall en Chine - Une photographie du XIXe siècle de William Pryor Floyd de la salle maçonnique de Zetland à Hong Kong.

Pendant la dynastie Qing, il était presque impossible pour un Chinois de rejoindre la Franc-maçonnerie en raison des restrictions du gouvernement impérial.

L’histoire indique qu’en 1873, un chef de mission éducatif chinois dans le Massachusetts a été le premier à rejoindre l’ordre. Cependant, le premier Chinois ouvertement connu à être maçon était le frère. Shan Hing Yung, lieutenant dans la marine impériale. Il a été initié à la Loge Star of ‘Southern China’ N° 2013 à Guangzhou en 1889.

Parmi les autres premiers francs-maçons chinois notables figurent l’honorable Wei Yuk et Sir Kai Ho Kai. Tous deux venaient de loges de Hong Kong.

Au 19ème siècle, deux Grandes Loges de district existaient. L’une était dans le district du nord de la Chine. Il a rassemblé cinq loges situées à Shanghai. Le nombre est ensuite passé à onze.

La seconde organisation se trouvait dans le district du sud de la Chine et comptait sept loges qui passèrent à neuf.

La présence maçonnique occidentale ne se limitait pas aux Loges anglaises. En 1908, les loges écossaises, américaines et allemandes étaient toutes au travail. Lorsque la guerre sino-japonaise a commencé, les loges basées en Chine comptaient en majorité des membres chinois.

Pendant la guerre, les Japonais ont ouvertement persécuté les francs-maçons et occupé des régions de Chine. Cela a forcé les loges franc-maçonnes à se cacher. Ils ont continué à se rencontrer de manière informelle dans des endroits secrets. La fin de la guerre a vu la renaissance des loges à Hong Kong et en Chine. Les loges qui se réunissaient dans des camps quittaient les provinces pour Shanghai, Tainan et Hong Kong. L’occupation japonaise en Chine a créé une nouvelle forme d’enthousiasme. Le désir de former une Grande Loge de Chine est né ainsi.

Un concordant a été rédigé au début de février 1949. Il a été communiqué aux Grandes Loges de Londres. Le 18 mars 1949, la Grande Loge de Chine (GLOC) fut consacrée par le Temple Maçonnique américain, ‘Route Dufour’, à Shanghai. Le GLOC constituait six loges philippines qui comptaient une majorité de membres chinois. Ces pavillons ont été transférés et affrétés à nouveau avec leurs noms d’origine, mais ont été renumérotés comme suit : Amity Lodge n ° 1 ; Nankin Lodge n ° 2 ; Pearl River Lodge Numéro 3 ; Szechwan Lodge n ° 4 ; Sun Lodge n ° 6

Vidéo 3:37 en anglais à écouter sur ce site : https://masonicfind.com/history-of-freemasonry-in-china

Au début de 1951, la Grande Loge nouvellement créée a commencé à faire face à de nombreux problèmes catalysés par l’arrivée au pouvoir du gouvernement communiste.

En conséquence, les loges en Chine ont commencé à transférer leurs mandats à Hong Kong, car celles-ci étaient encore sous domination britannique. En 1952, les loges qui s’étaient réunies dans le Temple maçonnique américain de Shanghai, y compris la Grande Loge de Chine, ont fermé. Cela était dû à la création de la République populaire de Chine. Le Grand Maître de District anglais du Nord de la Chine n’a proposé de fermer que si le Gouvernement populaire Central le lui demandait. Son argument était basé sur le fait que les francs-maçons obéissent au gouvernement légal du pays dans lequel ils se trouvent. Aucune affirmation n’a été reçue. La Loge britannique a donc poursuivi ses opérations dans la loge maçonnique de ‘Beijing Road’. En 1962, la Loge cosmopolite N° 428 SC (aujourd’hui éteinte) a été transférée à Hong Kong lorsque ses nombreux membres étrangers ont commencé à fuir le pays.

‘Zetland Hall’ a été détruit par les bombardements alliés pendant la guerre sino-japonaise. Il a ensuite été reconstruit en 1950. Cela a vu la renaissance des loges de Guangzhou, Shanghai, Xiamen, Shantou et Fuzhou. D’autres lodges ont ouvert depuis.

Le 30 juin 1997, à Hong Kong, le drapeau ’Jack’ a été abaissé, marquant la fin d’un règne britannique de 150 ans. Le drapeau chinois a été hissé et le territoire est officiellement allé à la Chine. Elle a été désignée Région administrative spéciale de la République populaire de Chine (RPC). Cela n’a causé aucune interférence avec les opérations de la franc-maçonnerie à Hong Kong. La loi fondamentale de la RAS de Hong Kong permet à de telles organisations de continuer tant qu’elles n’interfèrent pas avec la loi.

Comment fonctionnent les Loges Chinoises aujourd’hui ?

chinese freemasonsPhoto : francs-maçons chinois - Image Source

Il n’y a actuellement pas de Loges maçonniques en Chine continentale, mais il y a des Loges opérationnelles à Taiwan et à Hong Kong. La Grande Loge de Chine compte au total 10 loges avec plus de 750 membres. La Grande Loge Unie d’Angleterre le reconnaît. La Grande Loge de District de Hong Kong et d’Extrême-Orient, dont le siège est situé dans le deuxième ‘Zetland Hall’, fait également partie de la Grande Loge Unie d’Angleterre.

À ce jour, la Grande Loge de Chine est pleinement opérationnelle. Initiation, réunions, événements et conférences sont organisés indépendamment et programmés selon les préférences d’une Loge donnée. Par exemple, la Loge Han tient une réunion tous les 3 samedis du mois à 18h00.

GLOC a un site Web officiel avec des détails bien mis en évidence sur les événements de l’année, une liste des loges, leurs emplacements, d’autres indications et leurs coordonnées.

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共济会 兄弟會組織 : Find Information About The Freemasons

what does the g in freemasonry meanUn symbole typique

Source : https://masonicfind.com/history-of-freemasonry-in-china

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La franc-maçonnerie et la Chine - Propos sur quelques fondamentaux - Che Bing Chiu – Paru dans La chaîne d’union 2017/4 (N° 82), pages 20 à 34

[« Che Bing Chiu, né en 1955 à Hong Kong, est architecte et chargé de cours à l’École d’architecture de Versailles. Il est membre du Centre de recherche sur l’Extrême-Orient de Paris-Sorbonne et de centres de recherche sur l’architecture traditionnelle et les jardins en Chine. Il est l’auteur du Yuanming yuan, le jardin de la Clarté parfaite et d’une traduction annotée du Yuanye, le traité du jardin (1634)… » - Source ].

[A propos des jardins de Pékin> voir en annexe ].

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Peinture, Xinjiang, dynastie des Tang (618-907)


Des convergences troublantes existent entre les mythes, les contes et légendes, la pensée chinoise et la franc-maçonnerie. Dans ce texte, Che Bing Chiu en désigne quelques-unes, s’attachant à des figures de l’histoire chinoise, dont la notoriété est venue jusqu’à nous. Rappelant que la franc-maçonnerie a été présente en Chine pendant deux siècles, il conclut son article en s’interrogeant sur la forme que devrait avoir une maçonnerie libérale et adogmatique pour y trouver sa place, au moment où l’on voit celle-ci prendre son essor en Inde, en Thaïlande ou à Hong Kong.

Une question à laquelle réfléchit le Grand Orient de France dont les deux loges de mission Lumière de Chine et Samarcande organisent le 28 novembre 2017 à Paris une tenue [réunion] dont le titre est « l’Asie n’est plus un désert maçonnique », puis le 26 avril 2018, une autre tenue [réunion] « Vers le Grand Orient d’Inde ». Ces deux événements sont annoncés au Temple Groussier, en l’hôtel du Grand Orient de France, rue Cadet à Paris [Voir [Grand Orient de France - Liberté - Egalité – Fraternité ]->https://www.godf.org/]

Le Maître [Confucius] dit : « L’homme de bien fait son devoir sans faillir, traite les autres avec respect et possède le sens du rituel. Pour lui, entre les Quatre Mers, tous les hommes sont frères.  » [1]

À entendre ces paroles attribuées à Kongzi [Confucius]  [2] (551-479 av. J.-C.), plus connu en Occident sous son nom latinisé de Confucius, on pourrait se demander si Maître Kong ne serait pas un Maçon sans tablier.

Pour le Maître, qui a passé sa vie à enseigner, trois pôles constituent le fondement de son enseignement : l’apprendre, la qualité d’humanité, l’esprit des rites. Lunyu, ses Entretiens, conversations à bâtons rompus recueillies par ses disciples, débutent par le mot xue, « apprendre ».

Le Maître dit : « Étudier pour l’appliquer au bon moment n’est-ce pas source de grand plaisir ? » [3]

L’homme qui s’engage sur la vie doit d’abord se résoudre à apprendre.

Apprendre n’est pas une démarche intellectuelle, mais avant tout une expérience de vie. Apprendre, c’est vivre et mettre en pratique, constater.

Apprendre, c’est partager. Discuter et argumenter, constater des convergences qui confortent et des divergences qui enrichissent. Apprendre, pour un franc-maçon, n’est-ce pas tailler sa pierre, bâtir son Temple intérieur, pour porter la Lumière acquise hors de ses enceintes, et œuvrer à l’avènement d’une Fraternité universelle.

Cette résolution que l’homme prend à son entrée dans la vie, le Maître l’explicite dans les grandes étapes suivantes, qui ont été les siennes : « À quinze ans, je résolus d’apprendre. À trente ans, je m’affermis dans la Voie. À quarante ans, je n’éprouvais plus aucun doute. À cinquante ans, je connaissais les décrets du Ciel. À soixante ans, j’avais un discernement parfait. À soixante-dix ans, j’agissais en toute liberté, sans pour autant transgresser aucune règle. » [4]

La règle !

Le mot utilisé est ju. Le sens originel est équerre. Par extension, ju devient règle, norme, loi, modèle.

Il est le plus souvent associé à gui, qui signifie compas.

Le terme guiju, par extension, signifie également règle, usage établi, coutume.

Dans le langage d’aujourd’hui, guiju, à savoir littéralement « compas-équerre  » prend la signification de la régularité, une conduite rangée, réglée.

Équerre, compas, niveau et cordeau

Équerre et compas sont des instruments qui sont connus depuis l’antiquité. Les caractères qui les désignent figurent parmi les inscriptions gravées sur les carapaces ou sur les bronzes sacrificiels, et autres objets destinés aux pratiques rituelles.

À l’époque légendaire des Trois Augustes et des Cinq Souverains [5], le ministre Shui de l’empereur mythique Shun (2255-2205 av. J.-C.) fabriqua le compas, l’équerre, le niveau et le cordeau  [6], afin qu’ils servent de modèles pour l’empire. Au temps de la dynastie des Xia, l’empereur fondateur Yu (2297-2197 av. J.-C.), tenant le niveau et le cordeau de la main gauche, le compas et l’équerre de la main droite, procéda aux travaux d’endiguement des flots du déluge.

Au temps historique des ‘Royaumes combattants’ (475-221 av. J.-C.), le chapitre « La volonté du Ciel » a recueilli les paroles de Maître Mo : « La volonté du Ciel est à mes yeux comme le compas du charron et l’équerre du charpentier. À l’aide du compas et de l’équerre, le charron et le charpentier mesurent tous objets carrés et ronds. » [7]

Sur les pierres gravées ou les briques estampées qui ornent les piliers ou les parois des chambres sépulcrales des tombes des dynasties des Han (206 av. J.-C.-9, 25-220), on voit souvent représentés deux des Trois Augustes, le couple mythique de la civilisation chinoise : Fuxi, le Civilisateur, inventeur des trigrammes et de l’écriture, et Nüwa, la Créatrice, qui remit en œuvre la voûte de l’Univers effondrée. Si la représentation peut différer suivant les époques et les localités, le plus souvent ces figures mythiques sont représentées tenant l’équerre et le compas.

Fuxi et Nüwa, les ancêtres des Chinois, tenant l’équerre et le compas. Estampage sur pierre, dynastie des Han (206 av. J.-C.-220).

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Un article intitulé « La franc-maçonnerie aurait-elle des origines chinoises ?  » [8] propose une image similaire en illustration. La parole du Maître, l’iconographie des contes et légendes se conjuguent pour interpeller : l’origine de la franc-maçonnerie se situerait-elle en terre de Chine ?

Carré long et voûte céleste

Dans la cosmogonie chinoise, le Ciel est rond et la Terre carrée. La tortue qui porte l’axis mundi a une carapace au plastron (partie ventrale) plat et de forme quadrangulaire, et sa partie dossière bombée et de forme arrondie. Le Temple où œuvre le franc-maçon ne repose-t-il pas sur un carré long, recouvert d’une voûte céleste ?

Fuxi, par l’équerre, définit les quatre orients de la terre, tandis que Nüwa, par le compas, trace les limites de la sphère céleste. Par le compas et l’équerre, le couple ordonne l’univers, et règle la mesure de toutes choses, afin d’en discerner la règle et la droiture.

Le registre iconographique de la représentation de Fuxi-Nüwa offre d’autres images du couple avec des symboles familiers aux francs-maçons. Une pierre gravée découverte au district de Chongqing (province du Sichuan) figure les deux personnages brandissant deux cercles où se trouvent figurés des animaux. Le cercle brandi par Fuxi présente un oiseau, tandis que l’autre, celui de Nüwa, un crapaud.

Fuxi et Nüwa, émergeant de la Terre et s’élèvent vers le Ciel. Estampage sur pierre, dynastie des Han de l’Est (25-220).

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Dans la mythologie chinoise, le soleil est porté par un corbeau du nom de Jinniao, Oiseau d’Or, ou Yangniao, Oiseau de l’Astre solaire, et la lune héberge, à l’ombre de l’osmanthe en fleur, le crapaud Changchu [9]. Liu An (179-122 av. J.-C.), prince de Huainan, dans le Huainanzi, précisait que : « L’oiseau Qunniao se trouve sur le Soleil, Le crapaud Chanchu sur la Lune » [10]

Avec chacun son attribut, Qunniao et Chanchu, les deux disques symbolisent les astres : diurne et nocturne, le Soleil et la Lune.

Le soleil, ri, illuminant le jour et la lune, yue, illuminant la nuit, représentent les énergies complémentaires, le yang et le yin, le clair et l’obscur, le lumineux et le ténébreux.

La combinaison des deux caractères donne ming, la « clarté », Lumière qui éclaire l’Univers.

Sous la dynastie des Tang (618-907), d’autres représentations, peintes sur bois ou sur textiles, figurent le couple mythique, tenant toujours équerre et compas, mais enrichies d’autres symboles. (voir illustration de la page 20)

Le soleil, rayons irradiants de couleur feu, est placé dans la partie supérieure de la peinture, au niveau de l’équerre et du compas brandis par Fuxi et Nüxa, tandis que la lune, croissant de couleur blanche, est placée dans la partie inférieure, entre les deux extrémités des queues entrelacées.

De part et d’autre, dans des configurations distinctes sous forme de points reliés par des traits, gravitent des astres et des constellations.

Mille ans plus tard, une illustration du traité L’Azoth de Basile Valentin n’est pas sans rappeler l’iconographie de Fuxi-Nüwa.

Le Rebis, figure symbolique de l’Androgyne, est représenté par un être bicéphale, le masculin vêtu de rouge, rattaché au Soleil, et le féminin, vêtu de blanc, rattaché à la Lune. Ils tiennent l’un le compas, l’autre l’équerre, avec cependant une permutation des outils aux mains des entités : l’équerre n’est plus tenue par le masculin, mais par le féminin, et de même, le compas n’est plus tenu par le féminin, mais par le masculin.

Couronnant l’image, dans l’axe, se trouve Mercure, principe générateur de l’Univers, et de part et d’autre, côté masculin, Mars et Vénus, et du côté féminin, Jupiter et Saturne.

Le Dragon, sur lequel se dresse Rebis, ne peut qu’évoquer l’animal mythique de Chine. Bien que le dragon figuré par Basile Valentin crache le feu, alors que le dragon chinois crache de l’eau, source de vie indispensable dans un empire où l’agriculture est l’activité primordiale.

L’œuf, philosophique des alchimistes, constitue l’Unité primordiale. Dans le Daode jing, le livre canonique du taoïsme, le qi, Souffle cosmique se sépare en deux énergies complémentaires, yin et yang. En se combinant au Souffle médian, le Trois, ils engendrent les Dix-mille êtres, la myriade.

Le Rebis. Heinrich Nollius, Theoria Philosophiae Hermeticae, 1617

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Mozi, le maître de l’Équerre

Mo Di est pratiquement un contemporain de Maître Kong, mais en Occident, autant l’un est célèbre, l’autre est méconnu.

La date de naissance de Mo Di, vénéré sous l’appellation de Mozi, Maître Mo, n’est pas connue. Il a été actif entre 479 et 372 avant l’ère chrétienne, dates traditionnelles de la mort de Kongzi et de la naissance de Mengzi (v. 380-289 av. J.-C.). Il serait originaire de l’état de Lu, tout comme Maître Kong, à l’époque des ‘’Printemps-Automne’ (771-481 av. J.-C.).

Les sources historiques et les livres canoniques offrent peu d’éléments biographiques concernant Mo Di. D’après les rares références, il serait d’extraction modeste, et les derniers chapitres de Mozi faisant état de ses compétences dans le maniement des outils et présentant les sciences et les techniques militaires [11] laisseraient supposer qu’il appartenait au milieu des artisans. Maître Mo pourrait être un opératif.

Si Mozi s’était formé aux sources du confucianisme, il s’en était très vite écarté pour forger sa propre philosophie et mettre en œuvre une méthodologie spécifique pour remédier aux misères de cette période de forte agitation politique, secoué de crises violentes. Mozi s’opposa résolument au confucianisme, perçu comme un élitisme moralisateur.

L’école confucianiste et l’école mohiste constituaient à l’époque pré impériale les deux principaux courants philosophiques. Selon certains chercheurs, notamment l’éminent sinologue John K. Fairbank, l’organisation au sein de l’école mohiste était mieux organisée par rapport à l’école confucianiste, et les idées de Maître Mo étaient bien plus répandues que celles de Maître Kong. À l’origine, les mohistes formaient une communauté fortement structurée avec à sa tête un chef portant le titre de juzi.

Si le second caractère, zi, ne pose aucun problème pour sa compréhension, signifiant Maître, les sources historiques ont transmis trois formes différentes homophones pour l’écriture du premier caractère, ju  :

  • figure im5, le grand, l’imposant, le Grand Maître ?

  • figure im6, l’équerre qui aurait été l’outil fréquemment utilisé par Mo Di : le Maître de l’Équerre, ou le Maître [porteur] de l’Équerre ;

  • figure im7, l’indestructible, l’immuable, l’incommensurable. En somme, les vertus que le chef de l’école mohïste devait posséder.
    Ainsi, parallèlement à la formation d’une école doctrinale, s’était aussi constitué un groupe de disciples formés aux techniques de la défense et rompus à la pratique des arts martiaux, dont la mission était de maintenir la concorde, en s’interposant entre les belligérants des ‘Royaumes combattants’.

Dans le contexte trouble et violent de cette époque, Maître Mo avait développé un discours antimilitaristes, et la communauté s’organisait également autour d’un corps politico-militaire à caractère solidaire, ardents défenseurs de la paix, s’érigeant en protecteur et redresseurs de torts : pénétré de l’esprit chevaleresque des xiashi, sorte de « chevaliers errants » au secours de la veuve et de l’orphelin.

La fraternité, « amour universel » versus « éthique de réciprocité »

La clé de voûte de la doctrine de Mozi est le jianai, généralement rendu par l’expression « amour universel ».

Au chapitre consacré à cette vertu, le premier mot prononcé par le Maître est ren : « la vertu d’humanité », celui-là même que prône le confucianisme. Mo Di s’est-il placé dans le prolongement de Confucius pour dire sa propre pratique du ren  ? Pour marquer sa différence, Maître Mo choisit de recourir à la notion de jian et de bie : « assimiler », « distinguer ».

L’« amour universel » dans la doctrine confucianiste, c’est le renai, l’amour pour autrui. Un amour qui se conçoit par cercles concentriques, qui se décline à partir du noyau central, et se propage vers les sphères de plus en plus larges : moi, la famille, le pays, l’univers [12]. C’est un amour qui se mérite. L’amour d’un être cher, l’être qui peut être aimé, qui mérite d’aimer. C’est un amour hiérarchisé, un amour partial, dispensé par choix. Il y a sélection, acceptation ou rejet. Dans l’« amour universel » de Confucius, il y a la notion de différenciation, dictée par l’affect, le sentiment, l’émotion. Il y a, dans l’amour universel de Confucius, une « éthique de réciprocité ».

Le jianai, « Amour universel » prôné par Maître Mo, que la Professeur Anne Cheng préfère traduire par « sollicitude par assimilation », est tout différend. Pour Mozi, il n’est pas question de sentiment ni d’émotion. Son jianai est avant tout un souci d’équité.

Si pour Confucius, tous les hommes sont frères, le terme de Frère, xiongdi, se décline dans une relation de hiérarchie et de dépendance. Les « frères entre les Quatre Océans » de Confucius est d’abord un idéal de bienveillance et de mansuétude, ce jugement des sentiments d’autrui par rapport à ses propres sentiments. Il y a bien un ordre hiérarchique, une inégalité. Le grand frère, xiong, doit protéger et conseiller, guider son petit frère, tandis que celui-ci, di, doit le respect envers son grand frère.

L’« Amour universel » ? « Traiter autrui comme on se traite soi-même »

Un amour qui ne fait pas de distinction entre les personnes aimées, un amour qui s’adresse de manière égalitaire à l’ensemble de l’humanité, sur le niveau de l’égalité, qui bannit la perversion des sentiments d’affection par les liens familiaux et de proximité, sources des dérèglements dans le fonctionnement de la société.

L’amour ne doit pas faire de distinction. Le jianai de Maître Mo permet de s’extraire de la distinction, et de promouvoir la paix au sein de la société. C’est aussi la primauté de l’intérêt commun sur l’intérêt particulier, qui permet de propager les bienfaits et la paix pour l’ensemble de l’humanité.

Le ren de Maître Kong, la considération de l’autre, l’altérité, se métamorphose pour devenir « amour universel » prôné par Maître Mo : « Quand tous les hommes de par le monde s’aiment les uns les autres, le fort n’abusera pas du faible, le grand nombre n’opprime pas le petit nombre, le riche ne se moque pas du pauvre, le grand ne méprise pas l’humble et le rusé ne trompe pas l’ingénu. Et c’est seulement grâce à l’amour mutuel qu’on empêche les calamités, querelles, doléances et haines de naître. C’est pourquoi l’homme de bien l’exalte. » [13]

Un siècle après la disparition de Maître Mo, après l’exécution des lettrés et l’autodafé des classiques ordonnés par Qin Shi Huangdi (v. 259-210 av. J.-C.), l’Auguste Souverain des Qin, le moïsme entra en décadence et ne se relèvera pas.

Pour John K. Fairbank, les idées de Maître Mo « peuvent avoir paru trop extrêmes pour les Chinois de son temps. Ils furent déconcertés par l’austérité de son utilitarisme et son absence de subtilité psychologique […, par] cet “amour universel” si relevé, mais pratiquement inapplicable. » [14]

Si sa doctrine s’est éclipsée pendant près de deux mille ans, laissant au confucianisme triomphant sur le devant de la scène, il ne faut pas oublier qu’elle avait provoqué une hostilité farouche des tenants de la doctrine de Maître Kong, et qu’au XVIIIème siècle, le moïsme, par son monothéisme en contraste avec l’agnosticisme des disciples de Confucius, a suscité la sympathie des missionnaires, et le père de la Révolution chinoise, le Dr Sun Yatsen (1866-1925), s’était inspiré des idées de Maître Mo pour l’élaboration d’une démocratie pour la Chine. Fervent partisan de la pensée de Mo Di, il estimait que seule la doctrine mohiste est en mesure de sauver la Chine.

La devise qu’il soumit à la toute jeune République de Chine doit résonner de manière particulièrement familière aux francs-maçons libéraux :

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À savoir : « Liberté — Égalité — Fraternité » [ !!! ]

Cet « amour universel », utopie qui doit devenir réalité, n’est-il pas la quête ultime, celle qui constitue l’essence même de l’Ordre, celle que les francs-maçons promettent, en enlaçant leurs mains, lors de la Chaîne d’Union : « de travailler sans relâche à réaliser la Fraternité universelle » [15]

Lu Ban, maître des charpentiers, des maçons, des bâtisseurs

Le Classique de Maître Mo recueille des éléments importants d’un personnage historique, divinisé dieu tutélaire des charpentiers, des maçons et de tous corps de métier des bâtisseurs en Chine, Gongshu Ban (c. 507-444 av. J.-C.) [16].

Le grand écrivain Lu Xun, dans son roman historique Feigong, qui reprenait le titre d’un des chapitres de Mozi, mettait en scène Maître Mo et Maître Gongshu, et suggérait qu’ils étaient compatriotes, voire du même village. En effet, Gongshu Ban était né au Royaume de Lu, d’où le nom de Lu Ban, sous lequel il est davantage reconnu, et célèbre.

Tout comme pour Mo Di, les sources historiques et les annales officielles contiennent peu d’éléments sur la vie de Gongshu Ban, mais Wu Rong, directeur du Bureau de la Construction impériale sous la dynastie des Ming, éditeur de Lu Ban jing, a recueilli un texte, les « Sources et traditions de Maître Lu Ban », qui vient enrichir la connaissance du personnage.

Selon la tradition populaire, la naissance de Lu Ban était annoncée par des augures extraordinaires : apparition de grues sacrées immaculées, fragrance d’une senteur persistante. À l’âge de sept ans, le jeune enfant ne pensait qu’à s’amuser, suscitant l’inquiétude de ses parents. Puis à quinze ans, l’adolescent prit conscience et se mit à suivre l’enseignement de Duanmu Qi, disciple de Maître Xia [17]. En quelques mois seulement, il parvint à saisir l’essentiel de la doctrine enseignée. Ne parvenant pas à faire appliquer ses idéaux par les princes, il se retira du monde sur le versant sud du Mont Tai treize années durant. C’est lors de l’une de ses excursions qu’il rencontra un vieux maître du nom de Bao, qui l’accepta pour disciple, et lui enseigna l’art du bois. Parvenu à maîtriser son métier, Lu Ban aurait proclamé : « Sans l’aide du compas et obtenir le rond, sans l’aide de l’équerre et obtenir le carré, ce sont des figures naturelles façonnées par le Ciel et la Terre. À l’aide du compas pour obtenir le rond, et de l’équerre pour obtenir le carré, c’est en réalité la capacité de l’homme de prendre exemple sur la Nature. »

Craignant que ses connaissances ne se perdent, Lu Ban conçut le compas et l’équerre, le niveau et le cordeau, afin d’assurer la transmission de son savoir-faire.

C’est à l’âge de quarante ans, que Lu Ban entra de nouveau en érémitisme, cette fois au Mont Li. Il y rencontra un Immortel qui lui enseigna l’art de chevaucher les nuées. Après avoir parcouru le monde, il s’envola un jour au Ciel, laissant ses outils dans la falaise du Cerf blanc.

À ce texte vraisemblablement de compilation, d’autres traditions populaires sont venues enrichir les mythes et légendes de Lu Ban. Parmi ceux-ci, sa quête initiatique pour devenir Maître charpentier possède une portée symbolique d’un intérêt tout particulier pour les francs-maçons.

Parvenu à l’âge d’adulte, Lu Ban fut envoyé par son père, qui s’estimait incapable de transmettre son métier, à partir en quête d’un maître capable de lui enseigner son art. Chevauchant son cheval, le jeune Ban s’élança vers l’Ouest et parcourut trois cents lieues par jour. Au bout de dix jours, il parvint devant une haute montagne aux pics vertigineux. Grâce au conseil d’un vieux bûcheron et à la serpe que celui-ci lui offrit, il réussit à escalader la montagne. Dix jours et trois mille lieues plus loin, Ban arriva devant les eaux sombres d’un fleuve insondable. Au milieu du fleuve se trouvait un frêle esquif de bambou barré par un jeune pêcheur, que Ban parvint à convaincre de le faire traverser. Dix nouveaux jours et trois mille lieues encore, Ban se retrouva devant une chaîne montagneuse parsemée d’une myriade de chemins. Une vieille femme lui confirma qu’il était bien parvenu au mont Zhongnan, où s’achève le Midi, mais qu’il fallait trouver le bon sentier parmi les neuf cent quatre-vingt-dix-neuf qui se présentaient à lui. Suivant le conseil prodigué, il choisit le chemin du milieu [18], et parvenu au sommet, il découvrit une maison de trois travées, demeure du divin Maître Charpentier.

« Apprendre » est l’affaire de toute une vie

Le vieux Maître interrogea le jeune Ban, qui répondit avec humilité et sincérité, donna toutes satisfactions par ses réponses. Au bout de trois années d’apprentissage, et au terme de nombreuses épreuves, Lu Ban devint lui-même un maître. Le vieux Maître dit à Ban qu’« apprendre » est l’affaire de toute une vie, et après lui avoir transmis ses outils, le renvoya afin que le disciple puisse à son tour œuvrer parmi les hommes et transmettre. Avant de se séparer, le vieux Maître fit cette unique recommandation : « Que ton comportement ne puisse jamais faire honte à ton Maître ».

Sur le chemin du retour, Lu Ban ne revit ni la vieille femme, ni le jeune pêcheur, ni le vieux bûcheron. En témoignage de sa reconnaissance, il construisit un temple en mémoire de la première, un pont pour le passeur, et une pagode pour le vieil homme.

La tradition crédite Lu Ban de nombreuses inventions. Le chapitre « Luwen » [19], du Classique de Maître Mo mentionne, des armes conçues par Lu Ban–pour les batailles fluviales entre les royaumes de Chu et de Yue. Le même chapitre décrit une pie fabriquée par Lu Ban « avec du bois et du bambou, qui vola dans l’air trois jours et trois nuits sans se poser ». Le chapitre « Gongshu » raconte la rencontre historique entre Maître Mo et Gongshu Ban, au cours de laquelle le premier parvint à parer toutes les attaques du second, par maquettes interposées, et ainsi à dissuader le prince de Chu d’envahir le petit royaume de Song.

La tradition attribue à Lu Ban l’invention de nombreux outils utilisés dans l’exercice de la profession des bâtisseurs : l’équerre et le compas, la scie et le rabot… La règle utilisée par les maîtres experts en fengshui est appelée Lu Ban chi, la « règle de Lu Ban ».

Les membres de la famille de Lu Ban sont mis à contribution pour l’invention de certains accessoires utilisés chez les menuisiers et charpentiers. La butée servant à bloquer les pièces de bois est appelée banmu, la « mère de [Maître] Ban », le petit crochet qui permet de fixer l’extrémité libre du cordeau est nommé banqi, l’« épouse de [Maître] Ban », l’invention du parapluie est attribuée à la jeune sœur de Lu Ban, au terme d’un concours où Lu Ban dût reconnaître l’esprit ingénieux de sa sœurette.

Le culte de Lu Ban est resté extrêmement vivant, en Chine comme partout dans le monde sinisé. Hélas, à ce jour, très peu de temples consacrés à Lu Ban ont résisté à la fureur constructive des décennies passées.

À Hong Kong, à flanc de colline, sur la terrasse Qingliantai dominant la baie, s’élève le Lu Ban miao [20]. Chaque année, à la date anniversaire de la naissance du Maître, le 13e jour du 6e mois du calendrier lunaire, tous les ouvriers, artisans, maîtres d’œuvre de la profession viennent s’incliner devant Maître Gongshu, leur maître, et allumer trois bâtonnets d’encens en signe de respect.

Maître Lu, entouré de ses acolytes, tenant chacun un outil symbolique : le compas, l’équerre, le maillet et la hache. Anonyme, xylogravure, dynastie des Qing (1644-1911)

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En conclusion : Quelle franc-maçonnerie pour l’Asie ?

Dans le port de Canton, probablement vers la fin de l’année 1759, ou au tout début du printemps1760, sept francs-maçons suédois de la Respectable Loge Salomon à Trois Serrures, à l’Orient de Gothenburg, embarqués à bord d’un vaisseau de la Compagnie suédoise des Indes Orientales, arrivèrent en Chine et ouvrirent les premiers travaux maçonniques sur le sol de l’Empire.

À peine deux cents ans plus tard, avec le départ en 1962 du Frère J.R. Monchartre [21], dernier Maître installé de la Respectable Loge Cosmopolitan, à l’Orient de Shanghai, ultime Loge encore en activité en Chine, la Lumière s’est éteinte, plongeant le pays dans les Ténèbres.

Si aujourd’hui l’espoir est permis de voir s’installer en Asie la franc-maçonnerie libérale et adogmatique, il convient de se poser cette question : Quelle Franc-Maçonnerie pour l’Asie ?

Cette interrogation fait écho aux propos tenus dès 1949, lors de la constitution de la première ‘Grand Lodge of China’ à Shanghai, par le ‘Grand Master’ David W.K. Au. Dans un rapport, il préconisait la mise en place d’une Commission d’études chinoises, considérant : « [qu’] Il est indispensable que la Franc-Maçonnerie soit rendue accessible dans la langue de la contrée. »

Le Frère Chu Pin, de la Respectable Loge Sun, s’attela à cette difficile tâche de traduire le Blue Book en Chinois. Mais les termes maçonniques n’ont pas d’équivalent. Le mot même de « franc-maçonnerie » pose un problème : traduire, adapter, transposer… ? La Grand Lodge of China choisit meisheng, une transcription phonétique du mot anglais mason. Sur le Continent, c’est gongji qui est adopté et employé, en référence à la valeur fondamentale de la fraternité et de l’entraide.

Aujourd’hui, trois Loges de la ‘Grand Lodge of China’, sur l’île de Taïwan, travaillent en langue chinoise. Mais suffit-il de traduire un rituel pour transmettre les valeurs véhiculées par la franc-maçonnerie née il y a trois siècles en terre d’Occident ? Ses traditions, ses mythes et légendes sont fortement enracinés dans la culture occidentale, puisant aux sources du monde opératif, de l’univers cultuel, et de la chevalerie. Quel sens, pour un Profane asiatique, peut avoir la légende de la construction du Temple du roi Salomon sous la direction du Maître Hiram-Abif, de la corporation des bâtisseurs des cathédrales, du discours prononcé par le chevalier Ramsay ? La réponse serait certainement négative.

Par contre, évoquer l’équerre et le compas, le soleil et la lune, et les symboles s’y référant, de la constitution de l’univers et du yin et du yang, des trigrammes et du Yijing, des valeurs communes à l’Humanité, de la droiture et de la régularité, de l’amour universel et de la fraternité sans discrimination, de la quête initiatique et de l’enseignement du Maître, de la transmission de la Connaissance reçue, de l’esprit chevaleresque, de la défense de la Veuve et du démuni, de l’entraide entre membres d’une même communauté étendue à tous les êtres de la terre… véhiculés par les propres mythes, les propres légendes, les propres traditions de la culture chinoise… Oui, certainement !

La franc-maçonnerie n’est pas une et unique, elle n’est pas monolithique.

C’est un arbre qui plonge ses racines en terre profonde, pour se nourrir de la force tellurique. Il se dresse de toute la vigueur d’un tronc puissant, ses branches s’élançant vers la voûte céleste.

Si l’origine de la franc-maçonnerie dans le monde opératif des tailleurs de pierre n’est pas attestée, le symbole de la taille de la pierre constitue une référence essentielle. En Asie, l’architecture ne repose pas sur l’art de la maçonnerie. Traditionnellement, c’est une architecture de bois. Mais nombre d’outils et de symboles sont similaires, voire identiques aux maçons et aux charpentiers, et si les valeurs peuvent différer, l’essentiel demeure, et à l’image d’un compas dont les deux branches s’écartent pour mieux se propager, ils sont rattachés par un point immuable, le Centre de l’Union. Et c’est cette ouverture sur d’autres horizons, d’autres perceptions et d’autres pratiques, cette différence, qui, « loin de […] léser […] enrichit ».

Le Maître [Confucius] a dit : « Entre les Quatre Mers, tous les hommes sont frères. »

Que tous les hommes soient Frères, unis par la Fraternité universelle qui en constituerait le Ciment.

Notes

  • [1]
    Entretiens de Confucius, Traduit du chinois par Anne Cheng, Paris, Editions du Seuil, 1981, xii « De l’art de gouverner »-5, p. 96. La note insérée par Anne Cheng pour les Quatre Mers est : « A l’intérieur du monde connu. »
  • [2]
    Kong Qiu, que les Chinois désignent respectueusement par la qualité de zi, « Maître », est davantage perçu comme éducateur que philosophe. Aux temples qui lui sont consacrés, on peut lire, sur les plaques suspendues au-dessus de l’autel, l’inscription Wanshi shibiao, « Maître et modèle pour les Dix-mille générations ».
  • [3]
    Ibid, i « De l’étude »-1, p. 29.
  • [4]
    Ibid., II « De l’homme »-4, p. 33.
  • [5]
    Période légendaire précédent les dynasties historiques, rapportée par Sima Qian (145-86 av. J.-C.), le Grand Historiographe de la dynastie des Han de l’Ouest.
  • [6]
    On utilise encore l’expression gui ju zhun sheng, compas-équerre-niveau-cordeau, pour dire normes, régulations.
  • [7]
    Mozi. Œuvres choisies, Livre VII : « La volonté du Ciel », p. 175. Traduction légèrement différente.
  • [9]
    Dans certaines traditions, Changchu serait la métamorphose de Change, dérobeuse de l’élixir de l’immortalité, qui s’envola et se retrouva prisonnière sur la Lune
  • [10]
    Philosophes taoïstes, t. II : Huainanzi, traduction, introduction et notes par Bai Gang, Anne Cheng, Charles Le Blanc, Jean Levi, Rémi Mathieu, Nathalie Pham-Miclot et Chantal Zheng, Gallimard, coll. « La Pléiade », 2003, 1280 p.
  • [11]
    Le Professeur L. Vandermeersch estime que la doctrine de Mozi est la seule parmi l’explosion extraordinaire des Cent Ecoles de la philosophie, « qui ait donné naissance à une véritable pensée scientifique ».
  • [12]
    Tout comme le rayonnement du Temple intérieur vers l’extérieur, la doctrine confucianiste recommande de : se perfectionner, régler sa maison, ordonner son pays, accomplir la Paix universelle.
  • [13]
    Mozi, op.cit., « Jianai-ii », p. 110
  • [14]
    John K. Fairbank, China, Tradition & Transformation, George Allen & UInwin, 1979, p. 51.
  • [15]
    Grand Orient De France, Cahier des rituels des trois grades au Rite Français, « Chaîne d’Union », p. 26.
  • [17]
    Bo Shang (507- ? av. J.-C.), Maître Xia, un des dix grands disciples de Confucius.
  • [18]
    En référence à la Voie de l’Invariable Milieu ?
  • [19]
    Ce chapitre, « Interrogations de Lu », et le suivant, « Gongshu », recueillent les rencontres et les entretiens de Maître Mo et de Gongshu Ban.
  • [21]
    Le Frère Monchartre est un Maçon français, dernier Vénérable installé le 10 juillet 1959, de la Loge Cosmopolitan, de la Grande Loge d’Ecosse. Hélas, lorsqu’il quitta Shanghai, en passant par Paris destination de San Francisco, il n’a pas pu emporter avec lui les archives et les regalia de la loge. Christopher Heffner, The Craft in the East, Hong Kong, District Grand Lodge of Hong Kong and the Far East, Revised Edition 1988, p. 294-296.

Mis en ligne sur Cairn.info le 28/05/2021 - https://doi.org/10.3917/cdu.082.0020

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Compléments sur l’ancien Palais d’Été à Pékin

L’Ancien Palais d’Été à Pékin selon Wikipédia

Image illustrative de l’article Ancien Palais d’ÉtéCliquer pour agrandir : Jiuzhou Qing Yan, résidence de la famille impériale.

Lancien Palais d’Étéa ou parc Yuanming à Pékin (chinois simplifié : 圆明园 ; chinois traditionnel : 圓明園 ; pinyin : Yuánmíng Yuán ; litt. « jardin de la clarté parfaite ») est un ancien palais impérial, édifié au XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle à 15 kilomètres au nord-ouest de la Cité interdite de Pékin, par les empereurs mandchous Yongzheng et Qianlong. Les empereurs de la dynastie Qing y résidaient et y menaient les affaires d’État (la Cité interdite étant destinée aux cérémonies officielles).

Reconnus pour leur vaste collection de jardins, d’architecture et d’autres œuvres d’art (un nom populaire en Chine était le « jardin des jardins », chinois simplifié : 万园之园 ; chinois traditionnel : 萬園之園 ; pinyin : wàn yuán zhī yuán), les jardins impériaux furent détruits par les troupes britanniques et françaises en 1860 lors de la seconde guerre de l’opium. Aujourd’hui, la destruction de l’ancien Palais d’Été est encore considérée comme le symbole de l’agression et de l’humiliation qui furent infligées à la Chine par l’Alliance franco-britannique1. Y sont placés une statue de Victor Hugo et un texte qu’il avait écrit pour s’élever contre Napoléon III et les destructions de l’impérialisme français, pour rappeler que cela était non pas le fait d’une nation, mais celui d’un gouvernement… » - Source pour l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ancien_Palais_d%27%C3%89t%C3%A9

Jardin Yuanming Yuan à Pékin – Document © Chine Informations - La Rédaction [Cliquer sur chaque image pour agrandir]

S’étendant sur 350 hectares au nord-ouest de Beijing (Pékin), le jardin Yuanming yuan 圆明园 ou constitue sans doute l’apogée de deux mille ans d’évolution de l’art des jardins impériaux. Souvent appelé ’l’Ancien Palais d’été’, Yuangmingyuan signifie littéralement ’le jardin de la clarté parfaite’.

La période de construction du jardin Yuanmingyuan est toujours discutée, mais l’idée la plus répondue veut que le jardin soit l’héritage de la dynastie déchue des Ming et qu’il ait été restauré vers 1677 sous le règne de l’empereur Kangxi 康熙 (1662-1722). Rebaptisé Changchun Yuan 畅春园, ce jardin aurait été offert ensuite par Kangxi à son quatrième fils, le Prince Yong, futur empereur Yongzheng 雍正 (1723-1735).

Après son accession au trône en 1723, Yongzheng a fait agrandir et restructuré le site d’après les principes du Fengshui de manière à constituer un microcosme de l’Empire. Ce n’est qu’à cette période que le jardin fut rebaptisé Yuanming, ’Clarté parfaite’. Durant ses années de Prince, Yongzheng a réalisé de nombreuses expériences agriculturales dans ce jardin ; une peinture qui le représente avec son épouse en habit de paysan travaillant dans les champs a beaucoup plu à son père Kangxi qui considérait l’agriculture comme la base de la société.

Élevé au Yuanming yuan, son fils, le futur empereur Qianlong (1736-1796), se passionne pour le jardin. Il parachève l’oeuvre en faisant construire, par les artistes jésuites à son service (Giuseppe Castiglione et P. Michel Benoist), notamment par construction des deux jardins annexes : le jardin Changchun 长春园 (terminé en 1749) et Qichun 绮春园 (terminé en 1769).

Ce sont ce que l’on nomme aujourd’hui les ’trois jardins Yuangming 圆明三园’. Dans le jardin Changchun, a été construit un ensemble de palais européens du style baroque (西洋楼) entourés de fontaines, de jeux d’eau et d’un labyrinthe. À son apogée le ’jardin des jardins’ s’étendait sur 350 hectares au Nord-Ouest de Beijing et renfermait d’inestimables trésors.

Jardin Yuanming Yuan

La réalisation de ce jardin au XVIIIème siècle correspond à l’apogée tant politique qu’économique et culturel de la Chine. Au cours du siècle suivant, la corruption ne tarde pas à gangrener le pouvoir et la décadence s’installe parmi les mandarins. La Deuxième Guerre de l’Opium où s’affrontent la Chine et l’Europe éclate ainsi moins d’un siècle après l’achèvement du Yuanming yuan. Elle y trouvera un dénouement tragique. Le domaine est pillé par le corps expéditionnaire franco-britannique puis livré aux flammes par Lord Elgin en 1860. A ce sujet, la fameuse ’Lettre au capitaine Butler’ de Victor Hugo est souvent citée par les Chinois. En 1900, Yuangmingyuan a été pillé une deuxième fois par l’Alliance des huit nations. Après la chute des Qing, durant les guerres civiles des années 1920-30 et les années très tourmentées de 1960-70, cet ensemble de jardins fut abandonné et les trésors y restant, tel que les décorations lapidaires, ont petit à petit disparus.

Aujourd’hui, on peut visiter les sites des deux jardins Changchun et Yichun, notamment les ruines des palais baroques incendiés par les troupes franco-britanniques, mais le véritable Yuangmingyuan est toujours fermé au public.

Jardin Yuanming Yuan

Jardin Yuanming Yuan

Jardin Yuanming Yuan

Jardin Yuanming Yuan

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Source : https://chine.in/guide/jardin-yuanming-yuan_2076.html

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Annexe - Symbole Symbolique Symbolisme

« Ces mots ont plusieurs acceptions. Il est un symbolisme qui exprime un certain état primitif des civilisations, et un autre qui désigne une époque littéraire ; le symbolique qui est l’adjectif courant dérivé de symbole ne se confond pas avec la symbolique qui est un système d’histoire des religions » - Etude reproduite sur ce site : https://www.persee.fr/doc/caief_0571-5865_1954_num_6_1_2052 .

Selon Wikipédia, « Le mot symbolique peut prendre différentes significations.

Pour tous les sens pris par ce mot en adjectif : « Qui n’a de valeur que par ce qu’il exprime ou ce qu’il évoque1. »
Pour le substantif1,2 :

Symbole, Symbolique, Symbolismes - Georges Lerbet – Article paru dans La chaîne d’union 2010/4 (N° 54), pages 18 à 21 - Numéro 2010/4 (N° 54)1èrede ouverture

Chacun peut faire du symbolisme aussi aisément que M. Jourdain faisait de la prose. Cependant, il n’est pas toujours facile de faire comprendre en loge le symbolisme même si on l’emploie avec aisance. Car le symbole peut se laisser envahir par l’allégorie. Et si le regard porté sur le symbole est plus collectif, ce dernier tend à se réduire à un emblème rassembleur d’idées.

Illustration Jean-Pie Robillot >

Si, à la place de « symbole », l’étymologie latine avait fait souche dans notre langue, elle nous aurait offert le « cojet ». Certes, celui-ci aurait été proche du sumbolon des Grecs dont l’acception primitive évoque le rapprochement des deux parties d’un même objet pour qu’il retrouve son entièreté. Mais « cojet » aurait-il été capable d’accéder au terrain de l’esprit pour évoquer aussi, comme en grec, la convention grâce à laquelle on retient que des points de vue peuvent se rapprocher jusqu’à se réunir ? En un mot, la dynamique motrice de jeter peut-elle aller au-delà de l’évocation de mouvements pouvant, ensemble, atteindre une même cible sans toutefois ne rien spécifier du trajet : divergences, convergences ou parcours parallèles ? Tout change avec symbolon quand il se replace dans sa famille qui contient le verbe sumballein. S’offre alors à la pensée une très grande diversité d’acceptions pour traduire les idées de réunir, rassembler, rapprocher, se rencontrer…, voire de fermer les paupières sous l’effet du sommeil, à moins que, plus psychologiquement, il soit question de comparer, mêler, interpréter, rapprocher par la pensée, conjecturer, supputer, évaluer, mettre en commun ou bien encore jeter l’un vers l’autre, mettre aux prises…

Une authentique complexité cognitive sous-jacente - De tout ce foisonnement, il ressort combien nous avons affaire à des entremêlements qui témoignent d’une authentique complexité cognitive sous-jacente et dont les limites confinent à la profusion syncrétique si l’on n’y prend pas garde avec méthode. Qu’est-ce donc, en effet, que cet objet qui a une valeur de première importance dans le contenu de la communication et qui, dans le même temps, laisse apparaître le support métaphorique qui, à la fois le constitue et renvoie à ce qu’il transmet ? Sans grand risque d’erreur, selon un retour aux fondamentaux émerge l’idée générale, souvent encore latente, où se conjuguent échanges, attractions, réunions qui, au fil du temps vont devoir décliner simultanéités ou successions pour corser l’ambiance mentale de la gestion des enjeux ayant cours. Jeux d’ouvertures, de feintes, de masquages mais aussi de dévoilements jusqu’à construire des symboles hypercomplexes comme la figure de l’oxymore qui rapproche des antonymes à l’image de l’« obscure clarté » qui « tombe des étoiles ». Dès lors, ce qui fait subjectivement sens dans l’esprit de l’auteur peut résonner chez autrui avec le ressenti d’une grande puissance et l’ouverture de voies intimes pour transmettre de l’évocable.

Le symbole contient beaucoup de sens propre - Plus globalement, avec cette évocation limite, il apparaît que le symbole contient beaucoup de sens propre. L’ensemble marque le parcours intérieur du sujet. Il le structure morphologiquement et contribue aussi à générer une intention personnelle tournée vers le monde extérieur pour signifier des prises en considération culturelles plus ou moins recevables à l’usage. En effet, dans la pratique, la réalisation très saturée de cet ensoi laisse émerger la mise en mouvement d’un auteur chez qui un sens devient la source centrale d’une création originale (poïésis) traduite dans la symbolique. Habitée du désir (conatif) de produire du sens singulier dont la signifiance est riche de signifié, cette expression alimente directement la poésie du message.

Poésie certes, mais parfois dégradation vers le plus simple

Il reste enfin à considérer ce qu’il advient quand les significations culturelles viennent à primer dans l’espace symbolique. Leur puissance sociétale tend alors à prendre corps dans les symbolismes qui s’apparentent facilement à du convenu très codifiable en des doctrines qui ne peuvent pas ne pas être confrontées à l’arbitraire de l’univers des signes, ni concourir à l’idéologisation des conflits culturels comme on en rencontre dès que le symbole contribue à supporter l’institutionnalisation des subjectivités. En cette affaire, la dégradation vers le plus simple se trouve renforcée. Chez l’individu, elle revient souvent à se satisfaire de la réduction du symbole à une allégorie surtout si la part du connoté – plus ou moins manifeste – se laisse envahir par le dénoté. D’autre part, quand le regard porté sur le symbole est plus collectif, ce dernier a surtout tendance à se réduire à un emblème qui sert, avant tout, à rassembler les idées communes à l’état de notions représentables plus faciles à dénoter.

Mis en ligne sur Cairn.info le 28/05/2021 - https://doi.org/10.3917/cdu.054.0018 - Source : https://www.cairn.info/revue-la-chaine-d-union-2010-4-page-18.htm - Ou

https://www.cairn.info › revue-la-chaine-d-union-2010-4-...

Voir également : Définition de SYMBOLISME – Cnrtl - https://www.cnrtl.fr › definition › symbolisme

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