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"Des marcheurs et militants engagés après les alertes répétées du GIEC, les pollutions et inégalités engendrées par des milliardaires, et en vue de l’action européenne pour des énergies plus abordables, plus sûres et plus durables" par Jacques Hallard

mercredi 16 mars 2022, par Hallard Jacques


ISIAS Actions pour le climat

Des marcheurs et militants engagés après les alertes répétées du GIEC, les pollutions et inégalités engendrées par des milliardaires, et en vue de
l’action européenne pour des énergies plus abordables, plus sûres et plus durables

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 13/03/2022

Plan du document : Introduction Sommaire#ZUSAMMENFASSUNG{{}}Auteur

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Trait d’humour - Source : https://www.pinterest.fr/pin/753578950132911103/


Introduction en forme de résumé

Ce dossier regroupe une sélection de divers articles d’actualité qui rappellent :

*les mises en garde répétées du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat (GIEC), face au réchauffement planétaire et aux dérèglements climatiques qui en découlent. (Re)voir en particulier et en bref le « 6e rapport du GIEC : Les dix chiffres clés sur le changement climatique en une infographie », à partir d’ici : https://yonnelautre.fr/spip.php?article7607

Voir aussi le dossier spécial « Le sombre futur d’une Terre en surchauffe » - Rubrique Planète ‘Le Monde’ 1er mars 2022 pages 15-17 : on y trouve notamment une synthèse sous forme de tableaux indiquant les conséquences du réchauffement climatique sur l’Humanité ; pour 12 régions territoriales de la Terre, les impacts sont donnés pour : a) la pénurie d’eau et la production alimentaire, b) la santé et le bien-être et c) sur les villes, les zones d’habitations et les infrastructures…

*le rôle de certains milliardaires qui font faire du ‘greenwashing’, engendrent des inégalités sociales insupportables et « font ’flamber la planète’ avec leur patrimoine financier venu d’entreprises polluantes »

*les appels pour des marches publiques et pacifiques, en particulier d’Oxfam et de Greenpeace, « pour que les enjeux environnementaux soient mis sur la table », « pour que le climat devienne la boussole qui doit guider l’ensemble des politiques publiques », notamment à l’occasion des élections présidentielles en France d’avril 2022 et « pour que l’action européenne conjointe en faveur d’une énergie plus abordable, plus sûre et plus durable » soit mise en place rapidement.

Toutes ces actions sont à concevoir, à expliquer, à débattre, à faire partager et à mettre en œuvre d’urgence, face au basculement géopolitique lié aux actes guerriers d’une cruauté incroyable en Europe orientale, et avec le recours à des orientations maintes fois répétées pour les économies d’énergies, pour de meilleures efficacités énergétiques et des approvisionnements énergétiques alternatifs et diversifiés.

https://img.lemde.fr/2022/03/11/0/0/0/0/580/0/75/0/e5856ac_1647014095024-climat-pouvoir-d-achat.jpg

Source : Le 11/03/2022 à 16:58 - Dans l’œil de notre dessinateur Colcanopa - In Live (terminé) - Environnement, écologie, énergie : « Le Monde » a consacré une journée spéciale à ces questions à un mois de l’élection présidentielle : « Ecrasées entre l’épidémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine, ces thématiques cruciales n’ont pas trouvé de véritable écho dans le débat public. Pendant toute la journée, vous nous avez raconté votre rapport à l’écologie, vos attentes dans le cadre de la campagne présidentielle, vos doutes et vos angoisses… » - Référence : https://www.lemonde.fr/politique/live/2022/03/11/environnement-ecologie-energie-suivez-en-direct-la-journee-speciale-du-monde-a-moins-d-un-mois-de-l-election-presidentielle_6117035_823448.html

Les PME familiales sont performantes - Clauger

La douzaine de documents choisis pour constituer ce dossier est présentée dans le sommaire ci-après.

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Sommaire

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  • Rappel - Changement climatique : ce qu’il faut retenir du sixième rapport des experts du GIEC - Article rédigé par Camille Adaoust / France Télévisions - Publié le 09/08/2021 10:02 Mis à jour le 12/01/2022 17:43
    Le Giec publie (ce lundi) le premier volet de son sixième rapport, consacré aux éléments scientifiques les plus récents concernant l’évolution du climat.

Photo - Les forêts brûlent à Gouves (Grèce), conséquence de la ’pire canicule’ dans le pays en plus de trente ans, le 8 août 2021. (ANGELOS TZORTZINIS / AFP)

Sept ans après son dernier rapport, le document est très attendu. Lundi 9 août, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) publie ses nouvelles évaluations et prévisions climatiques (lien en anglais). ’L’influence humaine a réchauffé le climat à un niveau sans précédent depuis au moins 2 000 ans’, alertent ses membres dans le sixième ’résumé pour les décideurs’, que franceinfo a pu consulter. Hausse de la température mondiale, intensification des événements extrêmes, responsabilité des activités humaines... Voici ce qu’il faut retenir de ce document référence. 

Le changement climatique actuel est ’sans précédent’

Les scientifiques du Giec commencent par rappeler le constat suivant : ’La température globale sur la surface de la Terre était plus chaude de 1,09°C entre 2011 et 2020 qu’elle ne l’était entre 1850 et 1900, avec une hausse plus importante au niveau des terres (1,59°C) qu’au niveau des océans (0,88°C).’ Suivent les nombreuses conséquences de ce réchauffement.

Ainsi, entre 1901 et 2018, le niveau des mers a grimpé de 20 centimètres, ’plus vite que lors de n’importe quel autre siècle depuis au moins 3 000 ans’. Au nord, entre 2011 et 2020, ’l’étendue moyenne de la banquise en Arctique a atteint son plus bas niveau depuis 1850’, cite encore la communauté de chercheurs. La fonte des glaciers, quant à elle, a causé un recul de leur surface ’sans précédent depuis 2 000 ans’.

La concentration de CO2 est la plus élevée depuis au moins 2 millions d’années

Depuis son dernier rapport publié en 2014 (lien en anglais), le Giec se fait l’écho d’une situation qui ne s’est pas améliorée. ’Depuis 2011 [date des mesures citées dans le précédent rapport], la concentration [de gaz à effet de serre] a continué d’augmenter dans l’atmosphère’, écrivent les auteurs. Jusqu’à atteindre en 2019 son plus haut niveau ’depuis au moins 2 millions d’années’ pour le CO2 et ’depuis au moins 800 000 ans’ pour le méthane et le protoxyde d’azote, deux autres gaz à effet de serre, déplorent-ils.

Résultat : alors que la capacité du monde à limiter le réchauffement de la planète à +1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle (l’objectif idéal de l’Accord de Paris) sera au centre des discussions de la COP26, le Giec, lui, adapte ses scénarios à la hausse par rapport à sa précédente publication. Le rapport publié ce lundi comprend en effet ’un plus large éventail’ de trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre. Deux d’entre elles étudient les effets d’une hausse des émissions plus importante que précédemment, tandis que le scénario intermédiaire se concentre sur un maintien des émissions actuelles jusqu’en 2050 avant une baisse. La température pourrait alors augmenter de 2,1°C à 3,5°C d’ici la fin du siècle, et de 3,3°C à 5,7°C d’après les pires trajectoires, par rapport à la période 1850-1900. ’La dernière fois que la température globale a été de +2,5°C par rapport aux niveaux de 1850 à 1900, c’était il y a plus de 3 millions d’années’, alerte le Giec.

Les activités humaines sont, ’sans équivoque’, à l’origine du réchauffement

’De nouveaux modèles, de nouvelles analyses et méthodes (...) permettent de mieux comprendre l’influence humaine sur un éventail plus large de variables climatiques’, décrivent les scientifiques. Et le résultat est ’sans équivoque’ : ’C’est indiscutable, c’est un fait établi, les activités humaines sont à l’origine du changement climatique’, a commenté la climatologue et coprésidente du Giec, Valérie Masson-Delmotte, lors d’une conférence de presse. Dans son rapport, le groupe insiste d’ailleurs particulièrement sur la responsabilité des activités humaines. Il est ainsi ’probable’ –selon les termes d’évaluation utilisés– que l’influence humaine ait contribué au schéma actuel des précipitations, ’extrêmement probable’ qu’elle ait induit les ’changements observés dans la salinité des eaux océaniques proches de la surface’, ’très probable’ que l’activité humaine soit aussi à l’origine du recul des glaciers depuis les années 1990, de la fonte de la banquise en Arctique ou encore ’extrêmement probable’ que l’homme soit la ’cause principale’ du réchauffement de la couche supérieure des océans (de 0 à 700 m), répète le Giec au fil des pages. 

’Les activités humaines affectent toutes les composantes du système climatique, certaines d’entre elles réagissant pendant des décennies et des siècles.’ - Le Giec dans le ’résumé pour les décideurs’

Alors que les émissions de gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique sont toujours à la hausse, le groupe d’experts en décrit les conséquences futures. Vagues de chaleur, inondations, sécheresses, météo propice aux feux... ’Toutes les régions vont vivre plus de répercussions du changement climatique’, écrit le Giec. Certaines seront même ’irréversibles pour des siècles voire des millénaires’, en particulier concernant la température des océans, la fonte des glaciers ou encore la montée du niveau de la mer.

Des événements extrêmes attribués au changement climatique

Au milieu d’une avalanche de catastrophes à travers le monde, des inondations en Allemagne et en Chine aux incendies monstres en Europe et en Amérique du Nord, les scientifiques écrivent noir sur blanc que nombre de ces événements sont causés par le changement climatique. ’Les preuves qui montrent du changement dans des extrêmes comme les vagues de chaleur, les fortes précipitations, les sécheresses et les cyclones tropicaux (...) ont été renforcées depuis’ le dernier rapport de 2014.

Des preuves qui permettent aujourd’hui d’établir que les extrêmes de chaleur ou encore les fortes précipitations sont plus fréquents et plus intenses depuis les années 1950, à cause du changement climatique. ’Certaines chaleurs extrêmes au cours de la dernière décennie auraient été extrêmement improbables sans l’influence de l’activité humaine sur le système climatique’, note par exemple le rapport. ’Chaque 0,5°C additionnel cause, de manière bien visible, une intensification et une augmentation de la fréquence des extrêmes chaleurs (...), des fortes précipitations tout comme des sécheresses.’

Plusieurs objectifs évoqués pour ralentir le réchauffement

’Le réchauffement à 1,5°C et 2°C va être dépassé pendant le XXIe siècle, à moins qu’une profonde baisse des émissions de CO2 et des autres gaz à effet de serre ne se produise dans les prochaines décennies’, insiste le Giec. Il présente donc plusieurs solutions. Il faut d’abord, d’après les experts, atteindre la neutralité carbone, c’est-à-dire arriver à un équilibre entre les émissions anthropiques et les absorptions de CO2, car ’chaque tonne de CO2 émise s’ajoute au réchauffement global’.

Le Giec en vient ensuite au budget carbone : il s’agit d’une estimation de la quantité de CO2 que l’humanité peut encore émettre avant de dépasser l’objectif des 1,5°C. Le groupe d’experts estime qu’il ne faut pas aller au-delà d’environ 500 gigatonnes de CO2. Les experts évoquent enfin la capture de carbone, qui a le ’potentiel de retirer du CO2 de l’atmosphère et de le stocker durablement dans des réservoirs’. Autant de solutions qui seront approfondies dans un autre volet, consacré aux mesures d’atténuation, de ce sixième rapport. Sa publication est prévue pour début 2022.

Source : https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/changement-climatique-ce-qu-il-faut-retenir-du-sixieme-rapport-des-experts-du-giec-publie-aujourd-hui_4731447.html

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  • En bref - Rapport 2022 du GIEC : une nouvelle alerte face au réchauffement climatique - Par La Rédaction - Publié le 1er mars 2022 – Document ‘vie-publique.fr’
    Le deuxième volet du sixième rapport d’évaluation du Giec a été publié le 28 février 2022. Le premier volet, en date d’août 2021 [voir rappel ci-dessus], concluait que le changement climatique était plus rapide que prévu. Ces derniers travaux s’intéressent aux effets, aux vulnérabilités et aux capacités d’adaptation à la crise climatique.

Photo - Les effets actuels du réchauffement climatique (+1,09 °C en 2021) sur les populations et les écosystèmes sont irrémédiables. © Antoine - stock.adobe.com

Le deuxième volet du rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec)(nouvelle fenêtre) a été rédigé par 270 scientifiques de 67 pays. Sa synthèse a été validée par les 195 pays membres du Giec.

En avril 2022, le Giec publiera un troisième volet concernant les solutions à mettre en place pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Fiche thématique : Qu’est-ce que le GIEC ?

Des effets irrémédiables

La première partie du rapport est consacrée aux effets actuels du réchauffement climatique (+1,09°C en 2021) sur les populations et les écosystèmes :

  • réduction de la disponibilité des ressources en eau et en nourriture (en Afrique, en Asie et dans les petites îles notamment) ;
  • impact sur la santé dans toutes les régions du monde (plus grande mortalité, émergence de nouvelles maladies, développement du choléra), augmentation du stress thermique, dégradation de la qualité de l’air... ;
  • baisse de moitié des aires de répartition des espèces animales et végétales.
    Ces effets sont irrémédiables, même dans l’hypothèse d’une limitation de la hausse des températures à 1,5°C, comme cela avait été fixé dans l’accord de Paris. Ils sont par ailleurs aggravés par la pauvreté ou l’accès limité à des services.

D’ores et déjà, entre 3,3 et 3,6 milliards d’habitants vivent dans des situations très vulnérables au changement climatique.

Les experts évoquent les incidences à venir pour les populations avec, en particulier, 1 milliard d’habitants des régions côtières menacés en 2050.

Parmi les effets en cascade liés aux catastrophes naturelles de plus en plus rapprochées, le Giec évoque aussi les conséquences sur la production alimentaire, la hausse du prix des aliments ou encore la malnutrition…

En bref - Rapport du Giec sur le climat : un constat alarmant

’Manque de volonté politique’

Si des efforts ont été réalisés pour réduire les émissions de CO2, les auteurs du rapport dénoncent une inadéquation des moyens mis en œuvre face à la rapidité des changements, signe d’un ’manque de volonté politique’ avec, pour exemple, le non-respect des engagements de Glasgow 2021 lors de la COP 26 en matière de doublement des budgets pour lutter contre le réchauffement.

Un développement résilient au changement climatique est cependant encore possible en consacrant des efforts financiers plus importants dans certains secteurs clés : 

  • la transition énergétique pour réduire les émissions de CO2 ;
  • une meilleure gestion de l’eau et de l’irrigation mais aussi une meilleure adaptation des cultures aux conditions climatiques via l’agroécologie ;
  • la préservation du milieu naturel (restauration des forêts et des écosystèmes naturels, arrêt de l’urbanisation dans les zones côtières, végétalisation des villes...).
    Tandis que certaines zones du monde sont déjà dans des situations critiques, le Giec met en garde contre des solutions de court terme inadaptées (mise en place de digues sur le littoral...).

Au rythme de développement actuel, le réchauffement climatique pourrait atteindre 2,7°C à la fin du siècle.

En bref  : France - Réchauffement climatique : l’État condamné pour préjudice écologique

Vie publique : au coeur du débat public

Vie-publique.fr — Wikipédia

Source : https://www.vie-publique.fr/en-bref/284117-rapport-2022-du-giec-nouvelle-alerte-face-au-rechauffement-du-climat

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  • Environnement - Climat - ’Perdre du temps, c’est périr’ : le rapport choc du GIEC suscite une vague de réactions - 1er mars 2022 – Document ‘novethic.fr’
    « Alors que le monde a les yeux rivés sur l’invasion de l’Ukraine, une autre actualité vient encore plus ternir le tableau, celles des conclusions alarmantes du nouveau rapport du Giec sur les impacts du changement climatique et l’adaptation. Les appels à l’action se multiplient dans le monde entier, du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres qui a qualifié de ’criminel’ le manque de leadership des grands pollueurs, jusqu’aux États insulaires les plus touchés : ’Nous fonçons vers l’abîme’…. – Reproduction interdite

Lire l’article complet à la source : https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/perdre-du-temps-c-est-perir-les-appels-a-reagir-apres-le-rapport-choc-du-giec-150621.html

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  • Rappel - Les milliardaires font flamber la planète et l’Etat regarde ailleurs – Publié le 23 février 2022 - - Climat et énergie - Rapports
    Selon un nouveau rapport d’Oxfam France et de Greenpeace France, le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50% de la population française. Cette nouvelle étude inédite pose la question du partage de l’effort dans la transition écologique à accomplir, surtout après un quinquennat marqué par le mouvement des ‘Gilets jaunes’.

Empreinte carbone du patrimoine financier des milliardaires : les chiffres-clés

L’analyse d’Oxfam France et Greenpeace France révèle que :

  • Le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50 % des ménages français. Avec au moins 152 millions de tonnes équivalent CO2 en une année, le patrimoine financier de ces 63 milliardaires émet autant que le Danemark, la Finlande et la Suède réunis.
  • Trois milliardaires français émettent, via leur patrimoine financier, plus qu’un cinquième des Français.
  • À elle seule, la famille Mulliez (Auchan) émet autant que 11 % des ménages français, soit plus que tous les habitants d’une région comme la Nouvelle-Aquitaine.
    Lire le rapport

Patrimoine financier des milliardaires : une empreinte carbone vertigineuse !

Jusqu’à présent, plusieurs études ont calculé les émissions associées au style de vie et de consommation (yachts, jets privés…) des milliardaires.

[Un yacht est un bateau de plaisance à voile ou à moteur. Yacht se prononce souvent en français « iote » [jɔ[t]->https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphabet_phon%C3%A9tique_international], au lieu de « iac, iact » [jak]. Source].

Mais ce n’est ici que l’arbre qui cache la forêt. Au-delà de leur mode de vie, c’est leur patrimoine financier, via leur participation dans des entreprises polluantes, qui est le poste le plus important de leur empreinte carbone totale.

Le rapport de Greenpeace France et Oxfam France révèle ainsi que les émissions carbone du patrimoine financier des 63 milliardaires français est égale à 152 millions de tonnes CO2 eq soit l’empreinte du patrimoine financier de 50 % des ménages Français.

Par leurs soutiens financiers à des entreprises en France ou à l’international, les milliardaires rendent possible et encouragent des projets émetteurs d’émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de la planète. Ce sont donc eux qui ont la capacité de transformer ce modèle insoutenable en décarbonant ces entreprises.

Des investissements dans des secteurs parmi les plus polluants

  • Gérard Mulliez, dans la grande distribution (Auchan)
  • Rodolphe Saadé, opérateur de transport maritime
  • Emmanuel Besnier, propriétaire de Lactalis (agro-alimentaire)
    Alors que la population française est appelée à faire de plus en plus d’efforts face au changement climatique, les grandes entreprises ne sont aujourd’hui soumises à aucune obligation climatique.

ISF climatique : pour une fiscalité climatique efficace et équitable

Ces inégalités vertigineuses posent la question du partage de l’effort dans la transition écologique à accomplir. Aujourd’hui, la fiscalité carbone pèse 4 fois plus lourd en proportion de leurs revenus sur les 20 % de ménages les plus modestes, par comparaison avec les 20 % de ménages les plus aisés.

L’empreinte carbone démesurée des milliardaires appelle à une correction aussi radicale que pragmatique. Greenpeace France et Oxfam France préconisent ainsi l’instauration d’un ISF climatique dès 2022. Son idée est simple : il s’agit d’inclure dans le calcul de l’impôt des plus fortunés un malus assis sur l’empreinte carbone de leur patrimoine financier. Le calcul de l’ISF prendrait donc en compte deux variables : d’une part le niveau de patrimoine (la taille de la fortune), d’autre part, la quantité de CO2 qu’il contient (son impact sur le climat).

Oxfam France et Greenpeace France appellent par ailleurs à une taxe supplémentaire sur les dividendes pour les entreprises qui ne respectent pas l’Accord de Paris, qui rapportera au minimum 17 milliards d’euros aux finances publiques.

Lire le rapport

> La liste complète du classement des 63 milliardaires est disponible ici.

> Les commentaires des entreprises sont disponibles ici.

Document 1èrede couverture - Auteur : Oxfam France - Greenpeace France - Date de parution : Février 2022

Lire le rapport

Oxfam France - Le pouvoir citoyen contre la pauvreté

Oxfam France - Le pouvoir citoyen contre la pauvreté

Source : https://www.oxfamfrance.org/rapports/les-milliardaires-font-flamber-la-planete-et-letat-regarde-ailleurs/

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  • « Plus d’excuses ni de greenwashing » : après le rapport du GIEC, de nouveaux appels au sursaut - Par Audrey Garric - Publié le 28 février 2022 à 20h47 - Mis à jour le 01 mars 2022 à 16h44 - Article complet réservé aux abonnés ‘lemonde.fr’ - Planète- Climat
    Les pays vulnérables ont appelé lundi à la mise en place urgente de nouveaux financements pour s’adapter aux effets désastreux du changement climatique.

Photo - Une plage artificielle sur la côte de l’île de Malé, aux Maldives, le 6 février 2022. Une digue a été installée pour freiner l’érosion. En arrière-plan, le pont qui mène à Hulhumalé. MATHIAS DEPARDON POUR « LE MONDE »

« Tableau désastreux », « risques terribles », « conséquences catastrophiques », « situation désespérée ». Les réactions au nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat(GIEC), publié lundi 28 février, ont donné lieu à une profusion d’adjectifs pour tenter de résumer la réalité décrite par les scientifiques : des impacts toujours plus ravageurs, généralisés et souvent irréversibles entraînés par le changement climatique d’origine humaine, qui poussent les sociétés et la nature jusqu’aux limites de leur capacité d’adaptation.

Lire aussi - Article réservé à nos abonnés Climat : le GIEC s’alarme des conséquences vertigineuses d’un monde toujours plus chaud

« J’ai vu de nombreux rapports scientifiques dans ma vie, mais rien de comparable à celui-ci », a réagi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, décrivant « un atlas de la souffrance humaine ». « Près de la moitié de l’humanité vit dans la zone de danger maintenant. De nombreux écosystèmes ont atteint le point de non-retour, maintenant. Les faits sont indéniables », a-t-il martelé.

Les conclusions du rapport ressemblent à un « cauchemar », mais elles sont une « réalité quotidienne » pour les familles du Kenya et plus largement des pays du Sud, avertit Susan Otieno, directrice exécutive d’ActionAid Kenya : « Plus de 1,4 million d’animaux sont morts à cause de la sécheresse actuelle, privant les éleveurs de leur seul moyen pour subvenir aux besoins de leurs familles. Nous craignons que bientôt ce soit les enfants qui meurent de soif et de faim. »

Effet domino

« Si vous vouliez une bonne nouvelle pour changer, regardez ailleurs », a lancé Dave Reay, directeur du ‘Climate Change Institute’, de l’université d’Edimbourg (Ecosse). Utilisant la métaphore de l’effet domino, il juge que le changement climatique du XXIe siècle « menace de détruire les fondements de la sécurité alimentaire et en eau, de la santé humaine et des écosystèmes et, finalement, d’ébranler les piliers mêmes de la civilisation humaine ».

Photo - A Hulhumalé, aux Maldives, le 12 février 2022. Cette immense île artificielle, qui accueille 50 000 habitants et en vise 230 000 à terme, se veut un modèle de ville intelligente et écologique, construite à plus de 2 mètres par rapport au niveau de la mer, contre 1,5 mètre pour Malé. MATHIAS DEPARDON POUR « LE MONDE »

Après le constat, les appels se sont multipliés en faveur d’une action urgente. D’abord pour s’adapter aux impacts, mais aussi pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment des principaux pays pollueurs, puisque le rapport montre que l’adaptation ne suffira pas. « La science du climat est unanime depuis des décennies : nous devons cesser de brûler des combustibles fossiles », rappelle Olha Boiko, coordinatrice du Climate Action Network Europe de l’Est, qui ajoute qu’avec la guerre en Ukraine, « nous voyons aujourd’hui comment la dépendance aux combustibles fossiles et les conflits sont imbriqués »….

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Source : https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/02/28/plus-d-excuses-ni-de-greenwashing-apres-le-rapport-du-giec-de-nouveaux-appels-au-sursaut_6115615_3244.html

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  • ’Look up’ [rechercher plus haut] : des marches pour le climat organisées partout en France pour que les enjeux environnementaux ’soient mis sur la table’ - Article rédigé par Etienne Monin - franceinfo / Radio France - Publié le 12/03/2022 06:38 Mis à jour le 12/03/2022 06:39
    Les organisateurs des marches pour le climat de ce samedi regrettent que les questions écologiques ne soient pas assez présentes dans les thèmes abordés durant cette campagne présidentielle.

Photo - Marche pour le climat à Niort (Deux-Sèvres) pour demander une vraie loi climat et dénoncer le ’détricotage’ des propositions de la convention citoyenne pour le climat. 28 mars 2021. (NOÉMIE GUILLOTIN / FRANCE-BLEU POITOU)

Malgré un nouveau rapport alarmant du GIEC il y a trois semaines, les ONG ne parviennent pas à faire entrer le climat et le réchauffement climatique dans les débats de la campagne présidentielle. Près de 145 mobilisations sont prévues samedi 12 mars en France, dont un cortège à Paris qui doit relier Nation à la place de la République. Pour cette marche, les organisateurs sont allés puiser dans le répertoire de Holywood afin de trouver leur mot d’ordre. Ils reprennent le ’don’t look up’ ou ’ne regardez pas en haut’ du film de Leonardo DiCaprio pour lancer un ’look up’, soit en quelque sorte : ’regardez les choses en face’’Le look up s’adresse vraiment aux responsables politiques et économiques, explique Élodie Nace d’ANV COP 21. À ce stade on n’a plus besoin de prises de conscience mais d’actions politiques. Même si on répète déjà ce message depuis quelques années.’

Le climat, grand absent de la présidentielle 

Depuis des semaines plusieurs ONG essayent de faire entrer le climat dans la campagne présidentielle. Mais d’après Notre Affaire à tous, une ONG qui a participé à la condamnation de l’Etat pour inaction climatique, le temps de parole est quasiment inexistant dans les médias. Le sujet reste cloisonné à la rue avec les manifestations, et les réseaux sociaux. ’On en est là pour déclencher les sujets et obtenir qu’ils soient mis sur la table, assure Jérémie Suissa de Notre affaire à tous. Je suis persuadé qu’on finira par emmener les médias ’mainstream.’’

’C’est un peu comme si le climat devait encore faire ses preuves au niveau médiatique pour mériter un traitement.’ - Jérémie Suissa, ‘Notre Affaire à tous’ à franceinfo

Un débat sur le média Twitch est donc organisé dimanche avec quelques candidats à la présidentielle. La précédente marche climat l’an passé avait tenté depeser sur la loi Climat, jugée, au final, insuffisante.

Source : https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/look-up-des-marches-pour-le-climat-organisees-partout-en-france-pour-que-les-enjeux-environnementaux-soient-mis-sur-la-table_5005094.html

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  • Impôt sur la fortune climatique : ces milliardaires français qui font ’flamber la planète’ avec leur patrimoine financier venu d’entreprises polluantes - Article rédigé par franceinfo / Radio France - Publié le 23/02/2022 17:23 Mis à jour le 23/02/2022 19:14
    écouter -

https://api.radiofrance.fr/v1/services/embed/image/963e68dc-f782-4a3e-ab86-4c9f6a5991e8?preset=400x400

Le Quart d’Heure Céline Asselot Du lundi au vendredi

Les milliardaires paieront-ils un jour un impôt sur la fortune climatique ? C’est ce que demandent les ONG Greenpeace et Oxfam, qui dénoncent l’empreinte carbone des patrimoines financiers des Français les plus riches. 

Photo - Le milliardaire Gérard Mulliez possède le patrimoine financier le plus polluant, selon un rapport d’Oxfam et Greenpeace. (DENIS CHARLET / AFP)

Le Parlement a adopté mercredi une proposition de loi ‘transpartisane’ pour allonger la durée légale de l’IVG de 12 à 14 semaines, après un ultime vote de l’Assemblée nationale. A l’initiative d’une députée de l’opposition, le texte qui a démarré son sinueux parcours parlementaire en octobre 2020, a été définitivement adopté avec le soutien de LREM par 135 voix pour, 47 contre et 9 abstentions.

La proposition de loi qui vise à améliorer l’effectivité du droit à l’avortement est ’fidèle au combat pour l’émancipation des femmes’, a salué le ministre de la Santé, Olivier Véran. Avec Sandrine Etoa Andègue, reporter à franceinfo, retour sur le parcours d’une pionnière de la lutte pour le droit à l’IVG : Marie-Claire Chevalier. 

’Les milliardaires font flamber la planète’

Dans leur rapport publié mercredi 23 février, Oxfam et Greenpeace dénoncent l’empreinte carbone des milliardaires français, liée non pas à leur train de vie, mais à leur patrimoine financier. ’Le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50% des ménages de notre pays’, détaille le rapport. Trois hommes sont particulièrement épinglés pour leurs parts dans des entreprises polluantes : Gérard Mulliez, qui a fait fortune dans la grande distribution avec Auchan, Rodolphe Saadé, qui dirige l’entreprise de transport maritime CMA-CGM, et Emmanuel Besnier, propriétaire du groupe agroalimentaire Lactalis.

Oxfam et Greenpeace proposent donc de rétablir l’impôt sur la fortune supprimé par Emmanuel Macron, en y intégrant une composante climatique. Le principe : si vous êtes très riche, plus vos placements financiers engendrent de pollution, plus vous êtes taxé. Cette idée d’ISF climatique a été lancée en 2020 par Greenpeace, et fait depuis son chemin à gauche. Trois candidats à la présidentielle l’ont intégré à leur programme : Anne Hidalgo, Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon.

Source : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-quart-d-heure/impot-sur-la-fortune-climatique-ces-milliardaires-francais-qui-font-flamber-la-planete-avec-leur-patrimoine-financier-venu-d-entreprises-polluantes_4976727.html

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  • Climat : pourquoi l’étude qui cible les milliardaires est problématique - Par Maxence Cordiez * - Publié le 11/03/2022 à 18h00 – Document ‘lepoint.fr’
    Tribune. Selon Greenpeace et Oxfam, 63 milliardaires auraient une empreinte carbone équivalente à celle de 50 % de la population française. Qu’en est-il ?

Illustration OXFAM - Les personnes riches ont des impacts sur l’environnement et le climat supérieur aux personnes pauvres, de par leur mode de vie, c’est un fait. © ANDY BUCHANAN / AFP

Les ONG Greenpeace et Oxfam ont publié une courte étude dans laquelle elles expliquent que le patrimoine financier de 63 milliardaires émettrait autant de gaz à effet de serre que la moitié des Français. Pour en arriver à cette comparaison, les ONG ont considéré les participations des milliardaires dans leur entreprise principale : Auchan pour Gérard Mulliez, CMA-CGM pour Rodolphe Saadé, Lactalis pour Emmanuel Besnier… Cette comparaison est problématique à plusieurs titres.

La concentration de l’actionnariat est un sujet qui peut être discuté sous un angle social ou économique, mais ce n’est pas spécialement un enjeu environnemental. En effet, si les entreprises mentionnées dans l’étude avaient un actionnariat dispersé, leur empreinte carbone ne serait pas inférieure.

Ce n’est pas le fait qu’une entreprise soit possédée par un nombre réduit ou non de personnes qui rend son secteur d’activité compatible avec la neutralité carbone, ou qui conditionne les efforts qu’elle peut faire pour réduire son empreinte carbone.

À LIRE AUSSIClimat : ce qu’il faut retenir du nouveau rapport choc du Giec

Quid du rôle des entreprises ?

Si les entreprises de MM. Mulliez et Saadé existent, c’est parce qu’elles ont une clientèle, qui paie pour leurs services. Il n’est donc pas légitime d’imputer à ces personnes l’intégralité de l’empreinte carbone de leur entreprise, au prorata de leurs actions, en dédouanant au passage leur clientèle de sa responsabilité.

Prenons un exemple : si j’achète une voiture lourde et que je l’utilise pour tous mes déplacements, le CO2 que j’émets est-il davantage de la responsabilité des actionnaires des compagnies pétrolières qui m’ont vendu le carburant, ou de la mienne ? C’est moi qui ai choisi d’acheter un tel véhicule et de l’utiliser autant. La responsabilité est donc a minima partagée.

Se concentrer sur l’offre en visant les entreprises – ou les milliardaires qui les possèdent – tout en niant le service qu’elles apportent est une approche stérile sur le plan environnemental. Si une entreprise produit des biens ou fournit des services incompatibles avec la neutralité carbone, il ne suffit pas de lui faire cesser son activité. Vu qu’elle répond à une demande, d’autres prendraient le relais. Et si aucune ne prend le relais, la pénurie risque de faire perdre l’adhésion des populations aux enjeux de décarbonation.

Espérer sevrer la population du pétrole via de la pénurie si les pétroliers cessaient d’investir sous la pression des ONG risquerait surtout de susciter des mouvements de type Gilets jaunes. Si on met à bas le transport maritime, ce sont tous les produits bon marché fruits de la mondialisation auxquels la population estime avoir droit (smartphones, ordinateurs, fruits hors saison, etc.) qui deviendront économiquement inaccessibles.

Pour faire avancer la neutralité carbone en démocratie, il est essentiel de réussir à réduire la demande – plutôt que l’offre – des biens et services non durables : cela peut passer par l’éducation de la population pour lui faire prendre conscience de l’impact de son mode de vie, par la pression sur les autorités politiques pour qu’elles fassent évoluer les réglementations, etc.

L’impact des modes de vie des milliardaires

Les personnes riches ont des impacts sur l’environnement et le climat supérieur aux personnes pauvres, de par leur mode de vie : logements plus grands et nombreux, davantage de déplacements et avec des modes de transport plus carbonés, consommation plus importante en général, etc. Le sujet de la justice sociale est donc un élément central quand on parle de décarbonation. Mais il doit être traité correctement et n’autorise pas les comptabilités scabreuses destinées à pointer d’artificiels coupables.

Plus qu’inutile, cette approche est dangereuse : comment motiver la population à faire des efforts pour réduire son empreinte carbone si on lui explique (à tort) que 63 personnes en France auraient une empreinte carbone équivalente à celle de la moitié de la population ?

Qui agit réellement pour le climat ?

Il y a finalement un point commun entre les entreprises, les politiques et les ONG : la plupart ne s’intéressent pas fondamentalement aux enjeux environnementaux et climatiques mais à la perception qu’en ont, respectivement, leur clientèle, leur électorat, leurs militants/adhérents. L’enjeu est moins d’être efficace sur ces sujets que de donner l’impression de l’être, sans contraindre le segment de population servi.

Une entreprise ne va pas chercher à contraindre sa clientèle. Une personnalité politique pourra reconnaître la gravité de l’urgence climatique si cela inquiète ses électeurs, sans pour autant s’attaquer résolument à la cause du problème si ça doit demander des efforts ou aller à l’encontre des convictions de son électorat.

Enfin, de nombreuses personnes sincèrement préoccupées par l’environnement rejoignent des ONG pour avoir le sentiment d’agir. Mais qui a envie de comprendre que ce sont nos modes de vie qui, en large partie, posent problème ? Que nous ne répondrons pas à l’urgence climatique sans faire évoluer profondément notre rapport à la consommation ? Certaines ONG répondent donc à leur demande : elles pointent des coupables faciles, nécessairement autrui. À défaut de faire progresser l’écologie, c’est rassurant. Nous ne sommes pas responsables. C’est aux autres d’agir…

* Maxime Cordiez est ingénieur dans le secteur de l’énergie.

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La rédaction vous conseille :

Par JAIRIENDI le 12/03/2022 à 14:58

Le Point – Actualité Politique, Monde, France, Économie, High ...

Éditions Le Muscadier / Les AVC sur LePoint.fr

Source : https://www.lepoint.fr/debats/climat-pourquoi-l-etude-qui-cible-les-milliardaires-est-problematique-11-03-2022-2467802_2.php

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  • Présidentielle : ’Il faut que le climat devienne la boussole qui doit guider l’ensemble des politiques publiques’, insiste Greenpeace France - Article rédigé par franceinfo / Radio France - Publié le 12/03/2022 14:07
    Alors que plus d’une centaine de marches sont organisées aujourd’hui partout en France, l’ONG milite pour un vrai débat autour des enjeux environnementaux avant l’élection présidentielle.

Photo - Une manifestante tient une pancarte ’Pas de climat, pas de mandat’ lors d’une marche pour le climat à Rennes le 12 mars 2022. (DAMIEN MEYER / AFP)

Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, estime ce samedi sur franceinfo que la question environnementale doit devenir ’la boussole qui doit guider l’ensemble des politiques publiques’, alors que plus de 140 marches pour le climat ont lieu ce samedi en France.

franceinfo : Espérez-vous encore remettre le climat au coeur des débats à un mois de la présidentielle ?

Jean-François Julliard : On espère, on va tout faire pour. L’urgence climatique est là. Les indicateurs sont dans le rouge. Quelle que soit la manière avec laquelle on mesure l’état de notre planète et des écosystèmes, ça ne va pas. Ça va même de pire en pire. On a besoin aujourd’hui de se mobiliser pour ce sujet-là, et il est vrai que c’est compliqué depuis le début de cette campagne présidentielle qui est en tout point atypique. On a du mal à gérer la question du climat et les questions environnementales. On espère que les marches d’aujourd’hui vont redonner un élan à cette thématique qui en a bien besoin. L’idée est de montrer que les ’marches climat’ n’ont pas disparu parce qu’il y a eu la pandémie, que les organisations environnementales se mobilisent, et remettent ce sujet un peu un peu en haut de l’agenda politique et médiatique.

Un débat est organisé dimanche sur Twitch, ’Le débat du siècle’, à l’initiative entre autres de Greenpeace : quels candidats y participent ?

Pour l’instant, on a la confirmation de Yannick Jadot, Anne Hidalgo, Philippe Poutou et Fabien Roussel. On espère encore convaincre quelques-uns qui sont encore encore hésitants et qui ont des problèmes d’agenda. Et on aimerait bien que les candidates et les candidats fassent l’effort de venir. On leur demande une demi-heure sur les questions climatiques, les uns et les autres, pour un débat qui sera certainement le seul, malheureusement, consacré uniquement à des questions environnementales et climatiques.

Comment expliquer l’absence de l’écologie dans cette campagne ?

Il y a beaucoup de raisons. Certaines candidates et candidats ne placent pas les questions écologiques au cœur de leur programme, donc ils n’ont pas envie d’en parler parce que ce n’est pas leur priorité, ils ne sont pas à l’aise avec le sujet. Chaque fois, on nous dit : ’Il y a d’autres sujets’, mais ils sont liés ! Les questions de lutte contre les inégalités sociales, les questions économiques, sont intrinsèquement liées aux questions environnementales. Les candidats devraient s’emparer de ces sujets qui sont au cœur des préoccupations des Français.

Il y a trop d’angles morts. Si on ne met pas le climat au centre des questions sociales et sociétales, on ne parviendra pas à enrayer la crise climatique. Il faut que le climat devienne un peu la boussole qui doit guider l’ensemble des politiques publiques à venir au cours du prochain quinquennat. Il faut faire le lien entre la question de la rénovation thermique des bâtiments et la réduction des inégalités sociales, entre la question de la transformation du modèle agricole qui est aussi nécessaire pour avoir un impact moindre sur l’environnement, la redéfinition de notre modèle économique et de la manière laquelle on produit nos biens. Tous ces sujets-là sont très liés, et on a l’impression que certains candidats se contentent de piocher quelques éléments par-là, et souvent ça caricature ces débats.

Vous avez publié un communiqué pour souligner que les propositions de Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon vont dans le bon sens : vous appelez à voter pour eux ?

Non, on est une organisation ‘apartisane’. Ce sont dans les programmes, selon nous, les propositions les plus ambitieuses aujourd’hui pour s’attaquer à la crise. Après, ce n’est à nous de dire d’aller voter pour un tel ou un tel. Ca nous paraît essentiel, à quelques semaines maintenant de ce premier tour, de dire clairement que tous les candidats ont besoin d’avoir une composante écologique parce que, justement, c’est au cœur des préoccupations des Français.

Source : https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/presidentielle-il-faut-que-le-climat-devienne-la-boussole-qui-doit-guider-l-ensemble-des-politiques-publiques-insiste-greenpeace-france_5005836.html

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    Réaction du ‘Réseau Action Climat’ au Sommet européen de Versailles - 11-03-2022 Photo (magnifique) – Document ‘reseauactionclimat.org’
    Les dirigeants européens réunis à Versailles renvoient à la Commission européenne le soin d’élaborer un plan afin de sortir du gaz fossile, du pétrole et du charbon russe en 2027. Il est pourtant urgent en soutien aux Ukrainiens de sortir de notre dépendance aux énergies fossiles russes sur le très court-terme.

L’idée de définir de nouvelles routes du gaz qui remplaceraient une énergie russe par du gaz naturel liquéfié venant du Qatar ou des États-Unis ne fait que déplacer le problème et serait une impasse sur le moyen terme. Notre addiction aux énergies fossiles alimente la crise climatique, contribue aux chocs géopolitiques et nourrit la flambée des prix de l’énergie. Une Europe vraiment indépendante implique une accélération et une amplification du Green Deal européen pour rompre avec toutes les énergies fossiles. Nous avons toutes les cartes en main : en premier lieu la chasse au gaspillage d’énergie grâce à des mesures d’économie d’énergie d’ampleur, le déploiement rapide et massif des énergies renouvelables, l’accélération de la rénovation performante des bâtiments et la fin de vente des véhicules essences, diesels et hybrides neufs dès 2030 pour maximiser nos chances d’atteindre nos objectifs climatiques. Contrairement à ce que porte le Président Macron, le nucléaire ne peut pas être considéré comme une solution pour sortir de cette crise notamment en raison des délais de construction des centrales.

Sur le court-terme, il est également urgent d’amortir le choc en redistribuant les gains records engendrés par les grandes entreprises de l’énergie aux ménages les plus modestes subissant de plein fouet la flambée des prix grâce à la création d’une taxe dédiée…

Réseau Action Climat

Réseau Action Climat — Wikipédia

Source : https://reseauactionclimat.org/reaction-du-reseau-action-climat-au-sommet-europeen-de-versailles/

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  • Avec ‘REPowerEU’ : une action européenne conjointe en faveur d’une énergie plus abordable, plus sûre et plus durable - Communiqué de presse du 08 mars 2022 à Strasbourg - Document ‘ec.europa.eu/commission’
    La Commission européenne a proposé aujourd’hui une ébauche de plan visant à rendre l’Europe indépendante des combustibles fossiles russes bien avant 2030, en commençant par le gaz, dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Ce plan expose également une série de mesures pour répondre à la hausse des prix de l’énergie en Europe et reconstituer les stocks de gaz pour l’hiver prochain. Alors que l’Europe est confrontée à une hausse des prix de l’énergie depuis plusieurs mois, l’incertitude qui règne aujourd’hui en matière d’approvisionnement aggrave le problème. ‘REPowerEU’ cherchera à diversifier l’approvisionnement en gaz, à accélérer le déploiement des gaz renouvelables et à remplacer le gaz utilisé pour le chauffage et la production d’électricité. Cela peut réduire la demande de l’UE en gaz russe de deux tiers avant la fin de l’année.

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a déclaré : « Nous devons assurer notre indépendance vis-à-vis du pétrole, du charbon et du gaz russes. « Nous ne pouvons tout simplement pas dépendre d’un fournisseur qui nous menace ouvertement. Nous devons agir maintenant pour atténuer les effets de la hausse des prix de l’énergie, diversifier notre approvisionnement en gaz pour l’hiver prochain et accélérer la transition vers une énergie propre. Plus vite nous passerons aux énergies renouvelables et à l’hydrogène, tout en renforçant l’efficacité énergétique, plus vite nous serons réellement indépendants et maîtres de notre système énergétique. J’exposerai les idées de la Commission aux dirigeants européens à Versailles cette semaine, puis je m’emploierai à les mettre rapidement en œuvre avec mon équipe. »

Le vice-président exécutif chargé du pacte vert pour l’Europe, Frans Timmermans, a déclaré quant à lui : « Le moment est venu de s’attaquer à nos vulnérabilités et de devenir rapidement plus indépendants dans nos choix énergétiques. Passons à l’énergie renouvelable sans plus tarder. Les énergies renouvelables sont une source d’énergie bon marché, propre et potentiellement illimitée et au lieu de financer l’industrie des combustibles fossiles ailleurs, elles créent des emplois ici. La guerre que mène Poutine en Ukraine démontre combien il est urgent d’accélérer notre transition vers une énergie propre. » 

La commissaire chargée de l’énergie, Kadri Simson, a dit à ce sujet : « L’invasion de l’Ukraine par la Russie a aggravé la situation liée à la sécurité d’approvisionnement et fait grimper les prix de l’énergie à des niveaux sans précédent. L’Europe dispose de quantités suffisantes de gaz pour les dernières semaines de l’hiver, mais nous devons reconstituer nos réserves de toute urgence pour l’année prochaine. La Commission proposera donc que d’ici au 1er octobre, les installations de stockage de gaz dans l’UE soient remplies à au moins 90 %. Nous avons également présenté des mesures en matière de régulation des prix, d’aides d’État et de fiscalité pour protéger les ménages et les entreprises en Europe contre les effets des prix exceptionnellement élevés. » 

Mesures d’urgence concernant les prix de l’énergie et le stockage du gaz

La « panoplie d’instruments sur les prix de l’énergie » de la Commission d’octobre dernier a aidé les États membres à atténuer l’incidence des prix élevés sur les consommateurs vulnérables et elle demeure un cadre important pour les mesures nationales. La Commission présente aujourd’hui aux États membres des orientations supplémentaires, qui confirment la possibilité de réguler les prix dans des circonstances exceptionnelles et qui définissent la manière dont les États membres peuvent redistribuer aux consommateurs les recettes tirées des bénéfices élevés du secteur de l’énergie et de l’échange de quotas d’émission.

Les règles de l’UE en matière d’aides d’État donnent aussi aux États membres la possibilité d’apporter un soutien à court terme aux entreprises touchées par les prix élevés de l’énergie et les aident à réduire leur exposition à la volatilité des prix de l’énergie à moyen et à long termes. À la suite d’une consultation sur des modifications ciblées des lignes directrices concernant les aides d’État dans le contexte du système d’échange de quotas d’émission, la Commission consultera également les États membres sur les besoins et la portée d’un nouvel encadrement temporaire de crise des aides d’État visant à octroyer des aides aux entreprises touchées par la crise, en particulier celles qui sont confrontées à des coûts élevés de l’énergie.

La Commission entend présenter, d’ici à avril 2022, une proposition législative rendant obligatoire dans l’UE le remplissage des réservoirs souterrains de gaz à au moins 90 % de leur capacité pour le 1er octobre de chaque année. La proposition supposerait le suivi et le respect des niveaux de remplissage et développerait des mécanismes de solidarité entre les États membres. La Commission poursuit également son enquête sur le marché du gaz en réponse aux préoccupations concernant d’éventuelles distorsions de concurrence de la part d’opérateurs, notamment Gazprom.

Pour faire face à la flambée actuelle des prix, la Commission envisagera toutes les mesures d’urgence possibles pour limiter l’effet de contagion des prix du gaz sur les prix de l’électricité, telles que des limites de prix temporaires. Elle évaluera également les possibilités d’optimisation de l’organisation du marché de l’électricité en tenant compte du rapport final de l’Agence de l’UE pour la coopération des régulateurs de l’énergie (ACER) et d’autres contributions sur les avantages et les inconvénients des mécanismes alternatifs de tarification pour maintenir l’électricité à un prix abordable, sans perturber l’approvisionnement et les investissements supplémentaires dans la transition écologique.

‘REPowerEU’ – supprimer notre dépendance à l’égard du gaz russe avant 2030

Nous pouvons sortir de notre dépendance à l’égard des combustibles fossiles russes bien avant 2030. Pour y parvenir, la Commission propose de développer un plan ‘REPowerEU’ qui renforcera la résilience du système énergétique à l’échelle de l’UE et se fondera sur deux piliers : diversifier l’approvisionnement en gaz, grâce à une augmentation des importations de GNL et par gazoduc provenant de fournisseurs non russes, ainsi qu’à un accroissement des volumes de production et d’importations de biométhane et d’hydrogène ; et réduire plus rapidement l’utilisation des combustibles fossiles dans nos habitations, nos bâtiments, notre industrie et notre système électrique, en renforçant l’efficacité énergétique, en augmentant le recours aux énergies renouvelables et à l’électrification et en luttant contre les goulets d’étranglement dans les infrastructures.

La mise en œuvre intégrale des propositions de la Commission « Ajustement à l’objectif 55 » réduirait déjà notre consommation annuelle de combustibles fossiles de 30 %, soit 100 milliards de mètres cubes (Mrd m³), d’ici à 2030. Grâce aux mesures prévues dans le plan ‘REPowerEU’, nous pourrions progressivement réduire d’au moins 155 Mrd m³ notre utilisation de combustibles fossiles, soit le volume importé de Russie en 2021. Près des deux tiers de cette réduction peuvent être atteints dans un délai d’un an, ce qui mettrait fin à la dépendance excessive de l’UE à l’égard d’un seul fournisseur. La Commission propose de collaborer avec les États membres afin de définir les projets les plus appropriés pour atteindre ces objectifs, en s’appuyant sur le travail considérable déjà accompli sur les plans nationaux pour la reprise et la résilience.

Contexte

La nouvelle réalité géopolitique et du marché de l’énergie nous oblige à accélérer radicalement la transition vers une énergie propre et à accroître l’indépendance énergétique de l’Europe vis-à-vis des fournisseurs peu fiables et des combustibles fossiles volatils.

L’invasion de l’Ukraine rend la nécessité d’une transition rapide vers une énergie propre plus forte et plus évidente que jamais. L’UE importe 90 % de sa consommation de gaz, dont 45 % environ depuis la Russie, à des niveaux variables d’un État membre à l’autre. La Russie représente également quelque 25 % des importations de pétrole et 45 % des importations de charbon.

La panoplie d’instruments en matière de prix de l’énergie proposée par la Commission en octobre 2021 a aidé les citoyens et les entreprises à faire face aux prix élevés de l’énergie ces derniers mois. 25 États membres ont adopté des mesures conformes à la panoplie d’instruments qui allègent déjà la facture énergétique de plus de 70 millions de ménages et de plusieurs millions de micro, petites et moyennes entreprises.

La Commission continue de collaborer avec les pays voisins et les partenaires dans les Balkans occidentaux et dans la Communauté de l’énergie, qui partagent les dépendances de l’UE en matière de combustibles fossiles et l’exposition aux hausses de prix, et qui se sont également engagés à atteindre les mêmes objectifs à long terme en matière de climat. En ce qui concerne l’Ukraine, la Moldavie et la Géorgie, l’UE est prête à apporter son soutien pour garantir une énergie sûre et durable. Les efforts actuellement déployés pour assurer une synchronisation d’urgence des réseaux électriques ukrainiens et moldaves avec le réseau européen continental témoignent clairement de cet engagement.

Pour en savoir plus :

Communication sur REPowerEU : action européenne conjointe en faveur d’une énergie plus abordable, plus sûre et plus durable

Questions et réponses

Fiche d’information — REPowerEU

Site web du pacte vert pour l’Europe

Site web consacré au soutien de l’UE à l’Ukraine

Voir la version PDF imprimable «  Action européenne conjointe en faveur d’une énergie plus abordable, plus sûre et plus durable » en français (55.394 kB - PDF) https://ec.europa.eu/commission/presscorner/api/files/document/print/fr/ip_22_1511/IP_22_1511_FR.pdf

Commission européenne, site web officiel

Nous, l’Europe, Banquet des peuples - Roland Auzet

Source : https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_22_1511

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    Document Greenpeace / Climat – Plaidoyer « Objectif : 1,5 °C » - Visionner 1 minute 10
    Le réchauffement climatique est un problème majeur posé à l’humanité toute entière

Et la crise s’aggrave. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter et l’année 2016 (avait été) la plus chaude jamais enregistrée. La Terre se réchauffe.

Les calottes glaciaires fondent. Les catastrophes climatiques se font plus fréquentes, plus intenses. Les écosystèmes sont menacés et les réfugiés climatiques déjà une réalité. Notre planète se dérègle, c’est incontestable, et l’être humain est responsable, les scientifiques sont unanimes.

Problématique

Augmentation des catastrophes naturelles

Urgence humanitaire

Crise de civilisation

Des solutions existent

Contenir la hausse des températures

Sortir des énergies fossiles

Développer les énergies renouvelables

Défaire le lobby climato-sceptique

Changer de modèle

Tenir compte des pays du Sud

Sanctionner les multinationales

Soutenir la diplomatie climatique

Encourager les mouvements globaux

Protéger nos forêts

Nos demandes

Passer à 100 % d’énergies renouvelables

Interdire tout nouveau projet climaticide

Désinvestir des énergies fossiles

À la une NOS CAMPAGNES

Climat — 24 février 2021 Il faut sauver la loi climat

Climat — 17 janvier 2019 L’Affaire du Siècle- Je rejoins l’appel

Nos actualités

Présidentielle 2022 – 7 mars 2022 - Présidentielle : un débat 100% climat le 13 mars

Mettre fin à l’emprise Total – 5 mars 2022 - [[En direct de St-Nazaire] Non au gaz russe de TotalEnergies !->https://www.greenpeace.fr/en-direct-de-st-nazaire-non-au-gaz-russe-de-totalenergies/]

Présidentielle 2022 – 3 mars 2022 Présidentielle : mobilisations pour le climat et la planète

Moments forts

Mettre fin à l’emprise Total – 3 mars 2022 - Total : des mensonges qui rapportent gros

28 février 2022 - Alerte du GIEC : nous ne sommes pas prêts pour ce qui nous attend

Présidentielle 2022 – 24 février 2022 - Présidentielle 2042 : « en 2022, on aurait pu éviter le pire »

Vous voulez nous aider à lutter contre le réchauffement climatique ? - Aidez Greenpeace à trouver des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique en faisant un don ! FAIRE UN DONhttps://faire-un-don.greenpeace.fr/...

Aller plus loin avec ces dossiers :

Climat — RAPPORT (2015) -La manne inexploitée des renouvelables – 4 territoires en avance

Climat — FICHE -Les énergies renouvelables en France

Climat — RAPPORT (2015) -NOS PERSPECTIVES POUR LA COP21 : UNE ÉNERGIE 100 % RENOUVELABLE P...

Climat — RAPPORT (2007)Face à la menace climatique, l’illusion du nucléaire

Communiqués de presse

Climat — 28 février 2022 -Rapport du GIEC : réaction de Greenpeace France

Climat — 25 février 2022 -[vidéo] Présidentielle : pour mettre l’écologie au coeur des déba...

Climat — 23 février 2022 -Inégalités climatiques : l’empreinte carbone vertigineuse des mil...

Climat — 15 février 2022 -[Sondage] : la jeunesse française largement disposée à réduire se...

FAQ

Climat -Quelle est la position de Greenpeace sur les éoliennes ?

Agriculture, Forêts -Élevage et déforestation, quel est le lien ?

Climat, Nucléaire -Le nucléaire est-il une solution pour le climat ?

Climat, Forêts -Est-ce que planter des arbres sauvera le climat ?

Climat- Mettre fin à l’emprise Total

Climat, Nucléaire- Électricité : le guide vert des fournisseurs

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Source : https://www.greenpeace.fr/dereglement-climatique/

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Collecte de documents, agencement, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 13/03/2022

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Actions pour le climat Mars 2022.5.docx

Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin du site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti, géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr - Pour s’inscrire à nos lettres d’info > https://yonnelautre.fr/spip.php?breve103

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