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"Série : Initiatives agricoles, alimentaires et énergétiques locales pour une transition vers la durabilité - Partie 2 : la commune de Châteauneuf-le-Rouge (Métropole d’Aix-Marseille-Provence), s’appuie sur une zone agricole protégée (ZAP) pour sa ferme multifonctions et tente le photovoltaïque et le compostage des déchets" par Jacques Hallard

vendredi 7 janvier 2022, par Hallard Jacques


ISIAS Ecologie

Série : Initiatives agricoles, alimentaires et énergétiques locales pour une transition vers la durabilité - Partie 2  : la commune de Châteauneuf-le-Rouge (Métropole d’Aix-Marseille-Provence), s’appuie sur une zone agricole protégée (ZAP) pour sa ferme multifonctions et tente le photovoltaïque et le compostage des déchets

Annexe sur le photovoltaïque : route et canal solaires, ombrières de canal, photovoltaïque flottant et agrivoltaïsme

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 07/01/2022

Plan du document : Introduction Sommaire#ZUSAMMENFASSUNG{{}}Auteur


Introduction

Cette 2ème partie de la série intitulée « Initiatives agricoles, alimentaires et énergétiques locales pour une transition vers la durabilité » concerne en premier la Métropole d’Aix-Marseille-Provence qui compte 1,8 million d’habitants (soit 93 % de la population du département des Bouches-du-Rhône et 37 % de la population de l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur), qui est tout d’abord décrite, d’une part, et la Municipalité de Châteauneuf-le-Rouge, d’autre part.

Parmi les axes politiques de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence, annoncés lors du Congrès mondial de la nature (14/09/2021), on relève en particulier les points suivants : Augmenter les aires protégées dans les prochaines années - Accueillir des innovations environnementales sur le territoire - Continuer de faire grandir la « Génération Nature ». D’autres thèmes sont aussi retenus : le traitement des eaux usées pour produire de l’énergie renouvelable ; l’économie de la part de la Forêt métropolitaine qui occupe plus de la moitié du territoire soit 175.000 hectares (dont 2/3 de domaines privés) ; des territoires en renouvellement urbain avec les « Quartiers fertiles » (21/04/2021) > voir les détails des premières initiatives en cours à Marseille, Salon-de-Provence, Vitrolles, etc… - Source

Ce dossier fait donc suite à la 1ère partie : « En Provence-Alpes-Côte d’Azur « Région Sud » - Exemple de la première régie municipale agricole de France à Mouans-Sartoux 06 Alpes-Maritimes’ »

Est traitée en détail ici, Châteauneuf-le-Rouge, une petite commune rurale de 2.300 habitants, située dans le pays d’Aix, un territoire de la métropole d’Aix-Marseille-Provence qui a fusionné au sein de la métropole le 1ᵉʳ janvier 2016. Cette municipalité se décrit comme étant « en route vers la transition énergétique… avec une ambition forte : renforcer l’autonomie alimentaire de la population et de la commune, et promouvoir ainsi une agriculture de qualité : ‘Produit ici, consommé ici’ ».

Une première étape consiste à installer une ferme villageoise ‘multifonctions’ grâce à la déclaration et la mise en œuvre d’une Zone Agricole Protégée (ZAP) dont le concept et des réalisations sont aussi indiquées plus loin dans une présentation dans ce dossier. Des documents retracent les avancées pratiques du Jardin Potager communal, avec l’aménagement d’un hangar agricole, de serres de productions maraîchères et la préparation des terrains acquis notamment sur des parcelles du château…

Les ambitions en cours de réalisation visent aussi à promouvoir dans cette commune le compostage des déchets domestiques, d’une part, et – en matière de photovoltaïque - à tester une portion de route solaire, d’autre part.

Cette dernière sorte d’innovation, encore en expérimentation, notamment en Normandie (parfois qualifiée de fiasco), en Savoie, mais aussi au Luxembourg, à Monaco, aux Pays-Bas, en Chine, etc… fait l’objet, en annexe , d’un complément d’informations sur d’autres applications du photovoltaïque, en particulier sur des « canaux solaires » - avec un projet en cours dans la ‘Communauté forale de Navarre’ dans le nord de l’Espagne…. Egalement d’autres perspectives décrites par différents auteurs et finalement par la Société du Canal de Provence, basée au Tholonet 13 Bouches-du-Rhône  : « elle devient producteur d’énergies hydraulique et solaire » et avance ses innovations : « ombrières de canal - photovoltaïque flottant et agrivoltaïsme » !

Ce dossier est complété avec plusieurs documents sur l’outil, très utile pour le développement des territoires locaux, que sont les Zones Agricoles Protégées (ZAP).

Ce sujet est notamment décrit dans un document spécial émanant du CEREMA, le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement ou CEREMA : c’est est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle conjointe du ministre de la transition écologique et solidaire, et du ministre de la cohésion des territoires.

Plus généralement, cet organisme CEREMA propose une gamme de compétences dans les rubriques « Cadre de vie et environnement > Economiser les sols et prendre en compte leur ‘multi-fonctionnalité’ > Gérer et préserver spécifiquement les espaces agricoles, etc… ». Les accès à ces sources, incontournables pour le développement des territoires, sont donnés dans le sommaire ci-après qui regroupe tous les documents choisis pour constituer ce dossier. Chaque point renvoie, à sa source, au contenu détaillé…

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Sommaire

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Administration
Pays

Drapeau de la FranceFrance

Région

Drapeau de Provence-Alpes-Côte d’AzurProvence-Alpes-Côte d’Azur

Département Bouches-du-Rhône

Var

Vaucluse

Forme Métropole
Siège Le Pharo

58, boulevard Charles-Livon

Marseille (7e)

Communes 92
Présidente Martine Vassal (LR)
Budget 1 737 625 078  (2016)
Date de création 1er janvier 2016
Code SIREN 200054807
Démographie
Population 1 889 666 hab. (2018)
Densité 600 hab./km2
Géographie
Superficie 3 149,20 km2
Localisation

Territoire de la métropole d’Aix-Marseille-Provence (en rouge les communes des Bouches-du-Rhône, en rouge foncé celles du Var et de Vaucluse). |<|
|Liens|<|
|Site web |ampmetropole.fr [archive] |
La métropole d’Aix-Marseille-Provence (AMP) est une métropole regroupant le territoire métropolitain autour de Marseille et d’Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône. Créée le 1er janvier 2016 par la loi MAPTAM, elle est issue de la fusion de six intercommunalités afin de mettre fin à la fragmentation administrative du territoire. Il s’agit donc d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.

La métropole d’Aix-Marseille-Provence compte 92 communes pour 1,8 million d’habitants, soit 93 % de la population des Bouches-du-Rhône et 37 % de la population de l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle est gérée par un conseil métropolitain de 240 membres délégués par les communes qui la composent. Elle dispose de compétences en matière de développement économique, d’aménagement du territoire et de gestion de certains services publics.

La métropole d’Aix-Marseille-Provence est la plus étendue de France. Elle est subdivisée en six territoires — dont les limites correspondent aux anciennes intercommunalités — qui disposent chacun de leur propre conseil et auxquels sont déléguées certaines compétences de la métropole.

Sommaire

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tropole_d%27Aix-Marseille-Provence

Voir également le site officiel : _Métropole Aix-Marseille-Provence https://www.ampmetropole.fr-« La Métropole Aix-Marseille-Provence est une collectivité territoriale créée le 1er janvier 2016. C’est la plus grande métropole de France ... »

Autres lectures :

Biodiversité : un patrimoine exceptionnel à protéger

Aix-Marseille-Provence subventionne une campagne de prospection naturaliste

We are growing the ’Nature Generation’

Nous faisons grandir la ’Génération nature’

Du bio dans le gaz

Environnement. Quand le traitement des eaux usées produit de l’énergie renouvelable. Sartorius crée 200 emplois à Aubagne grâce à un partenariat territorial unique

Économie. Forêt métropolitaine - Actions / Environnement / Forêt

La forêt métropolitaine occupe plus de la moitié du territoire soit 175 000 ha. Bien que composée pour 2/3 de domaines privés, elle est largement ouverte au public et accueille chaque année pas moins de 6 millions de visiteurs. Peuplée pour l’essentiel d’essences méditerranéennes, elle abrite une riche biodiversité et présente un potentiel économique enviable au travers, notamment, de l’exploitation du bois. Soumise au changement climatique, elle est aussi extrêmement fragile, notamment l’été avec le risque d’incendie.

Espaces naturels : la Métropole mène l’enquête

La Métropole lance une enquête qualitative auprès du grand public, destinée à connaître leur perception La Métropole s’engage pour les énergies recyclables et locales

4 000 à 5 000 familles de la cité de La Soude, dans le 9e arrondissement de Marseille, vont bientôt bénéficie Les territoires en renouvellement urbain sont des « Quartiers fertiles »

La Métropole Aix-Marseille-Provence favorise le développement de l’agriculture urbaine sur l’ensemble de son Les belles avancées enregistrées durant le Congrès mondial de la nature

Partenaires du Congrès mondial de la nature de l’UICN, la Métropole Aix-Marseille-Provence et le Département Biodiversité : Aix-Marseille-Provence veille sur huit sites Natura 2000

https://www.ampmetropole.fr/themes/custom/mamp/images/logo.png

Source : https://www.ampmetropole.fr/search?keywords=ariculture+bio

Voir aussi la géographie évolutive des territoires : https://www.agglo-paysdaix.fr/la-metropole/gouvernance/6-territoires.html

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Photo - L’église de Saint-Antoine (XIXe).
Blason
Administration
Pays

Drapeau de la FranceFrance

Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Aix-en-Provence
Intercommunalité Métropole d’Aix-Marseille-Provence
Maire

Mandat

Michel Boulan (LR)

2020-2026

Code postal 13790
Code commune 13025
Démographie
Gentilé Nègrelienne, Nègrelien

Population

municipale

2 307 hab. (2018

en augmentation de 7,3 % par rapport à 2013)

Densité 175 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 29′ 26″ nord, 5° 34′ 14″ est
Altitude 348 m

Min. 179 m

Max. 511 m

Superficie 13,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d’attraction Marseille - Aix-en-Provence

(commune de la couronne)

Élections
Départementales Canton de Trets
Législatives Quatorzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d’AzurVoir sur la carte topographique des Bouches-du-RhôneVoir sur la carte administrative de FranceVoir sur la carte topographique de France
Liens
Site web http://www.chateauneuflerouge.fr [archive]

Photo - Soleil couchant sur l’église de Châteauneuf-le-Rouge

Châteauneuf-le-Rouge est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Ses habitants sont appelés les Nègreliens car la commune, jusqu’au XVIIIe siècle, était communément dénommée Négrel ou Negreoux. Ce nom était celui d’une famille installée sur le territoire de la commune1.

Géographie - Châteauneuf-le-Rouge est situé à environ 14 kilomètres d’Aix-en-Provence, 40 kilomètres de Marseille, 40 kilomètres de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume dans le Var et 160 kilomètres de Nice.

Géologie - La surface de la commune est de 1 305 hectares avec une altitude moyenne de 230 mètres. Deux barrières naturelles avec le plateau du Cengle et la rivière Arc délimitent un territoire de forme rectangulaire de 6 km par 2,5 km.

Climat

Le climat est méditerranéen : chaud l’été, ensoleillé et frais l’hiver, doux en demi-saison et surtout le printemps.

L’été est chaud et sec, l’hiver est sec. Aix-en-Provence, ville située à quelques kilomètres à l’ouest, compte 300 jours de soleil par an3. Les températures moyennes y oscillent de 5 °C en janvier à 22 °C en juillet. Il arrive qu’elles soient négatives en hiver (-8,5°C et -12°C aux Milles en février 2005 le record est de -17,4°C le 01/02/1963.) et extrêmement élevées (>40°C) l’été, car la ville est sur un bassin formé par l’Arc à une altitude plus basse par rapport aux alentours ; l’air chaud est encerclé et a plus de mal à s’échapper. En automne, des orages violents ont souvent lieu. Celui du 10 septembre 2005 touche particulièrement le pays d’Aix avec 80 mm de pluie, et celui de 22 septembre 1993 entraîne une inondation. On relève plus de 200 mm en deux heures, soit quatre mois de précipitations. La campagne y connaît des microclimats variés, plus humides et ventés ou protégés selon les endroits4.

Urbanisme

Typologie - Châteauneuf-le-Rouge est une commune ruraleNote 1,6. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l’Insee7,8. Elle appartient à l’unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération interdépartementale regroupant 50 communes9 et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L’agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon10,11. Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronneNote 2. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700.000 habitants ou plus (hors Paris)12,13.

Occupation des sols

Carte de l’occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l’importance des forêts et milieux semi-naturels (55,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,7 %), zones agricoles hétérogènes (26 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,5 %), zones urbanisées (9,7 %), cultures permanentes (4,3 %), terres arables (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)14.

L’IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d’état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd’hui)15.

Histoire

Faits historiques

Les premières traces écrites du village datent du XIIe siècle, elles évoquent une chapelle Sainte-Marie, possession de l’abbaye Saint-Victor située à Marseille. Châteauneuf prend le nom de Châteauneuf-le-Rouge vers 1585, certainement à cause de la couleur rouge de son sol. C’est vers 1778 que l’appellation officielle Châteauneuf-le-Rouge devient la dénomination usuelle du village. En 1358, les mercenaires d’Arnaud de Cervole, l’archiprêtre ravagent le terroir et détruisent le château. Les destructions sont telles que le village est entièrement abandonné et la paroisse supprimée. Les destructions étaient encore visibles dans les années 142016. Seigneurie des Arnaud et des Rodulfi au XVe siècle, puis des Riqueti et des Gérenton au XVIIe siècle17. Le roi érige en marquisat la paroisse de Châteauneuf-le-Rouge en 1723 en faveur des Montaigu18. En 1986, le conseil municipal de Châteauneuf-le-Rouge décide d’acquérir le château et 13,5 hectares de terrains attenants.

Héraldique

Politique et administration

Photo - L’hôtel de ville.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1983 octobre 199319

(décès)

Fernand Boulan UDF Doyen de la faculté de droit d’Aix-en-Provence
1993 en cours Michel Boulan UDF puis

UMPLR

Avocat

Ancien vice-président de la CA du pays d’Aix

Réélu en 1995, 2001, 200820 ,2014 et 2020

Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

Démographie

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10.000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation21. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 200422.

En 2018, la commune comptait 2 307 habitantsNote 3, en augmentation de 7,3 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,07 %, France hors Mayotte : +1,78 %). De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale. (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu’en 199923 puis Insee à partir de 200624.)

Manifestations culturelles et festivités - Chaque vendredi soir une séance de cinéma est organisée dans la salle Frédéric-Mistral.

Enseignement : Crèche École maternelle et primaire. Collèges à Rousset et Aix-en-Provence. Lycées à Gardanne et Aix-en-Provence…

Économie - Jusqu’à une époque récente l’activité économique était essentiellement agricole avec des cultures d’oliviers, de céréales et de vignes et des élevages d’ovins. La commune fait partie de la zone d’appellation Côtes-de-provence Sainte-Victoire. Chaque année, le premier dimanche de juillet a lieu le festival de la gastronomie provençale25 qui permet de découvrir les produits du terroir et les restaurateurs de la région26.

Culture locale et patrimoine

Patrimoine culturel

  • Le musée Arteum27 est installé depuis 1990 dans les salles du château de l’hôtel de ville. Le musée présente une centaine d’œuvres réalisées par les artistes du Péano et du quai de Rive-Neuve à Marseille pour les plus anciennes mais aussi des œuvres contemporaines d’artistes de la région28. Le musée présente de plus une reconstitution de l’atelier du peintre provençal Arsène Sari.
  • La bibliothèque-médiathèque Fernand-Boulan compte environ 1 400 adhérents. Elle est intégrée dans le château depuis son ouverture en 200129. La bibliothèque fait partie du réseau de la bibliothèque départementale et les prêts sont gratuits.
    Article complet avec notes et références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teauneuf-le-Rouge

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  • Châteauneuf-le-Rouge en route vers la transition énergétique - Une ambition forte : renforcer l’autonomie alimentaire de la population et de la commune et promouvoir une agriculture de qualité - Produit ici, consommé ici > Une ferme villageoise ‘multifonctions’ au cœur d’une Zone Agricole protégée (voir plus loin)
    Entre 2000 et 2010, le Pays d’Aix a connu une véritable déprise agricole. Il a perdu 9% de sa surface agricole utilisée et plus de 2% de sa population active agricole. A Châteauneuf, l’agriculture représente encore 19% du territoire communal, soit 252 hectares. Mais la pression foncière s’est alourdie et la tentation de spéculer sur le foncier agricole s’est renforcée. Une étude récente de l’Agence d’Urbanisme indique que si nous continuons la même politique de diminution des surfaces agricoles menées depuis ces 30 dernières années, celles-ci pourraient totalement disparaître en quatre générations. La commune souhaite donc contribuer, à son niveau, au soutien du secteur et des productions de qualité tel que les vins et huile d’olive AOC, le miel, les vins et l’agneau de Sisteron IGP, les miels et plantes aromatiques labels rouges .

Une ferme villageoise ‘multifonctions’ au cœur d’une Zone Agricole protégée (voir plus loin)

La commune souhaiterait créer une ferme municipale au nord de la RD7n (route de Beaurecueil) de manière à répondre aux différentes besoins locaux en termes d’alimentation.

Ce projet en cours d’élaboration aurait plusieurs fonctions :

.Une fonction de production : une production maraîchère en bio ; une production ovine avec l’installation d’un éleveur ovin ; une production d’huile d’olive avec un moulin à huile ; une miellerie ; et pourquoi pas l’installation d’un producteur de brousse du Rove. Les produits pourraient être écoulés dans les cantines, les marchés locaux, chez des producteurs bio.

.Une fonction éducative pour les scolaires et le grand-public « de la fourche à la fourchette »

.Une fonction de formation et d’appui à la création d’activité agricoles et maraichères bio en partenariat avec des agriculteurs, des vignerons, des producteurs bio, des lycées agricoles, etc…

Un outil pour réussir dans ce projet : la mise en place d’une zone agricole protégée (ZAP) sur une partie des terres agricoles de notre territoire. Des terres classées en zone NC de l’ancien POS pourront également être classées à terme en zone agricole. Dans le cadre de la conduite de ce projet mené en partenariat avec la Métropole, le Département, la SAFER et la Chambre d’agriculture, nous réalisons actuellement un diagnostic du territoire communal afin de pouvoir proposer rapidement un plan d’actions opérationnelles

Discrètement, notre village chemine vers l’autonomie énergétique et alimentaire : histoire d’une mutation …

Silence ! Ça pousse !

Petite philosophie au jardin …Olivier s’est démené tout l’hiver pour préparer l’été en espérant qu’un tel déferlement d’énergie finirait par inspirer nos courgettes et les faire fleurir… On a monté nos serres, pailler, planter et semer (des fraises, des framboises, des fleurs, des tomates, des courgettes, des pommes de terre nouvelles, des aubergines, des asperges, choux, des salades, des carottes, etc…). « Si tout ça finit par donner, ça nous consolera de ce printemps pluvieux » … le summum de la sagesse cette phrase …En même temps le fait de cultiver son jardin, il parait que ça peut aider à atteindre la ‘zénitude’… Je vous rassure quand même, on n’a pas fait tout ça pour des prunes, les premières fraises pointent le bout de leur nez, rouges, odorantes, gourmandes, sucrées, fondantes, acidulées … En juin, au menu de la cantine, la fraise dans tous ses états : délice de fraises au sucre, fraise melba en robe de chantilly, tarte aux fraises revisitée, sucettes de fraises au chocolat, yaourt frappé à la fraise … de Châteauneuf Le Rouge !

Retour sur le travail réalisé cet hiver au jardin -Photo

Parcelles dans le parc du château - Sous serres : l’installation des serres sur la parcelle centrale est maintenant terminée. Notre jardinier y a déjà planté en terre ou en godets des concombres, tomates, courgettes, aubergines, pommes de terre nouvelles, courges, basilic, salades, épinards, persil et fleurs. L’irrigation est opérationnelle via le bassin (aspersion + gouttes à gouttes). La parcelle sud (plantation en plein champ) est également prête à être cultivée.

L’extension de notre potager : à la recherche de nouvelles parcelles à exploiter

Parcelles dans le labyrinthe (5 000 m2) - Elles accueillent nos fraisiers, framboisiers, nos asperges et nos herbes aromatiques …. L’eau d’arrosage proviendra du puits situé au fond du parc. Le montage des hangars de stockage est prévu pour cet été.

Le bio en pratique : Des larves de chrysopes ont été relâchées dans les serres. Ce sont des prédateurs redoutables. Elles consomment principalement des pucerons et acariens (jusqu’à 500 pucerons ou 10.000 acariens au cours de leur développement), mais peuvent aussi s’attaquer aux œufs et jeunes larves de lépidoptères. Dans l’espace boisé seront plantés quelques arbres fruitiers (pruniers, pistachiers, etc…).

Parcelles à la Gavotte - La terre a été travaillée. La certification des terrains en cours. La surface exploitable du terrain est d’environ 3 ha. Un puits avec forage, pompe et citerne de stockage sera creusé pour que l’eau d’arrosage soit à la bonne température.

Parcelles Cardeline - Des terrains (4 624 m2) ont également été achetés à Cardeline, nous y planterons les arbres fruitiers (amandiers, abricotiers, pêchers, etc…)

Cette année et en attendant la construction de la cuisine centrale, les quantités produites ont été volontairement restreintes. Mais nos enfants pourront commencer à se régaler des fraises de notre jardin dès le mois de juin, environ deux fois par semaines. A partir de septembre, le prestataire de la cantine scolaire aura l’obligation de cuisiner nos fruits et légumes. Ce sera également le cas de chefs étoilés lors du festival de la gastronomie et au sein de l’académie de cuisine Mastercook9. Il est encore un peu tôt pour dire si les quantités produites cette année permettront de préparer des paniers bio pour les négréliens, mais ne nous inquiétez pas nous vous ferons passer l’information.

Paniers bio Photo

Des ‘paniers bio’ ont été proposés cet été aux habitants de la commune. Vous étiez nombreux au rendez-vous : ce fut un vrai succès, merci à tous. L’opération sera renouvelée au printemps prochain. Nous préparons actuellement un questionnaire pour connaître un peu mieux vos besoins, il sera diffusé avant la fin de l’année dans toutes les boîtes à lettres. Il nous permettra notamment d’établir précisément le plan de culture 2020.

Des chèvres des moutons pour le débroussaillage !!! - Photo

En ce début de printemps, il souffle comme un petit air de campagne et d’autrefois. Les moutons et les chèvres ont envahi les rues du village pour la plus grande joie des enfants. Il ne leur a fallu que deux jours pour faire leur affaire du débroussaillage dans le parc du château !!! Un petit poulailler sera également bientôt installé au fond du parc.

Une matinée conviviale sous le signe du printemps Photo {{}}

Le samedi 27 Avril à partir de 10h s’est tenue l’inauguration de la ‘grainothèque’. Un grand merci à tous ceux qui ont assisté au spectacle pour enfants, au concert de musique actuelle, visité le jardin et participé aux ateliers de jardinage. D’autres initiatives et ateliers autour du jardin vous seront bientôt proposés. Le 11 juin par exemple, les enfants pourront participer dans le cadre scolaire à la cueillette des premières fraises, aux ateliers de désherbage et de rempotage, et semer du basilic, du mesclun, etc…

La route solaire [voir ce sujet en annexe]- Avec cet équipement, la commune fait un premier pas sur la voie de l’autonomie énergétique. À l’heure de la transition énergétique, imaginez une route capable de capter l’énergie solaire et de produire de l’électricité localement ! - Les travaux de construction de la route solaire et du passage piéton lumineux sont désormais terminés et la route est déjà en capacité de produire de l’énergie. La route solaire alimentera les équipements de la place, le miroir d’eau, l’éclairage public (leds) et le surplus produit viendra alimenter la mairie. Les équipements ont été financés à 80 % par le Conseil départemental et la Métropole. Un grand merci pour leur soutien car sans eux rien n’aurait été possible. L’équipement sera inauguré prochainement par Martine Vassal.

Appel a participation au centre village pour composter vos déchets !

Dans le cadre du Grenelle de l’environnement et de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, le Territoire du Pays d’Aix a lancé son programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA). L’objectif de ce programme est de réduire de 10 % d’ici 2020 la quantité de déchets produits par les ménages en limitant la quantité collectée et traitée sur le site d’enfouissement de l’Arbois. Le programme de compostage collectif fait partie des actions mises en place pour atteindre ce résultat.

Pourquoi participer ? – Photo

  • Pour réduire vos déchets biodégradables qui représentent 1/3 de la poubelle
  • Pour se rencontrer autour d’un projet collectif
  • Pour fabriquer gratuitement un compost de qualité
    Si vous êtes domiciliés au centre village et êtes intéressés, faites-vous rapidement connaître auprès de notre maraîcher qui vous accompagnera et vous formera aux bonnes pratiques ! En envoyant un mail à l’adresse suivante : maraicher@chateauneuflerouge.com

Le toit de la cantine pourra également produire de l’énergie

Les changements climatiques interrogent fortement la conception des bâtiments qui devront répondre à une nouvelle donne climatique. Nous voulons que les espaces publics et les bâtiments communaux soient désormais conçus ou réhabilités afin de maintenir un cadre de vie sain, sécurisé, confortable et respectueux de l’environnement. Le bâtiment représente près de 45% de la consommation énergétique nationale et plus de 25% des émissions de Gaz à Effet de serre.

Photo - Le permis de construire de la future cantine scolaire a été déposé et les travaux vont pouvoir commencer dans quelques semaines pour une livraison du bâtiment prévue en juin 2020.

Vous pouvez visionner à cette adresse https://www.popup-house.com/popup-house-une-revolution-pour-l-habitat/ le reportage diffusé le 10 mars 2019 dans le JT de TF1 sur le procédé ‘PopUp House’ au 20H de TF1 : « Une maison pour révolutionner l’habitat »

Mairie : Tél. 04.42.58.62.01 - Ouverture au public du lundi au vendredi de 8H30 à 12H30 et de 14h00 à 17H00 - Nous contacter par mail > Formulaire de contact

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Addenda - Pays d’Aix : 1.100m² de serres en agriculture biologique pour approvisionner la cantine scolairePar C.M. Samedi 01/06/2019 à 15h44 - Référence : ‘laprovence.com’

Plus que jamais, la nourriture bio fait partie du quotidien des Négréliens. En effet, après avoir inauguré leur grainothèque, lieu où les parents, mais aussi les enfants, peuvent prendre et déposer librement des graines, les responsables nous ont fait visiter les serres à proximité du Château en contrebas. Impressionnante vision dès qu’on les aperçoit, d’une superficie de 1100 m² environ, elles ont été montées en un mois (étalées sur plusieurs périodes) afin de couler le béton, assembler la structure, etc. Pour Olivier Gigan, le jardinier maraîcher, ’ça a été un énorme chantier, car en amont il a fallu déboiser le terrain qui était une friche, préparer les sols, et pour finir mettre en place l’irrigation. J’ai eu la chance de travailler avec deux personnes qui m’ont aidé à monter les serres : Philippe Barthoux et Nikita Letunovtkiy’.

Photo - Une visite qui a eu le mérite de rassembler les notions théoriques et a permis de nous rendre compte des pratiques intégrées dans l’approche globale de la culture biologique des légumes. Il faut aussi savoir que ces produits bio arrivent en direct dans les assiettes des enfants de la commune, en partenariat avec la cantine scolaire. Pour ce qui est du financement le coût prévisionnel est de 155 000 euros, le Conseil départemental participe à hauteur de 33 000 €, la Métropole 61 000 € et la Commune 61 000 €. Un atout incontestable pour les Négréliens, car le cheminement de la graine jusqu’au produit dans le plat est un vrai concept. À Châteauneuf-le-Rouge, la culture bio est savamment orchestrée en interne par différents intervenants.

Source : https://www.laprovence.com/article/edition-aix-pays-daix/5528282/1-100m%C2%B2-de-serres-en-agriculture-biologique-pour-approvisionner-la-cantine-scolaire.html

Voir également : Déchets - Optimiser la collecte pour préserver l’environnement - Le Pays d’Aix gère l’élimination des déchets ménagers et y consacre une grande part son budget. De la collecte au traitement, ce domaine est en mutation, porteur d’innovation et de progrès. Photo

Pour alléger nos poubelles, diminuer l’impact sur l’environnement et réduire les coûts de ce service, une nouvelle organisation de la collecte, adaptée à l’échelle des 36 communes, s’est mise en place :

  • depuis 2007, tous les habitants sont concernés par le tri sélectif ;
  • depuis 2008, plus de 17 000 composteurs ont été distribués aux foyers des 36 communes ;
  • depuis 2010, une collecte spécifique des cartons est au service des commerçants des centres-villes d’Aix, de Pertuis et de Châteauneuf-le-Rouge.
    Par ailleurs, le territoire du Pays d’Aix mène des travaux de mise en sécurité de ses 18 déchèteries, ainsi que des travaux de requalification des décharges brutes des communes.

Enfin, il améliore le traitement. Fin 2012, 60 % des déchets du Pays d’Aix étaient enfouis et 40 % valorisés. Depuis 2006, l’installation de stockage de l’Arbois est certifié ISO 14001 et en 2010, elle a accueilli une unité de valorisation énergétique des biogaz issus de la dégradation des déchets.

Composez le 04 42 91 49 00 – Source : https://www.agglo-paysdaix.fr/environnement/dechets.html?cHash=ca29297e79b0736875cc5098488da67e&tx_cpacontenu_communecollecte%5Baction%5D=showCollecte&tx_cpacontenu_communecollecte%5Bcommune%5D=17&tx_cpacontenu_communecollecte%5Bcontroller%5D=Commune Voir aussi : CHATEAUNEUF LE ROUGE Air Climat Energie – AtmoSudhttps://www.atmosud.org › files › atoms › files › c...PDF - Châteauneuf-le-Rouge est une commune d’environ 2 100 habitants. VALEURS RECOMMANDEES ... www.agglo-paysdaix.fr/environnement/air-

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  • Les avancées du Jardin Potager de la Commune de Châteauneuf Le Rouge - Aménagement du hangar et des parcelles du château - 05 octobre 2021
    Aménagement de notre hangar : gouttière, bardage et espace de travail

Photo - Notre hangar a été construit afin d’abriter notre espace de stockage des légumes, de préparation des paniers et surtout le matériel nécessaire pour cultiver des légumes.

Quelques aménagements restaient à réaliser, c’est chose faite cet hiver puisque nous avons terminé le bardage du hangar et installer une gouttière.

Un établi pour nos travaux de mécanique a aussi été installé.

Photo - Création d’un bassin d’infiltration pour les eaux pluviales et les eaux de lavage

Pour gérer au mieux les eaux de lavage des légumes et les eaux pluviales du toit du hangar nous avons fait le choix de creuser un bassin d’infiltration. Nous avons planté des miscanthus, cornouillers sanguins et des noisetiers.

Photo- Une clôture pour protéger nos cultures des sangliers et des chevreuils

Pour la sécurité de tous, le bassin a été clôturé. Depuis que nous cultivons les parcelles près du château, nous croisons régulièrement les sangliers dans nos cultures et constatons amèrement les dégâts des chevreuils dans nos salades. Pour éviter cela nous avons fait le choix de clôturer la parcelle ou se trouve la serre. Des portails piétons sont à votre disposition pour entrer et sortir du champ. Nous vous demandons de bien rester sur le chemin et de tenir vos chiens en laisse dans ces espaces de travail. Des clôtures temporaires électrifiées sont utilisées pour les autres parcelles.

Les champs au fil du temps…

A l’automne nous avons récolté nos derniers légumes au champ et nous avons concentré nos semis et plantations sous serre. De nombreux légumes sont adaptés aux conditions hivernales : épinards, salades, mâche, oignons, betteraves, choux, carottes et radis poussent malgré les jours très courts et le froid. Nous avons complètement rempli la serre cet hiver afin d’assurer l’approvisionnement de la cantine en partie et les paniers de légumes. Photo

Les parcelles ou l’on ne dispose pas de serre sont laissées au repos tout l’hiver. Nous y épandons du fumier composté au mois d’octobre, nous l’incorporons au sol et enfin nous couvrons le sol d’une bâche noire qui va permettre d’éviter la repousse des mauvaises herbes et stimuler l’activité biologique du sol. Photo

Cette parcelle située dans le parc du château accueillera dès la fin du printemps un jardin qui sera dédié aux plantes aromatiques et fleurs comestibles.

Photo aPhoto b - L’hiver est presque derrière nous, il est temps lancer une nouvelle saison maraîchère. Au programme, reprise de sols avec notre nouveau cultivateur et épandage de fumier composté. Les premiers semis ont été faits pour avoir de la diversité au printemps. Les fèves et les petits pois germeront bientôt. Les plantations débuteront au mois de mars avec les (semis de) navets.

Nouvelle parcelle de la Gavotte : l’aménagement a débuté cet automne

Pour fournir l’ensemble des légumes dont la cantine a besoin, nous avons besoin de plus de surface que celle offerte par les parcelles situées près de la mairie, dans le parc du château. Pour cela nous avons commencé à aménager une parcelle agricole de près de 3 hectares à proximité du quartier de la Gavotte. C’est sur cette parcelle que nous allons mettre en place un verger en agroforesterie maraîchère, ainsi que de la vigne pour la production de raisin de table. Plusieurs chantiers importants ont été menés depuis l’année dernière :

  • Installation d’une borne d’irrigation par la société du Canal de Provence
  • Réaménagement du chemin d’accès
  • Pose d’une clôture pour éviter les dégâts de gros gibiers.
  • Reprise du sol par des outils adaptés, épandage du compost et semis d’un engrais vert par un entrepreneur
    Photo - Début février nous avons entamé l’un de nos grands chantiers pour 2021, l’aménagement du réseau d’irrigation pour toute la parcelle (arbres, vignes et maraîchage). Ce chantier devrait être achevé d’ici le début du mois de mars. Il sera alors temps pour nous de lancer la saison maraîchère dans cette parcelle en plantant nos pommes de terre. A l’automne prochain nous pourrons planter les arbres fruitiers ainsi que la vigne.

Contact -Mairie : Tél. 04.42.58.62.01 - Ouverture au public du lundi au vendredi de 8H30 à 12H30 et de 14h00 à 17H00 - Nous contacter par mail > Formulaire de contact

Pour plus de détails sur la municipalité > https://www.la-mairie.com/chateauneuf-le-rouge -

Et pour découvrir l’initiative du ‘Festival de la gastronomie en Provence , voir > https://www.chateauneuflerouge.fr/fr/zoom-sur/id-8-petit-retour-sur-le-festival-de-la-gastronomie-en-provence

©2018-21 Chateauneuf Le Rouge - Copyright, Tous droits réservés - Conception & réalisation : Answeb – Source : https://www.chateauneuflerouge.fr/fr/zoom-sur/id-11-les-avancees-du-jardin-potager-de-la-commune

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Favoriser l’implication du public (participation)

Protéger la biodiversité et les continuités écologiques

Mettre en valeur le patrimoine et le paysage

Gérer et préserver l’eau

Intégrer les enjeux de qualité de l’air

Faciliter la transition énergétique, la lutte contre le changement climatique et l’adaptation à ce changement

Prévenir et gérer les risques

Economiser les sols et prendre en compte leur multi-fonctionnalité

EN ATTENDANT - Une rubrique ’mobilité’ sur 2021

Plan du site | Mentions légales | Contact | Catalogue des publications du Cerema |Authentification

© Outils de l’aménagement - Site mis à jour le 20 décembre 2021 – Site : http://outil2amenagement.cerema.fr/prendre-en-compte-l-environnement-de-maniere-r363.html

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  • Découverte du CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) avec Wikipédia
    Ne doit pas être confondu avec CEREMADE.
Histoire :
Fondation 1er janvier 2014
Prédécesseur Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques
Cadre
Sigle Cerema
TypeÉtablissement public à caractère administratif
Forme juridique Établissement public à caractère administratif
Siège Bron, Métropole de Lyon

Drapeau de la FranceFrance

Pays

Flag of France.svg France

Coordonnées45° 44′ 16″ N, 4° 55′ 39″ E
Organisation
Effectif 2.888 agents (31/12/2017)
Directeur général Pascal Berteaud1
Organisation mère Ministère de la Transition écologique et solidaire
Affiliation Consortium universitaire de publications numériques Couperin
Site web www.cerema.fr
Identifiants
SIREN 130018310
data.gouv.fr5c812a16634f416583ed1876
Annuaire du service public gouvernement/etablissement-public_167247

Localisation sur la carte de la métropole de Lyon

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Le centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement ou CEREMA est un établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle conjointe du ministre de la transition écologique et solidaire, et du ministre de la cohésion des territoires. Le CEREMA développe des relations étroites avec les collectivités territoriales qui sont présentes dans ses instances de gouvernance. Il a été créé le 1er janvier 20142. Son siège est situé à Bron, sur le site de l’ancien CETE de Lyon.

Genèse et histoire

Le CEREMA était en genèse depuis début 2012 via la mission de préfiguration menée par Bernard Larrouturou3, qui en a assuré la direction générale jusqu’au début décembre 20174, date à laquelle il a été contraint de démissionner. Pascal Berteaud a été nommé à sa suite au début mai 2018.

Il regroupe onze composantes du réseau scientifique et technique de l’État français : les huit CETE, le Sétra, le Certu et le Cetmef. L’objectif de ce regroupement était de mieux coordonner les actions des onze services dans un contexte d’élargissement des missions à la suite du Grenelle de l’Environnement5.

À sa création le 1er janvier 2014 ses effectifs étaient de 3.140 agents6. L’objectif visé pour fin 2020 est de 2.600 ETP, et le plan ‘Cerem’Avenir pour fin 2022 prévoit 2.400 ETP.

Organisation et fonctionnement

Le CEREMA est administré par un conseil d’administration et dirigé par un directeur général. Pour les assister, plusieurs instances scientifiques et techniques sont mises en place :

  • le conseil stratégique qui rend un avis au conseil d’administration préalablement à ses délibérations,
  • le conseil scientifique et technique qui fait des propositions au directeur général pour l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de la politique scientifique et technique de l’établissement,
  • les comités d’orientation nationaux et territoriaux, créés par le conseil d’administration sur proposition du directeur général.
    Le CEREMA, outre son siège, est composé7 :
  • de trois directions techniques : eau, mer et fleuves (ex-Cetmef), infrastructures de transport et matériaux (ex-Setra), territoires et ville (ex-Certu).
  • et de huit directions territoriales (ex-CETE).
    Le 4 octobre 2017, Gaël Perdriau annonce sa démission du poste de président du Cerema pour protester contre les réductions budgétaires dont l’établissement public fait l’objet8. Bernard Larrouturou, directeur général, démissionne à son tour le 4 décembre 20179. Par une réponse écrite au député Loïc Prud’homme, sur cette dégradation, le principal ministre de tutelle tente de rassurer et annonce avoir confié une mission d’étude au CGEDD qui rendra ses recommandations en mai 201810. Pascal Berteaud est le nouveau directeur général depuis mai 20181.

Missions

Les missions du CEREMA concernent l’ensemble des thématiques de l’aménagement et du développement durable (urbanisme, environnement, infrastructures de transport, gestion des risques…). Il apporte un appui notamment aux collectivités territoriales et aux services déconcentrés de l’État11.

Constituant, au plan national et territorial, un centre de ressources et d’expertises techniques et scientifiques en appui aux services de l’État et des collectivités locales, sa spécificité repose sur un ancrage territorial fort et sur sa capacité à faire le lien entre les administrations centrales, les services déconcentrés de l’État, les collectivités territoriales et l’ensemble des acteurs qui contribuent à la mise en œuvre des politiques publiques dans les champs de l’aménagement et du développement durable.

Fort de son potentiel de recherche pluridisciplinaire, de son expertise technique et de son savoir-faire transversal, le CEREMA intervient notamment dans les domaines de l’aménagement, de l’habitat, de la ville et des bâtiments durables, des transports et de leurs infrastructures, de la mobilité, de la sécurité routière, de l’environnement, de la prévention des risques, de la mer, de l’énergie et du climat. Le CEREMA a pour mission d’apporter un appui scientifique et technique renforcé, pour élaborer, mettre en œuvre et évaluer les politiques publiques de l’aménagement et du développement durables, auprès de tous les acteurs impliqués (État, collectivités territoriales, acteurs économiques ou associatifs, partenaires scientifiques).

Pour cela, le CEREMA :

  • Développe des méthodologies et outils pour répondre aux nouveaux modes de gestion des territoires,
  • Travaille en lien étroit et en complémentarité avec tous les acteurs (partenariats, co-construction, animation et participation à des réseaux, mise en œuvre de projets),
  • Assure le lien entre la recherche élaborée dans les organismes de recherche et l’application sur le terrain, par une action permanente d’innovation et d’expérimentation,
  • Développe une approche pluridisciplinaire et transversale qui intègre l’ensemble des facteurs environnementaux, économiques et sociaux,
  • Apporte à l’État et aux acteurs territoriaux un appui, en termes d’ingénierie et d’expertise technique sur les projets d’aménagement et de développement durable,
  • Assiste les maîtres d’ouvrage publics dans la gestion de leur patrimoine d’infrastructures de transport et de leur patrimoine immobilier,
  • Accompagne les acteurs publics et privés dans la transition vers une économie sobre en ressources et décarbonée, respectueuse de l’environnement et équitable,
  • Renforce la capacité des responsables territoriaux à faire face aux risques auxquels sont soumis leurs territoires et leurs populations,
  • Contribue à l’activité de normalisation et à l’élaboration de la réglementation et de la méthodologie technique sur les enjeux prioritaires aux niveaux national, européen et international,
  • Assure la promotion des règles de l’art et du savoir-faire développés dans le cadre de ses missions, les diffuse et les capitalise.
    Pour l’accomplissement de ses missions, l’établissement met en œuvre des activités de conseil, d’assistance, d’études, de contrôle, d’innovation et expérimentation, d’expertise, d’essais, de recherche et de capitalisation et diffusion des connaissances.

Source de l’article complet avec notes et références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_d%27%C3%A9tudes_et_d%27expertise_sur_les_risques,_l%27environnement,_la_mobilit%C3%A9_et_l%27am%C3%A9nagement

Visiter également le site officiel du CEREMA > Cerema, climat et territoires de demain. Aménagement et ... https://www.cerema.fr › ...

« Accompagner les territoires dans le défi de l’adaptation au changement climatique en apportant des solutions sur-mesure aussi bien aux collectivités qu’aux ... »

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  • Qu’est-ce qu’une zone agricole protégée (ZAP) ? – Définition brève de la préfecture du Vaucluse - Article créé le 22/09/2016 - Mis à jour le 22/09/2016
    Définition d’une zone agricole protégée

La loi d’orientation agricole du 9 juillet 1999 a créé un outil qui permet de classer en « zone agricole protégée » des espaces agricoles dont la préservation présente un intérêt général en raison :

  • soit de la qualité de leur production,
  • soit de leur situation géographique.
    Ce zonage particulier est codifié à l’article L 112-2 du code rural.

La zone agricole protégée (ZAP) consiste en la création d’une servitude d’utilité publique appliquée à un périmètre donné, laquelle est annexée au document d’urbanisme.

La ZAP met en œuvre une protection renforcée des terres agricoles face à l’instabilité des documents d’urbanisme. Cette protection pérennise dans le temps la destination agricole des parcelles situées à l’intérieur de son périmètre, pérennité indispensable aussi au maintien des exploitations agricoles.

Cet outil de protection du foncier agricole peut être instauré à l’échelle communale ou intercommunale.

Les ZAP sont délimitées par arrêté préfectoral pris sur proposition ou après accord du conseil municipal du ou des communes intéressées, ou le cas échéant, sur proposition de l’organe délibérant de l’EPCI compétent en matière de PLU ou sur proposition de l’organe délibérant en matière de SCoT après accord des conseils municipaux des communes intéressées, après avis de la Chambre d’agriculture, de l’Inao dans les secteurs en zone AOC et de la CDOA. Le public est également consulté au travers de l’enquête publique.

Le règlement d’une ZAP est celui de la zone agricole du document d’urbanisme. Toutefois, tout changement d’affectation ou de mode d’occupation du sol qui altère durablement le potentiel agronomique, biologique ou écologique de la ZAP doit être soumis à l’avis de la Chambre d’agriculture et de la CDOA.

Source : http://www.vaucluse.gouv.fr/qu-est-ce-qu-une-zone-agricole-protegee-zap-a10944.html

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  • Zone agricole protégée – Article de Wikipédia
    La Zone agricole protégée, ou ZAP, créée — en France — par la Loi d’orientation agricole de 19991 désigne un zonage de protection foncière.
    C’est un des outils d’aménagement du territoire, de réflexion et de protection, visant à mieux prendre en compte la vulnérabilité de certains espaces agricoles face à la périurbanisation et à la construction d’infrastructures de diverses natures. La loi paysage permet aussi de classer et protéger certains éléments du paysage rural (alignements d’arbres, bocage, etc.).

À elle seule, la ZAP ne garantit pas la viabilité ou pérennité de l’agriculture, mais elle est un outil de protection du foncier agricole.

Cette notion peut éventuellement aussi être évoquée dans le cadre de mesures conservatoires ou compensatoires, par exemple dans le cadre de remembrements ou d’une directive régionale d’aménagement visant à limiter les pressions de périurbanisation, ou dans le cadre de la trame verte et bleue, par exemple pour protéger des milieux prairiaux ou bocagers et les services écosystémiques qu’ils rendent.

Aspects juridiques

Selon le code rural2, une « zone agricole protégée » (ZAP) doit concerner des zones agricoles dont la préservation est d’intérêt général, en raison soit de la qualité de leur production, soit de leur situation géographique.

Un arrêté préfectoral en définit le contour, sur proposition ou après accord :

Conséquences juridiques

Sauf exceptions (prévues par la loi), une fois classée, toute modification d’affectation ou de mode d’occupation du sol susceptible de durablement altérer le potentiel agronomique, biologique ou économique d’une zone agricole protégée devra être soumis à l’avis de deux organismes :

Conséquences économiques

Le constat a été fait que, bien que ce ne soit pas l’objectif premier de cet outil, il permet aussi de diminuer les prix du foncier agricole pour les jeunes agriculteurs qui veulent s’installer. N’étant plus constructible, il fait en effet moins l’objet de la spéculation immobilière et foncière qui font habituellement monter les prix du foncier en zone périurbaine Résumé par Terre de Lien du cas de Vernouillet [archive] (consulté 2012-01-11 20:26)

Méthode

Ce zonage est préparé sous l’autorité du préfet de département concerné, via un « projet de délimitation et de classement », après proposition faite au préfet par une ou plusieurs communes intéressées.

Dossier de proposition

Il consiste en :

  • Un rapport de présentation (avec analyse détaillée des caractéristiques agricoles du territoire, sa situation dans son environnement, motifs et objectifs du classement) ;
  • Un plan de situation ;
  • Un plan précis de délimitation.
    Le projet soumis à enquête publique par le préfet dans les conditions de la loi3, puis - au vu des résultats de l’enquête publique et des avis soumis à la délibération de l’ensemble des conseils municipaux concernés. Après accord, le préfet classe la zone, par arrêté (devant être affiché un mois dans chaque mairie concernée et publié au recueil des actes administratifs de la préfecture du département. Une publicité légale en est également faite dans le département et les contours sont tenus à la disposition du public (en préfecture et les communes concernées).

Exemples

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  • La zone agricole protégée (ZAP) - Document ‘outil2amenagement.cerema.fr’
    La zone Agricole Protégée (ZAP) est un outil qui permet de protéger durablement la vocation agricole de certains espaces et de les soustraire à la pression de l’urbanisation.

En quelques phrases :
La zone agricole protégée (ZAP) est une servitude d’utilité publique (SUP) qui permet de préserver la vocation agricole des zones présentant un intérêt général en raison :

- soit de la qualité de leur production,

- soit de leur situation géographique,

- soit de leur qualité agronomique.

Ces ZAP sont délimitées par arrêté préfectoral pris :

  • sur proposition ou après accord du conseil municipal des communes intéressées
  • ou, le cas échéant, et après avis du conseil municipal des communes intéressées, sur proposition de l’organe délibérant de l’établissement public compétent en matière de plan local d’urbanisme (PLU, PLUi) ou de schéma de cohérence territoriale (SCoT).
    Cet outil permet de soumettre à l’avis de la chambre d’agriculture et de la commission départementale d’orientation de l’agriculture (CDOA) tout changement d’affectation ou de mode d’occupation du sol qui altèrerait durablement le potentiel agronomique, biologique ou économique de la ZAP. En cas d’avis défavorable de la chambre d’agriculture ou de la CDOA, le changement d’affectation ne peut être autorisé que sur décision motivée du préfet. Le changement de mode d’occupation n’est toutefois pas soumis à ces mesures dans certains cas définis par le code rural et de la pêche maritime.

Les zones agricoles protégées font partie des servitudes d’utilité publique affectant l’utilisation des sols (SUP n°A9). A ce titre, elles sont annexées aux plans locaux d’urbanisme (PLU, PLUi) et aux cartes communales (si les territoires concernés sont couverts par ces documents d’urbanisme) et s’imposent par ce biais (ou par leur publication sur le Géoportail de l’urbanisme) aux autorisations d’occupation du sol (permis de construire…).

Pour en savoir plus :
Vous pouvez notamment consulter notre ’fiche outils sur les ZAP

Textes de référence :
Principalement les articles L. 112-2 et R. 112-1-4 à R. 112-1-10 du code rural et de la pêche maritime, mais aussi les articles L. 152-7, L. 153-60, L. 162-1 et R. 425-20 du code de l’urbanisme. NB : les liens ci-dessus vers le code rural et de la prêche maritime sont permanents. Ils proposent donc une actualisation automatique des articles du code au fur et à mesure des évolutions législatives et réglementaires.

Dernière évolution de ces textes :
Uniquement pour les articles précités du code rural et de la pêche maritime :

Décret n° 2017-1246 du 7 août 2017 modifiant les livres Ier et II de la partie réglementaire du code rural et de la pêche maritime ;

Ordonnance n° 2015-1174 du 23 septembre 2015 relative à la partie législative du livre Ier du code de l’urbanisme ;

Date de mise à jour : Cerema, Sarah Olei - 29/04/2020

FICHE OUTILS - Les zones agricoles protégées (ZAP)publié le 29 avril 2020 - Pour en savoir plus sur les zones agricoles protégées (ZAP) - LIRE LA SUITE

SITE UTILE - Le géoportail de l’urbanismepublié le 2 janvier 2020 (modifié le 13 août 2020) - Un site qui a vocation à intégrer les servitudes d’utilité publique (dont celles liées aux (...) LIRE LA SUITE

Source : http://outil2amenagement.cerema.fr/la-zone-agricole-protegee-zap-r466.html

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    Annexe sur le photovoltaïque : route et canal solaires, ombrières de canal, photovoltaïque flottant et agrivoltaïsme

    Contenu de cette annexe :

  • La route solaire traitée par Wikipédia
    Une route solaire est une route utilisée comme capteur solaire, thermique et/ou photovoltaïque (dans le second cas la couche supérieure de la chaussée est faite de panneaux photovoltaïques)1.

Photo - Chantier d’application pré-commercial dans la commune de Tourouvre au Perche en Normandie, mis en service en décembre 2016.

Histoire

L’idée d’utiliser des panneaux solaires sur le réseau routier date des années 2000 ; un couple d’Américains avait créé la société Solar Roadways1. Selon l’Usine Nouvelle, cette route solaire américaine a « un facteur de charge de 0,782 %. L’installation aura coûté 20 fois plus que la centrale solaire de Cestas, tout en étant 20 fois moins efficace ! »2. Des expérimentations sont lancées dans plusieurs pays sur de très petites sections de route1. En France, une route solaire normande de 1 kilomètre est construite, et la Ministre de l’écologie d’alors, Ségolène Royal, annonce en vouloir 1 000 kilomètres.

Allemagne

La ville allemande de Karlsruhe teste une route qui recharge les véhicules électriques grâce à l’induction dynamique3.

Pays-Bas

Photo - SolaRoad

La première piste cyclable faite de panneaux solaires, SolaRoad est un test réalisé le 21 octobre 20144, à Krommenie aux Pays-Bas5,6. Le chemin a été ouvert officiellement en novembre 2014 par le ministre de l’énergie des Pays-Bas, Henk Kamp7. Les 140 mètres-carrés ont coûté 3,5 millions d’euros, soit 25.000 € le mètre-carré. Cette route solaire a produit 9,800 kWh en une année. Si elle produisait à ce niveau pendant 20 ans sans dégradation de rendement, alors le coût serait de 17,8 €/kWh. Le coût du solaire standard est d’environ 0,05€/kWh. Craig Morris, spécialiste américain des énergies renouvelables, estime que ce projet est absurde et « espère que cela sera le dernier »8. La production de 70 kWh par mètre carré et par an est deux à trois fois plus faible que celle d’une toiture photovoltaïque.

Par contre le Département de la Seine-Saint-Denis considère quant à lui que l’usure des dalles de la piste cyclable, installées sur le site pilote du Canal de L’Ourcq, ne peut pas être comparée à celle de la route de Tourouvre, puisque seuls des cyclistes et des piétons sont amenés à l’emprunter. La piste ne souffrira effectivement pas du poids des voitures et des camions9.

En France

Les routes solaires

Les partenaires du projet Wattway sont la filiale « routes » de Bouygues, Colas, et le CEA Tech10. Le PDG de Colas, le 14 octobre 2015 dans Les Échos :

« Si on recouvrait un quart des routes, on assurerait l’indépendance énergétique de la France (…) Nous serons au même prix qu’une ferme solaire, de manière à constituer une alternative à ce mode de production d’électricité photovoltaïque ». Il estimait donc cette technologie capable en France de remplacer les centrales nucléaires. De son côté l’INES (CEA) publiait un communiqué évoquant à plusieurs reprises une « prouesse »

Affirmant que la route solaire était quasi aboutie, qu’elle n’était plus au stade de prototype. Le 8 novembre 2018, le site web du magazine Science et Vie a publié un message totalement opposé a celui du PDG de Colas : « on ne remplacera jamais une centrale nucléaire par des routes solaires11. » Lors du salon Pollutec 2016 le directeur de Wattway a comparé le coût de la route solaire normande (Tourouvre) à celui du solaire standard, estimant qu’il allait falloir baisser les coûts d’un facteur « compris entre 10 et 20 » estimant avec le sourire aux lèvres que la barre était haute12. Ce comparatif a du sens non seulement parce qu’il ne s’agit pas de prototypes (comme l’a souligné l’INES), mais surtout parce qu’il permet de mesurer l’ampleur des progrès qu’il reste à accomplir dans la perspective d’atteindre la compétitivité promise par le PDG de Colas.

Les panneaux photovoltaïques sont protégés par une résine protectrice1 particulièrement résistante mais coûteuse, et collés sur la chaussée. Beaucoup d’énergie est consommée pour produire la résine et la colle. Le coût d’investissement (route normande) s’élève à cinq millions d’euros13, ceci sans compter le coût du raccordement au réseau électrique qui a été offert par Enedis.

Après des expérimentations sur quatre sites pilotes10, un projet est inauguré par Ségolène Royal en décembre 2016 à Tourouvre-au-Perche sur un tronçon long de 1 km1. Cette section de route normande est empruntée par deux mille véhicules quotidiennement. Elle est pavée de 2 800 m2 de dalles « made in France »10, avec une puissance de 120 watts par mètre carré, soit environ deux fois moins que le solaire standard.

Pour Olivier Appert, délégué général de l’Académie des Technologies et ex-président du comité français du conseil mondial de l’énergie, le concept de route solaire est « énergétiquement et économiquement absurde 14 ». L’ingénieur australien Dave Jones a publié une série de vidéos démontrant par A+B pourquoi ce projet est selon-lui « incroyablement stupide15 ». La production de la route solaire normande pour les mois de 2017 et 2018 a été mise en ligne par le site spécialisé BDPV16. En 2018 la production est un tiers inférieure à celle de 2017, cette dernière ayant été deux fois plus faible que prévu. Selon le Conseil Départemental de l’Orne elle a été en travaux tout au long de l’année 2018. Colas serait en train de tester de nouveaux produits.

Un mur en béton, jugé peu esthétique par les élus normands, a été placé tout au long du kilomètre de route solaire pour cacher divers matériel électrique (onduleurs etc.). Il est prévu de consommer 44 000 € additionnels (dont 60 % d’argent public) pour tenter de camoufler ce mur avec une fresque street-art. Des personnalités emblématiques, peut-être Ségolène Royal, y seront dessinées a rapporté le journal Ouest-France17 le 14 novembre 2018. Pour Michael Liebreich, le fondateur de l’agence BNEF (Bloomberg New Energy Finance), l’aspect excentrique du solaire routier risque d’être dommageable à l’image de l’industrie photovoltaïque dans son ensemble18.

Le projet est critiqué en raison d’une incertitude sur le rendement énergétique et le coût est considéré comme très élevé1. La production observée durant l’année 2017 a été de 150 MWh, ce qui est deux fois moins que ce qui était prévu. 340 kW d’énergie solaire en toiture permettent de produire 350 000 kWh par an avec un facteur de capacité de 12 % en Normandie. Si les panneaux sont posés à plat, la production théorique est alors de 285 000 kWh par an en Normandie selon l’outil de calcul du NREL américain. Les 150 000 kWh produits concrètement par la route solaire normande posent donc sérieusement problème. Ils correspondent à seulement 53 % des 285 000 kWh théoriques.

Si cette route solaire était capable de produire pendant 15 ans, alors le coût serait de 5 M€ / (150 MWh/an x 15 ans) = 2,2 €/kWh. Le solaire standard (centrales au sol) coûte en France (2018) 0,05 €/kWh. Le coût d’investissement revient à 17 euros le watt-crête alors que le prix de revient est de 1,30 euro en grande toiture10. Ainsi, pour le président du Syndicat des énergies renouvelables, se pose la question de la possibilité de réduction des couts19. Sur les 17 € le module Wattway représente 6 € (la résine qui protège les cellules photovoltaïques de l’écrasement coûte cher), le reste (11 €) porte sur le BoS (Balance of System). Le coût de la main d’œuvre pour la pose (qui est complexe en milieu routier) semble particulièrement élevé et la colle coûte cher.

Il existe aussi une réserve au sujet de la résistance dans la durée au passage des poids lourds et aux intempéries20. La route solaire vendéenne de Bellevigny, où le trafic automobile est pourtant très inférieur à celui d’une autoroute, a duré 18 mois (un an et demi). Elle a dû être retirée. Une centrale solaire standard dure 30 ans, soit 20 fois plus longtemps.

Photo - Portion de route solaire installée à côté de l’INES à Savoie Technolac en 2018.

Avec une subvention d’État de 5 millions d’euros pour le premier kilomètre, Bloomberg New Energy Finance considère que « Les routes solaires semblent être un moyen de subventionner les entreprises françaises, pas un moyen de produire de l’électricité »10.

Le président de l’association négaWatt qualifie ce projet de « miroir aux alouettes21 » et EELV-Ardèche a pris publiquement position contre ce concept le qualifiant de « greenwashing22 ».

Le scientifique écossais Ryan Dylan a remarqué que la route solaire normande a coûté 10 fois plus cher que le solaire standard, et ceci pour produire trois fois moins, d’où un facteur 30 de différence23, ce qu’ont confirmé les médias américains GreentechMedia24, Treehugger25 (article cité par le 29 septembre 2018 par le Financial Times26) et ExtremeTech27, ainsi que le média économique allemand Handelsblatt28 et le magazine taïwanais TechNews29. La candidate du green parti (parti vert) américain a commenté ces résultats30, tout comme le journaliste scientifique Nick Ellis du média O Meio Bit, l’un des médias techniques les plus importants du Brésil : « Ségolène Royal a commis une lourde erreur »31. Pour le média tchèque Biznys « les routes solaires sont déjà en France et aux États-Unis. Cependant, les premières données montrent qu’elles sont inefficaces »32 tandis que le média bulgare Nauka estime qu’elles sont « trop inefficaces »33.

Le 24 septembre 2018 sur Europe 1 le journaliste scientifique Anicet Mbida a déclaré que l’

« On a beaucoup parlé de la route solaire installée dans l’Orne fin 2016. On avait plutôt l’impression que c’était une bonne idée. Mais finalement, les chiffres ne sont pas très bons. Pas du tout même (…) Aujourd’hui, le prix du kilowatt-heure d’une route solaire est cent fois plus élevé que celui d’une centrale solaire classique (…) Désormais, on pense plutôt les mettre sur des pergolas au-dessus des parkings, sur le terre-plein central des autoroutes ou au-dessus des pistes cyclables. Ce serait plus efficace, moins cher et en plus, ça nous ferait un peu d’ombre. » — Anicet Mbida34

[...] « Grosso modo cela ne marche pas du tout35 » a résumé RMC / BFM le 14 novembre 2018. Selon le groupe Cayola,

« D’un point de vue environnemental, elles sont également questionnées. Le manque d’éléments communiqués interroge notamment sur la quantité d’énergie requise pour produire ce type de technologie (…) le bilan écologique global n’a pas été dévoilé concernant les composants de la solution (résine, colle, etc...). Quelle quantité d’énergie est nécessaire à leur production ? Sont-ils polluants ? »36,37

« Mais quel joli gadget ! » s’est exclamé le journaliste Olivier Razemon dans un article publié le 26 décembre 2018 par Le Monde et intitulé « Route solaire, aérotrain, Autolib’, etc. Voyage au cimetière des innovations ratées ». Pour ce spécialiste des transports, « Une aventure non aboutie demeure bien sûr une expérience enrichissante pour celui qui la mène. Elle laisse aussi derrière elle, des dégâts ou des traces, sous forme de factures impayées, de subventions inutiles, d’objets encombrants ou d’infrastructures abandonnées »

Dans un article intitulé « Déplacements, une politique en trompe l’œil », des élus se sont exprimés dans le média Chambéry Magazine n°136 [archive] (hiver 2018-2019) : « Tout comme le vélo à hydrogène et la « route solaire », que la Majorité utilisent largement pour communiquer, la voiture à hydrogène est donc un dispositif expérimental et non une solution applicable ici et maintenant. S’il faut, bien sûr, encourager l’innovation technologique et l’expérimentation, cela ne suffit pas à faire une politique de transition écologique. Plus grave, cela risque bien de masquer l’absence de politique… par un énième coup de com’. »

« Sur l’autoroute, ce n’est pas le meilleur endroit pour une route solaire, c’était un coup de communication » a déclaré le directeur de Wattway dans une interview [archive] pour le journal Le Perche (6 mars 2019). La route solaire de Tourouvre « ne sera pas notre modèle de commercialisation », confirmant ainsi l’échec annoncé dès le départ par de nombreux experts. Le directeur a ajouté : « plus la production d’énergie est moindre, plus le coût du kWh est élevé », confirmant ainsi que cette technologie ne sera pas compétitive avec le solaire classique. Des applications de niche seront potentiellement possibles. Selon le directeur de Wattway, la garantie de la route solaire de Tourouvre est de trois ans : « Elle s’arrêtera donc à la fin de l’année 2019 ».

Comme l’a fait remarquer la rédaction du média Contexte Energie ainsi que celle du Journal de l’Environnement (JDLE) le 28 mars 2019 via son compte Twitter, un amendement relatif à la route solaire [archive] a été accepté par le Sénat.

« Cet amendement propose de compléter la liste des actions éligibles aux CEE dans le domaine des transports telle qu’établie à l’article 25 bis, en l’étendant à la mise en œuvre de solutions de mobilité innovantes comme les routes solaires. Cette technologie, actuellement en cours d’expérimentation, qui permet d’alimenter des petits équipements tel que l’éclairage public ou la signalisation routière, apporte des perspectives intéressantes, notamment aux Collectivités territoriales, bien que son coût soit encore élevé et son rendement limité. »

Dans un article intitulé « Le Sénat fan de la route solaire38 » et publié le 29 mars 2019 le média Journal de l’Environnement a souligné, non sans ironie, qu’ « une fois n’est pas coutume, la Chambre haute du Parlement veut soutenir l’énergie solaire. Jeudi 28 mars, une majorité des sénateurs présents ont adopté un curieux amendement au projet de loi sur les mobilités » Le média Reporterre a de son côté titré le 30 mars 2019 : « Les économies d’énergie détournées pour financer d’inutiles routes solaires39 »

« La route solaire plaît à certains élus car elle est visible » a souligné le Média Connaissance des énergies le 2 avril 201940.

La route solaire normande (1 000 mètres de long) est hors d’usage après moins de 2 ans et demi de service. La totalité des panneaux solaires va être retirée avant juin 201941. La route solaire aura donc produit « beaucoup moins que prévu42,43 ». Pour le média Contrepoints, « cette pénible aventure illustre à elle seule plusieurs maux que le peuple français subit régulièrement sans trop grogner : idiotie d’une idée initiale, sa récupération pour des raisons purement médiatiques par des politiciens aussi incompétents qu’avides d’exposition facile, capitalisme de connivence qui permet à certaines entreprises bien en cour de bénéficier d’une publicité gratuite44 ».

Faute de résultat probant pour le test de la route solaire à Tourouvre, Colas négocie la prolongation de l’essai pendant deux ans. En parallèle, il lance ce mardi la commercialisation du « Wattway pack » pour des surfaces plus modestes (3 à 12 mètres carrés) afin d’alimenter de petits équipements non raccordables au réseau : alimentation de bornes de recharge de vélos ou trottinettes électriques, de caméras de surveillance ou d’abribus éclairés45.

Fiasco normand

Selon le journaliste Igor Bonnet du quotidien Le Monde (22 juillet 2019), « la plus grande route solaire du monde » est « un fiasco »46 :

  • une centaine de mètres était trop dégradé pour être remis en état
  • certains joints sont abimés, certains panneaux se décollent, des débris ont usé par endroit la résine protégeant les panneaux photovoltaïques,
  • la dégradation des feuilles d’arbre opacifient les cellules photovoltaïques,
  • le bruit de la route a conduit a abaisser la vitesse de ce tronçon à 70 km/h46
    La route solaire normande, ’n’est pas en forme’ résume le magazine GreenUnivers47.’

’Un kilomètre devait produire l’équivalent de 790 kWh. La moitié seulement a été produite la première année, le quart l’année suivante, un huitième encore l’année d’après... Pourquoi ?’ a interrogé France-inter le 23 juillet 2019, ajoutant que ’le projet fonctionnerait bien si des voitures ne roulaient pas dessus...’. 48

« Les recettes de vente de l’électricité produite par la route devaient nous rapporter 10 500 euros par an. En 2017, nous avons perçu 4 550 euros. En 2018, 3 100 euros, et pour le premier trimestre 2019, nous en sommes à 1 450 euros » a énuméré Gilles Morvan, directeur général des services du conseil départemental de l’Orne, a rapporté le média France soir le 23 juillet 201949. Pour L’Express, s’il s’agit d’un « gros flop »50 tandis que Capital estime que ce projet « a viré à la catastrophe »51. ’Inauguré en grande pompe dans l’Orne en 2016, ce tronçon d’un kilomètre ne fournit pas les watts attendus, n’est pas rentable et est abîmé’ souligne Ouest-France52. Pour le média 20Minutes.fr, il s’agit d’un ’fiasco technologique’53. Le média luxembourgeois L’Essentiel a la même analyse54. Pour le Journal du Geek, l’échec est ’cuisant’55.

Selon le média BatiActu, ’c’était prévisible que ça ne marcherait pas (...)Tout ça c’est une opération de communication, de marketing (...). C’est même contre-productif, car ce sont des gadgets. Cela a desservi la profession. C’est toujours une bonne chose de faire des tests mais dans ce cas, ça n’en valait pas la peine.’ 56

Je les vois tout le temps travailler dessus parce que les plaques ne tiennent pas et ça tiendra jamais’, se plaint un automobiliste, rapporte France-Télévision (reportage)57.

BFM TV fait la synthèse : ’Route solaire : l’échec d’une expérience coûteuse’ 58 et précise qu’’à Brellevigny (Vendée), la route solaire a été remplacée après avoir été particulièrement malmenée par les passages de poids lourds pendant 2 ans’.

’En termes de notoriété, c’est bingo’ estime le conseil départemental de l’Orne59,60,61,62,63,64.

Power Road (groupe Vinci)

Si le projet de routes solaires n’a pas rapporté les effets escomptés, une initiative a été lancée en 2017 sur les routes à énergie positive. La Power Road lancée par une filiale du groupe Vinci permet de produire de l’électricité sans modifier la surface du bitume. Un système technique permet de récupérer la chaleur de l’asphalte chauffée par le soleil, et contribuer également, outre la production d’électricité, au déneigement des routes en hiver.

A l’automne dernier, Eurovia, a expérimenté une nouvelle composition de route 100 % recyclée en collaboration avec l’équipementier Marini-Ermont du groupe Fayat. Les coûts financiers demeurent proches du financement de nouvelles routes65.

Au Luxembourg

Susanne Siebentritt, directrice du laboratoire photovoltaïque de l’Université du Luxembourg, à propos de la route solaire installée sur un parking de Sanem, septembre 2018 : « Je ne vois pas beaucoup d’avantages. Ces cellules solaires produisent moins d’électricité que si nous les placions sur une façade ou sur le terrain. J’ai de sérieux doutes aussi sur la durabilité. La source d’énergie la moins polluante est certainement l’économie d’énergie. Et c’est autant une question de mode de vie personnel que de processus industriels que nous utilisons. »66. La route solaire a coûté 76.000 euros Hors Taxes, sa production annuelle estimée est de 3105 kWh et sa durée de vie estimée de 15 ans (selon Colas). D’où un coût de 1,63 € HT du kWh (si la route solaire ne subit pas de dégradation de rendement pendant les 15 ans). Le kWh du solaire standard coût à présent en France 0,05€/kWh TTC[réf. nécessaire]67. ’Coûtant quelque 76 000 euros et cofinancée à parts égales par la commune de Sanem et Sudgaz, la « route solaire Wattway » fait quelque 30 m² (…) À Sanem, elle permettra de produire chaque année environ 3 105 kWh.’68 76 000 € / (3 105 kWh × 15 ans) = 1,63 €/kWh.

Face aux critiques d’élus, le responsable du développement international de Wattway a déclaré le 13 septembre 2018 « avant de parler de routes ou d’autoroutes entières, nous avons encore quelques étapes à franchir. Nous ne sommes pas encore au point pour produire massivement de l’énergie »68. Le magazine Sciences & Vie, sur la base d’un entretien réalisé avec le directeur de Wattway, rapporte que « les routes solaires ne remplaceront jamais une centrale nucléaire. »69 Une vidéo diffusée le 14 novembre 2018 par Wattway montre « les différents usages » qui ont finalement été retenus, comme par exemple alimenter des LED ou des capteurs70. Au salon Pollutec 201671, le directeur technique de Wattway expliquait qu’il y avait deux marchés en perspective : un marché de production d’électricité en masse (et dans ce cas il faudrait que les routes solaires deviennent très performantes sur le plan énergétique et économique pour atteindre la compétitivité indispensable), ou alors un marché de niche (si la compétitivité s’avérait hors d’atteinte). Il expliquait qu’il fallait attendre les retours d’expérience au niveau des chantiers d’application pour savoir lequel de ces deux marchés était valide. Deux ans plus tard les résultats à Tourouvre mais aussi à Boulogne et à Bellevigny sont là : ils ont été décevants72.

À Monaco

Photo - La route de l’énergie de demain. Gouvernement princier, Principauté de Monaco. La route de ’l’énergie de demain’, dite route solaire. Réalisateur Wattway - Colas.

  • Puissance électrique instantanée : 45 W ;
  • Production journalière : 3,44 kWh ;
  • Production cumulée depuis la mise en service : 37,5 kWh ;
  • Équivalent en heures d’éclairage de la Roseraie Princesse Grace : 1,12 h.
    En Chine

En Chine, une route solaire de deux kilomètres a été ouverte par Qilu Transportation Development Group (en)73.

Cette route est une route express du côté du périphérique sud de la ville de Jinan, chef-lieu de la province du Shandong, en Chine populaire. La route est constituée de trois couches : une couche de panneaux solaires, une couche de béton transparent similaire à de l’asphalte et une couche d’étanchéité.

Un minibus peut y rouler à 100 km/h comme sur une route classique, avec une distance de freinage comparable. Les panneaux couvrent 5 875 mètres carrés et ont un potentiel d’un million de kWh d’électricité annuel73. Cette route expérimentale aurait été rapidement vandalisée74. Une enquête a été menée et il s’avère qu’en fait les panneaux solaires n’ont pas été volés : particulièrement fragile, la route solaire s’est cassée du fait du passage des véhicules.

En février 2018, une première super-autoroute alimentée par énergie solaire de Chine est annoncée comme devant être mise en service d’ici 2022. Elle doit relier Hangzhou et Ningbo et permettre de voyager à une vitesse maximale de 120 km/h74.

Inconvénients

La surface disponible de la route solaire peut être couverte par les dépôts des gommes, les poussières et les feuilles mortes qui vont progressivement altérer l’efficacité du procédé. Par ailleurs plus la circulation est dense et moins le procédé est efficace (ombrage) ; il faut dont le réserver aux seules routes bien ensoleillées mais peu fréquentées. De plus, la disposition à plat des panneaux photovoltaïques est loin d’être idéale pour obtenir le meilleur rendement tout au long de l’année en Europe (on privilégie un angle à 60° l’hiver, 45° au printemps et 20° l’été)75. Enfin, les cellules photovoltaïques sont très sensibles à la chaleur (durée de vie et rendement), c’est pourquoi les installer dans une route peut ne pas s’avérer efficace. Usuellement les panneaux solaires sont rafraîchis par les échanges de chaleur issus du contact entre le panneau chaud et l’air frais l’entourant.

Source de l’article complet avec références : https://fr.wikipedia.org/wiki/Route_solaire

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  • Après le fiasco de la route solaire, voici l’autobahn (autoroute) solaire, plus prometteuse – 02 septembre 2020 – Par Bernard Deboyser
    Photo - Alors que la route solaire testée par l’entreprise française de travaux publics Colas s’est révélée être un fiasco, une initiative menée conjointement par l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse vise à développer des autoroutes solaires. Dans ce projet les véhicules ne rouleront pas sur les panneaux, mais en-dessous.

Coller sur des routes des panneaux solaires résistant au passage répété des camions, aux freinages et aux intempéries hivernales tout en offrant une adhérence optimale pour assurer la sécurité du trafic, n’était pas une idée lumineuse. Dès la présentation du projet Wattway de « route solaire » développé par Colas, une filiale du groupe Bouygues, de nombreux experts, en France comme ailleurs, avaient exprimé leur scepticisme sur sa capacité à produire de l’électricité avec une compétitivité suffisante, certains traitant même le projet « d’énergétiquement et économiquement absurde ».
Pourtant, le gouvernement français, sous l’impulsion de Ségolène Royale a cru aux promesses du PDG de Colas et financé un tronçon expérimental d’un kilomètre à Tourouvre, en Normandie. Celle qui était alors ministre de l’environnement et de l’énergie l’a inauguré en grande pompe fin 2016 et voulait en construire 1.000 kilomètres en France. Deux ans et demi plus tard le test s’est avéré être un fiasco. Amputée d’une centaine de mètres trop abîmés pour être réparés, la route solaire faisait désormais pâle figure avec ses joints en lambeaux, ses panneaux solaires qui se décollaient et les nombreux éclats qui émaillaient la résine protégeant les cellules photovoltaïques.

>>> Lire aussi : Les Pays-Bas inventent une autre route solaire : 300 ha de panneaux fourniront de l’énergie à 70.000 ménages

Après avoir produit la première année à peine 50 % des 790 kilowattheures (kWh) par jour attendus, la Wattway normande en a généré encore deux fois moins l’année suivante. Quant au coût astronomique, dix fois supérieur à celui des installations photovoltaïques en toiture, il vaut mieux ne pas en parler.

Photo - La route solaire fait désormais pâle figure

L’autobahn solaire

Le projet de recherche lancé par l’Institut autrichien de technologie AIT s’engage sur une autre voie : celle d’une « autobahn » solaire où les panneaux photovoltaïques ne seront pas placés sur la chaussée mais au-dessus du trafic. Une sorte d’ombrière continue qui recouvrirait les bandes de circulation. Outre la production d’électricité, les scientifiques pointent d’autres avantages présentés par ce concept : la protection des chaussées contre les intempéries en hiver et contre la surchauffe en été permettrait de réduire les entretiens et d’allonger la durée de vie du revêtement routier. En outre ils estiment que cette couverture du trafic pourrait estomper le bruit de l’autoroute et protéger les occupants des véhicules contre les ardeurs du soleil estival. Enfin la protection offerte contre la neige et la pluie devrait améliorer la sécurité routière et réduire la fréquence des accidents.

>>> Lire aussi : Weight Watcher fait fondre la neige sur les panneaux solaires

« Les autoroutes sont un bon endroit pour produire de l’énergie solaire parce qu’elles traversent en général des zones déjà densément peuplées et que cette utilisation ne mobilise pas de surfaces agricoles ou des terrains qui pourraient être utilisés pour d’autres usages », explique Martin Heinrich de l’Institut Fraunhofer pour les systèmes d’énergie solaire (ISE) basé à Fribourg en Allemagne, lequel est également impliqué dans le projet.

Un potentiel de production énorme

Stephan Freudenstein, de l’Université technique de Munich, nous détaille le potentiel du concept : « Le réseau routier représente 5% de la superficie totale de l’Allemagne et les autoroutes en occupent presque la moitié. Il est intéressant d’utiliser cet espace pour produire de l’électricité » explique-t-il.
L’Allemagne compte 13.000 km d’autoroutes dont plus d’un quart sont à 6 voies ou plus. Cela représente une surface de 337 km2, légèrement plus grande que celle de la ville de Brême.

Martin Heinrich a calculé la quantité d’énergie que les autobahn solaires allemandes pourraient générer : même en tenant compte d’une perte de rendement de 30 % due aux orientations non optimales des panneaux à de nombreux endroits du réseau ainsi qu’à l’ombrage provoqué par les arbres ou les talus, il estime qu’une production électrique de 47 térawattsheures (TWh) par an est possible. De quoi couvrir près d’un tiers de la consommation de tous les ménages de ce pays de 83 millions d’habitants.

Les scientifiques ont également estimé le prix d’un tel déploiement : environ 300 euros par m2, plus de deux fois supérieur à celui des grandes centrales photovoltaïques au sol, mais comparable à celui des installations en toiture. La couverture totale du réseau autoroutier allemand par des ombrières solaires coûterait alors 100 milliards d’euros. Une somme rondelette mais qui en regard de la quantité d’énergie produite n’est pas exagérée, estime Martin Heinrich.

Photo - Les autoroutes allemandes occupent 2,5 % de la surface du territoire

La recherche durera 3 ans

Soutenu financièrement par l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, ce projet de recherche dénommé « PV-SÜD » s’étendra sur trois ans. Les chercheurs sélectionneront d’abord les modules photovoltaïques les plus adéquats. Il s’agira notamment de trouver un compromis en matière de transparence des panneaux : ils devront en effet laisser passer suffisamment de lumière pour garantir une bonne visibilité aux conducteurs tout en évitant une perte de rendement trop importante.
Dans un 2e temps, un tronçon pilote d’environ 40 mètres de long sera construit pour tester la solidité de la structure, sa résistance aux intempéries, au vent et aux contingences dues à la circulation. Les impacts sur la sécurité routière et la conduite des automobilistes seront également évalués.

>>> Lire aussi : Suisse : la startup dhp technology invente et commercialise un toit photovoltaïque rétractable

A propos de l’auteur : Bernard Deboyser - Bernard est ingénieur polytechnicien et consultant en énergie et mobilité durable. Passionné par les énergies renouvelables et la transition énergétique depuis plus de 30 ans il développe (bénévolement) des projets éoliens et photovoltaïques dans le cadre d’une coopérative citoyenne dont il est un des fondateurs et l’administrateur-délégué : www.hesbenergie.be

Source : https://www.revolution-energetique.com/apres-le-fiasco-de-la-route-solaire-voici-lautobahn-solaire-beaucoup-plus-prometteuse/

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  • Qu’est-ce qu’une route solaire ? – Communiqué ‘mon-panneau-solaire.info’
    Ces dernières années, impossible de passer à côté de l’expansion fulgurante des véhicules électriques, considérés comme le moyen de locomotion du futur. Seulement, encore faut-il pouvoir produire assez d’électricité pour les alimenter tout en respectant l’environnement. L’utilisation de panneaux photovoltaïques et de l’énergie solaire par exemple, se développe à vive allure afin de produire de l’électricité proprement. Dans cette optique, les routes solaires sont l’une des initiatives les plus innovantes que l’on peut trouver aujourd’hui. Voyons cela de plus près. Photo

Le fonctionnement d’une route solaire

Une route solaire est en réalité une route classique sur laquelle des véhicules peuvent circuler. Sa particularité est d’être recouverte de plaques photovoltaïques servant à capter les rayons du soleil pour produire de l’électricité. Ces plaques sont pensées et conçues pour résister sans problème au passage des véhicules, y compris les poids lourds comme par exemple les camions et autres véhicules de livraison. Ceci grâce à un revêtement en résine transparent permettant de laisser passer la lumière du soleil tout en garantissant une structure suffisamment solide. Elles sont également recouvertes d’une épaisse dalle rugueuse afin de permettre aux roues d’adhérer correctement et aux conducteurs d’avoir le même confort que sur une route classique. L’électricité produite peut ensuite directement être dirigée vers le réseau public local afin d’alimenter toute sortes d’équipements. 

Quelle est l’utilité d’une route solaire ?

Le solaire photovoltaïque est de manière générale une excellente solution pour faire face à l’épuisement des ressources fossiles et à la pollution de l’environnement. En effet, il s’agit d’une énergie renouvelable qui vise à se développer de plus en plus au cours des prochaines années. Plus précisément, les routes solaires ont pour but d’exploiter l’énergie photovoltaïque intelligemment en utilisant de l’espace déjà construit sans impacter les terres agricoles et autres surfaces naturelles. En l’occurrence, le fait de pouvoir aménager des routes pour en faire une source d’énergie est très astucieux et donne lieu à de nombreuses possibilités. Pour ce qui est de l’utilisation de l’électricité une fois produite, ici encore il y a de quoi faire. Elle pourrait notamment servir en premier lieu à alimenter les équipements les plus proches des routes comme par exemple les panneaux de signalisation et lampadaires. En voyant plus large, cette électricité pourrait également permettre d’alimenter les bornes de recharge des voitures électriques.

Est-ce qu’il existe des routes solaires à ce jour ?

L’idée de mettre en place des routes solaires est apparue dans les années 2000 aux Etats-Unis. Une dizaine d’années plus tard, les premiers projets de routes solaires ont commencé à se réaliser. Cela a débuté en 2014 avec des pistes cyclables composées de panneaux solaires, puis en 2015 avec la création d’une véritable route solaire conçue pour les véhicules à moteur. Seulement un an après, la tendance est arrivée dans l’hexagone avec l’inauguration de la première route solaire française, baptisée Wattway. Inaugurée par Ségolène Royal, ministre de l’écologie à l’époque, la route est située à Tourouvre-au-Perche en Normandie. Elle est encore en fonctionnement aujourd’hui. A sa création, il s’agissait de la plus longue route solaire du monde avec une longueur d’un kilomètre. Depuis, d’autres projets ont vu le jour aux Etats-Unis, mais aussi en Chine où une autoroute a été recouverte de panneaux solaires sur deux kilomètres de distance. Les routes solaires existent donc déjà et elles visent à se développer davantage puisque de nombreux projets de construction sont actuellement en train d’être étudiés et testés un peu partout en France et dans le monde.

Les routes solaires sont-elles réellement efficaces ?

Les performances des routes solaires ne font pas de doute en termes de production d’électricité. Une route d’un kilomètre de long comme celle que l’on peut trouver à Tourouvre, peut permettre de produire jusqu’à 767 kWh par jour, ce qui correspond à la quantité d’énergie nécessaire pour alimenter l’éclairage public d’une ville de 5.000 habitants. Là où les routes solaires perdent de leur efficacité, c’est au niveau du coût qu’elles représentent. En effet, les plaques photovoltaïques utilisées pour leur construction sont trois fois plus chères que des panneaux solaires classiques. Il est donc difficile de rendre ce type de projet rentable pour le moment. De plus, il y a encore quelques soucis d’optimisation que les testeurs cherchent à résoudre pour rendre les routes solaires encore plus performantes. Notamment au niveau des ombres générées par les véhicules circulant sur la route ainsi que les composants recouvrant les plaques photovoltaïques qui bloquent les rayons du soleil plus que prévu. A voir ce que cela donnera au cours des prochaines années, ce type de technologie n’étant pour l’instant qu’à ses prémices.

FAQ : vos questions sur les routes solaires

Qu’est-ce qu’une route solaire ?

Une route solaire – que l’on appelle parfois hélioroute – est une route recouverte de panneaux solaires. Comme toute installation photovoltaïque, son but est de transformer l’énergie solaire en énergie électrique. Cette innovation plutôt étonnante est apparue il y a une vingtaine d’année aux Etats-Unis. L’idée est de tirer parti de l’immense surface d’exposition au soleil dont bénéficient les routes de manières générale et ainsi d’accroître les capacités de production en énergie renouvelable.

Existe-t-il des routes solaires en France ?

Il existe plusieurs routes solaires en France. La plus célèbre se situant dans le département de l’Orne et mesurant 1 kilomètre  ! D’autres routes solaires ont vu le jour en France, par exemple à Boulogne, à Labège près de Toulouse ou encore à Privas en Ardèche. 

Les routes solaires sont-elles efficaces ?

Pour l’heure, les retours sur investissement des routes solaires sont en dessous des attentes. En effet, plusieurs obstacles limitent le rendement et la rentabilité de ces routes comme l’ombre générée lors du passage des véhicules ou bien les salissures qui empêchent les rayons du soleil d’atteindre les cellules photovoltaïques. De plus, le coût des routes solaires est encore trop haut pour pouvoir concurrencer les installations solaires sur toiture.

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@2021 - Tous droit réservés : Mon Panneau Solaire par Hello Watt. Source : https://mon-panneau-solaire.info/actus/route-solaire/

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  • Route solaire : le grand gaspillage > voir l’article de ‘Reporterre’
    Photo - Les expériences de routes solaires développées par Colas, filiale routière de la multinationale Bouygues, se révèlent extrêmement coûteuses. Mieux vaudrait se focaliser sur le solaire rentable.... et sur les économies d’énergie.

Olivier Daniélo a un DESS Environnement ; il est rédacteur énergie.

L’hélioroute normande, inaugurée par Ségolène Royal le 22 décembre 2016, a produit deux fois moins d’électricité que prévu durant l’année 2017. Elle a coûté 5 millions d’euros. Celle qui était prévue sur la rocade marseillaise et annoncée par Ségolène Royal en 2016 a semble-t-il été abandonnée. Tout comme celle qui devait être installée sur une route régionale bretonne.

Lire l’article complet sur ce site : https://reporterre.net/Route-solaire-le-grand-gaspillage

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  • Espagne - Après la route solaire, voici le canal solaire – Par Bernard Deboyser - 30 Septembre 2021 - Communiqué ‘revolution-energetique.com’ – Photo
    Les 177 km du canal de Navarre pourraient être recouverts de panneaux photovoltaïques

Le gouvernement régional de Navarre a donné son feu vert au projet de couverture du canal de Navarre par une centrale photovoltaïque de 160 MW. Outre la production d’une importante quantité d’énergie renouvelable, ce projet permettra de réduire l’évaporation de l’eau, une ressource rare dans la région.

Alors qu’en France on rêvait de recouvrir les routes de panneaux photovoltaïques, l’Espagne développe un projet plus censé. En avril 2021, l’Anpier, l’association espagnole des producteurs d’énergie photovoltaïque, s’est adressé au gouvernement de Navarre en proposant de recouvrir le canal de Navarre de panneaux solaires. Mis en service en 2009, cet ouvrage hydraulique est destiné à l’irrigation de 59.000 hectares de cultures. Long de 177 km, il sert aussi à l’approvisionnement en eau potable du bassin de Pampelune et de la Région de Tafalla.

Nombreux avantages

Le projet présente de nombreux avantages. Il permettrait de produire une importante quantité d’énergie renouvelable tout en évitant la mobilisation de grandes surfaces de terrain agricole ou naturel. L’installation pourrait développer une puissance de 160 MW et doubler ainsi la capacité photovoltaïque actuellement installée dans la région. Juan Antonio Cabrero, le vice-président de l’Anpier, précise que la couverture du canal permettrait de réduire d’environ 30% l’évaporation de l’eau et donc d’économiser cette ressource rare dans la région. Il ajoute aussi que les panneaux pourraient bénéficier du refroidissement provoqué par l’eau, ce qui a pour effet d’améliorer leur rendement.

L’Anpier met enfin en avant les bénéfices que le projet pourrait apporter à la Communauté de Navarre en termes de retombées économiques et d’emploi. « De nombreuses petites et moyennes entreprises et des professionnels indépendants pourront participer au développement et à la construction du projet » souligne l’Anpier.

Lire aussi : Les éoliennes pourraient-elles combattre les sécheresses ?

Feu vert

Une étude menée par les sociétés Energi.k et Naga Solar, conclut à la viabilité technique et financière du projet. Pour toutes ces raisons, le gouvernement de Navarre a donné son feu vert à la réalisation de l’ouvrage. Selon l’Anpier, ce type de projet pourrait être reproduit sur tous les canaux d’irrigation qui présentent des caractéristiques similaires dans les régions autonomes d’Espagne.

Lire aussi : Arbre à vent, route solaire… voici les 5 technologies vertes les plus foireuses

A propos de l’auteur : Bernard Deboyser - Bernard est ingénieur polytechnicien et consultant en énergie et mobilité durable. Passionné par les énergies renouvelables et la transition énergétique depuis plus de 30 ans il développe (bénévolement) des projets éoliens et photovoltaïques dans le cadre d’une coopérative citoyenne dont il est un des fondateurs et l’administrateur-délégué : www.hesbenergie.be

Source : https://www.revolution-energetique.com/apres-la-route-solaire-voici-le-canal-solaire/

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  • Communiqué de la Société du Canal de Provence (SCP) sur le Photovoltaïque – Ombrières de canal - Photovoltaïque flottant - Agrivoltaïsme
    L’énergie solaire contribuera fortement à la volonté de la SCP d’atteindre l’autosuffisance énergétique. La Société réfléchit en effet à la valorisation énergétique des ouvrages comme les réserves, les stations de pompage et les canaux eux-mêmes pour produire de l’énergie d’origine renouvelable intermittente comme l’énergie solaire.

Ombrières de canal - Photo

La SCP développe des projets de couverture de canal avec des installations innovantes d’ombrière photovoltaïques.

Photovoltaïque flottant - Photo

En raison de son intérêt en matière d’optimisation foncière, la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) encourage le développement du photovoltaïque flottant et admet un caractère innovant aux projets de centrales photovoltaïques flottantes. L’objectif associé à l’émergence et au développement de ce type d’installations flottantes est d’être compétitif avec les centrales photovoltaïques au sol. La SCP a lancé une réflexion pour équiper les réserves du Canal de Provence, disposant d’une surface de plan d’eau plus ou moins grande, et en explorant toute la gamme des installations flottantes, ce qui a abouti à des projets s’échelonnant entre 100 kW et 10 MW. Ces installations doivent concilier des contraintes liées à la continuité du service de l’eau et à la production d’énergie sur des ouvrages hydrauliques en exploitation.

Agrivoltaïsme - Photo

La SCP expérimente des solutions d’ombrières photovoltaïques pilotées en fonction des besoins des cultures.

Informations : Plan du site FAQ Mediathèque Lancement d’une alerte Mentions légales & CGU Conditions générales de vente Politique de cookies (UE) Charte RGPD Code de conduite Nous contacter

Autres sites : SCP-Agridata Barrage de Bimont Oshunconnect Réut-luberon Politique de confidentialité de la SCP

Société du Canal de Provence : Accueil

Accueil - Société du Canal de Provence

Source : https://canaldeprovence.com/nous-decouvrir/un-producteur-denergie-renouvelable/photovoltaique/

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Depuis 50 ans la Société Canal de Provence (SCP) est connue pour nous amener l’eau du Verdon, 220 millions de m³ d’eau brute mobilisés chaque année issus aussi de la Durance et de Saint-Cassien. Sa mission est focalisée sur l’eau potable et sur l’eau agricole et elle a changé les paysages, l’économie et la qualité de vie du territoire. Mais la SCP avait une ressource cachée qu’elle est en train d’exploiter avec détermination : l’énergie.

Première énergie : l’eau du lac de Sainte Croix, il s’étend sur 22 km2 à 477 m d’altitude et descend jusqu’au Vallon Dol à 255 mètres d’altitude. Et chaque mètre de descente d’un litre d’eau est une ressource énergétique potentielle ! Neuf microcentrales sont en exploitation et cinq nouveaux projets sont en cours (Voir la carte). Deux centrales ont été mises en service dans le cadre du GIE un groupement d’intérêt économique à Eyguières (13) pour 1,5 MW et Manosque (04) pour 140 kW. Un projet est en discussion à Réallon et Châteauroux les Alpes (2 MW) avance à grands pas. Le projet de microcentrale y représente un investissement 7,70 M€, il est lauréat de l’appel d’offres de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Un tarif de revente du MWh est donc garanti pendant 20 ans à 85 € et les dividendes annuels autofinancent 20 % de la modernisation des canaux d’irrigation.

Carte des microcentrales hydroélectriques…

Deuxième ressource énergétique : le photovoltaïque. À l’heure où les fermes solaires posent trop souvent des questions de compatibilité avec les paysages ou avec les riverains (Nimby) la SCP bénéfice des surfaces du canal pour y installer des panneaux solaires.

Photo de Jean-Luc Ivaldi nouveau directeur général souhaite parvenir à la neutralité énergétique Photo CA

Le projet le plus important est celui du Vallon Dol. (1) construit en partenariat avec EDF. Ce projet de photovoltaïque flottant a dû passer, depuis l’appel à projet de 2017, de nombreuses étapes administratives. Comme c’est la première fois que l’on installe du photovoltaïque flottant sur une réserve d’eau potable, il fallait un avis favorable de l’ANSES qui a été décroché officiellement le 14 octobre dernier. Le dépôt du permis de construire pour cet équipement d’une dizaine d’hectares de panneau pour un investissement de 10 à 12 millions€ est déposé. Et il devrait être opérationnel en 2023.

Le canal lui-même pourrait accueillir des ombrières et le potentiel en est évalué entre 40 MW et 60 MW. L’objectif de Jean-Luc Ivaldi nouveau directeur général souhaite parvenir à la neutralité énergétique et équilibrer production et dépenses énergétiques.

Photo - 550 salariés dont 200 ingénieurs travaillent à la SCP. Ci-dessus le siège au Tholonet Photo CA

Réuni pour son assemblée générale annuelle le 7 juin 2021, les associés actés une année 2020 en résultat positif avec un chiffre d’affaires de 120 millions€ et une volonté de poursuivre l’innovation. En 2050, souligne le président Philippe Vitel, conseiller régional varois, les ressources auront baissé de 20 % et les besoins auront augmenté de 20 %. D’où, de longue date une stratégie d’innovation pour gérer l’eau comme un bien rare avec des technologies de pointe. La SCP investit 600 000 € en R & D pilote directement 21 projets innovant et est en partenariat sur 16 projets souvent soutenus par l’Europe dans le cadre du Feder. Dont par exemple :

  • L’utilisation des images satellites et de la télédétection permet d’améliorer la description et la connaissance des territoires agricoles, d’affiner le pilotage des ouvrages et améliorer le dimensionnement des réseaux.
  • Le Projet Canalfresh dans le domaine de l’aqua-thermie vise à récupérer les calories du Canal pour chauffer ou réfrigérer par exemple un data center.
  • Le Projet Read’Apt développe une stratégie de réutilisation agricole des eaux usées traitées issues de stations d’épuration.
    Photo - Philippe Vitel, ancien président de la SCP s’est battu depuis 2017 pour le projet solaire du Vallon Dol (Photo CA)

La SCP société qui emploie 200 ingénieurs poursuit ses coopérations avec le monde agricole pour mettre en place des systèmes sophistiqués basés sur l’intelligence artificielle, de suivi des plantations et d’alimentation mesurée en eau. En partenariat avec Ombrea, la SCP a créé la société de projet Agriteos qui marie, au service des agriculteurs provençaux, l’expertise agronomique et hydraulique connectée de la SCP avec la solution Ombrea de contrôle climatique et d’énergie décarbonée. La SCP s’ouvrira en 2021 à des partenariats nouveaux avec Aix Marseille Université.

Liens utiles :

Le site officiel de la Société du Canal Provence
L’actualité des énergies renouvelables dans notre rubrique environnement.

(1) Le réservoir du Vallon Dol est un bassin de retenue créé en 1973 sur les hauteurs de Marseille pour compléter l’alimentation en eau potable l’agglomération marseillaise traditionnellement assurée par le canal de Marseille. Il est alimenté par les eaux du Verdon par deux branches du canal de Provence. Sa capacité de stockage de 17 hectares est de plus de trois millions de m3 d’eau.

En savoir plus : Société du Canal de Provence - Christian Apothéloz

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Remerciements à Françoise Hallard (Déléguée Territoriale et Thérapeute en soins énergétiques) pour ses travaux sur des territoires, ses conseils utiles et pertinents et la relecture de ce dossier.

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Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

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