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"Le Nouvel An 2022 avec des musiques et des chants, typiques et pacificateurs, interprétés par des artistes (dont Marie Keyrouz) et des orchestres créés et/ou dirigés par Tom Cohen, Daniel Barenboïm et Jean-Claude Casadesus, autour de la Méditerranée. Mise à jour géopolitique et faits porteurs d’espoir" par Jacques Hallard

jeudi 30 décembre 2021, par Hallard Jacques


ISIAS Musique Cultures méditerranéennes

Le Nouvel An 2022 avec des musiques et des chants, typiques et pacificateurs, interprétés par des artistes (dont Marie Keyrouz) et des orchestres créés et/ou dirigés par Tom Cohen, Daniel Barenboïm et Jean-Claude Casadesus, autour de la Méditerranée. Mise à jour géopolitique et faits porteurs d’espoir

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 30/12/2021

Plan du document : Introduction Sommaire Auteur

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Image ID : 94969787 - Type de média : Banque d’images - Droit d’auteur : lenm - Source



Introduction

Ce dossier a été concocté à l’occasion du Nouvel An 2022 : il propose une sélection de documents écrits et/ou sonores qui se rapportent à des musiques et à des chants trouvant leur origine et leur inspiration dans des cultures ethniques de populations méditerranéennes.

L’ensemble comporte 5 parties et leur contenu est donné avec les accès sur Internet dans le sommaire ci-dessous

Une première partie laisse beaucoup de place à l’Orchestre de Jérusalem Est et Ouest (Jerusalem Orchestra E&W) et à Tom Cohen, parfois qualifié de « chef d’orchestre israélien andalou »… Des interprétations musicales des plus diverses sont proposées sous forme d’enregistrements, ainsi que des textes explicatifs détaillés sur des personnalités et des styles musicaux typiques…

Une seconde partie concerne Daniel Barenboïm, pianiste et chef d’orchestre israélo-argentin né à Buenos Aires, de nationalité espagnole depuis 2002 et, porteur depuis janvier 2008 d’un passeport palestinien. Il fut désigné pour assurer la promotion de la tolérance à travers la musique et il y contribua beaucoup pendant plus de 2 décennies avec son ‘West-Eastern Divan Orchestra’ (Orchestre Divan Ouest-Est).

Une troisième partie est spécialement réservée à Sœur Marie Keyrouz, (en arabe : الأخت) ماري كيروز)), originaire du Liban et qui est qualifiée de « cantatrice et religieuse maronite (chrétiens catholiques orientaux au Liban), spécialisée dans les chants religieux, essentiellement de tradition moyen-orientale ».

La 4ème partie, après un hommage musulman et chrétien orthodoxe à Marie avec une participation de derviches tourneurs (« Voie d’élévation psycho-spirituelle soufie) …, cette quatrième partie du présent dossier s’articule autour de Jean-Claude Casadesus « chef d’orchestre français de renommée internationale, fondateur de l’Orchestre national de Lille qu’il dirigea jusqu’en 2016…. »

Jean-Claude Casadesus apporta aussi son concours à l’Orchestre Philharmonique du Maroc lors de rencontres qui ont laissé une belle page dans l’Histoire, en particulier celle qui a vu, sous sa direction, trois chanteurs des trois confessions monothéistes abrahamiques (judaïsme, christianisme et islam qui revendiquent l’héritage d’Abraham). chanter un hymne à la paix devant le pape François et le Roi Mohammed VI du Maroc !

Rappel – « Monothéisme (du grec ancien : μόνος / mónos, « seul, unique » et θεός / theós, « dieu ») est une religion qui affirme l’existence d’un Dieu transcendant unique, omnipotent, omniscient et omniprésent. ... Les religions monothéistes s’opposent notamment aux polythéismes, au panthéisme et à l’athéisme… » - Source

D’autres initiatives culturelles de compréhension mutuelle ont été prises autour de la Méditerranée et l’on peut citer notamment la suivante :

Melos - Chants et Musiques de la Méditerranée - 09 février 2012 - Accords Croisés - Melos est une création artistique ambitieuse regroupant des traditions musicales de trois pays de la Méditerranée : l’Espagne avec Juan Carmona, la Tunisie avec Dorsaf Hamdani et la Grèce avec l’ensemble En Chordais. Autour de chants traditionnels et de compositions modernes, Keyvan Chemirani, percussionniste prolifique et novateur d’origine iranienne, a rassemblé des chanteurs et musiciens exceptionnels pour un voyage, basé sur la concomitance des modalités de chaque culture, et l’exploration de l’infinie richesse rythmique qui caractérise les musiques méditerranéennes. Nous assistons ici au dialogue de trois langues et cultures inscrites dans une histoire riche et singulière, qui portent en elles les traces d’un passé de rencontres, de confrontations et de mélanges. Tout en inscrivant cette rencontre dans les racines et le terreau de chaque tradition, ce voyage nous emmène loin des sentiers battus vers un ailleurs partagé. Melos est une invitation à la découverte d’une Méditerranée plurielle, riche en rythmes, aux mélodies subtiles et évocatrices et subtiles. Source pour l’écouter : https://www.youtube.com/watch?v=NTZwB4N2c6E

Autre référence non prise en compte dans ce dossier et basés sur la musique : World music Mediterranee (1935 - 2003) Une anthologiehttps://www.fremeaux.com › ... -Le site de référence du patrimoine sonore musical et parlé Méditerranée ... GRAND PRIX DE L’ACADÉMIE CHARLES CROS / RECOMMANDÉ PAR FRANCE CULTURE ...

La 5ème et dernière partie de ce dossier

Une ultime cinquième partie tente de faire un point sur certains aspects de la géopolitique de pays qui ont été cités dans les parties musicales développées dans ce dossier spécial ‘Nouvel An 2022’.

Une histoire tumultueuse et tragique autour de la Méditerranée, mais qui laisse apparaître quelques faits porteurs d’espoir pour les temps à venir. Les relations artistiques et musicales entre les pays concernés ont contribué à pacifier les rapports entre belligérants et elles constituent toujours un gage pour les approfondir dans le futur, démontrant, une fois de plus, la possibilité d’entente et de coopération entre les populations.

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Sommaire

1ère partie

5ter. Culture - « El Malhoun (ou melhoun ou malhun en arabeالملحون) est un mot arabe qui regroupe toute la poésie populaire écrite en arabe maghrébin, qu’elle soit nomade ou citadine…. »

10ter. Le chant des juifs séfarades – Document ‘iemj.org’ (Institut européen des musiques juives) - Photo historique

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  • L’Orchestre de Jérusalem Est et Ouest (Jerusalem Orchestra E&W) interprète « La foule » d’Edith Piaf - | תזמורת ירושלים מזרח ומערב - 16 mars 2017 – Enregistrement 5 minutes 05 - Traduction par Jacques Hallard
    Une oeuvre d’Edith Piaf interprétée en concert avec brio - Direction et direction artistique : Tom Cohen - Compositeur : Angel Cabral - Paroles : Michel Rivgush - Interprète : David D’Or et Ella Daniel - Photographie et montage vidéo : Avi Nishniver – Son : Ofer Lighting - Cascade : Itamar Gabay - Coordonnées : Téléphone : 1-700-508-408 Courriel : Info@tjo.co.il #tomcohen #jerusalemorchestraeastandwest #JerusalemOmerwest and West

Original : תזמורתhttps://www.youtube.com/channel/UCK...ירושליםhttps://www.youtube.com/channel/UCK...מזרחhttps://www.youtube.com/channel/UCK...ומערבJerusalem Orchestra E&W

ההמולה - אדית פיאף מתוך הקונצרט ״בון שאנסון״ תזמורת ירושלים מזרח ומערב מנצח ראשי ומנהל אומנותי : תום כהן לחן : אנחל קבראל מילים : מישל ריבגוש ביצוע : דוד ד’אור ואלה דניאל מנצח : תום כהן צילום ועריכת וידאו : אבי נישניבר סאונד : עפר אשד תאורה : איתמר גבאי פרטים ליצירת קשר : טלפון : 1-700-508-408 מייל : Info@tjo.co.il #tomcohen #jerusalemorchestraeastandwest #תזמורתירושליםמזרחומערב

Source : https://www.youtube.com/watch?v=NOxY21AOWg4&list=PLlqCsaIub6SxVzdQQdmM6AScT8autSVLH

Voir aussi : https://www.youtube.com/watch?v=Qk6W654laxk&list=PLlqCsaIub6SxVzdQQdmM6AScT8autSVLH&index=2

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  • Morocco Jazz (Oum Sa’ad) - Feat. Tom Cohen and Munir Bashir - 05 février 2020 - תזמורת ירושלים מזרח ומערב Jerusalem Orchestra E&W
    Morocco Jazz (Oum Sa’ad) - Jerusalem Orchestra E&W Feat. Tom Cohen and Munir Bashir תזמורת ירושלים מזרח ומערב מארחים את תום כהן ומוניר בשיר Piano : Omri Mor | Guy Mintus | Nizar Elkhater, Mandolin : Tom Cohen מתוך הקונצרט ’הפסנתר והתזמורת״ מנהל מוזיקלי, מנצח ראשי ומעבד : תום כהן צילום ועריכת וידאו : אבי נישניבר מיקס סאונד : עופר אשד עיצוב תאורה : איתמר גבאי

Source : https://www.youtube.com/watch?v=0rZORFAguWo

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Quelques commentaires :

Salma Marrookîa - Greetings to all moroccan people whether they are muslims, jews , christians , thiests or athiests or anything in between ! LOTS and lootsss of Love to my moroccan people !! Together until the end - Salutations à tous les marocains : qu’ils soient musulmans, juifs, chrétiens, thiastes ou athées ou tout ce qui se trouve entre les deux ! Beaucoup et beaucoup d’amour à mon peuple marocain ! Ensemble jusqu’à la fin !

« Dans la mythologie grecque, le thiase (parfois en français au féminin : la thiase) est le groupe de créatures qui accompagnent et servent Dionysos. Ce groupe est composé de satyres et de ménades. Ce terme est également utilisé pour désigner les groupes d’adorateurs du dieu à travers le culte à mystères qui lui est dédié. Originellement uniquement composé de femmes, il devient progressivement mixte, et finit sous l’Empire romain par comporter également des jeunes hommes…. » -Source

Mohammad Ouaamer - شرح الأغنية شرحا أصليا : في البداية ’ماما’ أو ’للا ماما’ هي إسم كان يطلق على جميلات قصور الأغنياء المغاربة من البنات العازبات خصوصا مَن سيدهم تاجر قماش أو ذهب...، أما هذه الأغنية فكانت حكاية لشاب من قبيلة قريبة من مراكش كان غاية في الجمال والأخلاق لكن القدر شاء أنه عندما كان يتزوج لا يستطيع افتضاض بكارة زوجته بسبب سحر أمه له و هذا يذكرنا بالمثل القديم ’ تقافي بين يد مي’، وعند سفره لمدينة مراكش أراد شراء بعض القماش ليتاجر به و عند مروره بأحد الباعة الذي تفاجأ بجماله و رنة صوته و أخلاقه طلب منه بأخد مايريد من الأقمشة بالمجان شريطة الذهاب معه لمنزله للعشاء و كان هذا اتاجر من الأغنياء، و في المساء قصد قصره و عند دخوله تعثر و عند سقوطه صرخ ’ آه أ ماما ’ وكانت هناك فتاة (عذراء) بالفناء واعتقدت أنه نداها و أجابته ’نعم’ و عند مشاهدته لها انبهر بجمالها و عيونها ... وساعدته على نهوض ومسحت جرحه و رافقه طيلة مرضه حيث أصيب بكسر و مكت عند التاجر أكثر من شهرين وهنا حدثت قصة حب بينه وبين العذراء... لا أريد إطالة القصة عليكم رغم أنها من أروع القصص التي روتها جدتي رحمها الله لي، و أنتقل بكم إلى الشرح كل بيت على حدى : آ للا ماما، اذا عصينا حنا لله تايبين : هذا البيت يحاول شرح أن الحب ليس بالحرام أو معصية و إذا كان كذلك فإنه يحاول تهدأت محبوبته للا ماما بالتوبة لله الزين الزين ما نفوتو واخا و نموت بالحديد : هنا وعد أقسمه لها بأنه لن يفرط في حبه لها مهما حدث و تكون السنسلة عليا و يكون رسامها جديد : هنا السنسلة تعني معارضت سيدها أو والدها على حبه لها و رسامها جديد تعني إن هو حاول إغواءه بالمال والجاه دڭ الخلالة : هنا دگ الخلالة وعده لها بالزواج خراص كبار و نبالة و ميات ريالة : أما الخراص فهم حلقات الأذن وفي ذلك الزمان كان كبر خرص الأذن يعني قيمة حب كلما كان كبير ومزين كلما يعني عن كبر الحب لزوجة و النبالة زينة كانت توضع على الشعر وميات ريال ببساطة الصداق باش نكافي حسان ماما : تعني قيمة الفتاة أو للا ماما لديه هاك آ ماما : هنا تدل على أنها كانت حاضرة معه خبز السرغينة : السرغينة أو السرغينية أي المنطقة المنحدرة منها أمه قلعة السراغة و الخبز هو الذي وضعوا له السحر بداخله ما ناكل فيه ما ندوقو : بسبب سحر والدته له أراد أن يوصل لها بأنه ماكايتيقش بوالدته يخلي مولاتو : هذا دليل عن كره لا أدري هل لوالدته أم لشخص آخر بنت حليمة اللي عجناتو : حليمة يروى أنها خالته و بنتها كانت تحبه وكان يحبها بدوره و كرهها عندما علم أن هي من وضعت له السحر الذي أعطته لها والدته علاش يا محبوبي : هنا حوار بينه وبين نفسه و محبوبته هنا ’بنت حليمة باعتبارها حبه الأول ’ شهاد العملة عملت فيا : ببساطة المشكل الذي يتخبط بع بسبب السحر كثرت عجوبي : يعني هنا أنه حاول مرارا وتكرارا بدون فائدة شفيت الحاسدين فيا : هنا الحساد من يعيبه بعدم قدرته على الإفتضاض مولاي ابراهيم صاحب الفوضى : مولاي ابراهيم معروف بحل التقاف والفوضى كثرث الرجال عنده راه يقضي حوايجي و نقولو لفعالة : هنا يظهر إيمانه بقدرت مولاي ابراهيم على علاجه دڭو الخلالة : هنا أقسم على الزواج

Explication originale de la chanson : A l’origine, « Mama » ou « Lalla Mama » était un nom qu’on donnait aux belles femmes des palais des riches célibataires marocaines, surtout celles dont le maître est marchand de drap ou d’or... Quant à cette chanson, c’était l’histoire d’un jeune homme d’une tribu proche de Marrakech qui était très beau et moral, mais le destin a décidé que lorsqu’il se mariait, il ne pouvait pas perdre la virginité de sa femme à cause de la magie de sa mère envers lui, et cela lui rappelle nous du vieux proverbe ’Je rencontre dans les mains de Mai.’ Lorsqu’il s’est rendu dans la ville de Marrakech, il voulait acheter du tissu pour commercer avec, et quand il est passé par l’un des vendeurs, il a été surpris par sa beauté, la résonance de sa voix et de ses manières. Il lui a demandé de prendre gratuitement tout ce qu’il voulait de tissus à condition de l’accompagner chez lui pour dîner, et c’était un commerce de riches. Oui. ’ Les plus merveilleuses histoires que ma grand-mère, que Dieu ait pitié d’elle, m’ait racontées, et je vais vous passer à l’explication, chaque partie séparément : Oh Lalla Mama, si nous désobéissons à Hanna à Dieu Taibin : ce verset essaie d’expliquer que l’amour n’est pas interdit ou coupable, et si c’est le cas, alors il essaie de calmer sa bien-aimée Lalla Mama en se repentant auprès de Dieu Al-Zein. Si on manque un frère, alors on meurt avec du fer : voici une promesse, je lui jure, qu’il ne perdra pas son amour pour elle, quoi qu’il arrive. Et la moelle épinière est plus haute, et son allure et nouvelle : ici la moelle épinière signifie l’opposition à son maître ou père, à son amour pour elle, et son image est nouvelle, cela signifie qu’il a essayé de le séduire avec de l’argent et du prestige. Dڭ Al-Khalla : ici, la khalala lui a promis de se marier à Kharas senior (noblesse),Miyat Riyalah ; quant aux Kharas, ce sont des boucles d’oreille… une parure qui était placée sur les cheveux. Les riyats Miyat étaient simplement la dot. Bash Nakafi Hassan Mama : ça veut dire la valeur de la fille ou de sa mère. Hak A Mama : ici cela indique qu’elle était présente avec lui. Pain Sarghena : Sarghina signifie la région d’où sa mère est originaire, le château de la Saragha, et Pain est ce qu’ils y mettent de magie. On ne mange pas ce qu’on ne fait pas : à cause du charme de sa mère sur lui, il a voulu lui faire comprendre qu’il ne connaissait pas sa mère. Ivacy Mulatto : c’est la preuve de sa haine, je ne sais pas si c’est pour sa mère ou pour quelqu’un d’autre. La fille d’Halima qui l’a utilisé : Halima raconte qu’elle était sa tante et sa fille, qui l’aimait et qu’il l’aimait, et la détestait à son tour, lorsqu’il apprit que c’était elle qui avait transmis la magie que sa mère lui avait donnée. Qu’est-ce qui ne va pas, ma bien-aimée : voici un dialogue entre lui et son amant ici ’Bint Halima comme son premier amour’. Le certificat de biens avec lequel j’ai travaillé : tout simplement le problème lors du patauge à cause de la magie. Mon étonnement a abondé : ça veut dire ici qu’il a essayé encore et encore, mais en vain. J’ai guéri les envieux : voici l’envieux qui lui reproche son incapacité à déflorer Moulay Ibrahim, le détenteur du chaos : Moulay Ibrahim est connu pour résoudre les problèmes et le désordre, le chaos, autant que le nombre d’hommes qu’il a vu satisfaire leurs besoins et lui dire d’être efficace : ici, il montre sa croyance en la capacité de Moulay Ibrahim à le soigner, à le sortir d’ici. Dڭo Al-Khallala : ici, je jure de me marier.

Commentaire - Abdou ben ali- Mise à part la chanson, qui est sublime, et la chanteuse qui, avec sa petite difficulté de prononciation, ajoute un charme exceptionnel, ainsi que l’Orchestre qui a fait renaitre un grand standard du patrimoine Chaabi marocain, j’ai constaté l’amour et la paix dans les commentaires … ce qui fait vraiment chaud au cœur : après tout, nous vivons sous le même ciel ! ,

Source : https://dafina.net/gazette/article/lorchestre-andalou-de-jerusalem-%E2%80%9Cmoroccan-dynasty

Moulay Brahim ou Moulay Brahim ben Ahmed Mghari est un soufi ayant vécu au XVIIe siècle, mort en 1661. Source

Note de Wikipédia sur le Chaâbi marocain

Données clés :
Origines stylistiques Musique arabo-andalouse, Melhoun.
Origines culturelles Début du XXe siècle au Maroc
Instruments typiques banjo, derbouka, tar (tambourin), alto, qanûn, ney (flûte en roseau), piano.
Popularité Musique populaire citadine
Scènes régionales Doukkala-Abda, Chaouia-Ouardigha, Gharb-Chrarda-Beni Hssen.
Voir aussi Musique marocaine

Genres associés :

Reggada, Ahidous, Aïssawa, Musique arabo-andalouse.

Le chaabi marocain (arabe : شعبي) est un ensemble de genres musicaux populaires arabes du Maroc. On le retrouve dans les plaines atlantiques majoritairement arabophones (Doukkala-Abda, Chaouia-Ouardigha, Gharb-Chrarda-Beni Hssen etc.) ainsi que dans le Moyen Atlas1.

Il est habituellement divisé en chaabi-malhoun, proche du chaabi algérien, et chaâbi moderne, ou chaâbi-pop, qui désigne la musique populaire en vigueur depuis les années 1980 au Maroc2,3.

Origine et signification - Šaʿabī signifie « populaire » en arabe (شعب, šaʿab, « peuple »), c’est un des genres musicaux le plus répandu au Maroc4.

Instruments - L’instrumentation du chaâbi marocain peut être variée : bendir, darbouka, violon, luth ou gembri, et depuis innovation technologique, la guitare électrique et le clavier ont fait leur apparition5.

Expression - Le chaâbi est une musique que l’on retrouve fréquemment dans les mariages et ce style est souvent associé à la fête. L’utilisation du langage populaire et la création de nouveaux rythmes ont fait de ce style un complément essentiel de la danse. De nombreuses tendances sont apparues. Ainsi, au Maroc, de nouvelles chikhate, des petits groupes de quartier et autres chanteurs et chanteuses de charme ont pu proliférer dans toutes les villes6.

Note complète avec interprètes, notes et références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cha%C3%A2bi_marocain

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Le style khaliji (également orthographié Khaleeji ; arabe : الموسيقى الخليجية signifiant musique du Golfe) est un type de musique contemporaine moderne caractéristique des États arabes du Golfe Persique et populaire dans le monde arabe. Elle se caractérise par une utilisation intensive de l’oud et d’autres instruments à cordes tels que le violon, l’utilisation occasionnelle de cornemuses et l’inclusion d’instruments à percussion tels que les mirwas, les tabl et les duff drums.

Le khaliji incorpore des éléments de la musique africaine, indienne et iranienne qui se superposent aux genres arabes indigènes tels que le samri, le liwa et le sawt[1]. Le Koweït a été le pionnier du genre khaliji dans sa forme moderne au cours de la seconde moitié du XXe siècle et est rapidement devenu le point central de l’industrie, un peu comme le Caire et Beyrouth dans le cas de la musique pop arabe. [Les Koweïtiens ont été les premiers artistes et compositeurs à enregistrer des disques commerciaux dans la région du golfe Persique et la scène khaliji continue aujourd’hui d’être dominée principalement par des artistes et compositeurs koweïtiens, bahreïnis et saoudiens [2][3][4]…. » - Source : https://www.youtube.com/watch?v=Jv8-cHCssL0

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Jerusalem Orchestra E&W Head Conductor and Musical - Director : Tom Cohen ’Algerian Medley (’Kalbi sbah melkha’ / ’Aalach dleghdar waalach’)’ - Arr. By Tom Cohen - Solo : Benjamin Bouzaglo - Filmed Live @Arison Hall, Tel Aviv, March 2012. All Rights Reserved.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=REuZwPilel8

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5bis.
Benjamin Bouzaglo : « Le Maroc est ma terre natale musicale » - Vidéo 11:25 - Le dimanche 31/10/2021 - 01:51 - Par Le360 – Photo

Benjamain Bouzaglo est un Juif marocain imprégné par les musiques judéo-arabes et arabo-andalouses. Né à Casablanca, il vit entre la France et au Maroc. Il porte son pays natal dans son cœur et adore le Malhoun entre autres. Voici ses confidences à Imad Nitifi.

Source : https://dafina.net/gazette/article/benjamin-bouzaglo-%C2%ABle-maroc-est-ma-terre-natale-musicale%C2%BB

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5ter.
Culture - « El Malhoun (ou melhoun ou malhun en arabe الملحون) est un mot arabe qui regroupe toute la poésie populaire écrite en arabe maghrébin, qu’elle soit nomade ou citadine…. »

Histoire

Le melhoun s’est développé sous une forme littéraire ne respectant pas la structure de la poésie classique1,2.

D’après Ibn Khaldoun à l’époque de la dynastie almohade de nombreuses productions maghrébines et andalouses du zajal (poème écrit en arabe dialectal) ont vu le jour, c’étaient les prémices du melhoun. La forme première du melhoun était véhiculée par El meddah (le laudateur) et s’accommodait en effet très bien avec la mission de diffusion d’informations que s’étaient assignée les premiers Almohades. Du XIVe siècle au XIXe siècle, avec les progrès de l’arabisation du Maghreb, une poésie populaire va s’émerger dans une sorte de koïné arabe maghrébine, forgée par les poètes locaux3.

Au Maroc, à l’origine, cette poésie chantée en arabe dialectal animait les soirées des Bédouins du Tafilalet. Exportée vers les cités impériales au XIIIe siécle, elle fut ensuite associée à la musique arabo-andalouse et vécut son âge d’or au XVIe siècle, quand la première école de malhoun ouvrit à Meknès. 4,5,6.

Le poète Lakhdar Ben Khlouf (XVIe siècle), qu’on appelle Sidi (saint) dans la région de Mostaganem en Algérie, a mis en place les jalons essentiels de cette forme poétique dont s’inspireront d’autres poètes1. Cette tradition est interprétée par des poètes algériens venant de l’ère zianide comme Tlemcen, Alger, Blida et Constantine7.

Les plus anciens textes connus de cette poésie en arabe dialectal maghrébin, remontent au XVIe siècle et constituent un patrimoine immatériel en danger de disparition. La poésie melhoun est une poésie vivante qui est à la base des répertoires de nombreux genres musicaux populaires, bédouins et citadins, et présente dans tous les pays du Maghreb8.

Le Melhoun au Maroc

Art populaire, de tradition orale, le Melhoun ne fait son entrée à l’Académie du Royaume du Maroc qu’au XXe siècle grâce à l’académicien et ancien ministre Mohamed El Fassi qui édite son ouvrage « Maalmat Al Melhoun » ou Encyclopédie du Melhoun en 19979.

Analphabètes, érudits et même certains sultans dont le Sultan Mohammed Ben Abderahman (1859-1873) s’adonnèrent à l’écriture de ces poèmes appelés « Qassida », composés en dialecte marocain et destinés à être chanté. S’inspirant de la vie quotidienne, les thèmes abordés sont variés : célébration de la beauté féminine (Zine El Fassi ou Beauté Fassie, Mohamed Benslimane), souffrance de l’amant (Chamaa ou La Bougie, Driss Benali et Kif Iwassi ou Comment Faire ?, Sidi Kaddour Alami), glorification des villes (Azemmour majd Al Ajdad ou Azemour berceau des ancêtres, Driss Rahmoun) ou encore exaltation des plaisirs bachiques.

Les thèmes

Les thèmes les plus récurrents dans la poésie du Melhoun sont :

L’amour et les femmes

Les poètes chantent l’amour en célébrant la beauté physique de leur bien aimée. De nombreuses qassidas portent le nom d’une femme, par exemple les ’Qassidas’ Rita, Fatma et Nezha de Driss Benali. La souffrance d’un amour non partagé est également un thème récurrent chez les poètes du Melhoun, dans la célèbre Chemaa ou La bougie, Cherif Benali compare les larmes de l’amant à la cire qui se déverse sur le chandelier.

« Et sans gêne ils allumèrent dans mes entrailles, Une mèche et j’entrevis mes funérailles ! Je me mis à déverser sur le candélabre, Des gouttes de cire claires comme des sabres. »

« Par Dieu, Chandelle, je t’ai questionné, réponds-moi !

Tant que tu brilles, pourquoi pleurer par ce froid ?

Pourquoi Chandelle, gémir tout au long de la nuit ?

Tes sanglots finiront par déborder des puits !

Pourquoi passes-tu tes nuits à te lamenter ?

Tu es impotente à force de sangloter !

Qu’as-tu, toi que personne n’a égalé en pleurs,

Qui perturbent les gens en quête de bonheur !

Mais qu’as-tu donc, pour te dissoudre en larmes ?

N’aurai-u trouvé que cette source pour arme ?

Qu’as-tu donc ! Tu emplies mon cœur de tristesse !

Et tes longs sanglots ravivent ma détresse !

Lorsque je vois ta pâleur, mon ombre jaunit,

Et si ton allure se fane, mon humeur ternit [...] » Extrait de Chemaa, Cherif Benali

L’amour de dieu et du prophète

La poésie mystique occupe une place privilégiée dans la poésie du Melhoun. La plus connue aujourd’hui est Ana Mani Fiyach ou De quoi me plains-je ? Communément appelée la Fiyachia du poète Sidi Yahia Cherki. Ce poème a été rendu célèbre grâce à son interprétation d’abord par Abdessadek Cheqara grand maître de la musique Arabo Andalouse et reprise par le chanteur El Haj Mohamed Bouzoubaa. Ce poème est aujourd’hui un incontournable des célébrations traditionnelles et des fêtes religieuses.

« Mais de quoi me plains-je ?

Après tout que crains-je ?

Gémir sur mon sort ?

Dieu est mon réconfort !

[…] J’ai longtemps cogité sur le bonheur

Suffit ! Me suis-je bien dit en mon cœur,

Dieu sans que jamais je ne le sache,

Régente mon sort sans relâche.

Ô mon cœur ! Aie confiance en le Seigneur,

Accepte sa sentence en attendant l’heure ! » Extraits de Ana mani fiyach, Sidi Yahia Cherki

La politique

Les sujets politiques ne sont pas en reste comme en témoigne le poème Massria ou l’Egyptienne de Driss Benali, dans lequel il décrit l’entrée de Bonaparte en Égypte et relate la présence de combattants marocains aux côtés des résistants égyptiens9.

Dans sa Qassida « El Jihad », Mohamed Ben Lahcen Slaoui raconte le bombardement de Salé en 1851 par la flotte française dirigée par l’amiral Louis Dubourdieu.

« O Ben Hassoun ! Chevalier fier de l’Empire,

Prince de Salé et toi Sidi Ben Achir !

Je le jure ! Je le jure solennellement,

Jamais ne franchiront Salé les mécréants !

Oui ! Mercredi matin, quelle triste journée !

Boulets bombardements canonnades effrénées,

Leurs jets brisés gisaient à terre dans les rues,

Nos canons brisent leurs vaisseaux, qui l’aurait cru ?

Ah ! Combien n’ont-ils pas été ridiculisés !

Au vu et au su des nations civilisées !

Heureux enchantés nous sommes dans la Cité !

Jamais ville d’Orient, Égypte n’ont abrité

Pareille Guerre Sainte et le peuple d’Alger

En rapporte la nouvelle et l’apogée. » Extrait d’El Jihad, Mohamed Ben Lahcen Slaoui

Le Harraz ou cérbère

Le mot Harraz est dérivé du verbe ’haraza’ qui signifie surveiller, le harraz veut dire le gardien, le geôlier10. Traduit en français par cérbère. Dans ce genre du Melhoun, le poète raconte les subterfuges utilisés par l’amant pour retrouver sa bien aimée emprisonnée par un autre homme, beaucoup plus vieux, qui la convoite également. Cette rivalité se termine toujours à l’avantage du jeune amant.

Foued Guessous, auteur du ’Le cerbère – Harraz dans l’imaginaire marocain’, voit dans le genre du Harraz une rupture avec le tragique de la poésie arabe classique, ’L’amant marocain retrouve toujours sa bien-aimée, contrairement à l’amant du Machrek (Kais et Leïla, par exemple)’, affirme-t-il10.

« Herraz Aouicha » de Mekki Belkorchi est l’un des textes les plus célèbres de ce genre. Ce poème doit son succès à son adaptation au théâtre dans les années 60 par le metteur en scène Tayeb Saddiki, les passages lyriques furent chantés par ceux qui formèrent plus tard le groupe Nass El Ghiwane11.

Le vin

Le thème du vin est souvent associé au Carpe Diem. De nombreux poèmes ont pour titre Saki ou l’échanson. Ce titre est commun aux poètes Ahmed El Ghrabli, Driss Benali, Sidi Kaddour Alami et Jilali Mthired.

« …Echanson ! Réveille donc les gazelles

Et prends garde au tour de chacun d’elles

Mais verse donc ! Sombre et encore le ciel !

Existe-t-il donc une extase sans vin ?

Oui tout assemblage sans demoiselles est vin !

Enivre tes yeux de la beauté de ce monde

Savoure ses délices et ses joies qui abondent

Cueille le jour et que les bougies s’illuminent !

Gémir ne sert à rien, l’heure s’achemine

Sereine et placide mais incontournable

Aux repentirs elle reste impitoyable… » Extrait de Saki de Jilal Mthired

Le burlesque

Le poète contemporain Moulay Ismail Alaoui Selssouli est un adepte du burlesque, parmi ses poèmes à connotations satiriques : La dispute de la guedra et de la cocotte minute, La dispute du kanoun et du four à Majda, Le téléphone fixe et le téléphone portable9.

Poètes représentatifs

Au Maroc

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  • Lors du Forum Mondial de la Démocratie à Strasbourg en 2018 avec le ‘Jerusalem Orchestra East and West’ - Enregistrement d’un concert 1:46:37- Diffusé en direct le 17 novembre 2018 - KAPTA
    La tournée du ‘Jerusalem Orchestra East & West’, qui se produit à Paris, Marseille, Nice et Strasbourg, constitue l’un des temps forts de la saison croisée. Fortement imprégné de musique juive et arabe, l’orchestre compte une trentaine de musiciens israéliens juifs, chrétiens et musulmans, qui jouent des œuvres venant du Liban, de Syrie, d’Israël, de Palestine ou d’Egypte, et écrites pour certaines il y a un siècle et pour d’autres aujourd’hui.

Elles vont de la musique classique égyptienne à la musique maghrébine, en passant par le flamenco, les musiques grecques, turques et irakiennes ou la musique andalouse. Les instruments, traditionnels, ethniques et arabes classiques, mêlant rythme oriental et tonalités et harmonies occidentales, font écho aux traditions musicales de Jérusalem. L’orchestre dégage une énergie extraordinaire qui captive tous les publics.

Il est très apprécié en France pour son répertoire de chansons françaises (Piaf, Brel, Aznavour, Montand). Pour Tom Cohen, chef d’orchestre musical et directeur depuis plus de 10 ans : « Nous essayons d’imaginer le Moyen-Orient comme cela pourrait être si nous vivions tous ensemble en harmonie, comme un orchestre. » Ce métissage de cultures méditerranéenne, orientale et occidentale confère à l’orchestre une dimension symbolique, qui lui ouvre naturellement une place de choix au sein du Forum mondial de la Démocratie de Strasbourg. Réalisation et diffusion en direct : kapta.fr

https://yt3.ggpht.com/ytc/AKedOLSvRReRMoDatlQRxKcalY7i-Xd7doHDrwIORvciow=s88-c-k-c0x00ffffff-no-rj

Source : https://www.youtube.com/watch?v=vYcIiF94jV0

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6bis.
Forum Mondial de la Démocratie - La démocratie au secours de l’environnement ? - Le 9ème Forum s’adapte aux événements mondiaux

Le Forum mondial de la Démocratie est une plateforme unique qui permet aux décideurs et aux militants de débattre de solutions aux défis qui se posent à nos démocraties. En identifiant et en analysant des initiatives et pratiques expérimentales, le Forum met en avant et encourage des innovations démocratiques provenant de la base et leur transfert à un niveau systémique afin de renforcer les fondations des sociétés démocratiques. Le Forum contribue ainsi à faire évoluer la démocratie vers des structures et des institutions plus participatives et inclusives.

Le neuvième Forum s’adapte aux événements mondiaux. Les débats se sont déroulés de novembre 2020 à novembre 2021, ce qui nous permettra de partager tout au long de l’année via des webinaires, des discussions en ligne et, si les conditions le permettent, en présentiel. Jamais auparavant il n’a été aussi crucial d’appliquer les principes de la démocratie à l’environnement. Chaque mois, un sujet différent a été abordé, avec en point d’orgue, du 8 au 10 novembre 2021, le Forum mondial à Strasbourg.

Résumé du 2e jour (9 novembre 2021)- Strasbourg, France 9 novembre 2021

Prix de l’innovation démocratique 2021 : et le gagnant est...- 10 novembre 2021

La synthèse générale du Forum mondial de la démocratie 2021 est en ligne !- Strasbourg, France 16 novembre 2021

Résumé du 3e jour (10 novembre 2021)- 11 novembre 2021

Rerransmission en différé du Forum 2021- 10 novembre 2021

(suite...) - Voir toute l’actualité »
Suivez-nous @coe - Cycling for Democracy sur Youtube - Contactez-nous

Source : https://www.coe.int/fr/web/world-forum-democracy/

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  • Auto-présentation de l’Orchestre de Jérusalem Est et Ouest – Traduction partielle de Jacques Hallard - 29 décembre 2021
    L’Orchestre de Jérusalem Est et Ouest est un orchestre multiculturel, composé de musiciens des trois religions, de tout le pays et de tous les secteurs qui composent la société israélienne. L’orchestre est un organe unique sur la scène musicale mondiale, alliant qualité artistique musicale et divertissement comme agenda. Les arrangements orchestraux, écrits par son directeur musical, sont basés sur le langage musical qu’il a développé au fil des ans qui combine et ’fond’ les méthodes musicales de l’Est et de l’Ouest en un langage uniforme, cohérent et organique. Cette langue par exemple réunit des makams et des rythmes des pays arabes et islamiques avec l’esthétique et l’harmonie de la musique occidentale

Tom Cohen - Directeur artistique et chef d’orchestre principal

Le directeur artistique et chef d’orchestre principal de l’orchestre est le maestro Tom Cohen (38 ans), diplômé de l’Académie de musique de Jérusalem. Cohen a créé l’orchestre en 2009 - avec l’ancien PDG de l’orchestre, M. Ofer Amsalem - et a écrit tous les arrangements musicaux.

M. Cohen est considéré comme ayant une capacité unique à transmettre la musique des pays arabes et d’Afrique du Nord à des musiciens issus d’un milieu classique occidental - et vice versa. Cette capacité l’a amené à diriger des ensembles divers et variés - de l’Orchestre philharmonique d’Israël à l’Orchestre algérien Shaabi ’El Gusto’ - et à créer d’autres orchestres dans le monde entier, dans le format de son Orchestre de Jérusalem, notamment :

* L’Orchester Symphonique Andalou de Montreal (Canada)

* L’Orchestre Med (Belgique)

* Symphonyate (Maroc)

Isi Winter Abecasis - Directrice générale de l’orchestre : possède une expérience de gestion diversifiée de plus de 30 ans dans les domaines de la gestion culturelle, notamment : gestion du contenu, conservateur, réalisation des objectifs budgétaires, gestion des employés et rendre la culture accessible à des publics divers. Elle a également occupé un certain nombre de postes clés au sein de l’Association des directeurs culturels des collectivités locales, notamment en tant que membre du conseil d’administration et présidente du comité des conférences et des études avancées, ainsi que présidente du comité des relations internationales.

Au fil des ans, Isi a produit d’importants festivals, a créé et géré pendant 20 ans le centre culturel Enav, qui a été un foyer chaleureux pour une nouvelle création et une culture de qualité, et a conseillé les directeurs culturels du pays. Elle a été directrice du musée Eretz Israël et du centre sportif national de Tel-Aviv. Elle a initié et dirigé des projets uniques et des productions originales, notamment : Des soirées hommage, des festivals, la Nuit Blanche, la Nuit de l’Improvisation, la Tour Omer et bien d’autres.

Elle a été l’une des fondatrices de la division communautaire de la municipalité de Tel Aviv-Yafo, qui se concentre sur la création de communautés affiliées dans la municipalité de Tel Aviv-Yafo. Membre de l’organisation ‘Stiftung Bartelsman’, qui réunit des leaders d’opinion et travaille à l’approfondissement et à la promotion de questions essentielles en Israël et en Allemagne, elle est membre du ‘Forum de dialogue’ qui se concentre sur les relations israélo-polonaises. Isi est titulaire d’une maîtrise en médias et journalisme et d’une vaste formation dans divers domaines culturels et de gestion. Isi est mariée à Gadi et mère d’Alon, Shira et Noa. Photo : Isi Winter Abecasis - Photographie : Ilan Sapira

L’ensemble instrumental de l’orchestre (les membres et leur instrument, souvent typique, ethnique) est à découvrir en détails le site suivant (en anglais) : https://tjo.co.il/about-eng/

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  • Actualités du journal israélien ‘The Jerusalem Post’ - Le chef d’orchestre « Tom Cohen : Traverser les lignes est-ouest, et inversement » - Par By BARRY DAVIS Publié : 6 novembre 2021 16:29
    L’orchestre devait également se produire au ‘Jerusalem Theatre’ le 11 novembre 2021 (21 heures), dans le cadre du festival Pianos de cette année.

Photo - TOM COHEN, le chef d’orchestre fondateur de l’Orchestre de Jérusalem Est et Ouest. (Crédit photo : DANIEL KAMINSKY)

Tom Cohen s’est récemment livré à une petite séance d’haltérophilie. Non pas que le chef d’orchestre fondateur de l’Orchestre de Jérusalem Est et Ouest (TJO), âgé de 38 ans, ait eu l’intention de montrer ses muscles le 27 septembre. Mais il a dû monter sur scène lors de la cérémonie annuelle de remise des prix Altin Objektif (lentille d’or) de l’Association des journalistes de presse, à Istanbul, et a reçu une statuette en or pour les efforts constants de l’orchestre en vue de créer un sentiment d’unité entre des personnes d’origines différentes et au-delà des clivages politiques apparents.

Il ne s’agissait pas de l’Oscar, qui, en dépit de son classement dans la hiérarchie mondiale, ne pèse pas plus de 3,8 kg. ’Il pèse environ 15 kilos !’ s’exclame Cohen. ’J’ai failli le faire tomber pendant mon discours d’acceptation’. Il dit que le fait d’avoir représenté un ensemble israélien lors d’une cérémonie de remise de prix en Turquie - le premier orchestre d’ici à y parvenir - n’est pas encore totalement assimilé. ’Même si j’étais là et que je l’ai regardé depuis en vidéo, j’ai encore l’impression d’être une hallucination’, dit-il en riant. ’Je ne comprends toujours pas exactement ce qui s’est passé, et comment cela s’est passé. Et il est difficile de savoir comment cela affectera l’avenir, car cela a eu lieu à un moment où il est difficile d’évaluer son impact.’

Le prix prestigieux a été décerné à TJO en reconnaissance de ses ’travaux axés sur la paix’ et de son rôle dans le rapprochement entre les différents groupes ethniques et religions. Dans son discours à Istanbul, M. Cohen a exposé le credo de l’orchestre et la force motrice de sa production musicale.

’Le nouveau langage musical que mes collègues de l’orchestre et moi-même avons créé nous a apporté bien plus que de merveilleux moments musicaux’, a-t-il expliqué à son public. ’Il nous a appris, à moi et à mes amis - des musiciens virtuoses des trois religions [principales monothéistes] - des leçons importantes : que nous sommes beaucoup plus semblables que nous le pensons, que nous devons célébrer les différences entre nous car cette variété génère des richesses et, surtout, qu’ensemble, nous pouvons obtenir des résultats merveilleux et spectaculaires.’

Des paroles émouvantes qui reflètent l’esprit et la ferveur qui coulent clairement dans les veines de Cohen et de tous les musiciens.

Cette passion se fera sentir de manière tangible dans la série ‘Queen from Turkey’ du TJO, avec des concerts qui auront lieu dans tout le pays du 7 au 25 novembre. Linet Menasheh - connue professionnellement sous le nom de Linet -, une chanteuse d’origine israélienne qui jouit d’une grande popularité dans le pays natal de ses parents, la Turquie, partagera la vedette avec Cohen sur le devant de la scène. L’un des temps forts du concert sera l’interprétation de ’Walls of Clay’, chantée en hébreu et en turc, qui a contribué à attirer l’attention des consommateurs de culture et des médias turcs sur le TJO et a permis d’obtenir le prix susmentionné.

Photo - Théâtre de Jérusalem (crédit : Rebecca Crown Auditorium) - Théâtre de Jérusalem (crédit : Rebecca Crown Auditorium)

L’orchestre doit également se produire au ‘Jerusalem Theatre’ le 11 novembre (21 h), dans le cadre du festival Pianos de cette année. Le festival marque le 230e anniversaire de la mort de Wolfgang Amadeus Mozart, et la production Mozart in the Levant de l’orchestre fait sortir les œuvres du célèbre compositeur autrichien de l’Autriche impériale pour les rapprocher de cette région culturelle. Le concert repose sur un concept fascinant et présentera quatre œuvres inspirées de Mozart, écrites par Guy Mintus, Nizar Elkhater et le professeur Michael Wolpe, tous trois jouant leurs propres partitions en tant que pianistes solistes aux côtés de l’ensemble. Wolpe est également le directeur artistique fondateur du Pianos Festival.

La forme innovante de communication musicale dont Cohen a fait état lors de la cérémonie de remise des ‘Lentilles d’or’ a évolué au fil du temps et porte désormais son propre nom. Au cours de l’année écoulée, elle est devenue connue sous le nom de ’musique du Levant’’, explique-t-il, en ajoutant que cela correspondait à la tape officielle dans le dos que lui et son ensemble ont reçue à Istanbul. ’J’ai mentionné dans mon discours que pour un orchestre qui joue de la musique du Levant, il était particulièrement émouvant de recevoir le prix dans l’une des villes du Levant les plus importantes de l’histoire.’

M. Cohen explique qu’il a longtemps réfléchi à la fusion interculturelle et qu’elle est en grande partie due aux multiples courants culturels qui sont au cœur de sa région d’origine. ’J’ai toujours cherché à fusionner l’Orient et l’Occident, à utiliser les capacités étonnantes des membres de l’orchestre et à présenter la musique aux Israéliens de manière à ce que toutes les traditions musicales, qu’elles soient issues de la musique arabe ou de la musique européenne viennoise, vivent en Israël comme dans leur habitat naturel, et non comme des invités de passage.’

Ses réflexions ont progressivement pris une forme sonore, ont trouvé leur place dans les auditoriums du pays et du monde entier. ’Au fil des ans, un style musical s’est développé, dans lequel le maqam (système de place) arabe prend l’harmonie occidentale, et le groove et la rythmique orientaux prennent la forme d’une section rythmique occidentale, qui peut même devenir américaine par endroits’.

C’est très bien ainsi, et nombreux sont les professionnels et les fans qui sont heureux de suivre le courant musical là où il les mène. Mais il y a toujours les fervents gardiens des racines, la police des genres qui ne supporterait pas ce qu’ils considèrent comme des incursions étrangères dans des territoires culturels qu’ils tiennent pour chers et sacrés.

Cohen n’était pas à l’abri des critiques pour son approche large de la création de mariages stylistiques jusqu’alors inconcevables. ’Pendant les premières années de ma carrière, cela a été considéré comme du mépris. Certains disaient que la musique n’était pas suffisamment authentique, que je manquais de respect à la source, ou que je commercialisais la musique.’

Sans se décourager, Cohen a maintenu son continuum interculturel et, finalement, a obtenu le feu vert des meilleurs endroits possibles. ’J’ai obtenu mon sceau d’approbation en 2016 lorsque j’ai été invité au Maroc pour y créer un orchestre’. Il était flatté par l’offre, mais aussi un peu déstabilisé. ’Je leur ai demandé ’pourquoi moi ?’ Je leur ai dit qu’ils avaient déjà de nombreux orchestres là-bas. Ils m’ont répondu qu’ils n’avaient personne pour interpréter notre musique comme vous le faites.’ Et c’est ainsi que l’orchestre Symphonyat est devenu une délicieuse entité musicale aux multiples facettes.

Les diverses activités orchestrales de Cohen attirent des bases de fans éclectiques dans le monde entier. Leurs clips sur YouTube reçoivent des millions de visites, y compris de Turquie.

En vérité, avec ses racines familiales polonaises et irakiennes, Cohen a toujours suivi un parcours professionnel bifurqué. ’Quand j’étais enfant, ce n’était pas considéré comme cool d’être Mizrahi et ensuite, quand j’étais un peu plus âgé, ce n’était pas cool d’être Ashkénaze’, dit-il en riant. ’J’ai eu la chance de grandir dans une maison où l’on pouvait entendre [le compositeur classique romantique français] Camille Saint-Saëns, [la diva égyptienne] Oum Kulthoum et [le violoniste de jazz français] Stéphane Grappelli dans le même après-midi sans dire que l’un était de la haute culture et l’autre de la basse. Lorsque j’ai débuté dans le monde de la musique, je n’arrivais pas à saisir cette idée stupide de hiérarchie dans la musique. Cela n’avait tout simplement aucun sens’.

Cohen et le TJO ont donné du sens à des publics de tous horizons culturels et musicaux depuis un certain temps déjà, et devraient séduire sommairement leur public au Pianos Festival et plus loin dans leur nouvelle série, avec des confluences intrigantes alignées avec des artistes comme le rockeur ethnique Ehud Banai et l’auteur-compositeur-interprète vénéré Chava Alberstein sur l’agenda multiforme de l’orchestre.

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    Musique – Interview de Tom Cohen : « le répertoire musical marocain a été le fond sonore de mon enfance en Israël » - Sara Afifi- 09/01/2021 à 12:00 – Photo
    Il a fait son entrée sur le petit écran marocain à travers le concert-événement’Symphonyat’, Tom Cohen, directeur musical et chef de l’Orchestre de Jérusalem Est et Ouest, n’a d’yeux que pour la musique andalouse. Il est fasciné par le répertoire musical marocain qu’il revisite brillamment, souvent présent dans ses arrangements orchestraux. 2M.ma revient avec le musicologue et le chef d’orchestre sur son attachement au répertoire musical marocain, sur la naissance de cette passion et autres. Interview

2M.ma : Comment est née cette passion pour la musique marocaine ?

Tom Cohen : Je suis né à Beer Sheva, la plus grande ville du sud d’Israël, dans un quartier peuplé de nombreuses familles marocaines. On pourrait dire, qu’à bien des égards, la musique marocaine, notamment le Chaâbi et le Chgoury, a été en grande partie « le tapis musical de mon enfance », et donc, a eu une grande influence sur mes goûts musicaux et sur mes choix, plus tard. À l’âge de 18 ans, j’ai eu la chance et le privilège de rejoindre un orchestre andalou en tant que joueur de mandoline,où j’ai commencé mon parcours professionnel avec cette musique dans laquelle j’ai trouvé en quelque sorte « un foyer ».

Dans vos arrangements orchestraux remarquables, le répertoire musical issu d’Andalousie ou d’Afrique du nord, notamment du Maroc, et la musique classique font bon ménage. Comment parvenez-vous à rassembler les deux composantes ?

J’ai grandi entre des voisins qui écoutaient tout le répertoire musical maghrébin, un grand-père qui écoutait Oum Kalthoum et une mère qui adorait Mozart et Camille Saint-Saëns… donc, dès mon plus jeune âge, tous ces styles musicaux se sont mélangés dans mon esprit comme un grand melting-pot.

Plus tard, j’ai étudié avec passion la musique européenne et la musique du Maghreb et du Moyen-Orient, j’ai donc pu commencer à créer mon nouveau langage musical qui mélange l’harmonie et le Mâqam en une seule méthode organique, que j’ai développée à la fois dans « l’Orchestre de Jérusalem Est et Ouest », et dans mes autres projets à travers le monde, en particulier dans l’orchestre marocain ’Symphonyat’, que je porte dans mon cœur.

Parlez-nous de vos liens avec le Maroc, et avec les artistes marocains avec lesquels vous avez collaboré.

J’ai eu la chance et le privilège de travailler avec de nombreux grands artistes marocains au fil des années.

Juste avant la crise sanitaire, j’ai joué un concert à Casablanca avec « Symphonyat » aux côtés de Nabyla Maan, Mohamed Asri, et mes deux chères amies avec lesquels j’ai fait de nombreux projets différents : Neta Elkayam et Sanaa Marahati. Parmi tous les artistes marocains, les deux que je considère non seulement comme de grands artistes mais aussi comme des figures historiques importantes sont Raymonde El Bidawiya et Rabbi Haim Louk.

Parlez-nous de votre tout premier concert qui a eu lieu à Casablanca.

C’était un rêve devenu réalité ! J’étais entouré d’amour non seulement de la part du public de cet événement qui a affiché complet, mais par tous ceux que j’ai rencontrés et avec qui j’ai collaborés. Les musiciens que j’ai rencontrés à Casablanca sont d’un haut niveau. J’ai hâte de reprendre de là où nous avons été obligés de nous arrêter ...

Vous êtes visiblement séduit par le Maroc et par sa richesse musicale, que pensez-vous du rapprochement entre le Maroc et Israël ?

J’ai une relation de longue date avec le Maroc et avec des amis et collègues marocains, le rapprochement a été depuis toujours établi. Quand je viens au Maroc, je me sens chez moi, et quand mes amis marocains viennent me rendre visite en Israël, ils sont toujours traités comme chez eux, donc je n’ai jamais eu l’impression d’avoir besoin de plus de preuves de notre amour mutuel.

Quels sont vos prochains projets, notamment ceux en rapport avec le Maroc ?

Je viens de rentrer de Casablanca où j’ai enregistré au studio « Hiba » avec les musiciens de « Symphonyat » et avec Sanaa Marahati pour un projet musical commandé par « Disney », Los Angeles. Le 21 avril, « Symphonyat » donnera un concert de gala pour l’Union Européenne, à Bruxelles pour représenter le Maroc et son magnifique patrimoine musical. En octobre 2021, je prévois également un grand concert à la rencontre des frontières entre Israël, l’Égypte et la Jordanie, où « Symphonyat » et « l’Orchestre de Jérusalem Est et Ouest » joueront ensemble un concert pour promouvoir la paix, la coopération et la coexistence au Moyen-Orient et dans le monde.

Je rêve que « Symphonyat » devienne un ambassadeur musical du Maroc, et que nous continuions à le représenter avec excellence dans notre pays et partout dans le monde. 

Interview : Juifs marocains et monarchie, diaspora de confession juive... Mehdi Boudra dit tout

Source : https://2m.ma/fr/news/tom-cohen-le-repertoire-musical-marocain-a-ete-le-fond-sonore-de-mon-enfance-en-israel-interview-20201228/

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10bis.
Festival séfarade de Montréal avec Rabbi Haim Louk, Alfonso Cid & Tom Cohen - Ya Bent Bladi - يا بنت بلادي – (Oh ! Ma Fille) – Vidéo 8:23 - 13 mai 2012 - Tom Cohen

Festival Sefarad - Montreal, November 2011 Arranged and conducted by Tom Cohen

Source : https://www.youtube.com/watch?v=zQrEQ5OX_PE

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10ter.
Le chant des juifs séfarades – Document ‘iemj.org’ (Institut européen des musiques juives) - Photo historique

Etymologie - Sefarad signifie Espagne en hébreu. Ce mot désigne les descendants des Juifs expulsés d’Espagne en 1492, à la suite de la chute du Royaume de Grenade, dernier épisode de la reconquête chrétienne de la péninsule ibérique. Plus largement, le terme séfarade englobe les communautés juives du monde arabo-musulman, notamment maghrébin, même si la majorité d’entre elles étaient composées de juifs de souches africaines issus de tribus berbères judaïsées depuis l’Antiquité, et non des expulsés de l’Espagne du 15e siècle.

Les chants séfarades recouvrent ces deux définitions : le chant des exilés d’Espagne, transmis et enrichi de siècles en siècles par les communautés nées de cette diaspora, et plus largement, les musiques profanes ou liturgiques des juifs orientaux.

Parcours historique

On ne peut étudier la musique des Juifs séfarades – au sens étymologique du terme – c’est-à-dire originaires de la péninsule ibérique avant leur expulsion d’Espagne (1492) et du Portugal (1497) sans rappeler l’importance de la culture juive dans l’Espagne médiévale. A cette époque, les Juifs, au contact de la culture arabe, ont développé leur activité dans des domaines aussi variés que l’économie, la science et les arts. Ils occupent souvent une place importante dans la société médiévale espagnole, comme médecin, philosophe [Maïmonide (1135-1204)] ou bien encore poète [Salomon Ibn Gabirol (env. 1020-1057), Judah Halévi (env. 1075-1141), etc.]. Durant tout le Moyen Age et jusqu’au XVe siècle, il est aussi fait mention de musiciens juifs employés dans différentes cours de dignitaires chrétiens ou arabes. Les rois chrétiens d’Espagne tenaient d’ailleurs les musiciens juifs en haute estime.

Mais en 1492, après un siècle de persécutions et de conversions forcées, la reine Isabelle la Catholique promulgue un décret d’expulsion de tous les Juifs d’Espagne. En 1497, le roi Manuel Ier du Portugal étend cette mesure à ses sujets juifs. Contraints à l’exil, les Juifs séfarades se réfugient en terre protestante (Angleterre, Allemagne, Provinces-Unies, colonies hollandaises ou anglaises) et surtout en terre d’Islam (Empire Ottoman et Afrique du Nord), emportant avec eux une culture pluriséculaire qu’ils vont jalousement préserver. C’est ainsi que plus de cinq siècles après l’expulsion, on trouve encore aujourd’hui des Juifs séfarades parlant le judéo-espagnol, cet ancien castillan du XVe siècle. Mais jusqu’à quand ?

Le répertoire judéo-espagnol
Descendant des Juifs d’Espagne, ce peuple a tenté de préserver une part de la tradition espagnole à travers la pratique de la langue et de la musique, essentiellement transmise par l’oralité, notamment pour tout ce qui est du répertoire de ses coplas, romances et cantigas.

Tout au long de son exil, la culture judéo-espagnole a été exposée aux nombreuses influences des pays traversés et des terres d’accueil. La vitalité du Cancionero (chansonnier) séfarade n’est pas un phénomène nouveau. Telle que nous la connaissons aujourd’hui, la musique judéo-espagnole est une mosaïque où le sacré coexiste avec le profane, les thèmes juifs avec les thèmes non juifs, l’ancien avec le nouveau.

C’est ainsi que dans certaines cantigas judéo-espagnoles nous découvrons des airs d’opéras du XIXe siècle, des zarzuelas, des rythmes de fox-trot , des tangos, des valses, enfin de très anciens textes espagnols qui alternent avec des traductions modernes de chants populaires turcs, grecs, ou encore italiens.

A partir du début du XXe siècle, les communautés séfarades, influencées notamment par le système éducatif de l’Alliance Israélite Universelle, ont été également sensibles aux traditions européennes comme le chant en canon, les fanfares et la musique de troupes de music-hall. On voit même la musique instrumentale supplanter les chanteurs traditionnels.

Au début du XXe siècle, les compositeurs s’intéressent grandement aux musiques traditionnelles, cet intérêt porte ses fruits à travers la création de nombreuses pièces inspirées par ces diverses traditions.

La culture judéo-espagnole n’a jamais suscité autant de projets, de rêves et de créations. C’est que le sentiment d’urgence qui s’est emparé de beaucoup de descendants des familles sépharades les pousse à agir et à se réapproprier toutes les pièces de cet immense puzzle : la langue, la cuisine, le chant, la poésie, la littérature et surtout une manière d’être et d’envisager le monde, un art de vivre ensemble.

De nombreux chercheurs se sont penchés sur ce pan du patrimoine juif, tels Edwin Seroussi, Jessica Roda, Judith Cohen ou encore Susana Weich-Shahak laquelle a effectué un travail de collecte et de recherches tout à fait remarquable sur la musique accompagnant les différents moments de la vie des communautés judéo-espagnoles de Méditerranée orientale, depuis la naissance jusqu’à la mort, en passant par les berceuses, les comptines enfantines, les chants de mariage, etc.

Le renouveau des musiques Judéo-Espagnoles - Ces dernières années, les musiques judéo-espagnoles sont en plein renouveau, avec l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes, fermement décidés à bousculer le répertoire des chants traditionnels. Ainsi la musique électro-séfarade est-elle significative de ce phénomène d’actualisation et de patrimonialisation des musiques judéo-espagnoles.

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Source : https://www.jmi.org.uk/event/jmi-online-morocco-original2/

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This week our live broadcast partnership with Jerusalem Orchestra East West continues with a concert called : Morocco Original

Source : https://www.youtube.com/watch?v=VSV3pRjhSyw

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    La personnalité de Daniel Barenboïm d’après Wikipédia
    Photo de Daniel Barenboïm à la baguette en 2005.
Données clés
Naissance 15 novembre 1942 (79 ans)

Buenos Aires (

Drapeau de l’Argentine Argentine)

Activité principale Pianiste et chef d’orchestre
Maîtres Enrique Barenboïm (père), Edwin Fischer, Igor Markevitch et Nadia Boulanger
Conjoint Jacqueline du Pré puis Elena Bashkirova
Récompenses Prix Ernst-von-Siemens, prix Herbert von Karajan et médaille Buber-Rosenzweig

Daniel Barenboim est un pianiste et chef d’orchestre israëlo-argentin né le 15 novembre 1942 à Buenos Aires. En 2002, il acquiert la nationalité espagnole et, depuis janvier 2008, il est également porteur d’un passeport palestinien1,2. De 1967 jusqu’à la mort de celle-ci en 1987, il fut l’époux de la violoncelliste britannique Jacqueline du Pré, qui a été sa partenaire musicale jusqu’en 1972, date à laquelle elle est tombée malade.

Origines - Sa famille paternelle est originaire d’Ukraine. Son arrière-grand-père naquit dans la localité juive de Savran, à quelque 200 km au nord d’Odessa, dans la province de Podolie. Ses grands-parents maternels, Rose Rein et Abraham Schuster, se rencontrèrent en 1904 sur un bateau d’émigrants qui fuyaient la zone de résidence où ils demeuraient à la suite de l’assassinat du tsar Alexandre II, et qui voguaient vers l’Amérique du Sud. Sa mère, Aida Schuster, est née en 1912 en Argentine. Rose Rein séjourna en 1929 pendant six mois en Palestine avec ses deux filles, Rachel et Aida. Rachel s’y installa et intégra le yichouv, la communauté juive fondatrice de l’État d’Israël en 19483. Son père, Enrique Barenboïm, est né le 17 mars 1912 à Buenos Aires. Il est le second fils de Dora Fischman et Miguel Barenboïm. Celui-ci, horloger-joaillier, mourut quand Daniel avait 5 ans3. Barenboïm est la forme yiddish de l’allemand Birnbaum (poirier)4.

Jeunesse - Daniel Moise Barenboïm, enfant unique d’Enrique Barenboïm et Aida Schuster, naquit le 15 novembre 1942 à Buenos Aires.

Enfant prodige

Tout sur ce personnage est à découvrir à cette source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Barenboim

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    Actualités - Daniel Barenboïm contraint d’annuler cinq concerts en raison de problèmes de santé - Par Violette Celbert - Publié le 22/11/2021 à 17:15 – Document ‘lefigaro.fr/’
    Photo : la synagogue Rykestrasse de Berlin où Daniel Barenboïm devait se produire le jeudi 18 novembre 2021. TOBIAS SCHWARZ / AFP –

Le pianiste et chef d’orchestre devait se produire à Berlin, à l’occasion des journées de la culture juive, puis à Vienne au Musikverein.

Jeudi 18 novembre 2021, à l’occasion de la soirée de clôture des journées dédiées à la culture juive, Daniel Barenboïm devait donner un récital dans la synagogue Rykestrasse de Berlin. Le pianiste n’est finalement jamais monté sur scène ; il ne se produira pas non plus à Vienne, cette semaine, où il devait donner quatre concerts. À Berlin, trois sonates de Ludwig van Beethoven étaient au programme.

À découvrir : ‘Casse-Noisette’,jugé raciste, survivra-t-il à l’ère de la « cancel culture ? »

À lire aussi : Daniel Barenboïm « Nous vivons une période où l’esprit fait défaut et c’est très dangereux »

À lire aussi : Daniel Barenboïm, un chef d’orchestre à prendre ou à laisser

Référence de l’article source : https://www.lefigaro.fr/musique/daniel-barenboim-contraint-d-annuler-cinq-concerts-en-raison-de-problemes-de-sante-20211122

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    Signification de Divan ou Diwan en poésie selon Wikipédia
    Illustration historique - Des scribes moghols au travail, en train de recueillir des « diwans ».

Un diwan ou divan (en persan : دیوان, divân ; en arabe : ديوان, dīwān) est un recueil de poésie ou de prose dans les littératures arabe, persane, ottomane et ourdou. Néanmoins son sens précis varie considérablement selon les littératures, les zones géographiques et les époques.

Appliqué à la littérature arabe de l’époque classique, le diwân désigne principalement le recueil exhaustif de l’œuvre d’un poète1, tandis qu’appliqué à la littérature persane de la même époque, le divan constitue un recueil anthologique des poèmes d’un auteur, qui n’inclut en général pas ses longs poèmes (de la forme mathnawī (en))2.

Dans la littérature ottomane, le Diwan (ou « littérature de Diwan ») désigne la littérature classique profane, où le ghazal occupe une place prépondérante, qui se développe du XIIIe siècle au XVIIIe siècle en parallèle à la littérature soufie classique et à la littérature mystique populaire3…. »

Source de l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Diwan_(po%C3%A9sie)

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’C’est un geste unique de l’Europe tout entière pour vous, à Gaza.’ Des mots forts du chef d’orchestre Daniel Barenboïm en guise de préambule à un concert pour la paix dans la Bande de Gaza... Daniel Barenboïm est entré dans l’enclave palestinienne à partir de l’Égypte, par le poste frontière de Rafah, avec 25 musiciens. Le chef israélo-argentin, porteur d’un passeport palestinien est, à 68 ans, un militant pour la paix entre Israéliens et Palestiniens : ... http://fr.euronews.net/

Source : https://www.youtube.com/watch?v=B1BeeXsNPro

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    Promotion de la tolérance à travers la musique – Enregistrement 5:26 - 09 février 2016 - Nations Unies

United Nations - Le chef d’orchestre et Messager de la paix des Nations Unies Daniel Barenboim s’est produit en public avec le Divan Orchestra Ouest-Est au Palais des Nations, à Genève dans la Chambre des droits de l’homme en Octobre. Composé de jeunes musiciens d’Israël, de la Palestine et d’autres pays du Moyen-Orient, le concert avait pour but de promouvoir la compréhension entre israéliens et palestiniens et d’ouvrir la voie à une solution pacifique du conflit israélo-arabe. UN in Action : Episode #1503 Script (Pdf) : http://www.un.org/webcast/pdfs/uniafs...

Source : https://www.youtube.com/watch?v=P6FYznmXNDk

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    Daniel Barenboim : « Aujourd’hui, j’ai honte d’être Israélien » - Par Florian Royer - Publié le lundi 23 juillet 2018 à 11h00 – Document ‘francemusique.fr’
    Le chef d’orchestre s’est insurgé contre le vote d’une loi définissant Israël comme un État-nation juif. Dans le journal Haaretz, il estime que « c’est clairement une forme d’apartheid ».

Photo - Daniel Barenboim dirigeant le West-Eastern Divan Orchestra, © Getty / Jakubaszek / Contributeur

Daniel Barenboim adresse une critique violente contre Israël. Dans un édito pour le journal Haaretz, il affirme qu’il a « honte d’être Israélien ». Le chef d’orchestre s’insurge contre la loi définissant « Israël comme l’État-nation du peuple juif dans lequel il réalise son droit naturel, culturel, historique et religieux à l’autodétermination ». Le texte a été voté à la Knesset, le parlement israélien, le 19 juillet. Il retire également le statut de langue officielle à l’arabe, pour ne laisser que l’hébreu, faisant des Arabes des citoyens « de seconde zone »

Pour Daniel Barenboim, « c’est clairement une forme d’apartheid ». Le chef d’orchestre s’est engagé plusieurs fois pour l’apaisement des tensions au Proche-Orient par le biais de la musique, notamment en créant, avec Edward Saïd, un orchestre réunissant de jeunes musiciens arabes et juifs, le West-Eastern Divan Orchestra.

A lire : Article Entretien avec Daniel Barenboim et le West-Eastern Divan Orchestra – Photo

Daniel Barenboim, musicien cosmopolite

Détenteur de passeports argentin, espagnol, israélien et palestinien, le chef d’orchestre, né à Buenos Aires, se désole que « le principe d’égalité et de valeurs universelles soit remplacé par le nationalisme et le racisme ». Il rappelle qu’en 2004, il avait prononcé un discours à la Knesset, décrivant la déclaration d’indépendance comme « une source d’inspiration permettant de croire en des idéaux ». Quatorze ans plus tard, Daniel Barenboim pose cette question dans son édito : « l’indépendance de l’un a-t-elle un sens si elle se fait au détriment des droits fondamentaux de l’autre ? »

AUDIO > Enregistrement d’une heure. Emission ‘Classic Club’ « Daniel Barenboim, un musicien engagé » > écouter à partir de la source ci-après

Mots clés : Musique classique Musique en Israël Musique classique Daniel Barenboim

France Musique – Écouter la radio en direct

France Musique – Le clarinettiste volant : portrait confiné d&#39 ;un musicien parachutiste

Source : https://www.francemusique.fr/musique-classique/daniel-barenboim-j-ai-honte-d-etre-israelien-64036

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    Le ‘West-Eastern Divan Orchestra’ (Orchestre Divan Ouest-Est) de Daniel Barenboim, 20 ans après - Par Philippe Gault- Publié le 24/10/2019 à 17:00 | Modifié le 24/10/2019 à 14:28 – Document ‘radioclassique.fr’ –
    Photo - Anne-Sophie Mutter au violon, Yo-Yo Ma au violoncelle et Daniel Barenboim, au piano pour le triple concerto de Beethoven, c’était l’affiche que proposait le West-Eastern Divan Orchestra pour la fin de sa tournée d’anniversaire, lors de 3 concerts exceptionnels à Cologne, à la Philharmonie de Paris et à Berlin.

L’occasion pour le chef israélo-argentin de faire un bilan, notamment sur l’ambition qu’il s’était donnée en 1999 lorsqu’il a créé, avec l’écrivain chrétien américano-palestinien Edward Said, cette formation composée de musiciens israéliens, syriens, libanais, égyptiens, jordaniens et palestiniens.

« On ne peut pas dire que Le Divan soit un orchestre pour la paix » 

Dans un long entretien accordé à l’agence de presse allemande DPA, Daniel Barenboim admet que l’ambition initiale, qui consistait à faire en sorte que de jeunes musiciens de pays arabes et d’Israël se rencontrent pour jouer de la musique et dialoguer dans le but de promouvoir le dialogue et la paix entre Juifs et Arabes relevait de l’utopie. “L’orchestre existe, mais dire que c’est un orchestre pour la paix, comme on l’entend souvent, ce n’est pas vrai. Nous ne pouvons pas faire ça.” Déclare le chef d’orchestre. « Le constat est clair, nous ne pouvons pas jouer dans la plupart des pays arabes ou en Israël aujourd’hui (…) Pourtant, nous ne vivons pas un conflit politique, limité à des problèmes de frontières, d’eau ou de pétrole, mais un conflit qui ne peut être résolu que sur le plan humain, et il n’y a pas de solution militaire à ce problème. En revanche, ce que montre le Divan, c’est que si nous créons une situation d’égalité, alors Arabes et Israéliens peuvent construire quelque chose de commun, à condition qu’ils aient les mêmes droits et responsabilités ».

https://i.ytimg.com/vi/JIdkGMHCXF4/hqdefault.jpg

Photo - La fierté et le rêve de Daniel Barenboim

La grande fierté de Daniel Barenboim c’est surtout d’avoir permis, en 20 ans, à tous ces jeunes gens de découvrir la musique et de jouer ensemble : “Lorsque nous avons formé l’orchestre avec Edward Saïd il y a vingt ans, 60% des musiciens n’avaient jamais joué dans un orchestre, seuls quelques-uns d’entre eux avaient entendu un orchestre jouer dans leur vie ». Honneur également pour le chef d’orchestre et pianiste d’avoir formé des musiciens et d’avoir permis à certains d’entre eux de devenir de grands professionnels comme la clarinettiste Shirley Brill, le pianiste Saleem Ashkar ou son propre fils Michael Barenboim, violoniste reconnu. En 2017, l’orchestre a déménagé de Séville à Berlin et réside avec la ‘Barenboim-Said Akademie’ au sein de l’auditorium Pierre Boulez Saal.

Depuis sa fondation à Weimar, à l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Goethe dont un recueil de poèmes a inspiré le nom à la formation, le West-Eastern Divan Orchestraa donné, plus de 300 concerts dans 30 pays devant plus de 800.000 personnes mais quasiment jamais au Proche-Orient, exceptée une représentation en Cisjordanie en 2005. C’est l’un des grands regrets de Daniel Barenboim qui, à 77 ans, a toujours le même rêve en tête et dans le cœur mais déclare avec lucidité : “Ce serait d’apparaître à Tel Aviv et à nouveau à Ramallah. Malheureusement, j’ai peur que la réalité ne me donne pas raison.”

Radio Classique - Écoutez le direct, retrouvez un morceau ...

Logo RCEcouter l’enregistrement de 4 minutes 44 à partir de ce site :

Source : https://www.radioclassique.fr/magazine/articles/le-west-eastern-divan-orchestra-de-daniel-barenboim-20-ans-apres/

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    Maroc - Sister Marie Keyrouz - Morocco - Ya Sourouri - رابعه العدويهEnregistrement de 10:42 du 1er décembre 2012 – Sous-titré en français
    Sister Marie Keyrouz - Sister Marie Keyrouz - Maroc - Rabe3a al Adawiya - Ya Sourouri - رابعه العدويه http://www.keyrouz.com/

Source : https://www.youtube.com/watch?v=poWfUVW8k3c

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Source : https://www.youtube.com/watch?v=yjbV7EVdIhQ

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    Réception à Noël de Soeur Marie Keyrouz – Enregistrement de 54:31 en date du 24 décembre 2016 - KTOTV
    Pour son émission de Noël, c’est une invitée hors du commun que reçoit Emmanuelle Dancourt en la personne de Soeur Marie Keyrouz. A la fois religieuse et cantatrice, elle parcourt le monde et fait résonner sa voix d´une pureté inouïe et d´une technique parfaite, en chantant Dieu et la Paix. Originaire du Liban, c´est durant la guerre civile, en 1984, que Soeur Marie Keyrouz crée « L´Ensemble de la Paix » dont les membres sont issus de toute confession.

Si elle ne puise que dans le répertoire sacré pour chanter, Soeur Marie Keyrouz explore autant la musique occidentale que la musique orientale pour exprimer sa foi. Elle a aussi fondé en 1994 l´IICS (Institut International de Chant Sacré) afin de transmettre son expérience spirituelle et artistique à ceux qui le souhaitent.

Très sensibilisée au sort que les guerres réservent aux enfants dans le monde entier, Soeur Marie Keyrouz est aussi la fondatrice de l´association « Enfance pour la Paix » au profit de laquelle sont versés les bénéfices des ventes de ses disques et de ses concerts. Et comme elle le dit elle-même : « Le Mal qui envahit le monde ne sera vaincu qu´avec le Beau et le Sacré ». Une émission à ne pas manquer ! V.I.P. du 24/12/2016.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=Ar4CKGeJVRI

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Source : https://vodeus.tv/video/soeur-marie-keyrouz-priere-de-saint-augustin-432

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    France - Sœur Marie Keyrouz à Labeaume en Musiques : une voix vers l’Orient sacré - Par Benjamin Puech - Publié le 17/12/2018 à 17:35, Mis à jour le 17/12/2018 à 17:49 – Document ‘lefigaro.fr’ - Photo
    Avec son Ensemble de la Paix, qu’elle a fondé en 1984 dans le Liban en guerre, sœur Marie Keyrouz a interprété des chants pour la plupart issus de la liturgie maronite. Daniel Mayet

Nous y étions- La chanteuse libanaise s’est rendue ce samedi dans l’église d’Aubenas en Ardèche avec son Ensemble de la Paix. Son répertoire de chants religieux alterne entre le syriaque et l’arabe. Suave et puissante, sa voix produit un indescriptible effet sur le public. Celui de réveiller les cœurs.

Sur le quai de la petite gare de Montélimar, surgissent de la brume une dame en noir emmitouflée dans son écharpe et douze hommes en doudoune. Ce samedi 15 décembre, la chanteuse et religieuse sœur Marie Keyrouz et son Ensemble de la Paix sont venus interpréter des chants sacrés d’Orient aux confins de l’Ardèche, à l’église Saint-Laurent d’Aubenas. « C’est un rêve, pour moi », témoigne le chef d’orchestre Philippe Forget, directeur artistique du festival Labeaume en Musiques. Avant qu’il puisse se réaliser, il faudra que ce convoi atypique traverse la campagne et les multiples barrages de « gilets jaunes » aux ronds-points.

En trente ans, Sœur Marie Keyrouz a enregistré une grande partie du répertoire chrétien oriental, de la liturgie melkite au rite byzantin. Elle sillonne le monde mais se produit rarement en France, où elle habite pourtant quand elle ne part pas retrouver son Liban natal. À Paris, elle gère son association, Enfance pour la Paix, et l’Institut International de Chant Sacré qu’elle a fondé en 1994.

Un violon et une flûte orientales, un oud, un violoncelle, une contrebasse, un bouzouki -un luth à manche long-, et six choristes. Les musiciens sont originaires du Liban, de Jordanie, Palestine, Turquie ou d’Égypte. Pendant qu’ils répètent, sœur Marie Keyrouz entend tout, voit tout. Elle les réprimande ou les cajole. « Elle est mon amie, ma confidente, ma sœur », nous explique Pierre Abdel Jalil, un des chanteurs. Tous se connaissent depuis vingt ans. « Quand sœur Marie nous propose de l’accompagner, personne ne manque à l’appel », résume-t-il.

Dehors, un village de France avec ses pavés mouillés et ses décorations de Noël. Presque une image d’Épinal. « Je suis venu parce que je ne connais pas du tout », affirme sans complexe Laurent, « retraité du coin », comme il se définit lui-même. D’autres viennent parce qu’ils n’ont pas oublié la voix de sœur Marie Keyrouz. « J’ai encore en tête un vieux CD que j’avais acheté à vingt ans. Qu’elle vienne ici à Aubenas, c’est incroyable », s’enthousiasme Marie, la cinquantaine, à la tête d’une exploitation agricole. Hélène, une étudiante en philosophie est venue de Lyon pour l’écouter.

L’édifice est bondé. Bientôt, une mélodie retentit, sans que l’on puisse apercevoir les musiciens. Une longue procession sort de l’obscurité d’une travée, rejoint le chœur. Au premier rang, les yeux s’écarquillent en découvrant les longues tenues rouges des chanteurs. Et devant la gestuelle si particulière de la religieuse. « On dirait qu’elle embrasse l’air. C’est hypnotique », souffle une vieille dame à son voisin.

Une voix qui vient de loin

Photo - « On dirait qu’elle embrasse l’air. C’est hypnotique », souffle une vieille dame à son voisin pendant le concert de sœur Marie Keyrouz. Benjamin Puech

Les sonorités du syriaque et de l’arabe résonnent dans la grande église néoromane. Avec sa puissance et son timbre hors normes, sœur Marie Keyrouz interprète des chants pour la plupart issus de la liturgie maronite. Jusqu’à d’éblouissants paroxysmes. « Sa voix vient de loin », résume Hélène. Derrière elle, les musiciens accompagnent ces mélismes avec ferveur. Entre eux, la complicité est évidente.

« Je ne fais pas de distinction entre un office et un concert », explique la chanteuse. La teneur sacrée se ressent. Le public n’applaudit pas une seule fois. « On ne savait pas trop ce que les gens pensaient », témoignera un des choristes. La standing-ovation réservée dès les dernières notes l’aura vite rassuré. D’immobile qu’elle était, la foule se réveille. La religieuse est rappelée à quatre reprises, fait des allers-retours entre le chœur et la sacristie. Elle passe entre les bancs et serre les mains au passage. Une vraie boxeuse.

Le concert fini, nombreux sont ceux qui viennent féliciter sœur Marie Keyrouz ou se confier à elle. Un homme, les traits du visage tendus par l’émotion, peine à s’exprimer. « C’était tellement beau », finit-il par lâcher. La chanteuse, rayonnante, le remercie. « Ce moment de rencontres est aussi important pour moi que le concert lui-même », nous confie-t-elle. Sur le chemin de la sortie, une femme tempête : « Elle regarde toujours le ciel quand elle chante ! ». La critique ressemble à un compliment.

Assalamu alaykum, par sœur Marie Keyrouz

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Sujets : Soeur Marie Keyrouz Maronite Chrétiens d’Orient Syriaque Chants sacrés Labeaume en Musiques

Source : https://www.lefigaro.fr/musique/2018/12/17/03006-20181217ARTFIG00214-soeur-marie-keyrouz-a-labeaume-en-musiques-une-voix-vers-l-orient-sacre.php

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    La personnalité de Sœur Marie Keyrouz d’après Wikipédia
Biographie :
Naissance 1963

Deir el Ahmar (en) ou Liban

NationalitéLibanaise
Formation Université de Paris
Activités Chanteuse, religieuse
Autres informations
Religion Église catholique
Site webwww.keyrouz.com

Sœur Marie Keyrouz (en arabe : الأخت) ماري كيروز)), née en 19631 à Deir el Ahmar au Liban, est une cantatrice et religieuse maronite libanaise, spécialisée dans le chant religieux, essentiellement de tradition moyen-orientale2.

Biographie - Marie Keyrouz est née à Deir-El-Ahmar, près de la ville de Baalbek, est élevée dans le rite de l’Église maronite et devient membre de la Congrégation des Sœurs Basiliennes Chouérites qui pratique le rite melkite3.

Présidente fondatrice de l’Institut international de Chant Sacré à Paris, elle a poursuivi parallèlement de multiples études sanctionnées par un Doctorat en musicologie et anthropologie religieuse à la Sorbonne4 (1991), un diplôme d’études approfondies (DEA) de sciences religieuses à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, de chant classique oriental et occidental (oratorio) de l’Université Saint-Esprit de Kaslik, jusqu’à ce qu’elle fût appelée : « La Sœur savante chantante ».

Sœur Marie Keyrouz compte parmi les grandes voix qui captivent les auditoires orientaux et occidentaux. Au carrefour des religions, Sœur Marie chante et enseigne les musiques sacrées traditionnelles de l’Orient chrétien (Maronite, Byzantine, Melkite). Elle développe aussi une interprétation et un enseignement nés de recherches sur les traditions anciennes du chant liturgique occidental (ambrosien - ou milanais - et grégorien). Elle aborde également le répertoire sacré classique (Bach, Haendel, Mozart…).

Ses CD ont rencontré un succès international et lui ont valu de nombreuses invitations à chanter à travers le monde, pour devenir la Messagère de la Paix, la Lumière de la Musique sacrée, la Voix mystérieuse de l’Orient.

Religieuse, musicologue, anthropologue et chanteuse, Sœur Marie fait rencontrer avec une superbe dextérité l’art et la science, la créativité et l’authenticité.

En 1984, sous les bombes de la guerre au Liban, elle a fondé son Ensemble de la Paix5 formé de musiciens et choristes de différentes religions, nationalités et cultures, une appellation qui illustre bien son désir de paix, de tolérance, d’universalité, d’œcuménisme et d’harmonie entre les peuples et les cultures6.

À une époque où chacun multiplie les tentatives de fusion Orient et Occident, mélangeant en des paradis artificiels des terres et des hommes différents, sœur Marie convainc que dans le chant et la musique, il n’est pas de mur.

Ce qui anime sa passion et son combat pour l’humanitaire aussi, c’est que Sœur Marie est convaincue que l’ignorance et la pauvreté sont à la base des fractures sociales et des guerres ; et dans les rapports d’amitié comme dans ceux des intérêts communs entre les nations, elle a la ferme conviction que la culture constitue un élément primordial.

C’est pourquoi, Sœur Marie a choisi depuis vingt ans, dans sa congrégation puis à travers son association « Enfance pour la Paix »7, de consacrer les bénéfices de ses disques et concerts au soutien des enfants défavorisés4 : bourses d’études, scolarisation, aide médicale et financement des projets éducatifs.

Si Sœur Marie est devenue aujourd’hui une grande figure du chant sacré d’Orient et d’Occident et une messagère de Paix entre les peuples, c’est peut-être parce que selon elle, « le chant est l’unique occasion d’exprimer une vérité qui, autrement, serait inaudible ».

Article complet avec discographie, bibliographie, notes et références sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Keyrouz

Voir aussi :http://www.keyrouz.com/FR_about.htmlBiographie - Soeur Marie Keyrouz - http://www.keyrouz.com › FR_about – « Soeur Marie Keyrouz - Biographie. Depuis Vingt-cinq ans, Sœur Marie Keyrouz s’est illustrée parmi les grandes voix qui captent l’attention des auditoires… »

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    Un hommage musulman et chrétien orthodoxe à Marie avec l’ensemble ‘Kindi’ et des derviches tourneurs (danses soufi) : « Stabat Mater Dolorosa » - Enregistrement de 19:49 en date du 31 décembre 2014 - Sabine Châtel – Traduction Jacques Hallard - Original : Al Kindi Stabat Mater Dolorosa, Muslim and Christian Homage to Mary
    A musical creation by Julien Jalal Eddine Weiss and the Ensemble Al-Kindi - Featuring : The Orthodox lithurgic Choir Tropos from Athens, Sheikh Habboush (vocal), munshid from Aleppo and the whirling dervishes of Aleppo (Syria), Dogan Dikmen, Bekir Buyukbas, Ahmet and Refik Kaya from Istanbul and the whriling dervishes of Istanbul, Rania Younes (vocal) from Beyrouth.

Une création musicale de Julien Jalal Eddine Weiss et de l’Ensemble Al-Kindi - Avec : Le chœur liturgique orthodoxe Tropos d’Athènes, Sheikh Habboush (vocal), munshid d’Alep et les derviches tourneurs d’Alep (Syrie), Dogan Dikmen, Bekir Buyukbas, Ahmet et Refik Kaya d’Istanbul et les derviches tourneurs d’Istanbul, Rania Younes (vocal) de Beyrouth.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=SZT0egO3cvc

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Jean-Claude Casadesus, né Jean-Claude Probst le 7 décembre 1935 à Paris, est un chef d’orchestre français de renommée internationale. Il est le fondateur de l’Orchestre national de Lille, qu’il dirige jusqu’en 2016. Issu d’une famille de musiciens et d’artistes1, il est le fils des comédiens Gisèle Casadesus et Lucien Probst, et le père de la soprano Caroline Casadesus, du comédien et mannequin Olivier Casadesus et du photographe et explorateur Sebastian Copeland.

En bref :

Naissance7 décembre 1935 (86 ans)
Paris,

Drapeau de la FranceFrance

Activité principale chef d’orchestre
Formation Fondateur de l’Orchestre national de Lille
Maîtres Pierre Dervaux et Pierre Boulez
Famille Fils de Gisèle Casadesus

Père de Caroline Cadadesus, Sebastian Copeland (en) et Olivier Casadesus

Récompenses Victoire d’Honneur des Victoires de la Musique 2004

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28.
Les Religions à l’Unisson – L’Orchestre Philharmonique du Maroc interprète « Ave Maria » de Caccini - 10 novembre 2016 – Enregistrement 8:21 - Orchestre Philharmonique du Maroc

 Trois Artistes, Trois Religions, pour un symbole fort d’ouverture, d’écoute et de respect entre les cultures Orchestre Philharmonique du Maroc - Jean-Claude Casadesus, direction - Françoise Atlan et Caroline Casadesus, sopranos - Smahi El Harati, ténor Eloïse Bella Kohn et Dina Bensaïd, Yadaïn Piano Duo - Arrangement OPM Octobre 2016, Casablanca.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=2ECsfvJ4p2c&list=RD2ECsfvJ4p2c&start_radio=1&rv=2ECsfvJ4p2c&t=7 ou

https://www.youtube.com/watch?v=2ECsfvJ4p2c

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29.
L’Orchestre Philharmonique du Maroc relie les trois religions – « La beauté du cœur » - Compte-rendu de Jacqueline Thuilleux – Document ‘concertclassic.com’ - Photo

« Rien de réel ne se fait qui n’ait été d’abord été rêvé » écrivait le penseur visionnaire Denis de Rougemont. Farid Bensaïd, président de l’Orchestre dont il tient aussi le pupitre de premier violon, rêve beaucoup, et fait encore plus. Témoin cette association Ténor pour la Culture, qu’il a fondée à partir de sa base de Rabat et à ce jour le cycle musical Les religions à l’unisson. Le brillant homme d’affaires qu’il est ne recule devant aucun pari et celui qu’il lance aujourd’hui témoigne de l’image multiculturelle marocaine, pour laquelle il se bat contre vents et marées, et dieu sait que les ouragans abondent à ce jour.

C’est donc en la parisienne Eglise Saint-Germain-des-Prés, sous l’égide de sa surprenante Vierge au sourire, extraite lors de fouilles récentes, et dont l’exquise courbure fait oublier les brisures- un symbole ?- que s’est déroulé un concert hors normes sur tous les plans. Oublions d’abord l’acoustique barbouillée et caverneuse de l’église, qui emmêle les sons, comme il est fréquent dans ce genre de lieu, et gomme les contenus en ne laissant que rythmes et contours. Heureusement, quelques instruments arrivent à percer ce brouillard, ainsi le piano, qui émerge quoi qu’il arrive, tandis que les voix planent dans un univers encore plus irréel du fait de sa résonance, mais que l’orchestre, lui, a fort à faire pour garder son identité sonore. Difficile a dû être leur exécution du Requiem de Verdi, ici même l’an dernier.

Oublions aussi l’ouverture, bizarre et peu en situation, avec un extrait de Giuditta de Franz Lehár, lancé par une Caroline Casadesus glamour et frétillante, pour ne garder que l’essentiel. Car il faut le dire, et malgré les aléas de la soirée, dont les musiciens devaient être les premières victimes, l’Orchestre, qui a fêté ses vingt ans l’an passé, apparaît comme une formation de premier plan, dont on a déjà pu vérifier la qualité, pour une fois homogène, des cordes aux bois et aux vents aux percussions. Choisi par les deux jeunes pianistes en piste, la musulmane Dina Bensaïd et la juive Eloïse Bella Kohn, qui ont coutume de jouer en duo, le Concerto en ré mineur pour deux pianos de Poulenc apportait sa joie de vivre, son éclat, sa grâce. Un moment vivifiant. Acmé des intentions avouées de la soirée, un extraordinaire Ave Maria de Caccini (arrangé par l’orchestre pour la circonstance, et on sait que cette œuvre douteuse mais si belle en a vu d’autres) : les voix mêlées, envoûtantes, de la judéo-berbère Françoise Atlan, du ténor marocain Smahi El Harati, maître en musique sacrée, et de la fine Caroline Casadesus composaient un hymne bouleversant à l’amour universel.

Enfin, brouillée certes, mais bien vivante et menée à un train d’enfer par Olivier Holt, conseiller artistique et premier chef invité de l’orchestre, qui avait sans doute choisi cette allure pour sauver ce qui pouvait l’être, la 7ème Symphonie de Beethoven, absolu de la joie dansante, de la légèreté volontaire, de l’élan qui sauve. Irrésistible et jouée avec un engagement total. Ah, si le chorégraphe John Neumeier, au lieu de toujours se plonger dans les méandres de Mahler, si Maurice Béjart au lieu de sa lourde et démonstrative version de la 9ème Symphonie avaient pu s’emparer de cette merveilleuse partition, quel formidable et elfique hymne à la vie on eut pu avoir ! Mais ceci est une autre histoire.

Paris, église Saint-Germain-des-Prés, le 17 mars 2017 - 
Photo (Olivier Holt et l’Orchestre Philharmonique du Maroc) © DR

Jacqueline THUILLEUX Lire les articles >> - Tags de l’article : Caroline CASADESUS Dina BENSAÏD Farid BENSAÏD Olivier HOLT Eloïse BELLA KOHN Françoise ATLAN Smahi EL HARATI

Source : https://www.concertclassic.com/article/lorchestre-philharmonique-du-maroc-relie-les-trois-religions-la-beaute-du-coeur-compte-rendu

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  • Le
    Pape François au Maroc - 11/04/2019 - 18:36 - Photo
    34 ans après la visite du pape Jean-Paul II, le souverain pontife François s’est rendu à Rabat les 30 et 31 mars 2019, à l’invitation de Sa Majesté le roi Mohammed VI. Dans ce pays où les trois grandes religions monothéistes trouvent leur place, le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus a dirigé l’Ave Maria de Caccini avec l’Orchestre et les chœurs du Philharmonique du Maroc, trois chanteurs de trois confessions religieuses différentes, chrétienne, musulmane et juive (Caroline Casadesus, Smahi El Harati et Françoise Atlan) et la pianiste Dîna Bensaid, créant une très forte émotion.

Ce concert, donné au Centre de Formation des Imams, en présence du Pape François, de Sa Majesté le Roi du Maroc et de 1200 invités, placé, comme la visite, sous le signe du dialogue inter religieux, était porteur d’un message de paix et de fraternité. Haut du formulaire

Voir aussi : Racines Judeo Marocaines

Source : https://dafina.net/gazette/article/le-pape-au-maroc

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Voir aussi : https://medias24.com/2019/03/31/video-lave-maria-de-caccini-chantee-a-linstitut-mohammed-vi-de-formation-des-imams/

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    Un temps musical à l’institut Mohammed VI de formation des imams - Extrait d’une prestation diffusée en direct le 30 mars 2019 – Vidéo 14:14 - KTOTV
    Voyage apostolique du Pape François au Maroc les 30 et 31 mars 2019. Retrouvez toutes les vidéos du pape François au Maroc : http://www.ktotv.com/pape-francois/pa... Le Pape François au Maroc du 30/03/2019.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=3MnncEU_gks

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    Trois chanteurs de trois confessions chantent un hymne à la paix devant le pape François et le Roi Mohammed VI - Le 31 mars 2019 11:30 – Document ‘atlasinfo.fr ‘ - Maghreb
    La visite du souverain pontife à l’Institut de la formation des imams à Rabat été l’occasion de vivre un moment d’une grande intensité. Trois chanteurs des trois religieux monothéistes ont chanté à l’unisson devant les deux chefs spirituels. C’était un véritable hymne à la paix et et une célébration à une coexistence intelligente et respectueuse de l’Autre.

Des sopranos, ténors, choristes et solistes marocains et étrangers se sont joints à l’Orchestre Philharmonique du Maroc (OPM), pour interpréter samedi à l’Institut Mohammed VI de formation des Imams, morchidines et morchidates, des airs et chants religieux musulmans, juifs et chrétiens, en signe de paix et de concorde entre les trois religions monothéistes.

Trois chanteurs de trois confessions religieuses différentes, chrétienne, musulmane et juive (Caroline Casadesus, Smahi El Harati et Françoise Atlan) et la pianiste Dîna Bensaid, ont chanté à l’union créant une forte émotion.

D’une voix mélodieuse, Smahi El Harati a chanté l’appel à la prière “Allahu Akbar”, accompagné de la chanteuse Caroline Casadesus, fille du chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus, qui a interprété l’“Ave Maria” de Caccini, ret de la chanteuse Françoise Atlan, qui a entonné la prière juive “Adonaï”. Les trois chanteurs ont conclu le concert main dans la main

Porteur d’un message de paix et de fraternité, ce concert, donné au Centre de Formation des Imams, en présence du Pape François, du Roi Mohammed VI, Commandeur des Croyants, en présence de 1200 invités, a été placé, comme la visite papale, sous le signe du dialogue interreligieux ;

Fruit d’un travail de recherche et de transcription vocale et orchestrale, ce brassage musical, porté par environ 80 artistes, entre musiciens, choristes et solistes, a mis en valeur les liens tissés entre les chants religieux sacrés quelles que soient les religions qu’ils honorent.

Proposant un mélange de musiques religieuses à travers les influences culturelles et les différents courants religieux, cette interprétation a célébré le capacité de la musique à créer un dialogue interculturel et à transmettre un message de tolérance et de coexistence entre les peuples.

Créé en 1996, l’Orchestre Philharmonique du Maroc est composé de quatre-vingts musiciens professionnels. Une véritable ingénierie d’actions culturelles est développée par l’Orchestre, qui donne une cinquantaine de concerts chaque saison, participe au rayonnement culturel d’un Maroc d’ouverture et de modernité.

Toujours avec ce souci de diffuser les valeurs d’écoute et de tolérance qu’il porte, l’Orchestre est à l’origine de la création de l’Orchestre Philharmonique du Maghreb.

Depuis 2016, l’Orchestre Philharmonique du Maroc créé son cycle Les religions à l’unisson qui réunit sur une même scène, des artistes issus des trois grandes religions monothéistes.

Source : https://atlasinfo.fr/trois-chanteurs-de-trois-confessions-chantent-un-hymne-a-la-paix-devant-le-pape-francois-et-le-roi-mohammed-vi_a99305.html

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5ème partie ajoutée sur la géopolitique


      • Relations entre Israël et le Maroc selon Wikipédia
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Drapeau d’Israël

Drapeau du Maroc

Israël Maroc
Histoire et événements
10 décembre 2020 Normalisation des relations diplomatiques

Les relations entre Israël et le Maroc sont les relations diplomatiques entre l’État d’Israël et le Royaume du Maroc. Depuis la création de l’État hébreu en 19481, une relation secrète s’est développée entre les deux États sans qu’il y ait une reconnaissance officielle de l’État d’Israël de la part du Maroc. Le 4 juillet 1994, les deux États ouvrent des bureaux de liaison à Rabat et Tel Aviv après une rencontre diplomatique à Paris entre les deux ministres des Affaires étrangères, Tzipi Livni et Mohamed Benaïssa. Ces représentations seront fermées en octobre 2000 après la Seconde intifada2.

Le 10 décembre 2020, Israël et le Maroc rétablissent leurs relations diplomatiques dans le cadre d’un accord trilatéral impliquant les États-Unis3, qui reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental4.

Auparavant, les responsables politiques des deux pays se sont rencontrés à plusieurs reprises, notamment le 22 juillet 1986, quand le Premier ministre israélien Shimon Peres s’est rendu au Maroc pour rencontrer le roi Hassan II5.

Source de l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_Isra%C3%ABl_et_le_Maroc

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      • Le Maroc et Israël célèbrent sobrement un an de relations diplomatiques - Publié le : 23/12/2021 - 07:58 - Texte par : FRANCE 24avec AFP
        Le ministre des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita, le 22 décembre 2021, lors d’une visioconférence avec ses homologues israélien et américain. © AFP

Les ministres des Affaires étrangères du Maroc et d’Israël, accompagnés de leur homologue américain, se sont réunis mercredi lors d’une visioconférence pour célébrer le premier anniversaire de la reprise de leurs relations diplomatiques.

Le Maroc, Israël et les États-Unis ont sobrement célébré, mercredi 22 décembre, le premier anniversaire de la reprise des relations diplomatiques entre le royaume chérifien et l’État hébreu, sous le parrainage de Washington, saluant ’une étape positive’ vers la paix dans la région.

Lors d’une brève visioconférence, pandémie de Covid-19 oblige, les trois chefs de la diplomatie – Nasser Bourita, Yaïr Lapid et Anthony Blinken – se sont félicités d’un partenariat qui vise à instaurer une ’paix durable’ au Moyen-Orient.

Cette normalisation s’inscrit dans le cadre des ’accords d’Abraham’ qui ont vu plusieurs pays arabes normaliser leurs relations avec Israël sous l’administration de l’ex-président américain Donald Trump.

’Les États-Unis se sont engagés à soutenir et à étendre les accords d’Abraham. Nous espérons voir vos bureaux de liaison devenir des ambassades dans un proche avenir’, a déclaré Anthony Blinken à ses homologues.

De son côté, Nasser Bourita a accepté l’invitation de Yaïr Lapid à effectuer ’très bientôt’ une visite en Israël. Concernant le conflit israélo-palestinien, il a réitéré le soutien du Maroc à la solution à deux États au Proche-Orient.

Malgré les sympathies pro-palestiniennes de la population marocaine, la ’réactivation’ des relations avec Israël n’a pas suscité de contestation massive du fait de la reconnaissance par les États-Unis, en échange, de ’la marocanité’ du Sahara Occidental, considérée comme la ’première cause nationale’ au Maroc.

Les deux pays avaient établi des relations diplomatiques au début des années 1990 avant que le Maroc n’y mette fin au début de la Seconde Intifada, le soulèvement palestinien du début des années 2000.

Accord de coopération sécuritaire

Le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation, une coalition regroupant des militants d’extrême gauche et islamistes, avait appelé à des sit-in dans plusieurs villes pour protester contre l’accord tripartite. Mais la manifestation a été interdite à Rabat et la mobilisation était modeste ailleurs, d’après des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

Un an après, la normalisation tous azimuts entre le Maroc – où a prospéré une importante communauté juive – et Israël avance à un rythme soutenu.

Elle s’est déjà traduite par la conclusion d’un accord de coopération sécuritaire ’sans précédent’ lors de la récente visite à Rabat du ministre israélien de la Défense Benny Gantz, au grand dam des Palestiniens et de l’Algérie voisine.

Depuis, des médias israéliens et marocains se sont fait l’écho de l’acquisition par le Maroc de technologies de l’industrie de défense israélienne. L’État hébreu est l’un des principaux exportateurs au monde de drones ’kamikazes’ et de logiciels de sécurité, comme le très controversé Pegasus de la société NSO.

En outre, la ministre israélienne de l’Économie, Orna Barbivai, est attendue dans la capitale marocaine au début 2022, selon le chef du bureau de liaison d’Israël au Maroc, David Govrin, cité par un média marocain. Sa visite ’doit constituer une étape importante qui sera marquée par la signature d’un accord-cadre économique de grande envergure’, a assuré David Govrin.

Cet anniversaire survient dans un contexte maghrébin tendu. Allié de Moscou, Alger a rompu, en août, ses relations avec Rabat en raison ’d’actions hostiles’ du royaume, sur fond de rivalité régionale et de querelle sur la question du Sahara occidental, qui oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario soutenus par l’Algérie.

Avec AFP - Israël Maroc États-Unis Diplomatie

>> À lire : Le Maroc et Israël signent un accord de coopération sécuritaire historique

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Source : https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20211223-le-maroc-et-isra%C3%ABl-c%C3%A9l%C3%A8brent-sobrement-un-an-de-relations-diplomatiques

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Carte qui montre les pays qui sont opposés à Israël.

Le conflit israélo-arabe est le conflit qui oppose les Israéliens aux Arabes du Moyen-Orient, et en particulier aux Palestiniens depuis 72 ans.

Contexte

Photo - Le mur entre Israël et les territoires occupés

Au début du XXe siècle, principalement à cause de l’antisémitisme, certains Juifs ont considéré que la meilleure manière de lutter contre ce racisme serait pour eux de fonder leur propre État sur les terres où avaient vécu leurs ancêtres 2000 ans plus tôt. Ces Juifs se rassemblèrent au sein du mouvement sioniste pour créer un État en Palestine. La population arabe qui y vivait avait aussi des aspirations nationalistes en vue de créer un État et n’accueillit pas chaleureusement ces immigrés. Après la Première Guerre mondiale et la victoire des alliés, le pays était administré par le Royaume-Uni. Très rapidement, les Juifs et les Arabes se sont combattus entre eux ainsi que contre les Britanniques.

Histoire

Entre 1936 et 1939, les Arabes se sont révoltés contre les Anglais en vue d’obtenir leur départ du pays. Ces derniers ont durement réprimé la révolte. Près de 5000 arabes palestiniens furent tués, beaucoup furent arrêtés et jugés, certains furent exécutés et leurs leaders politiques exilés. À la suite de la Seconde Guerre mondiale et au drame de la Shoah, le monde a voulu « réparer » l’horreur qui avait été commise contre les Juifs et accepta de leur donner la souveraineté sur une partie de la Palestine. Les Palestiniens et tous les Arabes du Moyen-Orient s’y opposèrent, estimant qu’ils n’avaient pas à payer pour un crime commis par les Nazis en Europe. En 1948, la guerre éclata alors entre eux. Elle fit plus de 20 000 morts et fut remportée par les Juifs qui fondèrent l’État d’Israël. Cette guerre s’accompagna du déplacement de près de 750 000 Palestiniens qui ne purent jamais retourner chez eux. Les réfugiés palestiniens d’aujourd’hui sont leurs descendants. Ensuite, énormément de Juifs survivants de la Shoah et des pays arabes dont ils furent chassés immigrèrent vers Israël.

Les Arabes et les Israéliens n’ont jamais pu trouver un accord pour régler leurs différends. Entre 1949 et 1956, les Palestiniens menèrent des actions de guérilla contre les Israéliens, ce qui provoqua de sanglantes ripostes israéliennes. En 1967, l’Égypte voulut prendre sa revanche et se prépara à attaquer Israël avec l’aide de ses alliés jordaniens et syriens. Les Israéliens déclenchèrent alors la guerre qu’ils remportèrent en 6 jours et qui leur permit de conquérir de très importants territoires, dont le désert du Sinaï jusqu’au Canal de Suez et ce qu’on nomme aujourd’hui les Territoires occupés. 300 000 Palestiniens qui y vivaient en furent chassés et les autres durent accepter l’occupation de leurs ennemis.

Pour en savoir plusPour en savoir plus, lire l’article : Guerre des Six Jours.

Mais tous n’acceptèrent pas cette situation. Yasser Arafat fonda l’OLP, l’Organisation de Libération de la Palestine, et mena la lutte armée contre Israël. D’autres organisations palestiniennes se joignirent à lui et ils menèrent des attaques en Israël et partout dans le monde contre ceux qui soutenaient ce pays. Ces attaques étaient considérées comme du terrorisme et provoquaient des représailles israéliennes contre leurs auteurs et les camps de réfugiés palestiniens répartis dans les pays voisins. En 1973, l’Égypte et la Syrie voulurent à nouveau prendre leur revanche. Ils attaquèrent Israël par surprise mais furent à nouveau vaincus.

Pour en savoir plusPour en savoir plus, lire l’article : Guerre du Kippour.

Toutefois, Égyptiens et Israéliens comprirent alors que leur intérêt résidait dans la Paix et ils entamèrent des négociations qui aboutirent à la reconnaissance d’Israël par l’Égypte et la restitution du Sinaï. Anouar al-Sadate, le président égyptien et Menahem Begin, le Premier ministre israélien, reçurent le prix Nobel de la Paix en 1982 pour cet acte de réconciliation.

Toutefois, les Palestiniens avaient été oubliés par cet accord et aucune de leurs revendications n’avaient été entendues. Ils continuaient le combat depuis le sud du Liban d’où ils attaquaient Israël. Israël déclencha alors une vaste offensive contre le Liban dont il chassa l’OLP et de nombreux Palestiniens dont Yasser Arafat. À la fin des années 1980, les Palestiniens se révoltèrent dans les territoires occupés, réclamant le retrait des Israéliens. C’est la première intifada, appelée la révolte des pierres, pour souligner la différence de moyens entre les Palestiniens, ne disposant pour ainsi dire d’aucun armement et les Israéliens, disposant d’une armée moderne, avec avions et chars.

Cette révolte et la situation palestinienne provoquèrent des réactions au sein de la société israélienne et des négociations secrètes débutèrent entre le gouvernement israélien et l’OLP. Celles-ci aboutirent à des débuts d’accords de Paix, les Accords d’Oslo, qui donnèrent l’espoir de voir enfin le conflit israélo-arabe s’achever. Yasser Arafat, Itzak Rabin et Shimon Perès reçurent également le prix Nobel de la paix pour cette tentative.

Les négociations n’aboutirent pas et la violence reprit dans les territoires occupés. Le Hamas et d’autres organisations succédèrent à l’OLP dans la lutte contre Israël et organisèrent de nombreux attentats en Israël. De leur côté les Israéliens continuèrent à coloniser les territoires occupés et à organiser la répression contre les Palestiniens.

En 2000, une seconde intifada éclata. Celle-ci fut alors sévèrement réprimée par les Israéliens qui finirent par construire des murs et des barrières tout autour des territoires occupés. En 2005, ils évacuèrent néanmoins une partie de ceux-ci au niveau de la Bande de Gaza. Fin décembre 2008, l’armée israélienne attaque de nouveau la bande de Gaza. Le but affiché par les dirigeants israéliens de faire cesser les tirs de roquettes tirés depuis Gaza vers les villes israéliennes les plus proches. Mais Israël espère aussi détruire le mouvement de résistance Hamas qui dirige la bande de Gaza depuis les élections législatives de 2007. Après avoir fait de nombreuses destructions et plusieurs milliers de victimes, l’armée israélienne s’est retirée de Gaza quelques heures avant l’investiture présidentielle de Barack Obama, le nouveau président américain, le 20 janvier 2009.

Source : https://fr.vikidia.org/wiki/Conflit_isra%C3%A9lo-arabe

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      • Israël : rare visite du président palestinien Mahmoud Abbas - Europe 1 avec AFP 11h07, le 29 décembre 2021
        Photo - Le président palestinien s’est rendu en Israël pour une visite officielle, la première depuis des années. © ABBAS MOMANI / AFP

Il s’agit de sa première visite officielle en Israël depuis des années. Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a rencontré le ministère de la Défense israélien, Benny Gantz. Ensemble, ils ont discuté de questions de sécurité et d’économie. Une série de ’mesures de confiance’ sera annoncée. 

Les autorités israéliennes ont annoncé mercredi une série de ’mesures de confiance’ avec l’Autorité palestinienne dans la foulée de la première visite officielle en Israël depuis des années du président palestinien Mahmoud Abbas pour y rencontrer le ministre de la Défense Benny Gantz.


Sur la table : sécurité et économie

Mardi soir, une délégation de hauts responsables palestiniens menée par le président Mahmoud Abbas, 86 ans, a discuté de questions de sécurité et d’économie à la résidence de M. Gantz, située à Rosh Haayin, dans le centre d’Israël, ont indiqué à l’AFP des sources israéliennes.

Dans la foulée de l’arrivée au pouvoir en juin du gouvernement de coalition mené par Naftali Bennett, des ministres israéliens, incluant Benny Gantz, ont rendu visite à Mahmoud Abbas à Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, en Cisjordanie occupée. Mais il s’agit de la première fois depuis 2010 que M. Abbas se rend en Israël pour une rencontre officielle avec un membre du gouvernement israélien.

’Nous avons discuté de la mise en œuvre de mesures économiques et civiles, et de l’importance de renforcer notre coordination sécuritaire’, a écrit dans la nuit sur Twitter M. Gantz, sans toutefois préciser le lieu de cette rencontre.


Régularisation du statut de 4.000 Palestiniens

Mercredi matin, son ministère a indiqué avoir approuvé des ’mesures de confiance’ comme un versement anticipé à l’Autorité palestinienne de 100 millions de shekels (28,5 millions d’euros) en taxes perçues en son nom par Israël, l’octroi de 600 permis supplémentaires permettant à des hommes d’affaires palestiniens de traverser côté israélien, et la régularisation de 6.000 Palestiniens supplémentaires vivant dans un secteur de Cisjordanie sous contrôle israélien.

Pour la première fois depuis 2009, Israël avait déjà annoncé, en octobre, la régularisation du statut de 4.000 Palestiniens vivant en ’zone C’, vaste secteur de Cisjordanie sous contrôle militaire et civil israélien et où se concentrent les colonies israéliennes.

Cette mesure, qui empêche l’éviction de ces familles palestiniennes et est présentée par Israël comme étant ’humanitaire’, avait été critiquée par des organisations palestiniennes estimant que la ’Zone C’ revient de droit aux Palestiniens et que ceux-ci n’ont donc pas à demander à l’Etat hébreu pour y vivre.


Critique du Hamas

Côté palestinien, le ministre des Affaires civiles, Hussein al-Sheikh, s’est félicité de la rencontre Abbas/Gantz consacrée aux questions économiques, aux ’tensions’ liées aux activités des colons israéliens en Cisjordanie et à ’l’importance de créer un horizon politique’ pour parvenir à une ’solution’ du conflit israélo-palestinien.

Mais le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, territoire séparé de la Cisjordanie et sous blocus israélien, a condamné la rencontre estimant qu’elle s’écartait de ’l’esprit national du peuple palestinien’ et donc de la réconciliation du leadership palestinien divisé entre la Cisjordanie et Gaza.

’Ce comportement de la direction de l’Autorité palestinienne aggrave la division politique palestinienne, complique la situation palestinienne, encourage certains dans la région qui veulent normaliser avec l’occupant et affaiblit la position palestinienne qui rejette la normalisation’ avec Israël, a déclaré le porte-parole du Hamas Hazem Qassem dans un communiqué.

En Israël, le parti Likoud (droite) du chef de l’opposition Benjamin Netanyahu, premier ministre de 2009 à juin dernier et critique virulent du président palestinien, a aussi condamné la rencontre qui a débouché selon lui sur ’des concessions dangereuses pour la sécurité d’Israël’.

La rencontre Abbas-Gantz intervient moins d’une semaine après la visite en Israël et en Cisjordanie du conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan qui avait discuté avec Mahmoud Abbas de ’la reprise d’un niveau significatif d’aide économique et au développement’ de la part des Etats-Unis.

L’actuel gouvernement israélien dit vouloir discuter des moyens ’d’améliorer’ le niveau de vie des Palestiniens, sans toutefois chercher à se lancer dans de nouvelles négociations de paix, au point mort depuis 2014. A Washington, l’administration du président Joe Biden, dont le pays est le premier allié d’Israël, s’est engagée à relancer ses relations avec les Palestiniens, rompues sous Donald Trump, sans toutefois se lancer dans des nouveaux pourparlers israélo-palestiniens.

>> À lire aussi - Jérusalem : heurts entre Palestiniens et police israélienne sur l’esplanade des Mosquées

>> À écouter - Israël-Palestine : comment sortir de l’impasse ?

Actualités et Infos en direct & replay

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© 2021 Europe 1 Digital - Source : https://www.europe1.fr/international/israel-rare-visite-du-president-palestinien-mahmoud-abbas-4085075

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      • Conflit israélo-palestinien : que s’est-il passé à Gaza après le conflit entre Israël et le Hamas en 2021 ? – Rédaction BBC News Mundo ‘bbc.com’ - 29 décembre 2021
        Photo - Légende image - Les efforts de reconstruction de Gaza progressent lentement. Crédit photo, Getty Images

Il s’agissait d’un conflit bref, mais dont l’intensité a suscité l’alarme et l’inquiétude dans le monde entier. En mai 2021, le groupe islamiste Hamas et l’armée israélienne (Tsahal) se sont livrés à une dure confrontation qui a duré 11 jours.

Au cours de cette période, les groupes armés ont lancé plus de 4 300 roquettes depuis la bande de Gaza en direction de villes et de villages du centre et du sud d’Israël, tandis que les FDI ont effectué quelque 1 500 bombardements aériens sur ce territoire palestinien densément peuplé, selon les chiffres d’un rapport de l’ONU.

Les actions d’Israël ont fait au moins 230 morts, dont 130 civils, tandis que les roquettes tirées par des groupes palestiniens ont tué 13 personnes en Israël et - par accident - une quinzaine de Palestiniens à Gaza.

Le conflit est né des tensions générées par les violents affrontements entre la police israélienne et les manifestants palestiniens dans un lieu de Jérusalem sacré à la fois pour les musulmans et les juifs.

À ce moment-là, le Hamas a commencé à tirer des roquettes sur le territoire israélien et Israël a répondu par des bombardements sur la bande de Gaza.

Les hostilités ont pris fin avec un accord de cessez-le-feu qui a été largement maintenu, malgré des attaques à petite échelle comme l’assassinat en novembre d’un guide touristique israélien à Jérusalem par un enseignant palestinien militant du Hamas.

BBC Mundo vous parle de quatre changements intervenus depuis l’arrêt des hostilités qui ont opposé Israël et le groupe islamiste palestinien.

1. La popularité du Hamas augmente (et diminue)

Le conflit du mois de mai s’est soldé par d’importants dégâts structurels à Gaza, dont un millier de maisons détruites ou endommagées.

Malgré cela, le Hamas s’est proclamé vainqueur du conflit. Et, du moins dans l’opinion publique palestinienne, il l’a été.

Photo - Légende image - Avec la guerre contre Israël en mai, la popularité du Hamas parmi les Palestiniens est montée en flèche. Crédit photo, Getty Images

Un sondage réalisé en juin par le Palestinian Center for Policy and Survey Research (PCPSR) a révélé que les trois quarts des Palestiniens estimaient que cette organisation avait été victorieuse dans son affrontement avec Israël.

Plus important encore, le sondage a révélé que 53 % des Palestiniens considéraient que le mouvement islamiste était le groupe qui ’méritait le plus de représenter et de diriger’ le peuple palestinien, loin devant le Fatah, le parti dirigé par le président de l’Autorité palestinienne. Mahmud Abas, qui n’a obtenu que 14 %.

Ce résultat place le Hamas en tête dans sa bataille historique avec le Fatah pour le leadership palestinien.

Cependant, un sondage PCPSR réalisé en décembre dernier a montré qu’une grande partie de la popularité acquise par le Hamas après le conflit du mois de mai avait baissé de manière significative, et maintenant seulement 34% pensent que ce groupe islamiste mérite de diriger les Palestiniens, tandis que 23% penchent pour le Fatah.

Selon l’institut de sondage, ces résultats reflètent une ’nette déception à l’égard de la direction du Hamas’ par rapport aux six précédents mois.

2. Plus de travail pour les Palestiniens... en Israël

Le taux de chômage à Gaza est supérieur à 40 % et ceux qui veulent échapper à cette réalité n’ont pas la tâche facile.

De multiples facteurs rendent les conditions économiques très difficiles dans ce territoire, notamment les contrôles stricts aux frontières exercés par Israël et l’Égypte, qui limitent la capacité des Gazaouis à gagner leur vie en dehors de la bande.

Photo - Légende image : Israël a porté à 10 000 le nombre de Gazaouis autorisés à travailler dans le pays. Crédit photo, Getty Images

Aussi, lorsque la rumeur s’est répandue en octobre qu’Israël allait accorder davantage de permis de travail aux habitants de Gaza, des milliers d’entre eux se sont présentés pour en faire la demande.

Depuis la fin du conflit en mai, les autorités israéliennes ont recommencé à délivrer des permis de travail aux habitants de Gaza, dont le nombre a progressivement augmenté en fonction de considérations sécuritaires, mais aussi de l’état des relations avec les Palestiniens.

En septembre, Israël a annoncé qu’il accorderait jusqu’à 7 000 permis de travail aux résidents de Gaza, mais en octobre, il a annoncé qu’il ajouterait 3 000 permis supplémentaires, portant le total à 10 000, le plus grand nombre de permis accordés depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande en 2007.

Ce geste a été interprété par les experts comme un signe de la volonté de préserver le calme fragile qui règne dans la région.

Mais ce n’est pas le seul : Israël a également élargi la zone de pêche dans laquelle les Gazaouis peuvent pêcher, facilite les exportations de la bande et a autorisé en novembre la réactivation des transferts mensuels de quelque 30 millions de dollars US que le gouvernement qatari fournit au Hamas.

3. Un mur souterrain ’intelligent’

Le 7 décembre, Israël a annoncé qu’il avait achevé la construction d’une barrière ’intelligente’ autour de sa frontière avec Gaza.

Photo - Légende image : Israël a achevé la construction de la ’ barrière intelligente ’, longue de 65 kilomètres, à la frontière avec Gaza. Crédit photo, Getty Images

Le dispositif, qui comprend un mur souterrain, des clôtures, des capteurs, des radars et même une barrière maritime, a été conçu après que, lors de la guerre de 2014, des miliciens du Hamas ont réussi à surprendre les troupes israéliennes en traversant la frontière par des tunnels souterrains.

La ’clôture intelligente’ mesure 65 kilomètres de long et six mètres de haut. Les autorités israéliennes n’ont pas dévoilé la profondeur de la paroi souterraine.

Le ministre israélien de la défense, Benny Gantz, a célébré l’achèvement du dispositif comme un moyen de priver le Hamas d’un mécanisme qu’il utilisait pour attaquer Israël.

Les détracteurs du mur, cependant, affirment que sa construction ne fait que confirmer le statut de Gaza comme ’la plus grande prison à ciel ouvert du monde.’

4. Un dialogue indirect

Depuis la fin du conflit, le Hamas et Israël ont mené des négociations indirectes qui, avec la médiation de l’Égypte, ont permis de maintenir le cessez-le-feu en vigueur.

Photo - Légende image : le gouvernement d’Abdel Fatah Al Sisi est un acteur clé du dialogue entre Israël et le Hamas. Crédit photo, Getty Images

L’objectif est de parvenir à une trêve durable, pour laquelle chaque partie a ses exigences.

Du côté palestinien, outre l’assouplissement des restrictions à la libre circulation des biens et des personnes, l’objectif principal est de promouvoir la réhabilitation de Gaza, un projet qui pourrait coûter près de 500 millions de dollars US, selon un rapport de la Banque mondiale, de l’ONU et de l’Union européenne.

Selon la presse israélienne, en plus des garanties de sécurité, le gouvernement de ce pays s’engage à réaliser un échange de prisonniers dans lequel le Hamas libère Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, deux civils ayant des antécédents de problèmes mentaux, et remet les corps des soldats Hadar Goldin et Oron Shaul, capturés et tués par des militants palestiniens en 2014.

Les négociations impliquent indirectement de nombreux pays, puisque les donateurs potentiels pour la reconstruction de Gaza, dont les Émirats arabes unis, le Qatar ou les États-Unis, entre autres, ont également établi des conditions pour l’acheminement des fonds.

Récemment, le dialogue indirect entre Israël et le Hamas semble être bloqué par des divergences entre les parties sur l’échange éventuel de prisonniers.

Photo - Légende image : en décembre 2020, des groupes palestiniens ont également effectué des exercices militaires à Gaza. Crédit photo, Getty Images

Dans ce qui est interprété comme un signe de mécontentement face à l’évolution des négociations, les groupes militants palestiniens ont organisé des exercices militaires le 15 décembre.

Divers médias de la région ont publié des déclarations attribuées aux porte-parole du Hamas, qui accusent l’Égypte de retarder inutilement le processus de reconstruction de Gaza, dans le but d’obtenir de plus grandes concessions de ce groupe islamiste.

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Source : https://www.bbc.com/afrique/monde-59810237

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