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"Jardinage : Partie 2 : Réalisations dans les territoires de la France d’Outre-Mer – Les jardins créoles tropicaux des Antilles, en Guyane, sur l’île de la Réunion" par Jacques Hallard

jeudi 13 mai 2021, par Hallard Jacques


ISIAS Jardinage

Partie 2 : Réalisations dans les territoires de la France d’Outre-Mer – Les jardins créoles tropicaux des Antilles, en Guyane, sur l’île de la Réunion - Hommage à Charles-Marie Messiaen (1930-2020) « phytopathologiste visionnaire, agronome averti et sélectionneur aux intuitions géniales », spécialiste des espèces maraîchères et vivrières dans les milieux méditerranéens et tropicaux

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 11/05/2021 – Avec la contribution d’Hervé Lot (ex directeur de recherches en pathologie végétale INRAE) pour l’hommage à C.-M. Messiaen

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Présentation du jardin créole

jardin-creole | Archipel Des Sciences

Source photo jardin-creole

« Le jardin créole est un espace où l’on cultive de nombreuses variétés anciennes et rustiques en association, les unes avec les autres. Il s’agit d’un jardin familial et nourricier qui contribue à préserver la biodiversité de la Guadeloupe. Ces productions vivrières sont de plus en plus valorisées sur les marchésmais aussi auprès d’entreprises locales de transformation. Les jardins créoles sont des niches écologiques qui servent de gardes manger, de pharmacie et de réservoirs à la biodiversité. Les chercheurs de l’INRA étudient l’intérêt technique des jardins créoles. Le jardin créole peut apparaitre comme une valeur socio culturelle… » - Source : https://guadeloupe.chambre-agriculture.fr/agroecologie/environnement/jardins-creoles/

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Préambule

La France d’outre-mer selon Wikipédia

Les territoires de la France d’outre-mer ou les Outre-mer1 ou encore les outre-mers2 comprend les territoires de la République française éloignés de la France métropolitaine, située sur le continent européen. On parle également de DROM-COM (départements et régions d’outre-mer et collectivités d’outre-mer) ou encore de DOM-TOM (départements d’outre-mer et territoires d’outre-mer). Issus des anciens empires coloniaux français (XVIe – XVIIIe siècles et XIXe – XXe siècles), ces territoires sont situés en Amérique, Océanie, dans l’océan Indien et en Antarctique et sont soumis à des régimes administratifs et juridiques très différents. Avec une superficie terrestre de 120 369 km2 (ou 552 528 km2 en incluant la Terre Adélie)3 et une population supérieure à 2,8 millions d’habitants en 20194, l’outre-mer représente 17,9 % du territoire terrestre et 4 % de la population de la France…. – La France et ses territoires d’outre-mer >

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/b/b9/France_Overseas.svg/1920px-France_Overseas.svg.png

Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/France_d%27outre-mer

Territoires d’outre-mer – Mis à jour : février 2021 – Document ‘eduscol.education.fr/’

Les outre-mer comprennent les territoires de la République française éloignés de la France métropolitaine. Ils sont situés sur les deux hémisphères et rayonnent sur trois océans (Atlantique, Pacifique, Indien). Ils couvrent près de 120 000 km² de surface terrestre (22 % de la superficie de la métropole) et représentent une zone économique exclusive (ZEE) de plus de 10 millions de km². Les territoires d’outre-mer font l’objet d’une attention particulière de la part du Gouvernement dans le cadre de politiques interministérielles où le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports prend toute sa place. La politique éducative nationale, qui se décline dans l’ensemble des territoires ultramarins, s’inscrit dans une démarche de réduction des inégalités entre les territoires

Présentation générale des ‘outre-mer’

Les ‘outre-mer,’ ce sont 12 territoires avec des statuts juridiques différents :

Article complet sur ce site : https://eduscol.education.fr/1034/territoires-d-outre-mer

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Introduction

Ce dossier, constitué à usage didactique, est la suite d’une mini-série consacrée essentiellement aux jardins potagers dont la Partie 1 est intitulée :

’Autrefois ‘ouvriers’, encore familiaux et de plus en plus collectifs et partagés, les espaces dédiés au jardinage et situés même en territoires urbanisés, jouent de multiples rôles : éducatifs, esthétiques, sociaux, alimentaires et économiques, Partie 1 : des réalisations en France’ par Jacques Hallard ; dimanche 11 avril 2021
 français

Cette partie 2 recouvre des réalisations dans les territoires de la France d’Outre-Mer, définis dans le préambule ci-dessus, plus particulièrement dans les Antilles, en Guyane et sur l’île de la Réunion.

Des documents – écrits et/ou sonores (vidéos), ont été sélectionnés pour rappeler les caractéristiques géographiques des territoires concernés, pour décrire la typicité des jardins créoles établis dans des zones tropicales, pour donner un aperçu diversifié du sujet, à partir de sources variées : magazines, blogs personnels, associations, médias, établissements d’enseignement, institutions universitaires et administratives…

Plus particulièrement ont été traités à l’occasion des sujets spéciaux comme : la ‘Terra Preta’ [selon Wikipédia, « un type de sol sombre d’origine humaine et d’une fertilité exceptionnelle due à des concentrations particulièrement élevées en charbon de bois, en matière organique et en nutriments], d’une part, et la permaculture, d’autre part. La permaculture est présente ainsi par Wikipédia : « une méthode systémique et globale qui vise à concevoir des systèmes (par exemple des habitats humains et des systèmes agricoles, mais cela peut être appliqué à n’importe quel système) en s’inspirant de l’écologie naturelle (biomimétisme ou écomimétisme) et de la tradition. Elle n’est pas une méthode figée mais un « mode d’action » qui prend en considération la biodiversité de chaque écosystème. Elle ambitionne une production agricole durable, très économe en énergie (autant en ce qui concerne le carburant que le travail manuel et mécanique) et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques, tout en laissant à la nature « sauvage » le plus de place possible… » - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Permaculture

Ce dossier est aussi une opportunité pour rendre hommage à Charles-Marie Messiaen (1930-2020), décrit par l’un de ses anciens collègues (Hervé Lot) comme « un phytopathologiste visionnaire, agronome averti et sélectionneur aux intuitions géniales », spécialiste des espèces maraîchères et vivrières dans les milieux méditerranéens et tropicaux…

Figure également in fine en Addenda, l’accès au Projet de jardins potagers tropicaux communautaires et familiaux, très précisément documenté et publié par Raymond St-Denis (1934–2019).

Les documents choisis dans cette Partie 2, consacrée au jardinage dans certains territoires de la France d’outre-mer (Antilles, Guyane, Réunion), sont réunis et classés dans le sommaire ci-dessous.

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Sommaire

0. Un patrimoine agricole et culturel : le jardin créole d’après ‘Archipel des Sciences’ (ADS)

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0.
Un patrimoine agricole et culturel : le jardin créole d’après ‘Archipel des Sciences’ (ADS)

‘Archipel des Sciences’ (ADS) est le Centre de Culture Scientifique, Technique et Industrielle (CCSTI) de la Guadeloupe.

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Le jardin créole est un espace représentatif du mode de culture traditionnel des Antilles et de Guyane dans lequel les plantes cultivées manuellement y sont associées. Autrefois, il pouvait assurer une large part d’autosuffisance alimentaire. Aujourd’hui, il joue un rôle d’appoint alimentaire, médicinal et ornemental. Le jardin créole est un élément du patrimoine agricole et culturel ».

Origine du jardin créole :

  • “Ichali” amérindien + jardin de case nègre,
  • Apparition des jardins de case créole après l’abolition de l’esclavage en 1848,
  • Extension réduite par le développement de la plantation sucrière industrielle post-esclavagiste,
  • “Bitués” éloignés des habitations, situés dans les bois et forêts dotés d’un ajoupa (Hutte élevée sur des pieux et recouverte de branchages, de feuilles ou de jonc)
    [L’ichali est l’ancêtre du jardin créole, jardin cultivé par les Amérindiens. Comme en témoignent l’étude sur l’alimentation des Kalinas et l’inventaire des denrées de troc. Le jardin créole (Jaden Kreyol) s’inscrit dans une longue tradition depuis l’époque des indiens kalinagos et leurs « ichalis ». Véritable reflet de la culture créole, il est un mélange d’influences amérindiennes, africaines, européennes… Jardin d’autosubsistance par excellence, s’y côtoient les plantes vivrières, les plantes médicinales et les plantes d’ornement dans un savant agencement dans l’espace et le temps qui permet une production familiale abondante dans un espace restreint. Un véritable modèle pour l’agroécologie. il témoigne d’un savoir-faire ancien, ingénieux aussi bien dans sa structure que dans l’association variée de plantes légumières, fruitières, médicinales et décoratives. Ce sont des jardins qui conservent des variétés anciennes de cultivars, abandonnés partout ailleurs pour leur moindre productivité ou leur inutilité apparente. […] Le jardin créole a une grande incidence symbolique en structurant, en marquant le paysage ou les espaces particuliers : domestiqué, à portée de la main, il fournit tout ce dont l’homme a besoin ; en même temps désordonné, sauvage, à la limite des grands bois et des mystères de ce qui n’est pas humain, il est le pont entre l’homme et la Nature, le lieu de fusion avec elle. D’après Vincent Huygues-Belrose. (Ancien Professeur agrégé d’histoire contractuel à la Faculté des Lettres de l’Université des Antilles Guyane. Chargé des cours d’histoire et de Civilisation pour la préparation du CAPES de Créole, consultant en patrimoine historique)].

Les catégories de plantes du jardin créole  : remarquable présentation avec photos à consulter à la source

Archipel des Sciences vous propose la visite de son jardin créole sur le site de l’Agrothèque. Tout ce que vous avez voulu savoir sur le jardin créole en diaporama.

Découvrez l’exposition “Jardins créoles de la Caraïbe”. Découvrez le diaporama sur le cocotier. Archipel des Sciences propose des animations autour du jardin créole, les végétaux et les senteurs.

Archipel des Sciences contribue également à l’élaboration de jardins créoles dans les écoles.

Ouvrage : Le Jardin Créole - Repères culturels, scientifiques et techniques - 1èrede couverture - Qu’est-ce qu’un jardin créole ? A cette question, l’auteur de cet ouvrage, Lucien Degras, tente de répondre à partir d’une vision d’ensemble. Il décrit d’abord les principaux végétaux supérieurs cultivés qu’on peut y rencontrer, avec leurs origines, leurs introductions et diversités, avant de synthétiser leurs modes de culture. Puis il propose une “généalogie” des jardins caribéens, depuis les ichalis amérindiens et les abattis guyanais, jusqu’aux jardins de case, y compris dans leurs extensions pédagogiques et écotouristiques actuelles. Ainsi, l’auteur présente une définition de l’”espace jardin créole”, avec ce que celui-ci sous-entend en termes de systèmes de culture, d’associations culturales, de biodiversité et de portée ethnobotanique et culturelle. Cet ouvrage qui se veut témoignage et source d’information, mais également ouverture à la réflexion, initiation au débat, tend surtout à mettre en valeur le jardin créole, en ce qu’il participe pleinement au patrimoine biologique, agricole et culturel de la Caraïbe. Ce livre est disponible à Archipel des Sciences pour le prix de 37 €.

Quelques ressources en ligne : liens vidéos - Newsletter : Haut du formulaire

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Source : https://www.archipel-des-sciences.org/activites/jardin-creole/

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Les trois régions ont formé en 2010 l’Union régionale des Antilles et de la Guyane, une instance commune de réflexion et de concertation1

Source avec notes et références : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antilles-Guyane

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  • Territoires Antilles, Guyane et zone Caraïbe d’après le CIRAD
En bref Contact et accès
     

Site de la direction régionale

Concilier agriculture, environnement et forêt pour un développement territorial durable, c’est là tout l’enjeu des recherches menées par le Cirad, avec ses partenaires, aux Antilles-Guyane. Les projets de recherche du Cirad aux Antilles-Guyane sont soutenus par l’Europe, la Région Guadeloupe, la Collectivité Territoriale de Martinique, la Collectivité Territoriale de Guyane.


Domaines de recherche

  • Agroécologie et systèmes de culture multi-espèces
  • Biodiversité et génétique
  • Maladies émergentes, santé animale
  • Forêts
    Les résultats des recherches sont diffusés aux professionnels de l’agriculture, notamment à travers les Réseaux d’Innovation et de Transfert Agricole (Rita).


Repères et chiffres clés au CIRAD aux Antilles-Guyane

En Guadeloupe : 120 agents répartis sur trois sites (Roujol, Prise d’eau, Neufchâteau), des laboratoires de pointe, dont un laboratoire de sécurité 3 et 35 hectares de parcelles expérimentales.

En Martinique : Une cinquantaine d’agents - 15 chercheurs, 20 techniciens, 10 doctorants et des stagiaires - accueillis sur le Campus agro-environnemental Caraïbe (CAEC) comprenant 2 500 m² de laboratoires et bureaux.

En Guyane : Une quarantaine d’agents dont 10 chercheurs, une dizaine de doctorants, volontaires civils à l’aide technique et stagiaires, sur le campus agronomique de Kourou, à Pariacabo, dans les stations de Paracou et de Combi. Des parcelles expérimentales, laboratoires (génétique moléculaire, phytopathologie, sciences du bois), pépinières et des collections vivantes de cacaoyers, de caféiers, d’hévéas, de palmiers, de plantes fourragères et d’essences forestières exotiques.

© Cirad 2009-2019 – Source : https://www.cirad.fr/qui-sommes-nous/le-cirad-dans-le-monde/antilles-guyane-et-zone-caraibe/en-bref

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Plus de 20 conseillers du Groupe Le Conservateur sont, tous les jours, à l’écoute de vos besoins, proches de vous et proches de chez vous. Approche patrimoniale, étude de tous les aspects d’un investissement, sous une vision économique bien sûr mais pas exclusivement, maîtrise de la fiscalité, analyse des incidences en termes de transmission, anticipation de son avenir et de celui de ses proches...
C’est ce que nous faisons, pour nous et pour nos clients. Car le métier de conseiller financier est un métier qui se construit dans le temps, un métier passionnant, qui nous anime au quotidien …

En lire plus - Source : https://reseau.conservateur.fr/antilles-guyane/

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  • Aperçu d’un jardin créole à la Martinique – Vidéo ‘You Tube’ 2:52 - Document ‘jardi22.fr’
    Jardin créole type aux Antilles

Présent aussi bien en Amérique centrale et tropicale, aux Antilles, que dans des régions d’Afrique, d’Asie du Sud-Est, d’Indre et d’Europe, le jardin créole est un jardin d’autosubsistance inégalé dans lequel se côtoient plantes vivrières, médicinales et d’ornement.

Présentation

Le jardin créole s’inscrit dans une longue tradition héritée de l’époque des indiens kalinagos. Construit au carrefour des civilisations amérindiennes et de l’esclavage, témoin d’un savoir-faire ancien tant dans sa structure que dans l’association de plantes éclectiques variées, il fournit tout ce dont l’homme a besoin : légumes, fruits, médecine, esthétique, le tout dans un savant agencement dans l’espace et le temps. Dans les îles de la Caraïbe, le jardin créole était conçu dans l’objectif de fournir une autonomie alimentaire dans un espace restreint.

[Selon Wikipédia, « Le Territoire Kalinago, Caraïbe ou Carib, aussi désigné sous le nom de Réserve Caraïbe, est un district à régime particulier de la Dominique. D’une superficie de 15 km2, il fut instauré pour regrouper les peuples indigènes Caraïbes, ou Kalinagos, qui occupaient l’archipel des Antilles avant l’arrivée des européens.

Le Territoire Kalinago fut officiellement établi par les autorités coloniales britanniques en 1903, dans une zone reculée et montagneuse de la côte Atlantique. Sa population est restée largement isolée du reste de l’île pendant la majeure partie du XXe siècle, sous l’autorité d’un chef tribal et sans statu formel d’autonomie. En 1930, un accrochage avec les troupes coloniales, connu plus tard sous le nom de Guerre Caraïbe entraîna l’abolition du poste de chef, et ce jusqu’en 1952, date à laquelle fut instauré un gouvernement reconnu dans le cadre de l’organisation insulaire. Le Carib Reserve Act, signé le jour de l’indépendance dominicaine en 1978, confirma les frontières du territoire, son organisation et ses institutions de gouvernement local. Au cours des dernières décennies du XXe siècle, les infrastructures modernes furent finalement adoptées, et des liens furent créés internationalement, avec d’autres gouvernements ou organisations amérindiennes.

La population du Territoire Kalinago est estimée à 3.000 habitants. Les résidents partagent la propriété commune de toutes les terres situées à l’intérieur des frontières du territoire. Celui-ci dispose d’un gouvernement local avec les institutions du Conseil Caraïbe, avec à sa tête le Chef Caraïbe, qui dispose d’un pouvoir équivalent à celui d’une commune à statut spécial au sein de la Dominique. Le centre administratif est situé à Salybia, le plus important des huit villages du territoire.

Le début du XXIe siècle voit l’émergence au sein du Territoire, d’un fort mouvement de redécouverte et de préservation de l’héritage de la culture Caraïbe. En 2006, un village traditionnel Caraïbe a ainsi été construit afin de regrouper les associations culturelles et de favoriser la pratique des artisanats traditionnels et leur diffusion.

En septembre 2017, l’ouraganMaria traversa le territoire, entraînant de sévères dommages aux infrastructures. En raison de l’isolement relatif de ces populations, les services tels que l’électricité, le téléphone ou l’Internet restent depuis lors indisponibles aux habitants… »

Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Territoire_Kalinago ]

Conception

La surface des jardins créoles dépasse rarement les 200 m, mais abrite généralement plus d’une douzaine d’espèces végétales herbacées, arbustives et arborées. Celles-ci sont agencées de manière à occuper une « niche écologique » qui permet leur coexistence et accroît même leur rendement. En effet, certaines plantes offrent des « services » et bénéficient aux autres, par exemple pour capter puis fournir de l’azote aux autres plantes, mieux couvrir le sol et éviter l’érosion : ainsi, par des cultures associées, ces plantes contribuent à un processus efficace profitant à l’ensemble du jardin.

A la fois garde-manger, pharmacie et réservoir de biodiversité, le jardin créole constitue un véritable modèle pour l’agroécologie.

Composition

Le jardin créole est composé d’un jardin aux légumes, d’un jardin potager et de plantes médicinales. On trouve en effet une pléthore d’espèces vivrières, fruitières, aromatiques et médicinales, telles que des bananiers, choux caraïbes, ignames, aubergines, concombres, maïs, patates douces, cocotiers, ainsi que des légumineuses, tout autant incontournables, riches en azote. PHOTO

Source : https://www.jardi22.fr/jardin-creole.php

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  • Brefs conseils pour installer un jardin créole – Document ‘jardi22.fr’
    Il y a plusieurs points à retenir pour réussir son jardin créole.

Le premier est la structure du sol. Le terrain doit être plat, le gazon bien tondu, et plusieurs canaux doivent être creusés pour faciliter l’évacuation des eaux de pluie. En cas de terrain en pente, un seul grand canal suffit en haut du jardin.

Le second est le fatras : le terrain doit être « fatrasé » avec des feuilles de pois doux, riches en azote quand elles sont vertes et en carbone quand elles sont sèches. Leur excellente résistance au soleil et aux pluies tropicales protégera le sol et empêchera les mauvaises herbes de pousser.

Le troisième point concerne l’emplacement des plantes : l’environnement, l’ensoleillement, la situation du terrain sont autant de paramètres à prendre en compte pour décider où planter les légumes, afin que le rendement soit à son efficacité maximale. Par exemple, le bananier et le chou caraïbe offrant beaucoup d’ombre, il faut veiller à ce qu’ils ne couvrent pas trop les légumes au sol.

Enfin, le dernier point est l’importance de la diversité des plantes, pour favoriser la couverture du sol, limiter l’érosion et enrichir la terre, afin que celles-ci bénéficient l’une à l’autre dans leur culture et offrent une production autosuffisante.

Source : https://www.jardi22.fr/jardin-creole.php

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  • Comment faire un jardin créole dans les régions des Antilles et de la Guyane ? – Document ‘lejardineur.net’Photo
    Plan de l’article :

•Le jardin Créole

•Les plantes

•Comment créer son propre jardin ?

Le jardin Créole

Historiquement le jardin créole est un espace de culture, souvent de taille modeste (moins de 200 m²), destiné à la nourriture de la famille dans les régions des Antilles et de la Guyane, il est un élément incontournable du paysage rural et culturel créole. Comportant à l’origine, typiquement une demi-douzaine à plusieurs douzaines de plantes destinées à la subsistance et pouvant être complété par des plants condimentaires ou utilitaires, il accueille de plus en plus, avec l’évolution des modes de vie, une composante décorative qui se substitue, partiellement ou complètement aux buts utilitaires initiaux.

A lire également : GT Garden 52 cm3 : que vaut cette tarière thermique ?

Les plantes

Une des caractéristiques principale de ce type d’organisation végétale est le mélange de racines, de céréales (principalement le maïs), de maraîchères, d’arbustes fruitiers et de plantes condimentaires voire médicinales. Des études ont montré la redoutable efficacité de la mixité de ces végétaux, tant au niveau du rendement que de la protection contre les parasites : on parle d’association culturale.

Comment créer son propre jardin ?

Bien évidemment ce type de réalisation n’est totalement possible que dans un environnement de type tropical, mais on peut obtenir des résultats corrects en région méditerranéenne avec un bon arrosage et un choix de variétés adaptées.

A lire aussi : Prendre soin de sa haie de jardin : comment bien s’y prendre ?

Le terrain sera préparé pour être très meuble et riche, un attention particulière est portée, pour les parties plates, à l’évacuation des eaux de pluie.

Tout d’abord on plantera les arbres : destinés à produire des fruits on choisira des races adaptées à la région, si possible produites localement, la sélection typique étant le trio : ananas, mangue, banane on complète par tous types d’arbustes locaux ou adaptés : cocotier, goyavier. Ceux-ci servent en plus à la protection des autres plantes contre le ravinement et le soleil excessif.

Ensuite on prévoit les plantes racines : ignames, patate douce, kan manioc… ; les légumineuses : haricots, pois divers… ; et les maraîchères : aubergines, concombres, tomates.

On complète ensuite par les plantes aromatiques et médicales : piments, cannelle, bois d’inde, citronnelle, romarin, plantain.

Les ornementales peuvent, bien sûr compléter l’ensemble, le choix sera fait dans les variétés les mieux adaptées et les plus à même de cohabiter avec les utilitaires.

Pour délimiter et abriter du vent la parcelle on peut envisager différentes haies vives, un grand classique restant l’utilisation de la canne à sucre à cet usage.

Source : https://www.lejardineur.net/comment-faire-un-jardin-creole/

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  • Cinq initiatives autour du jardin créole à découvrir aux Antilles-Guyane Par Julie Clerc –Document ‘ewag.fr/‘ –Photo : fruits de piment
    Le jardin créole, jardin d’autosubsistance inégalé avec ses plantes vivrières, médicinales et d’ornement, ce jardin de grand-mères bâti sur le bon sens et un savoir-faire très ancien, répond pourtant à la définition de la permaculture contemporaine et se révèle être un modèle d’agroécologie. 

N’en doutons plus, nos territoires sont des espaces fabuleux d’une richesse infinie. Ils se trouvent en première ligne naturellement, au cœur des mises en pratique d’expériences agro-écologiques dans lesquelles la permaculture a trouvé une place de choix.

Il s’agit de trouver des réponses aux nouveaux défis de l’agriculture urbaine, de la production dans des espaces restreints et du désir de consommer mieux. Or le jardin créole – ou jardin de case -, en croisant les savoirs et l’imagination poétique des peuples jardiniers en est une brillante illustration.

Forts de leur histoire et de leurs savoir-faire, nos territoires s’investissent dans des projets techniques et expérimentaux intégrant un modèle de pensée exigeant. 

Une Plantothèque en Martinique

Pilotée par Teo Angoleiro, infatigable défenseur de la cause environnementale et humaniste, l’association Ypiranga Martinique est à l’origine du Jardin urbain expérimental et partagé de Trénelle Citron et de l’éco-lieu de Tivoli.

Un modèle en termes d’autosuffisance, d’échange de savoirs et d’abondance. L’éco-lieu a créé une plantothèque-école médicinale (une pharmacie végétale), une ferme pédagogique, un parcours sensoriel pour une sensibilisation artistique à l’environnement, un jardin potager en prison, et distribue gratuitement aux plus démunis des cagettes de légumes issus de sa production biologique.

Guadeloupe, un jardin créole à l’école

La Guadeloupe est riche de beaux exemples agro-écologiques. L’éco-lieu Rézilyans 971 par exemple, situé au Helleux, à Sainte-Anne, est une association de préservation de l’environnement, de promotion et d’expérimentation d’alternatives durables (permaculture, zéro déchet, éco-construction etc).

Découvrez aussi l’association Bio Latè An Nou, au Lamentin, qui défend l’agriculture biologique et la valorisation de la biodiversité.

Pour sensibiliser la population à consommer local et promouvoir le jardin créole, Bio Latè An Nou commence par les enfants en montrant qu’à l’école, un grand nombre de plantes peuvent-être cultivées avec la mise en place de potagers et de jardins créoles.

A lire également : Education Env. & Dév. Durable - Claire et Téo pour la future plantothèque-école de la forêt de Montgérald – 2018 – « Claire Joseph présidente de l’Association Centre de Culture Populaire Ypiranga de Pastinha Martinique (CCPYPM) et Téo Angoleiro chargé de mission nous présentent le projet de plantothèque-école qui se fera sur une parcelle de la forêt Montgérald mise à disposition par la ville de Fort-de-France.. ».

Le jardin créole à la portée de tous, avec 100% zeb

Bwa Lansan, des ateliers et projets pour les jeunes autour du jardin créole

Pour l’utilisation raisonnée de nos plantes médicinales et remèdes naturels

La Guyane et la ‘Terra preta’

Des agriculteurs visionnaires cherchent leur inspiration du côté d’ancestrales pratiques amérindiennes. Constatant que la forêt est luxuriante mais que les terres agricoles sont pauvres, ils ont repris, pour enrichir ces sols, la technique de la Terra preta.

Ce système de ‘refertilisation’ permet de cultiver durablement sur les sols guyanais grâce à l’apport en matière organique : le charbon de bois.

Soigner le sol encore et encore est un premier pas pour favoriser les cultures et éviter la déforestation

Ces expériences ont un projet commun qui allie des savoirs ancestraux et des techniques plus modernes. Pour mieux cultiver, mieux manger. Pour mieux vivre.

Tags #association#guyamag#jardin créole#karumag#madinmag#permaculture

Economie circulaire et déchets

L’écologie Industrielle et Territoriale, c’est rentable pour les entreprises

Economie circulaire et déchets

230 millions de tonnes de sargasses, nouveau Graal pour les Antilles ?

Auteur : Julie Clerc

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Source : https://www.ewag.fr/2020/11/jardin-creole-projets/

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  • Réaliser un potager en carrés Par Maisons Créoles 15/01/2018 · Outdoor - PHOTO
    Vous souhaitez cultiver des légumes et des plantes aromatiques dans votre jardin et avoir le plaisir de les cuisiner par la suite. Sachez que vous pouvez concevoir votre propre potager même sur un petit espace voire sur votre terrasse ou votre balcon.

Le potager en carrés constitue une excellente solution économique pour bénéficier de produits frais à tout moment ; Il peut se concevoir en version surélevée pour jardiner debout et ainsi devenir accessible aux personnes à mobilité réduite ou encore aux personnes âgées.

Le châssis du potager peut être réalisé par 4 planches de bois de 1,20 m de long et d’une hauteur de 20 à 30 cm fixées bord à bord. Il est important de choisir un bois résistant aux rayons du soleil et à la pluie mais non traité par des produits chimiques pour obtenir des légumes sains. Cette bordure peut également être constituée de végétaux, de grosses pierres, de rondins …

Ensuite, le carré de 1,20 x 1,20 m est quadrillé, avec des tasseaux ou des graviers, de façon à obtenir 16 petits carrés de 30 cm à chacun. Cette méthode permet de produire 16 légumes différents en petite quantité afin de limiter le gaspillage. Ces carrés peuvent être, bien sûr, de différentes dimensions pour produire une plus grande quantité de votre légume préféré.

Pour réaliser la base du carré, préférez des planches ajourées qui laisseront passer l’air. Posez un feutre de jardin au sol (ou dans le fond du bac, s’il est surélevé) et le long des planches qui maintiendra le terreau dans le carré. Remplissez l’espace d’un terreau de potager, plus riche en substrat qu’un terreau ordinaire.

Apportez une note de fantaisie en installant des espèces grimpantes le long d’un treillis installé sur un des côtés du potager et d’autres variétés retombantes le long des planches formant le carré principal. Photo

Les bonnes associations de légumes pour un potager productif

La liste est longue mais le principe consiste à reproduire les conditions naturelles qui vont permettre une croissance optimale de chaque légume. Certains légumes n’ont vraiment aucune affinité et ne doivent pas cultivés à proximité sous risque de ne pas se développer.

Voici quelques pistes :

– Les légumineuses (pois, fèves) améliorent la croissance des autres légumes, exceptés pour la famille des oignons, ail et échalotes. Par contre, ces derniers associés à la carotte, se protègent mutuellement de leurs insectes nuisibles respectifs.

– La tomate apprécie le radis et le basilic (mais pas la courgette).

– Les salades, les plantes aromatiques et les choux offrent un mariage réussi.

– Les fleurs attirent les insectes pollinisateurs et les oiseaux. Associées aux légumes, leur fructification n’en sera que plus active.

Une astuce : Le semi de carottes met du temps à germer alors que les radis poussent très rapidement. Combinez les deux en les plantant en même temps dans le même carré pour un gain d’espace.

Une culture bio - Photo

Si vous respectez les bonnes associations de légumes et utilisez un terreau approprié, vous vous rendrez rapidement compte que vous n’avez aucun besoin de produits chimiques pour profiter de la croissance de vos légumes. L’odeur dégagée par certains légumes ou plantes s’avère efficace pour repousser les insectes nuisibles, les parasites et ainsi limiter les maladies. Jouez la carte du bio sur toute la ligne en privilégiant les engrais verts et le compost. Autre atout du concept ; Il permet de limiter l’apport en eau grâce à sa délimitation.

La rotation des cultures

Il est conseillé de ne pas cultiver la même famille de légumes dans le même carré plus de trois fois de suite. Chaque légume puise des éléments nutritifs particuliers, ce qui à long terme, peut provoquer un appauvrissement du sol et ainsi conduire à une production de légumes moins conséquente.

Texte : C. MOREL -Photos : © FOTOLIA

Source : https://maisonscreoles.net/autres-sujets/outdoor/realiser-un-potager-en-carres

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  • Agriculture Durable en Guyane - Les Jardins du Bonheur « Ensemble faisons bouger la Terre » - Projection-débat avec tout public 21 novembre 2020 - Organisateur : Terra Da Dança – Diffusion ‘alimenterre.org’ - Adresse : 120 route de Rémire 97354 Rémire-Montjoly Guyane française
    Terra Da Dança vous convie à un évènement international sur l’alimentation durable et solidaire. Rejoignez la communauté ALIMENTERRE pour mieux comprendre les enjeux d’une alimentation durable et solidaire autour d’une journée sensibilisante et conviviale !

Ce samedi nous allons parler d’agriculture durable : 

SOUP MOZAIK : l’objectif est de lutter contre le gaspillage alimentaire lors d’un moment de cuisine conviviale. Nous irons récupérer des fruits et légumes en fin de marché qui sont habituellement jetés car trop abîmés pour être vendus, et nous confectionnerons avec des jus, soupes et salades ! Le tout sera distribué gratuitement aux personnes présentes sur le lieu l’après-midi et dans la soirée. L’atelier sera également l’occasion de découvrir la sculpture sur fruit et de discuter des différentes méthodes de conservation des fruits et légumes. - Collecte des fruits et légumes au marché de 11h30 à 12h30 è Préparation des jus et soupe à partir de 15h et jusqu’à 18h30 au Jardins du Bonheur Atelier pour petits et grands

ATELIER ’LE JARDIN AU NATUREL’ : Ingagen vous propose un atelier d’initiation au jardinage. Vous apprendrez les bases de la création d’un potager, des techniques pour jardiner au naturel et pourrez même vous essayer à des semis et repartir avec vos plantations ! Places limitées à 10 personnes pour un public adulte

REPAS chaud bio et local : Entrée, plats, dessert pour 5€ (inscription en amont)

PROJECTION du film documentaire ’Semer, récolter, résister’ : A travers un exemple de coopération au Sénégal autour de la production de céréales et de pain, ce film met en avant l’importance du développement des filières locales contre la pauvreté, ainsi que les enjeux de souveraineté alimentaire, les interdépendances économiques, et l’impact des modes de consommation.

La projection sera suivie d’un débat en présence de professionnel.le.s guyanais.e.s du monde agricole. Places limitées à 25 personnes.

Infos et inscription (même à la dernière minute) par sms ou WhatsApp 06 94 96 26 43 (précisez noms et prénoms, téléphone) ou via ce formulaire en ligne https://bit.ly/38RMuth

Film de l’année : Semer, Récolter, Résister - Organisateur : Terra Da Dança / samba.terradadanca@gmail.com

Le Comité Français pour la solidarité internationale (CFSI) 32 Rue le Peletier 75009 Paris - Contacts en régions – Voir https://www.cfsi.asso.fr/

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Source : https://www.alimenterre.org/agriculture-durable-1

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  • Guyane - Saint-Laurent du Maroni : un jardin potager bio à l’école de la Persévérance Par Eric Léon / P.N • Publié le 10 juin 2019 à 11h25 - Document ‘la1ere.francetvinfo.fr’ - Droits de reproduction et de diffusion réservés ©2021 France TV – Photo ©Eric Léon
    Des élèves de l’école ‘La Persévérance’ de Saint-Laurent du Maroni ont réalisé un jardin ‘pédagogique bio’ dans leur établissement. Une façon pour les enseignants de reconnecter les enfants à leur environnement et à l’alimentation locale.

Ce projet est aussi un moyen de les responsabiliser. Un véritable projet pédagogique dans lequel toutes les matières d’enseignement peuvent être abordées.
Ce vendredi matin, le jardin d’Eden comme ils le surnomment, a été inauguré en présence de représentants du rectorat, le maire de la ville et la direction de l’école.
Et justement un jardin biologique qui représente 7 mois de travail de la terre, et de la semence pour près de 300 élèves encadrés par leur enseignant et un agriculteur certifié bio. C’est l’un des instants préférés de ces élèves de l’école “La Persévérance” de Saint-Laurent du Maroni. Être au contact de la nature et en prendre bien soin tout en se cultivant. Un moment qu’ils savourent hors de la salle de classe.

Adama Dioukhane, élève de CM2 de l’école ‘La persévérance’ :

’ On est dans la nature, d’habitude on est toujours dans la classe sur une chaise, alors qu’ici, on est dans la un jardin.’

Depuis 7 mois, ces élèves ont réalisé un jardin potager dans leur école et s’en occupent deux fois par semaine.

Mathis Mirabel, élève de CM2 de l’école ‘La persévérance’ :

’ Au début, il y avait beaucoup de maïs, on a nettoyé un peu la terre et ensuite on a planté des tomates, on a rajouté de l’engrais.’

Photo ©Eric Léon

Une agriculture respectueuse de l’environnement sans engrais chimique, grâce aux interventions hebdomadaire d’un agriculteur bio qui permet aux élèves de découvrir des techniques nouvelles. Et dans ce jardin de 400 m2, des aubergines, des tomates, du piment, de la canne à sucre mais aussi des fleurs. La fierté se lit sur les visages des élèves et des enseignants en ce jour de récolte et de partage.

Hugues Vouimba, le directeur de l’école et professeur de la classe de CM2 :

’ Nous permettons aux enfants de déguster ce qu’ils récoltent, j’ai eu l’occasion de déguster la tomate, récemment il y a eu des beignets d’aubergines. Nous permettons aussi aux parents qui le veulent, d’acheter les produits de ce petit potager.’ Pour ces élèves de CM2, c’est une page d’histoire de leur école qui se termine par cette belle récolte, à la rentrée prochaine, ils intégreront le collège.

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Saint-Laurent : un jardin potager bio à l’école de la Persévérance

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Source : https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/saint-laurent-jardin-potager-bio-ecole-perseverance-719004.html

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Cet article s’inscrit dans le cadre du projet “Un potager bio dans le monde”, le but étant de vous faire découvrir d’autres potagers, d’autres personnalités à travers différents pays du monde. Parce que la passion de la nature et du potager biologique n’a pas de frontière… PHOTO

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http://1.bp.blogspot.com/-Wc_TPfhz5XE/Uw8Plo7Ti1I/AAAAAAAAE60/4Gs85Gd-t0Q/s1600/5.jpg

Pour ce troisième numéro d’ “Un potager bio dans le monde“, le dépaysement est assuré ! Et pas qu’un peu puisque nous partons à 6.200 km de la métropole, où Sonia nous attend pour nous faire visiter son “Ti jadin Kréyol“. 
Allez, hop, en route ! 

J’ai découvert le blog de Sonia en fin d’année 2013 et j’en suis tombée sous le charme : la gentillesse de Sonia, la beauté de son potager et des paysages de la Guadeloupe en sont la cause ! Comme moi, je pense qu’il vous sera difficile de ne pas succomber au soleil qui illumine cette interview et ces photos ! Belle lecture à tous et n’oubliez pas de laisser un petit mot pour Sonia en commentaire

  • Une petite présentation de ton potager pour commencer…
    J’ai débuté mon premier potager en décembre 2011. On a d’abord entamé avec les travaux : le terrain étant très caillouteux, il a fallu en retirer une partie, puis mettre à niveau avec de la terre, car cet endroit du jardin étant légèrement en pente, l’eau des
    averses y stagnait. Une fois fait, ma surface de culture était de 600 x 310 cm et se composait de 6 carrés (2 de 120 x 120 et 2 plus petits de 110 x 110). L’idéal pour une famille de 5 personnes. J’ai choisi le potager en carrés car il est à la fois esthétique, et permet différentes cultures dans un espace réduit. De plus le fait qu’il soit relevé m’a tout de suite plu, car ayant un petit bout qui commençait à marcher, il parcourait tout le jardin en quête de découverte. Un jardin en ligne n’aurait pas fait l’affaire, car il l’aurait piétiné. J’aurai été obligée d’installer une barrière, ce que je ne voulais pas, car le potager était une suite du jardin.

Une invitation à la promenade.

J’ai créé un second potager en cours d’année, juste à côté de la maison, mais celui-là fut un rectangle de 360 x 80 cm. Photos des travaux en cours
  • Que représente ce projet pour toi, quels ont été tes objectifs de
    départ ?

    Ce tout premier potager est une fierté pour moi. Mon objectif a été de pouvoir réaliser mon propre potager : petite, mes parents ont toujours eu un « Ti jadin Kréyol » (un petit potager créole), comme presque chaque famille aux Antilles. On y retrouvait tout ce que la cuisinière pouvait avoir besoin (cives, thym, persil, piments…) ainsi que les plantes médicinales pour soigner les petits maux de la famille. Aujourd’hui, avec la modernisation, ces valeurs se perdent. Les gens n’ont plus le temps de planter, mais passent le temps dans les supermarchés ! Moi-même j’étais devenue pareille, en plus on habitait en appartement. Mais à la naissance des deux derniers, on a eu envie d’un jardin. J’ai eu envie du « vert » ! Mon congé parental m’a permis de renouer avec la nature. J’ai eu envie de découvrir d’autres variétés de légumes non commercialisées ici en Guadeloupe et d’étonner mes enfants par les différentes couleurs et formes que pouvaient avoir les légumes, hors des standards et calibres imposés par les leaderships.

Présentation des produits du jardin

  • D’un point de vue environnemental, quelles sont les méthodes que tu
    utilises pour remplacer les pesticides et les produits chimiques ?

    En dehors des granulés que j’utilise quand on est vraiment envahi par les achatines, j’utilise du sel pour les éliminer. Pour fertiliser, j’utilise de la cendre de la tonte du jardin, en complément du composteur.

Photo des carrés de culture au jardin créole reconstitué

  • Rencontres-tu des difficultés dues notamment aux aléas,
    particularités climatiques et insectes ” nuisibles ”
    de l’île ?

    Oui malheureusement ! La saison du carême qui commence à la mi-février et se termine à la mi-août est très sèche et les températures élevées. Par conséquent des arrêtés préfectoraux interdisent l’arrosage, le lavage de voitures… afin de préserver les ressources en eau. Mon potager en carrés a été un bon choix, car avec un bon paillage, J’ai pu ainsi éviter les pertes d’eau, et le jardin n’a pas ressenti les effets climatiques.

Mais la période d’hivernage, qui commence à la mi-août et qui prend fin à la mi-février est un sale temps : nous avons beaucoup de pluies, et c’est à cette période que le mildiou fait son effet. J’ai aussi remarqué que mes œillets d’Inde ne poussaient plus à cette période.

Concernant les nuisibles, nous avons les achatines, ce sont de gros escargots originaires d’Afrique de l’Est. Ils font des ravages dans un jardin non protégé, et se goinfrent de tout !

Les fourmis maniocs pour lesquelles nous n’avons rien (pour l’instant) au niveau de l’Union Européenne pour lutter contre. Mis à part ces deux espèces, nous avons les mêmes chenilles, pucerons et bestioles qui minent la joie du jardinier en métropole.

Autre vue du jardin créole reconstitué

  • Quelles variétés de légumes cultives-tu ? Une en particulier que
    tu souhaiterais nous faire découvrir…
    _ ?

    Je dirai toutes : melons, pastèques, physalis, tomates, concombres, laitues, radis… Une vraie joie, car la culture du potager en carrés permet beaucoup d’associations, donc beaucoup de choix.

Deux grosses découvertes pour moi : la physalis qui m’a émerveillée par son développement, et à qui je destinerai plus de place au prochain potager, et la blette, que j’ai particulièrement apprécié ; elle est très facile à cultiver, en plus de mettre de la couleur au potager et son goût se rapproche de l’épinard. J’en raffole !

Photo : détail d’une plantation

  • Es-tu satisfaite de tes récoltes ? Y a-t-il certains légumes qui poussent très difficilement ou pas du tout ?
    J’ai été assez satisfaite de mes récoltes, pour une première c’est une réussite je trouve. Par contre, oui, certains légumes se sont montrés récalcitrants : je n’ai pas eu de chance avec le piment végétarien, contrairement à ma mère le maïs a été pathétique les épinards junius et les choux étaient rachitiques, mais le gros flop a été les courges qui n’ont rien donné, grrrrr ! Quelque-soit la variété, aucune n’a daigné me faire la joie de pouvoir cueillir un fruit !

Vue des carrés de culture en place

  • Tu as également quelques petites poules dans ton jardin…
    Oui, un bonheur ! J’en ai 6, et elles font le bonheur des enfants. Elles ne sont pas sauvages pour un sou, et leur élevage n’est pas du tout contraignant, bien au contraire : elles mangent de tout, nous débarrassent des insectes, et chaque jour c’est 6 œufs que je ramasse. J’en offre à mes proches qui sont ravis d’avoir des œufs frais, surtout quand on voit le prix d’une barquette de 24 : 7,35€ ! Je suis une maman qui cuisine beaucoup, alors en une semaine avec mes 3 gloutons, une barquette de 24, c’est vite passé !
  • Lorsque tu regardes tout le travail effectué jusqu’à aujourd’hui, en es-tu satisfaite ? Comment vois-tu le futur pour ton potager ? Des projets ?
    Oh oui très satisfaite ! C’est un véritable bonheur d’avoir son potager, et de manger ce que l’on plante ! Lorsque je compare les photos du début où le jardin ressemblait à une patinoire de gadoue, et celles où il est son apothéose, je ressens un grand sentiment de fierté ! Il n’y a pas de bonheur plus exquis que de se promener dans son jardin, ou simplement s’asseoir et admirer ses couleurs !

Mon potager n’existe plus, car nous allons bientôt déménager. En le désinstallant j’ai eu une pincée au cœur… c’est encore pire en regardant les photos ! J’ai hâte de pouvoir jardiner à nouveau. Mon prochain potager sera sur notre propriété, il sera plus grand, plus achalandé, et très important : il sera définitif ! En ce moment je dessine les plans et prospecte pour les différents matériaux. La prochaine étape sera la préparation
du terrain. J’ai vraiment hâte !

Photo : foisonnement des plantes cultivées

 Pourquoi as-tu décidé de créer ton blog ” Un potager en carré en Guadeloupe ” et que t’apporte-t-il ?

Je l’ai créé pour faire partager au plus grand nombre mon aventure de débutante. En premier lieu, j’en discutais beaucoup sur les forums de jardinerie, en particulier sur doctissimo où on me demandait souvent si j’avais un blog. C’était intrigant un potager
en carrés en Guadeloupe. Alors je n’ai pas attendu longtemps pour sauter le pas ! J’adore écrire, et échanger avec du monde, au-delà des frontières. Cette aventure me plaît, et j’avoue que cela m’aide à m’organiser. Le blog me sert d’agenda, de référent, de
journal de bord.

10. Pour finir : un petit mot pour mes lecteurs, passionnés de potager biologique comme toi…

A tous ceux qui débutent, je leur souhaite la bienvenue ! Le jardinage est un monde de partage, d’entraide et de plaisir. A nous de le faire croître, telle une épidémie, afin que nos voisins, nos familles, et connaissances s’y mettent aussi ! 

Photo : résultats sur les carrés de culture mis en œuvre

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11 bis.
VIDEO. Martinique, l’art des jardins - Outre-mer la 1ère • Publié le 25 février 2021 à 18h01 - documentaires martinique

Madinina, l’île aux fleurs, porte bien son nom. C’est un véritable paradis pour les jardiniers et un exceptionnel sanctuaire naturel avec ses nombreuses espèces endémiques pour les scientifiques. Se promener dans ses jardins est un véritable enchantement. 

L’île antillaise possède une végétation luxuriante. Vivre en symbiose avec la nature n’est pas un vain mot pour les Martiniquais. Avec son profil volcanique plus marqué au nord, la Martinique possède une grande diversité de conditions bioclimatiques qui favorise la mise en place de nombreux écosystèmes terrestres recouvrant tous les étages de végétation et une flore particulièrement riche au regard de sa superficie.

L’art de composer avec la nature se révèle dans ses jardins où règne un esprit de liberté. Partons en immersion dans cet univers unique qui enchante les jardiniers, les botanistes, les paysagistes, les conservateurs ou les collectionneurs, mais aussi les amoureux de couleurs et de senteurs. C’est une véritable invitation au voyage que la découverte de la magie de ces jardins qu’ils soient d’habitation, de case ou encore botanique. 

Photo - Le jardin de Balata • ©Eclectic

Incontournable en Martinique, le jardin de Balata, abrite plus de 3000 espèces de plantes tropicales. Mylène nous emmène à la découverte de variétés d’hibiscus étonnantes. Sur les pentes du Morne Larcher, la nature est restée sauvage et l’on peut se représenter ce qu’était la végétation de l’île aux premiers temps. Alice Arnaud, du Conservatoire botanique de Martinique nous dévoile la richesse du biotope martiniquais. Dans le nord de l’île, du côté du Morne Rouge, un nouveau type de jardin est en train de voir le jour : le jardin essentiel. Sous l’impulsion du pharmacien Emmanuel Nossin, les Jardins de Gaïac abritent désormais toute la richesse des plantes médicinales. 

Photo - Les jardins de Gaïac • ©Eclectic

Plus loin du côté du Précheur, le jardin de l’habitation Céron, l’une des plus anciennes habitations sucrières, désormais tournée vers l’agrotourisme, a gardé toute sa magie. On peut y contempler le majestueux et gigantesque zamana, âgé de plus de trois siècles, élu plus bel arbre de France en 2016.

Photo - Le Zamana de l’habitation Céron • ©Eclectic

Les Martiniquais redécouvrent aussi le génie de leurs anciens. Frantz Fonrose redonne vie aux jardins créoles ; un espace où l’on sait cultiver des fruits et des légumes aux dimensions surprenantes grâce à une terre enrichie de manière totalement naturelle. Autre jardin créole recréé par Gilbert Larose : la savane des esclaves est un lieu de mémoire où les zones de plantation sont toujours cultivées avec les méthodes traditionnelles. 

Photo - La savane des esclaves • ©Eclectic

Vidéo - Réalisation : Philippe Allante - Production : Eclectic - 52 minutes – 2020 > écouter et voir à la source >

Source : https://la1ere.francetvinfo.fr/video-martinique-l-art-des-jardins-913120.html

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  • Association ‘Aprosep’ : un potager urbain en Guyane Publié le 5 mai 2018 Auteur lisa –Diffusion ‘lavillepousse.fr’ - La Ville Pousse - Pour des villes durables et solidaires - Photo
    A l’origine de ce projet, un lieu : l’Espace associatif Galibi de Saint-Laurent-du-Maroni, commune de 44.000 habitants. L’association Aprosep, qui fait notamment de l’accompagnement associatif et coordonne et les temps périscolaires pour la ville, assure la gestion de ce lieu. L’idée est venue il y a environ un an de tenter une expérience sur l’espace de jardin qui se trouve devant l’espace : un groupe d’une dizaine de volontaires a commencé à imaginer un potager adapté aux conditions climatiques locales qui pourrait constituer un espace d’expérimentation et de démonstration pour enfants et adultes.

Une inspiration précolombienne : le miracle de la terra preta

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La terra preta permet aussi un meilleur développement des racines

Floran, paysagiste et professeur d’EPS, et Johan, coordinateur pour Aprosep, ont contribué à impulser une dynamique autour de ce jardin participatif. Ils se sont pour cela inspirés des méthodes précolombiennes d’enrichissement du sol en reproduisant notamment ce que l’on appelle la terra preta. Il s’agit en fait d’amender le sol présent sur place – particulièrement sec dans les régions amazoniennes – grâce à un mélange de charbon, de compost et d’argile. La terra preta a permis aux populations précolombiennes de transformer le sol local très aride et peu productif en une terre fertile qui capte et conserve l’humidité, favorise le développement des bactéries et de la microfaune et fournit les nutriments nécessaires aux plantes pour grandir et produire. C’est l’abondance des cultures sur ce sol amazonien originairement très pauvre qui a forgé le mythe de l’Eldorado et guidé les expéditions européennes à partir du 16e siècle à la recherche de ces civilisations. La colonisation de la région par les Européens a fait oublier pendant un temps cette pratique, mais la terra preta retrouve son utilité aujourd’hui dans les régions arides du Brésil, du Japon, d’Australie et d’Asie du Sud-Est. La terra preta est également vendue au Brésil de la même façon que du terreau.

Dans le jardin expérimental de Saint-Laurent-du-Maroni, la décision a donc été prise de faire plusieurs buttes de cultures en utilisant différents amendements : une butte « témoin » sans ajout particulier, une butte avec du charbon, des buttes avec de l’argile, de la sciure de bois, des résidus de canne à sucre et une butte avec la totalité de ces matériaux. Pour Floran et Johan, le constat est clair : c’est bien la butte où tous ces éléments ont été mélangés qui a permis de produire le plus de légumes. C’est donc cette terra preta « maison » qui va permettre de cultiver de façon productive sur ce petit jardin.

Photo - Vue sur les différentes buttes de culture

Adapter son potager aux conditions climatiques

Le climat équatorial de la Guyane garantit des moyennes de températures à peu près stables toute l’année (de 26°C à 33°C) et une alternance de saisons sèches et saisons des pluies. Ces contraintes climatiques ne permettent pas de concevoir un jardin participatif comme on peut le faire en France métropolitaine. Pour s’adapter au mieux aux conditions locales, les jardiniers ont donc fait appel à Kokopelli, association de promotion des semences libres, pour établir une liste de semis possibles : différentes variétés d’ananas, piments, papayes, aubergines, patates douces, giraumons (aussi appelés courges musquées)… Les variétés complémentaires ont été associées sur les buttes pour permettre une meilleure réussite des plantations. De plus, toutes les buttes ont été paillées afin de conserver l’humidité et de résister aux chaleurs extrêmes que peut connaître la Guyane en saison sèche.

Pour reproduire ces méthodes et gérer son potager sans produits phytosanitaires, il existe une série de fiches très bien faites mises à disposition par le réseau Graine de Guyane pour adapter ses méthodes d’agriculture au climat équatorial.

Un jardin aux vertus pédagogiques

Vue sur le jardin

Cette façon de concevoir et construire le jardin a pour objectif de mettre en valeur les connaissances et les pratiques locales. L’agriculture Bio a commencé à gagner du terrain en Guyane ces dix dernières années, mais elle reste encore largement minoritaire. L’idée sous-jacente du jardin de Saint-Laurent-du-Maroni est donc aussi de faire un espace de démonstration sans aucun ajout de produits chimiques pour apprendre aux enfants – mais aussi aux adultes – qu’il est possible de cultiver sans intrants, juste en s’adaptant au sol et aux conditions climatiques locales. Durant les temps périscolaires, les enfants vont pouvoir jardiner et contribuer à créer cet espace en compagnie de leurs animateurs. Par ailleurs, grâce à un partenariat avec une association locale, un espace de plantes médicinales va bientôt voir le jour dans la seconde partie du jardin. Une belle promesse pour ce groupe d’agriculteurs urbains guyanais !

Publié dans Interviews

L’éco-pâturage : pourquoi et comment s’y mettre ?

Mixité sociale dans les jardins partagés : conseils et points de vigilance

Réflexion au sujet de « Association Aprosep : un potager urbain en Guyane »

Un article intéressant d’ethnoécologie sur la Guyane : https://journals.openedition.org/ethnoecologie/2193 > voir l’article suivant

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Source : http://www.lavillepousse.fr/creer-un-potager-urbain-en-milieu-equatorial-retour-dune-experimentation-en-guyane/ -

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  • Les paysages de champs surélevés de Guyane française : un patrimoine bio-culturel menacé Stéphen Rostain et Doyle McKey - Archaeological raised-field landscapes in French Guiana : a threatened biocultural heritage
    https://doi.org/10.4000/ethnoecologie.2193

Résumé | Index | Plan | Texte | Bibliographie | Notes | Illustrations | Citation | Auteurs

Résumés

Français English

Les savanes côtières des Guyanes abritent des aires étendues couvertes de vestiges de l’agriculture précolombienne sur champs surélevés. Des études récentes ont démontré leur valeur pour la documentation de l’histoire de l’occupation humaine et des environnements de cette région. Dans le cas de la Guyane française, peu d’habitants actuels sont informés de l’existence de ces vestiges, et ceux qui le sont possèdent une compréhension limitée de leur signification. De fait, les divers dangers auxquels ce patrimoine bio-culturel doit faire face ont largement été ignorés et non discutés. Peu de vestiges de champs surélevés ont été inclus dans les aires protégées. L’objectif de cet article est de documenter la richesse de ces paysages, d’illustrer leur valeur, et d’attirer l’attention sur les dangers qu’ils affrontent. Nous affirmons qu’ils méritent une meilleure protection.

Entrées d’index

Mots-clés : archéologie, écologie du paysage, écologie historique, patrimoine agricole, patrimoine bioculturel

Keywords : agricultural heritage, archaeology, biocultural heritage, French Guiana, historical ecology, landscape ecology

Géographie : Guyane française

Plan

Introduction

Le patrimoine bio-culturel comme capital naturel

Les patrimoines bio-culturels montrant des « histoires à succès » dans les relations homme/environnement sont-ils les seuls à mériter la préservation ?

Les vestiges de l’agriculture sur champs surélevés précolombiens comme patrimoine bio-culturel

Les vestiges de champs surélevés comme capital naturel

Mais, les vestiges des systèmes agricoles abandonnés —par conséquent échoués— valent-ils réellement quelque chose ?

Menaces sur les vestiges de l’agriculture sur champs surélevés précolombiens dans les Guyanes

Inventaire des champs surélevés des Guyanes, leur état actuel et les menaces auxquels ils sont confrontés

Le feu

Agriculture et élevage

Terrassements modernes

Menaces sur les cheniers

Protection des structures précolombiennes

Perspectives

Lire le document complet à partir de ce site : https://journals.openedition.org/ethnoecologie/2193

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La terra preta (« terre noire » en portugais), également appelée Amazonian dark earth ou Indian black earth dans la littérature scientifique1, est un anthrosol2, un type de sol sombre d’origine humaine et d’une fertilité exceptionnelle due à des concentrations particulièrement élevées en charbon de bois, en matière organique et en nutriments (notamment l’azote, le phosphore, le potassium et le calcium)3. Il contient aussi une quantité remarquable de tessons de poterie4, et l’activité micro-organique y est des plus développées. La terra mulata est un autre type d’anthrosol qui lui est généralement associé.

Ces sols ont pour la plupart été créés par l’homme entre −800 et 5005, les plus vieux remontant pour leur part à −28006. Ils sont donc d’origine précolombienne. Des milliers d’années après leur création, ils sont si réputés au Brésil qu’ils sont récoltés et vendus comme terreau à poter (voir pédologie). Leur profondeur peut aller jusqu’à deux mètres6.

Les étendues de terra preta sont généralement entourées de sols infertiles, principalement l’oxisol3, mais aussi ferralsols, acrisols et arénosols7.

Sommaire

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  • La Terra Preta, une méthode d’avenir en agriculture durable - 29 août 2012 - Par Hål Harfang - Édition : Vert-tige
    La Terra Preta est un sol artificiel, une terre noire exceptionnellement fertile se trouvant sur les bords du fleuve Amazone. C’est l’une des terres les plus fertiles au monde, mais sa particularité est de ne pas être un sol ’naturel’. Il a été mis en œuvre entre -800 et 500 de notre ère par une civilisation précolombienne aujourd’hui disparue. 

Un mélange complexe

La terra Petra se caractérise par une terre noire très riches en carbone, et d’une épaisseur allant de 50 cm à 2 mètres. Mais aussi par sa capacité à se renouveler d’elle-même à raison de 1cm par an. Structurellement, Cet anthroposol est composé de grain de charbon de bois qui sont autant de piège à nutriment facilement accessible pour les plantes…

Cette terre n’est toutefois pas uniquement constituée de morceau de charbon. Les amendements effectués par les populations amazonienne précolombienne consistèrent en un mélange complexe fait de charbon de bois, de tesson de poterie - matériaux aussi poreux -, de cendre riche en en phosphore et potassium (P et K), de résidu de récolte composté (P et K), de matière organique diverse disponible sur place, ainsi que du fumier animal et humain et d’arrêtes e déchets de poisson, d’os broyé, riche en phosphore et calcium… 

Qualité structurelle

Ce sol forme par sa structure un sol aéré donc chaud, poreux, il capte facilement l’eau, il est donc particulièrement propice à un bon développement racinaire... Le charbon, les tesson, quant à eux, maintiennent une humidité constante (fraicheur) nécessaire aux échanges chimiques entre les plantes et le sol… la particularité de la terra Preta sur ce point tient comparativement à d’autres sol de qualité, à la plus grande disponibilité des éléments chimiques nécessaire à une plante, car il n’est pas tout d’avoir du soleil, de l’eau, un sol aéré et riche, encore faut-il que les éléments du sol ne soit pas totalement captif, donc inaccessible par les plantes… c’est sans doute ici que se trouve le ’plus’ de la terra Preta en face de nombreux autres sols de qualités égale, naturels ou artificiels…

Une terre vraiment vivante

L’on pourrait penser qu’une terre amendée de charbon plus ou moins actif serait totalement stérile, le charbon étant réputé pour ses facultés bactéricides. Toutefois, dans le cas de la terra Preta il a été démontré que le charbon, par sa porosité, servait de refuge aux micro-organismes et préservait la vie microbienne nécessaire à un sol riche, vivant et productif.

Car cette terre est une terre surtout vivante car l’on y dénombre plus d’un millier de micro-organismes participant à la fertilité et à la structuration du sol. Mais au-delà de cette diversité microbienne, une variété de lombrics locaux y ont une activité toute particulière, car c’est sans doute grâce à leur action que la terra Preta se renouvèle et gagne du terrain si on lui apporte de quoi s’étendre. En effet, ceux-ci, en absorbant la biomasse et le charbon déposé en surface, en les broyant finement et en faisant migrer ces éléments en profondeurs. Ils permettent à cette terre, tant de conserver ses propriétés exceptionnelles, que de s’étendre…

Une déforestation paradoxale

La présence d’un sol aussi riche au sein du bassin amazonien réputé pour ses sols argileux et jaunes, très pauvres peux sembler paradoxal quand on sait combien la déforestation vivrière sur brulis est à l’origine de la déforestation massive de la forêt amazonienne… la terra Preta existe et elle est connue depuis longtemps, toutefois les méthodes ’indigènes’ de sa production semble avoir été perdues en même temps que s’effondrait la civilisation qui l’avait inventée.

C’est sans doute la raison pour laquelle les populations actuelles ignorant la reproductibilité de cette terre, ne pratiquent que des cultures sur brulis après déforestation. De fait, ces populations ne peuvent espérer produire plus de deux ans sur une parcelle ‘déforestée’, car les terres jaunes de l’Amazonie demandent un temps de jachère de 8 à 10 ans pour renouveler leur faible capacité productive.

Le paradoxe est là, car la terra Preta a des rendements supérieur a de 20 à 50% supérieur sans apport d’engrais à celle des terres jaunes, et ne demande que 6 mois de jachère pour retrouver leur fertilité... Il a été montré qu’avec l’ajout d’engrais une terre jaune devenue terra Preta permettait un bond productif de 800%. L’on a même démontré que ses sols pouvaient rester productifs pendant 40 ans sans apport extérieur.

Tout le paradoxe de la déforestation est là, car si cette technique de culture avait été transmise, les ’locaux’ n’auraient pas besoin de réduire l’Amazonie en cendres pour survivre, les parcelles supplémentaire ‘déforestées’ resteraient pérennes au lieu de voir les sols dénudés et et cendrés, être lessivés par les fortes précipitations tropicales.

Une solution à l’appauvrissement des sols

Ce type d’amendement est donc une méthode sûre d’amélioration des sols les plus pauvres, et une certitude de rendement sans apport externe multiplié par 1,2, ou 1,5, et par 8 avec engrais... Donc, de parvenir aux rendements des sols les plus fertiles du monde sans toutefois que ses sols ne s’épuisent, soit tout à fait dans une optique de développement agricole et horticole ’durable’…

De fait, la volonté de l’usage des terra Preta (car elles sont multiples dans le bassin amazonien) ne saurait donc seulement se limiter aux sols les plus pauvres, car il n’est d’agronomes qui ne sache que la fertilité des sols années après années, au vu et su de nos modes de culture intensive et peu respectueuse de l’environnement, dépérissent du fait d’une stérilisation progressive des biotopes microbiens.

Certains disent que jamais nos sols n’ont été aussi pauvres qu’actuellement, même nos terres les plus riches ne résistent pas à l’intensification des rendements, car ses rendements s’accompagnant de l’usage de nombreuse molécules biocides formant des cocktails chimiques dans le sol et réduisent la flore et la faune qui sont nécessaires à une production tant saine que réellement durable... Les terra Preta sont donc sans doute l’une des solutions les plus sûres, quant aux type d’amendement possible des sols dans une optique de durabilité d’une agriculture, qui, sans perdre ses rendements, produirais surtout beaucoup mieux.

Ici, l’exemple précolombien démontre bien qu’il fut possible pour cette civilisation de produire en de grandes quantités nécessaires à une population nombreuse, pour une civilisation et pas simplement une agriculture vivrière villageoise. C’est, dit-on, cette civilisation de l’Amazonie, vivant sur ces terres noires, qui fut à l’origine de la légende de l’Eldorado, le pays de l’or certes, mais aussi et surtout pays de cocagne, ou tout pousse en abondance et sans difficultés.

Une solution durable a l’échelle mondiale

Ainsi, l’on peut affirmer que les terra Preta participerons à l’avenir des productions agricoles mondiales, car du fait de leurs propriétés exceptionnelles, (durabilité, économies d’intrant, santé du sol, santé des productions, résistance aux maladies, moins de traitements), les terra Preta permettrons de produire avec une agriculture aussi performante, voir plus performante que l’actuelle (dû à l’amélioration des sols ingrats) et surtout de retrouver une qualité de production malgré l’intensification nécessaire de la production.

Ainsi promouvoir les terra Preta comme moyen premier à toute volonté de production durable, ne doit rester lettres mortes. Car l’on ne peut penser à une agriculture forte dans le futur perdurant dans des méthodes qui réduisent les capacités du sol tant à produire, qu’à fournir des productions saines et de bonnes qualités.

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Source : https://blogs.mediapart.fr/edition/vert-tige/article/290812/la-terra-preta-une-methode-davenir-en-agriculture-durable

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Autres sources d’information sur la Guyane :


  • Guyane - Environnement : le potager bio de la maternelle de la Roseraie à Cayenne Vidéo 2:41 - 08 juin 2019 Guyane la 1ère
    C’est une école résolument tournée vers la terre et pour cause elle dispose de son propre jardin. A l’école maternelle de la Roseraie à Cayenne, l’équipe pédagogique travaille deux ans sur ce projet. Source : https://www.youtube.com/watch?v=TwWrcEp1qsg

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  • Introduction de l’article Wikipédia sur l’île de La Réunion
    La Réunion

Blason de La Réunion
Blason

Drapeau de La Réunion
Drapeau

La Réunion

Administration
Pays

Drapeau de la FranceFrance

Statut Département et région d’outre-mer
Chef-lieu Saint-Denis
Arrondissements Saint-Benoît

Saint-Denis

Saint-Paul

Saint-Pierre

Cantons 251
Communes 24
Intercommunalités 5
Conseil régional Conseil régional de La Réunion
Président Didier Robert (LR)

2015-2021

Conseil départemental Conseil départemental de La Réunion
Président Cyrille Melchior (LR)

2017-2021

Préfet Jacques Billant
Démographie
Gentilé Réunionnais, Réunionnaise
Population 855 961 hab. (2018)
Densité 341 hab./km2

Langues

locales

Français et créole réunionnais
Géographie
Coordonnées 21° 06′ 52″ sud, 55° 31′ 57″ est
Superficie 2 512 km2
Divers
Monnaie Euro
Fuseau horaire UTC+04:00
Domaine internet .fr et .re
Indicatif téléphonique +262
Code postal 974
Code ISO 3166-1 REU, RE
Localisation

Localisation de La Réunion

Liens
Site web

La Réunion est une île située dans l’Ouest de l’océan Indien, à l’est de l’Afrique, dans l’hémisphère sud. Elle constitue à la fois un département et une région d’outre-mer français.

D’une superficie de 2 512 km2, La Réunion est située dans l’archipel des Mascareignes à 172 km à l’ouest-sud-ouest de l’île Maurice et à 679 km à l’est-sud-est de Madagascar. Il s’agit d’une île volcanique créée par un point chaud : culminant à 3 071 m au piton des Neiges, elle présente un relief escarpé travaillé par une érosion très marquée. Le piton de la Fournaise, situé dans le Sud-Est de l’île, est un des volcans les plus actifs du monde. Bénéficiant d’un climat tropical d’alizé maritime et située sur la route des cyclones, La Réunion abrite un endémisme exceptionnel.

Vraisemblablement repérée dès le Moyen Âge par les Arabes sous le nom de « Dina Morgabin » (l’île couchant)2, La Réunion n’a été habitée qu’à compter du milieu du XVIIe siècle, soit environ 150 ans après son apparition sur les portulans des navigateurs portugais. Jusqu’alors connue sous le nom d’île Mascarin, elle devient sous celui d’île Bourbon, une escale de la Compagnie française des Indes orientales sur la route des Indes puis, à partir des années 1710, une véritable colonie pratiquant la culture du café. Devenue une société de plantation, elle passe sous le contrôle direct du roi de France dans les années 1760 avant d’être réaffectée à l’industrie de la canne à sucre au terme des guerres napoléoniennes. Elle est définitivement rebaptisée de son nom actuel et l’esclavage y est aboli en 18483, remplacé jusque dans les années 1930 par la pratique de l’engagisme.

L’île connaît une crise économique rampante à compter des années 1870. Elle devient département français en 1946 (code départemental 974) Elle est, depuis 2003, la collectivité territoriale d’outre-mer la plus intégrée à la République4. En dépit de son appartenance à la zone euro, son tissu productif reste structurellement fragile et fortement dépendant de la France métropolitaine. On y relève un taux de chômage particulièrement élevé, de l’ordre de 29 %, dont 60 % chez les jeunes5. Le premier secteur économique de l’île est aujourd’hui le tourisme. Le PIB est estimé à 14,5 milliards d’euros, le revenu moyen par habitant étant d’environ 18 000 euros par an.

D’après le dernier recensement, la population était, en janvier 2018, de 855 961 habitants6, principalement concentrés sur les côtes où se situent les principales villes dont Saint-Denis, le chef-lieu.

La démographie locale se caractérise par la jeunesse des habitants et leurs origines variées, à la fois européennes, ouest-africaines, est-africaines, malgaches, indiennes, annamites, malaises et chinoises. Cette diversité influence la culture réunionnaise caractérisée notamment par sa langue, le créole réunionnais, sa cuisine ou encore sa musique (séga, maloya…). – Lire la totalité de cet article sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_R%C3%A9union

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  • À La Réunion, un jardin-école pour la planète 28 janvier 2020, 18:32 CET – Auteur (photo) : Sébastien Clément- Paysagiste, Jardinier, Enseignant, Doctorant, École d’architecture de La Réunion, antenne de l’ENSAM – Diffusé par ‘The Conversation France’
    Déclaration d’intérêts - Sébastien Clément a fondé l’école du jardin planétaire à La Réunion. Partenaires  : Voir les partenaires de The Conversation France

Photo - “Notre planète est à l’image d’un jardin, un espace clos qu’il appartient à l’homme d’entretenir et de préserver”. Sébastien Clément, Author provided

Il y a presque 10 ans, les Pitons, cirques et remparts naturels de l’île de La Réunion ont fait leur entrée dans la liste des biens naturels classés au patrimoine mondial par l’Unesco. L’île, reconnue pour la diversité de ses paysages, sa biodiversité et l’extrême richesse de ses milieux, est pourtant menacée, à l’instar de nombreux autres patrimoines naturels. Un récent rapport du GIEC a ainsi rappelé que les coraux de l’île étaient en voie de disparition du fait du réchauffement climatique.

Or, afin de préserver cette biodiversité, faut-il encore pouvoir la reconnaître, l’identifier voire la nommer. En 2010 le site Internet de la Direction de l’Environnement locale spécifiait ainsi que :

« Parmi les lacunes identifiées pour la préservation de ce patrimoine, le manque de connaissances spécifiques et écologiques représente un frein à l’amélioration de la gestion et la conservation de la biodiversité. »

Après de multiples échanges avec le paysagiste Gilles Clément, Grand Prix du paysage 1999 et auteur du concept de jardin planétaire, j’ai initié la création de cette école en 2013. Ce projet inédit – soutenu financièrement par la Direction des Affaires culturelles à La Réunion s’inspire d’une école existante créée par Gilles Clément en 2009 à Viry-Châtillon, en Île-de-France.

Vidéo présentant le jardin botanique du Rayol à Rayol-Canadel-sur-Mer, dans le Var France > voir et écouter à la source : https://theconversation.com/a-la-reunion-un-jardin-ecole-pour-la-planete-128682

Jardin planétaire

La notion de jardin planétaire chez Gilles Clément apparaît pour la première fois dans Thomas et le voyageur, une fable philosophique inspirée de ses voyages effectués pour la réalisation du jardin du domaine du Rayol dans le Var.

Dans cette représentation, notre planète est à l’image d’un jardin, un espace clos qu’il appartient à l’homme d’entretenir et de préserver, comme l’écrit Gilles Clément,

« Le jardin planétaire, c’est notre planète et le jardinier planétaire, c’est chacun d’entre nous. »

Lorsque l’on observe l’île de La Réunion depuis l’espace, elle apparaît elle aussi comme un enclos, un morceau de terre isolé par l’océan Indien. Un jardin ?

Photo - La Réunion vue depuis la Station spatiale internationale le mardi 9 avril 2013 à 15h56. Pavel Vinogradov, Author provided

L’Atlas des paysages réalisé par la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de La Réunion (DEAL), fait référence à cette similitude « d’île jardin ». C’est en tous cas pour l’homme, un territoire limité, un enclos à partager, un jardin à préserver.

Un projet citoyen

L’École du Jardin planétaire de La Réunion est avant tout un projet citoyen fonctionnant comme une Université populaire avec des activités ouvertes à tous. Ancrée sur l’endémisme, soit les milieux spécifiques au territoire, dû à la grande diversité des micro-climats présents sur l’île (près de 150), l’école propose un partage de la connaissance sur la biodiversité.

Par biodiversité, on entend la diversité des espèces vivantes sur ce territoire et la connaissance de leurs interactions notamment dans les pratiques du jardinage.

Il s’agit donc d’apporter aux citoyens les bases de cette culture commune et universelle, de leur donner des clés de lecture et de connaissance des espèces, de faire évoluer leur rapport à la nature et au vivant à travers des ateliers et des formations sur la reconnaissance des plantes, leurs vertus, le rôle des insectes, l’observation, enseignements souvent absents ou négligés dans les programmes scolaires.

L’école est pensée comme un électron libre qui propose toute l’année des activités à travers l’île : jardins, école, sites naturels sur lesquels sont diffusés les savoirs. L’école envisage de s’installer prochainement sur un terrain pour proposer un jardin d’expérimentation.

Photo - Atelier sur l’apiculture au Jardin d’Éden à l’Ermitage le 21 mars 2018 avec Dorothée Ninotta, apicultrice. Sébastien Clément, Author provided

90 intervenants engagés

Environ 90 personnes se sont engagées auprès de l’école : jardiniers passionnés, chercheurs, artistes, apiculteurs, ethnobotanistes, scientifiques, tisaniers ont transmis leurs savoirs auprès de 15.000 citoyens depuis 2013.

250 jardiniers ont été formés au jardinage bio, une centaine en aromathérapie et 80 agriculteurs et maraîchers locaux ont bénéficié d’une formation sur la préservation de leurs sols. Un thème dont on parle peu sur l’île qui est pourtant le socle support de production. Les producteurs formés sont désormais en voie de conversion vers une agriculture bio.

En 2015, l’école a créé un marché bio à l’Éperon dans l’Ouest-de-l’Île pour valoriser les producteurs locaux et les circuits courts. Ce marché alternatif a permis de faire prendre conscience à la population que les produits bios ne sont pas plus chers qu’en conventionnel quand ils sont distribués directement sans intermédiaire.

Marché bio de l’Éperon.

Voir et écouter la vidéo à la source

Chaque samedi matin, le stand de l’école y propose du troc de graines d’espèces locales, majoritairement pour le potager même si l’on y trouve des endémiques pour garnir son jardin tel que les mahots, bois de chenille, benjoins, etc.

En 2018, l’école a mis en ligne une application gratuite pour smartphones et tablettes permettant le référencement participatif des arbres remarquables à l’échelle planétaire : MOABI. À La Réunion, des tamarins bicentenaires, d’anciens bois d’olives, de vieux manguiers, ont ainsi pu être recensés. Près de 400 arbres sont déjà répertoriés dans la base de données de cet outil innovant.

Des plantes médicinales mises en valeur

La Réunion disposant de plus de deux cent cinquante plantes médicinales endémiques et indigènes, l’école a créé une pépinière dans les jardins partagés d’Amédée à Sans-Souci avec le concours de la Semader, bailleur social dans le but de replanter ces espèces dans le quartier en mutation. Parallèlement, l’école anime un projet artistique appelé Jardin nursery proposant une valorisation des espèces locales dans des pépinières au cœur des hôpitaux CHU de l’Océan indien (Réunion et Mayotte).

On trouve dans ces pépinières le bois d’arnette, arbrisseau connu pour ses feuilles légères à l’odeur de pomme reinette. Utilisée pour traiter les rhumatismes, les reins, la sciatique, les ulcères, cette plante reconnue par la pharmacopée française, un peu oubliée est ainsi réutilisée et valorisée à travers ces deux projets…

[France Télévisions est une chaîne publique française. Wikipedia - Le bois d’arnette présenté par Franswa Tibere – Vidéo 16 septembre 2016 – Source : https://www.youtube.com/watch?v=OmSBREsI3CA

Zerbaz Péï – Plantain Vidéo 13 mai 2015 - Zerbaz Péï – Plantain Département de La Réunion - L’émission Zerbaz Peï est présentée par 974TV, la chaîne du Conseil Départemental. ⇟DEROULEZ LA BARRE D’INFOS⇟ L’émission sur les plantes médicinales et endémiques de la Réunion. ABONNEZ-VOUS SUR LA CHAÎNE YOUTUBE https://www.youtube.com/channel/UCw0A...​ REGARDEZ 974TV 24/24H http://www.cg974.fr/​ - https://www.facebook.com/974TV​ - ​Source : https://www.youtube.com/watch?v=_EY_XccAOrc ].

Photo - Atelier sur les plantes médicinales et leurs vertus à Jardin Nurserie au CHU de Saint-Pierre le 14 octobre 2017 avec isabelle Joly, ethnobotaniste. Sébastien Clément, Author provided

Repenser l’impact de l’homme sur le paysage

Cette école est aussi un laboratoire d’idées créatrices sur le rapport de l’homme à la nature et son impact sur le paysage. Des actions pédagogiques permettent ainsi la création de jardins expérimentaux au sein d’écoles ou sur des sites naturels.

À titre d’exemple, avec deux enseignants de l’École Supérieure d’Arts de la Réunion (ESA) : Rémi Duthoit et Éric Barbier, nous avons créé un jardin à partir d’une friche : « Zardin lo guèp » aux abords du Jardin de Paulo à Saint-Paul. Ce jardin d’environ deux mille mètres carré a permis d’accueillir des œuvres éphémères des étudiants de l’ESA conçu dans le cadre de cette expérience.

Tous les ans l’École du Jardin planétaire organise des ateliers et mobilise les citoyens en partenariat avec le CEDTM pour replanter les espaces avec des espèces endémiques pour permettre aux tortues de revenir pondre sur ces lieux.

Photo - Atelier de requalification des plages de ponte des tortues marines à Boucan le 26 mai 2018 avec Kélonia. Sébastien Clément, Author provided

La toute première université populaire

Avec cette école, l’île de la Réunion est la première région française à offrir à ses habitants une université populaire permanente sur les thèmes de la biodiversité et des paysages. Les participants de tout horizon et de tout âge s’inscrivent en ligne sur le site de l’école pour des activités majoritairement prévues les samedis matin.

De nombreux participants et citoyens expriment désormais leur engagement à jardiner, à créer un potager. Les formations ont permis à la plupart de se lancer seuls. Ainsi, Éric, basé dans l’Ouest, a mis en place un potager pour sa famille car « cela me fait du bien et je fais des économies ».

Certaines personnes intervenant auprès de l’école se sont professionnalisées, c’est le cas de Nadine Fornet, ancienne infirmière qui après quelques ateliers en 2017 a créé sa propre structure.

Photo - Atelier plantations d’espèces endémiques à La Grande Chaloupe le 18 Mars 2018 avec le programme Life +. Sébastien Clément, Author provided

Les retours positifs que nous avons eus depuis la création de l’école ont permis d’envisager l’expérience à une plus grande échelle sur l’île mais nos moyens restent limités.

Une ouverture sur l’Océan indien

Les seconds Entretiens du Patrimoine de l’Océan indien en 2015 sur le thème des Jardins et du paysage ont facilité des rencontres et des liens avec de nouveaux partenaires potentiels ou de futurs acteurs. Des échanges sont désormais envisagés notamment avec l’île Maurice.

À Mayotte où un Jardin Nursery pour la valorisation de la culture des plantes médicinales a aussi vu le jour, un projet de création d’Ecole du Jardin planétaire est en construction. Le contexte social n’étant pas très stable, la démarche prend du temps. Il serait réjouissant de voir se tisser un réseau d’écoles au cœur de l’Océan indien sur des enjeux insulaires souvent similaires comme la méconnaissance du vivant et la fragilité des milieux.

À Limoges, une nouvelle école du Jardin planétaire a été créée en 2017. Elle propose une licence professionnelle orientée sur les milieux anthropisés. Après six années d’existence, l’équipe s’interroge sur l’avenir de cette structure. Comment désormais orienter ce projet ?

De nouvelles formations sont envisagées, l’une d’elles diplômante aura pour objectif de former sur une année de véritables jardiniers en milieu tropical sur cette île aux mille paysages.

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Source : https://theconversation.com/a-la-reunion-un-jardin-ecole-pour-la-planete-128682

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  • Culture et jardin partagé : à la Réunion, la dynamique alternative de Kaz Maron
    Photo - Depuis 2014, les habitants de la Saline entretiennent avec enthousiasme leur premier jardin partagé. Avec ce nouveau projet, l’association Kaz Maron continue de valoriser la culture des Hauts et s’inscrit dans la dynamique des alternatives sociales de l’île.

En France métropolitaine, les premiers jardins collectifs sont nés à l’heure de la révolution industrielle. A cette époque, à la Réunion, la société est fondée sur l’agriculture vivrière. La kaz traditionnelle est construite sur une parcelle, la kour, avec, à l’avant, un jardin d’agrément complété d’arbres fruitiers et à l’arrière, un espace consacré à l’élevage (volailles, cabris...) et au potager.

Mais ce mode de vie s’effiloche dans les Bas puis dans les Hauts [1] tout au long du XXe siècle puisque « la loi de 1946, instituant la Réunion en département français, entraîne un projet de développement économique et social essentiellement inspiré par l’idéologie d’un retard à rattraper », écrit l’ethnologue Eliane Wolff [2]. A la Saline aujourd’hui, la majorité des habitants n’ont plus de potager dans leur kour. Photo

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Un des premiers jardins collectifs de l’île

Pour y remédier, l’association culturelle Kaz Maron crée le premier jardin familial de l’Ouest, « le jardin Eucalyptus ». Dana Virama a en effet entendu parler de ce nouveau concept initié en 2010 dans la commune du Tampon [3] et voit tout de suite l’intérêt de l’expérimenter à la Saline des Hauts. Il sait en effet que la commune va subir une opération immobilière de grande ampleur, puisque 1300 logements doivent sortir de terre dans les prochaines années, sans que le projet prévoie des jardins ou d’autres espaces pour renouer avec le mode de vie « la kour ».

Commence en 2011 une série de rencontres entre l’association, la mairie de Saint-Paul et le bailleur social. [4] Un terrain de 330 m² est alors trouvé et découpé en onze parcelles. Neuf sont proposées à des habitants du quartier et les deux restantes servent aux marmailles de l’école primaire d’en face, à l’association Kaz Maron et à une structure accueillant des personnes handicapées. Une cotisation de 7 euros par mois, pour payer l’eau, est demandée aux familles.

Dana Virama Photo

Dana, plutôt pessimiste au lancement du projet, se posait de nombreuses questions sur sa viabilité dans un quartier où les liens sociaux sont fragilisés : « Au début, badna té dit : na poin le temps planter, mi reste mon kaz, mi sorte pas mwin... komé là : Dana kwa fé ? Na poin un ti parcelle la ? » [5] Au fil des mois, l’engouement a pris et maintenant, la superficie accordée à chacun est jugée trop restreinte. De nouvelles demandes affluent aussi, que Dana relaiera auprès de la municipalité.

Dana invite régulièrement au jardin des spécialistes qui exposent des pratiques naturelles de jardinage. Il nous explique que l’accompagnement doit provenir d’un intervenant extérieur puisque la proximité qui le lie maintenant aux jardiniers ne lui permet plus d’avoir un impact similaire. Dans un futur proche, il est également prévu de mettre en place des ateliers ouverts afin de répondre aux demandes des autres riverains.

Pour la culture des Hauts

Le jardin Eucalyptus est en quelque sorte l’aboutissement des projets de l’association Kaz Maron, créée il y a sept ans. Dana baignait dans le milieu culturel réunionnais et souhaitait expérimenter une programmation artistique alternative dans les Hauts. « Lorsque nous avons lancé ce projet, nous le voulions en marge et conforme à l’esprit du ’marronnage’ », d’où son nom. « Nous avons demandé à la mairie l’autorisation de nous installer dans un champ inoccupé du quartier Eucalyptus, et le projet est né. » En 2008, la Kaz Maron n’est qu’une scène en bambous.

Dana fédère autour de lui des bénévoles de la Saline et des militants d’associations des Hauts qui se retrouvent tous autour d’un projet artistique ambitieux et pour « préserver les traditions, la nature et le lien social ». Des kabars [6] sont alors organisés tous les mois, où se retrouvent des artistes bien connus dans l’île et des petits groupes des hauts. Le réseau d’artistes et la solidarité locale permettent à l’association de se lancer sans subvention. Aujourd’hui, celle-ci se finance en partie grâce aux recettes du bar et bénéficie de partenariats avec quelques entreprises. Deux personnes sont embauchées ponctuellement avec de petits contrats, « pour rétribuer tous les coups de main donnés ».

Une scène à la Saline ! Photo

Le rythme des manifestations et leur ampleur grandissant (concerts, soirées reggae, théâtre…), Kaz Maron s’équipe en adoptant une démarche écologique et solidaire. « La scène mesure aujourd’hui 5 mètres sur 6 ; elle a été montée avec des matériaux de récupération et couverte de coco tressée. Nous installons des toilettes sèches pour chaque événement », précise Dana. Un vrai village associatif intermittent est né à la Saline !

Les événements festifs traduisent toujours un fort ancrage culturel. « Bat pou nout lang, nout kiltir, nout tradision ! » [7] scande Dana. Des ateliers de sensibilisation sont régulièrement organisés l’après-midi, avant les kabars. La moringue et le maloya [8], le tressage et les tisanes sont mis à l’honneur pour les marmailles de l’école et le public.

Photo - En 2013, Kaz Maron a fait fort en organisant, pour la première fois depuis cinquante ans, un défilé Jako Malbar avec les deux seuls danseurs restants à la Réunion. Cette danse, autrefois très populaire, était pratiquée par les engagés indiens travaillant dans les usines sucrières. Cet événement très rare a fait du bruit dans l’île et attiré un large public à la Saline.

C’est maintenant que tout se joue…

La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère et s’aggrave, la population est de plus en plus préoccupée, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Ce bouleversement étant le problème fondamental de ce siècle, nous estimons qu’il doit occuper une place centrale dans le traitement de l’actualité.
Contrairement à de nombreux autres médias, nous avons fait des choix drastiques :

  • celui de l’indépendance éditoriale, ne laissant aucune prise aux influences de pouvoirs. Reporterre est géré par une association d’intérêt général, à but non lucratif. Nous pensons qu’un média doit informer, et non être un outil d’influence de l’opinion au profit d’intérêts particuliers.
  • celui de l’ouverture : tous nos articles sont en libre accès, sans aucune restriction. Nous considérons que s’informer est un droit essentiel, nécessaire à la compréhension du monde et de ses enjeux. Ce droit ne doit pas être conditionné par les ressources financières de chacun.
  • celui de la cohérence : Reporterre traite des bouleversements environnementaux, causés entre autres par la surconsommation, elle-même encouragée par la publicité. Le journal n’affiche donc strictement aucune publicité. Cela garantit l’absence de lien financier avec des entreprises, et renforce d’autant plus l’indépendance de la rédaction.
    En résumé, Reporterre est un exemple rare dans le paysage médiatique : totalement indépendant, à but non lucratif, en accès libre, et sans publicité.
    Le journal emploie une équipe de journalistes professionnels, qui produisent chaque jour des articles, enquêtes et reportages sur les enjeux environnementaux et sociaux. Nous faisons cela car nous pensons que la publication d’informations fiables, transparentes et accessibles à tous sur ces questions est une partie de la solution.

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Notes

[1] Les Bas et les Hauts sont deux entités bien distinctes sur l’île au niveau géographique, économique et social : schématiquement, les Bas sont la partie basse de l’île, sous la route des tamarins (grosso modo le pourtour littoral, en dessous de 500m d’altitude, surtout de Saint André à Saint Pierre en passant par Saint Paul). C’est la partie la plus urbanisée, là où sont situées toutes les villes et où sont concentrées également les activités économiques et avec pour le dire vite, un mode de vie occidentalisé. Il s’agit du centre spatial de l’île. A l’inverse, dans les Hauts (au-dessus de 500m jusqu’aux cirques dans les hautes montagnes à l’intérieur de l’île) l’urbanisation est différente (un mélange entre du rural et de la périurbanisation), le mode de vie encore plus ou moins traditionnel, et les activités économiques très peu présentes.

[2] Wolff E. et Watin M. 2010, La Réunion, une société en mutation, Univers créoles 7, Paris, Economica-Anthropos

[3] Aujourd’hui, suivant l’engouement métropolitain, huit jardins familiaux ou partagés ont vu le jour sur l’île.

[4] Société immobilière du département de la Réunion

[5] « Au début ils me disaient : ’J’ai pas le temps de planter, je reste chez moi, je sors pas moi.’ Maintenant, ils me disent : ’Dana ! Qu’est-ce que tu fais là ? Il n’y a pas une parcelle de libre pour moi, là ?’ »

[6] Les kabars sont des grandes fêtes populaires, initialement religieuses, mais où l’on se rassemble surtout maintenant autour de concerts, de chants, de danses, en plein air.

[7] « Il faut se battre pour notre langue, notre culture, notre tradition ! »

[8] La moringue est un art martial pratiqué dans les régions de l’océan Indien. Le maloya, héritier du chant des esclaves, est la musique traditionnelle de la Réunion.

Précisions - Source et photos : Article transmis amicalement à Reporterre par la revue Silence.

Qui sommes-nous ? Reporterre est un média qui propose des informations claires et pertinentes sur l’écologie dans toutes ses dimensions, ainsi qu’un espace de tribunes pour réfléchir et débattre. Dans toutes ses dimensions signifie que pour nous, l’écologie est politique, et ne peut se réduire à des questions de nature et de pollution — même si nous suivons attentivement ces questions vitales.
En savoir plus – Rédaction : Reporterre a/s La Ruche 24 rue de l’Est 75020 Paris - Contacter Reporterre

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    Quelques Vidéos et autres lectures sur des jardins à l’île de la Réunion
    Aperçu 5:34 Formation ’Créer et gérer son jardin bio’ 1/2 - Locaterre ... YouTube · Ecole du Jardin planétaire Ile de La Réunion 8 novembre 2016

Aperçu 6:24 Formation ’Créer et gérer son jardin bio’ 2/2 - Locaterre ... -YouTube· Ecole du Jardin planétaire Ile de La Réunion 15 novembre 2016

Alon Bat’ Karé dan le jardin kréol de Célinehttps://kzclip.com › video › alon-bat...

1:43 JARDIN POTAGER - Vidéo DailymotionDailymotion· Réunion la 1ère

Aperçu 6:09 Les jardins familiaux du Chaudron : un potager partagé pour ...YouTube· Clicanoo 24 octobre 2018

https://www.youtube.com/watch?v=qMu...

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https://www.google.fr/search?tbm=vi...

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Création d’un potagerhttps://du74au974.wordpress.com › creation-dun-potager- 25 août 2015 — Jusqu’à maintenant, mon jardin s’est limité à : un poulailler ; un composteur ; trois plate-bandes avec fleurs, fruit de la passion, pommes de terre, ...

Autres lectures

Jardins créoles : les couleurs de La Réunion - Reunion.frhttps://www.reunion.fr › decouvrez › parcs-et-jardins › a-... -Si à l’origine, le jardin créole se composait d’un espace potager, de plantes médicinales et même d’une partie réservée pour les animaux, aujourd’hui ce sont ...

Les jardins botaniqueshttps://www.reunion.fr › ... › Les jardins botaniques -La Réunion présente une flore particulièrement riche et variée... Située au cœur d’un immense parc avec jardin, verger créole, et potager.

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  • Le beau potager ! Blog de Marie-Do à La Réunion et en Australie

Des travaux de jardinage bien récompensés à découvrir sur ce site avec de belles images ; https://www.timaido.com/2015/04/le-beau-potager-avance.html et http://www.timaido.com/2015/11/le-potager-en-images.html

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    Intercalé - Présentation du Jardin Comestible - Qu’est-ce que la permaculture ou culture permanente ?
    On trouve de nombreuses définitions de la permaculture. Celle qui me semble la plus adaptée ici est celle de David Holmgrem. Il nous dit que la permaculture est un cadre permettant la mise en place de paysages qui miment les modèles et les relations observées dans la nature, afin d’obtenir une production abondante de nourriture, de fibres textiles et d’énergie pour satisfaire les besoins locaux.

[Selon Wikipédia, « David Holmgren, né en 1955, est un concepteur écologiste et essayiste australien. Il est surtout connu pour être le cofondateur de la permaculture avec Bill Mollison1… - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Holmgren ].

permaculture-principes-1.jpg

Cette approche de la culture inspirée des travaux de Masanobu Fukuoka au Japon, fut développée par Bill Mollison et David Holmgren fin des années 70. L’objectif de leurs travaux était de permettre à tout un chacun, quelque-soit l’origine de la terre qu’il a à sa disposition de recréer un véritable jardin alimentaire. Grace à leurs expériences respectives, et aux succès de leurs travaux, ils arrivent à exporter leur concept original, mais pourtant si vieux, dans les endroits les plus hostiles du globe...

Jardin d’abondance dans la vallée du Jourdain Photo

L’autosuffisance alimentaire avec peu d’efforts ...

Du fait du système économique et commercial mondial, nos efforts pour aller chercher nos légumes exportés des 4 coins du globe ont un coup énergétique (forêt, fertilisants, emballages, ...) et nos propres personnes ne dérogent pas à cette règle lorsque nous travaillons, faisons du sport ou lorsque nous entretenons notre jardin.

Chaque minutes ou nous nous mouvons pour le travail ou les loisirs nécessitent ces fameuses calories que nous brûlons avec ou sans plaisir.

Dans le concept ou plutôt la philosophie de la permaculture, les efforts que nous produisons à cultiver notre potager, donc l’énergie que nous brûlons, doivent être les moindres possibles. Cet objectif de limitation de nos propres dépenses énergétiques a pour seul but de nous laisser du temps à faire ce que l’on aime.

La recherche de nourriture, élément essentiel à notre survie ne devrait pas être chronophage. Ce temps dépensé à arpenter les étals des supermarchés sans savoir réellement ce que nous allons mettre dans notre assiette ne devrait-il pas plutôt être consacré à des activités épanouissantes ou à des choses essentielles ?

De par le mode de culture, bio, intelligent, et réfléchis de la permaculture, le temps que vous aurez à consacrer à votre jardin maraîcher, sera très faible (une ou deux heures par semaine) et les gains en temps et en argent seront substantiels. Si on rajoute l’aspect sain des produits que vous consommerez, votre corps, votre esprit, et votre porte-monnaie ne pourront que s’en réjouir...

Photo

Comment est-ce possible ?

Différents types de méthodes sont applicables aux systèmes ’permaculturels’. 

Le plus important est de toujours trouver la meilleure synergie entre le lieu de culture, les espèces végétales cultivées, et les méthodes que nous emploierons afin d’atteindre notre but d’autosuffisance.

Saviez-vous que 100m² de terre judicieusement cultivée peut nourrir une famille de 4 à 6 personnes toute l’année ?

Chaque projet fera l’objet d’une étude alliant un Design optimal, et d’une association de plantes rigoureuse.

Le Design : photo

L’étude du lieu est indispensable afin de déterminer l’emplacement des futurs plans. L’orientation, l’ensoleillement, les moyens de récupération d’eau, la proximité des différents plans vis à vis du lieu de vie, et encore bien d’autres facteurs sont indispensables afin de mener à bien notre projet. Sans cette étude, notre système de culture et son rendement ne seront pas optimum. 

Le compagnonnage :

Le ’compagnonnage’ ou ’culture associée’ des plantes de notre potager est l’opposé de la monoculture, et est indispensable afin d’atteindre cette osmose. Sans cette stratégie de plantation, nous irons fatalement vers un tarissement des sols, ou un apport d’engrais qui sera tout aussi nocif (autant pour nous que pour le sol), et surtout non pérenne. 

Cette alliance de plantes amies, permettra d’éviter les dépenses inutiles d’engrais et d’insecticides, et permettra de nous libérer de tout l’entretien que demande un potager classique (désherbage, buttage, taillage, tuteurage ...)

compagnonnage

Source : http://leu-jardin-comestible.e-monsite.com/pages/a-propos.html

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Et puis encore …


  • Un jardin créole en Guadeloupe Vidéo 15 minutes - 20 février 2018 - Télévision Des Tropiques
    Un Jardin Créole en Guadeloupe - Résumé : Les jardins créoles sont l’héritage métissé des peuples qui se mêlèrent en Guadeloupe : amérindiens, européens, esclaves africains, puis travailleurs immigrés chinois et indiens. Au XXIème siècle, ces espaces consacrés à une agriculture 100% biologique, permettent à une partie importante de la population de subvenir à ses besoins en légumes et fruits. Dans les Grands Fonds de Sainte Anne, Alcide Savinien Donnat (Président de la Ligue de l’Enseignement, Fédération de Guadeloupe), et Jeanina Senneville-Lefaite (Formatrice en biologie tropicale) font découvrir les nuances d’un jardin Créole installé au coeur de magnifiques paysages. Ici avoisinent canne à sucre, bananiers, goyaviers, groseilliers pays, manguiers, manioc, patate douce, pomme cannelle, etc. Tandis que des bovins (métis de zébus africains et de boeufs européens) circulent dans la végétation. Le premier opus d’une collection : . Premier opus de la collection « Penser le goût », conçue par Alcide Savinien Donnat & Desiderio Mauro, et créée dans le cadre de L’Atelier de Cinéma des Antilles. . Une production : Ligue de l’Enseignement de Guadeloupe, avec Océans Télévisions, Les Films Grain de Sable. En partenariat avec : AGORES, ANEGJ, CNFPT, La Semaine du Goût . En jumelage avec Le festival de cinéma VUES D’AFRIQUE (Montréal, Québec, Canada), Le festival de cinéma FEMI (Le Lamentin, Guadeloupe), Le Marché International du Film et de la Télévision Caribéen. Chant de génériques : Choukaj Mas Pari. Communication : Création Artistique Libre et Cinéma Fiche Technique - Durée : 15 minutes, support : vidéo Full HD, couleurs, 16/9ème, version française. . Mise en scène, image, son, montage : Desiderio Mauro. . Genre : Documentaire de création. . Pointe à Pitre, Guadeloupe, décembre 2017. Contact avec le collectif de production & distribution : oceans.televisions@yahoo.fr

Source : https://www.youtube.com/watch?v=9esuylzjRP8

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  • Iles de Guadeloupe : le Jardin de Raymonde (Gane) Vidéo 5:22 - Sortie le 16 février 2019 – jardin jardinier
    Raymonde habite sur les hauts du Gosier, tout près de Pointe-à-Pitre, et son jardin, c’est celui dont elle a rêvé tout le temps où elle était en métropole : le jardin de ses parents et de ses grands-parents, le vrai jardin créole, celui aussi de son enfance. . Alors, Raymonde va vous expliquer ce besoin irrépressible qu’elle a eu de créer son jardin autour de sa maison, et tout l’amour qu’elle lui porte. Le jardin créole est un jardin d’agrément, un jardin nourricier et un jardin médicinal. Il sert à tout le jardin créole et Raymonde entend bien vous le faire savoir. Elle est intarissable sur le sujet. Aujourd’hui, elle transmet cet art du jardin créole en l’ouvrant au public, alors ’wouvé gran zoreilles’.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=S9VRU93sWWs

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    En final - Un petit guide pour les jardiniers dans le cadre du plan ‘Ecophhyto’ Document officiel PDF
    Guide des jardiniers amateurs- Martinique 2012 - Nom du fichier : guide-des-jardiniers-martinique-2012.pdf - Taille du fichier : 3,09 Mo (3 243 846 octets)
Diffusion : DEAL de la Martinique (Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) - Source : http://www.martinique.developpement-durable.gouv.fr/

Obligation de concours d’architecture pour les logements sociaux : une première formation en Martinique

Source : http://www.martinique.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/guide-des-jardiniers-martinique-2012.pdf

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28.
Hommage* à Charles-Marie Messiaen (1930-2020) : « phytopathologiste visionnaire, agronome averti et sélectionneur aux intuitions géniales », spécialiste des espèces maraîchères et vivrières dans les milieux méditerranéens et tropicaux

* Hommage – Par extension, marque, témoignage de respect, de reconnaissance, de gratitude envers quelqu’un. Source : https://www.cnrtl.fr/definition/hommage

Texte concernant une introduction pour un document en cours d’impression par ‘Archorales’ :

« Charles-Marie Messiaen s’est éteint au Teil en Ardèche à l’âge de 90 ans. Ingénieur agronome et docteur ès-science, C.M. Messiaen a effectué l’ensemble de sa carrière à l’INRA, principalement au sein des centres de recherche d’Avignon, des Antilles-Guyane puis de Montpellier ».

« Homme de terrain, il a toujours privilégié les observations au champ et cherché à apporter des solutions pratiques aux problèmes posés par les maladies des cultures ».

« Pathologiste visionnaire et agronome averti, il a grandement contribué aux études consacrées aux très nombreuses maladies des espèces maraîchères et vivrières en milieu méditerranéen et tropical ».

« A Avignon, il a été le créateur et le premier directeur de la station de pathologie végétale qu’il a voulu proche de la station d’amélioration des plantes, tant il souhaitait encourager les coopérations entre pathologistes et généticiens pour favoriser une approche pluridisciplinaire de la sélection de variétés résistantes aux maladies ».

« C’est là aussi qu’il a développé notamment un programme innovant de sélection sanitaire de l’ail par la culture de méristème, programme qui a abouti à l’obtention de nombreuses variétés indemnes de virus, beaucoup plus productives, et encore largement cultivées en France et à l’étranger. »

« …De Bordeaux à Montpellier, en passant par Avignon, Antilles-Guyane et Versailles » - Un témoignage de lui a été recueilli par Christian Galant Christian.Galant@toulouse.inra.fr, le 24 novembre 2011 sans que nous ayons pu le finaliser avec son concours. Nous avons accepté, en novembre 2020, la proposition d’un petit groupe de ses amis qui ont été les plus proches de lui, à différentes étapes de sa carrière, notamment en Guadeloupe ou à Avignon, de nous aider à rendre le texte publiable. Leur travail de relecture éditoriale a permis d’apporter des compléments, des précisions et des corrections mineures, tout en restant au plus près des faits et idées émises par Charles-Marie Messiaen. Parfois les noms de personnes, d’organismes officiels, d’agents pathogènes, etc.… étaient erronés ou incomplets ; quelquefois des chronologies ou séquences étaient imprécises voire inexactes. Il était donc nécessaire de réaliser un travail d’édition que nous aurions apprécié de faire avec lui, comme nous le faisons avec tous les témoins. »

« Concernant l’iconographie, Charles-Marie Messiaen, génial observateur, dessinait et peignait merveilleusement bien, disent ses amis. Tous ses livres sont illustrés de sa main, que ce soit pour décrire « en trois dimensions » des symptômes ou montrer des installations ou parcelles d’expérimentation ou de culture. Nous avons donc accompagné son témoignage de quelques-uns de ses croquis ou peintures. A partir de la transcription de l’entretien… »

Note complémentaire - Hervé LOT, ancien chercheur, directeur de recherches, en Pathologie végétale à l’INRA d’Avignon, a géré le décryptage d’une mauvaise transcription de l’entretien-interview audio recueilli en 2011 par une personne d’Archorales et qui n’avait jamais été relu par Messiaen lui-même et jamais publié. La tâche fut ardue mais avec l’aide de ceux qui l’avaient bien connu et qui avaient travaillé avec lui, en particulier dans les Antilles françaises et en Haïti, on est arrivé à ce que le texte soit compréhensible et ne trahissant pas la personnalité du chercheur et de l’homme.

« A partir de la transcription de l’entretien oral, Hervé Lot, François Kaan (ancien chercheur, directeur de recherches en Amélioration des plantes à l’INRA de Montpellier) et Jean-Bernard Quiot (ancien chercheur, directeur de recherches en Pathologie végétale à l’INRA de Montpellier), se sont livrés à une relecture éditoriale précise et bienveillante de ce témoignage. Sa fille, Fabienne Messiaen-Pagotto a donné son accord pour sa publication. Tous nous ont fourni des photographies et dessins. Qu’ils soient vivement remerciés pour leur aide précieuse ».

Le document final complet concernant Charles-Marie Messiaen est sous presse : Messiaen C.-M., 2022 (à paraître). Archorales INRAE, tome 23.

A propos d’Archorales «  Les métiers de la recherche – Témoignages » -

Une mission et une revue

La mission Archives orales et la revue Archorales sont nées de l’initiative d’un chercheur en Sciences sociales, Denis Poupardin, chargé en 1995 par la Direction générale de l’Inra de réfléchir aux problèmes de ses archives. Toutes deux sont aujourd’hui placées sous la double responsabilité de la direction scientifique Société, Économie et Décision et de la mission Communication. Le texte suivant rappelle brièvement l’origine de la mission Archorales et de la revue, l’originalité de cette démarche et les principes sur lesquels elles se fondent. Il fait le point sur les travaux déjà réalisés, la situation actuelle et propose des éléments pour pérenniser et valoriser ce travail.

Texte de présentation - mars 2007 (pdf - 5 pages)

La revue... - Les textes de la collection Archorales sont des témoignages personnels de celles et ceux qui ont contribué à construire l’Inra depuis sa création. Résultant d’une retranscription de propos enregistrés mais que chaque témoin a pu rectifier et compléter comme il le souhaitait, ils n’engagent la responsabilité que de leurs seuls auteurs. Ces contributions constituent une matière riche d’enseignement pour l’institution, les lecteurs et les historiens, au travers des réflexions et des débats qu’elles suscitent. C’est à ce recueil de témoignages que s’attache la nouvelle équipe d’Archorales*, dans la continuité de ce qu’a entrepris Denis Poupardin. Chacun des tomes de la collection Archorales présente, en moyenne, une dizaine de témoignages. Seuls les témoignages dont les auteurs ont donné leur consentement écrit sont disponibles sur Internet en texte intégral.Contribution personnelle d’Hervé Lot (ex directeur de recherches à la Station de pathologie végétale INRAE d’Avignon) pour l’hommage à C.-M. Messiaen« Charles-Marie MESSIAEN : un généraliste hors-pair » Lorsqu’en 1969, je suis arrivé à la Station de Pathologie Végétale d’Avignon, dont la direction venait d’avoir été reprise par Jean Marrou, j’étais frappé du respect avec lequel presque tout le monde parlait de « Monsieur Messiaen ». L’intonation relevait de celle devenue désuète de « Maître », tant il avait la capacité à captiver et à expliquer. Pour ceux qui le souhaitaient, de l’ouvrier agricole - disait-on encore - au chercheur d’une spécialité différente de l’une de ses passions, la mycologie, il n’hésitait pas à montrer ses essais - le plus souvent au champ - et à expliquer : simplement. Difficile de ne pas l’écouter bouche bée tant il était convaincant par l’étendue de ses connaissances générales. Difficile parfois aussi d’amender son raisonnement car, souvent, il avait plus confiance en ses observations et démonstrations qu’en l’apport d’une information « pointue », mais bibliographique d’un tiers. Dès son arrivée sur le Centre de Recherches d’Avignon, il avait été hébergé au sein de la Station d’Amélioration des Plantes. C’est, alors, un petit état dans l’état qu’il constitua de 1958 à 1964. Date où la Station de Pathologie Végétale, jouxtant « L’Amélioration des Plantes », sortit de terre. Il se frottait intellectuellement aux chercheurs qu’étaient alors Pierre Pécaut, Edmond Pochard, Georgette Risser, Henri Laterrot… tous confrontés à de nouveaux agents pathogènes et sensibles à la stratégie d’introgression de gènes de résistance. Il s’est naturellement attelé à travailler sur l’étiologie, l’épidémiologie et les méthodes de lutte des espèces maraîchères : tomate, poivron, melon, mais aussi très vite fraisier et ail. C’est sur un cortège de maladies d’importance économique qu’il contribua à apporter des résultats décisifs (Phytophtora, Fusarium, Oidium, Botrytis…) en collaboration souvent avec le Pr. Alberto Matta (Université de Turin). Très attentif à repérer des résistances, il était aussi attaché à trouver des moyens de contrôle chimique. La première édition de son livre « Les maladies des plantes maraichères » (plusieurs fois réédité en y ajoutant les compétences d’autres auteurs) était une œuvre commune avec R. Lafon (INRA, Bordeaux). Il fait encore autorité. A son arrivée au CRAAG, fin 1968, il a consacré ses recherches à des maladies qui ravageaient des cultures d’importance, mais nouvelles par rapport à sa spécialité comme le Flétrissement bactérien de la tomate (Pseudomonas solanacearum). Mais il s’est passionné surtout pour les cultures vivrières tropicales, locales, sur lesquelles peu de travaux et résultats avaient été produits. Dès que vous lui parliez de pois d’Angole ou de madère (taro), de christophine (chayotte) ou de malanga, son regard pétillait tant il était heureux que son interlocuteur s’intéresse à d’autres espèces que le melon ou la tomate. Cela ne l’empêchait pas de démontrer auprès de la communauté indienne agricole de Matouba [*], à 650 m d’altitude, leur intérêt à cultiver la fraise ! [*] Matouba est un lieu-dit de la commune de Saint-Claude en Guadeloupe. Ce site est célèbre d’un point de vue historique avec la mort de Louis Delgrès, économique avec sa source d’eau naturelle puisée à 742 m d’altitude dans le parc national de la Guadeloupe protégé de toute pollution, et touristique avec le saut de Matouba et le départ de différents « traces » de randonnée… Matouba est le lieu où s’est déroulé un haut-fait de l’abolition de l’esclavagisme. Le commandant Louis Delgrès, à la tête de trois cents hommes, femmes et enfants, résiste et finit par s’y retrancher à l’habitation d’Anglemont où, le 28 mai 1802, il préféra se sacrifier avec ses hommes en faisant exploser leur retranchement plutôt que se rendre. Les survivants seront exécutés. Parmi eux, Solitude, une femme enceinte, est arrêtée, condamnée à mort et emprisonnée jusqu’à son accouchement. Elle est pendue le 29 novembre 1802, le lendemain de son accouchement. Une stèle commémorative rappelle ces événements. Matouba devient dès le milieu du XIXe siècle le lieu de résidence privilégié des notables et hauts fonctionnaires du fait de son climat plus frais en altitude et de l’absence de moustiques, vecteurs de maladies tropicales (fièvre jaune, dengue, paludisme)… - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Matouba ].Sa mémoire était peu commune, sa connaissance était encyclopédique mais c’est souvent dans ses propres intuitions, observations et expérimentations qu’il avait foi. De plus, il était très conscient, lorsqu’un moyen de lutte contre une maladie serait long à trouver, qu’il fallait « faire quelque chose ». Et souvent, il préconisait des solutions « simples ». Ainsi, l’utilisation d’un porte-greffe résistant pour s’affranchir d’une maladie tellurique avait sa faveur. Et, bien souvent, c’est lui qui enseignait l’art de la greffe aux techniciens agricoles voire aux agriculteurs. L’utilisation de Solanum torvum comme porte-greffe dont il montrait la compatibilité avec la tomate et l’aubergine pour lutter contre les flétrissements : c’est à lui qu’on la doit. Il n’hésitait pas non plus à imaginer des moyens de lutte contre les virus. Le champ des savoirs dans les années 60-70 était bien moins ample, en ce qui concerne les cultures légumières, que lorsque des virologues s’y impliquèrent. Néanmoins, dès qu’il avait preuve qu’une virose était responsable d’un dégât significatif sur une espèce à multiplication végétative, il se lançait dans la culture de méristèmes. L’ail avait été et resta longtemps l’exemple de ses premiers succès puisque nombre de variétés inscrites et appréciées dans beaucoup de partie du monde ont été le fruit de son travail de régénération ; il a participé aussi à la définition d’un programme de multiplication de semences « saines ». Mais, en Guadeloupe, il avait à cœur de démarrer et proposer cette piste pour l’igname, la patate douce, l’anthurium,…Dès 1974, sortait en trois volumes, son « Potager tropical », somme considérable d’informations, fruit, en majorité, de ses travaux ; une version en anglais fut éditée en 1992.C.-M. Messiaen n’aimait pas beaucoup voyager ; il n’avait d’ailleurs pas son permis de conduire et il était assez attendrissant de voir sa femme le « prendre au labo » à 12 h et à 18 h. Il avait aussi horreur de l’avion ; donc il ne fréquentait que peu les Congrès Internationaux et ne se déplaçait guère à l’étranger. On venait à lui. Une exception me revient à l’esprit quand, je crois, il est allé en Haïti. Il savait beaucoup de choses sur la culture de son peuple y compris le rôle de certaines espèces végétales dans la culture vaudou. De plus, il était en admiration devant l’art naïf haïtien. Car « Maître Messiaen » avait aussi un sacré coup de crayon. L’appareil de photo lui était étranger et il vous brossait, vite fait, une « image de synthèse » pour décrire un ensemble de symptômes ou une technique agricole.Un autre point forçait l’admiration : il écrivait d’un seul jet et d’une très belle écriture. Difficile de n’être pas honni par une secrétaire quand, vous, vous donniez un manuscrit « à la frappe ».Après sa retraite dans sa maison du Teil (Ardèche), il continuait des expériences dans son jardin en parfait naturaliste. Bien qu’il fût déconcerté par le tour que prenait la recherche agronomique, il continuait à recevoir quelques « collègues » qui l’informaient des nouveaux développements des recherches dans ses champs d’intérêt. On en repartait, toujours aussi fasciné par sa colossale mémoire, la pertinence de ses remarques et…avec, bien souvent, des pistes nouvelles. C.-M. Messiaen aura laissé son empreinte au Centre de Recherches Agronomiques INRAE d’Avignon, son charisme aux Antilles, ainsi que sa passion pour les espèces du genre Allium (*)Hervé LOT, le 10 Novembre 2020.(*) Le genre Allium regroupe des plantes monocotylédones de la famille des Amaryllidacées (certains auteurs l’ont classé dans les Liliacées). Ils sont un genre important dans l’alimentation humaine, qui comprend de nombreuses plantes alimentaires, condimentaires et aux vertus médicinales1,2. C’est à ce genre qu’appartiennent le poireau, l’oignon, l’ail cultivé, l’échalote, la ciboule et la ciboulette. En général, ce sont des plantes à bulbes. Certaines espèces présentent en plus de la reproduction sexuée par graines un mode de multiplication végétative par bulbilles au niveau de la souche ou bien des inflorescences…. – Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/AlliumDocumentation en rapport avec Charles-Marie MESSIAENManuels de formation - Le JH2021-05-11T14:51:00J

JH2021-05-11T14:51:00JN rapport avec Potager tropical 3ème édition refondue - Date de parution : 03/12/1998 - ISBN : 2-85319-273-3 - 45.00 € - Communiqué

http://www.cilf.fr/images/livre_moyen_96.jpgCharles-Marie MESSIAEN - Source : http://www.cilf.fr/livre-Le_Potager_tropical-96-1-1-0-1.html Le Potager tropical 4ème édition refondue – Communiqué

Le Potager tropical De Charles-Marie MESSIAEN - CILFDe Charles-Marie MESSIAEN - CILF - Collection : Agronomie - janvier 2012 - Haut du formulaire

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    Comment lire cet ebookPrésentation - Cet ouvrage réunit de façon aussi complète que possible les connaissances nécessaires à la réussite de cultures maraîchères en conditions tropicales. Il intéressera à la fois l’ingénieur agronome, le conseiller agricole et le maraîcher désireux de s’instruire. Il rappelle dans un premier temps des notions de base d’ordre bio-climatologique, agronomique, phytosanitaire, etc., puis aborde chaque espèce maraîchère en précisant ses exigences spécifiques et en détaillant sa culture et ses usages. Nul doute que, dans cette nouvelle version, entièrement remaniée, ce manuel sera un outil précieux pour tous ceux concernés par les cultures potagères. Cet ouvrage est un outil précieux pour les responsables politiques, ingénieurs et techniciens confrontés à la diversité des problèmes soulevés par le développement de la production agricole et la maîtrise d’un développement durable dans les pays en développement.2012 - 4ème édition refondue – CILF - Format : 15 x 21 - 675 pages - Références : ISBN 978-2-85319-273-3 - CILF 2012 - Editeur : CILF - Prix : 45 eurosOuvrages dans la même collection : Lesbasesphysiques,chimiquesetminéralogiquesdelasciencedusolMultiplicationdessemencesvivrièrestropicalesSource : http://cilf.izibookstore.com/produit/77/9782853192733/Le%20Potager%20tropicalLe potager familial méditerranéen - Charles-Marie Messiaen (auteur), Fabienne - Messiaen-Pagotto (auteur) - Collection : Guide pratique décembre 2009 – Communiqué ‘quae.com’Comment installer un potager et quels sont les facteurs de réussite ? Les auteurs répondent à ces questions et recommandent un juste milieu entre le « tout chimique » (engrais solubles, pesticides de synthèse) et le dogmatisme d’un « 100 % biologique » difficile à satisfaire dans le cadre d’un jardin familial. Après des notions générales sur la biologie du sol, la fertilisation, les climats méditerranéens, l’arrosage et la lutte contre les maladies des plantes, l’ouvrage se consacre aux diverses catégories de plantes maraîchères, des solanées (tomate, aubergine, poivron, pomme de terre) aux plantes aromatiques, aux salades vertes et aux Allium, en passant par les cucurbitacées, les légumineuses, les ombellifères, les crucifères… Ce guide, illustré des dessins de l’auteur et riche en anecdotes, est destiné à un large public. Il se veut à la fois didactique, et original dans les informations proposées.

    Le potager familial méditerranéen - Charles-Marie Messiaen, Fabienne Messiaen-Pagotto - Éditions QuaeSource : https://www.quae.com/produit/831/9782759209927/le-potager-familial-mediterraneenLes maladies des plantes maraîchères - Francis Rouxel (auteur), Robert Lafon (auteur), Dominique Blancard (auteur), Charles-Marie Messiaen (auteur) - Collection : Du labo au terrain ; janvier 1991 - PrésentationSommairePresseDistinctionCette nouvelle édition des Maladies des plantes maraîchères (dernière édition Messiaen et Lafon, 1970) a été entièrement remise à jour, pour tenir compte de l’évolution de la situation phytosanitaire et de celle de nos connaissances durant ces 20 dernières années : maladies nouvelles ou mieux connues, méthodes modernes de diagnostic, apparition ou faillite de pesticides et progrès des résistances variétales. L’étudiant, l’enseignant, le professionnel et le jardinier amateur apprécieront cette nouvelle édition d’un ouvrage qui appartient aujourd’hui aux classiques du genre.

    https://www.quae.com/images/flippages/2210/page-0000.jpgSource : https://www.quae.com/produit/382/9782759213658/les-maladies-des-plantes-maraicheres Les allium alimentaires reproduits par voie végétative - Charles-Marie Messiaen (auteur), Joseph Cohat (auteur), Maurice Pichon (auteur), Jean-Paul Leroux (auteur), André Beyries (auteur) - janvier 1993 - PrésentationSommairePresseDistinctionAnnonceHaut du formulaire« Depuis plus de 30 ans, l’INRA, en collaboration avec les organisations professionnelles, travaille à l’amélioration sanitaire et variétale de l’Ail et de l’Echalote, ce qui a permis de proposer au public des ’semences certifiées’ et de conseiller les meilleures méthodes pour leur utilisation. Les recherches dans divers domaines qui ont abouti à ce résultat sont exposées dans ce livre ; on y trouvera aussi la description des variétés d’Ail, d’Echalote et d’autres Allium multipliés par voie végétative dans divers pays méditerranéens, subtropicaux et tropicaux (Ciboulette chinoise, Rak’kyo, Cives antillaises, Poireaux bulbeux et multipliants), sans oublier les Poireaux sauvages et l’Ail-Eléphant. De nombreuses références étrangères ont également contribué à cette synthèse. L’ouvrage est accompagné d’un fascicule avec les résumés en anglais des différents chapitres.

    Les allium alimentaires reproduits par voie végétative - Charles-Marie Messiaen, Joseph Cohat, Maurice Pichon, Jean-Paul Leroux, André Beyries - InraSource du communiqué : https://www.quae.com/produit/1336/9782759204304/les-allium-alimentaires-reproduits-par-voie-vegetativeRetour au début du sommaire 29.
    Autres documents sur les jardins potagers dans des zones tropicalesLe jardin potager dans les zones tropicales- doc... https://www.doc-developpement-durable.org › file –PDF Agrodok 9 – Auteurs : Ed Verheij, Henk Waaijenberg — L’Institut Royal des Tropiques d’Amsterdam nous a autorisé à reproduire des photographies de sa publication - Communication 69 : Tropical leaf vegetables in ...© Fondation Agromisa et CTA, Wageningen, 2008. Tous droits réservés. Aucune reproduction de cet ouvrage, même partielle, quel que soit le procédé, impression, photocopie, microfilm ou autre, n’est autorisée sans la permission écrite de l’éditeur. Première édition : 2008 Auteurs : Ed Verheij, Henk Waaijenberg - Illustrations : Barbera Oranje Conception : Eva Kok Traduction : Josiane Bardon Imprimé par : Digigrafi, Wageningen, Pays Bas ISBN Agromisa : 978-90-8573-088-0 ISBN CTA : 978-92-9081-381-Avant-propos - Cet Agrodok remplace « Le jardin potager dans les zones tropicales » qui envisageait le jardin comme une série de carrés destinés à la production de légumes. Dans cette édition sont également traités les haies ainsi que les arbres et arbustes qui donnent leur caractère permanent au jardin. De plus, l’accent est mis sur la possibilité de récolter des légumes (et d’autres produits) tout au long de l’année, même lorsqu’il y a pénurie d’eau. En ce sens, le jardin contribue de façon substantielle à l’amélioration de l’alimentation de la famille. On s’intéressera particulièrement aux plantes vivaces résistantes ; les plantes annuelles, demandant plus de soin, resteront au second plan. Remerciements : Lanre Denton du Nigeria, ainsi que Gerard Grubben et Rudy Schippers des Pays-Bas ont revu le texte ; nous les remercions vivement des suggestions d’amélioration qu’ils nous ont transmises. Piet Scheepens nous a fourni des commentaires précieux dans le domaine de la protection des plantes. L’Institut Royal des Tropiques d’Amsterdam nous a autorisé à reproduire des photographies de sa publication Communication 69 : Tropical leaf vegetables in human nutrition, H.A.P.C. Oomen et G.J.H. Grubben, publiée en 1977.Prendre connaissance du document sur ce site : https://www.doc-developpement-durable.org/file/Elevages/Guides-Agrodok/Jardins-Potagers-en-zone-tropicale_Agrodok.pdfLe jardin tropical amélioré http://peresblancs.org › jardin_tropical -Le marché du jardin potager familial sous les tropiques. L’ensemble des habitants des zones tropicales ayant accès à un peu de terre sont concernés ... Retour au début du sommaire 30.
    Addenda - Accès au Projet de jardins potagers tropicaux communautaires et familiaux - Publié par Raymond St-Denis (1934 – 2019) – Voir notice nécrologiqueQuelques extraits de la Présentation transcrite relative à ce sujet technique et très détaillé, à consulter en tapant sur les nombres indiqués pour chaque rubrique1Projet de jardins potagers tropicaux communautaire et familiaux

    Région de Brickaville et de Toamasina, côte Est de Madagascar. Bas fond de Nkolondom, à Yaoundé (CIRAD). Choysum vert Hanoï (CIRAD). Source image : Agrodok 9 - Le jardin potager dans les zones tropicales Document technique pour jardin potager en climat tropical humide. Projet présenté par Benjamin LISAN, Créé le 02/05/2014, Version V1.1. Mise à jour le 30/05/2015. 2Projet de jardins potagers tropicaux communautaire et familiaux

    Pour ce document, nous nous sommes beaucoup inspiré du document « Agrodok 9 - Le jardin potager dans les zones tropicales ». Initiée par l’Association UN REGARD UNE VIE (URUV). Site : 3Projet de jardin potager tropical communautaire

    0bis) Avertissements : Les scores indiqués, pour chaque plante, pour leur taux « d’invasivité », sont ceux fournis par la « base de données PIER des plantes invasives du Pacifique » (Pacific Island Ecosystems at Risk (PIER) _ Plant threats to Pacific ecosystems _) : Dans certains cas, le score d’une plante n’est pas indiqué parce que la base PIER ne lui a donné aucun score. Par ce sigle, nous indiquerons les plantes : a) invasives, à éviter → b) toxiques, soit pour l’homme, soit pour les animaux → c) à pousse rapide → ↗ d) très utiles à l’homme par ce sigle → U e) sources de forts revenus ou plus-value → $ h) En danger critique d’extinction → i) En danger → i) vulnérables (ou préoccupante) → j) Tolère la salinité →  k) Ne tolère pas la salinité → l) résistante aux conditions arides → m) Culture facile → n) Culture difficile ou délicate → o) Culture sol gorgé d’eau → Ou milieu aquatique / plante aquatique Gliricidia planté autour d’une parcelle de plants de piments (Champ Adda Anjouan, ONG Dahari), p) Liane grimpante → 4Projet de jardin potager tropical communautaire

    0. Sommaire 1. Ce qu’il faut savoir sur les fruits & légumes des tropiques 1b. Problématiques de pauvreté courantes des villages ruraux en Afrique 2. Choix du type de jardin 2.1. Le jardin de case 2.2. La culture intensive pour la famille 2.3. La culture maraîchère commerciale 2.4. Les jardins communautaires 2.5. Les jardins scolaires et de démonstration 3. Emplacement du jardin 4. Plans de jardins 5. Haies entourant les jardins 6. Piquets vivants et treilles 7. Compostage 8. Mauvaises herbes à éviter 9. Les outils de jardinage 10. Techniques de jardinage 11. Multiplication : Semis, bouturage et pépinières 12. Goutte à goutte 13. Commercialisation 14. Quelques légumes importants 15. Plantes sensibles et plantes résistantes aux maladies 16. Liste des légumes cultivées 16.1. Amarante (Amaranthus spp.) 16.2. Arachide (Arachis hypogaea) 16.3. Aubergine (Solanum melongena) 16.4. Aubergine locale (Solanum macrocarpon) Pommes de cytère. Jardin de case de Nathalie à Marie-Galante. Source : Jardin de case à Marie-Galante. Source : 5Projet de jardin potager tropical communautaire

    0. Sommaire (suite) 16.5. Baselle (Basella alba) 16.6. Brède mafane ou cresson de Pará (Acmella oleracea) 16.7. Châtaigne d’eau chinoise (Eleocharis dulcis) 16.8. Chayote ou chouchou (Sechium edule) Chou (Brassica oleracea, var. capitata) Chou africain, moutarde éthiopienne ou moutarde d’Abyssinie (Brassica carinata) Chou de chine ’pakchoi’ (Brassica rapa var. chinensis) Chou de chine `pet-saï‘ ou ‘petsai’ (Brassica rapa var. pekinensis) Concombre (Cucumis sativus) Concombre amer (Momordica charantia) Dolique asperge (Vigna unguiculata var. sesquipedalis) Gombo (Hibiscus esculentus) Haricot vert (Phaseolus vulgaris) Jute potagère ou corète potagère (Corchorus olitorius) Laitue cultivée, salade (Lactuca sativa) Macabo, tanier (Xanthosoma spp.) Taro (Colocasia esculenta) Maïs (Zea mays) Manioc (Manihot esculenta)  Melon (Cucumis melo) Morelle noire (Solanum nigrum)  Niebe (Vigna unguiculata var. unguiculata) Oignon (Allium cepa) Oseille de Guinée (Hibiscus sabdariffa) Patate douce (Ipomoea batatas) Patate aquatique (Ipomoea aquatica) Piment (Capsicum spp.) Source image : 6Projet de jardin potager tropical communautaire

    0. Sommaire (suite) Pois d’Angole (Cajanus cajan) Poivron (Capsicum annuum) Tomate (Lycipersicon esculentum) Luffa ou pipangaille ou courge éponge (Luffa aegyptiaca, syn. Luffa cylindrica) Moringa oleifera Igname guinée (Dioscorea rotundata) et Les ignames (en général) 16.37bis. Igname jaune ou igname jaune grosse tête (Dioscorea cayenensis) 16.37ter. Igname ailée ou grande igname ou igname pourpre (Dioscorea alata) 16.37quater. La multiplication d’ignames par mini-bouturage Carotte (Daucus carota) Ail commun ou ail cultivé (Allium sativum) Ail à fleurs nombreuses, Ail à nombreuses fleurs ou Poireau des vignes (Allium polyanthum) Mâcre nageante (Trapa natans) kiwano, métulon, melano ou melon à cornes (Cucumis metulifer) 17. Plantes à fruits sucrés cultivés 17.1. Passiflores comestibles (Passiflora sp.). Grenadille (Passiflora edulis) Passiflore tripartite ou curuba (Passiflora tripartita) 17.1.2bis. Passiflore Tarminiana ou curuba de Castilla ou taxo (Passiflora tripartita var. mollissima) Curuba équatorien (Passiflora tarminiana) Grenadille sauvage (Passiflora alata) Barbadine ou grenadille géante (Passiflora quadrangularis) Grenadelle (Passiflora ligularis) Citron d’eau (Passiflora laurifolia) Passiflore officinale (Passiflora incarnata) 18. Plantes aromatiques 19. Autres cultures Association Itinérance, Burkina Faso, Source : Source image : 7Projet de jardin potager tropical communautaire

    0. Sommaire (suite et fin) 20. Plantes protectrices, répulsives ou insecticides 21. Plantes médicinales 22. Plan du jardin 23. Calendrier cultural 24. Sensibilisation 25. Glossaire 26. Aptitude du climat à la culture 27. Annexe : Piquets vivants et plantes de haie 28. Annexe : Légumes vivaces : arbres, arbustes, plantes grimpantes 29. Annexe : Légumes vivaces : herbes 30. Annexe : Les légumes annuels 31. Bibliographie Internet 32. Adresses utiles 33. Annexe : Légumes tolérants à l’ombre 34. Annexe : Maladies Source : Les cinq exigences du jardin tropical (familial et autre) : La plus importante est la disponibilité des semences. Le semis est la première étape dans la culture d’un jardin. Sans lui, les étapes suivantes n’ont pas de sens. Pour éviter les dégâts causés par les animaux en divagation et pour empêcher les vols, la parcelle doit être clôturée. Il faut pouvoir disposer d’un minimum d’eau pour l’arrosage. L’exploitant doit avoir les outils pour travailler son jardin. Enfin, il doit posséder un savoir-faire concernant la culture, la récolte et l’utilisation des produits. Vu la dimension des jardins, l’activité est possible avec des outils à taille humaine, nul besoin de gros outils mécaniques. Des outils de base comme une pelle, une bêche, un râteau, une houe et un arrosoir suffisent….Pour lire les documents en intégralité > se reporter à la source https://slideplayer.fr/slide/4866937/Notre projet - SlidePlayer Les conditions d’utilisation

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Remerciements :

Merci à Richard Brand, Hervé Lot et Egizio Valceschiniqui qui m’ont facilité et donné accès aux informations rapportées dans l’hommage à Charles-Marie Messiaen (1930-2020).

Note de l’auteur :

La démarche adoptée dans cette mini-série consacrée au Jardinage – comme pour les autres publications postées sur le site ISIAS par ailleurs – s’inspire d’une formule en usage dans la Franc-Maçonnerie (FM) : « Rassembler ce qui est épars » >

« A la question de savoir dans quel but voyagent les Maîtres FM\, l’instruction du troisième degré nous apporte, dans ses tous derniers mots, une réponse complète et sibylline : ’Pour rechercher ce qui a été perdu. Pour rassembler ce qui est épars et répandre partout la lumière’ - Si tout est dit dans cette ultime réponse, il reste au nouveau Maître à donner un sens à ce qui semble devoir être la quête de tout FM, cet idéal, dont la réalisation ne sera peut-être jamais achevée. C’est dans les Constitutions d’Anderson que l’on trouve cette phrase : ’La Franc-Maçonnerie est destinée à rassembler ceux qui, sans elle, ne se seraient jamais rencontrés’. Qu’entendre alors par ’Rassembler ce qui est épars’, au-delà de cette vocation première de la FM\ ? On peut y voir trois aspects complémentaires et indissociables symbolisant les trois forces créatrices d’une utopie fondatrice : ’Rassembler ce qui est épars’ est à la fois une valeur, un moyen et une finalité…. – Lire la suite sur ce site : https://www.ledifice.net/7475-1.html - contact@ledifice.net

Cette mini-série sur le jardinage est à suivre sur ISIAS ….

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Collecte des documents, assemblage, [compléments] et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant 11/05/2021

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

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