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"Autrefois ‘ouvriers’, encore familiaux et de plus en plus collectifs et partagés, les espaces dédiés au jardinage et situés même en territoires urbanisés, jouent de multiples rôles : éducatifs, esthétiques, sociaux, alimentaires et économiques, Partie 1 : des réalisations en France" par Jacques Hallard

dimanche 11 avril 2021, par Hallard Jacques


ISIAS Jardinage Solidarité

Autrefois ‘ouvriers’, encore familiaux et de plus en plus collectifs et partagés, les espaces dédiés au jardinage et situés même en territoires urbanisés, jouent de multiples rôles : éducatifs, esthétiques, sociaux, alimentaires et économiques, Partie 1 : des réalisations en France

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 08/04/2021

Plan du document : Préambule {{}}Introduction Sommaire {{}}Auteur

https://www.ville-avrille.fr/medias/2017/01/jardin-partage-510x350.jpeg

Jardins familiaux de loisirs et d’approvisionnement alimentaire en produits frais locaux, et jardins partagés pour cultiver des plantes, certes, mais aussi de la convivialité entre voisins : se rencontrer, tisser des liens et développer les solidarités de proximité. Exemple de la ‘Ville Parc’ de la Municipalité d’Avrillé, département de Maine-et-Loire, région ‘Pays de la Loire’ –Source


Préambule

Le présent dossier rassemble – en 2 documents postés sur ISIAS : Partie 1 (France) et Partie 2 (Hors de France) – une documentation choisie pour illustrer un vaste domaine : celui des pratiques, des formes, de l’organisation, des usages, de la finalité et des acteurs qui s’adonnent à des activités culturales – mais aussi culturelles ! – sur une parcelle de terrain cultivable.

Le sujet a déjà été abordé depuis longtemps et de multiples fois, en particulier par les contributeurs dont les articles sont postés sur le site ‘Yonne Lautre’ : on peut les retrouver à travers les rubriques suivantes : Maraîchage, Fermes urbaines, Jardinage et résistances [Agir] fr, où figurent près de 200 articles à cette date. Source : https://yonnelautre.fr/spip.php?page=recherche&recherche=jardin+jardins

Par ailleurs, ce domaine du jardinage au sens large peut se rapporter à d’autres activités humaines voisines et certains articles et dossiers les abordent sur le site ISIAS à travers les mots clefs suivants :

Articles étiquetés ‘AGRICULTURE URBAINE’ à partir d’ici :

https://isias.lautre.net/spip.php?page=recherche&recherche=agriculture+urbaine

Articles étiquetés ‘AGROECOLOGIE AGRO-ECOLOGIE’ à partir d’ici :

https://isias.lautre.net/spip.php?page=recherche&recherche=agro%C3%A9cologie+agro-%C3%A9cologie

Articles étiquetés ‘PERMACULTURE’ à partir d’ici :

https://isias.lautre.net/spip.php?page=recherche&recherche=permaculture

A ce stade, on peut soit aller directement à l’introduction de ce dossier, soit à son sommaire, ou bien continuer la lecture à la suite.

Extrait d’un article préalable de Wikipédia sur le Jardinage

Photo - Jardinier amateur entretenant son jardin.

Photo - Exemple de jardin familial en Pologne.

Le jardinage est la pratique, et parfois l’art, de semer, planter, maintenir des végétaux composant un jardin dans des conditions idéales pour leur développement. Cette pratique répond à un besoin d’esthétique et/ou alimentaire. Le terme « jardinage » est employé surtout pour les activités de loisir, d’ornement et d’autoconsommation alimentaire pratiquée par les particuliers et les entités l’exerçant sans but lucratif direct, tandis que les termes maraîchage, horticulture, arboriculture, floriculture... désignent les activités professionnelles qui visent à produire et vendre fruits, fleurs, légumes, arbres fruitiers et d’ornements ainsi que divers autres produits végétaux. Les méthodes de jardinage dans le monde varient selon le climat, le sol, les usages et les ressources dont dispose le jardinier.

Étymologie

Le terme « jardin », attesté au XIIe siècle, semble provenir du composé latino-germanique hortus gardinus, qui signifie littéralement « jardin entouré d’une clôture », du latin hortus, jardin et du francique gart ou gardo, « clôture ». Cette étymologie suggère que le jardin doit se défendre contre le bétail, la volaille, le gibier et la sauvagine quand ils sont présents et parfois aussi des

[voleur|voleurs [1].

Histoire du jardinage

Le terme « jardinage » est employé dès la fin du XIII

e siècle. En 1599, l’agronome Olivier de Serres écrit Le Théâtre d’Agriculture et Mesnage des Champs (...) dans lequel est représenté tout ce qui est requis et nécessaire pour bien dresser, gouverner, enrichir et embellir la Maison Rustique. Il s’agit d’un manuel agricole destiné au gestionnaire d’un domaine rural (le domaine du Pradel que possède O. de Serres couvre cent cinquante hectares), cet ouvrage complet comporte un chapitre intitulé « DES JARDINAGES » qui est sous-titré ainsi : « Pour avoir des Herbes et Fruicts Potagers : des Herbes et Fleurs odorantes : des Herbes médicinales : des Fruicts des Arbres : du Saffran, du Lin, du Chanvre, du Guesde, de la Garance, des Chardons-à-draps, des Rozeaux : en suite, la Manière de faire les Cloisons pour la conservation des Fruicts en général ». En 1709, le traité intitulé Théorie et pratique du jardinage est publié pour la première fois. Il est écrit par Dezallier d’Argenville, avocat et secrétaire du Roi, mais surtout grand amateur de jardins. Il fait la synthèse des connaissances du « Grand Siècle » à la fois pour l’art de concevoir des jardins et pour les techniques horticoles.

Jardinage ou agriculture ?

Photo - Un jardin partagé dans la rue des Thermopyles dans le 14e arrondissement de Paris.

La différence entre le jardinage et l’agriculture est essentiellement une différence d’échelle et de moyens : le jardinage peut être un loisir, ou tendre vers une autosuffisance alimentaire, fournir un complément de revenu, alors que l’agriculture s’inscrit dans une démarche de rentabilité. Les opérations de jardinage sont souvent manuelles et utilisent peu de moyens financiers, typiquement quelques outils à main, tels que la pelle, le râteau, le panier, l’arrosoir, la brouette et du compost artisanal. En comparaison, l’agriculture des pays industrialisés fait plus souvent appel à la mécanisation, aux fertilisants chimiques, au fumier animal comme amendement et engrais, à des systèmes d’irrigation performants, etc.

Le jardinage est généralement associé à l’entretien d’un jardin, et moins à sa création seule. Le langage contemporain parle de paysagisme ou d’architecture de jardin, lorsqu’il s’agit de penser et créer un jardin. Ce terme relativement récent n’existait pas à l’époque de Le Nôtre, pas plus que celui de paysagiste. On utilisait celui de « jardinisme »[réf. nécessaire]. Un certain nombre de paysagistes contemporains préfèrent le terme « jardinier-paysagiste » à celui d’« architecte-paysagiste ».

Photo - Jardinage, Île-de-Bréhat, 2009

Jardinage, le passe-temps des ménages français

Selon l’INSEE, près de 60 % des ménages français possèdent un jardin ou un potager, soit une surface totale d’un million d’hectares, soit 2 % de la superficie du territoire national). Et si l’on y ajoute les terrasses, les balcons et les rebords de fenêtres, ce sont neuf français sur dix1 qui disposent d’un espace fleuri ou cultivé rattaché à leur habitat principal.

En 2012, un ménage consacre en moyenne 1 600 euros par an à cette activité, soit deux fois plus qu’il y a dix ans et, selon la Fédération française des métiers de la jardinerie, le chiffre d’affaires du secteur de la jardinerie pèse 7,47 milliards d’euros avec la décomposition suivante : 22,8 % pour les végétaux extérieurs, 19,7 % pour les articles de loisirs, 13,3 % pour les outils motorisés, 12,2 % pour les aménagements, 11,7 % pour l’équipement, 7,6 % pour les produits d’entretien, 6,4 % pour la décoration et 6,2 % pour les végétaux d’intérieur.

Aspects techniques

Dans les catégories suivantes sont classés tous les savoirs qui peuvent aider au jardinage. Les articles qu’on trouve dans cette rubrique se veulent les plus généraux possibles. Tout ce qui est techniques spécifiques de jardinage (jardinage biologique, lunaire, etc.) se retrouve généralement et de préférence dans les deux catégories ci-dessus.

Des méthodes respectueuses de la nature et de la santé

  • Privilégier la lutte biologique ou la lutte intégrée souvent aussi efficace que la lutte chimique et moins toxique pour le consommateur.
  • Favoriser les cultures associées pour bénéficier des interactions bénéfiques entre plantes.
  • Utilisation du purin d’ortie et autres préparations naturelles comme le savon noir dilué (contre pucerons et chenilles), le bicarbonate de soude dilué (contre les maladies et les champignons).
  • Compostage des déchets pour disposer d’un terreau de qualité.
  • Favoriser le développement des organismes auxiliaires en protection des cultures.
  • Récupération des eaux de pluie pour économiser l’eau et alléger sa facture.
    Les outils du jardinier - Les outils traditionnels

Pelle, râteau, transplantoir, houlette, panier, arrosoir, brouette, bêche, pioche, binette, sécateur, scie égoïne, houe, sarcloir, taille-haie

(voir Catégorie:Outil de jardinage) – Les illustrations pour informer les novices sont à découvrir à la source

Aspects sociaux et politiques en France

En France, le jardin d’agrément et le jardin potager semblent correspondre chacun à leurs propres groupes socio-culturels. De nombreux agriculteurs et de nombreux ouvriers ont tendance à réserver un espace de leur jardin au potager alors que certains cadres et autres dirigeants n’hésitent pas à consacrer 100 % de la surface au jardin d’agrément. De même, les gourmets et les « écologistes » auront à cœur de cultiver leurs propres légumes dans leur potager alors que certaines gens rejetteront l’idée même de laisser pousser un seul légume dans leur jardin.

Le jardinage procure, au jardinier, différentes joies. Le plaisir d’une activité de plein-air et de profiter du résultat de son travail : une pelouse agréable, un parterre net ou au contraire exubérant, fleuri et nourrissant de nombreux insectes (papillons, abeilles, syrphes...), un arbuste élégant, de bons fruits et légumes, etc. Celui de travailler des matériaux naturels : la terre, le bois, l’herbe, les graines, les fleurs et l’eau. Celui d’imaginer et de réaliser l’harmonie d’un paysage ou de permettre à la nature de s’exprimer. Le jardinage a également un impact positif sur la santé humaine, tant physique que mentale2,3 : il contribue à lutter contre les mauvaises habitudes alimentaires, voire de limiter certaines injustices sociales ou écologiques dans l’accès aux produits alimentaires, c’est un exercice physique en plein air et une création personnelle ou parfois collective (dans les jardins partagés notamment) jugés par de nombreux jardiniers gratifiants et aidant à lutter contre le stress4.

Comme toutes les activités humaines dans les sociétés occidentales, le jardinage n’échappe pas à une certaine marchandisation ; toute une activité économique s’est développée autour de cette pratique. À l’origine assurée par les graineteries, la commercialisation des plants et graines est de plus en plus assurée par des jardineries qui l’accompagnent d’une offre d’accessoires et de produits de traitement divers et qui font partie maintenant du paysage des zones commerciales des grandes villes. Pépiniéristes et entreprises d’entretien d’espaces verts complètent l’offre de services accessibles au particulier.

La biodiversité

Photo - La biodiversité au jardin inclut flore et faune.

Après une logique de culture intensive développée pendant l’ère industrielle, de nouvelles tendances, influencées par le discours écologiste, émergent, dont l’intégration de la biodiversité, aussi bien dans l’objectif de participer à sa préservation, que dans la reconnaissance de ses apports en opposition aux tendances de monocultures des décennies précédentes. Ainsi sont nés les jardins sauvages (ou jardins naturels) où les légumes, les plantes ornementales et les fruits sont cultivés ensemble avec des espèces natives. Les espèces cultivées sont alors incluses dans une sorte d’écologie naturelle préexistante, non perturbée, mais au contraire bénéficiant du processus de jardinage. Comme dans d’autres formes de jardinage, l’esthétique joue un rôle central en décidant de ce qui est « correct » mais d’autres contraintes s’appliquent[Quoi ?]. Les jardins sauvages sont par définition des exemples de jardinage gérant correctement les ressources en eau, étant donné que les espèces naturelles présentes dans une écorégion ou un microclimat sont celles adaptées aux ressources locales.

La pelouse plutôt que le jardin est un point important en planification urbaine, en ceci qu’il revient à établir le droit à l’existence de la nature sauvage, plutôt que la nature dominée[réf. nécessaire].

Le traitement des déchets

Photo - Exemple d’un moyen de traiter une partie des déchets domestiques pour les réutiliser pour le jardinage : du compost fait dans un composteur domestique.

Dans certaines éco-constructions, qui gèrent elles-mêmes leur eau et leurs déchets, des toits-jardins ont été créés. Ce principe est très proche de celui d’une machine vivante, lequel repose sur :

  • la production de déchets (compost et eaux usées) ;
  • leur transformation (par exemple dans un composteur, une fosse septique ou des toilettes sèches) ;
  • leur épandage sur le sol ;
  • la culture vivrière sur ce même sol ;
  • et la récolte de produits, qui après consommation, génèrent à leur tour un compost et des eaux usées.
    Dans la majeure partie du monde, ce type de jardinage est pratiqué, en dépit de l’existence de risques sanitaires lorsque des technologies et méthodes modernes ne sont pas utilisées. Une méthode permettant d’éviter ces risques est par exemple celle de la toilette sèche.

En Chine, par exemple, les agriculteurs mettent en place des toilettes extérieures sur les routes pour favoriser leur usage par les touristes, afin de se fournir en matières organiques. Ces méthodes permettent l’usage de calories, d’eau et de minéraux, mais violent les considérations esthétiques et sanitaires de la plupart des Occidentaux, qui n’accepteraient pas d’utiliser des fèces humaines dans leurs jardins ou pour l’alimentation du bétail. Ainsi, il existe des conflits entre le jardinage pour raisons personnelles ou esthétiques et pour des raisons pratiques de production de nourriture, même au sein d’une famille.

Le mur végétalisé est une variation inhabituelle d’une machine vivante et constitue dans les faits un jardin vertical : l’eau s’écoule sur une surface sur laquelle se développent de la mousse ou d’autres plantes, quelques insectes et des bactéries et est captée en bas du mur dans une mare d’où elle est réinjectée en haut du mur. Ce type de jardin est parfois construit à l’intérieur des habitations pour aider à réduire le stress de la vie en zone urbaine ou pour augmenter les teneurs en oxygène dans l’atmosphère recyclée. D’autres jardins d’intérieur font partie des systèmes de chauffage ou d’air climatisé. Le mur vivant fait partie de ce que l’on nomme jardinage urbain.

Aspects culturels et historiques

Photo - Un exemple de jardin japonais : le jardin du Zuiho-in, dans le temple Daitoku-ji, Kyōto (Japon).

Le jardinage est considéré comme absolument essentiel dans la plupart des cultures. Il a connu des évolutions différentes par continent et souvent même par pays :

  • jardin en Europe : des jardins antiques aux toit-jardins du XXIe siècle ;
  • jardin en Asie : des bonsaï aux jardins de cailloux zen ;
  • jardin en Amérique du Nord : des jardins des premiers colons à celui de la Maison-Blanche ;
  • jardinage en Amérique du Sud : des patios des colons espagnols aux jardins modernistes ;
  • jardinage en Afrique : des premiers jardins égyptiens au potager sénégalais rasé par les bombes ;
  • jardinage contemporain : analyse de l’évolution du jardinage au cours des dernières années.
    On remarque néanmoins deux évolutions parallèles bien distinctes du jardinage, dont découlèrent les principaux styles paysagers. Certaines cultures ont développé un jardinage très symétrique et rectiligne, d’autres un jardinage très spontané et désordonné. Cette dissociation s’explique facilement par l’histoire du jardinage, qui naît principalement en deux endroits : en Égypte Antique et en Chine. C’est l’énorme différence climatique entre ces deux contrées qui provoqua les deux courants[réf. nécessaire]. Les conditions arides du nord de l’Afrique poussèrent les Égyptiens à « ranger » leurs plantations, afin d’en faciliter l’irrigation. A contrario, le climat clément de la Chine et sa luxuriance végétale inspira un jardinage beaucoup plus nonchalant à ses habitants. Les Grecs importèrent ensuite le jardinage rectiligne en Europe, alors même que le jardinage à la Chinoise s’imposa en Asie.

Représentations dans les arts

Photo - Theodore Robinson, Les Arrosoirs, vers 1890. Brooklyn Museum.

Littérature

La pratique du jardinage a suscité régulièrement des ouvrages savants. Certains ont revêtu une forte dimension littéraire, comme le poème savant de l’abbé Jacques Delille Les Jardins, composé au XVIIIe siècle dans la lignée des poèmes didactiques grecs et romains.

Le jardinage est aussi évoqué dans des fictions. En 1898, l’écrivaine britannique Elizabeth von Arnim remporte un grand succès avec son roman autobiographique Elizabeth et son jardin allemand où elle décrit avec esprit et humour son apprentissage du jard

inage tandis qu’elle s’efforce de créer un jardin à l’anglaise en Allemagne du nord.

Peinture

Plusieurs peintres réalistes ou impressionnistes ont représenté des jardiniers et des jardinières en s’intéressant aux détails de leur activité de jardinage, par exemple à leur équipement. Vers 1890, Theodore Robinson peint un tableau intitulé Les Arrosoirs montrant une femme entourée de ses outils de jardinage.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

L’article complet avec notes et références est à lire sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardinage

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Introduction

Dans un premier temps, avec la PARTIE 1 (centrée sur la France) de ce dossier, une vingtaine de documents ont été sélectionnés pour proposer un tour d’horizon - non exhaustif et à usage didactique – qui traite successivement à la suite : de l’histoire des jardins ouvriers, puis des jardins familiaux toujours en vogue , et des divers jardins communautaires, partagés, associatifs ou encore collectifs, souvent situés en milieux urbains ou péri-urbains.

Des accès sont donnés à de nombreuses photos et illustrations et des exemples ont été choisis notamment avec des réalisations – parfois originales - en divers territoires français.

Cette dernière forme des ‘jardins communautaires, collectifs ou partagés’ apparaît très appréciée actuellement dans le contexte sanitaire et social et, finalement, est introduit le lancement en France d’un appel à projets gouvernemental sur ces ‘jardins partagés’ (25/01/202), dans le cadre du plan dénommé : ‘France Relance’

Ce mode de jardinage prend de l’extension depuis quelques années avec de nouveaux jardins qui sont apparus dans le paysage, non plus seulement rural, mais aussi urbain et péri-urbain. Ces ‘nouveaux’ jardins peuvent prendre la forme de jardins familiaux dans la formule ancienne, ou être plus ouverts, communautaires, donc partagés, être ainsi un outil d’éducation à l’environnement pour les enfants et les adolescents, et même devenir collectifs, par exemple pour favoriser l’insertion des personnes en grande difficulté (comme les ‘Jardins du Cœur’). Ces réalisations servent alors de lieux de rencontres, de liens sociaux et d’échanges ouverts et elles se trouvent aussi bien au coeur des quartiers urbains que dans des villes moyennes et des villages….

Encadré spécial : jardiniers militants - Les ‘Jardins des Vertus » à Aubervilliers [ville située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Son identité urbaine et humaine est marquée par l’héritage de l’industrie et du travail…].

Notre attention a été particulièrement attirée par une actualité : « Sauvons les jardins ouvriers d’Aubervilliers - Monument et lieu historique ». @sauvons_les_jardins_d_auber – « Un spa et un solarium minéral des #JO2024 valent-ils mieux qu’un jardin centenaire ? - Au mois d’avril 2021, les bulldozers de ‘Spie Batignolles’ vont commencer à détruire un des plus beaux exemples de jardins ouvriers encore existant en Ile de France. Ça se passe à Aubervilliers, à quelques centaines de mètres de Paris. Le projet, qui doit terrasser ces espaces verts si précieux, est une piscine d’entraînement des Jeux Olympiques ’les plus écologiques de tous les temps’. Une piscine ’de haut niveau environnemental’ comme l’explique son architecte, l’agence Chabanne... - Nous, jardinières, jardiniers, citoyennes, citoyens de France et du Monde avons décidé de nous battre pour protéger les 10.000 m² d’arbres, de plantes, d’insectes, d’animaux (dont plusieurs dizaines d’espèces protégées) voués à un saccage inutile. Inutile car, comble du cynisme, ce ne sont pas les bassins qui vont détruire les jardins mais un ’Splashpad, un ‘pentagliss’, un solarium minéral et un village finlandais’, tout ceci dans un des quartiers les plus pauvres de France. Ce projet est porté par Madame Karine Franclet, Maire d’Aubervilliers, mais aussi par ‘Plaine Commune’, le département de Seine Saint Denis, l’État et le préfet de Seine Saint Denis, ‘Grand Paris Aménagement’, la région Ile de France, la Ville de Paris, le Comité Olympique et la Présidence de la République contactée par notre collectif... La honte a des milliers de visages. Indignez-vous, signez la pétition et partagez-la ! La pétition : https://cutt.ly/clryGyJ - ’Chaque copeau issu de ces coupes est une larme de sang que je verse et qui m’affaiblit, chaque tronc lentement s’est dressé vers les cieux, à présent allongé sous mes yeux, je pleure mon désespoir, j’y pense, je ne suis qu’un petit rien au milieu de l’univers que puis-je y faire ? Aidez-moi à sauver les ‘Jardins des vertus’ avant qu’ils ne ressemblent à la terre imaginée dans le dessin animée Wall-e.... j’ai besoin de vous. SOS’ - Texte d’une jardinière des ‘Jardins ouvriers des Vertus’ en lutte. Et pour soutenir financièrement notre lutte, notamment pour les frais d’avocats c’est là :
https://cutt.ly/GlryNj0

Encore ceci du 06/04/2021 : « À Aubervilliers, des jardins ouvriers font les frais du réaménagement urbain » - À retrouver dans l’émission de France Culture Le Reportage de la rédaction par Anne-Laure Chouin

Ils sont un îlot de fraicheur, de biodiversité et de résistance au milieu du béton d’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis : plusieurs parcelles des jardins ouvriers ’des vertus’ vont sans doute disparaître sous le futur solarium de la piscine prévue pour les JO 2024. Paroles de jardiniers.

Photo - En bas des tours, les jardins ouvriers des vertus à Aubervilliers (93), avril 2020• Crédits : Anne-Laure CHOUIN - Radio France

L’aménageur (Grand Paris Aménagement) et la mairie ont promis : toutes les parcelles supprimées par le réaménagement de la zone du fort d’Aubervilliers seront compensées, c’est-à-dire qu’on déplacera plus loin les jardiniers touchés, sur des parcelles parfois plus petites ou en friche. Mais à l’heure du réchauffement climatique et d’une pandémie qui remet en question les modes de vies urbains, fallait-il sacrifier les derniers vestiges de la ceinture agricole et ouvrière de Paris ? C’est la question qui est posée à travers la disparition programmée de près de deux hectares de jardins ouvriers dits ’des vertus’ à Aubervilliers, sous le béton de la future piscine olympique et d’une gare du Grand Paris Express.

Un projet de réaménagement urbain...

Photo - Jardins des vertus à Aubervilliers, avril 2020 • Crédits : Anne-Laure Chouin - Radio France

Ils doivent partir avant la fin de ce mois d’avril 2021 : 19 jardiniers des parcelles qui accueilleront, en 2024, le solarium de la future piscine olympique d’Aubervilliers. Ils seront relogés dans des jardins mitoyens, sur des parcelles plus petites. Ou bien encore sur un terrain de sport en friche dans le fort d’Aubervilliers tout proche. Adieu les lombrics dont ils avaient contribué à augmenter la population dans leur petit terrain, adieu également les jardiniers voisins devenus des amis, avec lesquels on s’échangeait des recettes et des semis. Sur le papier les dégâts ne sont pas si grands puisque les jardiniers impactés retrouveront un lopin de terre, moins grand toutefois que les parcelles initiales de parfois 200 à 300 mètres carrés. 

Le projet final prévoit, outre la piscine olympique, son solarium et la gare de la future ligne 15, l’érection d’un quartier ’mixte’ de 900 logements, avec un groupe scolaire et des espaces verts. Les jardins maraîchers, promet la mairie, seront maintenus. 

Oui mais, font valoir les défenseurs de ces terres gérées par deux associations, mais dont l’Etat est propriétaire, ces jardins sont situés précisément entre le quartier du Fort, qui doit être ’désenclavé’ selon la mairie, et la future gare du Grand Paris Express. Comment garantir leur intégrité à terme ? Et quand bien même, à l’issue du réaménagement, il y a aura un peu plus de terres artificialisées et un peu moins de terres cultivées. Juste au moment où la préfecture d’Ile-de-France invite les collectifs franciliens de jardiniers à bénéficier des millions d’euros qu’elle consacre à l’agriculture urbaine dans le cadre du plan de relance du gouvernement.

... versus un patrimoine agricole et ouvrier

Photo - Brahim, jardine aux vertus depuis 30 ans. Aubervilliers (93), avril 2020• Crédits : Anne-Laure Chouin - Radio France

Il est loin le temps où 95% de la nourriture consommée à Paris provenait de sas toute proche banlieue et pourtant : les jardins ouvriers ou ’familiaux’ d’Aubervilliers en sont un vestige. Vestige de la ceinture maraichère de l’Île-de-France, qui s’étendait de Bobigny à Stains, et de Champigny à Alfortville. 

En moins d’un siècle, en Île-de-France, la surface des terres agricoles a diminué de moitié, aux dépens du bâti mais aussi de ces fameux ’espaces verts’ dont la plus-value est quasi nulle en termes de biodiversité. Mais il est resté, sur ces terres rendues fertiles par des années de cultures, des parcelles dédiées aux ouvriers, pour nourrir leurs familles et occuper leur temps libre (selon l’éthique paternaliste des patrons l’époque). Ces parcelles rectilignes sont gérées par des associations : aux Vertus, à Aubervilliers l’une était socialiste, l’autre catholique. 

Au fait de leur gloire, on recensait, en 1945, 250 000 jardins ouvriers. Qui verront leur nombre chuter avec l’extension des zones périurbaines et leurs logements collectifs. Dans ces jardins jusqu’à aujourd’hui, on mélange les cultures (les jardiniers actuels ont des racines dans toute l’Europe et au Maghreb), les semis, les recettes et on se donne des coups de main, on fait venir la famille quand il fait trop chaud dans les appartements, on fait des barbecues en été, on s’entraide, et depuis quelques temps, on fait même venir des scolaires. 

Photo - Marie et Viviane, deux jardinières des jardins des vertus d’Aubervilliers, avril 2020 • Crédits : Anne-Laure Chouin - Radio France

Ces jardins ont d’autres vertus : ils restent des ilots de fraîcheur à l’heure où les épisodes de canicule se font de plus en plus fréquents, des refuges de bio-diversité animale et végétale et un endroit agréable où les habitants des tours des Courtilières, toutes proches, peuvent voir défiler les saisons. Ils sont aussi un espace d’approvisionnement de nourriture fraiche et locale pour leurs cultivateurs, un endroit où venir se mettre au vert dans des espaces où la densité urbaine atteint parfois son seuil critique. C’est la raison pour laquelle une partie des jardiniers des Vertus souhaitent résister à leur démantèlement. Ils ont lancé une pétition (voir lien ci dessous). Mais les membres de l’association qui gère ces parcelles ont accepté le principe de leur disparition. Dix-neuf jardiniers devront donc quitter leur lopin d’ici la fin du mois. 

Liens utiles : https://www.jardinsaubervilliers.fr/ - https://www.lefortdaubervilliers.fr/le-fort-en-chantier/

À réécouter 5 min Le Reportage de la rédaction

Faire revenir l’agriculture dans la ville : l’exemple francilien

Ce contenu fait partie de la sélection Le Fil Culture Une sélection de l’actualité culturelle et des idées 

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Source : https://www.franceculture.fr/emissions/le-reportage-de-la-redaction/a-aubervilliers-des-jardins-ouvriers-font-les-frais-du-reamenagement-urbain

La documentation de ce dossier, consacré au jardinage et à la solidarité, est accessible dans le détail à partir du sommaire ci-après.

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Sommaire

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Les jardins ouvriers : histoire, qui les gère ! Document ‘jardinage.lemonde.fr’

Les jardins ouvriers sont créés en 1896 par l’abbé Jules-Auguste Lemire (1853-1928), qui était à l’époque député-maire chrétien d’Hazebrouck en Flandre Française (Nord), dans le but d’améliorer le sort des ouvriers grâce à la mise à disposition d’une parcelle par les municipalités qui serait vouée aux cultures potagères. Photo

Histoire des jardins ouvriers

Véritable engagement politique, ces jardins ont pour vocation l’amélioration de la condition des familles ouvrières au niveau des besoins alimentaires mais également au niveau social.

Voici ce qu’écrivait l’abbé Lemire : ’S’ils permettent aux ouvriers d’échapper à leur taudis en profitant d’un air plus respirable, ils les éloignent aussi des cabarets et encouragent les activités familiales au sein de ces espaces verts’.

En réalité, avant l’abbé Lemire, c’est une femme, Félicie Hervieu, proche de la démocratie chrétienne, pas convaincue par la charité chrétienne mais intéressée par les innovations sociales destinées à améliorer le quotidien des ouvriers, qui va créer les premiers jardins ouvriers à Sedan en 1893, dirigés par des femmes. A Saint Etienne, le Père Volpette copie l’initiative en 1895, et enfin, l’année d’après, l’abbé Lemire contribue à les multiplier sur l’ensemble du territoire.

Des jardins ouvriers aux jardins familiaux

Après la seconde guerre mondiale, les jardins ouvriers sont devenus des jardins familiaux car la mise à disposition de parcelles de terrain s’est ouverte à d’autres catégories socioprofessionnelles. L’appellation a changé mais l’objectif est resté le même à savoir disposer, moyennant une redevance annuelle, d’un jardin familial pour les loisirs, la culture de fleurs, fruits et légumes de son choix en excluant tout usage commercial.

Le code rural donne un cadre légal aux jardins familiaux tels que définis par la loi du 26 juillet 1952, et précise que leur gestion est confiée à des associations loi 1901. Ainsi, l’article L.561-1 du code rural stipule que ’Les associations de jardins ouvriers, qui ont pour but de rechercher, aménager et répartir des terrains pour mettre à la disposition du chef de famille, comme tel, en dehors de toute autre considération, les parcelles de terre que leurs exploitants cultivent personnellement, en vue de subvenir aux besoins de leur foyer, à l’exclusion de tout usage commercial, doivent se constituer sous la forme d’associations déclarées ou reconnues d’utilité publique conformément à la loi du 1er juillet 1901’.

En 2003, une proposition de loi a tenté de rafraîchir un peu la formulation de cet article, en vain.

En 2007, le Conseil national des jardins collectifs et familiaux (CNJCF) est créé avec pour ambition d’encourager et de promouvoir le développement des jardins collectifs et familiaux, d’initier et/ou de participer aux actions en faveur de la connaissance, de la promotion et de la protection du patrimoine végétal et de la biodiversité, d’initier et de promouvoir toute action en faveur d’un jardinage raisonné et respectueux de l’environnement, dans une perspective de développement durable, de défendre ses positions, tant auprès des pouvoirs publics que de toute autre institution, dans le respect des particularismes de chaque membre de l’Association.

Les jardins familiaux ont longtemps souffert de leur appellation d’origine faisant référence aux ouvriers, et aux classes laborieuses. En outre, géographiquement, les municipalités les reléguaient généralement aux périphéries de la ville, vers des zones incultes pas toujours très avenantes voire parfois polluées (bord d’autoroute, de chemin de fer, zone inondable, etc.) et manquant de raccordement aux réseaux (eau, électricité).

Aujourd’hui, l’intérêt pour le jardinage, les légumes bio, la traçabilité des produits consommés, les circuits courts, le développement durable et la préservation de la planète, de plus en plus de villes et de communes, réinvestissent du foncier pour le consacrer à des jardins familiaux et jardins partagés, vecteurs de lien social à nouveau recherché. En outre, des panneaux solaires et des systèmes de récupération d’eau de pluie font aujourd’hui partie des équipements installés par les municipalités qui imposent souvent un jardinage biologique excluant tout intrant chimique.

Photo - Victimes de leur succès, aujourd’hui, les jardins familiaux font face à des listes d’attente…

Qui gère les jardins familiaux ?

Les jardins familiaux ont toujours été gérés par des associations. En 1896, il s’agissait de la Ligue Française du Coin de Terre et du Foyer (L.F.C.T.F.). Elle s’est transformée en Fédération Nationale des Jardins Familiaux (F.N.J.F.) qui devient en 2006, la Fédération Nationale des Jardins familiaux et Collectifs (F.N.J.F.C.).

Aujourd’hui, près de 135 000 adhérents sont fédérés par le Conseil national des jardins collectifs et familiaux (C.N.J.C.F.) né à l’initiative conjointe de la Fédération Nationale des Jardins Familiaux, de Jardinot (le jardin du cheminot) et de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF).

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Source : https://jardinage.lemonde.fr/dossier-45-jardins-ouvriers.html

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Photo - Jardins familiaux de Samois-sur-Seine.

Photo - Jardins familiaux de Versailles.

Photo - Jardins familiaux de Tourcoing.

Les jardins familiaux, ou jardins ouvriers, apparus à la fin du XIXe siècle, sont des parcelles de terrain mises à la disposition des habitants par les municipalités. Ces parcelles, affectées le plus souvent à la culture potagère, furent initialement destinées à améliorer les conditions de vie des ouvriers en leur procurant un équilibre social et une autosubsistance alimentaire.

En France, les jardins ouvriers prendront dans le langage officiel (pas dans le langage courant) l’appellation de jardins familiaux après la Seconde Guerre mondiale.

Aujourd’hui, ils bénéficient d’un regain d’intérêt en contribuant à créer à proximité des villes des « oasis de verdure » qui sont utiles face à la menace du réchauffement climatique1. Ils répondent aussi aux préoccupations actuelles de produire localement des légumes par des catégories de population à faibles revenus et participent à créer du « lien social » dans les zones urbanisées.

Historique

Illustration : Rue Abbé-Lemire, à Caluire-et-Cuire.

C’est au cours des guerres napoléoniennes que l’on commença à parler en Angleterre d’« allotments » ou terres allouées aux ouvriers. Pour les uns il fallait 2 000 m2, pour d’autres, moitié moins. Mais tout le monde était d’accord sur le rôle important des jardins. En France, loué ou cédé, le terrain attachait l’ouvrier à son usine et le maintenait loin du cabaret. S’ils revêtaient un caractère paternaliste, les jardins ouvriers ont séduit parce qu’ils correspondaient à un besoin réel.

En Allemagne, le médecin et pédagogue Daniel Gottlob Moritz Schreber fonda vers 1864 une association des jardins ouvriers et familiaux pour « éduquer la population » et « améliorer la santé publique ».

En France, la fondatrice des jardins familiaux est Félicie Hervieu qui développe une approche similaire à Sedan en 18892.

Elle fit elle-même des émules en la personne du Père Volpette à Saint-Étienne et trouva un écho dans la presse3. C’est elle qui transmet l’idée à l’abbé Lemire, homme politique influent et prêtre du diocèse de Cambrai (le diocèse de Lille n’existait pas à cette époque), député-maire chrétien de la ville d’Hazebrouck en Flandre française (Nord). Il crée ensuite les conditions de développement des jardins ouvriers, dans le but d’améliorer la situation des familles ouvrières.

« Les jardins ouvriers professent une vocation sociale et défendent un certain ordre social : s’ils permettent aux ouvriers d’échapper à leur taudis en profitant d’un air plus respirable, ils les éloignent aussi des cabarets et encouragent les activités familiales au sein de ces espaces verts. »

L’abbé Lemire fonde la Ligue française du Coin de Terre et du Foyer en 1896, afin de rendre l’accès aux parcelles plus aisé pour ses administrés.

Jean-Claude Levy, historien-géographe, spécialiste d’écologie urbaine, estime « qu’au- delà des jardins ouvriers familiaux, pédagogiques, etc…, c’est toute la question de l’activité agricole et horticole et de la place de celle-ci dans la ville qui se profile, avec des enjeux de production culturelle, ludique, patrimoniale et marchande, assortis de contraintes de mobilité pratique, de mixité sociale ». Il note « la tension entre la production d’un espace public à partir de logiques individuelles en prise à la mise en œuvre d’un jardin potager, et la production d’un espace public urbain exécuté à une autre échelle à partir de logiques institutionnelles : à l’échelle des jardins, les logiques culturelles, ethniques, communautaires paraissent secondaires dans la production de l’espace public, mais elles tendent à réapparaître à l’échelle de l’espace public urbain… Nous ne sommes plus dans la problématique de l’espace vert, ou de la nature en ville, mais dans l’interrogation posée par l’écologie à la société dans ce que cette dernière à de plus difficile à gérer aujourd’hui : le rapport entre l’individuel et le collectif que la préservation de la nature tend à modifier4 ».

Évolution

Allemagne

Photo historique - Potagers et église catholique à Wurzen (Saxe), carte postale allemande, 1915.

Photo - Schrebergarten près de Bonn, photographie aérienne, 2016.

En Allemagne, dès la seconde moitié du XIXe siècle le médecin et pédagogue Moritz Schreber commence à promouvoir l’idée des jardins ouvriers dans la lignée de ses travaux sur la santé publique. L’idée est de permettre aux ouvriers de se détendre tant par la pratique du jardinage que par la jouissance d’un environnement sain et reposant. De plus la culture de fruits et de légumes destinés à la consommation directe est censée améliorer l’alimentation des travailleurs.

Ce n’est pourtant que trois ans après sa mort, en 1864, que son beau-fils, Ernst Innozenz Hauschild (de), fonde dans les environs de Leipzig une aire de jeux à destination d’enfants défavorisés. En hommage à son beau-père, il la nomme Schreberplatz (place Schreber). Rapidement les parents prennent à leur tour possession de l’espace et commencent à le cultiver. Sous le nom de Schrebergarten (littéralement : jardin de Schreber), les jardins ouvriers se développent alors rapidement dans toute l’Allemagne et en particulier dans les régions industrielles comme le Ruhrgebiet, région minière par excellence. Ces jardins sont souvent entretenus collectivement par les ouvriers, formant ainsi de petites communautés qui alimentent le lien social.

Illustration - Étude pour Les Mangeurs de pommes de terre par Vincent van Gogh, 1885.

Aujourd’hui, les Schrebergarten sont, en Allemagne, une véritable institution avec des règles strictes (hauteur des haies, surface des cabanes et des espaces cultivés…), des concours du plus beau Schrebergarten, et ses règles d’attribution.

Belgique

En Belgique, il existe des « jardins sociaux » gérés par des ASBL ou des services publics dont le but est de créer du lien social5,6.

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France

Photo - Jardins familiaux à Versailles.

Photo - Jardins potagers familiaux en ville.

Photo - Jardin ouvrier à Saint-Cloud.

Photo - Jardins familiaux à Versailles.

Les premiers jardins ouvriers ont sans doute été créés à Sedan, dans les Ardennes, par Félicie Hervieu, devançant l’abbé Lemire7. Autour de cette initiative, une organisation se constitue en 1893, sous le nom d’œuvre de la reconstitution de la famille. Elle regroupe alors 145 personnes de 27 familles. Cinq ans plus tard, cette organisation rassemble 530 personnes de 125 familles. Une de ses particularités est qu’elle est exclusivement dirigée par des femmes8. C’est la lecture d’un article sur l’expérience de madame Hervieu dans le quotidien Le Temps qui donne l’idée au Père Volpette de développer la même initiative à Saint-Étienne en 18959. L’idée se répand ensuite en France.

En 1904, il n’existe que 48 jardins ouvriers en région parisienne pour 3,5 millions d’habitants. Par le biais de la Société des jardins ouvriers de Paris et banlieue, leur multiplication est favorisée. En 1913, la région parisienne en possède 1 515, dont la moitié est implantée en banlieue.

Les deux guerres mondiales provoquent la mise en potagers de nombreux parcs et parcelles historiques. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, on compte 250 000 jardins ouvriers en France.

En 2001, les Annales des Mines rapportent : « En 1993, la LFCTF dénombre quelque 120 000 jardins associatifs sur 750 implantations en France, implantations majoritaires dans le Nord du pays et en Île-de-France. Seules 30 % de ces réalisations sont postérieures à 1980, soit seulement 36 000. »

La loi du 26 juillet 1952 retient l’expression de « jardins familiaux ». Le cadre légal est défini par le code rural : les jardins familiaux doivent être gérés par des associations loi de 1901.

Le 15 octobre 2003, une proposition de loi relative aux jardins collectifs est examinée par le Sénat. L’examen du texte ravit visiblement les sénateurs qui se succèdent à la tribune pour vanter avec lyrisme les mérites de ces jardins lancés il y a plus d’un siècle :

  • « La poésie du béton et de l’asphalte n’attire plus guère les foules. Le monde se minéralise, s’atomise, s’informatise, et les Français se tournent de plus en plus vers le monde du vivant : les jardins, la forêt, la campagne. Il suffit d’une fleur et d’un jardin autour pour embaumer les heures et colorer les jours […] » (Christian Cointat, membre de la Délégation parlementaire pour l’Union européenne (UMP))
  • « Voyant dans ces jardins collectifs, l’antidote au mal des villes […] » (Jean-Pierre Sueur, sénateur du Loiret (PS))
  • « Nous parlons des fleurs et des fruits, de la ville et de la beauté, de l’insertion de tous. Celui qui bêche, sème, arrose et entretient devient acteur modeste, mais à part entière de l’application française du protocole de Carthagène sur la biodiversité » (Marie-Christine Blandin, sénateur du Nord - Pas-de-Calais (les Verts))
  • « Les jardins familiaux, qu’ils soient d’insertion ou partagés sont source d’équilibre social, facteurs de vie locale et de cadre de vie […] » (Tokia Saïfi, député européen (PPE, Parti populaire européen))
    La proposition de loi propose de rédiger l’article L.561-1 du code rural ainsi :

« L’appellation “jardins collectifs” fait référence aux jardins familiaux, aux jardins d’insertion et aux jardins partagés […]. On entend par jardins familiaux les terrains divisés en parcelles, affectées par les collectivités territoriales ou par les associations de jardins familiaux à des particuliers y pratiquant le jardinage pour leurs propres besoins et ceux de leur famille à l’exclusion de tout usage commercial. »

Cette proposition de loi n’a pas abouti.

Contrairement à l’Allemagne, les jardins familiaux conservent en France l’image dépréciée des jardins ouvriers. Malgré l’intérêt croissant qu’ils suscitent auprès des classes moyennes et supérieures, séduites par la convivialité de ces espaces naturels, les jardins familiaux souffrent de l’absence d’un cadre législatif adapté.

Dans de nombreuses localités, lorsqu’ils existent, ils sont relégués dans des zones marginales (bords d’autoroutes, de voies ferrées, de zones industrielles…) impropres à toute autre utilisation. Ces implantations posent des problèmes d’accès, de sécurité et sont souvent dépourvues de réseaux d’eau et parfois pollués10.

Ceux qui bénéficient de meilleures implantations ne sont pas à l’abri d’opérations immobilières convoitant leurs terrains. Dans ce cas, ni l’antériorité des jardins, ni leur intérêt social et environnemental, ni le travail réalisé sur le site ne résistent à la spéculationa.

Créé en février 2007, le Conseil national des jardins collectifs et familiaux (CNJCF) a pour but d’encourager et de promouvoir leur développement, la protection du patrimoine végétal et de la biodiversité, un jardinage respectueux de l’environnement et défend ses positions auprès des pouvoirs publics et des autres institutions. Le CNJCF fédère aujourd’hui près de 135 000 adhérents, composant les trois associations fondatrices : la Société nationale d’horticulture de France (SNHF), la Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs (FNJFC)11 et le Jardin du cheminot (Jardinot)12.

Les critères d’affectation

Photo - Jardins familiaux à Wattrelos.

Différents modes de gestion existent. Les parcelles de jardins familiaux peuvent être gérées par des collectivités locales ou par des associations privées puis affectées à des particuliers pour leur propre production.

Les critères généralement retenus sont l’appartenance à la commune, la mixité sociale, la proximité géographique (le jardin demande un entretien régulier y compris en semaine). L’usage commercial est exclu. La demande étant largement supérieure à l’offre, les délais d’obtention d’un jardin peuvent atteindre plusieurs années.

Selon l’article L.561-1 du code rural13 :

« Les associations de jardins ouvriers, qui ont pour but de rechercher, aménager et répartir des terrains pour mettre à la disposition du chef de famille, comme tel, en dehors de tout autre considération, les parcelles de terre que leurs exploitants cultivent personnellement, en vue de subvenir aux besoins de leur foyer, à l’exclusion de tout usage commercial, doivent se constituer sous la forme d’associations déclarées ou reconnues d’utilité publique conformément à la loi du 1er juillet 1901. »

Actions incitatives en faveur des jardins familiaux

Photo - Jardin ouvrier à Saint-Cloud.

Chaque année, différents concours sont organisés afin de valoriser des jardins familiaux, ou des ensembles de jardins familiaux, tant au niveau local, qu’au niveau national.

Au niveau national, le Conseil national des villes et villages fleuris délivre chaque année un prix spécial intitulé « Prix du fleurissement des jardins collectifs et familiaux ». Ce prix récompense une commune ayant réalisé une politique remarquable de jardins familiaux collectifs fleuris et accessibles au public.

Dans le cadre du Concours national des jardins potagers14, organisé conjointement par la SNHF, le GNIS et Jardinot, une catégorie est réservée aux jardins collectifs et familiaux, et permet de récompenser les plus méritants d’entre eux.

Peu à peu, et localement, des critères tels que la biodiversité au jardin, l’absence d’espèces invasives ou l’usage de pratiques issues de l’agriculture biologique ou raisonnée sont pris en compte dans ces jardins.

Pays-Bas

Photo - Jardins familiaux à Dordrecht, 2014.

Les jardins ouvriers sont créés aux Pays-Bas en 1838. Au XIXe siècle, les municipalités attribuent des terrains aux familles d’ouvriers.

En 1928, les associations existent au niveau national grâce à la Algemeen Verbond van Volkstuindersverenigingen in Nederland (AVVN) (Confédération générale des associations de jardiniers familiaux aux Pays-Bas). Pendant la Seconde Guerre mondiale, les exploitants de ces jardins demandent à diriger eux-mêmes les associations concernant ces jardins.

Jusqu’aux années 1950, les jardins ont été utilisés principalement pour produire des légumes. Depuis, ils sont plutôt devenus une occupation de loisir. Selon les municipalités et les associations, des petits hangars, des serres ou des cabanes, ou même un petit logement estival sont autorisés.

Il existe aux Pays-Bas 240 000 jardins ouvriers et environ 1 000 associations les concernant.

Royaume Uni

Photos - Allotment dans le village de Jordans, Buckinghamshire.

Le mot allotment est apparu à la fin du XVIe siècle avec l’allocation de parcelles de terre attachées aux cottages d’ouvriers15. Le plus vieil allotment, en Angleterre est considérée d’être celle du village de Great Somerford dans le Wiltshire. En 1809 son prêtre, le Révérend Stephen Demainbray qui était également le chapelain du roi George III, a obtenu de ce dernier 6 acres de terre au centre du village alloués à perpétuité aux ouvriers pauvres de sa paroisse16.

Les allotments ont connu un regain de popularité pendant les périodes de guerre notamment pendant les deux guerres mondiales avec les jardins de la victoire. Il est estimé qu’il y a eu environ 1 400 000 allotments en 194317. Le roi George VI a ordonné qu’une partie des jardins du palais de Buckingham et du château de Windsor soit transformée en jardins potagers afin d’aider avec la production de fruits et légumes et d’encourager le peuple britannique à faire de même18. Pendant la période de rationnement post-guerre les allotments sont restées populaires mais ont connu un déclin par la suite.

Russie

Photo - Jardins potagers dans l’oblast d’Ivanovo, 2010.

En Russie, les jardins collectifs, qui prolongent la tradition séculaire de la datcha, apparaissent autour des villes à l’époque soviétique pour remédier aux pénuries alimentaires. Ces jardins, comme les lopins familiaux ruraux, échappent en partie au contrôle étatique et sont considérés par le régime communiste comme idéologiquement suspects mais nécessaires. Ils sont gérés par les entreprises d’État et destinés, en principe, aux loisirs et à l’autoconsommation et non à la vente19. La population urbaine est en grande partie proche de ses racines rurales avec l’expérience du travail des champs. L’État s’est longtemps opposé à la construction de maisonnettes dans les espaces de jardinage, interdites, jusqu’en 1966, à moins de 50 km de la ville. Leur taille est toujours limitée à 25 m2 de bâti et 12 m2 de véranda20.

Dans les années 1990, la chute du régime soviétique et l’effondrement de l’économie étatique entraînent un retour massif aux pratiques horticoles : les salaires des fonctionnaires sont payés avec des mois de retard et amputés par l’inflation20. La privatisation de l’économie et les modifications de l’espace urbain entraînent de nombreux changements dans leur statut et beaucoup de jardins sont abandonnés. En 1998, ils deviennent des « collectifs de jardins non commerciaux » (en russe : Sadovye Nekommertcheskie Tovarichestva). Ce sont des regroupements de parcelles familiales, de l’ordre de 600 m2. En 2011, on compte 73 000 collectifs associant 54 à 67 % de la population urbaine19. En 2008, 56 à 70 millions de citadins ont accès à 40 454 000 parcelles individuelles ou familiales20.

Photo - Maisons de techniciens et jardins potagers dans le Kouzbass, 2014.

Les jardiniers (en russe : datchniki) exploitent souvent des terres pauvres, escarpées ou le long des axes de communication, se prêtant mal à l’agriculture commerciale. Ils pratiquent différentes formes d’horticulture : légumes, baies, fleurs. Ils utilisent peu d’intrants mais alternent les cultures pour éviter l’épuisement des sols. La forte fréquentation de ces espaces pendant la belle saison crée des problèmes d’environnement (déchets, incendies, etc.). Les citadins aisés ont tendance à réduire la part des cultures vivrières et à transformer leur parcelle en résidence d’été (en russe : cottage) avec gazon et piscines. L’habitation peut devenir permanente et débouche sur une urbanisation des terrains horticoles. Un collectif de Kazan, bien situé au bord de la Volga, devient ainsi un quartier de l’élite urbaine19. La périphérie de Moscou a aussi ses quartiers de « nouveaux russes » enrichis20.

Au contraire, les datchniki moins aisés s’opposent aux aménagements comme l’installation du gaz et de l’électricité qui entraîneraient une hausse des cotisations19.

En 2008, un jugement de la Cour constitutionnelle de la fédération de Russie autorise à déclarer sa résidence principale dans sa maisonnette de jardin lorsqu’elle satisfait aux conditions de confort et salubrité. Mais leur statut reste contesté20. Depuis 2014, les terrains horticoles sont considérés comme espaces résidentiels et soumis à la taxe d’habitation19.

Suède

En Suède, les jardins (Koloniträdgårdar) sont souvent utilisés comme chalets d’été avec des chalets entièrement équipés. Pour éviter la hausse des prix, il est interdit d’y séjourner pendant l’hiver[réf. souhaitée].

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardins_familiaux

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  • Les jardins familiaux du 21e siècle Par Gil Melin – Document ’ jardinsdefrance.org’
    Le renouveau de l’agriculture urbaine

Les jardins familiaux connaissent un engouement sans précédent. La FNJFC, Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs, leur apporte son soutien dans tous les domaines. Gil Melin, secrétaire général de l’association, nous explique le contexte et les raisons de cette évolution.

 

Les Jardins aux Secrets, à Courcouronnes (Essonne) © FNJFC

Photo Les Jardins aux Secrets, à Courcouronnes (Essonne) © FNJFC

Depuis une vingtaine d’années la demande de jardins potagers collectifs redémarre. Plusieurs facteurs en sont la cause : retour à des valeurs, besoins de nature, hygiène de vie, crise économique, rupture de l’isolement urbain… Parallèlement à cet engouement les pouvoirs publics, en répondant positivement aux initiatives citoyennes ou fédératives, ont influencé, encouragé, voire exigé que ces équipements soient intégrés dans l’environnement et plus ouverts sur la vie locale.

Nombre d’études et de jardins créés par la FNJFC depuis l’existence de son bureau d’études. Si l’on constate un pic des demandes d’études entre 1997 et 2000, on constate que la création de sites de jardins est constante sur cette période, et comme les jardins ne sont pas remis en cause, c’est bien un accroissement qui s’exprime.

Nombre d’études et de jardins créés par la FNJFC depuis l’existence de son bureau d’études

 

Un exemple : Ris-Orangis

Le cas de Ris-Orangis, ville de l’Essonne, dont les deux tiers des 25000 habitants vivent en logements collectifs est un exemple. Elle dispose d’une réserve foncière importante faite de terrains agricoles en déprise ou en vaine pâture. En 1995, impulsée par un conseiller municipal, l’idée de créer des jardins familiaux fait son chemin. Dans le cadre de son contrat de ville, le maire confie au syndicat de la vallée de l’Orge la maîtrise d’ouvrage du site de l’Orme Pomponne où 80 parcelles seront livrées en février 1998. L’opération est financée par la région via l’Agence des Espaces Verts (AEV), par le conseil général de l’Essonne et par l’Etat. Cet équipement reçoit rapidement l’assentiment de la population et les 80 parcelles de 100 m² en moyenne sont vite attribuées. Quelques mois plus tard c’est 80 autres parcelles qui seront remises en chantiers et livrées en janvier 2001, avec un atelier de stockage, un espace de détente et un verger collectif. Cet engouement ne se démentant pas, (160 familles en liste d’attente), 90 nouvelles parcelles seront disponibles fin 2013. Ce qui portera la surface totale du site à 6 ha d’espaces dédiés au jardinage.

 

Profil sociologique jardin de Ris

Les trois quarts des jardiniers sont âgés de 40 à 70 ans. La tranche des 25 à 30 ans en compte 3 %, celle des 31 à 40 ans 9 %. Deux classes importantes ressortent : les retraités (34%) et les employés (33%). Le reste se répartit en 15 % d’ouvriers, quelques cadres et agents de maîtrise, et 8% sans profession déclarée.

L’origine géographique des occupants est très diversifiée : Algériens, Italiens, Marocains, Portugais, Turques Au sein des 80% d’occupants de nationalité française, on trouve des gens originaires en plus du Togo, d’Asie, des Antilles françaises, de la Réunion, des Comores.

Photo - Jardins d’immeubles à Aulnay-sous-Bois © JC Guilloux

Une fonction qui dépasse le jardinage

Si au départ l’idée première était d’offrir un lopin de terre à une famille pour qu’elle cultive son jardin au pied des grands ensembles, on s’aperçut que le lieu favorisait bien d’autres fonctions que celle de produire et que le jardinier ou la jardinière souhaitait bricoler pour embellir, dialoguer pour apprendre, produire des plants et échanger, inviter sa famille, ses voisins, préserver les oiseaux…Favorisés par une bonne gestion financière, des aménagements utilisant opportunités et compétences de chacun ont vu le jour : serre de production, abris supplémentaires, et diverses commodités sont venus augmenter la potentialité du site, permettant à chacun de se valoriser en s’investissant dans la ou les fonctions de son choix.

Dix ans plus tard, grâce aux contacts et aux échanges promus par la FNJFC, un voyage à Kazan, capitale du Tatarstan en Russie, sera le déclencheur d’une réflexion sur les éléments caractéristiques de cette multifonctionnalité pour comparer, décrire, analyser et comprendre. C’est cette tentative d’analyse multifonctionnelle que nous avons promue auprès des responsables de jardins pour démontrer qu’ils peuvent, par la conception et la pertinence des aménagements, par les pratiques agro-écologiques et par la gouvernance, induire des effets mesurables dans les quatre grands domaines : les relations sociales, la fonction environnementale, la fonction nourricière, la fonction éducative et l’épanouissement personnel. C’est, pour certains, un bouleversement dans les pratiques anciennes, mais s’il y a des réticences, les nouveaux jardiniers sont les moteurs de l’évolution des jardins familiaux, et la FNJFC met en place les formations techniques et administratives qui encouragent ce changement.

Un renouveau qui bouscule

Nous venons à peine de soulever le voile de la multifonctionnalité et déjà l’on sent poindre les interrogations sur la gouvernance car plus la multifonctionnalité est importante, plus la gouvernance doit être irréprochable et ingénieuse. Lors de son assemblée générale du 15 mai 2013 la FNJCF a tenu table ronde sur ce sujet et une commission a été mise en place pour élaborer les principes de la gouvernance des instances fédérales mais aussi la gouvernance opérationnelle des 330 structures de jardins adhérents répartis sur tout le territoire. Voici donc l’impact de ce renouveau, qui bouscule les anciennes représentations et que les actions de formation initiées depuis plusieurs années remplacent progressivement. Le jardinier d’aujourd’hui n’est plus un catholique producteur exclusif de légumes bodybuildés, mais aussi une citoyenne impliquée dans la cohésion sociale de sa cité et soucieuse de l’avenir et de la santé de ses enfants…

Une production pas anodine

Cette mise en mouvement accompagne une autre dynamique émergente, celle que la recherche nationale porte au sein du projet JASSUR en étudiant sur 7 métropoles, les techniques de production et la consommation, les pratiques culturales et la qualité des sols ainsi que la gouvernance des sites et des instances . Voici donc la FNJFC objet d’une recherche moderne car les jardins familiaux et collectifs répondent en partie aux enjeux mondiaux que sont la préservation de l’environnement et la bonne alimentation des populations humaines urbanisées. Plus que dans le jardin partagé qui s’apparente à une redécouverte du jardinage et à une revalorisation des fruits et légumes, le jardinier familial a le souci de produire pour se nourrir, même s’il partage spontanément ou non ses surplus de récolte. Cette production n’est pas anodine en volume et en valeurs. Pour une région comme l’Ile de France, on estime que les surfaces consacrées au jardinage familial collectif sont équivalente à celle du maraîchage professionnel. Ceci doit interpeller les aménageurs et le législateur, sur la place qui doit être réservée à ces productions familiales structurantes des nouveaux paysages urbains. Dans le monde entier les jardins familiaux du 21ème siècle entrent de plain-pied dans l’agriculture urbaine qui se doit de produire autrement tout en étant écologiquement intensive ou qui ne sera alors qu’une utopie non partageable.

La FNJFC au service des jardins familiaux

Depuis 1896, la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs crée, réhabilite, aménage, développe, gère, anime et assure la défense des jardins ouvriers et familiaux. Par son implantation sur la totalité du territoire français, elle connaît la diversité des terroirs et des cultures potagères. La FNJFC assure la gestion de jardins familiaux de façon décentralisée avec 49 Comités Locaux regroupant environ 6 000 jardiniers, de façon directe à travers les 70 sites de Jardins Franciliens comprenant 3 500 jardiniers. Elle fédère plus de 200 associations et groupements de jardins ouvriers et familiaux, riches de leurs différences de taille, d’histoire ou d’objet social. Au cours de la dernière décennie, elle a développé des parcelles pédagogiques, des jardins adaptés aux personnes à mobilité réduite, des jardins partagés, des parcelles d’insertion, des jardins en pied d’immeuble… La FNJFC et son Bureau d’études conseillent et créent des projets de jardins familiaux pour les collectivités, organismes HLM, associations... La FNJFC apporte sa compétence pour la rédaction de statuts, de règlements intérieurs, de conventions...
http://www.jardins-familiaux.asso.fr

Source : https://www.jardinsdefrance.org/les-jardins-familiaux-du-21e-siecle/

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Photo - Le jardin partagé de la rue des Thermopyles dans le 14e arrondissement de Paris.

Le jardin communautaire, partagé, associatif ou encore collectif, est un jardin rural ou urbain géré en commun par un groupe d’habitants. La dénomination de jardin partagé est celle choisie par l’État français depuis 20141 (bien que les autres appellations lui soient antérieures2 et restent largement utilisées dans le monde francophone) :

« On entend par jardins partagés les jardins créés ou animés collectivement, ayant pour objet de développer des liens sociaux de proximité par le biais d’activités sociales, culturelles ou éducatives et étant accessibles au public1. »

Histoire

Origines du jardin communautaire

Les jardins communautaires ont une longue histoire. En Europe, au Moyen Âge, toutes les terres étant détenues par des seigneurs, on observe des communautés villageoises se rebeller et se regrouper sur des terres collectives afin de défendre leurs droits d’usage3,4,5. De même, au cours de la Première Révolution anglaise (1641-1649), c’est encore une rébellion contre le pouvoir qui pousse les diggers, ou bêcheux, à accaparer des terres afin de protester contre l’ enclosure act, l’appropriation privée de biens communaux.

L’occupation et la gestion en commun de terrains vacants furent souvent dictées par des périodes de crises économiques, notamment au cours de la fameuse Panique de 18936, et par des guerres (les liberty gardens de la Première Guerre mondiale et les victory gardens de la Seconde7).

Nés de la révolution industrielle, c’est au début du XIXe siècle qu’apparaissent les premiers jardins ouvriers officiels sous le nom de « champs des pauvres » en Angleterre et de « jardins des pauvres » en Allemagne afin que les populations les plus défavorisées puissent y cultiver ce qui est nécessaire à leur survie. En France, il faut attendre les années 1890 pour que diverses initiatives locales inspirent l’abbé Jules Lemire, député du Nord, à mettre un coin de terre à disposition des ouvriers8 : la Ligue Française du Coin de Terre et du Foyer est née et prend bientôt une ampleur nationale. En 1921, comptant désormais 47 000 jardins ouvriers, elle devient la Fédération nationale des jardins ouvriers. À son apogée, en 1945, à l’époque ou la guerre et ses privations avaient incité les habitants des villes à investir l’espace public pour y cultiver ce qui faisait défaut dans le commerce3, elle compte plus de 250 000 parcelles9.

Dans les années qui suivent, des populations autres qu’ouvrières sollicitant également des parcelles cultivables, ces dernières prennent alors le nom de « jardins familiaux », nom retenu par la loi de 1952 sur leur codification, et la Fédération devient la Fédération nationale des jardins familiaux10, permettant à des familles aux revenus souvent modestes de se procurer légumes et fruits frais en les cultivant eux-mêmes.

Au cours des années 1970, années d’expansion et de développement économique, l’engouement pour ce type d’initiative connaît un fort déclin en France tandis que dans le même temps, à New York, des citoyens lassés des friches urbaines qui les entourent investissent ces dernières pour les transformer en jardins de quartiers communautaires, créant ainsi les premiers community gardens urbains.

Liz Christy et les premiers jardins communautaires urbains

Photo - Le premier jardin communautaire de New York, créé par Liz Christy.

À New York, Liz Christy, une artiste qui vit dans le Lower East Side à Manhattan, se désole du nombre de terrains vagues dans son quartier. Aidée de quelques amis, elle tente d’y remédier en lançant des bombes de graines (seed bombs) par-dessus les grilles de terrains laissés à l’abandon pour les transformer en jardins. Les Green Guerillas (guérillas vertes) sont nées11 et en 1973, Liz Christy a l’idée de replanter complètement un espace laissé à l’abandon qui porte aujourd’hui son nom : le Liz Christy Garden12, situé à l’angle nord-est de Houston street et Bowery street dans Manhattan.

Ce jardin devient vite un espace d’expérimentations agricoles mais également un lieu de rencontres et de socialisation dans lequel collaborent des populations très diverses pour devenir le premier jardin partagé urbain. En quelques années, le mouvement se répand à travers toute la ville et le paysage new-yorkais subit une profonde mutation : sur des terrains abandonnés naissent des jardins collectifs destinés à créer de nouveaux espaces de sociabilité tout en sécurisant les quartiers13.

Photo - Le Jefferson Market Garden, jardin communautaire de l’arrondissement de Manhattan à New York.

Prenant conscience de leur rôle décisif dans la lutte contre la ségrégation raciale et sociale, la municipalité de New York lance en 1978 le programme Green Thumb afin d’aider au développement de ces parcelles. Ces initiatives donneront ensuite naissance au mouvement des jardins communautaires américains et à l’American Community Gardening Assocation (ACGA)14.

La guérilla verte a porté ses fruits, si bien qu’en 2015, il existe plus d’un millier de community gardens à New York15 et que des jardins partagés fleurissent aujourd’hui partout dans le monde, que ce soit à New York, Montréal, Tokyo, Berlin, Lille ou Paris. Certains sont de véritables joyaux cachés et produisent près d’une tonne de fruits et légumes par an, quand d’autres possèdent même leurs propres ruches et fournissent du miel11.

Leur rôle n’est pas seulement d’embellir la ville ou de produire éventuellement de quoi se nourrir, mais également de créer du lien social dans des zones souvent difficiles : on y fête le printemps ou Halloween, des rencontres et des festivals y sont organisés, et certains même s’y marient11.

Du jardin familial au jardin communautaire

En France, jusqu’à la fin des années 1990, de nombreuses structures cherchent une issue au modèle du jardin familial jugé trop contraignant et peu flexible9.

En 1996, des associations françaises de jardiniers se rendent à l’Assemblée générale des jardins communautaires de Montréal et y découvrent de nouvelles méthodes inspirées des jardins partagés américains. Très enthousiasmés et soutenus par la Fondation de France, ils organisent à Lille le premier forum national « Jardinage et citoyenneté » (1997) auquel ils invitent les associations new-yorkaises et québécoises qui y témoignent de leurs expériences devant le public français.

C’est de ces réunions que naîtra le réseau français des jardins partagés, « Le Jardin dans tous ses états16 », qui permet des échanges entre jardiniers, élus et techniciens de collectivités locales, et que sera conçu à Lille, en 1997, le premier jardin communautaire français, le Jardin des (Re)Trouvailles17,18.

Ce type d’initiatives se multiplie dans les années qui suivent : Brest, Villeurbanne, Marseille et Lyon créent leurs jardins partagés tandis qu’à Paris, où le premier jardin partagé n’apparaît qu’en 200213, le système s’institutionnalise. Très rapidement, la Mairie de Paris organise un réseau régi par un fonctionnement unitaire : le programme Main Verte qui réunira les jardins agréés sous une même appellation et une gestion commune. Il s’agit, pour les associations qui signent la charte19, de respecter certaines normes20 tandis qu’en retour, ils reçoivent l’appui et la protection de la Ville.

À la suite de ces bouleversements, la Fédération nationale des jardins familiaux doit s’adapter : la notion de jardin familial s’élargit et en 2006, la Fédération devient la Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs. Aujourd’hui, en 2018, elle fédère plus de 200 structures associatives, rassemble 20 000 familles de jardiniers21 et lance régulièrement de nouveaux concepts de plantations : parcelles en pied d’immeuble, jardins pédagogiques, carrés potagers, jardins dédiés aux personnes à mobilité réduite22… La demande a explosé, car même si le besoin alimentaire est toujours présent, la fonction de ces jardins ouverts sur la ville a évolué et répond aux nouveaux besoins d’une société en mutation :

« Retrouver un lien et un contact physique avec la nature, lutter contre le stress, manger sainement, développer des relations sociales avec les autres jardiniers… Les jardins familiaux ont réinvesti le cœur des villes avec une mission : créer et renforcer le lien social23. »

—  La Fédération et son histoire, Fédération des jardins familiaux et collectifs

Photo - Vue panoramique de jardins familiaux à Angoulême, France.

Photo - Un jardin partagé borde la pelouse du Jardin Paul-Nizan dans le 13e arrondissement de Paris24.

Enjeux des jardins communautaires

Le jardinage collectif d’un terrain, parfois laissé à l’abandon, améliore le cadre de vie et permet des échanges entre personnes d’origine géographique, de milieux sociaux et d’âges différents, favorisant d’autre part l’exercice physique et la détente en plein air9.

Le respect de l’environnement est une valeur forte des jardins communautaires : les jardiniers choisissent des végétaux adaptés au sol et au climat et évitent les produits phytotoxiques (engrais chimiques, pesticides de synthèse…). Le compostage, la récupération de l’eau de pluie et la technique des cultures associées y sont très souvent pratiqués3.

Ces jardins sont également des lieux d’éducation à l’environnement pour enfants et adultes, qui y apprennent la botanique, ou qui y observent la faune urbaine. Nombreux sont les jardins communautaires qui attribuent des parcelles aux écoles du voisinage et qui y mènent des projets pédagogiques10.

Certains ont également une vocation d’insertion. Ils accueillent des personnes en situation de handicap, des bénéficiaires du revenu minimum d’insertion (RMI) ou des personnes victimes d’exclusion sociale qui y retrouvent joie de vivre et motivation dans le travail en commun25.

Les jardins communautaires sont aussi des lieux d’initiative citoyenne. Certains d’entre eux (comme le Jardin solidaire, dans le 20e arrondissement de Paris, qui a été fermé à l’automne 2005 pour laisser la place à un gymnase et des logements sociaux) sont créés par des habitants qui n’attendent pas d’avoir une autorisation pour y proposer des activités. Parfois, un jardin n’existe que pendant quelques mois ou quelques années, en attendant qu’une autre affectation soit décidée. C’est le cas du jardin EcoBOX, dans le 18e arrondissement de Paris, qui a déjà existé sur deux emplacements26,27.

Les associations qui créent et gèrent un jardin partagé y proposent parfois des débats et des événements culturels qui sortent des sentiers battus. Il est fréquent d’y assister à des projections de films qui ne sont pas programmés à la télévision ou d’y débattre de sujets peu traités par les médias, comme la biodiversité, la relocalisation de l’économie ou le droit au logement. La gratuité, ou des prix très modérés, permettent d’ouvrir le jardin à tous13.

Suivant Henri Lefebvre, on peut aussi percevoir les jardins communautaires comme des lieux destinés à conquérir son droit à la ville, c’est-à-dire un droit à une qualité de vie urbaine, et à ne pas être exclu de la centralité qu’offre la ville. Ces jardins expriment également un profond besoin d’autogestion, comme ailleurs les squats, les crèches parentales ou les bars et restaurants associatifs.

Autour du monde

Cette section est incomplète. Votre aide est la bienvenue.

  • Suisse : pionnière européenne des jardins communautaires, la ville de Lausanne a permis dès 1995 la création de jardins en pied d’immeubles, appelés plantages.
  • Mali : en Afrique de l’Ouest, les jardins communautaires prennent une importance de plus en plus grande afin d’assurer l’auto-suffisance alimentaire28.
  • Pologne : les jardins sont situés le plus souvent dans des zones de bas fonds[précision nécessaire] près des villes et les utilisateurs sont des résidents d’appartements de proximité.
  • Québec : les jardins communautaires sont divisés en parcelles individuelles cultivées par une seule personne ou par toute une famille. Ce type de jardinage est très populaire dans les grandes villes depuis le milieu des années 1970. Plus rėcemment sont apparus les « jardins collectifs », des terrains indivisibles où les différentes cultures sont exploitées en commun.
    La ville de Montréal a également créé un programme municipal de jardins communautaires et a décidé de soutenir la végétalisation de l’espace public en soutenant les initiatives de « ruelles vertes ».

Article complet avec notes et références : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_communautaire

A lire également :

JARDINAGE ET DEVELOPPEMENT SOCIAL - Jardins partagés -http://jardins-partages.org › telechargezmoi_files –PDF - Insertion dans des réseaux de sociabilité (d’où le terme de jardin ’familial’)….

Accès à des réalisations concrètes à consulter :

paysdegrasse Les jardins partagés

lyon Les jardins partagés

bordeaux Les jardins partagés à Bordeaux

Time Out Les 11 meilleurs jardins partagés de Paris et du Grand Paris

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  • Le jardin dans tous ses états – Document ‘jardins-partages.org’
    La naissance du mouvement des jardins partagés - Mais quelle histoire !

L’histoire des jardins collectifs n’est pas récente. Depuis le Moyen Age, l’idée de se regrouper à des fins utilitaires sur des terres collectives est observée dans de nombreux pays.
La révolution industrielle favorise l’émergence des jardins ouvriers. Les guerres et leurs privations incitent les habitants des villes à investir l’espace public pour y cultiver ce qui fait défaut dans les magasins.

C’est au milieu des années 70, à New York puis dans différentes villes d’Amérique du Nord, que des initiatives populaires investissent des endroits laissés vacants pour les transformer en jardin de quartier. Plus de 750 seront créés dans la ville de New York ! Il ne s’agit plus seulement de produire de quoi se nourrir, mais aussi de se retrouver sur un terrain commun et des projets collectifs. Le sol et les idées sont partagés.

Ainsi naissent les jardins partagés…

Au milieu des années 80, en France, quelques animateurs sociaux, militants de terrain et autres jardiniers qui s’intéressent à ces pratiques d’appropriation collective.

La Fondation de France voit là l’opportunité de développer le lien social, tout en prenant en compte, même partiellement, les préoccupations d’autosuffisance alimentaire. Avec son aide, plusieurs séjours sont organisés afin d’étudier les conditions d’émergence de telles initiatives en France.

Des petits groupes travaillent sur ces questions et adaptent, entre autre, les pratiques nord-américaines à nos données urbaines et sociologiques. Ils réunissent au cours de deux colloques, Lille en 1997 et Nantes en 1999, plusieurs centaines de personnes impliquées dans ces initiatives ou désireuses de les développer.

PDF - 5.2 Mo

Charte du ’jardin dans tous ses états’

Dès 1997, un réseau informel se met en place et s’organise rapidement,
le réseau du Jardin dans tous ses états, JTSE - Unis par des valeurs communes, formalisées par une Charte ses membres représentent la plupart des régions de France métropolitaine, dans lesquelles ils agissent pour favoriser la mise en œuvre, par les habitants, de jardins partagés.

Géré par un collectif d’une dizaine de structures régionales, associatives et coopératives, ce réseau est un interlocuteur reconnu par les différentes instances officielles, force de proposition à l’origine de nombreuses publications, formations ou rencontres autour de la question du jardin en partage.

Vous retrouverez la liste et les contacts des représentants des régions :

  • Auvergne Rhône Alpes, Association ’Le passe jardins’, Manon TELLIEZ, 131 rue Challemel LACOUR,69008 LYON ,04 78 00 22 59, contact@lepassejardins.fr, www.lepassejardins.fr/
  • Bretagne, Association ’Vert le Jardin’,Michel CAMPION,Céline LE BIHAN, Venelle de Kergonan, 29200 BREST, 02 98 46 06 92, vertlejardin@wanadoo.fr, www.vertlejardin.infini.fr
  • Île- de- France,Association ’Graine de jardins’, Laurence BAUDELET,21 rue de Jessaint, 75018 PARIS, 09 82 42 43 46,contact@grainedejardins.fr, www.jardinons-ensemble.org, www.grainedejardins.fr,
  • Grand Est, Association ’Eco ;Conseil’, Serge HYGEN, 7 rue Goethe, 67000 Strasbourg, 03 88 60 16 19, contact@ecoconseil.org, www.ecoconseil.org
  • Hauts de France, association ’AJONC’,René PENET, 13 rue Montaigne, 59000 Lille, 03 28 55 03 30,coordination.ajonc@free.fr, www.ajonc.org
  • Nouvelle Aquitaine, association ’Place aux jardins’,Dorothée Nicq, 84 av Président Kennedy,33600 Pessac, 06 30 56 98 10, contact@placeauxjardins.org, ’http://placeauxjardins.org
  • Normandie, association’ARDES’, Jean Baptiste CAZIN, Maison des Solidarités, 14000 CAEN, 02 31 82 43 91, ardes-bn@wanadoo.fr, www.ardes.org
  • Pays de Loire, association ’BiodiverCity, Marie KERUHEL, 95 rue Deslandes, 37000 Tours, biodivercity.contact@gmail.com, www.biodivercity.fr
  • Provence-Alpes-Côte d’Azur, association ’Réseau des Jardins Solidaires’ Méditerranéens’, 4 cours de la République, 13350 CHARLEVALBP 20017, 09 63 24 55 57, contact@reseaujsm.org, www.reseaujsm.org
  • Région Occitanie association ’Les semeurs de jardins’, Céline VIAUD, Montpellier, contact@semeursdejardins.org, Association ’ARPE’, Jean Louis FABRY, 14, rue de Tivoli, 31068 TOULOUSE Cedex, 05 34 31 97 13, fabry.jl@arpe-mip.com, www.arpe-mip.com, association ’Partageons les jardins’,36 Rue Bernard Mule, 31400 Toulouse, 06 87 37 81 67,contact@partageonslesjardins.fr, www.partageonslesjardins.fr
    Source : http://jardins-partages.org/spip.php?page=presentation

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1/5 - Diaporama à voir à la source  :

Le jardin partagé, qu’est-ce-que c’est ?

Les jardins partagés sont des lieux communs où l’on cultive son potager pour produire sa nourriture. Ce concept encourage au partage et à la solidarité. Il permet aussi de faire profiter d’un bout de verdure à tous ceux qui n’ont pas de jardin. Dans ces jardins, d’autres activités peuvent avoir lieu comme des animations culturelles, éducatives ou sociales.

Difficile de vivre sans un coin de verdure de nos jours. Focus sur le jardin partagé, une bonne alternative pour les personnes qui n’ont pas de jardin.

Se rapprocher de la nature, des circuits courts… Aujourd’hui, il est difficile de vivre sans un petit coin de verdure. Pour toutes les personnes qui n’ont pas de jardin, de terrasse ou de balcon, le jardin partagé est une très bonne solution ! Qu’est ce que c’est ? En quoi cela consiste ? Comment fonctionne un jardin partagé ?

Les jardins partagés répondent aux besoins des personnes qui ne possèdent pas de jardin. Ils permettent aussi aux propriétaires de jardin de mettre à disposition leur terrain pour cultiver un potager, entretien cet espace, échanger et créer du lien social.

À propos de l’auteur Catherine Nowak - Ses derniers articles :

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  • Huit astuces pour limiter l’usage du plastique au jardin - Lauréna Valette 7 mai 2019 Mis à jour le 7 mai 2019 – Document ‘monjardinmamaison.maison-travaux.fr’
    Diaporama à voir à la source  :

Choisir une serre en verre plutôt qu’en plastique

La serre et le tunnel permettent de disposer d’un espace où faire pousser ses plantes au chaud. Ainsi, elles se cultivent plus rapidement, car les rayons du soleil traversent la paroi transparente et réchauffent l’air et le sol. Optez pour une serre en verre plutôt qu’une serre plastique. Elle donnera plus de valeur à votre jardin et offrira une meilleure efficacité de pénétration de la lumière, de rétention de chaleur et de récupération d’eau de pluie.

Cultiver son jardin de manière écologique est une excellente idée. Pour continuer dans ce raisonnement, on dit au revoir au plastique !

Un jardin écologique est un jardin sans pesticide ! La faune et la flore sont au rendez-vous afin de fournir un bon développement des fruits et légumes, des sols enrichis et soignés. Pour se faire, on adopte les bons réflexes, notamment limiter l’usage du plastique. Effectivement, le plastique met des centaines d’années à disparaître dans la nature. En attendant, il se trouve dans les océans, les forêts et les plages. C’est pourquoi, il est indispensable de réduire sa consommation de plastique. Pour cela, on le banni à la maison, mais également au jardin !

Découvrez nos 8 astuces pour limiter l’usage du plastique au jardin.

A lire également

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  • Créer son jardin partagé : la marche à suivre 17 octobre 2017
    Photo - Jardin partagé rue du Ban de la Roche, Strasbourg. Source : Flickr

Lisa Bertrand, chargée du développement de l’agriculture urbaine et de l’éco-citoyenneté pour la Ville de Gennevilliers, nous présente sur son blog tout ce qu’il y a à savoir sur le “jardin partagé” et l’agriculture urbaine. Avec ses conseils et astuces, elle nous offre toutes les clés utiles pour créer un jardin local partagé, mais aborde aussi tous les enjeux sociaux, économiques et environnementaux que l’agriculture urbaine et collective peut soulever.

Comment créer son jardin partagé ? Et d’abord, qu’est-ce que c’est ?

« On entend par jardins partagés les jardins créés ou animés collectivement, ayant pour objet de développer des liens sociaux de proximité par le biais d’activités sociales, culturelles ou éducatives et étant accessibles au public » selon la définition du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie français. Ainsi, les jardins partagés sont des lieux communs où l’on produit sa propre nourriture, qui font une place aux valeurs environnementales en ville ou en périphérie et qui encouragent au partage, à la sobriété et à la solidarité.

À titre d’exemple, Mr Mondialisation est allé à la rencontre en juillet dernier des jardins partagés de Rennes. 

Mais pour que ceux-ci existe, ils faut avant tout de « bonnes âmes » pour les fonder localement. La création d’un jardin partagé peut susciter de l’appréhension ou une démotivation face aux procédures administratives, les entretiens avec les mairies et les bailleurs, la création d’un groupe associatif pour l’entretien du jardin. C’est pourquoi Lisa Bertrand, de part son blog, nous livre un véritable manuel pas-à-pas pour réussir son jardin partagé. En voici un condensé :

Photo - Jardinage collectif au 56 Saint Blaise, à Paris. Source : La Ville Pousse

Avant de songer à s’organiser collectivement, il faut trouver le lieu où le jardin sera créé. Si ça peut sembler évident, avoir des ambitions sans terrain ne suffit pas. Il faut ainsi prendre en compte, pour la sélection du terrain, certains éléments administratifs (à qui appartient le terrain ? Est-il exploitable ?…) et physiques (qualité de la terre, qualité de l’ensoleillement, proximité avec les habitations,…). Une fois la zone délimitée, testée et validée administrativement, vient l’organisation collective.

En seconde étape, vient la fondation du cadre et la gestion du groupe porteur du projet, car le principe même du jardin partagé est bien celui de nouer des liens sociaux. Généralement, les groupes qui possèdent un jardin partagé comptent entre 10 et 15 individus. Il est alors conseillé de mettre en place progressivement un statut d’association. Les jardins partagés impliquent de rencontrer des personnes de tout âge, et de pouvoir mettre en place des conditions de travail et de partage agréables, d’aller à la rencontre de son quartier pour activer des forces de faire.

Vient enfin le côté pratique, la culture : le jardin ne produira aucun légume tout seul ! Semer, planter, cultiver, arroser, entretenir le jardin demande du temps et des moyens, mais surtout, des compétences. Le jardin sera-t-il traditionnel ? En permaculture ? Avec un plan d’eau ? Une bonne coordination technique, avec des personnes qui maitrisent le domaine, reste la clé de la réussite. Mais en s’aidant chacun les uns et les autres, et en ne perdant jamais sa motivation, tout est possible ! Il faut cependant donner au temps, un jardin partagé prendra plusieurs mois, parfois années, pour devenir « système » en créant une dynamique locale positive. La patience est donc une grande vertu du jardinier.

Le jardin partagé, mais quel intérêt ?

Lisa nous a livré son point de vue sur l’agriculture urbaine : “L’agriculture urbaine est à mes yeux un outil puissant à disposition des citoyens contre l’injonction de croissance économique. Nous souhaitons promouvoir le droit des citoyens à une alimentation saine, locale et à la réappropriation des espaces délaissés en ville.”

Photo - Jardin partagé à Paris 20ème. Source : Flickr

L’agriculture urbaine, notamment via les jardins partagés, tant à promouvoir une action écologique concrète face à l’agro-business qui commence à investir ce domaine. En jardin partagé, non seulement on lutte contre le “tout-béton”, mais on participe également au développement de l’agriculture biologique locale en faisant le choix de se fournir ailleurs que chez les géants de l’agroalimentaire. On assiste ainsi directement, à son échelle, le développement de l’agriculture locale et de proximité, tout en gagnant en autonomie alimentaire.

De plus, le jardin partagé a également un impact social important. Véritable projet citoyen au cœur d’un quartier, il permet de renouer des liens avec ses voisins de tous âges, s’ouvrir à de nouvelles connaissances et d’agir ensemble dans un but commun. De plus, le plus souvent en partenariat avec les mairies, les jardins partagés peuvent également être le lieu de rendez-vous idéaux pour des ateliers de rencontre et de partage, ou par exemple des interventions scolaires où les plus jeunes découvriront les enjeux environnementaux et sociaux d’une ville plus “verte”. De plus, ce « terreau social local » est aussi une manière de faire de la politique au sens noble, en tant que citoyen actif connecté aux réalités de terrain dans la cité.

Source : Flickr > Photo - Enfin, pour en connaître plus sur Lisa Bertrand et sur les projets qui l’animent, ou si vous voulez vous aussi vous lancer dans votre jardin partagé, nous vous invitons sans plus attendre à vous rendre sur son blog ! M.D

Sources : La Ville Pousse / Mr Mondialisation

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Mr MondialisationMr Mondialisation est un ‘think tank’ citoyen francophone à visée internationale symbolisé par un personnage anonyme portant un masque vénitien et animé par un collectif de journalistes indépendants. Notre objectif : alimenter le débat libre dans la sphère publique autour des grands sujets mondiaux et locaux de notre temps et faire bouger les lignes pour construire ensemble un avenir serein. Contactez-nous : mrmondialisation@protonmail.com - Mentions Légales Qui sommes-nous ? Pourquoi nous soutenir ? Contact

Mr Mondialisation 2020 - 2021 Propulsé par le Libre - Source : https://mrmondialisation.org/creer-son-jardin-partage/

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  • Vaucluse/Gard - Avignon : un potager partagé sur l’île de la Barthelasse Par Marie-Félicia ALIBERT - 19 mars 2021 à 19:33 | mis à jour à 19:34
    Un exemple - C‘est sur l’île de la Barthelasse, entre Avignon et Villeneuve-lez-Avignon, que Damien Baillet a décidé de se reconvertir. Programmateur dans l’événementiel depuis treize ans, le trentenaire cultive aujourd’hui une parcelle de 2 hectares entre les deux bras du Rhône. Inaugurée au printemps 2019, la ferme agriculturelle “Surikat & Co” propose cette année 57 lignes de 30 mètres de long sur 1,20 de large, en jardins partagés. Dans cette vidéo, Damien Baillet nous explique comment ça fonctionne.

Source : https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2021/03/19/avignon-un-potager-partage-sur-l-ile-de-la-barthelasse

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Type de structure : Atelier et Chantier d’Insertion

Statut : Association

N° SIRET : 40486777200034

Année de création : 2004

Salariés en parcours d’insertion accompagnés : 43

Accompagnants socio-professionnels (2018) : 2

Secteurs d’activités : Maraîchage

Pour candidater : https://emplois.inclusion.beta.gouv.fr/

Photo - Contacter Le Jardin du Coeur - Siège social // Le Jardin du Coeur - Le Jardin

Le site, son aménagement, ses cultures

Un hectare et demi de terrain limono-argileux sur la rive droite de la Mosson, bordé de peupliers blancs et de frênes, a été mis à disposition gratuite par la Municipalité de Villeneuve les Maguelone, et les anciennes cuves du château d’eau ont été aménagées en local technique. Un agrandissement des bâtiments a été réalisé en 2013, afin de créer un vestiaire femmes, et d’héberger la chambre froide.

Sur cette parcelle, irriguée grâce à deux forages, environ 15 000 m² (ainsi qu’une serre de 250 m²), sont destinés à une production maraîchère complétée par une petite production fruitière. Une nouvelle serre double tunnel de 600 m² a été construite en 2017, et entre en production à l’automne 2018.

Le choix a été fait par l’équipe d’animation d’orienter les méthodes culturales vers une « Agriculture Durable » (le moins d’intrants chimiques possible, fertilisation organique – fumier et compost – micro-irrigation localisée, paillage – pour limiter la consommation d’eau des deux forages – stimulation de la faune auxiliaire, cultures associées, rotation des assolements …).

La production n’est pas négligeable, puisqu’à titre d’exemple durant l’année 2017 nous avons produit :

  • 1200 kg de tomates de 20 variétés différentes,
  • 1200 salades,
  • 465 kg de courges,
  • 1100 kg d’aubergines,
  • 590 kg de poireaux,
  • 450 kg de radis,
  • 270 kg de navets,
  • 240 kg de haricots verts,
  • 130 kg de melons,
  • 650 kg d’oignons,
  • 130 kg de piments,
  • 150 kg de chayottes,
  • au total près de 8 tonnes de légumes et fruits.
    Toute la production est offerte dans les centres de distribution des RESTOS DU CŒUR, et notamment au Camion du Cœur, qui sert les gens de la rue. Même si cette contribution reste modeste au regard des 2 000 000 repas distribués dans le département, au cours d’une année.

Nous ne nous contentons pas de produire des légumes classiques, nous faisons également des essais de légumes originaux ou exotiques tels gombos, chayottes, patates douces, cacahuètes, ignames, taros, poires-melons et des aromatiques classiques mais plus originales telles périllas, stévias (la plante sucre).

De plus, peu à peu nous aménageons un espace paysager avec des essences variées (plus de 200 à ce jour) créant des ambiances différentes afin d’avoir un support didactique pour les Jardiniers s’y intéressant, un cadre esthétique et un pôle d’attractivité pour des visiteurs (élèves de Centres de formation agricole ou autres).

Les personnes accueillies

Depuis avril 2004, plus de 300 personnes, principalement allocataires du R.M.I., puis du R.S.A ont successivement œuvré à cette réalisation en étant employées en contrats aidés (C.E.S, C.A.E, CDDI) rémunérées au S.M.I.C. horaire pour 20 heures par semaine (salaire éventuellement complété selon les législations du moment, par des allocations ou primes, aujourd’hui le RSA et la prime d’activité) pour des périodes allant de quelques mois à un an. Elles sont d’âges variés (de 20 à 64 ans), avec des compétences et des histoires de vie très diverses.

Au cours de leur séjour ou quelques temps plus tard, près de 40 % d’entre eux ont trouvé un emploi ou commencé une formation qualifiante.

L’équipe est composée de 15 Jardiniers, dirigés et stimulés par deux professionnels du maraîchage, du paysage et de l’accompagnement vers le travail, sous la responsabilité d’un bénévole de l’Association des Restaurants du Cœur.

Au-delà de la technicité et des nombreux savoirs liés au jardin ou à des travaux divers, nous tentons de développer ce qui est nommé « compétences transversales » c’est-à-dire un ensemble de savoirs et savoir-être socio-professionnels couramment requis, voire indispensables pour exercer un emploi quel qu’il soit. Le travail est complété, sur place, d’heures de formation sociale et citoyenne telles que secourisme, prévention des risques au travail, gestion de budget, micro-informatique, remise à niveau en mathématiques appliquées, ou liées aux travaux du jardin, telles que mécanique agricole, connaissances de base du sol ou de la plante, maraîchage, construction en pierres sèches,...

Afin de confronter leur souhait d’orientation professionnelle avec la réalité d’une entreprise ou acquérir quelques compétences spécifiques, des immersions en entreprise ont été mises en place, principalement, mais pas uniquement, dans le milieu horticole ou paysager.

En plus de l’encadrement quotidien, les Jardiniers bénéficient, trois matinées par semaine, de l’aide d’une Conseillère en insertion professionnelle qui peut aussi éventuellement les soutenir dans leurs démarches administratives (logement, santé, finances, justice,…). Le réseau « RESTOS DU CŒUR DE L’HERAULT », à travers ses bénévoles ou ses salariés, a pu être aussi parfois d’un précieux secours pour des personnes en grave difficulté de logement (grâce aux ‘Toits du Cœur’) ou en demande alimentaire, ou pour l’accès au micro-crédit social.

Les supports financiers

Ce Jardin peut exister depuis avril 2004 grâce à des choix de politiques publiques soutenant l’insertion, et en mobilisant des soutiens financiers (Municipalité, Conseil Départemental, Ministère du Travail, Fonds Social Européen).

Des entreprises, à différents niveaux ont également soutenu l’action (Caisse d’Epargne, Véolia, EDF, Jardiland, Truffaut, Bofrost,...) ainsi que des particuliers via le réseau national des RESTOS DU CŒUR.

Source : http://iae34.org/l-iae/les-siae-adherentes/60-le-jardin-du-coeur.html

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    Les Jardins du Cœur ouvrent leurs portes au public les 12 & 13 Mai - Rappel d’initiatives 11 mai 2017 – Document ‘restosducoeur.org’
    Comme les autres ateliers et chantiers d’insertion des Restos, les Jardins du Cœur emploient des personnes en grande difficulté et éloignées de l’emploi afin de les aider à retrouver le chemin d’une vie professionnelle et sociale normales.

https://www.restosducoeur.org/wp-content/uploads/2017/05/Capture-d’écran-2017-05-10-à-18.17.46-1000x965-1494493338.png

C’est grâce au dispositif d’Insertion par l’Activité Économique (IAE), qui permet de proposer des contrats de travail aidés par l’Etat, le conseil départemental et l’Union européenne, que les 41 Jardins du Cœur emploient aujourd’hui 1 305 salariés en contrat d’insertion et permettent chaque année à 52 % d’entre eux de retrouver le chemin de l’emploi.

La production, 326 de tonnes de légumes et fruits ont été produites dans les jardins du coeur en 2016, ce qui représente 552 913 euros d’économies en achat car cette production est intégralement distribuée dans les centres de distribution des Restos du Cœur.

Les Journées Portes Ouvertes seront l’occasion de faire découvrir au public ce qu’est l’Insertion par l’Activité Économique déployée au sein des Jardins, et de partager un moment de convivialité avec les salariés et les bénévoles.

Les visiteurs pourront également acheter des plants préparés pendant l’hiver dont les recettes des ventes iront intégralement aux Restos du Cœur.

Retrouvez la liste des Jardins du Coeur qui ouvrent leurs portes ce week-end de 9h à 17h en cliquant ici.

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Coluche - Les restos du coeur

Photo Coluche : © Gaston Bergeret

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Bourgogne-Franche-Comté – Département de Saône-et-Loire – A Saint-Marcel, les ‘Jardins du cœur’ équipés d’une nouvelle serre Par Robert LA CAMERA (CLP) - 06 mars 2021 à 05:00 – Document ‘lejsl.com’
Cofinancée par de généreux donateurs, une nouvelle serre à semis de 60 m² installée par les jardiniers eux-mêmes est à la disposition des Restos du cœur.

Photo - Le personnel s’est mobilisé pour réaliser le montage de la serre. Photo JSL /Robert LA CAMERA

Les jardins des Restos du cœur ont été créés en 2001 en tant que chantier d’insertion. Le dispositif permet chaque année de soutenir des personnes en contrats aidés. La durée de travail hebdomadaire est de 24 heures.

Au 15 mars, l’effectif passera de 13 à 14 personnes et sera composé de 10 hommes et 4 femmes. Pour réaliser cette mission, des locaux à proximité des jardins ainsi que 8 000 m² de terrain ont été mis à disposition par la municipalité. Chaque année, les membres de l’association produisent 12 à 15 tonnes de légumes dispatchés dans les centres de distribution des Restos du cœur du département.

Une nouvelle serre à semis de 60 m²

Jusqu’à maintenant une serre de 800 m² permet la plantation rapide et sécurisée des plantations de saison. Depuis peu, cofinancée par de généreux donateurs, une nouvelle serre à semis de 60 m² installée par les jardiniers eux-mêmes est à la disposition de l’association. Une fois aménagée d’étagères et d’une nappe chauffante, elle permettra le stockage des godets de repiquage et d’anticiper les besoins en semis.

Le 27 mars, sauf annulation de dernière minute, une opération de collecte de graines est prévue dans les magasins Gamm vert à Saint-Marcel et Jardiland de Châtenoy-le-Royal.

Gaétano Baralla, l’encadrant technique d’insertion, compte sur la générosité des clients lors de leur passage en caisse. Il compte également renouer avec la traditionnelle journée portes ouvertes en mai, qui permettra aux visiteurs généralement nombreux ce jour-là d’acheter leurs plants.

PRATIQUE La collecte nationale pour les Restos du cœur se poursuit ce samedi dans 12 supermarchés de la région chalonnaise. Durant toute la campagne d’hiver, 12 0000 repas ont été distribués.

Source : https://www.lejsl.com/culture-loisirs/2021/03/05/les-jardins-du-coeur-equipes-d-une-nouvelle-serre

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    Rappel - Introduction à l’article de Wikipédia sur ‘Les Restos du cœur’ – ‘Les Restaurants du cœur’ – ‘Les Relais du cœur’

    Logo de l’association

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Forme juridique Association loi de 1901
But Lutte contre la pauvreté
Zone d’influence

Drapeau de la France France métropolitaine

Fondation
Fondation 1985
Fondateur Coluche
Identité
Siège Paris,

Drapeau de la FranceFrance

Personnages clés Coluche, Jean-Jacques Goldman, Véronique Colucci
Président Patrice Blanc1
Secrétaire général Jean-Claude Guesdon1
Trésorier Bob Wancier1
Méthode Missions sociales visant à l’insertion socio-professionnelle :

  • Aide alimentaire
  • Les Restos Bébés du Cœur
  • Logement & hébergement
  • Emploi [Ateliers et chantiers d’insertion (ACI) ; Soutien à la recherche d’emploi]
  • Aide aux gens de la rue
  • Ateliers de français et d’accompagnement scolaire
  • Accès à Internet accompagné
  • Accès aux droits et à la justice
  • Conseil budgétaire et microcrédit
  • Culture, loisirs et départs en vacances
  • Accès à la santé
  • Aide aux SDF
  • Autres services d’aide à la personne : vestiaire, coiffure, etc.
Financement Dons, donations, legs
Membres 2 000
Bénévoles 69 200
Slogan On compte sur vous !
Site web restosducoeur.org

Les Restaurants du cœur – Les Relais du cœur, connus sous le nom de Les Restos du cœur2, sont une association loi de 1901 à but non lucratif et reconnue d’utilité publique, créée en France par Coluche en 19853.

Cette association a pour particularité d’avoir bénéficié du soutien de plusieurs personnalités françaises, dès ses débuts, et d’une vaste médiatisation, ce qui retient l’attention de la classe politique, permet d’établir de nouvelles lois4, et attire la participation de nombreux bénévoles.

Les Restos du cœur se composent de 11 antennes nationales, de 117 associations départementales5 et de 2 013 centres6.

L’aide alimentaire permet une aide d’urgence mais représente surtout le point de contact privilégié pour permettre un accompagnement vers l’autonomie.

Sommaire

Exemples :

Les Restos du Coeur de Vaucluse - Association caritative 14 Avenue de l’Étang · 04 90 81 02 88 - Site WebItinéraire

Les Restos Du Cœur de Saint-Rémy-de-Provence Bouches-du-Rhône - Itinéraire

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    Jardin. Les ’Jardins du cœur’ ont besoin de vous - Isabelle Morand franceinfo Radio France - Mis à jour le 06/03/2021 | 09:46 - Publié le 06/03/2021 | 09:46
    Vidéo 02’30- Ils font partie des chantiers d’insertion mis en place par les Restos du cœur. Objectif : rapprocher de l’emploi, des jeunes et des moins jeunes. 

Photo - Faites pousser les graines du cœur ! (ISABELLE MORAND / ERIC PATIN / RADIO FRANCE / FRANCE INFO)

Ce week-end, les Restos du cœur récoltent des denrées alimentaires dans les magasins. Mais savez-vous que les Restos gèrent également 43 ’Jardins du cœur’ qui emploient un millier de personnes environ ?

Le retour vers l’emploi

L’objectif de ces Jardins du cœur n’est pas de former des maraîchers mais de permettre à des jeunes, à des chômeurs de très longue durée, de se rapprocher de l’emploi. Dans ces chantiers d’insertion, on réapprend à travailler en équipe, on se réhabitue à un rythme de travail.

Les salariés sont recrutés à temps partiel, de 24 à 26 heures par semaine. Le contrat dure au maximum deux ans. L’an dernier, deux nouveaux Jardins du cœur ont ouvert leurs portes à Marseille et à Dreux.

Photo : Culture de tomates dans l’un des 43 Jardins du cœur. (ISABELLE MORAND / ERIC PATIN / RADIO FRANCE / FRANCE INFO)

Du temps, de l’argent... ou les deux

Vous pouvez aider ces jardins de deux façons, explique Yves Merillon, administrateur national des Restos, et responsable bénévole du réseau emploi : 

’Dans les jardins, on a toujours besoin d’investissement matériel. On doit acheter des tracteurs, des motoculteurs, on doit acheter des serres, du matériel d’irrigation, des choses comme cela. D’où l’importance des dons financiers. Nous avons aussi toujours besoin de bénévoles. Les salariés en insertion sont accompagnés par des encadrants techniques, des accompagnateurs socio-professionnels, mais des bénévoles peuvent dispenser des formations complémentaires (bureautique, cours de français, maths, formation au permis de conduire).

Des bénévoles et de l’argent, ce n’est pas très original, mais c’est comme ça qu’on fonctionne. Yves Merillon, administrateur des Restos

Couvrir les besoins en graines potagères

Les légumes et fruits produits dans ces jardins sont distribués dans les centres d’aide alimentaire des Restos. Depuis 6 ans, l’entreprise Vilmorin accompagne ces Jardins du cœur en couvrant la totalité des besoins en semences potagères et florales. Entre 25 000 et 30 000 sachets de graines sont offerts chaque année aux jardins. Ils permettent de récolter environ 350 tonnes de fruits et de légumes frais.

Photo - Repiquage de plants potagers dans un Jardin du cœur. (ISABELLE MORAND / ERIC PATIN / RADIO FRANCE / FRANCE INFO)

Une aide locale puis nationale

À l’origine de ce partenariat, un jardin situé à côté du siège de l’entreprise. Fabien Thouenon est responsable marketing chez Vilmorin : ’Historiquement, nous avons été sollicités pour une opération très locale : offrir des semences au jardin d’insertion proche de notre siège social, à Lyon. L’entreprise a fourni les graines, puis elle a décidé de s’investir sur le plus long terme au côté des Restos en couvrant chaque année les besoins en graines potagères, mais également florales pour fleurir les jardins et attirer les pollinisateurs. Nous avons aussi apporté localement des conseils, des coups de main pour accompagner ces personnes en réinsertion professionnelle.’

Si vous souhaitez soutenir les jardins du coeur d’une façon ou d’une autre, rendez-vous sur le site restosducoeur.org.

Source : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/jardin/jardin-les-jardins-du-coeur-ont-besoin-de-vous_4303719.html

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  • Vilmorin, partenaire Solidaire pour les ‘Jardins du cœur’ – Communiqué
    Depuis 2014, Vilmorin Jardin s’est engagé en faveur des jardins d’insertion des Restaurants du Cœur sous la forme d’un don annuel de semences potagères et florales. 5 belles années de partenariat et Vilmorin reste mobilisé pour 2020 !

Les jardins des Restos du Cœur en quelques chiffres clés (2019) : 43 jardins répartis sur toute la France – 375 tonnes de fruits et légumes produits pour les Restos du Cœur – 450 000€ d’économies pour les repas distribués ! – 934 salariés en contrat d’insertion – les jardins permettent à 51% d’entre eux de retrouver le chemin de l’emploi – 129 bénévoles. https://www.restosducoeur.org

Vilmorin-jardinhttps://www.vilmorin-jardin.fr

Accueil

Source : https://www.vilmorin-jardin.fr/Nos-actualites/Vilmorin-partenaire-Solidaire3

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    Région Ile-de-France – Département de l’Oise - Un jardin des partages, de liens, du goût, de la vie ! Par : Clémence Denavit– Document ‘rfi.fr/fr/podcasts’ 53 minutes - Publié le : 06/06/2020 - 02:02- Modifié le : 06/06/2020 - 19:21 - Audio 48:30
    Photo ; Vue sur le potager et le chalet. @ Michèle Diaz

Une terre privée devenue un jardin partagé, lieu d’échanges, de rencontres, de découverte, puis une association, un refuge et un lieu de vie. Aujourd’hui, le potager est devenu et se mue encore en un écosystème où les habitants du Mesnil Theribus, [Le Mesnil-Théribus est une commune française située dans le département de l’Oise, en région Hauts-de-France.] un village de l’Oise où il est implanté, se retrouvent, apprennent, partagent, avancent ensemble. Une belle histoire commencée sur un geste de partage, un coup de pouce de la chance et des envies en commun.

Une terre et des envies

Michèle avait la terre, Anne-Marie l’envie de voir le Mesnil Theribus, leur village situé au nord de Paris devenir un village vivant où les habitants échangent, se connaissent, et font ensemble. Une réunion publique plus tard, les idées étaient amorcées et le projet d’un potager auquel pourraient participer les gens du village qui le souhaitaient. Pour du maraîchage, mais pas exclusivement. Le potage était le point de départ, un lieu où les compétences des uns, des autres pouvaient s’exprimer et s’échanger. Un jardin en Permaculture – Anne-Marie avait déjà acquis de l’expérience dans cette culture, qui sans rien troubler prend soin de la terre, parce que la terre est la mère.

Photo - Vue sur le potager. Michèle Diaz

D’un jardin, un écosystème

L’association s’est étoffée et compte désormais une soixantaine de membres, aux profils très divers, mais avec un intérêt pour la terre et ce « lieu » de vie. Il y a parmi les membres des agriculteurs, des apiculteurs, des maraîchers, des artisans, des citadins, des curieux, des passionnés, et depuis quelque mois un paysagiste dont l’enthousiasme et les compétences ont donné un coup de peps et un nouveau souffle au projet. Le jardin devient au fil des semaines un éco système, un lieu de bonheur et d’expérimentation grandeur nature. Un projet vivant, changeant, à l’image de la nature dont il est le reflet.

Pour suivre le projet, rien de plus simple : Le jardin des partages est sur Facebook

Photo - Vue du chalet. Michèle Diaz

En lien :
La ferme de Mesenguy
Terres de liens 
L’association du moulin vert au Mesnil Theribus
Terre et humanisme
La ferme du Bec Hellouin : laboratoire agricole pour l’ère après pétrole

Programmation musicale - Paul et Linda Mac Cartney : Heart of the country
Kent : À la campagne

Photo - Sous la tonnelle. Michèle Diaz

Recette
Manger cru, manger sain. Je cueille, je mange dans mon jardin. Recette issue du jardin des partages, d’une salade rapide à partir de feuilles vertes qui poussent sous nos yeux, dans le moindre recoin, à côté de salades ou herbes plus connues ! Parmi les espèces de plantes herbacées, la Tétragone ou la bien nommée, Roche des jardins, sorte d’épinards et de salades d’hiver plus résistantes. Elle se développe très facilement dans les lieux ensoleillés notamment. Des légumes oubliés ou presque mais pas que... les choux par exemple aux variétés multiples : cabus, kale, chinois, rouge ou blanc, à couper finement et accompagnés de quelques tomates séchées et parsemées de graines de tournesol, lin, sésame. Enfin, poser un œuf poché sorti tout droit du poulailler. Bon appétit !

1/2 : Photo - Les buttes du potager partagé. © Michèle Diaz

2/2 : Photo - La mare du potager partagé. © Michèle Diaz

RFI - Actualités, info, news en direct - Radio France ..

Solthis à la radio - Priorité Santé - RFI - Solthis

Source : https://www.rfi.fr/fr/podcasts/20200606-jardin-partages-liens-go%C3%BBt-vie

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Voir une série de photos - Investie dans le tout nouveau ‘Champ des Bruyères’, l’association rouennaise Le Champ des Possibles met en place un financement participatif pour créer un verger citoyen de 80 arbres et arbustes.

L’association est née en juin 2013, avec l’idée, déjà, d’investir l’ancien hippodrome des Bruyères, un projet de ferme mettant en avant la permaculture sous le bras. Les objectifs ? Promouvoir l’agriculture en ville, les pratiques en agro-écologie et la pédagogie autour de l’alimentation. Jusqu’ici, ses membres mettaient ces principes en application du côté des jardins de Repainville.

En ce mois de septembre 2020, le projet voit enfin le jour. Après une longue période d’études, de concertation et d’aménagement, le Parc des Bruyères est officiellement inauguré. Et le Champ des Possibles est en bonne place, au cœur de l’un des plus grands parcs urbains de France. Pour Karen Yvan, membre de l’association du Champ des Possibles, « cette ferme pédagogique montre notre volonté de mener des expériences partagées ». Tout n’a pas encore pris sa forme définitive sur place, « nous participons tous petit à petit, cela fait partie du projet ».

Et parmi les choses à mettre en place, ce verger citoyen expérimental, avec pas moins de 80 arbres fruitiers à planter au Champ des Bruyères. Pas de pommiers ou de poiriers, déjà présents en nombre dans la région, mais de nouvelles variétés, plus exotiques, qui s’adaptent plus ou moins facilement à la ville et aux évolutions climatiques. L’asso parle de figuiers, de kakis, goyaviers, asiminiers, amélanchiers ou encore de vigne. Et pour créer ce verger si particulier, le Champ des Possibles fait appel au financement participatif. Il s’agit d’acheter les arbres et les tuteurs à une pépinière du Pays de Caux.

Ce lundi 5 octobre 2020, l’objectif des 3.700 euros a été atteint, et même dépassé ! Les généreux donateurs peuvent poursuivre leur action, car les projets ne manquent pas. Il faudra peut-être faire face à une donnée non-maîtrisée par exemple : « C’est un beau terrain de jeu, mais il comporte quelques challenges à relever. À commencer par un sol difficile à travailler. Mais nous allons tous y travailler », précise Karen Yvan.
Dans quelques années, il sera temps de récolter les premiers fruits de ce travail en commun.

Pour participer au financement participatif « Ensemble, plantons des arbres fruitiers pour la ferme des Bruyères », rendez-vous sur le projet le Champ des Possibles sur kisskissbankbank

Pour aller plus loin... - Le Champ des Possibles :

Site : https://www.lechampdespossibles-rouen.org/

FB : https://www.facebook.com/lechampdespossiblesrouen

Tél. : tel:02 35 70 20 95 - Courriel : contact@lechampdespossibles-rouen.org

Site officiel de la Ville de Rouen. Actualités, informations pratiques et démarches en ligne, associations, horaires, Conseil municipal et délibérations... Mentions légales CGU Contact Espace presse Les publications Newsletter Emplois et stages Signaler un événement Charte graphique

Source : https://rouen.fr/initiative/2020/champ-possibles

Champ des possibles – Document : ‘lechampdespossibles-rouen.org’

http://www.lechampdespossibles-rouen.org/wp-content/uploads/2018/03/logo-footer.png

Adresse : 3b route de Lyons-la-Forêt 76000 Rouen - Horaires : Sur rendez-vous (pour être sûr de trouver du monde sur place) – Téléphone : 02 35 70 20 95

A propos : Mentions légales Espace Presse Plan du site Accueil L’association Nos savoir-faire Le jardin de Repainville La ferme des Bruyères Actualité Contact -

© Le champ des possibles - 2018. Tous droits réservés. – Source : https://www.lechampdespossibles-rouen.org/actualite-association/

En savoir plus : LE CHAMP DES POSSIBLES – Voir un diaporama sur https://www.rouentourisme.com/cours-et-ateliers/le-champ-des-possibles-8255/#gallery-image-0

Contact : 3B, route de Lyons la Forêt - 76000 ROUEN 07 67 42 15 95 Ecrire un mail Voir le site

Description - Créée en 2013 et reconnue d’intérêt général, l’association Le Champ des Possibles éduque à la nature et à l’alimentation. Elle sensibilise les habitants de l’agglomération rouennaise aux enjeux écologiques et agricoles de demain. Elle accompagne les projets d’agriculture urbaine (potagers urbains et jardins de quartier partagés). Elle anime des ateliers « de la terre à l’assiette ».

Vente directe de fruits et légumes dans la boutique ’La Ferme de l’Aubette’ de 16h30 à 18h30 du lundi au vendredi.

Tarif Annuel : Adhésion : 10€ - Horaires d’ouvertures générales : Jeudi : Chantiers jardins le matin – Autres : sur rendez-vous : Pour être sûr de trouver du monde sur place. - Langues parlées : anglais, italien – Localisation : © OpenStreetMap contributors. Services et équipements – Prestations : √ Parking public à proximité√ Animations & ateliers - Prestations Kids & Family : √ Goûter anniversaire

Source : https://www.rouentourisme.com/cours-et-ateliers/le-champ-des-possibles-8255/

Association ‘Le Champ des possibles’ - Par Joseph Confavreux - Le vendredi de 18h20 à 19h, sauf le dernier vendredi du mois. Document ‘franceculture.fr’

Ce débat prospectif cherche à rendre visibles les lignes de partage qui traversent notre manière de construire l’avenir. Rendre palpables les enjeux et les clivages des processus en cours, les pousser jusqu’à leurs termes possibles, explorer, dans le domaine du social et du politique, de la science et de la culture, les projections radieuses et les catastrophismes, les tendances lourdes encore souterraines et les mouvements minoritaires en devenir majoritaire : ‘Le champ des possibles’ s’intéresse à ce qui émerge, à ce qui se termine et aux utopies. En partant d’expérimentations, d’expériences, de recherches ou d’événements potentiellement annonciateurs, Le champ des possibles anticipe les débats de demain pour éclairer les alternatives présentes. En se projetant vers l’avant pour mieux regarder le présent, ce débat hebdomadaire et prospectif cherche à rendre visibles les lignes de partage qui traversent notre manière de construire l’avenir.’

logo france culture

Source : https://www.franceculture.fr/emissions/le-champ-des-possibles

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    Région insulaire française de Martinique - Agriculture urbaine - 120.000 euros pour soutenir les projets de jardins partagés et d’agriculture urbaine Par Brigitte Brault • Publié le 3 février 2021 à 14h05 – Document ‘la1ere.francetvinfo.fr’ agriculture – Photo ©MARTINIQUE 1ERE
    Addenda – Selon Wikipédia, « La Martinique, en créole martiniquais Matinik ou Matnik, (anciennement appelée Iouanacaera ou Jouanacaera ’île aux iguanes’ en langue caribe ou aussi Madinina par les amérindiens) et surnommée « l’île aux fleurs », est une île située dans les Caraïbes et plus précisément dans l’archipel des Petites Antilles. C’est une région insulaire française et un département français (son code Insee est le 972), administrée dans le cadre d’une collectivité territoriale unique, par la Collectivité territoriale de Martinique sous la direction de l’Assemblée de Martinique. C’est également une région ultrapériphérique de l’Union européenne. Elle est aussi membre associé de l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO), de l’Association des États de la Caraïbe (AEC) et de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC)1. Christophe Colomb est le premier européen à poser le pied en Martinique le 15 juin 1502, au cours de son quatrième voyage vers les « Indes ». Cependant, elle avait déjà été découverte (sans s’y arrêter) par Alonso de Ojeda lors de son expédition de 1499-15002,3. Elle figure d’ailleurs sur la carte établie par Juan de la Cosa en 15004 et on la retrouve ensuite sur la carte d’Alberto Cantino (1502) sous le nom de Ioüanacéra ou Joanacaera (l’île aux iguanes). Après avoir débarqué en Martinique en 1502, Christophe Colomb5 ne prit pas « possession » de l’île qui continua à être dirigée par les populations autochtones. La première colonie française est établie en 1635 par Pierre Belain d’Esnambuc6. La Martinique est située dans l’Arc volcanique des Petites Antilles, dans la mer des Caraïbes, entre la Dominique au nord et Sainte-Lucie au sud, à environ 420 km au nord-nord-est des côtes du Venezuela, et environ 865 km à l’est-sud-est de la République dominicaine. Le plateau continental exploitable de façon exclusive par la France a été étendu à 350 milles des côtes en 2015 (soit au-delà de la zone économique exclusive, qui reste fixée à 200 milles des côtes), après l’avis favorable de l’Organisation des Nations unies7. Selon le dernier recensement de l’INSEE, la Martinique compte 368 783 habitants au 1er janvier 2018, etc… - Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Martinique

Jardins partagés et agriculture urbaine en Martinique

120.000 euros pour soutenir les projets de jardins partagés et d’agriculture urbaine en Martinique. Les projets attendus doivent répondre aux enjeux du développement durable, de transition agro-écologique et climatiques, d’alimentation et de biodiversité.

En remettant l’alimentation au cœur des enjeux de la société, la crise sanitaire a suscité un nouvel élan des concitoyens pour les circuits courts précise le ministère de l’agriculture.

Le développement de jardins associatifs et d’agriculture urbaine s’en est trouvé renforcé et le Plan de relance veut entretenir cette dynamique.

17 millions € du volet « agriculture » du Plan de relance sont ainsi alloués au soutien de jardins partagés et collectifs sur le plan national dont 120 000 € pour la Martinique.

Les dossiers peuvent être déposés par les associations, les collectivités territoriales (et leurs groupements) ainsi que par les bailleurs sociaux.

Les enjeux de la biodiversité

Tout en visant la production de produits consommables par les habitants, les projets attendus doivent répondre aux enjeux du développement durable, de transition agro-écologique et climatiques, d’alimentation et de biodiversité.

La participation des habitants à la vie du jardin (formations, conseils sur les bonnes pratiques, repas de quartier, expositions, projections...) et la gestion du site sont aussi attendus.

Il s’agit de soutenir un lieu de vie ouvert sur le quartier avec des liens avec d’autres structures (associations de riverains, écoles, collèges et lycées, maisons de retraites, hôpitaux, centres sociaux, commerces de proximités...), convivial, facilitant les rencontres entre générations et cultures diverses. Ministère de l’agriculture.

Les aides seront accordées rapidement au niveau local pour des investissements matériels (outils de jardinage, fourniture et pose d’équipements) et immatériels (prestations d’ingénierie, études de sols), avec possibilité de prestations annexes de formation, d’accompagnement du porteur pour aide au lancement et à la consolidation du projet.

Pour plus d’information, contacter le service de l’alimentation de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de la Martinique : Tel.:0596649536 ou0596712062. 
Courriel : salim.daaf972@agriculture.gouv.fr

Martinique la 1ère : actualités et info en direct de la Martinique ...

Fichier:La Première - logo 2018.svg — Wikipédia

Source : https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/120-000-euros-pour-soutenir-les-projets-de-jardins-partages-et-d-agriculture-urbaine-en-martinique-925132.html

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    Initiatives locales sur le Jardinage - « Plantezcheznous.com » : un site dédié au cojardinage Isabelle Morand franceinfo Radio France - Mis à jour le 16/01/2021 | 09:53 ; publié le 16/01/2021 | 09:31 - Document ‘francetvinfo.fr’
    Vous cherchez une parcelle de potager à cultiver ? Vous êtes prêt à prêter une partie de votre jardin ? Un site peut vous mettre gratuitement en relation.

Photo - Le cojardinage, un échange gagnant-gagnant ! (ISABELLE MORAND / DR / RADIO FRANCE / FRANCE INFO)

Le site de cojardinage ‘plantezcheznous.com’ souffle cette année ses 10 bougies. Il met gratuitement en relation des personnes qui ont un jardin mais qui ne peuvent pas jardiner pour diverses raisons, et des gens qui voudraient bien cultiver un potagermais n’ont pas de jardin. Une seule condition : le partage des récoltes de fruits et de légumes. C’est donc un échange gagnant-gagnant.

En France métropolitaine mais pas seulement 

C’est une Toulousaine, Chantal Perdigau, qui a eu l’idée de la création de ce site en observant son entourage. 10 ans plus tard, son initiative a pris racine :

’La mayonnaise a pris tout de suite. Très vite, les premières annonces ont été déposées du côté de Toulouse. Aujourd’hui, les annonces couvrent la totalité du territoire français mais également les départements et régions d’outre-mer (Martinique, Réunion, Guadeloupe...). L’initiative s’est également bien développée en Belgique et au Luxembourg.’

Il suffit de se rendre sur le site pour consulter les annonces des propriétaires prêteurs et celles des amateurs qui recherchent un jardin. Vous aussi, déposez votre propre annonce, toujours gratuitement, pour rendre votre demande visible.

Chantal Perdigau, créatrice du site - Photo - Chantal Perdigau, créatrice du site ‘plantercheznous.com’ (ISABELLE MORAND / DR / RADIO FRANCE / FRANCE INFO)

Les ’choux choux’ ont la côte

Encouragée par le succès, Chantal Perdigau a créé une autre rubrique, les ’Choux Choux’. Elle regroupe et géolocalise quelque 200 horticulteurs, pépiniéristes et artisans français.

Ces structures, souvent familiales, proposent des plantes ou des produits adaptés au jardinage, notamment urbain : ’Vous pouvez y trouver des fabricants de poteries, des producteurs de succulentes, plantes aromatiques, orchidées, plantes carnivores, des rosiéristes. Ce sont tous des producteurs français. Ils proposent des plantes locales, parfaitement adaptées au climat de la région où ils sont. Ces végétaux sont d’excellente qualité, et n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres...’

Dons ou partages de semences

Sur plantezcheznous.com, vous pouvez également échanger, donner ou rechercher des graines. L’occasion de découvrir des légumes oubliés et originaux, ou d’obtenir des semences, surtout si vous n’avez trop de sous en cette période de crise.

N’hésitez pas à faire un tour sur le site. Il y a actuellement 6 500 annonces équitablement réparties entre les propriétaires prêteurs et les personnes en recherche d’un jardin. Vous devriez y trouver votre bonheur partagé. 

A lire aussi :

Source : https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/jardin/jardin-plantercheznous-com-un-site-dedie-au-cojardinage_4241245.html

En savoir plus : Propriétaires, vous avez un jardin mais vous n’avez ni le temps ni l’envie de le cultiver ? Jardiniers, vous aimeriez cultiver un potager mais vous n’avez pas de jardin ? Rencontrez-vous et partagez les récoltes ! C’est un échange convivial et gagnant-gagnant ouvert à tous.
Source : https://www.plantezcheznous.com/
© Copyright Savez-vous Planter Chez Nous - Reproduction totale ou partielle interdite – A découvrir sur https://www.plantezcheznous.com/

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    France - Informations préalables sur le plan ‘France Relance’
    Le Gouvernement français est pleinement mobilisé pour faire face et protéger le pays des conséquences économiques et sociales de la crise de la Covid-19. Même si le virus circule toujours, le pays se tourne vers l’avenir.

    Avec la volonté d’amplifier les efforts mis en œuvre avec le plan de soutien, le Premier ministre a présenté le 3 septembre 2020 le plan France Relance, une feuille de route pour la refondation économique, sociale et écologique du pays. Ce plan est le résultat d’une large concertation nationale mise en place pour tirer les enseignements de la crise. L’objectif : bâtir la France de 2030.

    Les moyens consacrés par le Gouvernement et l’Europe sont à la hauteur des enjeux : 100 milliards d’euros, soit ⅓ du budget annuel de l’État. Le plan de relance a pour vocation de susciter de nouvelles opportunités pour la jeunesse, celles et ceux qui souhaitent se reconvertir ou acquérir de nouvelles compétences. Il doit aussi permettre à la France, comme à l’Europe, de confirmer sa robustesse et son attractivité internationale. Mais, la relance est aussi, et surtout, sociétale. Solidaire, sociale et territoriale. 36 milliards d’euros sont ainsi alloués à l’objectif cohésion du plan (emploi des jeunes, aide aux plus modestes et aux collectivités territoriales, Ségur de la santé…).

Bénéficier des mesures de France Relance

Dans un souci de transparence, un tableau de bord permettant d’observer les étapes de réalisation de France Relance, pour une quinzaine de mesures emblématiques, est en ligne.

Le tableau de bord des réalisations de France Relance

Français simplifié

Suivez l’actualité du plan :

Participez à la stratégie d’accélération de la cybersécurité !

500ème contrat de rénovation énergétique des bâtiments de l’État

Avec France Relance, Korian forme des apprentis pour assurer des recrutements de qualité

Un microcrédit véhicules propres pour les foyers modestes

10 millions d’euros pour les aidants numériques

Comment bénéficier des mesures ?

Particuliershttps://www.economie.gouv.fr/plan-d...EntreprisesCollectivités localesAdministrations

Nos 3 priorités :

La relance sera verte, sociale et territoriale. Elle permettra de renforcer notre souveraineté économique et de notre indépendance technologique.

Ecologie

Notre objectif est clair : devenir la première grande économie décarbonée européenne. Pour ce faire, 30 milliards de l’enveloppe globale seront consacrés à quatre secteurs prioritaires : la rénovation énergétique des bâtiments, les transports, la transition agricole et l’énergie. Ces investissements permettront à la France de se développer en adoptant une croissance durable et juste.

Retrouver compétitivité et croissance, soutenir l’innovation en opérant une transition environnementale, énergétique et numérique, relocaliser notre production : la crise est le terreau d’opportunités pour la France de demain.

Comme pour l’ensemble des pays en temps de crise, le grand défi auquel il faudra faire face dans les prochains mois sera d’éviter une hausse des inégalités en France. La relance sera solidaire, elle bénéficiera à tous les Français et impliquera une solidarité entre les générations, entre les territoires, et entre les entreprises de toutes tailles.

L’ensemble du Gouvernement et des ministères sont mobilisés dans la mise en place du plan « France Relance. » Découvrez ici les mesures par ministère :

Afin de respecter l’objectif d’exécution rapide, le plan de relance suit une méthode stratégique, qui vise notamment à inclure tous les acteurs autour du dialogue et de la concertation. Des comités de suivi seront créés pour garantir la mise en place des mesures au niveau national et local :

  • Au niveau national, un comité de suivi, présidé par le Premier ministre, assurera le suivi de l’exécution du plan de relance et la tenue du calendrier d’engagement.
  • Au niveau local, les comités de suivi régionaux veilleront à informer l’ensemble des acteurs locaux des modalités de mise en œuvre du plan, à suivre l’avancement des projets sur les territoires, à identifier et résoudre les points de blocage éventuels. Ils incluront notamment les services de l’État, les représentants des collectivités locales et les partenaires sociaux.
    Partenariat avec les Régions : la relance passera par les territoires

“Les territoires, c’est la vie des gens. Libérer les territoires, c’est libérer les énergies. C’est faire le pari de l’intelligence collective. Nous devons réarmer nos territoires”
Jean Castex, déclaration de politique générale, le 15 juillet 2020.

La crise l’a démontré : les collectivités locales sont des acteurs incontournables pour déployer et itérer autour de mesures dont la vocation première est de nourrir la vitalité des territoires et impacter de façon perceptible le quotidien des Français. C’est pourquoi un partenariat avec les Régions a été signé le 30 juillet 2020 pour les associer étroitement à la reconstruction du pays.

L’Etat a ainsi débloqué 600 millions d’euros de crédits afin de compenser les pertes de revenus et soutenir les investissements réalisés par les Régions qui se sont engagées, en contrepartie, à investir massivement dans la relance. Leurs priorités tourneront autour de la transition écologique, la recherche, la cohésion sociale et territoriale, la santé, la formation professionnelle ou la modernisation et le développement des infrastructures de transport. L’accord prévoit aussi que les Régions devront « alimenter un fond de sauvegarde », qui servirait en cas de nouvelle crise.

L’actualité

Le Gouvernement et les institutions Le Premier ministre Composition du Gouvernement Services du Premier ministre Le savez-vous ?

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Kiné & Ségur de la Santé, c’est quoi ? - Kine-Web.com

Source : https://www.gouvernement.fr/france-relance

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En remettant l’alimentation au cœur des enjeux de notre société, la crise sanitaire a suscité un nouvel élan de nos concitoyens pour les circuits courts. Le développement de jardins associatifs et d’agriculture urbaine s’en est trouvé renforcé et le Plan de relance veut entretenir cette dynamique.

https://agriculture.gouv.fr/sites/minagri/files/logo_fr_relance.png

17 Millions € du volet « agriculture » du ‘Plan de relance’ sont ainsi alloués au soutien de jardins partagés et collectifs. Accessibles par des appels à projets départementaux, ces aides financières sont mobilisables sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin. Les appels à projets sont lancés mi-janvier dans les préfectures. Les dossiers peuvent être déposés par les associations, les collectivités territoriales (et leurs groupements) ainsi que par les bailleurs sociaux.

Tout en visant la production de produits consommables par les habitants, les projets attendus doivent répondre aux enjeux du développement durable, de transition agro-écologique et climatique, d’alimentation et de biodiversité. La participation des habitants à la vie du jardin (formations, conseils sur les bonnes pratiques, repas de quartier, expositions, projections etc.) et la gestion du site sont aussi attendus. Il s’agit de soutenir un lieu de vie ouvert sur le quartier avec des liens avec d’autres structures (associations de riverains, écoles, collèges et lycées, maisons de retraites, hôpitaux, centres sociaux, commerces de proximités…), convivial, facilitant les rencontres entre générations et cultures diverses.

Les aides seront accordées rapidement au niveau local pour des investissements matériels (outils de jardinage, fourniture et pose d’équipements) et immatériels (prestations d’ingénierie, études de sols), avec possibilité de prestations annexes de formation, d’accompagnement du porteur pour aide au lancement et à la consolidation du projet.

Ces jardins sont aussi créateurs de lien social et culturel. C’est pourquoi le Gouvernement a décidé de renforcer son soutien aux projets d’agriculture urbaine dans les quartiers en renouvellement urbain et aux projets qui permettent de donner accès au plus grand nombre, et en priorité aux plus démunis, à un jardin partagé ou collectif. Cette opération « quartiers fertiles » est pilotée par l’ANRU (agence nationale de la rénovation urbaine).

Pour en savoir plus : 

1/ Qui peut bénéficier des mesures ?

2/ Comment en bénéficier ?

3/ Les zones rurales sont-elles exclues des mesures ?

4/ Une petite commune de 2 000 habitants et souhaitant faire un jardin partagé n’est donc pas éligible ?

5/ Le cahier des charges des appels à projets varie-t-il d’un département à l’autre ?

6/ Des jardins pédagogiques dans des écoles peuvent-ils être éligibles ? Est-il fait une distinction entre jardins partagés, collectifs, familiaux ?

7/ L’achat de foncier est-il éligible ?

8/ Des investissements visant à la récupération d’eau de pluie et distribution sont-ils éligibles ?

9/ Y a-t-il un critère de dimension des jardins ?

10/ Quels types d’investissement sont éligibles ?

11/ La constitution de réseaux de jardins est-elle éligible (sur le dispositif « quartiers fertiles ») ?

À télécharger : Cadrage national appel à projets jardins partagés.pdf (PDF, 1016.32 Ko)

Contacts : La préfecture de votre département

Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation

Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation |

Source : https://agriculture.gouv.fr/francerelance-lancement-de-lappel-projets-jardins-partages

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Sélection de documents, assemblage, compléments et intégration de liens hypertextes par Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 08/04/2020

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Jardinage Solidarité Autrefois ‘ouvriers’, encore familiaux et de plus en plus collectifs et partagés, les espaces dédiés au jardinage en France .5.docx

Mis en ligne par le co-rédacteur Pascal Paquin du site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti, géré par Yonne Lautre : https://yonnelautre.fr - Pour s’inscrire à nos lettres d’info > https://yonnelautre.fr/spip.php?breve103

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