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"Nouvel An chinois 2021 : année du buffle. Représentations symboliques et religieuses buffle/boeuf - 2021" par Jacques Hallard

dimanche 31 janvier 2021, par Hallard Jacques


ISIAS Créations artistiques

Nouvel An chinois 2021 année du buffle Représentations symboliques et religieuses buffle/boeuf - 2021 年水牛春 象征性的水牛 - Chinese New Year of the Buffalo 2021 Buffalo/beef symbol - Chinesisches Neujahrsfest des Büffels 2021 Symbolischer Rinder

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS – 31/01/2021

Plan du document : Créations artistiques Introduction Sommaire Auteur


Créations artistiques

C :\Users\JH\Documents\BUFFLE.1P1000157 (2).JPG

Proposition : Nouvel An chinois 2021 année du buffle - 2021年水牛春节 象征性的水牛 – Jacques Hallard -
Janvier 2021 – Pinceau chinois aec couleurs.


Contenu des réalisations artistiques choisies


  • A propos de Lao Tseu sage chinois considéré comme le fondateur du taoïsme
    Lao Tseu - Dans ce nom, le nom de famille, Lao, précède le nom personnel. Ou Laozi ou encore Lao Zi – Document ‘wikipedia.org’

Zhang Lu-Laozi Riding an Ox.jpg

Lao Tseu en dieu taoïste avec l’éventail en main

Naissance

VIe ou Ve siècle av. J.-C. ?

Xian de Luyi[réf. nécessaire] (Chine impériale)

Décès Ve siècle av. J.-C. ?

Chine impériale

Nationalité Chinoise
École/tradition Taoïsme
Idées remarquables Tao, Non-agir, Yin-Yang
Œuvres principales Daodejing
A influencé Confucius, Zhuang Zi, Han Feizi, Wang Bi
Célèbre pour Daodejing
Père Li Jing (d)
Mère Impératrice Xiāntiān (d)
Enfant Li Zong (d)

Lao Tseu ou Laozi ou Lao Zi (chinois : 老子 ; pinyin : Lǎozǐ ; Wade : Lao³ Tzu³), plus communément appelé en Chine Tàishàng lǎojūn (太上老君, Tàishàng lǎojūn, « Seigneur suprême Lao »), de son vrai1 nom Li Er (李耳, Lǐ ěr), aurait été un sage chinois et, selon la tradition2, un contemporain de Confucius (milieu du VIe siècle av. J.-C. – milieu du Ve siècle av. J.-C., fin de la période des Printemps et Automnes). Il est considéré a posteriori comme le père fondateur du taoïsme. Il serait né dans le pays de Chu du royaume des Zhou et serait parti pour une retraite spirituelle vers l’ouest de la Chine actuelle avec une destination inconnue2.

Les informations historiques le concernant sont rares et incertaines et sa biographie se développe à partir de la dynastie Han, essentiellement à partir d’éléments surnaturels et religieux ; quelques chercheurs sceptiques estiment depuis la fin du XXe siècle qu’il s’agit d’un personnage fictif ou composite, et non proprement historique3,4.

Le Tao Tö King (Livre de la Voie et de la Vertu) que la tradition lui attribue est un texte majeur du taoïsme, considéré comme important par d’autres courants également. Lao Tseu est considéré par les taoïstes comme un dieu (太上老君, Tàishàng lǎojūn, « Seigneur suprême Lao ») et comme leur ancêtre commun. Il est représenté comme un vieillard à la barbe blanche, parfois monté sur un buffle.

Sommaire

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Biographie
Naissance Suzhou

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Activité Peintre

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Documentation du modèle

La planète Saturne par le peintre chinois Zhang Sengyou (VIe siècle)

La planète Saturne par le peintre chinois Zhang Sengyou (VIe siècle)

Zhang Sengyou ou Chang Sēng-Yu ou Tchang Seng-Yeou, originaire du pays de Wu, province de Jiangsu. VIe siècle. Peintre Chinois, actif vers 490-550, sous la dynastie Liang, période de Wudi (Xiao Yan) (502-549)).

Les débuts de la peinture de personnages - Sous les Han, les Six Dynasties et les Tang

« Peindre consiste à dessiner des frontières » écrit à la fin du Ier siècle de notre ère l’auteur du premier dictionnaire chinois, le Chouo wen. Seize cents ans plus tard, l’ouvrage théorique du grand peintre individualiste Tao-tsi (1641-vers 1707 ou 1717 ou 1720) s’ouvre sur un éloge du Simple Trait de Pinceau, « source de toute existence, racine de l’infinité des phénomènes ». On peut presque paraphraser : « Au commencement était le trait ». La ligne domine la peinture chinoise d’un bout à l’autre de son histoire[1].

En même temps que le bouddhisme avec toute son iconographie, qui lui arrive par l’Inde, c’est de l’Occident que la Chine reçoit cette ombre grâce à laquelle les formes picturales acquièrent un certain volume. Zhang Sengyou, artiste du début du VIe siècle, auteur de grandes compositions murales des sanctuaires bouddhiques de Nankin, est l’un des premiers à l’utiliser avec bonheur. Célèbre peintre de paysages, et particulièrement de paysages de neige, il travaille, dit-on, avec la technique sans os (mogu)[2].

Celle-ci n’est en effet pas chinoise, mais l’héritage d’un classicisme méditerranéen parvenu à son terme, transmis à la chine par l’intermédiaire de l’Inde et des oasis d’Asie centrale, l’ombre y surprit quelque peu ; en leur temps, les peintures de Zhang ont dû étonner sinon choquer. Elles vont contre toutes les vieilles conventions. Mais nouveauté s et progrès rencontrent toujours en Chine un accueil ouvert ; la soi-disant intransigeance artistique de ce pays n’existe que dans les mythes de l’occident. La technique de l’ombre n’y a jamais été poussée très loin, c’est vrai, mais on l’utilise encore sous les Tang, et les siècles suivant ne manquent pas d’y faire de temps en temps appel ; plus d’une œuvre en témoigne. Un écrivain du IXe siècle définit en ces termes les trois premiers maîtres de la peinture de personnages : Gu Kaizhi maîtrise l’âme de ses sujets, Lu Tanwei (peintre du Ve siècle), leur squelette, et Zhang Sengyou leur chair[3].

Conception innovante

Cette technique n’est jamais poussée très loin en Chine, mais existe encore sous les Tang. Zhang introduit également un personnage d’un type nouveau, plus étoffé et probablement aussi d’origine occidentale, et l’on remarque ces deux innovations dans un célèbre rouleau qui lui est attribué. Les cinq planètes et les vingt-huit constellations (Osaka Musée Municipal), qui n’est sans doute qu’une copie du XIe ou XIIe siècle, d’après un original peut-être de sa main. Attribution faite par certains critiques, alors que d’autres lui donnent pour auteur Yan Liben ou Wu Daozi. Les personnages peints sur soie se détachent sur un fond nu, comme dans les Conseils, et alternent avec des passages de texte. Mais les attitudes sont très différentes d’une œuvre à l’autre quoiqu’elles ne soient toutes les deux que des copies. Une sobriété toute nouvelle remplace l’animation qui fait le charme du rouleau de Gu. Le trait de Zhang est moins effervescent ; la saveur des premières époques se perd déjà[4].

On raconte aussi qu’un jour, ayant peint quatre dragons sur les murs d’un temple, il ne leur marque pas la prunelle, non par négligence mais par prudence ; personne, cependant ne voulant tenir compte de ses avertissements, il pointe donc l’œil de deux dragons, qui aussitôt s’enfuient vers le ciel à cheval sur des nuages dans le fracas du tonnerre, car en marquant la prunelle de ses dragons, il leur ouvre les yeux et leur donne la vie, prenant, ce faisant, l’ascendant sur l’être qu’il figure. L’esprit étant fugace, omniprésent, qui peut le saisir et le fixer dans une peinture confère à son œuvre un étrange pouvoir de suggestion[5].

Vision mythologique

La planète Saturne, Tchen-hing, est représentée sous les traits d’un vieil homme maigre, assis, les jambes croisées, sur le dos d’un bœuf. Il a la peau sombre, un grand nez, un crâne bulbeux, une apparence hirsute ; bref, l’allure que prête la Chine aux saints hommes de l’Inde et de l’Occident. On la retrouve souvent dans les peintures d’Arhats des siècles suivants. Pour les chinois, ethnocentristes, ces êtres, de par leur aspect repoussant, sont condamnés à n’avoir de vie que spirituelle, à l’écart de la société des gens normaux. En face de la Renaissance européenne possédée d’un souci presque scientifique de l’anatomie, la structure osseuse et musculaire du corps de ce vieillard paraît presque primitive, mais à l’époque de sa création, elle passe pour un monument de réalisme[6].

Pour mettre en évidence l’apport Tang à la peinture de personnage, il suffit de placer côte à côte une Planète de Zhang et une petite œuvre de la fin de la dynastie, se trouvant au Musée municipal d’Osaka, le Portrait de Fu Shan (1602 ou 1605-1683 ou 1684 parfois 1690). A la raideur archaïque du dessin succède une souplesse jamais vue jusqu’alors ; les grandes courbes sont moins nombreuses ; il y a moins de lignes tracées d’un seul tenant ; Le contour est moins concis et le dessin intérieur plus abondant. Les bras noueux de Fu Shan, dessinés à traits rapides et nerveux, sa poitrine osseuse et creusée, son cou ridé, ses joues et son front si expressifs, tout ceci peut paraître arbitraire sinon incongru, chez Zhang Sengyou[7].

Peinture de paysage et croyance religieuse

Après le IVe siècle, la Chine se couvre de temples. Lu Tanwei, Zhang Sengyou et, avec eux, bien d’autres peintres, reprennent le thème de la « visite » à Vimalakīrti. Quand Zhang sert à la cour des Liang (502-557), le souverain régnant, Wu (502-550), est un bouddhiste d’une très grande ferveur. Zhang se trouve ainsi appelé à décorer de nombreux temples. Sa supériorité sur le commun des décorateurs apparaît alors avec évidence. Il peint un jour, dans un temple fondé sous la dynastie précédent, avec la figure du Buddha Vairocana, (voir note 8) celle de Confucius et de ses soixante-dix disciples. L’empereur s’étonne : « Pourquoi figurer Confucius dans un temple bouddhiste ? » - « C’est simplement que, plus tard, on pourra se fier à ceci »[8].

La présence du sage sauve en effet ce temple de la destruction lors d’une persécution qui frappe le bouddhisme moins de vingt années plus tard. Longtemps après la mort de Zhang, on parle encore de l’efficience supranormale de ses peintures. L’histoire des dragons qui s’envolent dans le fracas du tonnerre et des éclairs, quand le peintre leur ouvre les yeux, est célèbre. Zhang illustre aussi des thèmes taoïstes (Les Rois célestes, Les Neuf luminaires) et des sujets variés (Enfants dansant dans une ferme, Chanter la fleur de pommier, Le Moine ivre). Son influence reste dominante quand les Sui réunifie l’empire. Il ouvre la voie à Yan Liben, le plus grand maître du début des Tang. Zhang Sengyou est l’une des grandes figures d’une époque qui favorise l’humanisme. L’empereur Wu s’est efforcé d’enrichir les collections impériales. Deux de ses fils lui succèdent, Jian Wen (549-551) et Yuan (552-555)[9].

Musées

La planète Jupiter par le peintre chinois Zhang Sengyou (VIe siècle).

  • Osaka (Musée Municipal) :
    • Les cinq planètes et les vingt-huit constellations, encre et couleurs sur soie, rouleau en longueur, copie du IXe ou XIIe siècles.
    • La planète Saturne, (Les Cinq Planètes et les Vingt-Huit Constellations), encre et couleur sur soie. H : 27,5cm.
  • Osaka (Mus. of Fine Arts) :
    • La planète Jupiter[n 1], section du rouleau en longueur, (Les Cinq Planètes et les Vingt-Huit Constellations), encre et couleur sur soie. H : 27,5cm.
  • Taipei (Nat. Palace Mus.) :
    • Paysage d’automne, copie de l’époque Song.
  • Washington DC (Freer Gallery of Art) :
    • La toilette de l’éléphant blanc, peut-être d’après un original.
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Source : https://www.wikiwand.com/fr/Zhang_Sengyou

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Buffle et serpent - Inscription sur la pièce de titre : 牛鬼蛇神 « Le Démon buffle et l’esprit serpent » - Inscription et signature : 悲鸿癸未 « Beihong, Guiwei (1943) »
La représentation des animaux occupe une place majeure dans l’œuvre de Xu Beihong. Parallèlement au thème du cheval, devenu emblématique de sa peinture, les sujets animaliers, auxquels il prête un caractère réaliste et parfois une dimension symbolique, sont récurrents. Les études au crayon datant de son séjour européen témoignent de l’importance du modèle animalier dans sa formation de dessinateur. Au-delà de la précision dans le rendu de l’anatomie et des proportions de l’animal, il s’attache également à la description de ses mouvements. Par ailleurs, l’admiration dont témoignent ses écrits pour Jean-François Millet ou Rosa Bonheur, et pour les peintres de Barbizon, montre qu’il apprécie une peinture réaliste de la vie rustique, qui réserve aux sujets animaliers une place importante. En transposant ses connaissances techniques du dessin et de l’huile dans le domaine de la peinture chinoise, Xu Beihong renouvelle profondément la représentation traditionnelle des animaux. Ainsi, dès 1936, sa réinterprétation d’un thème très ancien, le buffle à l’enfant, se signale par l’association du rendu réaliste de l’animal à une évocation très suggestive du paysage. Dans cette œuvre célèbre du musée Xu Beihong, la force du buffle est exprimée par sa façon de tirer sur sa corde dont l’extrémité est tenue par l’enfant allongé dans l’herbe.

La peinture du musée Cernuschi, réalisée sept ans plus tard, comporte quelques réminiscences de cette composition. Du point de vue du style, elle présente néanmoins une légère évolution puisque le buffle au serpent s’apparente à l’animal paisible qui sert de monture au Lao Zi peint par Xu Beihong en 1943, lors de son passage au monastère taoïste Dongdao guan 洞道觀. La manière dont l’animal attaché observe l’avancée menaçante du serpent recèle vraisemblablement une signification symbolique. Cette peinture étant datée de 1943, le contexte laisse à penser qu’elle évoque l’agression de la Chine par le Japon. Le même type d’opposition entre un lion et un serpent dans une œuvre datée de 1939 est un précédent sans ambigüité, puisque le lion blessé a été choisi comme allégorie de la Chine agressée dès 1938.

Dans le même contexte historique, le thème du coq, traditionnellement considéré comme un signe de bon augure, a également été utilisé par Xu Beihong pour véhiculer un message politique. L’année où éclate la guerre, il crée ainsi une œuvre inspirée d’un passage du Classique des vers qui évoque un coq chantant dans la tempête. À la suite de cet appel explicite à la résistance nationale, la plupart des œuvres de Xu Beihong prennent un caractère patriotique. La posture fière du coq réalisé en 1943 peut donc être interprétée à la lumière de cet engagement.

Références : Liao Jingwen, Yitan gongjiang Xu Beihong, Pékin, Zhongguo heping chubanshe, 1995
Tang Peiyong et Zhao Hui, Xu Beihong huihua jianshang, Pékin, Zhongguo qing gongye chubanshe, 2010

Source : https://www.cernuschi.paris.fr/fr/collections/collections-chinoises/chine-moderne-et-contemporaine/le-demon-buffle-et-lesprit-serpent

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  • Le buffle en peinture chinoise gongbi
    Voici les différentes étapes pour peindre un buffle en peinture chinoise gongbi :

Le buffle en peinture chinoise xieyi, étape 1.

Le buffle en peinture chinoise gongbi, étape 2.

Le buffle en peinture chinoise gongbi, étape 3.

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Un site pour découvrir la culture chinoise et apprendre le chinois. chine-culture.com - Cours de chinois gratuit en ligne, origami, médecine chinoise, peinture et calligraphie chinoise.

Source : http://www.chine-culture.com/peinture-chinoise/modele-animaux-domestiques-gongbi-buffle.php

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  • Peintures chinoises sur les buffles – Communiqués – Traductions et extraits sélectionnés par Jacques Hallard
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Galerie d’images – Traduction et extraits par Jacques Hallard - Images de buffles peintes au pinceau chinois - Communiqué

Introduction : Peintures chinoises de buffles, taureaux, etc… ; au pinceau chinois avec poils d’animaux– Une collection d’images sur la peinture chinoise et calligraphes de deuxième classe avec dix manuscrits originaux d’animaux. Promotion de la peinture chinoise …

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  • 中国画家协会会长 -最新资讯 – La Présidence de l’Association des peintres chinois

Des œuvres sélectionnées par le Centre de recherche sur le développement urbain et rural du ministère de la propagande et le Centre culturel et artistique de l’Académie de Hanlin, Institut de peinture et de calligraphie de Hanlin à Pékin, les meilleurs calligraphes et peintres chinois.

Examen décennal du fonctionnement de l’institution culturelle et artistique de Hanlinyuan

CCTV - Chinese Calligraphers and Painters Association (Association chinoise des calligraphes et des peintres) : des artistes du portrait croisé se sont réunis à Taïwan pour échanger.

Avis sur l’appel à travaux du ’Centre de recherche sur le développement urbain et rural du ministère de la propagande et du Centre culturel et artistique de Hanlinyuan. Lancement d’une édition spéciale d’une sélection d’œuvres de calligraphes et de peintres chinois exceptionnels.

Liste de sélection des 100 meilleurs calligraphes et peintres de Hanlinyuan Chine 2019 >>> A découvrir sur ce site : http://www.zgshjxhw.com/

Selon Wikipédia, « L’Académie Hanlin (翰林院, pinyin : Hànlín Yuàn, « Institut de la Forêt des pinceaux ») est fondée par Tang Taizong (Li Shimin) (599-649) comme institut scientifique - un « Collège d’études littéraires », mais en réalité un conseil secret de l’empereur1 - s’institutionnalise en 718 pendant le règne de l’empereur Xuanzong de la dynastie Tang avec la charge de la mise en forme des documents officiels d’après l’interprétation des classiques confucéens. Après sa réforme en 725, elle est consultée pour le choix des plus hauts fonctionnaires2. Dans la seconde moitié du VIIIe siècle le recrutement de l’Académie se fait sur examen. Elle est établie à la capitale, Bianliang (Kaifeng)N 1, en 984. L’Académie, à Kaifeng, se trouve alors non loin de la résidence de l’empereur, dans le quartier impérial… - Source

翰林院 - 维基百科,自由的百科全书 - 跳到导航 跳到搜索

翰林院唐朝开始设立,初时为供职具有艺能人士的机构[1],自唐玄宗后,翰林分为两种,一种是翰林学士,供职于翰林学士院,一种是翰林供奉,供职于翰林院。翰林学士担当起草诏书的职责,翰林供奉则无甚实权。晚唐以后,翰林学士院演变成了专门起草机密诏制的重要机构[2],有“天子私人”之称。在院任职与曾经任职者,稱翰林官,简称翰林宋朝后成为正式官职,并与接轨。明以后被等代替,成为养才储望之所,负责修书撰史,起草诏书,为皇室成员侍读,担任科举考官等。地位清贵,是成为阁老重臣以至地方官员的踏脚石。

无论政治地位高低,在歷朝歷代,翰林学士始终是社会中地位最高的士人群体,集中了当时知识分子中的精英,社会地位优越。唐朝的李白杜甫张九龄白居易,宋朝的苏轼欧阳修王安石马光,明朝的宋濂方孝孺張居正,晚清的曾国藩鸿章蔡元培等等,皆是翰林中人[3]。入选翰林院被称为“点翰林”,是非常荣耀的事情。翰林学士不仅致力于文化学术事业的传承,更踊跃参与政治,议论朝政。翰林制度和科举制度是古代中国文官制度的基本架构。由科举至翰林,由翰林而朝臣是科举时代士大夫的人生理想,是儒家学说中“达则兼济天下”的表现。

然而,成为翰林的辉煌前景也使得大量知识分子投身,造成了人才浪费。社会重文士轻技工,拖缓了科学技术的发展。此外,翰林制度也使得文学界和思想界的主流处于皇帝的监管之下,对学术自由和知识分子的思想独立起了压抑作用,有利于皇帝进行专制统治。

在晚清的1900年6月23日,時值庚子之亂,因清廷甘軍和義和團圍攻東交民巷使館區久攻不下,位於英國公使館旁的翰林院遭甘軍點燃院內大樹而化為灰燼。

Traduction de Jacques Hallard avec l’aide de https://www.deepl.com/fr/translator de l’article : Hanlin Academy - Wikipédia, l’encyclopédie libre

L’Académie de Hanlin a été créée à partir de la dynastie Tang, d’abord comme une institution pour les personnes ayant des capacités artistiques [1] et depuis l’empereur Tang Xuanzong, il y a eu deux types de Hanlin : le célibataire de Hanlin, qui a servi à la cour des célibataires de Hanlin, et le ministre de Hanlin, qui a servi à l’Académie de Hanlin. Le célibataire de Hanlin était responsable de la rédaction des édits impériaux, tandis que le ministre de Hanlin n’avait que peu de pouvoir réel.

Après la fin de la dynastie Tang, la cour des célibataires de Hanlin est devenue une institution importante spécialisée dans la rédaction d’édits impériaux confidentiels [2] et était connue comme le ’cabinet personnel de l’empereur’. Ceux qui ont servi ou qui ont servi au tribunal étaient appelés fonctionnaires de Hanlin, ou Hanlin en abrégé.

Après la dynastie des Song, elle est devenue une position officielle officielle et a été liée aux examens impériaux. Après le remplacement de la dynastie Ming par le Cabinet et ainsi de suite, est devenu un lieu de formation de talents et d’espoir, chargé de réparer les livres et d’écrire l’histoire, de rédiger des édits impériaux, de faire la lecture aux membres de la famille royale, de servir d’examinateurs aux examens impériaux. Le statut de noble Qing, doit devenir un tremplin pour le cabinet des fonctionnaires importants et même des fonctionnaires locaux.

Quel que soit leur statut politique, les savants de Hanlin ont toujours été le groupe d’érudits le plus important de la société, concentrant l’élite intellectuelle de l’époque et jouissant d’un statut social supérieur. Li Bai, Du Fu, Zhang Jiuling et Bai Juyi de la dynastie Tang, Su Shi, Ouyang Xiu, Wang Anshi et Sima Guang de la dynastie Song, Song Lian, Fang Xiaoru et Zhang Juzheng de la dynastie Ming, et Zeng Guofan, Li Hongzhang et Cai Yuanpei de la fin de la dynastie Qing étaient tous des érudits Hanlin [3].

Ce fut un grand honneur d’être élu à l’Académie de Hanlin, qui s’appelait ’l’Ordre de Hanlin’. Les savants de Hanlin ne se sont pas seulement consacrés à la transmission de la culture et de l’érudition, mais ont également participé activement à la politique et ont débattu du gouvernement impérial. Le système de Hanlin et le système d’examen impérial étaient la structure de base du système de la fonction publique dans la Chine ancienne. Des examens impériaux au système de Hanlin, et du système de Hanlin à la cour impériale, était l’idéal du savant à l’époque des examens impériaux, une manifestation de la doctrine confucéenne selon laquelle ’atteindre, c’est aider le monde’.

Cependant, la glorieuse perspective de devenir un Hanlin a également conduit un grand nombre d’intellectuels à se joindre à l’examen impérial, ce qui a entraîné un gaspillage de talents. L’accent mis par la société sur les scribes plutôt que sur les travailleurs qualifiés a ralenti le développement de la science et de la technologie. En outre, le système de Hanlin a également placé le courant dominant du monde littéraire et intellectuel sous la supervision de l’empereur, ce qui a supprimé la liberté académique et l’indépendance intellectuelle et a facilité le régime autocratique de l’empereur.

À la fin de la dynastie Qing, le 23 juin 1900, pendant la rébellion de Gengzi, l’Académie Hanlin, située à côté de la légation britannique, fut réduite en cendres par l’armée Gan et les Boxeurs lors du siège de la zone de l’ambassade dans l’allée Dongjiaominxiang.

Source de l’article original : https://zh.wikipedia.org/wiki/%E7%BF%B0%E6%9E%97%E9%99%A2

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  • Etude historique exhaustive de ‘ChinaKnowledge.de’ - An Encyclopaedia on Chinese History, Literature and Art (version anglaise) - 翰林院 The Hanlinyuan ’Hanlin Academy’ - Feb 20, 2011 © Ulrich Theobald
    The Hanlinyuan 翰林院 ’Hanlin Academy’ (literally : Brush Forest Court) was an institution subordinated to the central government and entrusted with the draft of official documents. It was never consistently organised but was loosely staffed with so-called academicians (Hanlin xueshi 翰林學士). The first literati entrusted with the task to draft official proclamations were sent to the Academy during the reign of Emperor Xuanzong 唐玄宗 (r. 712-755) of the Tang dynasty 唐 (618-907). From then on the Hanlin Academy became a fixed institution of the imperial central government. The academicians had various disciplinary backgrounds. Some were poets, others experts in the Confucian Classics, some others were actually experts of Daoist techniques (e.g. prognostication or rituals) or in Buddhist writings, and there were also experts in divination and calligraphy.

Those most highly regarded were literati because they were able to write in a refined and polished language. Normally the task to draft edicts was carried out by officials in the Palace Secretariat (zhongshusheng 中書省), but especially in the early Tang period 唐 (618-907), Academicians from the North Gate (Beimen 北門) were entrusted with the draft of edicts. Emperor Xuanzong wanted to entrust this important task to real experts and therefore ordered Zhang Yue 張說 (663-730), Zhang Jiuling 張九齡 (673-740), and Xu Anzhen 徐安貞 (dates unknown) to assign trustworthy experts in literature as Hanlin Academicians. The Academy was located within the palace compound west of the Linde Hall 麟德宮 and thus located nearer to the imperial lodge than the Secretariat.

In 738, a new building was constructed where the academicians had to live, the Hanlin xueshi yuan 翰林學士院. At the same time the title of academician was institutionalized. An additional title was gongfeng 供奉 ’for court service’ or daizhao 待詔 ’editorial assistant’. The exact number of academicians of that time is not known, but it must have been considerably large : In 805, Emperor Shunzong 唐順宗 (r. 805) dismissed all diviners, chess masters and physicians from the Academy, numbering 32 persons. The old Institute of Academicians (xueshiyuan 學士院) lived on in the old place.

The title of ’academician’ (xueshi 學士) was a term for duty assignment (chaiqian 差遣) to special posts, and not only for the Hanlin Academy. There were various institutions of the central government in need of academicians, like the Institute for the Advancement of Literature (Hongwenguan 弘文館), the Institute for the Veneration of Worthies (Chongxianguan 崇賢館) or the Academy of Scholary Worthies (Jixianyuan 集賢院). For this reason there was acutally no fixed number of offices to be filled, and the academicians appointed to the Academy were not attributed a defined official rank. Each of them brought with him the rank of the previous office and was paid his salary according to the former position. Members of the Secretariat could also be assigned to the Academy. Only somewhat later, a number of six academicians was fixed, with one of them acting as ’recipient of edicts’ (chengzhi 承旨). During the An Lushan 安祿山 rebellion, the position of the Hanlin academicians greatly improved, and some of them were not only used to do the paperwork but were also consulted in politicial matters by the emperor. During the reign of Emperor Dezong 唐德宗 (r. 779-804) academician Lu Zhi 陸贄 (754-805) had such a high influence on politicial decisions that he was called the ’inner Counsellor-in-chief’ (neixiang 内相).

The Hanlin Academy and the Imperial Secretariat divided their work. The former mainly took over the draft of important documents about the appointment or dismissal of counsellors-in-chief and other high ministers, the proclamation of amnesties, and imperial commands during military campaigns. These documents of ’inner regulation’ (neizhi 内制) were written on white hemp paper and were therefore called baima 白麻. The Secretariat took over the draft of documents of minor importance, the so-called ’outer regulations’ (waizhi 外制). These documents were written on yellow hemp paper and therefore called huangma 黃麻. Some academicians were entrusted with the task of helping the emperor reading or writing documents. These were called Academician Reader-in-waiting (shidu xueshi 侍讀學士) resp. *Academician Calligrapher-in-Waiting (shishu xueshi 侍書學士). The position of the Hanlin Academicians became so powerful that Emperor Jingzong 唐敬宗 (r. 824-826) once planned to replace this institution by a new one. Later on, there were even academic commissionaries (yuanshi 院使) to mediate between the Academy and the emperor. For a short time in the 940s the task of drafting all documents was shifted back to the Secretariat.

The Song dynasty (960-1279) continued the institution of the Hanlin Academy without changing the duties of the six academicians. At some times a seventh academician (yuanwai xueshi 員外學士) could be assigned. As during the Tang period, many an academician rose to a high position, and some counsellors-in-chief were selected from among their ranks. Academicians could be assigned to other duties in other central government agencies, and then obtained the additional title of ’drafter’ (zhizhigao 知制誥). After the goverment reform of the Xianfeng reign-period 元豐 (1078-1085) the position of Hanlin Academician became a fixed position, with the official rank 3A.

From then on, all drafters were Hanlin Academicians, and vice versa. The number of Academicians was fixed at two. If any additional persons were entrustred with the draft of edicts, they were given the designation of auxiliary Hanlin academician (zhi xueshi yuan 直學士院, short zhiyuan 直院).Auxiliary academicians assigned in case of a vacancy of the two full Academicians were called provisional auxilary Hanlin academicians (quan zhi xueshi yuan 權直學士院, shortly quanzhi 權直), if their original official rank was higher than 3A, the title was provisional Hanlin academician (quan Hanlin xueshi 權翰林學士). The term Hanlinyuan was, during the Song period, often used for the institute of academicians (xueshiyuan). To make matter even more compilated, there was an Artisans Institute of the Palace Domestic Service also called Hanlinyuan.

During the Yuan period (1279-1368), the Hanlin Academy was retained, but there was also a Mongolian Hanlin Academy (Menggu Hanlin yuan 蒙古翰林院) entrusted with the translation of documents. The task to supervise imperially sponsored publications, especially the dynastic histories, became an ever more important aspect of the Hanlin Academy.

The structure of the Hanlin Academy became more complex from the Ming period (1368-1644) on. At the head was a Chancellor of the Hanlin Academy (Zhangyuan xueshi 掌院學士, rank 5A) supervising an Academician Expositor-in-waiting (shijiang xueshi 侍講學士, rank 6A), an Academician Reader-in-waiting (shidu xueshi, rank 6A), and an hereditary erudite of the Five Classics (shixi wujing boshi 世襲五經博士, rank 8A), as well as several Hanlin bachelors of the six offices of scrutinity (liuke shujishi 六科庶吉士, cooperating with the Six Ministries) with or without an official rank. Although the official rank of the academicians was not very high, a post in the Academy could serve as a booster for further career. Academicians were, furthermore, allowed to enter the Wenyuan Hall 文淵閣 to consult secret documents.

The number of Academicians increased considerably under the Qing dynasty (1644-1911). There were two Chancellors (rank 5A), a Manchu and a Chinese, selected from among the Grand Academicians (daxueshi 大學士), the ministers of the six ministries (liubu shangshu 六部尚書) and the vice ministers (shilang 侍郎). There were six Readers-in-waiting (rank 5B) and six Expositors-in-waiting (rank 5B), half staffed by Manchus and half by Chinese ; an hereditary erudite of the Court of Imperial Sacrifices (Shengyi taichangsi boshi 聖裔太常寺博士, rank 7A), a position inheritable to the descendants of the third son of Duke Yansheng 衍聖公, a descendant of Confucius ; an hereditary erudite of the Five Classics (rank 8A), and Hanlin bachelors of the six offices of scrutinity.

The high positions of the Qing period Hanlin Academy were not occupied by professional drafters, but were mere honorific posts often occupied by persons concurrently acting in another position. The persons occupying the hereditary positions were also not entrusted with the drafting of documents but instead had to supervise the administration of the national Confucius temples and those of the Song period Neo-Confucian scholar Zhu Xi 朱熹 (1130-1200). The offical posts in the Hanlin Academy were thus only vain titles, but titles of high regard. Once obtaining such a title, it would be easy to rise into higher positions in the central government. Persons occupying the lower ranks of the Hanlin Academy were often assigned to positions concurrently serving in the Southern Study (nanshufang xingzou 南書房行走) and thus had easily access to the emperor or the crown prince and had insight and eventually influence on the daily business, or were at least highly estimated by outsiders.

2000ff. © Ulrich Theobald · Mail · About – Source : http://www.chinaknowledge.de/History/Terms/hanlinyuan.html

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Introduction

Quelques créations artistiques ont été présentées ci-dessus à l’occasion du Nouvel An chinois 2021, année qui est consacrée au buffle. A la suite, ont été choisis des documents complémentaires qui abordent des aspects culturels typiques de cet évènement, les traditions, les différents actes de la célébration et son histoire dans le monde chinois.

Un aperçu est ensuite donné de la description de la famille animale des Bovidés, à la laquelle appartient le buffle, de même que le bœuf, avec de nombreuses illustrations pour leur reconnaissance et la découverte de leur biodiversité.

Puis la symbolique de ces animaux est introduite, aussi bien dans la tradition typiquement chinoise, en rapport également avec les arts martiaux et énergétiques chinois, que depuis la préhistoire, avec diverses approches spirituelles du monde occidental, avec des références à la culture juive, d’extraits bibliques, et même avec des prescriptions alimentaires islamiques.

Pour finir, le lien très fort au bétail et aux Bovidés qui prévaut dans certaines sociétés africaines est cité, ainsi que la zoolâtrie religieuse à l’égard des bovins, notamment en Inde avec les vaches sacrées, les pratiques d’élevage et de consmmation d’origine japonaise et des poésies vietnamiennes sur le buffle…

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Sommaire

1.Nouvel An chinois, Nouvel An du calendrier chinois ou Nouvel An lunaire Photo (Wikipédia)

2.Nouvel An Chinois - 2021 : Année du Buffle - Extraits culturels, de traditions, activités et réalisations émanant d’une publication de ‘https://chine.in/nouvel-an-chinois/’

3.Nouvel An Chinois 2021/2022/2023 - Traditions, Célébration, Histoire... – Communiqué - Quelques extraits reflétant les aspects culturels typiques – Conseils touristiques pour les voyages individuels en Chine

4.Représentations du signe chinois du buffle ou boeuf

5.Le Buffle dans la culture chinoise selon Wikipédia

6.Introduction au monde des Bovidés d’après Wikipédia

7.Autres sources de descriptions des Bovidés avec de nombreuses illustrations

8.La symbolique culturelle du bœuf d’après Manuel G.

9.Ouvrage issu du colloque sur le symbolisme des animaux - Villejuif, 12-14 novembre 2003 - L’animal, clef de voûte de la relation entre l’homme et la nature ? – Document PDF ‘horizon.documentation.ird.fr’

10.Signification des animaux en Chine : le bœuf (nord de la Chine) et le buffle (sud de la Chine) Publié le 09/02/2016 – Communiqué ‘Objets Chinois’

11.La symbolique des animaux dans la tradition chinoise et les arts martiaux et énergétiques chinois - 18 février 2016 Par Christian Renard - Extrait concernant les Bovidés

12.Le Bœuf - Quêtes spirituelles à Grenoble - Par Anne 15 janvier 2017 - Document ‘luminessens.org’

13. De la Préhistoire à la Vache qui rit : les représentations de la vache - 27/02/2019 (mis à jour à 11:05) - Par Elsa Mourgues – Document ‘franceculture.fr’ Savoirs

14.Le Bœuf dans la culture juive avec le Dictionnaire Biblique Westphal – Quelques repères

15.Un peu d’histoire des religions – De la race de bœuf WAGYU d’origine japonaise à l’acceptabilité de cette viande dans l’islam et la religion musulmane - Communiqué

16.L’élevage du bœuf Wagyu en France – Document ‘wagyuhalal.com’

17.Prescriptions alimentaires islamiques selon Wiki

18.Citations symboliques du veau et du boeuf dans la bible - 06 Novembre 2012 – Document ‘etudes-revelations-bibliques.com’

19.Le lien au bétail et société en Afrique - Catherine Baroin et Jean Boutrais - 78-1/2 : Le lien au bétail - p. 9-52 - https://doi.org/10.4000/africanistes.2231 - ‘Le Journal des Africanistes’ difusé par ‘journals.openedition.org’

20.Genèses et valeurs - Des « peuples du bétail » - Origines mythiques et pratiques rituelles de l’Élevage en Afrique de l’Est Par Pierre Bonte – ‘Techniques et cultures’ 43-44 | 2004 : Mythes. ‘L’origine des manières de faire’, diffusé par ‘journals.openedition.org’ - https://doi.org/10.4000/tc.1116

21.La zoolâtrie religieuse à l’égard des bovins, notament en Inde avec les vaches sacrées – Introduction d’un article Wikipésia

22.Pourquoi la vache est-elle sacrée en Inde  ? Par Claire Lesegretain, le 11/04/2017à14:25Documentwww.la-croix.com#ZWEIUNDZWANZIGLecture complète conditionnnelle

23.Poésie vietnamienne sur le buffle - Document ‘ alasweb.free.fr’

24.Autre contribution sur le buffle et ses symboles - Document ‘ alasweb.free.fr’

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    • Nouvel An chinois, Nouvel An du calendrier chinois ou Nouvel An lunaire Photo (Wikipédia)
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Nom officiel Nouvel An du calendrier chinois
Autre(s) nom(s) Nouvel An lunaire
Observé par les Chinois et d’autres pays d’Asie, mais de différentes façons
Type Célébration nationale et locale
Signification chasser les mauvaises influences et souhaiter un nouvel an béni.
Commence Le premier jour d’une nouvelle lune, mais tombe toujours entre le 21 janvier et le 19 février du calendrier grégorien
Finit quinze jours plus tard
Date 2021 12 février
Date 2022 1 février
Célébrations repas, mahjong, la distribution d’étrennes contenues dans des enveloppes rouges, l’allumage de pétards

Illustration Danse du lion à New York en 2008.

Le Nouvel An chinois, Nouvel An du calendrier chinois ou Nouvel An lunaire (sinogrammes traditionnels : 農曆新年 ; sinogrammes simplifiés : 农历新年 ; hanyu pinyin : nónglì xīnnián) ou « passage de l’année » (traditionnels : 過年 ; simplifiés : 过年 ; pinyin : guònián) est le premier jour du premier mois du calendrier chinois. La fête du printemps (traditionnels : 春節 ; simplifiés : 春节 ; pinyin : chūnjié) marque le début des festivités qui se déroulent sur quinze jours et qui s’achèvent avec la fête des lanternes (traditionnels : 元宵節 ; simplifiés : 元宵节 ; pinyin : yuánxiāojié).

Le calendrier chinois étant un calendrier luni-solaire, la date du Nouvel An chinois dans le calendrier grégorien varie d’une année sur l’autre, mais tombe toujours entre le 21 janvier et le 19 février, lors de la deuxième nouvelle lune depuis le solstice d’hiver quand le soleil se trouve dans le signe du Verseau. C’est, comme tous les commencements de mois lunaires chinois, le premier jour d’une nouvelle lune. Par convention, l’alignement astronomique qui signale la nouvelle lune est déterminé à l’observatoire de la Montagne Pourpre à Nankin.

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    • Nouvel An Chinois - 2021 : Année du Buffle - Extraits culturels, de traditions, activités et réalisations émanant d’une publication de ‘https://chine.in/nouvel-an-chinois/
      L’année du buffle de métal commencera le vendredi 12 février 2021. Elle remplacera l’année du Rat de Métal. Elle se terminera le 31 janvier 2022 pour laisser la place au Tigre d’Eau

Le Nouvel An lunaire ou Nouvel An Chinois 农历新年 (Nongli Xinnian) aussi appelé Fête du Printemps 春节(Chunjie) ou Fête du Têt au Vietnam, est le festival le plus important pour les communautés asiatiques à travers le monde entier. Le termeNongli Xinnian’ signifie littéralement ’Nouvel an du calendrier agricole’ car il se célèbre suivant le calendrier chinois qui est luni-solaire. Cette fête est un moment dont on profite en prenant des vacances et en se réunissant en famille. Les festivités s’étendent sur quinze jours, à partir de la nouvelle Lune jusqu’à la première pleine Lune de l’année qui correspond à la fête des lanternes.

Dire ’Bonne année’ en chinois :

https://chine.in/mandarin/dictionnaire/son.png 新年快乐 (Xinnian Kuaile) ou

https://chine.in/mandarin/dictionnaire/son.png新年好 (Xinnian Hao). Découvrez plus de phrases et voeux -en audio- à déclarer lors du Nouvel an en cliquant ici.


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Calculer votre signe chinois…

Le Buffle/Boeuf est le deuxième animal du zodiaque chinois. Il est décrit comme dictatorial, déterminé, et insoumis. On dit de lui qu’il s’entend bien avec le Coq et le Serpent, mais très mal avec le Mouton/la Chèvre.

Les traditions en 23 jours illustrés

Présenter ses voeux en chinois pour le Nouvel An lunaire

28 formules pour présenter ses voeux de bonne année en chinois

58 faits intéressants


Pétards (bianpao) dans la culture chinoise

Offrir un cadeau à un Chinois

Lichun, début du printemps


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    • Nouvel An Chinois 2021/2022/2023 - Traditions, Célébration, Histoire... – Communiqué - Quelques extraits reflétant les aspects culturels typiques – Conseils touristiques pour les voyages individuels en Chine

      Nouvel an chinois

Nouvel an chinois

Autres noms :

Fête du Printemps, Nouvel An lunaire
Chinois : 春节 Chūn Jié /chwn-jyeah/
Date en 2021 : Vendredi 12 février
Vacances : 7 jours (11 au 17 février)

En Chine, le Nouvel An chinois 农历新年 (NongliXinnian) est la célébration principale et la meilleure occasion de se rencontrer avec les familles. La fête traditionnelle du Nouvel an chinois, encore appelée fête du printemps 春节(Chunjie), qui a une histoire de plus de 4000 ans…

Dans le calendrier grégorien, la date du nouvel an chinois varie d’une année sur l’autre, mais tombe toujours entre le 21 janvier et le 20 février.

Pourquoi la date du nouvel an chinois change chaque année ? Le Nouvel An chinois, marque le 1er jour du calendrier lunaire chinois, lors de la deuxième nouvelle lune depuis le solstice d’hiver et avant la phase lunaire d’équinoxe du printemps. Donc, la date du nouvel an chinois varie d’une année sur l’autre. En 2021, le Nouvel An chinois débutera le vendredi12 février. Le Nouvel An Chinois ou Nouvel An lunaire aussi appelé Fête du Printemps. Une antinomie quand on sait que la plupart de la Chine se trouve, encore, à ce moment là, dans sa saison hivernale. Néanmoins, ce terme symbolise davantage ’ l’attente avec impatience du printemps’.

Les dates de vacances du Nouvel An chinois

En Chine, la fête traditionnelle du Nouvel an chinois correspond à la période de congés la plus longue et la plus importante. En 2021, le Nouvel An chinois débutera le 12 février. Traditionnellement, la célébration durera 16 jours, de la Réveillon (2021.2.11) à la Fête des lanternes (2020.2.26). La semaine du 11 au 17 février sera fériée.

- Les dates importantes du Nouvel An chinois 2021 :

  • Petite année : 24 Décembre du calendrier lunaire
  • Réveillon : 30 Décembre du calendrier lunaire
  • Fête du Printemps : 1er Janvier du calendrier lunaire
  • Fête des Lanternes : 15 Janvier du calendrier lunaire
    Quels sont les pays qui fêtent le Nouvel An lunaire ?

Actuellement, les principaux pays du globe où l’on fête le Nouvel An lunaire se trouvent en Asie. Hormis la Chine, on recense, également, la Corée du Nord, la Corée du Sud, le Japon, le Vietnam, la Thaïlande, Singapour, l’Indonésie, la Malaisie. Rappelons aussi, que les Chinois expatriés se réunissent pour célébrer cette fête traditionnelle et incontournable du calendrier lunaire.

Quel est le signe astrologique chinois du Nouvel An chinois 2020 & 2021 Voir à la source !

Quelles sont les traditions du Nouvel An chinois ?

Les activités les plus importantes lors du Nouvel An Chinois sont : 1) Décorer sa maison, 2) Organiser un repas de famille et exploser des feux d’artifice et des pétards, 3) Offrir des enveloppes rouges contenant de l’argent, 4) Jouer la danse du dragon et les autres festivités .

Ces 4 éléments sont expliqués plus en détails ci-dessous.

1. Décorations du Nouvel An chinois—Articles rouges porte- bonheur

Duilian placé sur le montant d’une porte à l’approche du nouvel an.

Duilian placé sur le montant d’une porte à l’approche du nouvel an.

Chaque rue, chaque bâtiment et chaque demeure où l’on célèbre le festival du printemps sont décorés de rouge, couleur omniprésente de ce festival et qui symbolise le Bonheur et la chance. Dans les rues, on aperçoit les lanternes chinoises (toujours de couleur rouge) suspendues partout. Sur le montant de la porte d’entrée de leur habitation, les locaux affichent des duilian ou couplets antithétiques calligraphiés sur des bandes de tissu ou de papier rouges. Enfin, les banques et les bâtiments officiels arborent des illustrations rouges du Nouvel An, symboles de prospérité.

Un mois avant le nouvel an chinois, la plupart des décorations publiques commence à apparaître. En revanche, les locaux décorent leur maison juste le soir du réveillon. En 2019, débutera l’année du cochon. De ce fait, on observera moult décorations évoquant cet animal. Ne ratez pas l’occasion d’acheter la peluche de cochon rouge destinée aux enfants de même que des peintures du Nouvel An illustrées avec des cochons. En savoir plus sur les décorations du Nouvel An Chinois.

2. Réveillon du Nouvel An chinois - Dîner de réunion de famille, pétards et feux d’artifices

- Dîner de réunion de famille

Les nombreux plats que composent les dîners du réveillon possèdent, chacun, une signification bien précise

Les nombreux plats que composent les dîners du réveillon possèdent, chacun, une signification bien précise

Les chinois privilégient la fête du Nouvel An chinois pour se retrouver en famille. Quel que soit l’endroit où ils trouvent, on constate, en effet, que les gens rentrent chez eux pour célébrer le festival avec parents et enfants. D’ailleurs les chinois considèrent le dîner du réveillon du Nouvel An (ou, comme son nom l’indique, le « dîner des retrouvailles ») comme le repas le plus important de l’année.

A l’instar des spectateurs qui attendent, avec impatience, le lâcher de la boule sur Time Square à New York, le soir du nouvel an, les chinois ont pour habitude, de veiller tard à l’occasion du réveillon du Nouvel An chinois afin de fêter l’arrivée de la nouvelle année. A la fin du dîner, les familles se réunissent, habituellement, dans le salon pour assister au grand gala du Festival du Printemps, l’un des programmes télévisés les plus regardés en Chine. Au même moment, la plupart des gens transmettront de leur samartphone (via l’application wechat) des enveloppes rouges ou de brefs messages de félicitations à destination de leurs amis et de leurs connaissances.

Pétards et feux d’artifices

Pétards et feux d’artifices le soir de réveillon du nouvel an chinois

Pétards et feux d’artifices le soir de réveillon du nouvel an chinois

En Chine, la tradition qui consiste à faire exploser des pétards pour marquer le passage de la nouvelle année remonte à fort longtemps. Peu à peu, les feux d’artifice sont venus se mêler à l’impressionnante cacophonie générale du moment. Depuis les manifestations publiques dans les grandes villes aux millions de célébrations privées dans les zones rurales du pays, l’utilisation de feux d’artifice deviennent, désormais, indissociables des festivités. A minuit, au moment du passage à la nouvelle année, des millions de feux d’artifice se déploieront dans le ciel, dans tous les endroits du pays et beaucoup plus qu’à l’ordinaire.

3. Enveloppes rouges, paquet rouge (hongbao) du Nouvel An chinois

Offrir des enveloppes rouges contenant de l’argent aux enfants et aux anciens reste une habitude courante en Chine.

Rite typique - Offrir des enveloppes rouges

Comme à Noël dans d’autres pays, les chinois s’échangent des présents lors du Festival du Printemps. A cette occasion, dans les zones rurales la pratique qui consiste à offrir des présents aux personnes âgées, notamment, perdure, toujours. En revanche, les plus jeunes préfèrent, simplement, recevoir des enveloppes rouges contenant de l’argent (soit traditionnellement de la main à la main ou par voie électronique (wechat)). Les présents les plus couramment échangés lors du Nouvel an restent les enveloppes rouges remplies d’argent. De par leur couleur, elles sont censées porter chance. Ces enveloppes rouges sont, principalement, offertes aux enfants et aux plus anciens de la famille. En règle générale, les adultes en activités recoivent cette enveloppe d’étrennes, uniquement, de leur employeur. En savoir plus sur les enveloppes rouges.

4. La danse du dragon/lion et les autres festivités du Nouvel An chinois

La danse du dragon

 : Un peu partout dans de nombreuses villes chinoises, on peut assister, dès le jour de l’an, à des spectacles traditionnels de danses du dragon et du lion ou de celles du lion ainsi que des représentations impériales comme, notamment, l’interprétation du mariage de l’empereur. Une grande variété de produits chinois traditionnels est proposée tout comme, des en- cas rarement vus le reste de l’année. En outre, en pénétrant dans les parcs, les temples et les foires, les visiteurs pourront jouir, pleinement, de toutes ces célébrations. Si vous voulez découvrir les coutumes de la Nouvel An chinois ou même y assister, vous pouvez venir pendant la fête du nouvel an chinois dans la province du Guizhou où se déroulent de nombreux festivals ethniques.

Idées de voyage :

Les entreprises et les institutions publiques chinoises prennent des vacances de 7 jours pour le Nouvel An chinois. Néanmoins, certains domaines d’activités (comme le nôtre), resteront ouverts avec du personnel de service. En outre, la plupart des grands centres commerciaux, les attractions touristiques, les transports publics, les hôtels et les restaurants seront ouverts comme d’habitude, et, même, resteront plus longtemps en activité !!! Consultez également le tableau ci- dessous qui vous permettra de connaître les coutumes locales et le niveau de fréquentation des transports en fonction des dates.

traditions du nouvel an chinois

Date (2021)

A la maison et dans les rues

Transport

Au travail/ Ce qui est ouvert

4 février au 10 février Décoration et nettoyage des rues, emplettes pour la préparation du nouvel an. Début des vacances scolaires le 11 janvier. Saturé : voyage retour vers l’arrière pays Evénements de fin d’année ; ralentissement progressif
11 février (réveillon) Décoration des maisons, dîner en famille, usage de pétards, visionnage du gala télévisé du nouvel an de CCTV Amélioration sur les moyennes et longues distances, mais encore très chargé au niveau local La plupart des magasins abaisse ses rideaux dès l’après- midi. Fermeture des entreprises
12 février (jour du nouvel an) Aux 12 coups de minuit, du crépuscule à l’aube : pétards, feux d’artifice ; échanges de cadeaux traditionnels, d’enveloppes rouges ; voeux Calme Bureaux et banques fermés ; seuls les grands centres commerciaux restent ouverts
13 février (2ème jour post nouvel an) Visite des amis proches et de l’entourage familial, feux d’artifice pour les invités avant le dîner. Calme Arrêt pour la plupart des administrations. Seuls les grands centres commerciaux restent ouverts.
14 février (3ème jour post nouvel an) Visite des amis proches et de l’entourage familial en ville ou dans les villages voisins. Localement chargé, correct au niveau national Services bancaires et gouvernementales limités ; seuls les grands centres commerciaux restent ouverts.
15 et 16 février(4ème et 5ème jours post nouvel an) Visite des amis proches et de l’entourage familial ou détente, voire voyages courts. Pour certains, reprise du travail. Très chargé : début des voyages retour vers les villes Services bancaires et gouvernementaux limités. Les boutiques réouvrent progressivement leur porte.
17 février(6ème jour post nouvel an) Fin officielle de la période de fête. La Chine se prépare à retourner au travail. Très chargé : davantage de voyages retour vers les villes Certaines entreprises reprennent leur activité un jour plus tôt.
Du 18 février au 26 févier (7ème- 15ème jours post nouvel an) La vie au quotidien a repris son cours normal. Les vacances scolaires s’achèvent le 10 février. Les décorations du nouvel an restent présentes jusqu’au festival des Lanternes (8 février). Surchargé : pic des voyages retour vers les villes Activité normale des entreprises le 8ème jour post nouvel an (1 février).

Les aliments du Nouvel An chinois (la plupart incarne une signification porte-bonheur)

Dégustés pendant la fête du Nouvel an, les aliments sont choisis en fonction de leur symbolique porte- bonheur. Pour exemple, le poisson (Yù, en chinois), omniprésent pendant toute la durée traditionnelle des fêtes (16 jours) et dont la sonorité se rapproche de celle du mot « abondance ». Néanmoins, on le consomme plus particulièrement, lors du dîner familial du réveillon du Nouvel An.

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Le poisson constitue l’aliment incontournable du dîner familial pour le Nouvel an chinois.

Ci- après, nous vous avons listé les aliments porte- bonheur du nouvel an (ainsi que leur signification symbolique associée) : 

  • Poisson (accroissement de la prospérité
  • Raviolis chinois (grande richesse)
  • Gâteau de riz gluant (un revenu ou une position plus élevé)
    En savoir davantage sur les 7 aliments porte- bonheur du nouvel an chinois et les 11 desserts les plus courants du nouvel an chinois.

Les voeux de ‘Bonne année’ en chinois

Parmi les voeux traditionnels les plus célèbres présentés pour le Nouvel An chinois, on pense, immédiatement, à ceux exprimés en cantonais, “Kung hei fat choi”, signifiant, « Mes meilleurs voeux, que cette nouvelle année soit propice à un enrichissement personnel ». En mandarin, l’équivalent est “gongxi facai /gong-sshee faa-tseye”/.

Vous trouverez ci- après, les quelques expressions fréquemment utilisées pour exprimer ses meilleurs vœux, lors du nouvel an chinois.

Caractères chinois

Pinyin

Traduction en français

新年快乐 Xīnnián kuàilè Bonne année
过年好 Guònián hǎo Bonne année
恭喜发财 Gōngxǐ fācái Réussite et prospérité
年年有余 Niánnián yǒu yú Revenu excédentaire d’année en année
万事如意 Wàn shì rú yì Que tout se déroule selon vos désirs
龙马精神 Lóng mǎ jīngshén La vigueur du dragon et du cheval

Cliquer pour en savoir plus sur Les voeux en chinois pour le Nouvel An chinois(caractères chinois, pinyin, et traduction en français).

Les susperstitions du Nouvel An chinois — Choses à faire et à ne pas faire

Lanternes rouges porte-bonheur marquées du caractère ’chance’, décorations très populaires du Nouvel an chinois.

Lanternes rouges porte-bonheur marquées du caractère ’chance’, décorations très populaires du Nouvel an chinois.

Au fil du temps, les chinois deviennent de moins en moins superstitieux. Toutefois, par pure tradition, ils continuent de penser que les événements du début de l’année affecteront toute l’année à venir. Ainsi le festival du Printemps représente- t’il une période de superstitions. On pense que l’apparence (couleur et forme) d’un objet de même que la sonorité de certains mots, leur confèrent des propriétés de bon augure ou au contraire de mauvais présages.

Les choses les plus chanceuses à entreprendre lors du Nouvel An chinois

  • Offrir de l’argent et des cadeaux choisis en fonction des chiffres, emballés dans du papier rouge, couleur, porte- Bonheur et accompagnés des voeux pour la nouvelle année.
  • A la veille du Nouvel An, consommer de la nourriture censée porter chance, comme du poisson et, plus spécialement, de la carpe ou du poisson- chat. Veiller à conserver quelques restes pour la journée du Nouvel An.
  • Lancement de nombreux feux d’artifice et de pétards supposer faire fuir les mauvais esprits et attirer la chance.
    Les choses les plus guignardes à éviter lors du Nouvel An chinois
  • Avoir un accident, surtout si celui-ci entraîne une hospitalisation, des larmes et des dommages matériels : Tous indiquent de mauvais présages.
  • Offrir des présents avec des significations, des couleurs, des mots ou suivant des chiffres porteurs de guigne, ou même, encore, exprimer quelque chose qui pourrait se révéler de mauvais augure.
  • Balayer le jour du Nouvel an signifie : ’évacuer toute sa chance au loin’
    En savoir plus sur les Tabous du nouvel an chinois.

L’histoire du Nouvel An chinois

L’histoire du festival du nouvel an chinois date de plus de 4000 ans. Les origines des célébrations du Nouvel an lunaire remontent à l’ancien culte du ciel et de la terre. Toutefois, au fil des siècles, des légendes riches en couleur et en tradition se sont, peu à peu, greffées, dédiant, ainsi, davantage, cet événement au divertissement. En savoir davantage sur l’histoire du nouvel an chinois. En 1967, la nourriture était rationnée et l’argent faisait défaut ! A l’aube de la nouvelle année, l’échange des voeux débordait de ferveur communiste. De nos jours, pour fêter cet événement majeur, les gens se réunissent au restaurant, envoient de l’argent par voie électronique et se congratulent par l’intermédiaire de messages instantanés sur ‘wechat’ (l’application de messagerie la plus populaire en Chine). Comment utiliser WeChat et QQ en Chine ?

Le Nouvel An chinois, une période empreinte de nostalgie pour les célibataires en Chine

- Louer les services d’un faux petit ami (ou fausse petite amie) pour passer le nouvel an en famille

Pour la majorité de la population, la fête du printemps représente le moment de l’année le plus joyeux. En revanche, les célibataires qui ont atteint l’âge de se marier, devront affronter les moqueries de leurs pairs et les reproches de leurs parents. Certains hésiteront, donc , à retourner dans leur famille, pour le nouvel an, évitant, ainsi, de se retrouver dans une situation quelque peu gênante.

En Chine, en effet, on estime que l’âge rêvé pour le mariage des garçons se situe avant 32 ans et pour les filles avant 30 ans. De ce fait, tout enfant toujours célibataire au-delà de cet âge provoque chez ses parents une vive inquiétude et un empressement très fort à lui faire rencontrer “l’âme soeur”.

Pendant cette période du nouvel an, de nombreux membres de la famille et, notamment, les anciens, ne peuvent s’empêcher de s’enquérir, auprès des plus jeunes, de leur vie, de leurs études, de leur travail mais, surtout, de leur situation sentimentale au cours de l’année écoulée. C’est ainsi, qu’au cours des ces dernières années, on se trouve face à un phénomène amusant voire extravagant qui consiste à louer un faux petit ami (ou fausse êtite amie) qui accompagnera l’enfant célibataire dans sa famille pour le nouvel an. Taobao, le plus grand site de vente en ligne de Chine, propose ce genre de services pour un prix moyen de 100RMB/journée.

Nouvel An Chinois

‘China Highlights’ propose des visites personnalisées en Chine pour aider les voyageurs à découvrir la Chine à leur manière. Nous sommes une équipe passionnée et nous partageons notre connaissance de la Chine avec ceux qui cherchent une expérience de voyage plus authentique... lire Plus ...

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Source : https://www.voyageschine.com/fete-chinois/le-nouvel-an-chinois/

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    • Représentations du signe chinois du buffle ou boeuf
      Publiées le 09 décembre 2009 - Mis à jour le 16 octobre 2015 – Non sourcées

Signe chinois : le Boeuf

Tatouage Chinois, symbolique des tattoos chinois, tatouages horoscope chinois | TATTOO TATOUAGES.COM

Boeuf ou buffle (astrologie chinoise) — Chine Informationshttps://www.google.fr/imgres?imgurl...

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Peinture de Dong Ho représentant un enfant sur un buffle domestique.

Le buffle domestique est un animal très présent dans la culture, et notamment dans les cultures asiatiques. Animal de bât en Asie du Sud et en Asie du Sud-Est, le buffle fait partie des douze signes zodiacaux chinois. Le buffle est également une figure associée au bouddhisme et à l’hindouisme. Il est par ailleurs fortement représenté dans les arts asiatiques.

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Dans l’usage courant, on utilise parfois le terme de « bovins » pour désigner les bovinés (essentiellement ceux de la tribu Bovini). Toutefois, « bovins » peut aussi être utilisé de manière restrictive [réf. nécessaire] pour ne désigner que les bœufs (Bos taurus), hors buffles, yacks, etc. Mais aussi cette sous-famille est appelée « Vaches », bien que cela désigne surtout le Bos Taurus femelle

A lire sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bovinae

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    • Autres sources de descriptions des Bovidés avec de nombreuses illustrations - Découverte des bovidés avec ‘vikidia.org’ pour les 8-13 ans
      Les bovidés (Bovidae) sont une famille de mammifères ruminants. Ils comportent les vaches, gazelles et de nombreux autres animaux plus petits comme les chèvres.

Pour simplifier, ils comprennent principalement

Les Bovidés Bovidae - Les Bovidés (Boeufs, Antilopes, Chèvres, etc…) constituent un groupe de Mammifères artiodactyles ruminants. Ce groupe correspond aux cavicornes des anciens auteurs, ainsi appelés de leurs cornes creuses, non caduques, habillant les cornillons osseux de l’os frontal. On divise les bovidés en 7 sous-familles : Bovinés, 5 familles d’Antilopes, les Caprinés. A voir sur http://www.cosmovisions.com/bovides.htm

Bovidés - Publié le 21 octobre 2009 - Mis à jour le 09 novembre 2011

Le portrait de bovidé le plus célèbre au monde celui de la vache qui…un dessin de Benjamin Rabier

Le portrait de bovidé le plus célèbre au monde celui de la vache qui rit … un dessin de Benjamin Rabier

Les Bovidés forment un grand groupe de ruminants, avec des espèces autochtones en Europe, Asie, Afrique et Amérique du Nord ainsi que de nombreuses formes d’élevage. Voici une présentation de cette famille particulièrement importante pour l’homme. A voir sur ce site : https://www.pratique.fr/bovides.html

Les animaux – Bovidés - Les bovidés appartiennent à l’ordre des artiodactyles, mammifères ongulés qui ont un nombre pair de doigts à chaque patte. C’est une famille très diversifiée regroupant 140 espèces, des buffles et bisons aux antilopes et gazelles. A noter que la sous-famille des Caprinés, comprenant moutons et chèvres, fait l’objet d’une catégorie distincte sur Anigaïdo mais qu’elle appartient bien à la famille des bovidés. Détails avec illustrations à voir sur ce site : https://www.anigaido.com/animaux/bovides

Les Bovidés (Boeufs, Antilopes, Chèvres, etc…) constituent un groupe de Mammifères artiodactyles ruminants. Ce groupe correspond aux cavicornes des anciens auteurs, ainsi appelés de leurs cornes creuses, non caduques, habillant les cornillons osseux de l’os frontal. On divise les bovidés en 7 sous-familles : Bovinés, 5 familles d’Antilopes, les Caprinés… A voir sur ce site : http://www.cosmovisions.com/bovides.htm

Les Bovidés - Bovinae - Les Bovinés sont une sous-famille de la famille des Bovidés (Bovidae). Ce groupe renferme tous les Ruminants pourvus de cornes persistantes dans les deux sexes, ou tout au moins chez les mâles, ces cornes ou prolongements frontaux consistant essentiellement en un axe osseux (continu avec le crâne), plein ou celluleux, recouvert d’un étui corné dont la terme et les dimensions varient beaucoup suivant les genres, les espèces et même les sexes…. - A voir sur ce site : http://www.cosmovisions.com/bovines.htm

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    • La symbolique culturelle du bœuf d’après Manuel G. | juillet 13, 2020 - Photo
      Le bœuf est lié à l’énergie du cosmos et symbolise l’effort physique et l’action. C’est aussi un symbole de sérénité et de conformité.

Pour les peuples de l’Egypte antique, le bœuf se différencie clairement du taureau et leurs connotations significatives se contredisent de façon radicale. La docilité du bœuf contraste avec la force sauvage du taureau.

Les Grecs et les Romains l’associaient à l’agriculture et, en cas de victoire, les guerriers romains sacrifiaient des bœufs blancs au dieu Jupiter.

En revanche, les Grecs, de même que les peuples de l’est asiatique, considéraient le bœuf comme un animal sacré et il était aimé et révéré par tous.

Les peuples de l’Orient lui attribuaient les mêmes qualité et caractéristiques qu’au buffle et c’est pourquoi il est vu comme un des animaux ayant répondu à l’appel du Bouddha. Il était, en outre, considéré comme un animal idéal pour conduire les sages là où ils désiraient se rendre et, selon la légende, le maître Lao-Tseu s’est lui-même rendu en Occident à dos de buffle.

La tradition populaire l’associe à la Crèche et, en général, on le considère comme un symbole des aspects liés à l’ombre, à l’obscurité et à la nuit. C’est pourquoi il existe, dans son symbolisme, un certain parallélisme avec un des deux astres lumineux, c’est à dire la lune.

Dans le zodiaque chinois, il occupe la seconde place et on dit de lui qu’il choisit toujours le chemin principal et bannit les chemins de traverse.

Dans le zodiaque occidental, il correspond aussi au second signe, le signe du Taureau.

Source : https://www.lefrontal.com/symbolique-du-boeuf

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    • Ouvrage issu du colloque sur le symbolisme des animaux - Villejuif, 12-14 novembre 2003 - L’animal, clef de voûte de la relation entre l’homme et la nature ? – Document PDF ‘horizon.documentation.ird.fr’
      Animal symbolism - Animals, keystone in the relationship between Man and Nature ? Editeurs scientifiques Edmond Dounias, Élisabeth Motte-Florac, Margaret Dunham.

Résumé

L’animal est un objet d’étude plus que jamais privilégié depuis que l’évolution des sciences brouille la frontière établie entre humanité et animalité. Cette frontière est abordée ici à travers le symbolisme, dans un jeu de miroir entre monde animal et sociétés humaines. Quelle place l’homme accorde-t-il à l’animal dans l’art, la religion, les relations sociales, économiques, politiques ? Quels aspects de sa culture sont subordonnés à l’animal ? Quelles espèces se voient investies de valeurs symboliques et quels pouvoirs leur sont attribués ?

Quarante chercheurs d’horizons divers nous invitent à explorer à travers le temps et l’espace la façon dont l’homme construit son rapport à l’animal, comment son imaginaire appréhende les espèces qui l’entourent et fait exister des formes fantastiques, quelle part d’elles-mêmes les diverses cultures projettent dans l’animal. L’ouvrage permet également de mieux évaluer les enjeux autour des réglementations pour la préservation de l’environnement.

Mots-clés animal, symbolisme, culture, imaginaire, représentations, tradition orale, conservation, clef de voût

Source pour une lecture complète : https://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers16-08/010041913.pdf

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    • Signification des animaux en Chine : le bœuf (nord de la Chine) et le buffle (sud de la Chine) Publié le 09/02/2016 – Communiqué ‘Objets Chinois’
      Cet animal est un thème récurrent dans la poésie et la peinture chinoise. En effet, il véhicule de nombreuses valeurs comme la tolérance, le calme, la bonté, la vie rurale et la force paisible. Il a illustré de nombreuses œuvres qui véhiculaient des leçons philosophiques. On prête le pouvoir d’empêcher les effondrements et les inondations aux statuettes en bronze représentant un bœuf.

buffle chine

L’animal symbolise également les travaux agricoles et l’empereur utilisait un bœuf jaune lors de la cérémonie annuelle du tracé des sillons au temple du Ciel. Une statue de buffle en terre, représentant le froid de l’hiver, était fabriquée puis brisée pour le rite de l’arrivée du printemps. Les morceaux étaient ensuite récupérés et répandus dans les champs afin de célébrer la fin de l’hiver. Dans le domaine du divin, le bœuf pouvait servir parfois de monture à Shouxinglao, le dieu de la longévité. De plus, Shennong, le dieu de l’agriculture, est de temps en temps représenté avec une tête de taureau. Le Roi-Boeuf était également vénéré dans les campagnes chinoises, et des sacrifices lui étaient offerts lors de rites anciens.

Signification des animaux en Chine - © Objets Chinois 2008 | Made by Webtao – Source : https://www.objetschinois.com/le-boeuf-et-le-buffle-en-chine_fr.html

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    • La symbolique des animaux dans la tradition chinoise et les arts martiaux et énergétiques chinois - 18 février 2016 Par Christian Renard - Extrait concernant les Bovidés
      Dans toute civilisation, les animaux font l’objet d’un usage symbolique : on leur prête des qualités physiques voire morales. Mais la symbolique chinoise et la symbolique occidentale ne sont pas identiques. Par exemple, ici, le serpent a une connotation négative, l’écureuil positive, tandis qu’en Chine, le dragon (Long) et le rat ont une connotation plutôt positive. Selon une légende, c’est le combat victorieux du serpent contre un oiseau qui inspira la création du TaiJi. Il peut s’agir d’animaux domestiques comme le chat ou le cheval, d’animaux sauvages comme le tigre ou d’animaux fabuleux comme le dragon symbole de l’empereur et du phénix symbole de l’impératrice.

12 animaux au zodiaque
Dans l’Horoscope chinois, les signes du zodiaque sont annuels et représentés par 12 animaux…

buffle

Le boeuf ou le buffle Niu - Cet animal est réputé pour son travail et sa puissance. Le buffle est lent mais patient, tenace et déterminé. Il compte sur ses propres forces et est prêt à piétiner tous les obstacles pour parvenir à ses fins.

Association Yin Yang – Tai Ji & Qi Gong à Besançon

Association Yin Yang - Club d’arts martiaux, 22 r Rotonde 25000 Besançon - Adresse, Horaire

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    • Le Bœuf - Quêtes spirituelles à Grenoble - Par Anne 15 janvier 2017 - Document ‘luminessens.org
      Étymologie : BŒUF, subst. masc.

Étymol. ET HIST. I.− Subst. 1. a) début xiie s. buef « taureau châtré » (Lois de Guill., 6 dans Gdf. Compl.) ; mil. xve s. beuf (Villon, 90, 22 dans IGLF Litt.) ; 1534 bœuf (Rabelais, Gargantua 6, éd. Marty-Laveaux, t. 1, p. 26) ; b) fin xiie s. « viande de bœuf » (Renart, éd. Méon, 10209 dans T.-L.) ; spéc. 1651 art culin. bœuf à la mode (Cuisinier fr., p. 50 d’apr. Rouvier dans Fr. mod. t. 23, p. 307) ; c) loc. proverbiale 1579 mettre la charrue devant les bœufs (H. Estienne, La Précellence du lang. fr., 136 dans IGLF Litt.) ; 2. fig. et fam. a) 1547 « personne acharnée au travail » spéc. dans l’expr. travailler comme un bœuf (Noël du Fail, Propos rustiques, p. 68, ibid.) ; b) 1661 « personne stupide et hébétée » (Molière, Éc. des maris, éd. du Seuil, II, 2, 1962, p. 148). II.− Adj. 1861 fig. arg., Éc. de Saint-Cyr (Larch. : C’est bœuf [...] est un des nombreux synonymes de C’est chic). Du lat. bos, bovis « bœuf mâle (opposé à vache) » dep. Plaute (ds TLL s.v., 2136, 21 ) ; appliqué à l’homme p. iron. (Plaute, ibid., 2141, 22). Lire également ladéfinition du nom pour amorcer la réflexion symbolique.

Expressions populaires : Claude Duneton, dans son best-seller La Puce à l’oreille (Éditions Balland, 2001) nous éclaire sur le sens d’expression populaires bien connue :

On n’est pas des bœufs : « On fait ce qu’on peut, on n’est pas des bœufs » est une formulette que l’on prononce pour protester gentiment contre un travail excessif, une occupation un peu longuette. Le bout rimé se dit aussi en inversant les deux éléments : « On n’est pas des bœufs, etc. ». L’idée étant : il ne faut pas nous prendre pour des bêtes de somme. On n’est pas des bœufs est le titre d’un livre d’Alphonse Allais paru en 1896 - mais l’usage de la locution est beaucoup plus tardif - les années 1920-1930 probablement, grâce à la diffusion qu’en firent les Surréalistes dans les milieux littéraires. L’expression n’est passée dans un large public qu’après la Seconde Guerre mondiale.

Mettre la charrue avant les bœufs : Je ne cite cette expression que pour mémoire et parce qu’elle paraît être la seule à venir plus ou moins directement du monde du travail - encore que par l’absurde, ou peut-être justement à cause de son absurdité. Il faut dire aussi que la charrue est tellement chargée de symboles (la paix, le travail, et même le phallus qui fertilise la terre femelle), outil à la fois virgilien et biblique, qu’elle a toujours eu sans peine droit de cité dans le langage. « Ils forgeront leurs épées en socs de charrue, et leurs lances en faucilles », dit Isaïe, pronostiquant un monde meilleur.

La charrue harmonieusement tirée par les bœufs est depuis toujours l’image même de la logique, de la cause avec son effet ; inverser les éléments engendre l’absurde. Car la forme originale de la locution est mettre la charrue devant les bœufs. C’est ainsi que l’emploie Tavelais en transformant la charrue en « charrette », dans l’enfance de Gargantua, lequel, entre autres incohérences, « mettoyt la charrette devant les boeufz ».

C’est à cause de l’ambiguïté de devant, qui pendant longtemps a voulu dire soit « avant », comme dans « ci-devant », soit devant, « en face », que l’on a fini par interpréter « avant les bœufs », et donner à l’expression le sens de faire les choses dans le mauvais ordre, généralement pour vouloir trop se presser. L’idée d’incohérence semble plus forte dans cette phrase d’un Arrêt d’amour du XVe siècle : « tournant à chaque propos la charrue contre les bœufs. » Photo

Symbolisme :

Sur le site http://artifexinopere.com/ on trouve un rappel de l’analyse du tableau La Chute de l’Homme de Albrecht Dürer, inspirée des travaux de Panofsky qui montre l’association du bœuf et de la théorie médiévale des humeurs (en l’occurrence le bœuf symbolise l’apathie flegmatique) au même titre que le lapin, le chat et l’élan.

Dans le Dictionnaire des symboles (1969, édition revue et corrigée Robert Laffont, 1982), Jean Chevalier et Alain Gheerbrant nous informent que :

’Contrairement au taureau, le bœuf est un symbole de bonté, de calme, de force paisible ; de puissance du travail et du sacrifice, écrit Decouvoux à propos du bœuf de la vision d’Ézéchiel et de l’Apocalypse. Encore ce bœuf peut-il être en fait un taureau. Ce sont certains aspects symboliques et leurs interprétations qui les distinguent. La tête de bœuf de l’empereur Chennong, inventeur de l’agriculture, celle de Tche-yeou paraissent être aussi bien des têtes de taureau (le même caractère niu désigne l’un et l’autre animal). Le bœuf Apis de Memphis, hypostase de Ptah et d’Osiris, n’est-il pas lui-même un taureau ? Le même mot désignait tous les bovidés. son caractère lunaire n’est pas déterminant à cet égard.

Le bœuf, et plus encore le buffle, auxiliaires précieux de l’homme, sont respectés dans toute l’Asie orientale. Ils servent de monture aux sages, particulièrement à Lao-tseu dan son voyage vers les marches de l’ouest. Il y a en effet, dans l’attitude de ces animaux, un aspect de douceur et de détachement, qui évoque la contemplation. Les bœufs statufiés sont fréquents dans les temples de Shîntô. Mais dans la Chine ancienne, un bœuf de terre figurait le froid, qu’on expulsait au printemps, en vue de favoriser le renouveau de la nature ; c’est un emblème typiquement yin. [excursus sur lehttp://www.luminessens.org/single-p...buffle]

Chez les Grecs le bœuf est un animal sacré. Il est souvent immolé en sacrifice : l’hécatombe désigne le sacrifice de cent bœufs. Il est consacré à certains dieux ; Apollon avait ses bœufs qu’Hermès lui déroba ; celui-ci ne put se faire pardonner son larcin, ce sacrilège, qu’ne donnant à Apollon la lyre qu’il avait inventée, faite d’une peau et de nerfs de bœuf, tendus sur une carapace de tortue. Le Soleil a ses bœufs, d’une blancheur immaculée et aux cornes dorées ; si les compagnons d’Ulysse affamés en mangent dans l’île de Thrinacie, malgré les interdictions de leur chef, ils périssent tous ; seul Ulysse, qui s’était abstenu, échappe à la mort.

Des bœufs sacrés étaient entretenus par la famille des Bouzyges ; ils étaient destinés à commémorer le labour initial de Triptolème, lors des rites de labourage sacré qui se célébraient aux mystères d’Eleusis. Dans toute l’Afrique du Nord, encore, le bœuf est un animal sacré, offert en sacrifice, lié à tous les rites de labour et de fécondation de la terre.

En raison sans doute de ce caractère sacré, de ses relations avec la plupart des rites religieux, comme victime ou comme sacrificateur (quand il ouvre par exemple, le sillon dans la terre) le bœuf a été aussi le symbole du prêtre. Par exemple, suivant une interprétation incertaine, les bœufs de Géryon, le géant à trois têtes, seraient les prêtres du delphisme primitif, dont Géryon est le pontife suprême ; il aurait été vaincu et tué par Héraclès ; le culte delphique aurait été ensuite renouvelé.

Le Pseudo-Denys l’Aréopagite résume en ces termes la symbolique mystique du bœuf : la figure du bœuf marque la force et la puissance, le pouvoir de creuser des sillons intellectuels pour recevoir les fécondes pluies du ciel, tandis que les cornes symbolisent la force conservatrice et invincible.’ Photo

Selon Jean-Marie Jeudy, auteur de Les Mots pour dire la Savoie (2006),

« En 1962, les services agricoles avaient encore recensé vingt-quatre paires de bœufs à travers la Savoie. Par contre, une enquête menée dans le département de l’Isère avait révélé un effectif de cent quatre-vingt paires dans les années 1980. En Dauphiné pour les labours en terrain escarpé et le débardage des bois, on utilisait une race de vaches renommée, celle de Villard-de-Lans. Face à l’arrivée du tracteur, on n’hésitait pas à dire qu’on ne verrait jamais « virer » de pareils engins sur une pente raide.

Sur la commune de Chignin, entre Montmélian et Chambéry, un lieu-dit est appelé le Mont Roujou. C’est une proéminence qui émerge au-dessus du vignoble. Pourquoi ce toponyme ? Parce que le bœufs rongeaient leur joug pour tirer leur attelage. Tant la côte était dure à grimper... L’explication est fort improbable, mais son image est plaisante.

Un curieux récit met en scène une paire de bœufs. A Loisieux, près de Yenne, il existait dans une chapelle une statue de saint Martin, le soldat romain au cœur tendre qui avait partagé son manteau. Au village voisin justement appelé La Chapelle-Saint-Martin, les habitants étaient jaloux. Ils auraient voulu posséder la statue. Sans doute pour bénéficier davantage des bienfaits de ce soldat généreux. Ils décidèrent de s’en emparer.

Par une nuit d’été, ils se rendent à Loisieux avec un chariot tiré par des bœufs. IL dérobent la stature, la pose sur la carriole et repartent dans la plus grande discrétion. Mais tout ne se déroule pas comme ils l’auraient souhaité. Sur le chemin du retour, les bœufs s’arrêtent et refusent de repartir. Menaces, encouragements, coups de trique, rien n’y fait, le bêtes demeurent immobiles. Rien ne semble pourtant les effrayer. Le temps est clair, la campagne dort...

Inutile d’y passer la nuit complète, les bœufs ne veulent pas emmener la statue. L’affaire est évidente. Dans l’ordre normal des choses, le saint doit rester à sa place dans la chapelle. C’est ce qu’en concluent les paysans. Il ne reste plus qu’à faire demi-tour et ramener Martin chez lui.

Les bœufs avaient fait la démonstration qu’ils n’obéissaient pas à l’aveuglette. Ils ne voulaient pas être complices d’un vol qui prenait des allures de sacrilège. Le preuve est évidente qu’ils n’étaient pas aussi stupides qu’on voulait le dire. Peut-être avaient-ils été inspirés par le Bon Dieu ?

[Dégradation du mythe celte des deux bœufs ?] Photo

Selon Grażyna Mosio et Beata Skoczeń-Marchewka, auteurs de l’article ’La symbolique des animaux dans la culture populaire polonaise, De l’étable à la forêt’ (17 Mars 2009) :

’Une position toute spéciale parmi le bétail était occupée par le bœuf, la force motrice principale à la campagne jusqu’au début du XXe siècle. Castré, privé de tout instinct sexuel “pécheur”, il pouvait tout particulièrement être prédestiné au contact avec le sacré. C’est lui qui adorait Le Nouveau-Né, aidait la Sainte Famille en réchauffant Jésus de son souffle. C’est à lui qu’il était permis de découvrir ce qui était divin. Les légendes populaires racontent que seuls les bœufs savaient reconnaître Jésus se déplaçant travesti sur la terre, ou la Sainte Vierge cheminant avec l’Enfant (Baranowski 1967 : 178-179). On croyait que ces animaux, étant purs, veillaient à la moralité et à l’honnêteté. Aussi lorsque la fermière en l’absence de son époux a tendance à le trahir, le bœuf se met à mugir de toute force et à cogner de sa tête contre le mur, pour la dissuader de cet acte infâme. Une autre fois il refuse de transporter le blé volé en renversant le chariot à chaque tentative entreprise par le voleur (Baranowski 1967 : 180). Les bœufs aident aussi volontiers les êtres humains en les sauvant en cas d’ennuis, en les protégeant par exemple des loups, des vipères, des risques de noyade. Ils s’attachent énormément à leur maître : ils sont malades et même meurent de tristesse à leur disparition, ou bien lorsqu’ils sont vendus (Baranowski 1967 : 180). Ces animaux peu agressifs et lents sont aussi devenus synonymes de l’assiduité et de la patience. Aujourd’hui les dictons “il travaille comme un bœuf”, ou “il est patient comme un bœuf” sont d’usage courant pour exprimer des traits de caractère bien vus par les patrons.’

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Pour David Carson, auteur de Communiquer avec les animaux totems, puisez dans les qualités animales une aide et une inspiration au quotidien (Watkins Publishing, 2011 ; traduction française Éditions Véga, 2011), le bœuf appartient à la famille de la Sagesse intérieure, au même titre que l’hippopotame, le chien, l’aigle, l’ours polaire, le cheval, le coyote, le papillon, la chouette, la salamandre, le saumon, le phoque, le paon, la grue, le tigre, le lièvre et la pieuvre.

Sagesse intérieure

Invoquer un esprit animal, c’est éveiller de nouvelles perceptions. tout phénomène naturel, y compris l’animal, est intrinsèquement mystérieux. L’indicible que recèle toute forme de vie nous ramène aux questions fondamentales sur l’existence. Comment et pourquoi s’est formé le cosmos ? Pourquoi les choses existent-elles plutôt que le néant (comme s’interrogent souvent les philosophes) ? La méditation peut nous apporter une conscience silencieuse des vérités qui se cachent derrière ces énigmes. Lorsque nous plongeons nos eux dans ceux d’une autre créature, nous sommes confrontés à de profonds mystères, dont l’animal est l’incarnation vivante.

Ce chapitre présente les animaux susceptibles de nous guider vers de nouveaux indices et une acuité nouvelle. Si nous sommes prêts à nous ouvrir et à écouter, nous pouvons gagner en maturité spirituelle et avancer dans notre voyage intérieur.

[...]

Le bœuf est essentiel dans de nombreuses cultures agraires. Ces mammifères sont plus forts que les chevaux, c’est pourquoi on les utilise fréquemment pour titrer charrues et charrettes. Dans la tradition hindoue, tout bétail, y compris le bœuf, est vénéré et il est interdit de le tuer. Le dieu Shiva voyagerait à dos d’un grand taureau, Nandi, tandis que Krishna aurait grandi dans une famille de bouviers.

Les bœufs consomment énormément d’herbe et d’autres végétaux, et passent la majeure partie du jour à ruminer, c’est-à-dire à remâcher. La nourriture est avalée une première fois puis régurgitée sous forme d’une boule mole et ronde (bol), remâchée puis ré-avalée. La rumination aide le bœuf à digérer plus efficacement, ce qui lui permet d’ingérer davantage de nourriture, gage de bonne santé et d’endurance.

Dans plusieurs pays asiatiques, on utilise ces maîtres du labourage pour prédire les rendements agricoles de l’année à venir. Au cours de rituels, on leur offre divers aliments - riz, graines, foin et maïs - et même un assortiment de boissons. Ce que le bœuf choisit de manger et de boire est déterminant, et le chaman ou oracle fait une prévision en fonction des choix de l’animal. Famine ou festin, ces prédictions sont souvent exactes.

Si vous êtes dans une situation où détermination et persévérance vous sont nécessaires (obstination donc), invoquez le pouvoir du bœuf. Inépuisable, aimant et généreux, cet animal ne manque jamais d’accomplir son devoir. Avec le bœuf pour totem spirituel, vous vous battrez toujours pour être utile à autrui et tenir la distance. Votre grande force, votre clame intérieur et votre sérénité ne passeront pas inaperçus. Vous serez plus résolu que jamais, vous investissant pleinement et jusqu’au bout, semant les graines qui porteront des fruits. Faites appel à l’esprit du bœuf, qui confère maturité et volonté indomptable, puis creusez les bons sillons de votre existence. Vous serez récompensé de votre labeur.

Mots-clés : Détermination et persévérance.

Développer l’énergie du Bœuf

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Pratiquez la posture de la tête de vache  : En yoga, cette posture assise implique de croiser les jambes l’une sur l’autre tout en pliant le bras gauche derrière le dos, main vers le ciel, et en repliant le coude droit au-dessus de l’épaule, main droite vers la terre, le but étant que les deux mains se rejoignent derrière le dos. On dit que les jambes croisées ainsi ressemblent aux lèvres d’une vache.

Créez des images : On trouve des représentations de l’ancêtre du bœuf, l’aurochs, sur les peintures rupestres préhistoriques, notamment celles de Lascaux. Honorez votre esprit bœuf en dessinant ou en peignant votre propre animal-force.

Projetez vos runes : L’aurochs a donné son nom à la lettre ’u’ de l’alphabet runique, employé en Europe du Nord avant l’adoption de l’alphabet latin. Méditez sur la rune de l’aurochs, pour essayer de comprendre l’importance de son énergie pour nos ancêtres.

Dansez avec Krishna : Le dieu Krishna a passé son enfance et son adolescence avec des bouviers, ce qui lui valut le nom de ’Gowinda’, qui signifie ’trouveur de vaches’ et ’Gopala’, ’protecteur de vaches’. Vous pouvez gagner en sagesse en méditant sur la bienveillance de Krishna envers votre animal fort.

Sur les traces du Bœuf

Au XIIe siècle, un maître zen chinois peignit dix images représentant la quête d’un bœuf - allégorie de la recherche de Satori, réalisation de notre vraie nature. La personne en quête cherche le bœuf, l’apprivoise et rentre à la maison sur son dos - puis n’y pense plus. L’image qui suit est un blanc, la suivante montre la vie simple, puis finalement ce même homme qui retourne au marché, d’une humeur heureuse et généreuse. A la fin, le gardien de troupeau est en paix avec toute forme de vie, jouissant du lien avec ses compagnons.’ Photo

Symbolisme celte :

Selon le Dictionnaire des symboles (1ère édition, 1969 ; édition revue et corrigée Robet Laffont, 1982), Jean Chevalier et Alain Gheerbrant,

’il existe une divinité gauloise Damona, parèdre du protecteur des eaux thermales Borvo ou Apollon Borvo, et dont le nom contient le thème celtique désignant généralement les bovidés, dam. Mais le bœuf ne posséderait pas, dans le monde celtique, de symbolisme indépendant, en dehors du symbolisme chrétien usuel. Les légendes galloises témoignent cependant de l’existence de bœufs primordiaux. Les deux principaux sont ceux du Hu Gadarn, personnage mythique, qui arriva le premier dans l’île de Bretagne, avec les nation des Cymri (Gallois). Avant l’arrivée de ces derniers, il n’existait en Bretagne que des ours, des loups, des castors et des bœufs cornus. Le Lebor Gabala (Livre des Conquêtes) nomme aussi, mais sans autre indication, des bœufs mythiques. Le bœuf jouerait alors un rôle analogue à celui du héros civilisateur.’ Photo

Selon Sabine Heinz, auteure de Les Symboles des Celtes, (édition originale 1997, traduction française Guy Trédaniel Éditeur, 1998),

’Le bœuf a lui aussi de l’importance. Il est l’un des animaux en lequel les humains aiment se métamorphoser ; on le mange et on le vénère ; après la christianisation,on le retrouve aux côtés de saint Luke ; le bœuf devient alors le sacrifice symbolisant la dignité de prêtre du Christ.

Dans l’histoire galloise Kulhwuch ac Olwen, trois des quarante tâches que doit effectuer Kulhwch lui imposent d’attraper des bœufs :

Tout d’abord, Kulhwch doit aller chercher le bœuf de Gwlwlydd, ’Poil brun’, pour que Ysbaddaden puisse bien labourer la terre. Sa tâche suivante est de mettre sous le même joug le bœuf jaunâtre-blanc pâle et le bœuf pie. Il s’agit des trois principaux bœufs de Bretagne. Pour finir, il doit, encore une fois pour Ysbaddaden, atteler à la même charrue les deux bœufs cornus dont le premier vit d’un côté de la Montagne Cornue e le seconde l’autre côté. Les bœufs sont Nynnyaw et Peibiaw, deux rois métamorphosés à cause de leurs péchés.

On ne manquera pas de citer Oxford dont on parle déjà chez Cyfranc Lludd a Llefelys en tant que centre de la Bretagne. comme le taureau et autres animaux du même type, le bœuf est immortalisé dans les blasons.’ Photo

Littérature :

Le bœuf - Lecture

I -La porte s’ouvre ce matin, comme d’habitude, et Castor quitte, sans buter, l’écurie. Il boit à lentes gorgées sa part au fond de l’auge et laisse la part de Pollux attardé. Puis, le mufle s’égouttant ainsi que l’arbre après l’averse, il va de bonne volonté, avec ordre et pesanteur, se ranger à sa place ordinaire, sous le joug du chariot.

Les cornes liées, la tête immobile, il fronce le ventre, chasse mollement de sa queue les mouches noires et, telle une servante sommeille, le balai à la main, il rumine en attendant Pollux.

Mais, par la cour, les domestiques affairés crient et jurent et le chien jappe comme à l’approche d’un étranger.

Est-ce le sage Pollux qui, pour la première fois, résiste à l’aiguillon, tournaille, heurte le flanc de Castor, fume, et, quoique attelé, tâche encore de secouer le joug commun ?

Non, c’est un autre. Castor, dépareillé, arrête ses mâchoires, quand il voit, près du sien, cet œil trouble de bœuf qu’il ne reconnaît pas.

II - Au soleil qui se couche, les bœufs traînent par le pré, à pas lents, la herse légère de leur ombre.

Jules Renard, ’Le Bœuf’ in Histoires naturelles, 1874.

Photo

Les Bœufs - Tewxe

J’ai deux grands bœufs dans mon étable,

Deux grands bœufs blancs marqués de roux ;

La charrue est en bois d’érable,

L’aiguillon en branche de houx.

C’est par leur soin qu’on voit la plaine

Verte l’hiver, jaune l’été ;

Ils gagnent dans une semaine

Plus d’argent qu’ils n’en ont coûté.

S’il me fallait les vendre,

J’aimerais mieux me pendre ;

J’aime Jeanne ma femme, eh bien ! j’aimerais mieux

La voir mourir, que voir mourir mes bœufs.

Les voyez-vous, les belles bêtes,

Creuser profond et tracer droit,

Bravant la pluie et les tempêtes

Qu’il fasse chaud, qu’il fasse froid.

Lorsque je fais halte pour boire,

Un brouillard sort de leurs naseaux,

Et je vois sur leur corne noire

Se poser les petits oiseaux.

S’il me fallait les vendre,

J’aimerais mieux me pendre ;

J’aime Jeanne ma femme, eh bien ! j’aimerais mieux

La voir mourir, que voir mourir mes bœufs.

Ils sont forts comme un pressoir d’huile,

Ils sont doux comme des moutons ;

Tous les ans, on vient de la ville

Les marchander dans nos cantons,

Pour les mener aux Tuileries,

Au mardi gras devant le roi,

Et puis les vendre aux boucheries ;

Je ne veux pas, ils sont à moi.

S’il me fallait les vendre,

J’aimerais mieux me pendre ;

J’aime Jeanne ma femme, eh bien ! j’aimerais mieux

La voir mourir, que voir mourir mes bœufs.

Quand notre fille sera grande,

Si le fils de notre régent

En mariage la demande,

Je lui promets tout mon argent ;

Mais si pour dot il veut qu’on donne

Les grands bœufs blancs marqués de roux ;

Ma fille, laissons la couronne

Et ramenons les bœufs chez nous.

S’il me fallait les vendre,

J’aimerais mieux me pendre ;

J’aime Jeanne ma femme, eh bien ! j’aimerais mieux

La voir mourir, que voir mourir mes bœufs.

Pierre Dupont, ’Les Bœufs’ in Chants et chansons, Photo

Arts visuels :

Eugène Boudin, Bœufs couchés dans un pré, huile sur bois, vers 1880-1888. Photo

Source : https://www.luminessens.org/post/2017/01/15/le-b%C5%93uf

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    • De la Préhistoire à la Vache qui rit : les représentations de la vache - 27/02/2019 (mis à jour à 11:05) - Par Elsa Mourgues – Document ‘franceculture.fr’ Savoirs

Elle est la star du Salon de l’agriculture chaque année et l’emblème de nos campagnes. Elle est partout : dans la mythologie, l’imagerie religieuse, l’art et même dans les rayons frais de nos supermarchés. Tour d’horizon des représentations de la vache à travers l’Histoire.

Cette année, elle s’appelle Imminence. Vaché égérie du Salon de l’agriculture 2019 qui se tient à Paris jusqu’au 3 mars, elle va, comme une star, être photographiée sous toutes les coutures. Petite histoire des représentations de la vache, de la Préhistoire à ’La Vache qui rit’.

Une des premières peintures : l’ancêtre de la vache

L’une des premières peintures de l’homme est l’ancêtre de la vache : l’auroch. Dans la grotte de Lascaux, sur plus de 500 animaux, les bovins sont les plus impressionnants, mesurant jusqu’à 5 mètres de long pour les peintures de taureaux. Les archéologues affirment que Lascaux n’est pas un lieu d’habitation mais un lieu de représentation artistique, comme un sanctuaire. Les peintures que l’on y trouve sont des représentations symboliques... mais dont les codes nous sont inconnus.

La vache divinisée

Nul doute que l’histoire du Minotaure et des mythes qui l’accompagnent sont les survivances de ces cultes taurins pré et protohistoriques. 
Michel Pastoureau, Les Animaux célèbres, 2001

Monstre mi-homme, mi-taureau, le minotaure est le plus célèbre des “animaux” de la mythologie grecque. Il est un symbole de force et de virilité souvent représenté avec des muscles saillants. Il est aussi une allégorie de la fertilité. Une représentation au croisement des plus anciennes civilisations comme les Sumériens en Égypte ancienne, en Inde, etc. Autant de mythes païens contre lesquels se sont battues les religions du Livre comme le christianisme.

Illustration - Statue d’Apis, égypte ancienne• Crédits : Getty

La représentation chrétienne

Les figures du bœuf et de l’âne dans l’étable n’existent pas au début de la chrétienté. En rupture avec le dogme de l’Église, qui place l’homme au-dessus des animaux, c’est François d’Assise qui invente et promeut la crèche au tournant du XIIIe siècle. Pour lui, toutes les créatures font partie de la communauté de Dieu. Les interprétations divergent sur la représentation du bœuf de la Nativité : il est parfois l’animal patient, travailleur, obéissant, symbole du Bien ou, comme l’âne, il représente des attributs du Christ stoïque face aux mauvais traitements des hommes.

Renaissance et art animalier

Il faut attendre le XVIIe siècle, pour voir des représentations animalières en dehors des scènes bibliques, comme dans l’oeuvre de Claude Lorrain, mais les bovins sont rares et toujours au second plan car seuls les paysans les plus riches possèdent des vaches.

Illustration - Labourage nivernais • Crédits : Rosa Bonheur

À partir de 1820, l’art naturaliste est en pleine expansion. Rosa Bonheur remporte en 1848 la médaille d’or du Salon pour son tableau Bœufs et Taureaux, race du Cantal. La vache au travail est glorifiée comme dans les œuvres de Constant Troyon. Au XIXe siècle, on distingue les vaches à lait des vaches à viande. Une spécialisation que l’on retrouve dans les arts avec la célébration de la vache laitière. 

La vache sublimée

Au début du XIXe siècle, l’homme applique des critères de beauté à la vache à l’occasion de concours qui se multiplient partout en France. Les critères sont avant tout d’ordre géométrique. Une belle vache doit former un parfait rectangle. C’est le début des modifications génétiques par croisement dans les élevages.

L’égérie agricole du XXe siècle

L’invention des transports frigorifiques provoque un boom de la consommation de lait qui s’amplifie avec l’essor de la publicité. Benjamin Rabier, créateur de La Vache qui rit, contribue à rendre la vache encore plus familière en prêtant des traits humains au bovin. Aujourd’hui encore la vache est le symbole de la campagne... loin de la réalité industrialisée.

À lire aussi :

Documentaires

De l’aurochs au salon de l’agriculture : la vache, quel mythe !

Elsa Mourgues

À découvrir :

Moutons piétineurs ou truies assassines, de l’art de trouver des boucs émissaires : les procès d’animaux

Chauve-souris, pangolin, coq, loup... à l’origine de notre imaginaire animalier

Lascaux, les secrets d’une découverte exceptionnelle

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Source : https://www.franceculture.fr/histoire/de-la-prehistoire-a-la-vache-qui-rit-les-representations-de-la-vache

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    • Le Bœuf dans la culture juive avec le Dictionnaire Biblique Westphal – Quelques repères
      En Hébreu :

1. behémâh - Bétail en général, y compris les bovidés, Genèse 34.23.

2. bâqdr - Troupeau de bœufs, sans distinction d’âge ou de sexe.

3. chôr - Genèse 32.5 ; 1 Samuel 22.19, etc. (araméen tôt, Esdras 6.9 ; Esdras 6.17 ; Daniel 4.25-32 et suivant), tantôt un troupeau, tantôt un individu isolé, quels que soient l’âge et le sexe.

4. par - Jeune taureau, féminin pârâh, génisse.

5. égel - Féminin églâh, veau d’un an, appliqué exceptionnellement à une génisse dressée, Osée 10.11 ; à une laitière, Ésaïe 7.21 ; à une génisse de labour, Juges 14.18 ; à une génisse de trois ans, Genèse 15.9.

6. abbîr - Pluriel abbîrîm, les forts, désigne dans quelques passages des taureaux, Psaumes 22.13 ; Psaumes 50.13 ; Ésaïe 34.7.

7. alâphîm - Pluriel, terme général pour bœuf, Deutéronome 7.13 ; Deutéronome 28.4 ; Deutéronome 28.18 ; Deutéronome 28.51 ; Psaumes 8.8 ; Proverbes 14.4 ; Ésaïe 30.24.

8. reêm - Bœuf sauvage, Nombres 23.3, etc…

Le bœuf était le principal animal domestique des anciens Juifs. Les patriarches, qui étaient des semi-nomades, en possédaient de grands troupeaux. Établis en Canaan, les Israélites en réduisirent l’élevage et le proportionnèrent aux ressources de leur pays. Le désert de Juda, la plaine maritime, la Galilée, la Transjordanie surtout (le bétail de Basan était célèbre : Psaumes 22.13 ; Amos 4.1), restèrent des pays d’élevage. Ailleurs on ne garda guère que les bêtes nécessaires aux travaux des champs (labourage, Deutéronome 22.10 ; 1 Rois 19.19 ; dépiquage, Deutéronome 25.4 ; Osée 10.11 ; charrois, Nombres 7.3, cf. 1 Samuel 6.7, etc. ; transports à dos, 1 Chroniques 12.40), et on ne leur donnait qu’une maigre pitance, probablement comme aujourd’hui quelques poignées de paille d’orge (Ésaïe 11.7 ; Ésaïe 30.24). On se nourrissait de leur laitage (2 Samuel 17.29 ; Ésaïe 7.21 et suivant) ; mais on ne mangeait de leur chair qu’aux jours de fête (Deutéronome 14.4 ; 1 Rois 1.9). À l’hôte de passage on offrait généralement un veau (Genèse 18.7 ; Luc 15.23). Les bêtes destinées à être mangées étaient engraissées à l’étable (1 Rois 4.23 ; Proverbes 15.17 ; Amos 6.4 ; Malachie 4.2 ; Luc 13.15). On immolait surtout les bœufs pour le sacrifice (Genèse 15.9 ; 1 Rois 8.63 ; 2 Chroniques 29.33). La loi de Moïse renfermait des prescriptions relatives à la protection du bétail (Exode 23.12 ; Deutéronome 25.4). Le bœuf gardé à l’étable est ordinairement doux, mais celui qui jouit de la liberté des pâturages est à demi-sauvage et peut devenir dangereux.

Ces animaux ont l’habitude d’entourer l’objet qui les étonne et finissent quelques fois par le charger (Psaumes 22.13). La loi mosaïque règle les dommages causés par ces attaques (Exode 21.28-36). Les bœufs en liberté résistent énergiquement aux fauves, ils enferment dans un cercle les vaches et les veaux et font face, cornes baissées, à l’ennemi. Les bœufs actuels de la Palestine ne sont qu’une race dégénérée, faute de soins et d’une nourriture suffisante. Dans les régions riches en herbages (les mêmes qu’aux temps bibliques), le bétail est plus beau. Dans la vallée du Jourdain le bœuf commun (bos taurus) est remplacé par le buffle (bubalus). Il faut à ce dernier le marécage. Il s’y enfonce dans le jour jusqu’au cou, comme on en voit aujourd’hui couramment dans les bras du Delta d’Égypte. Cette bête énorme et disgracieuse est redoutable. Elle vient de l’Inde où elle existe à l’état sauvage. Elle est arrivée par la Perse, trop tard pour être mentionnée dans la Bible.

Dans l’antique Orient le bœuf, ou plus exactement le taureau, était considéré comme le symbole de la puissance, de la fécondité, de la vie. En Égypte, le dieu Apis à Memphis, le dieu Râ à Héliopolis, le dieu Kern à Thèbes, le dieu Mentu à Hermonthis, étaient représentés sous la forme d’un taureau. Les Babyloniens représentaient ainsi Adad, le dieu de la pluie fécondante, et les Araméens Hadad (dieu qui était adoré aussi chez les Hittites). Dans le monde égéen, le Dionysos crétois, dieu de la végétation et de la vie, était aussi figuré sous la forme d’un taureau. On ne peut donc point s’étonner qu’Israël, dans ses temps primitifs, ait fait de même pour son propre Dieu (voir l’épisode du taureau d’or au pied du Sinaï, Exode 32 ; Deutéronome 9, et le taureau érigé par Jéroboam à Dan et à Béthel, 1 Rois 12.29 ; 2 Rois 10.29). Cette représentation, inconciliable avec le culte jéhoviste instauré par Moïse, fut constamment combattue par les prophètes.

S’appuyant sur une ressemblance phonétique, certains savants ont identifié le reêm biblique avec l’antilope oryx (arabe rîm), qui habite les solitudes voisines de la Palestine. Mais cet animal ne répond pas aux descriptions de la Bible. Les LXX ont rendu reêm par monokéros et en ont fait un animal fabuleux unicorne (la «  licorne  » de nos vieilles versions, et du Psautier, jusqu’à Martin et Ostervald). Le reêm est en réalité un bovidé bicorne. La Bible décrit sa grande force, sa férocité, ses cornes redoutables (Nombres 23.22 ; Deutéronome 33.17 ; Psaumes 22.22 ; Psaumes 92.11 ; Ésaïe 34.7, cf. Job 39.12-15). Psaumes 29.6 le met en parallèle avec le bœuf domestique. D’après Ésaïe 34.7, il était agréé pour le sacrifice. Il ne peut s’agir du buffle indien (voyez plus haut), mais plutôt d’un des grands bovidés sauvages qui peuplaient jadis les forêts de la Palestine et dont quelques dents ont été découvertes dans une station ossifère du Liban : le bison et l’aurochs.

Le bison (bison bona-susovl bosurus), aux cornes courtes et fortes, souvent appelé aujourd’hui aurochs et confondu à tort avec l’urus de César, n’a plus que quelques descendants dans les forêts de Lithuanie et dans quelques recoins perdus du Caucase. Le vrai aurochs ou bœuf ancien des Germains existait encore au temps de César, qui le décrit sous le nom d’urus, corruption d’aurochs (De Bello Gallico, 6.28). C’est le bos primi-genius des naturalistes. Ce bovidé, aujourd’hui éteint, d’où proviennent peut-être nos bœufs à longues cornes, était une bête énorme aux cornes longues et puissantes. Les rois d’Assyrie, qui chassaient ce fauve presque aussi redoutable que le lion, l’ont représenté sur leurs monuments ; une inscription de Salmanasar III dit : «  Je foulai aux pieds son pays, comme un rimoû.  » C’est certainement le reêm

Pour le «  bœuf sauvage  » (teô) de Deutéronome 14.5 et Ésaïe 51.20, voir Antilope.

E. D. – Source : https://www.levangile.com/Dictionnaire-Biblique/Definition-Westphal-905-Boeuf.htm

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    • Un peu d’histoire des religions – De la race de bœuf WAGYU d’origine japonaise à l’acceptabilité de cette viande dans l’islam et la religion musulmane - Communiqué
      C’est suite à la lecture d’un article paru dans le magazine « HISTOIRE » de l’auteur Massimo MONTANARI, professeur d’histoire médiévale et d’histoire de l’alimentation, de son livre « La Chère et l’esprit qui traite de l’Histoire de la culture alimentaire chrétienne » que j’en ai appris le plus sur la viande rouge.

Voir la 1èrede couverture de ce livre

Au commencement, le Christ des Évangiles est tributaire des normes alimentaires juives. Mais dans une page des Actes des apôtres, un songe de Pierre libère la communauté chrétienne naissante de ces interdits. Les hommes cependant ont besoin de règles, raison pour laquelle le christianisme au cours des siècles élabore une série infinie de modèles alimentaires hérités de la tradition juive, de la philosophie grecque et de la science de l’alimentation : rôle du pain et du vin dans l’Eucharistie, rapport à la viande, au sang et au gras, valeur de rachat du jeûne, modes culinaires, y compris monastiques, règles d’abstinence.
Dans cet essai paru en 2015, en Italie, Massimo MONTANARI parle de questions complexes avec une grande simplicité. Son autorité scientifique l’exonère des démonstrations pesantes et lui permet d’aborder les sujets avec une grande intelligence.

Un sujet d’actualité ; entre l’attirance pour le VEGANISME ou le VEGETARISME et les banquets de boudin, hier marqueurs d’anticléricalisme en période de carême, aujourd’hui destinés à discriminer d’autres religions, on voit que l’alimentation n’est pas qu’une affaire de goût.

Je lu notamment que Dieu après avoir chassé l’homme du jardin d’Eden autorisa Noé à manger de la viande : « Tout ce qui se meut et qui a vie vous servira de nourriture mais à condition de ne manger point de chair avec son âme et avec son sang.

Enfin il y a les différences entre les différentes religions monothéistes sur le rituel et ce qui est considéré purs et impures.

A chacun sa réflexion sur le bœuf WAGYU ?

Un régime respectueux de la vie animale considérée comme l’égale de l’être humain ?
Une abstinence religieuse par une pratique d’humilité et de pardon en guise de compassion pour la bête ?
Un régime végétarien considéré comme innocent pour répondre au régime « violent » du sacrifice de l’animal comme cité dans un poème de Prudence. Ne pas manger de la viande aide à mieux se porter ?

Enfin Un sentiment existentiel et de plaisir accordé par dieu et qui serait interdit par certaines personnes considérant cet aliment hautement aphrodisiaque d’après les écrits d’Isidore de Séville au 6ème siècle sur la luxure de la chair animale.

Ainsi j’ai trouvé très important d’expliquer à nos clients la signification même du mot HALAL :
Le mot Halal veut dire LICITE dans la religion monothéiste musulmane.

Dans l’Islam, le mot ḥalāl (arabe : حلال [ḥalāl], « permis », « licite ») désigne tout ce qui est autorisé par la charia, la loi islamique. Cela ne concerne pas seulement la nourriture et les boissons, mais également les habitudes de vie, la « morale musulmane1 ».

Généralement, dans l’islam, toute action est considérée comme permise, à moins qu’elle ne soit interdite par la religion musulmane. Dans ce cas, elle est dite harām, c’est-à-dire illicite.

Ainsi le Halal alimentaire s’explique par les interdits coraniques et on comprend pourquoi il est strictement conseillé de ne pas faire l’amalgame entre le sens du halal pour une bête sacrifié et la question du halal dans tous autres produits et services variés tels que la finance halal, les hôtels « sharia - compatibles » que des comportements et des institutions comme la sexualité et le mariage. « Vivre dans le halal » n’a rien avoir avec le rituel halal pour un bœuf WAGYU et on se limitera donc à décrire l’abattage halal et sans ambiguïté.

Les interdits coraniques pour la viande :

L’exemple le plus connu de nourriture non halal (ou interdite) est la viande de porc. Bien que celle-ci soit la seule viande qui ne puisse être consommée par les musulmans, quelle que soit leur obédience, d’autres types de viandes peuvent également être interdits. Les critères utilisés pour déterminer quelles sont ces dernières incluent notamment la provenance de l’animal, la cause de sa mort et la manière dont il a été traité :

« Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui de Dieu, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce a dévorée — sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte. (Vous sont interdits aussi la bête) qu’on a immolée sur les pierres dressées, ainsi que de procéder au partage par tirage au sort au moyen de flèches. Car cela est perversité.

La dhabiha : la méthode d’abattage rituel halal

La Ḏabīḥah (ذَبِيْحَة) est la méthode prescrite par la loi islamique concernant l’abattage de tous les animaux à l’exception des animaux marins. Il doit être réalisé en invoquant le nom d’Allah, en disant : « Bismillah Allahi al-Rahman al-Rahim » (Au nom de Dieu le très miséricordieux le tout miséricordieux).

Cette méthode consiste à utiliser un couteau bien aiguisé et sans défaut pour effectuer une profonde et rapide incision à la pointe du cou, tranchant dans le même temps l’œsophage, la trachée, la carotide et la jugulaire afin de faire jaillir le sang car ce dernier n’est pas halal. La moelle épinière est épargnée afin que les dernières convulsions améliorent encore le drainage et la tête de l’animal est traditionnellement orientée vers la qibla, c’est-à-dire La Mecque, bien que cette dernière condition ne soit pas évidente du faite de l’immobilisation de la tête d’un animal aussi robuste qu’un bœuf.

Le sacrifice : Un choix capital

Le sacrificateur doit appartenir à la catégorie des ’gens du Livre’. Dans cette logique, la viande casher peut être considérée comme halal, puisque chez les juifs, l’animal est abattu dans des conditions proches. Mais les savants musulmans restent en désaccord sur ce cas de figure et la conception souple du halal a tendance à être marginalisée.

À l’inverse, la production de viande halal à grande échelle par l’industrie agro-alimentaire a conduit à des labellisations halal par des organismes certificateurs d’animaux non égorgés (notamment en ce qui concerne les poulets).

Les positions éthiques

Selon l’association Islamic Concern for Animals, pour qu’une viande soit halal, il ne suffit pas que la viande soit issue d’un processus obéissant à certaines règles strictement alimentaires : il faut aussi que le traitement de l’animal vivant suive les principes musulmans ; ainsi pour elle, il n’est pas halal d’élever un animal comme une machine (en élevage intensif par exemple), les animaux aussi méritant compassion, puisqu’ils sont, comme les hommes, des créatures de Dieu.

La prescription est claire à ce sujet ; la bête doit être égorgée consciente donc non étourdie et sans Electronarcose ni avant, ni après abattage.

Certification halal et contrôles

En France, des arrêtés publiés en 1994 et 1996 ont agréé respectivement la grande Mosquée de Paris puis la mosquée d’Évry et la grande mosquée de Lyon en tant qu’organisme religieux habilitant des sacrificateurs autorisés à pratiquer le sacrifice rituel et à percevoir la taxe liée à la certification.

Ces arrêtés obligent ainsi les abattoirs à faire appel à des sacrificateurs habilités car, à l’époque, les règles de l’abattage rituel étaient rarement respectées. Un chef de service de la Direction générale de l’alimentation a rappelé en 2010 que la certification halal n’est pas encadrée par les pouvoirs publics et correspond à une certification qui n’est pas officielle, donc, une certification qui relève d’une initiative privée. Cependant, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a déclaré en 2008 contrôler la traçabilité de la viande des merguez marquées « halal » et procède régulièrement à des contrôles pour détecter la présence de porc dans des produits vendus sous l’appellation halal.

Une des premières initiatives de création d’une certification halal privée date des années 1980 avec la réunion de plusieurs associations au sein d’une fédération nommée Tayyibat destinée à réglementer le marché de l’alimentation halal en France. Depuis, le marché de la certification halal s’est développé et plusieurs articles et livres ont révélé qu’il existe actuellement en Europe de nombreuses certifications halal qui ne parviennent pas à se mettre d’accord entre elles. Notamment, une association de consommateurs musulmans (Asidcom) montre à partir d’enquêtes menées en 2008 et 2009 sur plusieurs organismes de certification « halal » qu’il existe des différences flagrantes aux niveaux des processus et des moyens de contrôles mis en œuvre par ces organismes.

Les principales divergences entre certificateurs portent sur la méthode d’abattage. Certains préconisent un abattage sans électronarcose tandis que d’autres l’acceptent. Cette méthode est approuvée car elle prend en compte la souffrance animale et la réglementation européenne.

Wagyu H - 14, rue du Dr. Jean Reygasse 31270 Cugnaux - Tél. : + 33 645 100 776 - Mail : contact@wagyuhalal.com

Source : https://www.wagyuhalal.com/credits.php

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    • L’élevage du bœuf Wagyu en France – Document ‘wagyuhalal.com’
      WAGYU H est la contraction du mot « WA » qui veut dire japon et « GYU » qui veut dire bœuf. Ce bœuf originaire de la région de KOBE est issu d’une méthode d’élevage ancestrale et importé depuis peu en France. C’est la raison pour laquelle cette race de bœuf japonaise est très rare et unique au monde pour son goût inimitable aux saveurs de beurre et de noisettes.

Traditionnellement, les bœufs WAGYU servaient, au Japon, d’animaux de somme et de trait. Ils étaient sélectionnés pour leur capacité à métaboliser rapidement la graisse en sucres et à transformer ces sucres en énergie et force musculaire.
Fondante, marbrée, persillée et d’une extrême tendreté, la viande de bœuf Wagyu a des qualités organoleptiques qui lui sont bien spécifiques. Elle a, en outre, la particularité d’être riche en acides gras mono-insaturés. Ces derniers sont pauvres en cholestérol et donc bénéfiques pour la santé.

La reproduction dans l’élevage 

L’élevage du bœuf Wagyu

La pose au sein de l’élevage de bœuf Wagyu a été effectuée en Belgique sur des receveuses de race Holstein. En février 2006, les premiers bœufs Wagyu pure races naissent. Deux ans plus tard, grâce à l’insémination et l’utilisation des doses d’origine américaine 100% bœuf Wagyu, l’élevage prend réellement forme en France. Un passionné de la race wagyu japonaise a eu l’idée de travailler sa propre génétique. C’est ainsi que la première collecte sur les vaches matures sexuellement a lieu en mai 2009. Les receveuses utilisées pour la pose des embryons sont de races charolaise ou Aubrac. Le premier bœuf Wagyu est issu du cheptel et commercialisé en 2010. Il s’en suivra une amélioration du domaine pour garantir un environnement sain pour l’élevage et permettre de viser l’excellence en terme de qualité de bœuf Wagyu.

Ainsi afin que les consommateurs y voient plus claire dans le choix de cette viande comparable au goût d’un foie gras ou d’un caviar exceptionnel. Il est indispensable de comprendre le mode d’élevage et le travail énorme nécessaire pour prendre bien soin de ces bœufs WAGYU.

L’élevage du bœuf de Kobe

Par exemple demander à votre boucher ou au restaurant l’origine de la viande et la qualité du grade BMS (Beef Marbling score) ? Entre 10 et 12, on approche le véritable millésime Bœuf de Kobe ! Attendez-vous à un prix explosif car il faut aimer le bœuf consommé tel que dans son pays d’origine. C’est un label attribué dans la préfecture de HYOGO.

‘Qualité race pure’ de la région de kobé

Les personnes amatrices de viande rouge savent faire la différence en bouche. La sélection de WAGYU H s’est portée justement sur l’une de ces races de la région de KOBE nommée TAJIMA pour proposer l’excellence et une qualité hors norme.

Notre cahier des charges rigoureux nous permet sans prétention de proposer l’une des meilleures viandes de qualité au monde comme illustré dans notre site.
Une vérification de l’élevage pour connaître les conditions climatiques et comprendre comment sont élevés les génisses et les veaux, vous permettra d’en savoir plus sur l’engraissement naturel des bœufs Wagyu.

Enfin se pose la question la plus probante celle de savoir si on mange du Bœuf Wagyu 100% pure race noire ou issus d’un croisement ? La qualité de notre Wagyu se veut constante afin d’éviter la déception de nos clients. La saveur inégalée ne devant pas être en-dessous de la classe de codification Bœuf de KOBE au grade inférieur à 7. Auquel cas comment justifier un prix à la hauteur de notre exigence d’éleveur de bœufs Wagyu en France.

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Source : https://www.wagyuhalal.com/elevage-boeuf-wagyu-france.php

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    • Prescriptions alimentaires islamiques selon Wiki
      La jurisprudence islamique spécifie quels aliments sont halāl (حَلَال « licite ») et harām (حَرَامْ « illicite »). Ceci est dérivé des commandements trouvés dans le Coran, le livre sacré de l’Islam, ainsi que dans le Hadith et la Sunna, des bibliothèques répertoriant des choses que le prophète islamique Mahomet aurait dites et faites. Des extensions de ces décisions sont publiées sous forme de fatwas par les mujtahids, avec différents degrés de sévérité, mais elles ne sont pas toujours considérées comme faisant autorité.

Selon le Coran, les seuls aliments explicitement interdits sont la viande d’animaux qui meurent d’eux-mêmes, le sang, la viande de porc et toute nourriture dédiée à un autre organisme que Dieu.

Cependant, une personne ne serait pas coupable de péché dans une situation où l’absence de toute alternative crée une nécessité non désirée de consommer ce qui est par ailleurs illégal. (Coran 2 : 173) Telle est la « loi de nécessité » de la jurisprudence islamique : « Ce qui est nécessaire rend l’interdit permis »… - Source de cet article : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prescriptions_alimentaires_islamiques

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    • Citations symboliques du veau et du boeuf dans la bible - 06 Novembre 2012 – Document ‘etudes-revelations-bibliques.com’
      Un veau tendre et bon pour le repas - Ge 18:7 Et Abraham courut à son troupeau, prit un veau tendre et bon, et le donna à un serviteur, qui se hâta de l’apprêter.

Le sacrifice d’un veau - Le 9:2 Il dit à Aaron : Prends un jeune veau pour le sacrifice d’expiation, et un bélier pour l’holocauste, l’un et l’autre sans défaut, et sacrifie-les devant l’Eternel.

Le 9:3 Tu parleras aux enfants d’Israël, et tu diras : Prenez un bouc, pour le sacrifice d’expiation, un veau et un agneau, âgés d’un an et sans défaut, pour l’holocauste ;

Le 9:8 Aaron s’approcha de l’autel, et il égorgea le veau pour son sacrifice d’expiation.

No 15:8 Si tu offres un veau, soit comme holocauste, soit comme sacrifice en accomplissement d’un vœu, ou comme sacrifice d’actions de grâces à l’Eternel…

Deux sens se distingue dans ces versets, celui de la nourriture qui doit être sans défaut pour notre corps, et la conversion d’un homme ou le retour de l’homme à la loi de Dieu qui est aussi un sacrifice.(holocauste = feu de Dieu).

Le veau une image humaine

Esa 66:3 Celui qui immole un boeuf est comme celui qui tuerait un homme, Celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la nuque à un chien, Celui qui présente une offrande est comme celui qui répandrait du sang de porc, Celui qui brûle de l’encens est comme celui qui adorerait des idoles ; Tous ceux-là se complaisent dans leurs voies, Et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations.

Ap 4:7 Le premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a la face d’un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole.

Eze 4:15 Il me répondit : Voici, je te donne des excréments de boeuf au lieu d’excréments humains, et tu feras ton pain dessus.

Trois versets pour montrer que l’image du bœuf est reprise pour l’homme.

De 22:4 Si tu vois l’âne de ton frère ou son boeuf tombé dans le chemin, tu ne t’en détourneras point, tu l’aideras à le relever.

Le bœuf ou l’âne n’est pris que comme exemple, pour aider son prochain. La mâchoire d’âne est une caractéristique humaine.

1Sa 28:6 Lorsqu’ils furent arrivés à l’aire de Nacon, Uzza étendit la main vers l’arche de Dieu et la saisit, parce que les bœufs la faisaient pencher.

Le récit d’Uzza à méditer, les bœufs qui tirent l’arche sont les hébreux qui ont du mal à tenir la loi et les préceptes droits, et Uzza veut modifier la loi pour les aider. > Le récit d’uzza

Ps 106:19 Ils firent un veau en Horeb, Ils se prosternèrent devant une image de fonte,

Ps 106:20 Ils échangèrent leur gloire Contre la figure d’un boeuf qui mange l’herbe.

Une gloire d’homme est comparée à une figure de bœuf qui mange de l’herbe lol.

L’esclavage

Esa 32:20 Heureux vous qui partout semez le long des eaux, Et qui laissez sans entraves le pied du boeuf et de l’âne !

1Ti 5:18 Car l’Ecriture dit : Tu n’emmuselleras point le boeuf quand il foule le grain. Et l’ouvrier mérite son salaire.

L’entrave et la muselière sont des moyens pour garder prisonnier les animaux. L’animal et l’ouvrier sont mis en comparaison dans le deuxième verset, l’ouvrier mérite son salaire, il ne doit pas être pris comme esclave.

Livre de vie p.359

(20) Toutes les créatures de la Terre sont libres comme l’air, sauf les hommes qui s’imposent des règles étrangères à leur existence. Pour entendre ce que je dis, pensez que si vous étiez, avec votre conjoint et vos enfants, l’unique famille humaine de la Terre, tout ce que vous feriez serait dicté par vos besoins et le bon sens. Il en serait ainsi, parce que vous ne pourriez pratiquer que vos règles internes qui consistent à vivre dans la liberté originelle. Tâchez alors de comprendre qu’il n’y a pas des sortes de liberté, mais seulement la liberté originelle. Ou bien on est libre de faire tout ce que l’on veut ou bien on ne l’est pas. Si on ne l’est pas, on est forcément sous la contrainte et le joug. Or, en ayant un veau d’or pour Dieu, et en obéissant à des boucs qui vous imposent des lois opposées à tout ce qui fait que vous êtes hommes, vous êtes esclaves ! Vous ne pourrez donc pratiquer les règles de l’humanité que dans la ville sainte du royaume, bâtie par l’esprit de vérité.

Livre de vie p.385

(9) Comment se fait-il alors que l’argent, qui fait toujours espérer avant de faire inéluctablement régresser, se soit introduit dans le monde et les esprits ? Autrefois, quand il n’y avait pas encore le veau d’or, les prisonniers devenaient esclaves avec leurs épouses et leurs enfants. Et ceux qui dominaient s’en servaient de monnaie d’échange. Un sac de grain valait trois de ces esclaves. Puis, par la suite, plus facile à manier, ce sont des masses d’argent et d’or qui furent utilisées pour l’achat des biens et des marchandises. Toujours pour en faciliter la circulation et l’accumulation, la monnaie fut ensuite changée en pièces puis en papiers et, dans ces jours ultimes, en une addition de chiffres seulement qui donne droits et pouvoirs. La monnaie d’échange a donc progressivement perdu toute consistance pour devenir le plus grand mensonge de tous les temps, mais un mensonge que l’humanité considère comme un pouvoir divin. Ce qui est la pire chose pouvant arriver.

Le veau d’or en fonte

Ex 32:1 ¶ Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla autour d’Aaron, et lui dit : Allons ! Fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Egypte, nous ne savons ce qu’il est devenu.

Ex 32:2 Aaron leur dit : Otez les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi.

Ex 32:3 Et tous ôtèrent les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron.

Ex 32:4 Il les reçut de leurs mains, jeta l’or dans un moule, et fit un veau en fonte. Et ils dirent : Israël ! Voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte.

Ex 32:8 Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit : Israël ! voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte.

L’or sous forme d’anneaux comme une alliance, représente la richesse de chaque personne pour l’Eternel (voir le symbole de l’or). Et l’action l’enlever ces boucles d’oreille traduit qu’ils se séparent de la parole de Dieu (oreille = entendre). Ils fondent de l’or en fonte comme de la matière dévalorisée.

Veau en fonte : le règne du fer

A cause du veau, les hommes perdent leur sagesse (ou richesse) pour se vouer à la fonte moins précieuse et ils se font une représentation matérielle d’un dieu, une idole.

Da 2:31 O roi, tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense, et d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible.

Da 2:32 La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient d’airain ;

Da 2:33 ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile.

Symbole du fer dans la bible

Ce veau d’or est l’image de la monnaie pour laquelle les gens se dévalorisent en donnant le fruit de leur travail. La monnaie est passé de l’or, par l’argent, puis le bronze, le cuivre et la fonte, le fruit de l’homme se dévalorise par le temps, jusqu’au jour où ils n’y aura plus de valeur.

Eze 7:19 Ils jetteront leur argent dans les rues, Et leur or sera pour eux un objet d’horreur ; Leur argent et leur or ne pourront les sauver, Au jour de la fureur de l’Eternel ; Ils ne pourront ni rassasier leur âme, Ni remplir leurs entrailles ; Car c’est ce qui les a fait tomber dans leur iniquité.

Livre de vie p.115

(24) Assurément l’homme, tu vas te sortir de là ; mais seulement comme je te le dis, moi. Ne vois-tu pas que le règne du fer et du veau d’or c’est la fin du règne de l’homme, comme Daniel, le prophète, t’en avait averti ? N’es-tu pas angoissé devant toute cette mécanisation qui défigure la Terre, qui produit cent fois plus que nécessaire, et qui souille, brise et jette par-dessus bord tout ce qui respire ? Pourtant, je vois que même ceux qui règnent à la tête des nations se mettent en alarme aujourd’hui, car après avoir crié à la multitude : produisons, produisons ! Peu importe ce que nous produisons, pourvu que cela nous permette d’engraisser notre veau d’or, notre grand dieu qui nous fait vivre ! Ils crient maintenant : mangez, mangez ! Consommez, consommez ! Sinon il n’y aura plus de travail pour nos machines et ceux qui les conduisent, et nous irons au désastre ! Et voici qu’après avoir produit sans discernement et sans retenue, les hommes des pays industrialisés mangent et consomment jusqu’à épuisement, prennent et jettent en s’ensevelissant sous leurs déchets... C’est la désolation.

Le veau gras Lu 15:23 Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous ;

Lu 15:27 Ce serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et, parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras.

Le retour du fils prodigue, met en scène les réjouissances par un festin.

1Sa 28:22 Ecoute maintenant, toi aussi, la voix de ta servante, et laisse-moi t’offrir un morceau de pain, afin que tu manges pour avoir la force de te mettre en route.

1Sa 28:23 Mais il refusa, et dit : Je ne mangerai point. Ses serviteurs et la femme aussi le pressèrent, et il se rendit à leurs instances. Il se leva de terre, et s’assit sur le lit.

 1Sa 28:24 La femme avait chez elle un veau gras, qu’elle se hâta de tuer ; et elle prit de la farine, la pétrit, et en cuisit des pains sans levain.

Saul se fait prier pour recevoir les réjouissances de sa servante.

2Sa 6:13 Quand ceux qui portaient l’arche de l’Eternel eurent fait six pas, on sacrifia un boeuf et un veau gras.

Réjouissances pour le retour de l’arche de l’alliance, on tue le veau gras.

La mer rouge ou le veau coupé en deux

Jer 34:18 Je livrerai les hommes qui ont violé mon alliance, qui n’ont pas observé les conditions du pacte qu’ils avaient fait devant moi, en coupant un veau en deux et en passant entre ses morceaux

Jer 34:19 je livrerai les chefs de Juda et les chefs de Jérusalem, les eunuques, les sacrificateurs, et tout le peuple du pays, qui ont passé entre les morceaux du veau ;

La mer rouge se comporte comme un flot humain, le bœuf est une représentation humaine comme la mer qui porte en elle les eaux (la voix de Dieu).

Ce passage est similaire à la traversée de la mer rouge, pour passer de l’Egypte (l’esclavage) vers le paradis. La mer rouge, ce flot humain, va périr dans le sang le jour de l’Eternel, après que les Elus eurent traversé cette marée d’homme.

Les morceaux scindent deux partie, la droite (ceux qui seront pris) et la gauche (ceux qui seront laissés) .Au milieu peu nombreux seront les Elus qui traverseront.

Symbole du veau et du bœuf (traduit le sacrifice des enfants de Dieu sur l’autel du profit)

Tag(s) : #Les animaux - A Propos De L’auteur De Ce Blog - Les Versets Cachés Du Livre De Vie De L’agneau - Les Versets Clés De La Bible - Mes Symboles Bibliques Ou Clés De Lecture De La Bible (Kabbale) - Mes Symboles En Dehors De La Bible

Etudes et révélations bibliques, symboles Bibliques, Symboles

Source : https://www.etudes-revelations-bibliques.com/article-symbole-du-veau-et-boeuf-dans-la-bible-112161346.html

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Un sujet vaste et divers

Les stratégies d’élevage

Le bétail comme richesse

Le bétail, forme de monnaie

Le bétail comme moyen de paiement

Le bétail comme moyen d’échange

L’élevage sentimental

Éleveurs de l’ouest et éleveurs de l’est

Le bétail dans les rituels

Le bétail dans les mythes

Usages alimentaires du bétail

La diffusion du bétail en Afrique

Le petit bétail, un élevage mineur ?

Bilan et ouvertures

Texte intégral - PDF 424k - Signaler ce document

Ce dossier vient à la suite de plusieurs études sur les relations homme-animal dont l’une des plus récentes est l’ouvrage collectif rassemblé par Edmond Dounias, Elisabeth Motte-Florac et Margaret Dunham sous le titre général du symbolisme des animaux (2007). Il s’en distingue cependant par une aire géographique uniquement africaine. De plus, le registre des animaux pris en compte se limite ici au bétail, c’est-à-dire aux animaux d’élevage. Enfin et surtout, le projet thématique est moins ambitieux d’un point de vue théorique. En empruntant à l’écologie la notion de clef de voûte, les coordonnateurs de la publication citée visaient à cerner l’animal essentiel à chaque société. Par tout ’un système de récits, de croyances et pratiques’ élaboré à son propos, ce type d’animal permet, à lui seul, d’approcher l’identité culturelle d’une société (Dounias, Mesnil : 2007). Or, cet animal, central dans la façon dont une société se pense dans son rapport au monde, ne relève pas nécessairement du réel mais tout aussi bien de l’imaginaire. Par rapport à l’objectif de ces auteurs, finalement orienté vers les sociétés humaines à travers des animaux emblématiques, les textes présentés ici concernent seulement des animaux du quotidien, proches des humains mais sans accéder toujours à un statut d’ ’animal de civilisation’ (ibidem).

Un sujet vaste et divers … Site à la source

Plan | Texte | Bibliographie | Notes | Citation | Auteurs

Source à consulter : https://journals.openedition.org/africanistes/2231

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    • Genèses et valeurs - Des « peuples du bétail » - Origines mythiques et pratiques rituelles de l’Élevage en Afrique de l’Est Par Pierre Bonte – ‘Techniques et cultures’ 43-44  diffusé par ‘journals.openedition.org’ - https://doi.org/10.4000/tc.1116
      Résumés

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E. E. Evans-Pritchard définissait les Nuer comme un « peuple du bétail » (cattle people). Developpant cette notation, on montre ici que dans un certain nombre de populations d’Afrique de l’Est, le bétail se voit attribuer dans les mythes la propriété d’être à l’origine des rapports sociaux. Il constitue la trame invisible qui tisse les relations entre les hommes et entre ceux-ci et le surnaturel, à travers les rituels sacrificiels en particulier. Ce que nous appellons fétichisme du bétail, en attribuant une portée plus générale à cette notion de fétichisme, n’est pas la manisfestation d’une vision illusoire et fantasmatique. Son efficacité, certes d’ordre symbolique, détermine réellement, matériellement, la manière dont les éleveurs organisent leurs activités pastorales à travers un ensemble de techniques et de savoirs.

Mots-clés : rites, Afrique de l’est, bétail, fétichisme, mythes, sacrifice

Keywords : East Africa, Cattle, myths, rituals, sacrifice, fetichism

Plan

Techniques et cultures pastorales

L’origine cosmique du bétail

Spécialisation pastorale et place de l’agriculture

Les Nuer, « un peuple du bétail » ?

Masai et Torrobo : l’établissement des hiérarchies

Le fétichisme du bétail et l’ordre social est-africain

Le rituel sacrificiel

Pour conclure

Texte intégral - PDF Signaler ce document

1 Les Nuer sont sans nul doute l’une des populations au monde les mieux connues des anthropologues grâce à la remarquable somme monographique, dispersée à travers un certain nombre d’ouvrages, que leur a consacrée Edward E. Evans-Pritchard. Dans le principal et le mieux connu de ses ouvrages (1968), il les définit comme un « peuple du bétail » (cattle people). Définition curieuse car, si les Nuer sont effectivement des éleveurs de bovins et d’autres sortes de bétail, leur mode de vie dépend tout autant de l’agriculture et de la pêche que de l’élevage.

2 La notation ne prend sens que si l’on rapproche le statut symbolique et social du bétail —plus particulièrement des bovins— dans la société nuer de celui qu’il occupe dans la majorité des sociétés est-africaines, qu’elles soient spécialisées —l’exemple le plus connu est celui des Masai— ou non dans les tâches pastorales. Moins de deux décennies avant qu’Evans-Pritchard ne rédige son premier ouvrage sur les Nuer, d’autres anthropologues avaient relevé ce trait culturel propre aux sociétés est-africaines, et parlé d’un « complexe du bétail » (cattle complex) pour désigner la relation particulière que ces populations entretiennent avec leurs bovins (Herskovits 1926), voire de « boomanie » ou de « boolâtrie » pour souligner que ce rapport a moins à voir avec la dimension matérielle de l’élevage, qui parfois ne joue qu’un rôle second dans leurs modes de production et de vie, qu’avec la manière dont le bétail s’inscrit dans les représentations symboliques et religieuses.

Techniques et cultures pastorales … suite à lire en totalité à la source

Résumé | Index | Plan | Texte | Bibliographie | Notes | Citation | Cité par | Auteur

Source du document complet : https://journals.openedition.org/tc/1116#tocto1n5

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      La zoolâtrie religieuse à l’égard des bovins, notament en Inde avec les vaches sacrées – Introduction d’un article Wikipésia
      La vache sacrée est un terme d’origine occidentale pour nommer le phénomène de zoolâtrie religieuse à l’égard des bovins, en particulier en Inde. Le terme indien et originel est Gao Mata (en hindi), c’est-à-dire « Mère Vache » (de même que les Déesses hindoues s’appellent « Mère Kâlî » (Kali Mata), etc.)1 ou « La Vache-Mère »2. La vache est en effet vue en Inde comme une « Mère universelle »2 (la vache, sous le terme gaya, veut dire aussi « douceur »), du fait qu’elle donne son lait à tous, même à ceux qui ne sont pas ses veaux1 ; en Inde, la vache n’est pas seulement « sacrée » en tant que telle – bien qu’étant décrite par la littérature hindoue comme l’origine et le fruit de tout sacrifice aux dieux2 –, elle représente la sacralité de toutes les créatures1. La vache a été et est encore vénérée dans de nombreuses civilisations et religions dans le monde, les plus notables étant l’hindouisme, le zoroastrisme, aussi bien que les religions de l’Égypte ancienne3, de la Grèce3 et de la Rome antiques3… - Article complet à lire sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vache_sacr%C3%A9e

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    • {{}}
      Pourquoi la vache est-elle sacrée en Inde  ? Par Claire Lesegretain, le 11/04/2017 à 14:25 – Document ‘www.la-croix.com’ – Lecture complète conditionnnelle
      Depuis l’arrivée au pouvoir en 2014 de Narendra Modi, les incidents liés à la protection de la vache se multiplient, et encore plus depuis mars. Mais pourquoi cet animal est-il considéré comme sacré dans l’hindouisme ?

Pourquoi la vache est-elle sacrée en Inde ?

Depuis l’élection, en mai 2014, du Bharatiya Janata Party (BJP) et la nomination de Narendra Modi comme premier ministre de l’Inde, les législations en faveur de la vache se sont renforcées et des attaques violentes se sont multipliées contre des fermiers ou des bouchers musulmans soupçonnés d’enfreindre ces interdits ou d’avoir consommé du bœuf. Ces agressions se sont encore accrues depuis les victoires électorales régionales de mars, qui ont installé …..

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Source : https://www.la-croix.com/Religion/Bouddhisme/Pourquoi-vache-elle-sacree-Inde-2017-04-11-1200838755

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    • Poésie vietnamienne sur le buffle - Document ‘ alasweb.free.fr’
      Les années s’écoulent en flots intarissables
      Et le temps sur nous verse son sablier doré
      Les DOUZE ANIMAUX, aucun de nous ignorés,
      S’en vont et viennent, en cycles immuables.

Le BUFFLE gris succède au vieux RAT insatiable
Tractant son araire sans jamais se lasser :
Dans les sillons profonds derrière lui tracés,
Lévera le paddy, en fins plants repiquables.

Ainsi notre vie sur terre est à cette image ;
Ce don un jour reçu devant l’Eternité,
Il nous faut en prendre soin jusqu’au plus grand âge

Aussi longtemps que se dérouleront les ans,
Parmi nous tel le paddy, semons l’Amitié.
Et partout, sans cesse, repiquons-en les plants.

http://alasweb.free.fr/Bulletins/Bull%20184%201e%20tr%202009/legende_du_buffle_clip_image002.jpg

La legende du buffle

Dans son parc, solitaire et l’aspect impavide,
Repose le BUFFLE au regard lointain et vide…
Sans doute poursuit-il quelque songe intérieur
Ayant trait à sa vie dans des temps antérieurs ?

Peut-être pense-t-il au jour où, du Maître des Cieux
Il reçut deux sachets remplis de grains précieux
Pour descendre ici-bas, avec mission spéciale
D’y semer de l’herbe et surtout des céréales.

Jour fatal pour lui car, dès qu’il vit notre Terre
Trop distrait par la beauté des sols et des mers,
Il vida, sans vérifier, l’un des sacs de graines
Et vit l’herbe envahir presque toutes nos plaines !

Ouvrant l’autre sac, il jeta d’une main preste
Ce qui aurait du être la manne céleste ;
Las ! Les endroits vierges encore étaient bien rares
Il ne put rattraper son tragique retard.

L’Empereur de Jade demeura ferme et froid,
Le changeant en buffle, il l’envoya cette fois
Sur terre pour réparer son étourderie
En aidant les hommes à cultiver le riz.

En souvenir de son passé lui reste encore,
Surmontant la masse imposante de son corps,
La paire de cornes d’étonnante envergure,
Pour rappeler sa mandarinale coiffure…

Ainsi, jusqu’à la fin des temps, Génie déchu,
Tu devras expier par un labeur continu
Une fâcheuse erreur… Est-ce à cela, dis-moi,
Que tu songes, avec ce regard plein d’émoi ?

Marie Thérèse NGUYEN AI CHUAN DEMARIAUX

http://alasweb.free.fr/Bulletins/Bull%20184%201e%20tr%202009/legende_du_buffle.htm

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      Autre contribution sur le buffle et ses symboles - Document ‘ alasweb.free.fr’
      Auxiliaire précieux de l’homme, le Buffle est respecté dans toute l’Asie du Sud-Est. Ses représentations artistiques, en particulier dans des estampes et des images populaires, donnent un aperçu des symboles qui lui sont rattachés.

Le détachement
Les sages s’en servent de monture, tel Lao Tseu (1)
lors de son voyage vers les marches de l’ouest. Il y a, en effet, dans l’attitude du buffle, un mélange de douceur et de détachement, évoquant la contemplation.

La richesse
Pour le paysan vietnamien être propriétaire d’un buffle est un signe de richesse ; il apportera la prospérité à la famille. Il fait partie de la famille :

’ Dans la rizière haute et dans la rizière basse,
Le mari herse, la femme repique, le buffle laboure’ 

’Trên dồng cạn, dưới đồng sâu,
Chồng bứa, vợ cấy, con trâu đi cầy’ 

La paix et l’harmonie
On trouve souvent dans les images populaires du Viêt-Nam le thème du petit bouvier perché sur son buffle.’ On y voit des petits garçons assis ou étendus sur une litière de fleurs fraîchement cueillies, comme un hymne à la nature abondante et généreuse. Certains jouent de la flûte, la tête abritée par une grande feuille de lotus que le vent emporte, d’autres font voler leur chapeau comme un cerf-volant. Cette imagerie idéalisée occulte quelque peu le côté pénible du travail du gardien de buffles’ (2)
. Ces images symbolisent, tout comme les chansons des enfants-bouviers vietnamiens, la paix, l’affection et la complicité unissant ces enfants et leurs buffles. Côte à côte, ils partagent le même labeur, par tous les temps :

’ Moi je suis là, toi tu es là, qui de nous ménage sa peine ?
Tant que l’épi de paddy sera en fleur,
Il y aura toujours assez d’herbe aux champs pour te nourrir
(3)

Ta đây, trâu đấy, ai mà quản công,
Bao giờ cây lúa còn bông,
Thì còn ngọn cỏ, ngoài đồng trâu ăn

L’intermédiaire avec les divinités
En raison de son rôle dans la plupart des rites religieux, comme victime ou comme sacrificateur, quand par exemple il ouvre le sillon dans la terre, le buffle symbolise le messager. Il est respecté à l’égal d’un être humain par les populations montagnardes du Viêt-Nam, chez lesquelles le sacrifice du buffle est l’acte religieux essentiel. Sa mise à mort rituelle en fait l’intercesseur de la communauté villageoise auprès des esprits supérieurs. Georges Condominas dans ’L’exotique est quotidien’ (étude sociologique magistrale), décrit avec minutie, croquis à l’appui, le sacrifice d’un buffle chez les Mnong Rhâm : ’Ici, l’on remarque le lien étroit qui existe entre les deux éléments offerts aux Divinités : l’animal et la bière-de-riz. On consacre celle-ci en l’absorbant - au moment même où celui-là est mis à mort. Les libations font comme un trait d’union entre la jarre, réceptacle de l’alcool tiré du riz - cette céréale qui donne la vie et le poteau du sacrifice auquel sera attaché le buffle - équivalent de l’homme sur le plan mystique’.

Saint Denys l’Aréopagite (4)
donne un bon résumé de la symbolique mystique du bœuf, on peut dire ici du buffle : ’ La figure du bœuf marque la force et la puissance, le pouvoir de creuser des sillons intellectuels pour recevoir les fécondes pluies du ciel, tandis que les cornes symbolisent la force conservatrice et invincible.’

Pour terminer ce court aperçu, l’image populaire chinoise du ’Buffle au printemps’ nous est apparue appropriée au Têt.

En Chine, les gouverneurs locaux organisaient souvent des activités pour encourager les paysans : ’accueillir le printemps’ et ’ fouetter le buffle du printemps’. Une estampe du Buffle du printemps était souvent imprimée au début de cette saison, première des 24 périodes de l’année solaire. Les paysans l’utilisaient en raison de ses indications météorologiques. Par exemple, si le début du printemps tombait au douzième mois de l’année, l’enfant représenté se trouvait devant le buffle, indiquant que le printemps viendrait plus tôt que d’habitude. Si la date du printemps arrivait au premier mois de l’année, l’enfant se trouvait derrière le buffle ; signalant que la terre resterait gelée plus longtemps que de coutume et que les semailles devraient avoir lieu après cette date. Enfin, si l’enfant avait un pied nu, cela signifiait que les conditions météorologiques favoriseraient de bonnes récoltes (5)
. On peut penser aux anciens almanachs si précieux dans nos chaumières.

L.B.

(1)Philosophe chinois qui vécut à l’époque Tcheou (début du IV° siècle av. J.-C.) et fit partie de l’école taoïste

(2) cf. ’Chants et jeux traditionnels de l’enfance au Viêt Nam ’ de DO-LAM Chi Lan p. 122 et 123

(3) cf.’Chants et jeux traditionnels de l’enfance au Viêt Nam’ p.229

(4) Premier évêque d’Athènes ( 1 er siècle ap. J.-C.). Membre de l’Aréopage, il fut converti par Saint Paul. Ses œuvres théologiques eurent une grande influence sur la scolastique. Ses œuvres complètes ont été traduites et publiées en 1943.

(5) Exposition ’Les images porte-bonheur populaires en Chine’ - Issy-les-Moulineaux 2004

Source : http://alasweb.free.fr/Bulletins/Bull%20184%201e%20tr%202009/le_buffle_et%20_ses_symboles.htm

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Addenda – Voir aussi « Animaux sacrés dans toutes les cultures du monde, la vache, le taureau, le veau et le boeuf représentent un seul et même très puissant archétype ». Document ‘observation-et-imagerie.fr’ – Source : https://www.observation-et-imagerie.fr/bovins/symbolique_bovides.html

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