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"COVID-19 : point actualisé et exposé des tests" par Jacques Hallard

vendredi 31 juillet 2020, par Hallard Jacques


ISIAS Santé Coronavirus

COVID-19 : point actualisé et exposé des tests diagnostiques virologiques [détection de la présence du coronavirus par RT-PCR] et des tests sérologiques [détection de la présence d’anticorps par tests automatiques ELISA, tests de diagnostic rapide (TDR), tests rapides d’orientation diagnostique (TROD), ‘autotests’, etc…], tests salivaires…

Annexe - Covid-19 : anatomie d’une épidémie – Dossier ‘lejournal.cnrs.fr’ paru le 23.06.2020 – Accès à de nombreux documents commentés

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS - 31/07/2020

Plan : Avant-propos Humour et distingo Définitions préliminaires Introduction Sommaire Auteur

Conseil aux lecteurs / lectrices : pour une présentation synthétique de ce dossier >>> passer directement à l’introduction



Avant-propos - Pour se mettre au diapason avant toute chose, si nécessaire !

En vidéo 3 minutes 47 - Les « supercontamineurs », clé de la propagation de la pandémie de Covid-19 ? - Propagation du coronavirus - Foyer de contamination – Par (Lire la bio) Céline Deluzarche Journaliste– Document ‘futura-sciences.com’

« Les super-propagateurs », qui sont-ils et comment influencent-ils la diffusion du coronavirus ? Le coronavirus continue de se propager et l’apparition successive de clusters localisés fait craindre un retour du virus à une plus grande échelle... Les ’super-contaminateurs’ sont-ils à l’origine de cette pandémie ? 

Chaque malade du coronavirus contamine en moyenne deux à trois autres personnes. En réalité, la grande majorité des porteurs du coronavirus ne vont jamais le transmettre. Seuls quelques « supercontaminateurs » sont à l’origine de la pandémie de Covid-19 qui s’est répandue comme une traînée de poudre dans le monde.

Futura, Explorer le monde

Futura sciences

©2001-2020 Futura-Sciences, tous droits réservés - Groupe MadeInFutura – Source : https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-video-supercontamineurs-cle-propagation-covid-19-81154/

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Suivre les chiffres de la pandémie de COVID-19 : mise à jour le 27 juillet 2020

Captures d’écran de l’article suivant : Coronavirus : face à une hausse des infections, des nouvelles mesures de restrictions en Espagne, en Allemagne, en Belgique ou en Grèce - Limitation des rassemblements, « bulle de contact » réduite, déplacements restreints vers l’Espagne, port du masque obligatoire… L’épidémie, qui semblait avoir été maîtrisée après le confinement, ressurgit en Europe…. - Le Monde avec AFP et Reuters Publié le 28 juillet 2020 05h23, mis à jour à 15h19 .

Nombre de morts par millions d’habitants dans le monde pour quelques pays - Mise à jour le 27 juillet 2020

› Tous les chiffres de la pandémie sur notre page de suivi

Fichier:Lemonde fr 2005 logo.svg — Wikipédia

Source : https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/07/28/coronavirus-dans-le-monde-la-pandemie-aggrave-la-malnutrition-des-enfants-alerte-l-unicef_6047462_3244.html

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Covid-19 : l’Europe face aux incertitudes de la deuxième vague - Le 29/07/2020 – Document ‘franceculture.fr’ - À retrouver dans l’émission Revue de presse internationale

La presse européenne évoque le rebond des contaminations au nouveau coronavirus dans plusieurs pays d’Europe. Dans cette revue de presse également, il est question de la crise politique en Bulgarie, où de nombreuses personnes manifestent contre le gouvernement en place.

Photo - Les rues d’Anvers en Belgique, du temps du Coronavirus• Crédits : JOHN THYS / AFP - AFP

Une deuxième vague de Covid-19 semble se profiler. A quoi va-t-elle ressembler ? Sera-t-elle différente de la première, et si oui en quoi ? Toutes ces questions, et le manque de réponses claires, sont perceptibles dans la presse européenne. On y distingue les inquiets et ceux qui veulent garder espoir, ceux qui voient le verre à moitié vide et ceux qui le voient à moitié plein. 

Prenons le cas de la Belgique, qui fait face à une recrudescence préoccupante de Covid-19. 

Nous trouvons des informations sur le site de la RTBF. ’Le nombre moyen d’infections au coronavirus entre le 18 et le 24 juillet a augmenté de 69% par rapport à la semaine précédente’, apprend-t-on. Des mesures ont été prises. 

’La bulle sociale de chacun doit être réduite à 5 personnes, les événements publics voient leurs limites passer à 100 personnes en intérieur et 200 en extérieur. Les courses en magasin sont désormais réalisées seules, en 30 minutes maximum’. Interviewé par la RTBF toujours, le virologue belge Emmanuel André ne cache pas son inquiétude. ’On sait, dit-il, que ce virus est capable de se déplacer avec les contacts. On sait également qu’on va avoir toute une série de vagues, suite aux retours de vacances. Il y aura ensuite la rentrée scolaire et tous les virus respiratoires de l’hiver. On s’apprête à vivre des semaines et des mois difficiles’. 

Pour autant, sur le même site de la RTBF, on trouve aussi un article qui liste des raisons de ne pas encore céder à la panique. ’Même si on a observé une forte hausse des contaminations en province d’Anvers, il faut remarquer que plus de 200 communes belges (sur 581) n’ont pas enregistré de nouveau cas en cette fin de mois de juillet’, peut-on lire. 

Le nombre d’hospitalisations, note la RTBF toujours, reste limité pour le moment. Le nombre de décès augmente peu, cet indicateur reste bas depuis début juin. De plus le personnel soignant et la population ont l’expérience de la première vague. ’Malheureusement les gestes barrières ne sont pas toujours respectés, les masques sont souvent mal utilisés’ écrit le site belge. 

Ces mêmes incertitudes sont perceptibles dans la presse italienne... 

Le Sénat italien a adopté à la majorité une résolution qui donne le feu vert à la prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 15 octobre. Les débats ont été vifs sur le sujet, nous raconte le journal la Repubblica

’Le virus continue de circuler, la prolongation est nécessaire’, tels sont les mots du premier ministre italien Giuseppe Conte. Mais le chef de la ligue Matteo Salvini n’est pas d’accord avec lui. Il estime qu’il n’y a pas de justification sanitaire et juridique à cela. ’S’il n’y a pas d’urgence, vous ne pouvez pas déclarer l’état d’urgence. C’est aussi simple que cela. C’est une demande inappropriée et illégitime’, affirme l’ex-ministre de l’intérieur. 

Du côté des éditoriaux, il y a également ceux qui s’angoissent et ceux qui ne veulent pas le faire. Dans Corriere del Ticino, quotidien de Suisse italophone, l’éditorialiste Fabio Pontiggia refuse de s’alarmer. ’Angoisser la population n’est pas le meilleur moyen de gérer cette phase de la pandémie’, écrit-il. A l’inverse dans le Corriere della sera, Giuseppe de Rita s’inquiète. Il alerte sur ’le retour d’un pic de l’épidémie ingouvernable (...) sur l’arrivée de nombreuses crises d’entreprises et de pertes d’emplois qui en découlent (...) passons en revue cette liste de crises et de tensions potentielles, dit-il, et nous verrons que nous ne sommes pas prêts à y faire face’. 

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Crédits : Visactu

La presse européenne évoque également d’autres sujets, comme la crise politique en Bulgarie. 

En Bulgarie, le Premier ministre Boïko Borissov est confronté depuis plusieurs semaines à un fort mouvement de protestation. De nombreuses manifestations dénoncent la corruption et le clientélisme qui ronge le pouvoir. 

Photo - Rassemblement à Sofia contre le gouvernement bulgare, le 14 juillet dernier• Crédits : NIKOLAY DOYCHINOV / AFP - AFP

Pour tout comprendre sur le sujet, il y a cet article en longueur sur le site European Council on Foreign Relations (il s’agit d’un centre de recherche européen qui publie des études). ’La crise politique en Bulgarie, lit-on, est une menace pour la stabilité future de l’UE’. La Bulgarie attend actuellement d’entrer dans la zone euro. ’La stabilité politique du pays - fondée sur l’État de droit, la démocratie (...) la lutte contre la corruption - est cruciale pour une éventuelle adhésion à l’euro. Le gouvernement bulgare actuel n’a jamais réussi à faire en sorte que les réformes respectent ces principes’. 

Photo - Boïko Borissov, Premier ministre bulgare - Crédits : Francisco Seco / POOL / AFP - AFP

Boïko Borissov tente actuellement de reprendre la main avec un remaniement. Il a remercié son ministre des finances, à qui il est reproché d’avoir toléré des fraudes fiscales dans le secteur des jeux de hasard. Le ministre de l’intérieur quitte également son poste. Il est tenu responsable de violences policières à l’égard de manifestants. Cela va-t-il suffire à calmer la foule ? Rien n’est moins sûr, selon le quotidien bulgare de gauche Douma. ’Les vieilles combines de Borissov, écrit-il, consistant à se sauver lui-même en faisant démissionner les autres, ne fonctionneront pas cette fois-ci. Des dizaines de milliers de personnes veulent la démission du gouvernement, parce qu’ils sont dégoûtés par Borissov, son arrogance (...) et sa vulgarité. Il leur propose de remplacer certains noms sans rien changer sur le fond. L’avenir du pays vaut mieux que cela’. 

Le gouvernement bulgare peut-il alors compter sur sa politique sociale pour retrouver une crédibilité ? Il vient par exemple d’annoncer de nouvelles mesures d’aides aux retraités et aux chômeurs pour faire face au coronavirus. Mais là encore cela risque de ne pas satisfaire les manifestants. Anna Krasteva est politologue, elle est interviewée dans le journal conservateur bulgare Dnevnik. Selon elle ’le gouvernement interprète comme sociale une protestation qui est politique’. C’est un article qui est cité notamment sur le site Eurotopics.net.

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Source : [https://www.franceculture.fr/emissions/revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-mercredi-29-juillet-2020?actId=ebwp0YMB8s0XXev-swTWi6FWgZQt9biALyr5FYI13OooDBJkPcQykd8SkIKwMoFh&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=600318#xtor=EPR-2-LaLettre29072020]

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Science -Coronavirus : notre carte de France pour suivre l’évolution du Covid-19 par département - Par Grégory Rozières– 30/07/2020 04:32 CEST – Document remarquble de ‘huffingtonpost.fr’

« Grâce au taux d’incidence et de positivité des tests, il est possible de voir quels sont les départements où les seuils de vigilance et d’alerte sont dépassés, mais également la tendance de l’épidémie… »

A découvrir sur ce site : https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-notre-carte-de-france-pour-suivre-levolution-du-covid-19-par-departement_fr_5f21704dc5b66a5dd637b35f??ncid=newsltfrhpmgnews#EREC-101

VACCINATION

Le monde entier a le regard tourné vers la vaccination contre la pandémie de Covid-19 – Quelques accès sont suggérés pour aboder ce sujet >>>

Introduction de Wikipédia sur le Vaccin contre la pandémie de Covid-19

« Une centaine de vaccins potentiels contre le SARS-CoV-2, le virus responsable de la Covid-19 étaient à l’étude fin avril 2020. Différentes approches sont explorées pour forcer l’organisme à développer une réponse immunitaire permettant d’éliminer le virus SARS-CoV-2 : l’utilisation de formes atténuées ou inactivées du coronavirus, de virus anodins modifiés génétiquement pour exprimer une protéine du coronavirus, de protéines du coronavirus, ou d’acides nucléiques insérés dans des cellules humaines pour y produire des protéines virales1,2. Au 22 mai 2020, 95 vaccins était en cours de développement3, dont plusieurs déjà en cours ou en cours d’essais cliniques, la plupart passant outre la phase I et deux « vaccins expérimentaux » se passant de phase II 4. Le nombre de vaccins potentiel est passé à près de 200 début juillet 20205 - La piste d’un vaccin universel contre tous les CoV (Coronavirus) émergents est également explorée6…. » - Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vaccin_contre_la_Covid-19

Calendrier, essais cliniques, financements : où en est-on de la course au vaccin contre le Covid-19 ? – Par Le Monde.fr Publié le 27 juillet 2020 à 18h38 - Mis à jour le 27 juillet 2020 à 19h22 – « L’immunisation de la population contre le SARS-CoV-2 semble être l’une des seules portes de sortie à la crise, alors que la pandémie a déjà fait près de 650.000 morts… » - A lire ici

Coronavirus : précommandes et résultats prometteurs dans la recherche d’un vaccin contre le Covid-19 - Le Monde avec AFP Publié le 29 juillet 2020 à 05h57, mis à jour à 22h39 – « Le bilan de l’épidémie aux Etats-Unis a atteint mercredi 150 000 morts, selon le comptage de l’université Johns-Hopkins, qui fait référence… Sanofi et GSK promettent 60 millions de doses de leur futur vaccin au Royaume-Uni… Un vaccin américain aux résultats prometteurs chez les singes… En Russie, une épidémie stabilisée et deux vaccins à l’étude… Le pèlerinage de La Mecque fortement limité… A Bombay en Inde, la moitié des habitants des bidonvilles sont infectés… - Tous les détails sont à lire ici

Stratégie de vaccination contre le COVID 19 - Anticipation des scénarios possibles de vaccination et recommandations préliminaires sur les populations cibles - Recommandation vaccinale en France - Mis en ligne le 28 juillet 2020 – A lire ici

Le vaccin contre le coronavirus aura des effets secondaires, et il est important de le savoir - Le 28/07/2020 à 17:48 – De BFMTV – « Les effets secondaires sont courants après une vaccination, mais la population doit en être prévenue, afin qu’elle ne s’alarme pas et ne rejette pas en bloc la campagne vaccinale, préviennent les scientifiques… - A lire ici

Coronavirus : on vous explique ce qu’est un ’challenge infectieux’ (et pourquoi le Conseil scientifique s’oppose à cette technique) – Diffusé par ‘franceinfo’ ‘France Télévisions’ - Mis à jour le 30/07/2020 | 06:59 – « Inoculer le virus à des volontaires, une technique controversée qui pourrait être utilisée pour accélérer les essais de vaccins contre le Covid-19. Seriez-vous prêt à vous faire injecter le Sars CoV-2 pour quelques milliers d’euros ? C’est la proposition formulée par plusieurs géants pharmaceutiques pour accélérer la mise au point de leur potentiel vaccin… - A lire ici

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Humour – Petite sélection

Proposition de tests de dépistage et de traçage numérique par un Asiatique - In « Face au coronavirus, les leçons de l’Asie » Par Claude Leblanc – NB : publié dès le 26 mars 2020 à 06h00 – « Qu’ils soient 1,4 milliard, 52 millions ou 24 millions d’habitants, les Chinois, les Sud-Coréens ou les Taïwanais se sont mobilisés efficacement contre la pandémie. Dépistage, confinement ciblé, tracking (ou traçage numérique) … les enseignements de leurs protocoles… » - Source : https://www.lopinion.fr/edition/international/face-coronavirus-lecons-l-asie-215073

A propos des tests de dépistage, voir cette note officielle :

Les tests et les laboratoires de dépistage COVID-19 - Publié le18.05.20 ; mise à jour27.05.20 - Quels sont les tests et à quoi servent-ils (infographie et motion explicatif) ? Où trouver un laboratoire près de chez moi pour effectuer un test COVID-19 ? Retrouvez tous les points de prélèvement des tests virologiques (RT-PCR) autour de vous, ci-dessous et sur le site Santé.fr. – Source à consulter : https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/coronavirus/tout-savoir-sur-la-covid-19/article/les-tests-et-les-laboratoires-de-depistage-covid-19

A propos du traçage numérique en France, voir cet article :

A peine 2,5 millions de Français l’ont téléchargée : pourquoi l’application StopCovid est un flop ? - 30 juillet 10:23 - TF1 – Enregistrement 1 minute 46 – « Fiasco - Lancée début juin 2020, l’application StopCovid a du mal à s’installer en France avec au mieux 2,5 millions d’utilisateurs, soit 3% de la population. Un flop qui coûte 100.000 euros par mois à l’Etat… » - Source à consulter : https://www.lci.fr/high-tech/coronavirus-covid-19-a-peine-2-5-millions-l-ont-telechargee-pourquoi-l-application-stopcovid-est-un-flop-2160413.html

Image

Pendant les vacances de certains - Source JF JANOWIAK

Vidéo 3 minutes 36 – Une chanson inédite : ‘Les confinis’ de Pierre Perret à l’occasion du confinement - 09 juin 2020 - Pierre Perret

Chanson inédite : à l’occasion du confinement, Pierre Perret a sorti sa plume de poète et créé cette pépite : Les confinis !! Il la chantera lors de la nouvelle tournée : ’Mes adieux provisoires’, à Pleyel les 10 et 11 octobre ainsi que dans toute la France, Belgique, Suisse. Son nouveau livre ’Aphorismes and Blues’ paraîtra le 24 juin prochain ! https://www.librairies-sorcieres.fr/l... - Licence : Licence de paternité Creative Commons (réutilisation autorisée) – Source : https://www.youtube.com/watch?v=zA2JjodD6IU

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Distingo pour les tests COVID-19 – Pour être tout à fait sérieux !

Deux types de tests relatifs au coronavirus - Date de diffusion 20/07/2020 - Source

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Définitions préliminaires

Si besoin, on peut se mettre à jour avec cette rubrique ‘Définitions préliminaires’, mais on peut aussi passer directement à l’introduction et/ou au sommaire de ce dossier


Contenu de la rubrique ‘Définitions préliminaires’

A. Test diagnostique du SARS-CoV-2 d’après Wikipédia

B. Accès à un article sur les Variantes de la PCR

C. La technique de la PCR (Polymerase Chain Reaction)

D. La méthode d’anlyse immuno-enzymatique ELISA d’après Wikipédia

E. Mondial Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) - Marché avec (Covid-19) - Analyse d’impact : principales tendances et segments de l’industrie 2020-2025 – Auteur : hiren – 13 juillet 2020 – Communiqué de ‘Zion Market Research’.

F. Les tests de diagnostic rapide d’après Wikipédia

G. Place des tests sérologiques rapides (TDR, TROD, autotests) dans la stratégie de prise en charge de la maladie COVID-19 - Évaluer les technologies de santé - Rapport d’évaluation – Document PDF

H. Les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) et d’évaluation autorisés à l’officine - Mise à jour le 18/11/2016 – Document ‘ordre.pharmacien.fr’


A. Test diagnostique du SARS-CoV-2 d’après Wikipédia

Photo - Kit CDC de diagnostic par transcriptase inverse en temps réel pour le Coronavirus 2019-nCoV, rebaptisé SARS-CoV-2.

Photo - Écouvillons stériles pour prélèvements à fin de recherche du coronavirus SARS-CoV-2 en laboratoire.

Un test diagnostique du SARS-CoV-2 peut être effectué en cas de suspicion de maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) à l’examen clinique et en complément à des examens approfondis (tomodensitométrie, etc.). Il peut être effectué par des tests de réaction en chaîne par polymérase après transcriptase inverse pour la détection de l’ARN viral (RT-PCR) ou par des tests à base d’anticorps ELISA pour la détection des protéines du virion. L’infrastructure de recherche européenne EVA (European Virus Archive) s’est rapidement organisée pour fournir aux laboratoires de diagnostic du monde entier des éléments viraux destinés à servir de contrôles pour les tests basés sur l’ARN ou sur la protéine1… » - Article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Test_diagnostique_du_SARS-CoV-2

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B. Variantes de la PCR

La polyvalence de la réaction en chaîne par polymérase (PCR) a conduit au développement d’un grand nombre de variantes de la PCR – Article à voir ici

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On peut également se référer à ce site > RT-PCR - Dans la recherche scientifique, la technique de qRT-PCR, pour RT-PCR quantitative, est fréquemment utilisée. Source : https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-rt-pcr-13491/


C. La technique de la PCR (Polymerase Chain Reaction)

« La PCR (Polymerase Chain Reaction) est une technique d’amplification génétique in vitro qui a été conçue au début des années 80 par un chercheur américain, Kary Mullis, travaillant au sein d’une firme biotechnologique californienne. Cette technique, qui a révolutionné les approches expérimentales en biologie moléculaire, a été publiée pour la première fois en 1985 dans la revue scientifique ’Science’. En 1993, Kary Mullis recevra le Prix Nobel de Chimie pour sa découverte de la PCR. Comme tout développement technologique nouveau, la PCR a d’abord été investiguée dans les domaines humains et vétérinaires. A partir des années 90, elle commence à être utilisée dans le domaine agricole. D’abord en tant qu’outil d’investigation pour la recherche fondamentale : étude et compréhension des génomes des plantes et organismes pathogènes, caractéristiques génétiques des variétés végétales. Puis en tant qu’outil dans le cadre des biotechnologies végétales de transformation (organismes génétiquement modifiés) et de sélection variétale. Enfin, dans le domaine du phyto-diagnostic (détection, identification et caractérisation des agents pathogènes des plantes), où sa puissance en termes de précision et de capacité de détection a permis la mise en place et le développement de tests extrêmement performants. Description de la technique PCR et ses applications en agriculture… - Tous les détails à lirs sur ce site : https://wiki.aurea.eu/index.php/La_technique_PCR

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D. La méthode d’anlyse immuno-enzymatique ELISA d’après Wikipédia

Pour les articles homonymes, voir ELISA.

Photo - Une plaque de microtitrage à 96 puits, couramment utilisée pour les tests ELISA

Photo - Microbiologiste utilisant un test ELISA pour le dépistage du VIH

La méthode immuno-enzymatique ELISA (de l’anglais enzyme-linked immunosorbent assay, littéralement « dosage d’immunoabsorption par enzyme liée », c’est-à-dire dosage immuno-enzymatique sur support solide) est un examen de laboratoire. Cette méthode est principalement utilisée en immunologie pour détecter la présence d’un anticorps ou d’un antigène dans un échantillon.

Ce test immunologique entre dans le cadre plus général des dosages immuno-enzymatiques (ou EIA pour enzyme immunoassays), dans lequel le dosage est couplé à une réaction catalysée par une enzyme qui libère un composant coloré suivi par une spectroscopie, par opposition aux dosages radio-immunologiques (ou RIA pour radio immunoassays) dans lesquels l’anticorps est marqué par un radioélément et dont le dosage mesure un nombre de désintégrations par seconde.

L’ELISA est une technique biochimique utilisant un ou deux anticorps. L’un de ceux-ci est spécifique de l’antigène, tandis que l’autre réagit aux complexes immuns (antigène-anticorps) et est couplé à une enzyme. Cet anticorps secondaire, responsable du nom de la technique, peut aussi causer l’émission d’un signal par un substrat chromogène ou fluorogène.

L’ELISA pouvant être utilisé tant pour évaluer la présence d’un antigène que celle d’un anticorps dans un échantillon, c’est un outil efficace à la fois pour déterminer des concentrations sériques d’anticorps (comme pour le test HIV ou le virus du Nil), que pour détecter la présence d’un antigène. Il a également trouvé des applications dans l’industrie alimentaire, pour détecter des allergènes alimentaires, comme le lait, les cacahuètes, les noix et les œufs. C’est un test simple, facile d’emploi et peu coûteux. Il est limité par la disponibilité en anticorps spécifique…. – Lire l’article complet sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_immuno-enzymatique_ELISA

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E. Mondial Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) - Marché avec (Covid-19) - Analyse d’impact : principales tendances et segments de l’industrie 2020-2025Auteur : hiren – 13 juillet 2020 – Communiqué de ‘Zion Market Research’.

“Le rapport Marché des tests d’immunosorbants liés aux enzymes (ELISA) par type de test (ELISA sandwich, ELISA indirect, ELISA multiple et portable et compétitif (ELISA) pour l’immunologie, l’inflammation, les maladies infectieuses, le cancer, la quantification des protéines et d’autres applications : perspective de l’industrie mondiale, complète - Analyse et prévisions, 2016-2022 a été ajouté à l’offre de Zion Market Research ».

Le rapport Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) Market rassemble le résumé fondamental de l’industrie mondiale : Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) Market. Le rapport de recherche représente une présomption complète du marché et contient des estimations futures impératives, des chiffres authentifiés par l’industrie et des faits sur le marché mondial. Il prédit les inclinations et les statistiques d’augmentation en mettant l’accent sur les capacités et technologies, les marchés et les industries ainsi que les tendances variables du marché. Il révèle des faits et une considération générale sur le marché mondial Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA).

Demander un exemple gratuit de rapport de Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) Rapport de marché @ https://www.zionmarketresearch.com/sample/enzyme-linked-immunosorbent-assay-testing-market

Notre exemple gratuit de rapport gratuit contient une brève introduction du rapport de recherche, du COT, de la liste des tableaux et des figures, du paysage concurrentiel et de la segmentation géographique, de l’innovation et des développements futurs basés sur la méthodologie de recherche

Certains des principaux acteurs du marché sont : Thermo Fisher Scientific. Inc., American Laboratory Products Company (ALPCO), BD Biosciences, Bio-Rad LaboratoriesInc., BioMérieux, Ortho-Clinical DiagnosticsInc., R & D Systems Inc. and ZEUS Scientific, Inc…

Le rapport Global Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) Market met en évidence les facteurs de croissance des principaux segments et sous-segments, y compris la croissance du marché, les moteurs, les projections et le cadre des conditions actuelles du marché. Il présente une gestion protectrice et pré-planifiée du marché ainsi que la classification, la définition, la structure de la chaîne et les applications. Le rapport utilise l’analyse SWOT pour la recherche du marché mondial Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA).

Une recherche approfondie du marché Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) est effectuée pour estimer le marché. Il a engagé le coût, l’utilisation, le taux, l’importation, le prix, la marge brute, la production, la part et l’approvisionnement du marché. L’analyse de la recherche utilise divers éléments du marché Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) pour évaluer la croissance globale des acteurs dominants, y compris leur portée future. Il démontre les normes d’effets positifs augmentant les revenus du marché mondial Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA).

Remarque – Afin de fournir des prévisions de marché plus précises, tous nos rapports seront mis à jour avant la livraison en tenant compte de l’impact de COVID-19.

(* Si vous avez des exigences particulières, veuillez nous en informer et nous vous proposerons le rapport comme vous le souhaitez.)

Télécharger la brochure de rapport PDF gratuite @ https://www.zionmarketresearch.com/requestbrochure/enzyme-linked-immunosorbent-assay-testing-market

Des pays comme l’Amérique, le Japon, la Chine, l’Amérique du Nord, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Europe participent au rapport d’étude de marché mondial Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA). Le rapport met en évidence les acteurs dominants du marché mondial ainsi que leur part, leur croissance, leurs coordonnées et leurs ventes les plus élevées. Il affiche les statistiques du marché mondial Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) sous forme de représentation graphique.

Le rapport de marché estime les faits et chiffres importants pour le marché Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA). Il offre une orientation réaliste du marché qui fonctionne comme un guide utile pour le marketing, les ventes, les analystes, les cadres et les consultants de l’industrie. Il offre toutes les données fonctionnelles sous forme de tableaux le rendant pratique pour les acteurs du marché. Le rapport d’étude de marché mondial Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) couvre les données cruciales concernant tous les concurrents régissant le marché mondial Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA).

Pour consulter la table des matières de ce rapport est disponible sur demande @ https://www.zionmarketresearch.com/toc/enzyme-linked-immunosorbent-assay-testing-market

Régions et pays prometteurs mentionnés dans le rapport Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) Market :

Amérique du Nord (États-Unis)
Europe (Allemagne, France, Royaume-Uni)
Asie-Pacifique (Chine, Japon, Inde)
Amérique latine (Brésil)
Le Moyen-Orient et l’Afrique

Les objectifs de l’étude du rapport sur le marché Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) sont les suivants :

  • Examiner et étudier le marché mondial KeyKeyword123 Ventes, valeur, statut (2020) et prévisions (2025).
  • Se concentre sur les principaux fabricants Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) Market, pour étudier les ventes, la valeur, la part de marché et les plans de développement à l’avenir.
  • Définissez, décrivez et prévoyez le marché Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) par type, application et région.
  • Étudier le potentiel et les avantages du marché mondial et des régions clés, les opportunités et les défis, les contraintes et les risques.
  • Connaître les tendances et les facteurs importants conduisant ou inhibant la croissance du marché Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA).
  • Etudier les opportunités du marché pour les parties prenantes en identifiant les segments à forte croissance.
  • Examine stratégiquement chaque sous-marché en fonction de la tendance de croissance individuelle et de sa contribution au marché Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA)
  • Examiner les développements concurrentiels tels que les extensions, les accords, les lancements de nouveaux produits et les acquisitions sur le marché
  • Profil stratégique des acteurs clés et analyse de manière approfondie leurs stratégies de croissance.
    En savoir plus sur ce rapport :

https://www.zionmarketresearch.com/inquiry/enzyme-linked-immunosorbent-assay-testing-market

Objectifs derrière l’achat Test d’immunosorbant lié à une enzyme (ELISA) Rapport sur le marché : ce rapport donne un ‘bâton d’enquête directe’ sur la modification des éléments ciblés.

Il donne un point de vue prospectif sur les éléments modifiés produisant ou restreignant le développement du marché.

Il donne une évaluation quinquennale examinée sur la base de la façon dont le marché devrait se développer.

Il aide à comprendre les sections essentielles des pièces et leur perspective.

Il donne une enquête ponctuelle sur les éléments changeants de la rivalité et vous maintient devant les concurrents.

Il aide à établir des choix commerciaux éclairés en ayant une connaissance complète du marché et en effectuant une enquête de haut en bas sur les fragments de marché.

De plus, le rapport de recherche examine :

* Entreprises et fabricants compétitifs sur le marché mondial
* Par type de produit, applications et facteurs de croissance
* Statut de l’industrie et perspectives pour les principales applications / utilisateurs finaux / zone d’utilisation

Merci d’avoir lu cet article ; vous pouvez également obtenir une section individuelle par chapitre ou une version de rapport par région comme l’Amérique du Nord, l’Europe ou l’Asie.

Nous contacter : Zion Market Research 244 Fifth Avenue, Suite N202 New York, 10001, United States - Tel : +49-322 210 92714 - USA/Canada Toll Free No.1-855-465-4651

Email : sales@zionmarketresearch.com - Web : https://www.zionmarketresearch.com

https://www.electroziq.com/mondial-test-dimmunosorbant-lie-a-une-enzyme-elisa-marche-avec-covid-19-analyse-dimpact-principales-tendances-et-segments-de-lindustrie-2020-2025-423954/

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F. Les tests de diagnostic rapide d’après Wikipédia

Photo - Kit d’un test de diagnostic rapide, permettant de déterminer la nature virale ou bactérienne d’une angine.

Un test de diagnostic rapide ou test de dépistage rapide (TDR) est un test qui permet d’établir rapidement (en quelques minutes) la présence ou le niveau d’un composé (l’analyte) en vue d’établir le diagnostic, par exemple un marqueur de maladie ou un paramètre physiologique. Ils réalisent en général des réactions chimiques ou enzymatiques ou immunologiques qui font apparaître une coloration particulière permettant d’interpréter immédiatement le résultat. Ils se présentent comme des kits à usage unique (consommable) regroupant des tubes et flacons, oude bandelettes ou des cassettes (parfois appelées savonnettes).. D’autres types de dispositifs diagnostiques recourent à des détecteurs électroniques (optoélectriques, thermique, conductance,...) rarement à usage unique, ce qui en font des équipements ou appareil diagnostique (alors non traités ici). Ces tests sont concus pour etre utilisables en biomédical au cabinet du médecin mais aussi au chevet du patient (Point Of Care), ou pour certaines applications par le particulier lui-meme, et sur le terrain (Field tests) pour l’environnement, ou le controle de contamination en industrie.

Il existe des tests de diagnostic rapide pour dépister de nombreuses maladies infectieuses (angine, paludisme, VIH)1 , d’autres visent à controler des paramètres médicaux particuliers pathologiques (diabète) ou non (grossesse, accident cardiaque). Par ailleurs, des tests rapides sont disponibles pour applications non médicales, comme l’analyse de paramètres biochimiques dans l’eau (par ex. piscines), l’air, les aliments, etc.

Les échantillons analysables sont typiquement, en médical du sang(ou u sérum ou plasma), de l’urine, de la salive, ou des selles, et en environnement de l’eau, le sol, une surface, ... Des accéssoires de prélèvements sont nécessaires (prélèvements nasaux pour les tests Influenza, prélèvements de gorges pour le streptocoque A, prélèvements urétraux ou cervicaux pour la détection de la chlamydiae, etc.).

Il existe 3 grands types techniques de fonctionnements :

 par immunoprécipitation sur membranes (ou immuno-chromatographie sur bandelettes (ICB), et en anglais Lateral Flow Test, strip test ; ces tests utilisent un anticorps et/ou un antigène, l’un ou l’autre ou les 2 étant marqués par l’Or colloïdal ou des particules de latex, et réagissant pour générer une couleur visible sur une bande de la membrane (ou faire disparaitre la couleur préalablement présente). C’est le cas de la plupart des tests rapides d’infection bactérienne, qui le plus souvent détectent les anticorps induits dans le sang, plus rarement l’agent infectieux lui-même. L’immuno-détection permet plus de sensibilité et spécificité, par ex pour détecter et identifier des drogues (ex THC).

 par réaction biochimique entre une enzyme et un substrat qui est converti en couleur visible. Le test détecte une enzyme de l’échantillon, ou un analyte qui est le substrat (ex le glucose). C’est le cas de la plupart des tests de paramètres sanguins.

 par réaction chimique entre un réactif et un substrat qui est converti en couleur visible. Le test détecte un composé de l’échantillon par une réaction chimique plus ou moins spécifique de ce composé. C’est le cas de la détection de contaminants protéique dans les process en industrie, de l’identification de drogues (ex THC). Une variante analogue met en jeur comme réactif un colorant qui s’adsorbe (et non réagit chimiquement) sur l’analyte, C’est le cas du test de visualisation d’empreintes ou du sang sur une surface utilisé en criminalistique… » - Article complet à lire sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_diagnostic_rapide

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G. Place des tests sérologiques rapides (TDR, TROD, autotests) dans la stratégie de prise en charge de la maladie COVID-19 - Évaluer les technologies de santé - Rapport d’évaluation – Document PDF à lire sur ce site : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2020-05/rapport_tests_serologiques_rapides_covid-19_vd.pdf

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H. Les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) et d’évaluation autorisés à l’officine - Mise à jour le 18/11/2016 – Document ‘ordre.pharmacien.fr’

Généralités - Les TROD sont des Dispositifs Médicaux de Diagnostic In Vitro (DMDIV) destiné à être réalisé par un professionnel de santé (articles L. 5221-1 et L. 6211-3 du CSP ).

ATTENTION : Ne pas confondre TROD et “autotest”

Pour en savoir plus : Les ’autotests’ en officine (cas des DMDIV destinés à être utilisés par le public).

L’arrêté du 1er août 2016 paru au J.O le 5 août 2016 autorise la réalisation de trois types de tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) et d’évaluation par les pharmaciens d’officine :

  • le test capillaire d’évaluation de la glycémie, destiné au repérage d’une glycémie anormale dans le cadre d’une campagne de prévention du diabète ;
  • le TROD oropharyngé des angines à streptocoque A, visant l’orientation diagnostique en faveur d’une angine bactérienne ;
  • le TROD oropharyngé de la grippe, permettant l’orientation diagnostique en faveur d’une grippe.
    Les TROD constituent des éléments d’orientation diagnostique sans se substituer au diagnostic réalisé au moyen d’un examen de biologie médicale. Le patient en est explicitement informé par le pharmacien qui le réalise. Il est également informé des moyens de confirmation par un examen de biologie médicale si la démarche diagnostique ou thérapeutique le justifie. Le pharmacien adresse, avec le consentement du patient, le résultat du test à son médecin traitant ou au médecin désigné par le patient.

Des locaux adaptés

Ces TROD sont réalisés dans un espace de confidentialité.

Mise en place d’une procédure d’assurance qualité

Le pharmacien met en place une procédure d’assurance qualité comportant deux parties :

1- Une fiche à remplir en une seule fois avec les modalités de réalisation de ces tests à l’officine

Les modalités de réalisation de ces tests à l’officine doivent préciser :

 la formation accomplie pour pratiquer le test ou recueil et traitement de signaux biologiques ;

 les modalités de respect des recommandations du fabricant du test ou recueil et traitement de signaux biologiques ;

 les modalités pour la communication appropriée du résultat du test rapide au patient ;

 les modalités de la prise en charge du patient en cas de positivité d’un test rapide d’orientation diagnostique ;

 les modalités d’élimination des déchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI)* ;

 les modalités de contrôle des appareils de mesure utilisés.

* Les DASRI générés par les TROD au sein de l’officine n’entre pas dans ce circuit de traitement. Le pharmacien doit prendre à sa propre charge leur élimination dans la filière des DASRI.

Pour rappel, l’éco-organisme DASTRI à vocation sanitaire financé en totalité par les industriels de santé, assure l’enlèvement et le traitement :

  • des déchets d’activités de soins à risques infectieux perforants produits par les patients en autotraitement selon une liste de pathologie publiée par arrêté ministériel .
  • d’autotests de détection de maladies infectieuses transmissibles comportant l’usage de matériels ou matériaux piquants ou coupants (cas de l’autotest sanguin du VIH), article R.1335-8-3 du code de la santé publique .
    MODÈLE TYPE (Annexe III de l’arrêté) - Nom de la structure d’exercice du ou des professionnel de santé concernés. Objet : cette procédure vise à décrire ce qui est mis en place pour la réalisation d’un test d’orientation diagnostique.

Description de la réalisation pratique du test 

Le professionnel de santé utilisant ce test note dans cette fiche que :

 le test utilisé dispose d’un marquage CE et le test est… (marque, référence, date de péremption, numéro de lot) ;

 il se réalise au moyen d’un prélèvement… (capillaire, pharyngé, urinaire…) ;

 la notice du fabricant est annexée à cette présente fiche ;

 il a pris connaissance de la notice avant utilisation du test ;

 le test et les consommables utilisés sont éliminés…(dans la filière des DASRI).

Communication des résultats 

Le professionnel de santé s’engage à transmettre à la personne à qui le test a été réalisé un document écrit. Ce document mentionne les résultats du test et rappelle que ce test ne constitue qu’une orientation diagnostique.

Modalités de prise en charge du patient en cas de positivité d’un test d’orientation diagnostique

Modalités de contrôle des appareils de mesure utilisés 

Lorsque ce test nécessite un appareil de mesure, le professionnel précise, sur la fiche de vie du dispositif mentionné au 5o de l’article R.5212-28 du CSP :

 les contrôles internes effectués, les dates et les résultats et la fréquence de réalisation des contrôles ;

 les contrôles externes effectués s’ils existent, les dates et les résultats, les numéros de lot et la fréquence de réalisation.

Date de validation de la procédure

Nom, prénom, signature du rédacteur et des personnes réalisant les tests d’orientation diagnostique. 

2- Modalités de traçabilité des résultats des tests pour chaque patient

Les modalités de de traçabilité des résultats des tests pour chaque patient nécessite d’inscrire dans le dossier de chaque patient :

 le résultat du test avec les unités utilisées ;

 les informations concernant le DMDIV utilisé ;

 le numéro de lot du test utilisé ;

 le cas échéant, le numéro de lot de l’appareil de mesure ;

 la date et l’heure de réalisation ;

 l’identification du professionnel de santé ayant réalisé le test.

Dans le cadre de la réactovigilance et de la matériovigilance, toute défaillance ou altération du test ou de l’appareil de mesure susceptible d’entraîner des effets néfastes pour la santé des personnes doit être déclarée sans délai à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (la déclaration peut se faire par mail à : reactovigilance@ansm.sante.fr ).

Liens utiles

Arrêté du 11 juin 2013 déterminant la liste des tests, recueils et traitements de signaux biologiques qui ne constituent pas un examen de biologie médicale, les catégories depersonnes pouvant les réaliser et les conditions de réalisation de certains de ces tests, recueils et traitements de signaux biologiques

Décision n° 371236 du 8 avril 2015 du Conseil d’Etat statuant au contentieux

Arrêté du 1er août 2016 déterminant la liste des tests, recueils et traitements de signaux biologiques qui ne constituent pas un examen de biologie médicale, les catégories de personnes pouvant les réaliser et les conditions de réalisation de certains de ces tests, recueils et traitements de signaux biologiques

Ansm : Dossier « DMDIV »

Ordre National des Pharmaciens

Source : http://www.ordre.pharmacien.fr/Les-pharmaciens/Le-metier-du-pharmacien/Les-fiches-professionnelles/Toutes-les-fiches/Les-tests-rapides-d-orientation-diagnostique-TROD-et-d-evaluation-autorises-a-l-officine

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Introduction

Un avant-propos de ce dossier propose un point actualisé sur la propagation de la pandémie de Covid-19. Suit une petite place pour l’humour – sur un sujet très grave pour adouçir le pids des nouvelles anxiogènes - et un tableau pour distinguer plus sérieusement les tests concernant COVID-19 qui constituent l’essentiel de ce dossier, composé pour un usage didactique.

Des définitions préliminaires ont été réunies : elles permettent, en cas de besoin, de se mettre à jour d’un point de vue scientifique et technique sur les divers tests utilisés ou en cours de mise au point, ainsi que sur la vaccination. Mais on peut aussi passer directement au sommaire de ce dossier, et avoir accès à tous les documents qui ont été sélectionnés.

Ensuite, pour retrouver une rétrospective de ces derniers mois sur l’irruption de la pandémie de COVID-19 au niveau mondial et de ses conséquences en de nombreux domaines, on peut utilment se reporter à une publication exhaustive du CNRS en allant voir de nombreux accès documentaires à l’ Annexe - Covid-19 : anatomie d’une épidémie…

Pour aller encore plus loin et pour une bonne compréhension scientifique des connaissances d’ordre médical, on peut encore se référer à cette autre mine d’informations intitulée «  Tout savoir sur le SARS-CoV-2 – Covid-19 », accessible sur ce site : https://www.frm.org/recherches-maladies-infectieuses/virus-emergents/tout-savoir-sur-le-coronavirus-covid-19 - Une contribution de la FRM - Fondation pour la Recherche Médicale en France ...]

Finalement], et ça pourrait servir de conclusion à ce dossier, on peut encore faire un point de dernière minute à partir de l’émission]L’invité de 8h20 : le grand entretien]jeudi 30 juillet 2020 par]Hélène Roussel] :]Antoine Flahault : ’Le masque pour le coronavirus est l’équivalent du préservatif pour le Sida’]]Enregitrement de 23 minutes -]Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à la faculté de médecine de l’université de Genève, était l’invité du Grand entretien de France Inter. Photo : Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à la faculté de médecine de l’université de Genève © AFP / RICHARD BOUHET / AFP]

Antoine Flahaut fait le point sur la circulation de l’épidémie en Europe : ’]Aujourd’hui, il n’y a pas de reprise de l’épidémie dans la partie ouest de l’Europe. Pourtant, la France fait 2 fois plus de tests aujourd’hui qu’en juin (...) Le virus continue à circuler à bas bruit sans aucun signe de rebond, mais en découvrant tous ses clusters un peu partout en Europe]’.]

Masques, tests et distanciation physique]

Le directeur de l’Institut de santé globale à la faculté de médecine de l’université de Genève rappelle ainsi que] le port du masque reste]à ce jour, en attendant l’arrivée d’un vaccin, le seul moyen de protection fiable, combiné aux respects des autres mesures sanitaires - L’été est aussi, rappelle-t-il, un moment où les risques persistent car, même s’il ’]n’y a pas de risque accru en milieu extérieur (...) les plages redeviennent des lieux à haut risque’]. La plupart des contaminations se passe au domicile. Les fêtes de famille sont des moments à risque. Une politique de tests accrue reste aussi l’une préconisations principales des épidémiologistes, car il est avéré que ’]les pays qui ont testé massivement sont ceux qui ont eu le moins de décès par rapport aux autres.]’ Pour autant, si les tests naso-pharyngés restent les seuls disponibles, il n’est pas utile de subir ces tests trop régulièrement : ]

Un vaccin ’d’ici un an’ - ]]Tous les virus mutent, comme celui de la grippe. Le coronavirus mute un peu, mais pas beaucoup]’ explique le professeur, qui rappelle que, lors de cette course au vaccin ouverte entre plusieurs laboratoires, ’]si on court-circuitait les phases de développement pour vouloir accélérer le processus, on courrait des risques indéniables]’. ’]Ça va être un vaccin dont on aura probablement la plus grande expérience le plus rapidement possible]’ souligne-t-il à propos du nombre de chercheurs mobilisés dans cette quête médicale, et ’]du très grand nombre de candidats pour recevoir ce vaccin]’. ’]Il y a une telle concentration des recherches sur le coronavirus, qu’un vaccin d’ici un an, c’est jouable]’, estime-t-il - L’invité :]Antoine Flahault]Professeur de santé publique à l’université de Genève et directeur de l’Institut de Santé Globale sont les invités du grand entretien. L’équipe :]Hélène Roussel]Journaliste –]Voir et écouter ici.]

Bonnes lectures d’été !

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Sommaire

1. Covid-19 : test sérologique ou virologique, quelles différences ? Par Aurélie Blaize et Julie Giorgetta - Mis à jour le 23/07/20 17:45 - Le 24 juillet 2020 à 15h49 – Document ‘notretemps.com’

2. Dépistage du Covid-19 : des alternatives face à la demande croissante de tests Par Myriam N’Guenor avec Fabienne Béranger - Publié le 20/07/2020 à 10h18 – Document ‘france3-regions.francetvinfo.fr’

2 bis. Les résultats des tests COVID-19 peuvent présenter des faux négatifs s’ils sont pratiqués trop précocement – Traduction Jacques Hallard – Article d’origine diffusé le 10 juin 2020 par ‘sciencedaily’ sous le titre « COVID-19 false negative test results if used too early

2 ter. La notion de ‘Faux négatif’ dans les expérimentations selon Wikipédia

3. Test coronavirus : PCR, sanguin, résultats, gratuit ou pas ? Par Aurélie Blaize et Julie Giorgetta - Article mis à jour le 23/07/20 17:45 – Document ‘sante.journaldesfemmes.fr’

3 bis. Test sérologique COVID-19 : sept indications recommandées par la HAS - Par DAVID PAITRAUD - Date de publication : 04 Mai 2020 – Document ‘Vidal’

3 ter. Test de dépistage au coronavirus Covid-19 : qui, où et comment ? – Non daté - Document ‘santemagazine.fr’

4. Coronavirus : Une société bretonne lance un test de dépistage « ultrarapide » Publié le 01/04/20 à 07h05 — Mis à jour le 01/04/20 à 07h05 - Document ‘20minutes.fr’

5. ‘NG Biotech’ : un test Covid-19 ’français’... en réalité essentiellement chinois Par Sylvain Tronchet publié le 10 juillet 2020 à 6h08 – Document ‘franceinter.fr’

6. Amplification isotherme médiée par les boucles ou LAMP (en anglais Loop-mediated isothermal amplification) d’après Wikipédia

7. Les tests salivaires : comment ils fonctionnent et ce qu’ils apportent à la pandémie de COVID-19 - Traducton de Jacques Hallard - L’article d’origine est d’Amanda Heidt / The Scientist

8. Un test salivaire ultra-rapide pour dépister le Covid-19 Par Laure Cailloce – Le 15.06.2020 – Document ‘lejournal.cnrs.fr

8 bis. Covid-19 : le test salivaire EsayCov est plus rapide et moins contraignant Par Anne Xaillé Le 19 juin 2020 à 14h30 mis à jour 19 juin 2020 à 15h24 – Document ‘.topsante.com’

9. Singapour étudie la faisabilité et la fiabilité des tests salivaires pour détecter la pandémie de Covid-19 - Traduction de Jacques Hallard - Article d’origine de Cheryl Tan publié le 25 juin 2020 par ‘straitstimes.com’ sous le titre « Singapore studying the feasibility, reliability of saliva tests for Covid-19 »

10. L’Universté de Californie à Berkeley lance un essai de test à partir de la salive pour pour détecter la pa,démie de COVID-19 – Traduction de Jacques Hallard – L’article d’origine de Robert Sanders, a été publié le 30 juin 2020 sous le titre « UC Berkeley launches trial of saliva test for COVID-19 »

11. L’Université de la Saskatchewan travaille aussi sur le test alivaire pour la détection de la pandémie de COVID-19 – Traductionde Jacques Hallard. L’article d’origine de Rob Paul (Local Journalism Initiative Reporter, The World-Spectator), a été publié le 12 juin 2020 sous le titre : « University of Saskatchewan working on COVID-19 saliva test »

12. VIDÉO - Coronavirus : 5 questions sur le test salivaire rapide bientôt disponible en France - 17 juin 2020 14:10 - La rédaction de LCI

13. Une start-up israélienne développe un test de détection du virus en 30 secondes - Par AFP le 24 juillet 2020 – Diffusé par ‘fr.timesofisrael.com’

Dernières nouvelles - Où faire un test de dépistage du Covid-19 ? Est-ce vraiment gratuit ? Par Maxence GEVIN - 26 juillet 2020 17:43 – Document ‘LCI’

>>> Accès à la PLATEFORME COVID-19 - TESTS COVID-19 - Guider votre choix parmi les 168 tests Covid-19 du marché.

Dernières minutes - Coronavirus : Des tests sérologiques peu fiables, des anticorps qui baissent… Et si notre mémoire immunitaire pouvait nous protéger ? Par Anissa Boumediene (photo) - Publié le 31/07/20 à 10h25 — Mis à jour le 31/07/20 à 10h25 – Document ‘20minutes.fr’

Annexe - Covid-19 : anatomie d’une épidémie – Dossier ‘lejournal.cnrs.fr’ paru le 23.06.2020 – Accès à de nombreux documents

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1.
Covid-19 : test sérologique ou virologique, quelles différences ? Par Aurélie Blaize et Julie Giorgetta - Mis à jour le 23/07/20 17:45 - Le 24 juillet 2020 à 15h49 – Document ‘notretemps.com’ – Photo

Dépister rapidement les porteurs de la Covid-19 pour éviter la propagation de l’épidémie, c’est le rôle des tests. Différences, spécificités, prix, remboursement... On fait le point. Il existe plusieurs façons de détecter la présence du SARS-Covid-19 dans notre organisme.

La Covid-19, c’est quoi ?

La Covid-19, c’est la maladie infectieuse provoquée par un virus de la famille des coronavirus, le SARS-CoV-2 : son nom se décompose ainsi : ’Co’ pour corona (couronne en latin), ’vi’ pour virus, ’d’ pour disease (maladie en anglais). Le chiffre 19 renvoie à la date d’apparition de la maladie dans le monde.

Cette maladie Covid-19 provoque une infection respiratoire avec différents symptômes qui vont de la toux à la fièvre en passant par une fatigue inhabituelle, des maux de tête, une gêne respiratoire, la perte de l’odorat, du goût, des douleurs musculaires et, dans les cas les plus sévères, des complications pulmonaires graves.

Très contagieuse, la Covid-19 se transmet par les minuscules gouttelettes expectorées par un individu. Il n’existe pas de vaccin pour l’instant, d’où l’importance primordiale du respect des gestes barrières, du port du masque pour protéger les autres et du dépistage par test. Au moindre symptôme, mieux vaut se faire dépister.

Pour détecter la Covid-19, différents tests sont disponibles : ils ont chacun leur spécificité.

1) Le test virologique ou RT-PCR : prélèvement nasal ou dans la gorge

C’est quoi ?

Le test par RT-PCR, réalisé en quelques secondes avec un long écouvillon dans les narines ou les voies respiratoires basses, prélève un échantillon des cellules nasales.

L’analyse recherche d’éventuelles traces de la Covid-19 pour répondre à la question ’suis-je porteur du virus’.

Mais... tout dépend du moment où vous effectuez le test : il faut le faire à un instant T qui correspond selon la Haute Autorité de santé à ’2 à 3 jours avant et 7 jours après le début des symptômes’. En résumé : avant l’heure, c’est pas l’heure, après l’heure, c’est plus l’heure.

Pourquoi le faire ?

 Pour faire un diagnostic précoce de la maladie et répondre à la question ’suis-je porteur ou non du virus ?’.

- Pour dépister un individu ou un groupe ayant été en contact avec une personne contaminée. Les campagnes massives organisées dans diverses villes ou zones géographiques permettent ainsi d’identifier des foyers épidémiques dormants (’clusters dormants’).

Qui peut pratiquer le test RT-PCR ?

Des laboratoires - y compris sur les drive- ou les hôpitaux dans des tentes installées à côté des bâtiments habituels. Ce sont des laborantins, des infirmiers, des techniciens de laboratoire médical formés mais aussi des étudiants en santé (médecine et soins infirmiers) qui sont habilités à pratiquer les tests virologiques RT- PCR. 

L’échantillon prélevé est ensuite envoyé dans des laboratoires spécifiques, publics ou privés, qui pratiquent les analyses.

Où se faire dépister ?

Le site officiel sante.fr recense tous les lieux en France. Entrez votre commune et lancez la recherche pour obtenir immédiatement les adresses et téléphones. Le laboratoire contacté vous fixera un rendez-vous.

Faut-il une prescription médicale ?

Oui.

- Soit vous avez une ordonnance prescrivant un test RT-PCR de votre médecin,

 Soit l’Assurance Maladie vous contacte (dans le cadre de la recherche des personnes contacts). Dans ce cas, le laboratoire dispose déjà de la prescription et fait le test. 

Combien ça coûte ?

Le coût du test de dépistage est de 54 euros.

Quelle prise en charge de l’Assurance maladie ?

Les tests sont pris en charge par l’Assurance maladie à 100%.

Il existe aussi des tests RT-PCR par prélèvements salivaires mais ils sont en cours d’évaluation.

2) Le test sérologique : une analyse sanguine

C’est quoi ?

Ce prélèvement sanguin permet de rechercher les anticorps produits par les cellules immunitaires d’un patient pour se défendre contre la Covid-19. C’est la réaction de votre corps au virus qui est détectée.

Pourquoi faire le test sérologique ?

Pour savoir si vous avez développé une immunité contre le SARS-Cov2. Ce test sanguin n’est pas aussi fiable que le test RT-PCR selon les spécialistes, en raison de nombreux faux négatifs ou positifs. De plus, les chercheurs ne savent pas si la présence des anticorps protège de façon permanente ou temporaire. Le test indique si la personne a développé des anticorps face au coronavirus et a donc contracté la COVID-19… même sans symptômes.

Combien coûte le test sérologique ?

Deux cas de figures :

12,15€ pour un test ELISA et de 9,45€ pour un test de diagnostic rapide

Quelle prise en charge ?

Plusieurs cas de figure possibles pour un remboursement à 100% :

- Avec ordonnance, ce test est remboursé lorsqu’une personne qui a des symptômes le fait en complément d’un premier test RT-PCR négatif.

- Idem pour tous les personnels de santé ou professionnels travaillant dans une structure médicale ou médico-sociale (Ehpad).

 Lorsqu’une personne est infectée, dès lors qu’elle présente des symptômes, mais qu’un premier test par RT-PCR s’est révélé négatif.

 lors d’un diagnostic de rattrapage : pour les personnes avec symptômes qui n’ont pas fait le test virologique dans les 7 premiers jours.

- Sans ordonnance, l’examen n’est pas pas pris en charge par la Sécurité sociale.

À noter :

Parmi ces tests virologiques, il existe aussi le TROD –Covid - test rapide d’orientation diagnostique-

Le principe : une piqûre sur le doigt prélève une goutte de sang mise en contact avec un réactif. Le but : savoir si vous avez été en contact avec le virus.

Attention, en cas de résultat positif, il faut quand même faire ensuite en laboratoire un test virologique voire même un test RT-PCR.

Vous pouvez le demander à votre médecin ou en pharmacie (depuis le 11 juillet 2020 et jusqu’au 30 octobre), avec ou sans ordonnance. Mais le TROD n’est pas remboursé et son prix est libre.

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2.
Dépistage du Covid-19 : des alternatives face à la demande croissante de tests Par Myriam N’Guenor avec Fabienne Béranger - Publié le 20/07/2020 à 10h18 – Document ‘france3-regions.francetvinfo.fr’ Loire-Atlantique Saint-NazairePhoto : Centre de dépistage du Covid-19 à Saint-Nazaire • © France 3 Pays de la Loire

Face à un nombre de cas de covid est en hausse, le recours aux tests de dépistage se fait plus intense. Il faut souvent compter plusieurs jours avant de pouvoir obtenir un rendez-vous dans un laboratoire, mais des alternatives existent depuis peu.

Dans cette pharmacie du centre-ville de saint-Nazaire, Marine Dallemagne a passé commande auprès de son fournisseur. Dans quelques jours, elle sera en mesure de proposer un test sérologique covid-19.

’On va vous piquer le doigt pour vous prélever une goutte de sang, explique-t-elle, vous allez déposer votre doigt sur une cassette, et à partir de là, 10 minutes plus tard, on saura si vous avez ou pas développé les anticorps, donc si vous avez été ou pas en contact avec le virus’. 

Depuis le 11 juillet 2020, un arrêté autorise les pharmaciens à réaliser ces tests rapides. Des tests non remboursés, au prix de 15 à 20 euros. La pharmacienne souhaite avant tout répondre à la demande de ses clients tout en s’interrogeant sur la procédure.

’Si le client testé a eu une igM positive (Immunoglobine M, NDLR), poursuit la pharmacienne, est-ce qu’il faut l’envoyer chez le médecin faire un test PCR, faire d’autres examens ? voilà, on se pose cette question-là. Est-ce qu’il est encore contagieux ? Nous on est resté un ¼ d’h près de lui, qu’est-ce qu’on risque ?

Des dépistages en constante augmentation à Saint-Nazaire depuis le début du mois. Au centre hospitalier, ce drive accueille les patients munis de prescriptions médicales ou identifiés comme contact d’un malade. La fréquentation est en hausse.

Photo - Test de dépistage du covid 19 à l’hôpital de Saint-Nazaire • © France 3 Pays de la Loire

’Avec les départs en vacances, vous avez des personnes qui souhaitent prendre une destination pour laquelle un dépistage est demandé avec, bien sûr, un résultat négatif exigé, explique Catherine Furic, directrice des ressources logistiques et techniques à l’hôpital de Saint-Nazaire, et puis nous sommes dans une zone estivale qui accueille beaucoup plus de population en période d’été. Au départ, il y avait 5 jours d’ouverture. On est arrivé désormais à 7 jours’.

Des dispositifs mis en place pour désengorger les laboratoires d’analyses médicales très sollicités eux aussi depuis le début de l’été.

Vidéo 1:55 à voir à la source - Le reportage de notre rédaction - Test sérologiques de dépistage du covid-19

Deux types de tests

Le test sérologique est réalisé par prélèvement sanguin. ’Il permet de distinguer la présence ou non d’anticorps anti-coronavirus. Il existe un grand nombre d’anticorps, les plus importants sont les IgM et IgG’, explique le ministère de la santé.

Deux types de tests sérologiques existent, ’les test automatiques ELISA et les tests rapides. En fonction de la technologie qu’ils utilisent, ils peuvent détecter : soit les IgM, soit les IgG, soit les deux. Ces tests indiquent si la personne a développé des anticorps contre le coronavirus et a donc contracté la COVID-19, même sans avoir eu de symptômes’.

Le test PCR permet, quant à lui, de détecter la présence ou non du virus dans l’organisme, grâce à un prélèvement par voie nasale. Il s’adresse aux personnes présentant des symptômes ou ayant été en contact avec des malades du covid-19.

’ Le résultat est en général disponible 24 heures après. Grâce à une augmentation importante des capacités de tests, il est actuellement possible de réaliser jusqu’à 700 000 tests chaque semaine sur l’ensemble du territoire. C’est le seul test fiable et recommandé pour le dépistage’, précise le ministère de la Santé.

Voir l’illustration - Deux tests permettent de savoir si une personne a été contaminée par la Covid-19 • © Ministère de la Santé

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Fichier:France 3 régions 2018.jpg — Wikipédia

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/saint-nazaire/depistage-du-covid-19-alternatives-face-demande-croissante-tests-1855164.html

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2 bis.
Les résultats des tests COVID-19 peuvent présenter des faux négatifs s’ils sont pratiqués trop précocement – Traduction Jacques Hallard – Article d’origine diffusé le 10 juin 2020 par ‘sciencedaily’ sous le titre «  COVID-19 false negative test results if used too early  » ; il est accessible sur ce site : https://www.sciencedaily.com/releases/2020/06/200610094112.htm

Source de la référence : Johns Hopkins Medicine

Résumé

Les chercheurs de ‘Johns Hopkins’ ont découvert que le test de dépistage du SRAS-CoV-2 - le virus qui cause la pandémie de COVID-19 – utilisé trop tôt au cours de l’infection, est susceptible d’entraîner un résultat faussement négatif, même chez des patients qui peuvent éventuellement être testés positifs pour le virus par la suite.

Un rapport sur les résultats a été publié dans le numéro du 13 mai 2020 de la revue ‘Annals of Internal Medicine’.

« Un résultat de test négatif, qu’une personne présente ou non des symptômes, ne garantit pas qu’elle ne soir pas infectée par le virus », a déclaré Lauren Kucirka, MD, Ph.D., M.Sc., résidente en obstétrique et gynécologie à l’institution ‘Johns Médecine Hopkins’. « La manière dont nous réagissons et interprétons un test négatif est très importante ; car nous mettons les autres en danger lorsque nous supposons que le test est parfait. Cependant, les personnes infectées par le virus sont toujours capables de propager le virus ».

Lauren Kucirka dit que les patients qui ont une exposition à haut risque doivent être traités comme s’ils étaient infectés, en particulier s’ils présentent des symptômes compatibles avec ceux de la pandémie de COVID-19. Cela signifie qu’il faut communiquer avec les patients sur les lacunes possibles relatives aux tests.

L’une des nombreuses façons d’évaluer la présence d’une infection par le SRAS-CoV-2 est une méthode appelée réaction en chaîne par polymérase de transcriptase inverse (RT-PCR). Ces tests font rapidement des copies et détectent le matériel génétique du virus.

Cependant, comme le montrent les tests pour d’autres virus tels que la grippe, si un écouvillon ne collecte pas les cellules infectées par le virus, ou si les niveaux de virus sont très bas au début de l’infection, certains tests RT-PCR peuvent produire des résultats négatifs. Étant donné que les tests donnent des résultats relativement rapides, ils ont été largement utilisés parmi les populations à haut risque telles que les résidents des maisons de soins infirmiers, les patients hospitalisés et les travailleurs de la santé. Des études antérieures ont montré ou suggéré la possibilité des faux négatifs dans ces populations.

Pour la nouvelle analyse, les chercheurs de ‘Johns Hopkins Medicine’ ont examiné les données des tests RT-PCR de sept études antérieures, dont deux au stade des pré-impressions et cinq articles évalués par des pairs. Les études ont couvert un total combiné de 1.330 échantillons d’écouvillons respiratoires provenant de divers sujets, y compris des patients hospitalisés et ceux identifiés via la recherche des contacts en ambulatoire.

À l’aide des résultats du test RT-PCR, ainsi que du temps d’exposition au virus ou du moment de l’apparition de symptômes mesurables tels que fièvre, toux et problèmes respiratoires, les chercheurs ont calculé la probabilité qu’une personne infectée par le SRAS-CoV-2 ait un résultat négatif, un résultat du test alors qu’ils ont été infectés par le virus. Dans les études publiées, les prestataires de soins de santé ont prélevé des échantillons de nez et de gorge - auprès de patients et noté le moment de l’exposition au virus ou des symptômes - et le prélèvement d’échantillons.

À partir de ces données, les chercheurs de Johns Hopkins ont calculé les taux de faux négatifs quotidiens et ont rendu leur code statistique et leurs données accessibles au public afin que les résultats puissent être mis à jour au fur et à mesure que de nouvelles données sont publiées.

Les chercheurs ont estimé que les personnes testées avec le SRAS-CoV-2 dans les quatre jours suivant l’infection étaient 67% plus susceptibles d’être testées négatives, même si elles avaient le virus. Lorsque le patient moyen a commencé à présenter des symptômes du virus, le taux de faux négatifs était de 38%. Le test a donné les meilleurs résultats huit jours après l’infection (en moyenne, trois jours après l’apparition des symptômes), mais même dans ce cas, le taux de faux négatifs était de 20%, ce qui signifie qu’une personne sur cinq qui avait le virus avait un résultat de test négatif.

« Nous utilisons ces tests pour exclure le COVID-19 et fonder des décisions sur les mesures que nous prenons pour empêcher la transmission ultérieure, comme la sélection des équipements de protection individuelle pour les travailleurs de la santé », déclare Kucirka. « Alors que nous développons des stratégies pour rouvrir des services, des entreprises et d’autres sites qui reposent sur les tests et la recherche des contacts, il est important de comprendre les limites de ces tests ».

Les efforts continus pour améliorer les tests et mieux comprendre leurs performances dans divers contextes, seront essentiels car davantage de personnes sont infectées par le virus et davantage de tests sont nécessaires. Plus tôt les personnes pourront être testées avec précision et isolées des autres, et mieux nous pourrons contrôler la propagation du virus, selon les chercheurs.

Le financement de l’étude a été fourni par l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (R01AI135115 et T32DA007292), le système de santé Johns Hopkins et les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis (NU2GGH002000).

Source du document : Materials provided by Johns Hopkins Medicine. Note : Content may be edited for style and length.

Journal Reference : Lauren M. Kucirka, Stephen A. Lauer, Oliver Laeyendecker, Denali Boon, Justin Lessler. Variation in False-Negative Rate of Reverse Transcriptase Polymerase Chain Reaction–Based SARS-CoV-2 Tests by Time Since Exposure. Annals of Internal Medicine, 2020 ; DOI : 10.7326/M20-1495

Cite This Page : MLA APA Chicago > Johns Hopkins Medicine. ’COVID-19 false negative test results if used too early.’ ScienceDaily. ScienceDaily, 10 June 2020. <www.sciencedaily.com/releases/2020/...> .

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Putting COVID-19 Diagnostic Tests to the ’Test’ — How Do They Hold Up ? - June 10, 2020 — As SARS-CoV-2 has the potential to mutate, it is important to check the efficacy of current diagnostic tests, say researchers, who found seven out of 27 methods had potential sequence mismatch issues ...

Engineered Virus Might Be Able to Block Coronavirus Infections, Mouse Study Shows - Apr. 7, 2020 — No vaccines exist that protect people against infections by coronaviruses, including SARS-CoV-2, which causes COVID-19, or the ones that cause SARS and MERS. As COVID-19 continues to wreak havoc, ...

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Source : https://www.sciencedaily.com/releases/2020/06/200610094112.htm

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2 ter.
La notion de ‘Faux négatif’ dans les expérimentations selon Wikipédia

Dans le domaine des statistiques, un test est dit positif s’il détecte ce pour quoi il est conçu (une bactérie, un virus, un parasite en biologie, un spam en informatique…) et négatif s’il ne le détecte pas.

On parle de faux positif (test positif à tort) ou de faux négatif (test négatif à tort) quand le résultat du test est contraire à la réalité/vérité. Un test est donc faux négatif s’il indique un résultat négatif, alors que le fait étudié correspond à un cas positif.

cause cherchée (virus, alarme, etc)

test positif

test négatif

absence faux positif vrai négatif
présence vrai positif faux négatif

Ainsi,

  • en documentation automatique / informatique documentaire, le silence correspond à l’ensemble des faux négatifs, ou références pertinentes non trouvées (rappel insuffisant) — et le bruit correspond à l’ensemble des faux positifs, ou références trouvées non pertinentes (précision insuffisante) ;
  • en matière de sécurité, un faux positif est une fausse alarme, un faux négatif est une non-détection ;
  • en médecine, les anticorps de VIH n’apparaissent qu’après une période de 3 à 6 semaines : un test VIH d’anticorps durant cette période indiquera un faux négatif si le sujet est infecté mais les anticorps ne sont pas encore présents.
    Un faux résultat peut avoir diverses origines (en biologie)
  • mauvais suivi du protocole d’utilisation
  • réactifs ou test trop ancien, ou conservé dans de mauvaises conditions
  • échantillon dégradé ou conservé dans de mauvaises conditions
  • échantillon ’pollué’ par une source extérieure à l’échantillon
  • la cible du test (virus, bactérie, parasite) peut avoir muté ou être génétiquement ou fonctionnellement assez différente de la souche originale utilisée pour concevoir le test, pour que ce dernier n’y réagisse pas.
  • mauvaise qualité du test contenant encore un pourcentage d’erreurs trop élevé (fiabilité trop faible)
  • certains tests ne sont simplement pas conçus pour détecter toutes les souches ou certaines souches de pathogènes
    Exemple (grippe aviaire)

Un cas mortel chinois, rapporté mi-2006 (avec 2 mois de retard) dans la province de Xinjiang, avait fait l’objet d’un faux-négatif lors du test local. Des faux négatifs pourraient faire sous-estimer le nombre de cas réels en Asie. De même, tous les patients ayant des symptômes de grippe aviaire ne sont pas testés, même dans les secteurs touchés par des mortalités brutales de volailles, comme on l’a vu avec le cas groupé familial récent de Garut (Indonésie). Un faux négatif peut être détecté lors de mise en culture d’organismes issus d’échantillons biologiques ou par l’utilisation d’un autre type de test, plus précis ou fiable.

Le virus H5N1 de la grippe aviaire est un virus à ARN capable de mutations rapides et importantes. Les fabricants de tests doivent à la fois chercher à cibler des caractères stables de ce virus (dans le cas de la grippe, deux protéines externes H (Hémagglutinine) et N (Neuraminidase) et chercher à identifier les particularités qui le rendent hautement pathogène (HP) ou très contagieux, ce qui doit parfois être fait par deux tests ou méthodes différents. Un premier test (ou épreuve) d’agglutination des globules rouges permet une suspicion de grippe, sans identification du virus, ni certitude qu’il s’agisse de la grippe.

Articles connexes

Source de l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Faux_n%C3%A9gatif

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3.
Test coronavirus : PCR, sanguin, résultats, gratuit ou pas ? Par Aurélie Blaize et Julie Giorgetta - Article mis à jour le 23/07/20 17:45 – Document ‘sante.journaldesfemmes.fr’ - Photo - © ALLILI MOURAD/SIPA

Les dépistages du coronavirus se multiplient en France. Il existe plusieurs tests : virologiques par PCR (nasal), sérologiques (dans le sang) et bientôt salivaires. Depuis le 11 juillet 2020, des tests rapides dits TROD peuvent se faire en pharmacie. Pour qui ? Dans quel cas ? Comment interpréter le résultat ? A quel prix ? Faut-il une ordonnance ?

Infos Coronavirus & Sante Voir un exemple

La circulation du coronavirus Sars-CoV-2 repart en hausse en France depuis mi-juillet 2020. Pour contrôler l’épidémie, plusieurs villes organisent des dépistages gratuits. Le dépistage est possible pour chaque Français qui présente des symptômes évocateurs du Covid-19. Ce dépistage est réalisé par test PCR (dans le nez) et/ou via des tests sérologiques recherchant des anticorps au virus dans le sang et pouvant signifier une immunisation. Parmi les tests sérologiques, certains ’rapides’ baptisés TROD sont réalisables dans les pharmacies françaises, depuis le 11 juillet, selon l’arrêté au Journal Officiel. Les tests salivaires sont toujours à l’étude. Quant à la vente d’autotests Covid-19, elle reste interdite en France. Comment se faire tester ? Gratuitement ? Où trouver un centre de dépistage près de chez soi ? Ou de sa location de vacances  ? Quel est le prix ? Comment se passe le test ? Faut-il toujours une ordonnance ? Guide.


Dépistage du coronavirus en France

Face à la crainte d’une reprise de l’épidémie de coronavirus en France, les dépistages se multiplient dans les villes françaises depuis le début du mois de juillet. Comme le confirmait Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, sur France Inter le 23 juillet,on nous met la pression, j’étais convoqué par le ministre hier pour qu’on accélère sur les tests, les tests salivaires’. La stratégie de dépistage du coronavirus en France a évolué. ’Les premiers tests ont été distribués fin janvier-début février aux hôpitaux’ rappelait le Pr Arnaud Fontanet, membre du Comité scientifique Covid-19 le 20 avril 2020. Au tout début, il avait été décidé de tester les personnes qui présentaient des symptômes d’atteintes respiratoires (toux, fièvre, essoufflement, syndrome de détresse respiratoire aigue) et s’il y avait eu un contact avec la Chine ou avec une personne revenant de Chine. Mais face à l’augmentation des cas et en pleine épidémie de grippe, tester toutes les personnes présentant de tels symptômes devenait impossible par manque de capacités de tests.

Ce manque de tests aurait coûté à la France une flambée épidémique plus importante qu’en Allemagne selon le Pr Jean-François Delfraissy, président du Conseil Scientifique Covid-19 : ’L’Allemagne a largement utilisé les tests de diagnostic bien avant nous et dès le mois de janvier, dès début février, l’Allemagne utilisait, en gros, autour de 60 000 tests par jour, alors que début mars, quand nous sommes arrivés, il y avait une utilisation de 3 000 tests par jour [en France]’, a-t-il expliqué sur France Inter le 5 juin. Jean-François Delfraissy. Le 14 mars quand la France est passée au stade 3 de l’épidémie, seules les personnes à risque étaient testées (soignants...). Le dépistage a été priorisé et étendu aux résidents des Ehpad et aux personnels qui les accompagnent le 6 avril. Depuis le 11 mai, tous les Français qui présentent des symptômes évocateurs du Covid-19 peuvent se faire tester. 

Pourquoi ne pas avoir testé tout le monde lors du déconfinement ?Ce n’est pas envisageable et surtout ça n’a pas d’utilité. Il faudrait retester tout le monde 8 jours plus tard et retester encore 15 jours plus tard’, a répondu le Pr Delfraissy le 30 avril 2020. En cas de difficulté à entrer en contact avec un médecin pour être testé, contacter des médecins de garde au 0 800 130 000.


Liste des tests validés en France

Tous les tests de dépistage du coronavirus validés par le Centre national de référence (CNR) en France sont indiqués sur le site du ministère de la Santé. Parmi eux, la liste des 54 tests sérologiques ’rapides’ validés en France est disponible depuis le 25 mai. Ces tests sont remboursés par la Sécurité sociale et ne sont réalisables à date qu’en laboratoire. Un de ces tests est produit en France par la société AAZ, située en Ile-de-France. Elle a développé le Test Sérologique Rapide COVID-PRESTO.  Ce test a été évalué et validé sur sang capillaire obtenu par piqûre au bout du doigt par le Docteur Thierry Prazuck, Chef de Service des Maladies Infectieuses au CHRU d’Orléans : Ces tests ont permis d’avérer que 100% des patients se présentant avec des symptômes évocateurs du COVID-19 et testés positifs avec le test moléculaire PCR, étaient immunisés à partir de 16 jours après le début des symptômes. Les résultats sont rapidement tombés, puisqu’il ne faut que 10 minutes par patient pour mettre en évidence une immunisation ’ explique-t-il dans un communiqué de la société du 25 mai. Le test COVID-PRESTO® différencie deux sortes d’anticorps qui sont, au début de la maladie, les Immunoglobulines M puis au stade de la guérison, les Immunoglobulines G. Le test permet ainsi de distinguer les patients immunisés et donc, à priori, à l’abri d’une nouvelle infection. Sur le site du ministère de la Santé figurent aussi les 54 tests RT-PCR validés par le CNR en France.


Types de tests de détection du coronavirus

Dans le contexte actuel d’urgence publique sanitaire, les laboratoires et les instituts de recherches développent des solutions de diagnostique permettant de détecter le virus SARS-Cov-2, responsable de l’épidémie Covid-19. Parmi les solutions proposées :


Test virologique ou PCR : dans le nez

C’est le test de dépistage utilisé en France depuis le début de l’épidémie. Le test diagnostique dit ’virologique’ ou ’PCR’ (’polymerase chain reaction’) consiste en un prélèvement naso-pharyngé (gorge, nez, nasopharynx) qui se fait à l’aide d’un petit écouvillon (goupillon) inséré dans le nez. Il s’agit d’un test facile à effectuer, non invasif mais désagréable pour le patient car un peu douloureux. Il est obligatoirement effectué par un médecin ou une infirmière. Le résultat est disponible après 3 à 4 heures. L’échantillon est ensuite analysé par un laboratoire spécialisé afin de rechercher la présence du matériel génétique du coronavirus et ainsi confirmer le diagnostic de l’infection. Une étude chinoise publiée le 19 avril sur le site Clinical Infectious Diseases et rapporté par l’Inserm portant sur 56 patients Covid-19 hospitalisés présentant des symptômes légers à moyens montre quel’excrétion de virus peut durer jusqu’à 6 semaines après l’apparition des symptômes. Les tests PCR se sont révélés positifs chez la majorité des patients durant les 3 premières semaines, et à partir de la quatrième, le nombre de tests négatifs a augmenté progressivement. Enfin, la durée médiane entre le début des symptômes et la fin de l’excrétion virale a été évaluée à 24 jours. Néanmoins, on ne sait pas si les malades peuvent transmettre le virus durant toute la période d’excrétion virale. L’étude suggère qu’une période d’observation prolongée soit nécessaire pour les patients plus âgés.’ 

Test PCR : c’est quoi, fiabilité, résultats

Utilisés pour le diagnostic et potentiellement pour le dépistage d’une infection comme celle du Covid-19, du Sida ou encore d’un herpès, les tests PCR sont fiables si le prélèvement est bien réalisé. Explications avec Jacqueline Marvel, Docteur en immunité et lymphocytes cytotoxiques au Centre International de recherche en Infectiologie de Lyon. 


Test sérologique à la recherche des anticorps

La sérologie peut être réalisée au moyen de tests automatisables (de type enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA) par exemple) ou de tests rapides. Les tests sérologiques automatisés de type ELISA (enzyme linked immunosorbent assay) et les tests sérologiques unitaires rapides recherchent des anticorps liés au coronavirus dans le sang qui déterminer si une personne a déjà été infectée par le coronavirus. La réalisation d’un diagnostic sérologique permet la détection de la réponse immunitaire post-infectieuse humorale (détection des anticorps IgM, IgG et éventuellement IgA). Au 6 juillet, 27 tests automatisés sont validés par le Centre national de référence (CNR) en France (dont un est produit par un laboratoire français, le laboratoire BioMérieux) ainsi que 51 tests sérologiques rapides.

Test ELISA : quel est le principe ?

On parle beaucoup du test Elisa avec l’épidémie de coronavirus qui touche la France. Mais de quoi s’agit-il ? Quel est le principe ? Quelles sont les autres indications de ce test ? Sa fiabilité ? Son prix ? Est-il remboursé ? Réponses avec Jacqueline Marvel, Docteur en immunité et lymphocytes cytotoxiques au Centre International de recherche en Infectiologie de Lyon.

’Un test sérologique positif ne doit pas changer votre comportement, vous pouvez encore contaminer une personne. ’

Que disent-ils ? ’Ils disent : vous avez été en contact avec le virus mais aujourd’hui on n’est pas en mesure de dire si ce contact avec le virus s’accompagne d’une protection donc si vous pouvez vous considérer protégé d’une réinfection. On ne sait pas si les anticorps que vous avez sont protecteurs. L’autre problème c’est qu’avec les tests disponibles, ils ont encore un taux important de faux-positifs de l’ordre de 5% alors qu’on sait que la proportion de Français infectés sur le territoire est aussi de l’ordre de 5% donc on ne peut pas s’y fier aujourd’hui’ explique le Pr Arnaud Fontanet de l’Institut Pasteur. Ce que confirme Olivier Véran le 28 mai : ’ un test sérologique positif ne doit pas changer votre comportement, vous pouvez encore contaminer une personne, la distanciation sociale s’applique à tous, que le test sérologique soit positif ou négatif. La sérologie ne remplace pas le test PCR’. 

C’est quoi la sérologie ? La sérologie est une méthode biologique utilisant le sérum pour établir des diagnostics médicaux. Le sérum est un constituant du plasma sanguin. Lors d’une prise de sang, le biologiste va analyser le sérum. La sérologie permet de poser un diagnostic des maladies infectieuses, des maladies auto-immunes, de déterminer les groupes sanguins, de suivre l’évolution de certaines maladies, de vérifier les vaccinations. 


Test rapide, Test TROD

Quand on parle de dépistage rapide du Covid-19, il s’agit de tests sérologiques recherchant la présence d’anticorps au virus, dans le sang, en quelques minutes. Parmi ces tests : des tests TDR (Test de Diagnostic Rapide), TROD (Test Rapide d’Orientation Diagnostique) et des autotests. ’Ces tests ne permettent pas de statuer si la personne est contagieuse ou pas’ rappelle la Haute Autorité de Santé dans un Rapport d’évaluation du 14 mai 2020. Au 13 juillet 2020, 51 tests rapides sérologiques ont été validés par le ministère de la Santé pour être utilisés en France (la liste est indiquée sur son site). Selon un arrêté du 11 juillet, les pharmaciens sont désormais autorisés à réaliser des tests TROD. 


Autotests de dépistage du Covid-19

Les autotests de dépistage du coronavirus font partie des tests rapides, en quelques minutes. Le prélèvement, la lecture et l’interprétation des résultats sont réalisés par l’individu lui-même. Ils sont interdits en France.


Test salivaire

test salive cnrs coronavirus

Test salivaire de diagnostic du SARS-CoV-2 EasyCov avec un tube fermé de 0,5 mL contenant l’ensemble des réactifs nécessaires à une révélation de la présence du virus. © SkillCell

EasyCov, le test salivaire de dépistage rapide (en 30 minutes) du Covid-19, à lecture simplifié, développé par le laboratoire Sys2Diag (CNRS-Alcediag et SkillCell) indique avoir obtenu ’de très bonnes performances’ en phase préliminaire de ses études cliniques sur le terrain. Les tests pratiqués sur 180 personnes : patients testés positifs au virus et sur le personnel soignant hospitalier supposé négatif au CHU de Montpellier ont démontré qu’ils sont ’réalisables simplement, sans laboratoire. Il suffit de prélever de la salive - l’un des principaux vecteurs du virus - et de la placer avec les réactifs à 65°C pendant 30 minutes. Le personnel soignant peut alors lire le résultat à l’œil nu’ indique le laboratoire le 27 avril. ’Parallèlement, la chaîne de développement, de production et de distribution s’organise pour un déploiement rapide et massif du test aux personnels de santé dès le mois de mai’ précise le laboratoire. Ce nouveau test a déjà été testé et validé avec de l’ARN viral isolé au laboratoire Sys2Diag, et avec du virus actif au Centre d’études des maladies infectieuses et pharmacologie anti-infectieuse (CNRS/Université de Montpellier). Les chercheurs ont désormais pour objectif le développement d’une version grand public d’Easycov.


A quoi sert le dépistage ?

Détecter le coronavirus permet de suivre l’évolution de l’épidémie dans le pays et la circulation du virus particulièrement depuis le déconfinement. Plusieurs types de coronavirus sont susceptibles d’entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à la détresse respiratoire. ’Dans les cas les plus sévères, un prélèvement biologique va permettre d’identifier le pathogène responsable. En complément, la réalisation d’un scanner ou d’une radiographie des poumons permet d’évaluer l’étendue des lésions pulmonaires et de déterminer la prise en charge de la personne’, précise la spécialiste. Le 28 mai, le ministre de la Santé a indiqué que le taux de positivité des tests Covid-19 était un des quatre indicateurs épidémiques suivis par les autorités sanitaires pour déterminer les zones vertes et orange en France.

En attendant le résultat, le médecin vous demandera de rester chez vous pour ne prendre aucun risque pour vous et votre entourage.


Qui peut faire ce test ?

Depuis le 11 mai 2020 : ’Si vous présentez des symptômes évocateurs, fièvre, toux, gène respiratoire, perte du goût ou de l’odorat, il faut agir, n’attendez pas que cela passe, a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran le 7 mai. Contactez votre médecin ou un médecin de garde ou le 15. Le médecin vous prescrira un test de dépistage (PCR) s’il l’estime nécessaire. En attendant le résultat, le médecin vous demandera de rester chez vous pour ne prendre aucun risque pour vous et votre entourage. Si le test est positif, le médecin vous suivra et alertera l’Assurance maladie pour réaliser une enquête afin d’appeler les cas contacts.’

Deuxième cas figure : vous êtes identifié comme ’cas contact’ d’une personne contaminée (qu’elle présente ou non des symptômes). Vous serez contacté par les services de l’Assurance Maladie qui vous demanderont de rester en ’quatorzaine préventive’ et vous indiqueront quand réaliser votre test (dans un délai de 24 heures, si vous vivez dans le même foyer que la personne contaminée, ou en observant un délai de 7 jours après votre dernier contact avec cette personne, si vous ne vivez pas avec elle). Vous devrez alors prendre rendez-vous dans un lieu d’examen médical. Aucune prescription médicale ne vous sera demandée.

Pour les tests sérologiques, la HAS recommande qu’il soit fait pour un(e) :

  • Diagnostic initial de patients symptomatiques sans signes de gravité suivis en ville, et de patients symptomatiques graves hospitalisés, en cas de discordance entre le tableau clinique et le résultat du test virologique (par RT-PCR) ;
  • Diagnostic de rattrapage de patients symptomatiques - graves et hospitalisés ou sans signe de gravité et suivis en ville - n’ayant pas pu faire l’objet d’un test virologique dans le délai de sept jours durant lequel il est sensible ;
  • Diagnostic étiologique à distance chez des patients symptomatiques sans signe de gravité diagnostiqués cliniquement mais n’ayant pas fait l’objet d’un test virologique ;
  • Détection d’anticorps chez les professionnels soignants et personnels d’hébergement collectif (EHPAD, prisons etc.) non symptomatiques, lors de dépistage et détection de personnes contact par amplification génique selon les recommandations en vigueur après un test virologique négatif et uniquement à titre individuel.
    Pour les tests TROD, selon la HAS :
  • ils sont indiqués en cas d’orientation diagnostique et non du diagnostic, contrairement aux TDR ;
  • pour les patients symptomatiques sans facteur de gravité, le recours aux TROD n’est indiqué que pour les populations ayant des difficultés d’accès à un laboratoire de biologie médicale ;
  • l’orientation diagnostique de rattrapage par TROD est également indiquée pour les personnels soignants et les personnels d’hébergements collectifs symptomatiques sans signe de gravité ;
  • pour la traçabilité des résultats au sein des enquêtes séro-épidémiologiques.

    Comment et où se faire dépister ?

Le dépistage du coronavirus se fait après consultation d’un médecin quand on présente des symptômes évocateurs. 

Il ne faut en aucun cas se rendre directement dans les laboratoires de biologie, mais les appeler au préalable.

  • Pour les patients diagnostiqués à l’hôpital ou hospitalisés avec signes de gravité, ces tests sont réalisés dans les hôpitaux. 
  • Pour les patients ayant des symptômes du Covid-19 et une ordonnance médicale, il est possible d’être testé dans les laboratoires en ville. Il est aussi possible de se faire tester à domicile par des équipes médicales qui se déplaceront si le médecin le juge nécessaire. Des drive de dépistage sont aussi mis en place par les laboratoires.
  • Depuis le 11 juillet, il est possible de réaliser un test sérologique rapide dit ’TROD’ en pharmacie. 
  • Sans ordonnance, aux personnes identifiées comme ayant été en contact, avec un risque élevé de transmission, avec une personne testée positivement. Vous serez alors contacté par les services de l’Assurance Maladie qui vous demanderont de rester en ’quatorzaine préventive’ et vous indiqueront quand réaliser votre test (immédiatement si vous vivez dans le même foyer que la personne contaminée, ou en observant un délai de 7 jours après votre dernier contact avec cette personne, si vous ne vivez pas avec elle). Vous devrez alors prendre rendez-vous dans un lieu d’examen médical. Aucune prescription médicale ne vous sera demandée.
  • A certains publics dans le cadre de campagnes spécifiques de dépistage : les personnes vulnérables, résidents de structures d’hébergement collectif et personnels exerçant dans ces structures en cas de premier cas confirmé au sein de la structure.
    Une fois que le lieu de dépistage est identifié (le plus proche du domicile du patient), il faut les contacter pour prendre rendez-vous. Si le laboratoire réalise le test sur place, il faut venir avec sa carte d’identité, Carte Vitale et l’ordonnance. Sans oublier de porter un masque. De retour à la maison, il faut rester confiné en attendant les résultats qui seront communiqués dans les 24 heures. 

Trouver un centre de dépistage sur Sante.fr ou sur le site du ministère de la Santé.


Comment ça se passe lors d’un dépistage gratuit ?

Plusieurs régions ou villes de France organisent des dépistages massifs et gratuits à leur population pour en savoir plus sur la circulation du virus parmi les habitants afin de mieux appréhender une possible deuxième vague épidémique cet automne. Par exemple, l’Ile-de-France qui teste plus d’un million d’habitants, la Mayenne, la Normandie, la Gironde ou encore la Bretagne où 63000 Français sont dépistés en juillet. Dans le cadre d’un dépistage massif, les conditions de réalisation du test diffèrent un peu. Ainsi :

  • Les tests ne sont pas obligatoires mais proposés aux habitants qui le souhaitent sur la base du volontariat.
  • Des bons sont envoyés directement aux assurés selon leur régime général.
  • Les porteurs de ces bons même s’ils n’ont pas de symptômes, peuvent se faire dépister gratuitement, sans ordonnance et sans avance de frais dans le laboratoire de leur choix après avoir au préalable pris rendez-vous par téléphone ou internet.
  • Chaque bon de dépistage donne droit à deux tests différents : Un test virologique (test RT-PCR), par prélèvement nasopharyngé, qui permet de savoir si l’on est porteur du Covid-19 au moment du test. Un test sérologique, par prise de sang, qui permet d’identifier la présence d’anticorps et ainsi de savoir si l’on a été porteur du Covid-19 par le passé et si cette infection est récente ou ancienne.
  • Toutes les personnes ayant un test virologique positif – donc porteuses du virus au moment du test – doivent contacter leur médecin et respecter une période d’isolement pour ne pas transmettre le virus, se protéger et protéger les autres.

    Faut-il avoir une ordonnance ?

Les tests PCR peuvent être réalisés avec ou sans ordonnance selon deux cas de figure :

  • vous présentez des symptômes : il vous faut une ordonnance médicale pour bénéficier d’un test de dépistage du coronavirus.
  • vous êtes identifié comme ayant été en contact, avec un risque élevé de transmission, avec une personne testée positivement ou vous êtes habitant d’une commune (ou d’une région) où un dépistage organisé est proposé gratuitement : dans ce cas, vous n’avez pas besoin d’ordonnance pour être dépisté. 
    Un test sérologique peut être effectué sans ordonnance, explique le ministère de la Santé mais ’ne répondra alors à aucune indication médicale et sa signification ne sera pas explicitée par un médecin’. Et il ne sera pas remboursé par la Sécurité sociale.


Délai de résultats 

Le délai pour avoir un résultat de test PCR est entre trois et cinq heures au laboratoire. Le résultat de cet examen est rendu au patient dans les 24 heures, et au médecin prescripteur, avec information à la cellule d’intervention de Santé Publique France en région, à l’Agence régionale de santé et au centre de crise de la Direction Générale de la Santé. 


Test positif : que faire après ?

test covid-19 positif ou négatif

Procédure de dépistage envisagée par le gouvernement à partir du 11 mai 2020. © Twitter Ministère de la Santé

Depuis le 11 mai 2020, ’dès lors que la personne a été testée positive, tous les cas contacts sont testés et invités à s’isolera indiqué Olivier Véran le 7 mai. L’objectif étant d’isoler au plus vite les porteurs pour casser la chaîne de transmission du virus. ’Si le test est positif, le médecin vous suivra et alertera l’Assurance maladie pour réaliser une enquête et appeler les cas contacts’ a poursuivi le ministre de la Santé. Un isolement à domicile sera mis en place pour une durée de 8 à 10 jours. Si les symptômes s’aggravent, n’attendez pas, appelez le médecin ou le 15.

Si un test TROD est positif, il est nécessaire de réaliser ensuite un prélèvement sanguin dans une laboratoire.


Isolement à domicile

En cas de test positif au coronavirus, vous devez vous isoler. ’Si vous partagez votre logement, restez dans une pièce spécifique en évitant les contacts avec les autres personnes du domicile, a détaillé le ministre de la Santé, il ne faut pas toucher les objets touchés par les autres personnes, aérer votre domicile, porter en permanence un masque, les visites sont déconseillées, vous pourrez aller chercher des masques en pharmacie sans ordonnance.’ Le médecin pourra vous proposer d’effectuer un isolement hors du domicile si besoin, par exemple dans des hôtels prévus pour ce cas de figure. 

Covid-19 et isolement à domicile : après un test, combien de temps ?

Si l’on est testé positif au Covid-19, identifié comme une personne ayant été en contact avec un malade, ou dans l’attente des résultats du test, il faut s’isoler à domicile. Une solution indispensable pour se protéger et protéger les autres. Combien de temps doit-on rester confiné ? Où ? Quelles règles respecter ?


Test négatif

Même si le résultat du test est négatif, le patient ne doit avoir aucun contact avec des personnes fragiles pendant une semaine personnes âgées de 65 ans et plus, porteuses d’une maladie chronique, avec obésité importante ou femme enceintes au 3e trimestre de grossesse. Il sort du domicile en portant systématiquement un masque. Il ne reprend pas le travail sauf en télétravail et ne prend pas les transports en commun. L’Assurance Maladie pourra le cas échéant lui adresser un arrêt de travail pour couvrir la période où il doit rester isoler.


Etes-vous cas possible, probable ou confirmé ?

En fonction des symptômes présentés, un patient peut être suspecté d’avoir le virus Sars-Cov-2, possiblement infecté ou confirmé. 

  • Cas possible : Toute personne présentant des signes cliniques d’infection respiratoire aiguë avec une fièvre ou une sensation de fièvre, ET Ayant voyagé ou séjourné dans une zone d’exposition à risque dans les 14 jours précédant la date de début des signes cliniques.
    OU Toute personne, même sans notion de voyage/séjour dans une zone d’exposition à risque ou de contact étroit avec un cas confirmé de COVID-19, présentant une pneumonie pour laquelle une autre étiologie a été préalablement exclue sur la base de critères cliniques, radiologiques et/ou virologiques et dont l’état clinique nécessite une hospitalisation OU des signes de détresse respiratoire aiguë pouvant aller jusqu’au SDRA (Syndrome de détresse respiratoire aiguë) dans un contexte possiblement viral et sans autre étiologie évidente d’emblée.
  • Cas probable : Toute personne présentant des signes cliniques d’infection respiratoire aiguë dans les 14 jours suivant un contact étroit avec un cas confirmé de COVID-19. 
  • Cas confirmé : patients, symptomatique ou non, avec un prélèvement biologique confirmant la présence du SARS-CoV-2..
  • Cas contact : personne ayant été en contact avec un ’cas confirmé’ avec différents niveaux de risque : négligeable, faible et modéré/élevé. Un contact étroit est une personne qui, à partir de 24h précédant l’apparition des symptômes d’un cas confirmé, a partagé le même lieu de vie (famille, même chambre) ou a eu un contact direct avec lui, en face à face, à moins d’1 mètre du cas et/ou pendant plus de 15 minutes, lors d’une discussion ; flirt ; amis intimes ; voisins de classe ou de bureau ; voisins du cas dans un moyen de transport de manière prolongée ; personne prodiguant des soins à un cas confirmé ou personnel de laboratoire manipulant des prélèvements biologiques d’un cas confirmé, en l’absence de moyens de protection adéquats.
     Si vous êtes cas contact ’le plus souvent vous serez contacté par l’Assurance maladie ou l’ARS. Vous devrez éviter les contacts avec votre entourage, prendre votre température deux fois par jour, a indiqué Olivier Véran. Si vous pouvez téletravailler, très bien, sinon un arrêt de travail vous sera adressé. Sept jours après le dernier contact avec la personne malade vous serez testé par PCR. Si le test revient négatif, le médecin pourra alléger votre isolement mais il devra persister 7 jours supplémentaires.’


Quel est le prix des tests et la prise en charge ?

Le coût du test de dépistage du coronavirus par PCR est de 54 euros. Il est pris en charge à 100% par l’Assurance Maladie. La grande majorité des laboratoires dispensent de l’avance de frais. En cas de doute, contactez le centre de dépistage, ou prévoyez une avance.

Pour les tests sérologiques et rapides, les prix de référence fixés pour le remboursement de l’acte sont de 12,15 euros pour un test ELISA et de 9,45 euros pour un test de diagnostic rapide.

Sources : Sérologie : les réponses à vos questions, 29 mai 2020.

Place des tests sérologiques rapides (TDR, TROD, autotests) dans la stratégie de prise en charge de la maladie COVID19. HAS. 14 mai 2020.

Avis du Conseil scientifique COVID-19 2 avril 2020 - Etat des lieux du confinement et critères de sortie.

Publication de l’Institut Pasteur, résultats de tests sérologiques, 23 avril 2020.

Information du Gouvernement, Tests et dépistage, 10 mai 2020.

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3 bis.
Test sérologique COVID-19 : sept indications recommandées par la HAS - Par DAVID PAITRAUD - Date de publication : 04 Mai 2020 – Document ‘Vidal’

La HAS (Haute Autorité de Santé) a dévoilé samedi 2 mai 2020 ses conclusions sur la place des tests sérologiques dans la prise en charge de la maladie COVID-19
Ce rapport d’évaluation ne concerne que les tests sérologiques réalisés en laboratoire d’analyse de biologie médicale (tests automatisables type ELISA). 

Selon la HAS, ces tests sérologiques sont recommandés dans trois catégories d’indications :

  • en complément du test virologique RT-PCR pour confirmer un diagnostic, ou en diagnostic de rattrapage lorsque le test virologique n’a pas été fait, et à partir du 7e ou du 14e jour selon les patients ; 
  • en détection d’anticorps chez les professionnels soignants et chez les personnels d’hébergement collectif (établissements sociaux et médicosociaux, prisons, casernes, résidences universitaires, internats, etc.) non symptomatiques, en complément du dépistage et de la détection de personnes-contacts par RT-PCR selon les recommandations en vigueur, si la RT-PCR est négative ;
  • comme outil de surveillance épidémiologique. 
    Pour rendre possible cette stratégie, la HAS recommande le remboursement de ces tests sérologiques sur prescription médicale, dans les indications définies. 

    La HAS ne recommande pas la réalisation du test sérologique en population générale en raison des incertitudes concernant : 

  • la potentielle immunité protectrice chez les patients testés positifs, ni la durée d’immunité, 
  • la contagiosité des personnes testées positives.
    Ces recommandations seront actualisées pour intégrer les nouvelles données scientifiques et épidémiologiques. 

    Pour les tests sérologiques unitaires de type TROD ou auto-test, un prochain rapport sera publié au cours de la première quinzaine de mai.

Photo - En l’état actuel de nos connaissances, la HAS considère qu’il serait dangereux de fonder la stratégie de déconfinement sur le résultat des tests sérologiques (illustration).

La HAS a publié le second volet d’évaluation des tests sérologiques dans la maladie COVID-19. 

Après avoir défini les modalités d’évaluation des performances de ces tests dans un premier volet, ce second volet précise la place de ces tests dans la stratégie de dépistage COVID-19. Les conclusions ne concernent que les tests ELISA, automatisables et réalisés en laboratoire de biologie médicale. Ces tests doivent préférentiellement détecter les anticorps IgM et IgG spécifiques des antigènes viraux, ou les immunoglobulines totales. 

Un troisième volet est attendu mi-mai sur les tests sérologiques unitaires, qu’il s’agisse des TROD (tests de diagnostic rapide d’orientation diagnostique) ou des auto-tests.

Les incertitudes limitent les indications des tests sérologiques
Avant de définir les indications de ces tests sérologiques, la HAS rappelle les limites actuelles des connaissances relatives à la maladie COVID-19. 
D’un point de vue immunologique, les incertitudes portent :

  • sur une potentielle immunité protectrice chez des personnes ayant des anticorps, c’est-à-dire ayant été en contact avec le virus SARS-CoV-2,
  • sur la durée de l’immunité conférée par ces anticorps (si l’immunité est confirmée), 
  • sur la contagiosité des personnes, même en cas de sérologie positive.
    Pour la HAS, il apparaît dangereux de fonder la stratégie de déconfinement sur le résultat de ces tests sérologiques, qui ne peuvent pas aujourd’hui permettre d’établir un passeport d’immunité. Le respect des mesures barrières (lavage des mains, distanciation physique) constitue la seule démarche efficace démontrée pour limiter la circulation virale. 

C’est pourquoi, à ce jour, la HAS ne recommande pas de recourir aux tests sérologiques chez certaines populations (cf. Encadré 1) comme les professionnels qui ont continué d’être en contact avec le public ou chez les professionnels qui ont été confinés et vont reprendre une activité en présentiel. Ces recommandations sont amenées à être révisées en fonction des données épidémiologiques et scientifiques. 

Encadré 1 - Les ’non indications’ des tests sérologiques - Recommandations au 02 mai 2020 

  • Diagnostic initial d’un patient symptomatique présentant ou non des signes de gravité pour lequel l’examen clinique et la RT-PCR ont été réalisés lors de la première semaine après apparition des symptômes et sont concordants.
  • Test des personnes contacts d’un patient confirmé ou suspecté.
  • Suivi de l’infection COVID-19.
  • Sortie hospitalière.
  • Test de dépistage systématique chez les résidents d’hébergements collectifs non symptomatiques, notamment sociaux et médicosociaux. Il est rappelé qu’en cas de nécessité de diagnostic de rattrapage, notamment en cas de RT-PCR non réalisée, le recours aux tests sérologiques sur prescription médicale peut être envisagé, conformément à l’indication précédemment définie.
  • Test de dépistage chez les patients à risque de forme grave de COVID-19.
  • Tests de dépistage chez les groupes socioprofessionnels confinés ou non confinés.
  • Tests de dépistage chez les patients en vue d’une hospitalisation. Il est rappelé qu’en cas de nécessité de diagnostic de rattrapage, notamment en cas de RT-PCR non réalisée, le recours aux tests sérologiques sur prescription médicale peut être envisagé, conformément à l’indication précédemment définie.

Sept indications des tests sérologiques sur prescription médicale
Dans tous les cas, les tests sérologiques sont complémentaires aux tests virologiques par RT-PCR.
Sept indications pour lesquelles les tests sérologiques sont recommandés ont été retenues :

  • En diagnostic initial ou de rattrapage :
    • en diagnostic initial pour les patients symptomatiques graves hospitalisés, dont la RT-PCR est négative, mais chez qui les symptômes cliniques ou le scanner sont évocateurs d’un COVID- 19 ;
    • en diagnostic de rattrapage de patients symptomatiques graves hospitalisés, mais qui n’ont pas eu un test RT-PCR dans les sept premiers jours ;
    • en diagnostic initial de patients symptomatiques sans signes de gravité, suivis en ambulatoire dont le test RT-PCR est négatif, mais dont le tableau clinique est évocateur ;
    • en diagnostic de rattrapage de patients symptomatiques sans signes de gravité, suivis en ambulatoire, mais chez qui un test RT-PCR n’a pu être réalisé avant 7 jours ;
    • en diagnostic différé des patients symptomatiques sans signes de gravité diagnostiqués cliniquement, mais n’ayant pas fait l’objet d’une RT-PCR et ce depuis la mise en place de la phase 2 (à partir du 2 mars 2020).
  • En détection d’anticorps dans des populations exposées à un risque accru de transmission/contamination :
    • professionnels soignants non symptomatiques, en complément du dépistage et de la détection de personnes-contacts par RT-PCR selon les recommandations en vigueur, si la RT-PCR est négative ;
    • personnels d’hébergement collectif (établissements sociaux et médicosociaux, prisons, casernes, résidences universitaires, internats, etc.) non symptomatiques, en complément du dépistage et de la détection de personnes-contacts par RT- PCR selon les recommandations en vigueur, si la RT-PCR est négative.
      En cohérence avec ces recommandations, la HAS s’est prononcée en faveur du remboursement des tests sérologiques prescrits dans ces situations, lors d’une conférence de presse donnée le 2 mars 2020

      Quand prescrire un test sérologique chez un patient symptomatique ? 
      Les résultats du test sérologique ne sont pas pertinents dans la semaine suivant l’apparition des symptômes, puisque la production d’anticorps intervient plusieurs jours après l’entrée du virus dans l’organisme. 
      Avant de réaliser un test sérologique chez des personnes symptomatiques en vue de confirmer le diagnostic (test virologique négatif) ou pour appuyer un diagnostic de rattrapage (test virologique non réalisé), la HAS a recommandé, lors de sa conférence de presse du 2 mai 2020, de respecter : 

  • un délai de 7 jours minimum après l’apparition des symptômes, en présence de signes de gravité, 
  • un délai de 14 jours minimum après l’apparition des symptômes, en l’absence de signes de gravité.
    Les tests sérologiques en renfort de la surveillance épidémiologique 
    Outre ces 7 indications, la HAS recommande d’inscrire les tests sérologiques comme un outil de surveillance épidémiologiques au cours des enquêtes menées en période d’épidémie de COVID-19, en complément de la RT-PCR. 
    Les objectifs de ces enquêtes sont multiples : 

Retrouvez toute l’actualité COVID 19 - Sources : HAS (Haute Autorité de Santé)

Autres informations :

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Source du document diffusé : https://www.vidal.fr/actualites/24868/test_serologique_covid_19_sept_indications_recommandees_par_la_has/

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3 ter.
Test de dépistage au coronavirus Covid-19 : qui, où et comment ? – Non daté - Document ‘santemagazine.fr’

On fait le point. Plusieurs sortes de tests relatifs au coronavirus sont désormais disponibles en France : tests virologiques RT-PCR, tests sérologiques ELISA, TDR, TROD, autotests. Quelle différence entre tous ces tests ? Quel prélèvement faut-il faire ? Où peut-on se faire dépister ? À quel prix ? 

Dépistage coronavirus Covid-19© Adobe Stock / Robert Leßmann

Sommaire

En quoi consiste le test virologie PCR de dépistage du COVID-19 ?

Quelle différence entre un test PCR et un test sérologique ELISA ?

Qu’en est-il des tests rapides (TDR, TROD) et des autotests de dépistage ?

Qui est concerné par les tests virologiques RT-PCR ?

Comment savoir si un test de dépistage du coronavirus est fiable ?

Où faire un test de dépistage COVID-19 ?

Combien de temps pour obtenir les résultats d’un test PCR ?

Quel prix pour un test PCR ou sérologique ? Est-ce remboursé ?

Depuis le début de la pandémie, le dépistage de la maladie COVID-19 repose sur la réalisation de tests virologiques RT-PCR (permettant de savoir si on souffre de l’infection à un instant T), essentiellement sur prescription médicale. Ces tests sont accessibles à toutes les personnes fragiles, présentant des symptômes, ou ayant été en contact avec un malade avéré. 

Ils existe également des tests sérologiques. Ils ont pour objectif de détecter la présence d’anticorps spécifiques au coronavirus dans le sang, afin de savoir si une personne a été infectée ou non par le coronavirus. Il en existe quatre sortes : 

  • des tests classiques utilisant la méthode ELISA (enzyme linked immunosorbent assay), réalisables sur des automates capables d’effectuer des centaines de tests par jour ;
  • des tests de diagnostic rapide (TDR), réalisables en laboratoire de biologie médicale ; 
  • des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD), réalisables chez un médecin ou en pharmacie ; 
  • des autotests, à passer chez soi. 
    Enfin, des tests salivaires arrivent progressivement sur le marché. C’est notamment le cas du test EasyCov, développé par le CNRS et disponible depuis le 15 juin. Il se présente sous la forme d’un tube contenant l’ensemble des réactifs nécessaires pour révéler la présence du virus dans un échantillon salivaire (par RT-lamp) en moins d’une heure. Son déploiement dépend encore du cadre que fixeront les autorités de santé, précise le CNRS.

Il faut se faire tester au moindre doute, insistent régulièrement les autorités sanitaires. Dès les premiers signes évocateurs de la maladie, même bénins, consultez rapidement un médecin qui pourra vous prescrire un test de dépistage. Des ’brigades’ de l’ARS et de l’assurance maladie sont chargées dans chaque département d’identifier les ’cas contacts’, de les inciter à se faire dépister et à s’isoler.

En quoi consiste le test virologie PCR de dépistage du COVID-19 ?

Le test RT-PCR est une technique non invasive qui permet de réaliser une PCR (réaction en chaîne par polymérase) à partir d’un échantillon d’ARN. ’Il nécessite un prélèvement naso-pharyngé par écouvillonage : des cellules nasales profondes sont prélevées à l’aide d’un écouvillon (une sorte de long coton-tige) que l’on insère dans les narines, jusqu’à 15 cm environ’, précise le Dr François Blanchecotte, président du Syndicat des biologistes. 

L’opération ne prend que quelques secondes et peut être plus ou moins douloureuse. Il s’agit ensuite de détecter un brin d’ARN appartenant au coronavirus SARS-CoV-2, puis de transformer en un brin d’ADN que l’on pourra analyser. Ces tests sont proposés en centre hospitalier universitaire (CHU) et en laboratoires de ville. Seuls deux types de professionnels de santé sont habilités à faire ce prélèvement : les infirmiers et les biologistes - qu’ils soient pharmaciens ou médecins.

Afin d’éviter les faux négatifs, les professionnels de santé rappellent qu’il est nécessaire d’explorer les deux narines lors du prélèvement. Dans le cas d’un patient sévère, un prélèvement dans la trachée ou dans les bronches pourrait être plus pertinent, étant donné que le virus migre progressivement vers les voies respiratoires. Au bout de quelques jours, la charge virale dans le nez d’un patient pourtant symptomatique pourrait donc être nulle. 

Quelle différence entre un test PCR et un test sérologique ELISA ?

Les tests sérologiques ELISA, permettent, grâce à un prélèvement sanguin analysé par un automate, de détecter la présence d’anticorps de classes IgM et IgG, spécifiques au SARS-CoV-2. Ainsi, on peut connaître le statut immunitaire d’une personne, en clair savoir si elle a été infectéepar le virus dans le passé. Toutefois, les scientifiques ne savent toujours pas si le fait d’avoir été infecté confère une immunité protectrice. Selon le Conseil scientifique, l’expérience tirée des autres coronavirus laisse penser que l’immunité pourrait durer au mois quelques mois. Aucun cas de ré-infection n’a été recensé en France pour le moment.

Ne pas utiliser les tests sérologiques en première intention

Ces tests sérologiques sont proposés par les laboratoires de biologie médicale et les CHU, en complément des tests PCR. Ils ne doivent pas être utilisés en première intention. « Si vous présentez des symptômes de la maladie, il faut privilégier les tests RT-PCR en première intention’, insiste le Dr Pierre Zachary, pharmacien biologiste. La sérologie permet, à posteriori, de compléter un diagnostic qui n’aurait pas été établi par la PCR (faux-négatif), ou de statuer sur la situation d’un patient qui n’aurait tout simplement pas déclaré de symptômes de la maladie. »

’Cela ne sert à rien d’effectuer un test sérologique si vous présentez des symptômes depuis deux ou trois jours. Le risque de faux négatif est très important au début de la maladie, car les anticorps ne se forment pas immédiatement. On estime qu’aux alentours du 15e jour, les tests sont fiables à 80-90 %. Ce seuil atteint 95 à 100 % au bout de trois semaines’, précise encore le biologiste. 

Qu’en est-il des tests rapides (TDR, TROD) et des autotests de dépistage ?

Les tests diagnostiques rapides (TDR), les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) et les autotests de dépistage complètent l’offre diagnostique par tests sérologiques automatisables (ELISA). Ils sont valables dans les mêmes indications (pour savoir si l’on a été infecté par le coronavirus), conformément à l’avis de la Haute Autorité de Santé publié le 18 mai. 

Les TDR

Les tests de diagnostic rapide sont des examens de biologie médicale, réalisés en laboratoire. Le sérum (un liquide du sang dépourvu de globules rouges et de facteurs de coagulation) est purifié à partir d’une prise de sang, puis déposé sur une bandelette. En présence d’anticorps, des bandes de couleur apparaissent. Il s’agit de tests unitaires.

Les TROD

Les tests rapides d’orientation diagnostique peuvent être réalisés hors laboratoire, ’par tout professionnel de santé (médecins, sages-femmes, infirmiers pharmaciens…), voire par les membres formés de certaines associations’. Ils nécessitent une piqûre au bout du doigt. La goutte de sang est ensuite déposée sur une bandelette. En présence d’anticorps, des bandes de couleur apparaissent. Il s’agit également de tests unitaires.

51 tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) ont été validés par le ministère de la Santé (arrêté publié le 11 juillet au Journal Officiel) et sont disponibles en pharmacie jusqu’au 30 octobre. Leur résultat doit être confirmé par test sérologique ELISA ou TDR.

Les autotests

Ces tests unitaires être réalisés à domicile. Leur résultat doit également être confirmé par test sérologique ELISA ou TDR : mal utilisés, ces tests pourraient induire en erreur les patients sur leur immunité : ’Sans accompagnement, le patient prend le risque de tirer des conclusions erronées de ce test’, s’inquiète la HAS.

Aucun de ces tests sérologiques ne permet de poser formellement le diagnostic de Covid-19. Dans un avis rendu samedi 2 mai, la Haute Autorité de santé (HAS) résume ainsi la situation : ’Les tests sérologiques, en complément de la RT-PCR, peuvent permettre de répondre à la question « suis-je ou ai-je été malade du COVID-19 ? ». En revanche, les tests sérologiques ne permettent pas de répondre à la question « suis-je contagieux ? ». Enfin, ils ne permettent pas encore de répondre à la question « suis-je protégé contre le COVID-19 ? »’.

Qui est concerné par les tests virologiques RT-PCR ?

Les tests de dépistage virologiques sont indiqués pour les personnes fragiles, les personnes présentant des symptômes, et les ’cas contacts’.

En cas de symptômes du covid

Si vous constatez une fièvre persistante, une toux, une gêne respiratoire ou encore une perte du goût ou de l’odorat, contactez immédiatement votre médecin traitant ou un médecin de garde. Le cas échéant, composez le 15 qui vous dirigera vers un médecin. À la suite d’un interrogatoire, ce dernier pourra vous prescrire un test de dépistage RT-PCR et vous orienter vers un laboratoire.

Dans les faits, les prescriptions médicales ne sont pas obligatoires dans les laboratoires. Cependant, ’il est toujours préférable de consulter un médecin’, insiste le Dr Zachary, qui rappelle que seuls les tests virologiques prescrits par un médecin chez une personne symptomatique seront remboursés. Le mieux est de contacter directement votre laboratoire pour connaître ses modalités de dépistage. 

Si le test est positif : l’Assurance maladie vous contactera pour démarrer une enquête de contact tracinget identifier les personnes que vous auriez pu contaminer. Votre isolement (à domicile ou en structure dédiée) durera jusqu’à deux jours après la disparition des symptômes. Si vos symptômes s’aggravent, contactez un médecin, ou le 15. 

Pour les personnes contact

Les personnes ’contact’ seront appelées par des agents de l’Assurance maladie ou de l’Agence régionale de santé. Elles devront s’isoler, prendre leur température plusieurs fois par jour et télétravailler (le cas échéant, un arrêt maladie leur sera délivré). Elles devront se faire tester dans un délai de 24 heures si elles vivent dans le même foyer que la personne contaminée, sinon dans un délai de sept jours après le dernier contact avec la personne contaminée.

Quel que ce soit le cas de figure, le test est réalisé sans prescription médicale. Il suffit à la personne contact de présenter un document d’identité qui permet au laboratoire d’analyse de retrouver son nom au sein du répertoire de cas contacts que les services de l’Assurance maladie lui auront transmis. 

Si le test est négatif, les personnes contact devront tout de même rester isolées sept jours supplémentaires, au cas où il s’agirait d’un faux négatif.

Comment savoir si un test de dépistage du coronavirus est fiable ?

Les tests virologiques sont-ils fiables ? 

Pas tous. Le marquage CE permet d’autoriser leur mise sur le marché, mais ne suffit pas à garantir leur fiabilité. Mieux vaut privilégier les tests validés par le Centre national de référence (CNR) des virus et infections respiratoires. Une liste de tests est disponible sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé. 

Les tests sérologiques sont-ils fiables ? 

Pas tous. De nombreux laboratoires privés, en France comme à l’étranger, mettent au point des tests sérologiques. Mais leur fiabilité laisse parfois à désirer. Les professionnels de santé ont longtemps réclamé un cahier des charges et une évaluation de leurs performance. C’est chose faite. 

La Haute Autorité de Santé (HAS) a demandé à ce que les tests mis sur le marché soient évalués par le CNR des virus des infections respiratoires. 23 testssérologiques ont ainsi été homologués, sur les 50 tests soumis à sa validation : il s’agit de tests Elisa ou de tests rapides répondant aux performances exigées par la HAS (sensibilité ≥ 90% et spécificité ≥ 98%). Cette liste est disponible sur le site du ministère de la Santé.

Où faire un test de dépistage COVID-19 ?

Dans le cas de tests virologiques, les prélèvements peuvent être réalisés au sein de centres hospitaliers universitaires (CHU) ou de laboratoires de villes certifiés PSM2. Mais tous les laboratoires de ville ne procèdent pas à ces tests. ’Seuls certains plateaux techniques centralisent les échantillons pour les analyser’, indique le président du président du Syndicat des biologistes. 

Les prélèvements sont le plus souvent réalisés en ambulatoire (drive) à bord du véhicule des patients, mais peuvent parfois être effectués au sein des laboratoires, ou à domicile. 

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Pour rappel, les tests sérologiques ELISA et TDR peuvent être réalisés en laboratoire de biologie médicale. Les TROD sont accessibles chez le médecin, ou en pharmacies (dans celles qui en proposent). Quant aux autotests, ils peuvent être faits à domicile. 

Des sites pour trouver le lieu de dépistage le plus proche de chez soi

En cas de symptômes, si vous souhaitez réaliser un test de dépistage virologique PCR, il n’est pas question de vous rendre directement sur place. Préférez toujours contacter votre laboratoire par téléphone pour prendre rendez-vous et connaître la marche à suivre en fonction de votre situation.

Combien de temps pour obtenir les résultats d’un test PCR ?

Trois à six heures sont nécessaires pour analyser un échantillon naso-pharyngé, sans tenir compte des délais d’acheminement. En théorie, les résultats doivent être transmis au patient sous 24h00, par mail, ou par SMS invitant à se connecter à un site internet. Si votre test s’avère positif, le laboratoire peut également vous appeler pour vous préciser la marche à suivre.

Les données relatives à un test PCR sont systématiquement traitées dans la base SI-DEP, la plateforme numérique spécialement créée dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.

Quel prix pour un test PCR ou sérologique ? Est-ce remboursé ?

Un test PCR réalisé en laboratoire de ville est facturé 54 euros. Pour une personne présentant des symptômes, le test est pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, à condition d’être réalisé sur prescription médicale. Pour une personne contact, la prescription n’est pas nécessaire puisque son nom figure dans le répertoire de contact tracing identifié par l’Assurance maladie.

Les prix de référence fixés pour le remboursement des tests sérologiques sont de 12,15 euros pour un test ELISA et de 9,45 euros pour un TDR. Le prix des TROD n’est pas encore encadré. Quant aux autotests, il peut aller de 10 à 70 euros sur internet (non remboursés). 

Dans quels cas un test sérologique est-il remboursé ?

Un test sérologique Elisa ou TDR peut être remboursé à 100 %, à condition d’être réalisé sur prescription médicale et qu’il s’agisse bien d’un test homologué par le Centre national de référence (CNR). La Haute Autorité de santé s’est prononcée en faveur d’un tel remboursement. Elle recommande aussi d’intégrer les résultats de ces tests sérologiques dans la base de données SI-DEP, au même titre que ceux des tests virologiques, afin d’assurer une meilleure gestion de l’épidémie

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Source : https://www.santemagazine.fr/sante/examens-medicaux/prelevements/test-de-depistage-au-coronavirus-covid-19-qui-ou-et-comment-432724

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4.
Coronavirus : Une société bretonne lance un test de dépistage « ultrarapide » Publié le 01/04/20 à 07h05 — Mis à jour le 01/04/20 à 07h05 - Document ‘20minutes.fr’ – Photo Jérôme Gicquel

SANTE - L’entreprise NG Biotech prévoit de commercialiser dans les prochaines semaines un test réalisé à partir d’une simple goutte de sang avec un résultat connu en quinze minutes

Le test est réalisé à partir d’une simple goutte de sang prélevée au bout du doigt du patient.

Photo - Le test est réalisé à partir d’une simple goutte de sang prélevée au bout du doigt du patient. — @karlphotographer.com

  • La question du dépistage à grande échelle du coronavirus fait débat en France.
  • La société bretonne NG Biotech annonce le lancement d’un test de dépistage rapide à partir d’une simple goutte de sang.
  • Elle prévoit des premières livraisons dans les deux ou trois prochaines semaines et se dit prête à fabriquer 500.000 tests dès le mois de mai.
    Après avoir longtemps hésité, le gouvernement français vient de changer de stratégie dans sa lutte contre le coronavirusen annonçant une montée en puissance des tests de dépistage. Dans cette course contre la montre, certains acteurs sont déjà dans les starting-blocks. C’est le cas de la société NG Biotech, basée à Guipry près de Rennes, qui annonce le lancement commercial d’un test sérologique « ultrarapide ».

Marqué « CE » depuis la semaine dernière, ce test tout-en-un et à usage unique doit permettre de détecter la présence d’anticorps spécifiques au Covid-19 et d’indiquer si le patient est ou a été en contact avec le virus. Il suffit pour cela d’une seule goutte de sang prélevée au bout du doigt à l’aide d’un auto-piqueur. « Le test se lit ensuite comme pour un test de grossesse avec un résultat qui est connu en seulement 15 minutes », indique Milovan Stankov Pugès, PDG de la société, contacté par 20 Minutes.

Un objectif d’un million de tests fabriqués en juin 2020

Élaborés dans l’urgence, ces tests ont été évalués ces derniers jours dans plusieurs centres hospitaliers de la région parisienne, notamment à l’hôpital Bicêtre ou dans le service des urgences de l’hôpital Lariboisière à Paris. « Les résultats de sa fiabilité seront communiqués très prochainement », souligne Milovan Stankov Pugès.

En attendant la publication, le PDG de NG Biotech assure que sa société est déjà prête à gérer un afflux de commandes, avec des premières livraisons qui sont attendues entre la deuxième et la troisième d’avril. « Nous prévoyons de fabriquer 500.000 tests en mai, 800.000 en juin et un million en juillet », détaille l’entrepreneur.

Un test à destination des professionnels de santé

Pour faire face à cette montée en puissance de l’activité, la société a ouvert un second site de production et prévoit l’embauche dans les prochaines semaines d’une centaine de personnes. « Nous répondrons en priorité aux besoins sanitaires français », indique le PDG, précisant que le test ne sera pas vendu, au moins dans un premier temps, dans le commerce.

« Il sera destiné en priorité aux professionnels de santé, notamment dans les hôpitaux, avec une utilisation qui pourra se faire au chevet du patient », précise Milovan Stankov Pugès, plus que jamais mobilisé « pour soutenir l’effort national et prendre part à la lutte contre la pandémie ».

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5.
‘NG Biotech’ : un test Covid-19 ’français’... en réalité essentiellement chinois Par Sylvain Tronchethttps://twitter.com/SylvainTronchetpublié le 10 juillet 2020 à 6h08 – Document ‘franceinter.fr’

Depuis la fin mars, la PME bretonne collectionne commandes et aides publiques ainsi que les articles de presse pour avoir ’mis au point’ le premier test rapide français du Covid-19. Des documents montrent pourtant que l’essentiel du ’NG Test’ est acheté à un sous-traitant chinois.

Photo - Milovan STANKOV, fondateur de NG Biotech, et son fils Milovan STANKOV-PUGES, PDG de la société, dans leurs locaux de Guipry-Messac, le 15 Juin 2020. © Maxppp / Vincent Michel PHOTOPQR/LE TELEGRAMME

Le 5 juin 2020 est un jour de consécration pour les dirigeants de NG Biotech. Frédérique Vidal débarque à Guipry-Messac, dans la banlieue de Rennes où l’entreprise est installée depuis sa création, en 2012. La ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, vient confirmer une commande de 1,5 millions de tests sérologiques de détection du Covid-19. Le montant du marché, tenu secret par la direction générale de la Santé, se situerait aux alentours de 15 millions d’euros d’après nos informations. Un gros contrat pour cette PME qui envisage de passer de 30 à 100 salariés et qui vient de faire sortir une usine de terre en cinq semaines.

’Je pense que c’est très important dans des conditions particulières que l’on puisse connaître le statut sérologique des gens’, explique Frédérique Vidal devant les dirigeants de l’entreprise, tout sourire. ’Cela donne une prévisibilité sur la production. La société NG Biotech a pris son risque, elle a investi. Il est normal que l’Etat soit à ses côtés.’ 

La puissance publique a effectivement bien accompagné cette société. Dès le 31 mars, la direction générale de l’armement lui notifiait un premier marché d’un milliond’euros, accompagné d’une aide au développement d’un second type de kit de test (contactée, la DGA n’a pas répondu à nos questions). La Région Bretagne lui a également commandé pour un million d’euros de tests, et accordé une aide, sous forme d’avance remboursable de 250.000 euros, tandis que mi-mai, l’APHP confirmait de son côté l’achat de 100.000 tests, après d’autres commandes du département d’Ille et Vilaine et du CHU de Rennes.

’Le premier test développé, fabriqué et validé cliniquement en France’

Le marché des tests sérologiques rapides est très prometteur, mais aussi très concurrentiel. Depuis la fin mai, plus de 70 ’biotechs’ ont fait valider leur test par le centre national de référence (CNR), sésame qui autorise leur remboursement. Difficile d’émerger dans ce contexte. Mais NG Biotech a bénéficié de deux atouts. D’abord, son test est sorti très tôt, dès la fin mars. Ensuite, il est ’le premier développé, fabriqué et validé cliniquement en France’ comme l’annonce le premier communiqué de presse envoyé par la PME le 31 mars. 

Dans les semaines qui suivent, NG Biotech bénéficie d’une couverture médiatique exceptionnelle pour une entreprise de cette taille. Ici sur BFM TV, sur l’Usine Nouvelle ici, ou sur France Inter, la société est qualifiée de ’pépite’ et son jeune PDG, Milovan Stankov Pugès, intronisé’chasseur de coronavirus’. Le Point relate que ce test sérologique est ’dérivé d’un test de grossesse et d’un test d’antibiorésistance, commercialisé par NG Biotech dans 70 pays’. Le PDG de la société explique qu’il ’a été mis au point en un temps record’.

Extrait d’un communiqué publié par la société NG Biotech le 31 mars 2020.

Extrait d’un communiqué publié par la société NG Biotech le 31 mars 2020. / Extrait communiqué NG Biotech

Le label ’made in France’ semble avoir été décisif dans le choix de NG Biotech par l’État pour la commande de 1,5 millions de tests annoncée par Frédérique Vidal. La direction générale de la Santé (DGS) l’a confirmé à la cellule investigation : ’cette période a montré la nécessité de disposer d’une filière de production nationale sur ce type de produits, explique-t-on à la DGS : ’C’était un engagement du gouvernement. Le choix de NG Biotech a été largement guidé par le fait que leur production est réalisée intégralement en France, sur un marché où la plupart des tests viennent d’Asie.’ Un membre du cabinet de Frédérique Vidal se souvient également que ’l’un des points saillants de cette opération, c’était de commander français.’

Le test rapide Covid-19 de NG Biotech.

Photo - Le test rapide Covid-19 de NG Biotech. © Maxppp / Vincent Michel

Un fournisseur chinois qui commercialise également ses tests sous sa marque

Pourtant, d’après des documents consultés par la cellule investigation de Radio France, le test de NG Biotech est en réalité très largement chinois. Les tests rapides sont constitués d’une bandelette ’papier’ en nitrocellulose, sur laquelle sont fixés les antigènes spécifiques du virus. Cette bandelette est ensuite insérée dans un boîtier en matière plastique qui va faciliter l’application d’une goutte de sang et la lecture du résultat du test. La bandelette est donc le ’cœur’ du dispositif. 

Or, comme NG Biotech l’a spécifié à l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) lors de la validation du ’NG Test’ (voir le document ci-dessous), elle est ’réalisée par un sous-traitant chinois’. D’après nos informations, NG Biotech importe en France les bandelettes sous forme de grandes feuilles, appelées ’master sheets’, qui sont ensuite découpées à Guipry-Messac et introduites dans les boîtiers. La seule fabrication effectuée directement par NG Biotech est celle de la ’solution tampon’, qui va faciliter la migration du sang dans la bandelette.

Extrait d’un courrier de la société NG Biotech à l’ANSM.

Extrait d’un courrier de la société NG Biotech à l’ANSM. / Courrier NG Biotech ANSM

Grâce à des documents internes à NG Biotech que nous avons pu consulter, nous avons pu identifier le sous-traitant chinois. Il s’agit du laboratoire Vivachek, qui commercialise par ailleurs des tests rapides sous sa propre marque dans un boîtier différent de celui utilisé par NG Biotech. Vivachek est un pionnier du test rapide Covid-19. Les tests sous marque ’Vivachek’ ont d’ailleurs également été validés par les autorités sanitaires françaises.

Le 27 mars, quelques jours avant de lancer son opération de communication en France, NG Biotech passe une première commande de ’master sheets’ à son fournisseur chinois. Vivachek nous a confirmé être le sous-traitant de plusieurs laboratoires en Europe et en France, mais n’a pas souhaité nous spécifier si NG Biotech faisait partie de ses clients pour des raisons de confidentialité. NG Biotech invoque quant à lui le ’secret industriel’.

’Nous n’avons pas cherché à cacher quoi que ce soit’

Lorsque nous lui présentons ces éléments le 7 juillet 2020, Alain Calvo, directeur du développement et co-fondateur de NG Biotech, nie toute tentative de ’cacher quoi que ce soit’ : ’Je ne connais aucune entreprise du secteur qui n’ait pas recours à des fournisseurs étrangers, nous explique-t-il, et notre communication est que nous avons développé ce test. Nous avons un savoir-faire dans le choix des composants, dans l’assemblage, et notre dispositif ’tout-en-un’ est unique’. Ce boîtier plastique ’autopiqueur’ n’est pas non plus produit par NG Biotech. Il est fourni par une société australienne, Atomo, qui a signé un accord de partenariat avec l’entreprise bretonne.

Contacté une première fois le 1er juillet, Alain Calvo n’avait pourtant jamais évoqué ses sous-traitant chinois et australiens, malgré nos questions. Lors de cette première prise de rendez-vous, le cabinet de communication missionné par NG Biotech nous avait au contraire spécifié que le gros atout du NG Test était son caractère ’100% français’. Une journaliste qui a couvert la visite de Frédérique Vidal à Guipry-Messac raconte : ’dans mon esprit ça faisait aucun doute que c’était eux qui avaient inventé et qui produisaient eux-mêmes ce test. En tout cas, c’est comme cela que ça nous a été présenté ce jour-là par les représentants de l’entreprise.’

Photo - Le siège de NG Biotech, à Guipry-Messac, dans l’agglomération de Rennes. © AFP / Damien Meyer

Plusieurs spécialistes du secteur que nous avons interrogés n’ont pas semblé surpris par nos informations. ’Les biotechs chinoises avaient plusieurs mois d’avance sur les européennes’, explique l’un d’eux : ’elles se sont positionnées très tôt sur le marché. Pour être prêt dès le mois de mars, le temps imparti était très court. Il était plus simple de leur commander directement les tests’. C’est d’ailleurs le choix qu’ont fait, et expliqué publiquement, trois concurrents français de NG Biotech : le laboratoire AAZ, installé à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, et les alsaciens Toda Pharma et Biosynex.

’D’ici septembre, je pense que nous serons en mesure de produire un test 100% européen’, estime Larry Abensur, le PDG de Biosynex. ’Mais en attendant, nous faisons appel à un sous-traitant chinois, référencé, que nous connaissons bien pour les bandelettes’. De son côté, le PDG du laboratoire francilien AAZ, Joseph Coulloc’h, explique qu’il est ’toujours en pourparlers pour trouver des fournisseurs de réactifs, afin de réduire [notre] dépendance à un sous-traitant’. D’après nos informations, NG Biotech serait également en cours de développement d’un test dont il assurerait une plus grande partie de la production, telle que l’impression des bandelettes, mais il ne serait pas encore prêt.

Les tests de certains concurrents français semblent plus performants

Interrogé sur ce qui différencie NG Biotech de ces trois concurrents français, Alain Calvo n’a pas souhaité nous répondre, ne voulant pas ’se livrer à un comparatif entre concurrents’. Le développement et la fabrication de leurs tests semblent pourtant très similaires à celui de NG Biotech. Avec parfois de meilleures performances : d’après le CNR le test de NG Biotech n’est pas interprétable pour la détection des IgM (les anticorps qui apparaissent au bout d’une semaine), mais seulement des IgG (qui apparaissent au bout de 14 jours). Alors que le test de Biosynex a été validé pour les deux types d’anticorps. 

’Nous ne sommes pas une société de négoce, affirme-t-il, nous sommes un fabricant’. Au sens de la réglementation, NG Biotech est effectivement un fabricant. Mais peut-on parler d’un produit ’français’ quand il est la résultante de l’assemblage de composants étrangers ? ’Tout le monde n’est pas capable de faire un test rapide performant’, répond le co-fondateur de NG Biotech : ’Nous assumons parfaitement le fait que notre test a été conçu, développé et produit en France.’, a tenu à nous préciser la société.

Pour faire face à une demande qu’ils estiment en pleine croissance, les laboratoires français qui se sont positionnés sur le marché des tests ont tous embauché des dizaines de salariés et investi dans leur outil de production ces derniers mois. NG Biotech a ainsi construit, en quatre semaines, une deuxième unité de production juste à côté de son site de Guipry-Messac. ’Il est sûr que c’est plus sécurisant lorsque l’on bénéficie d’une grosse pré-commande de l’État’, fait remarquer l’un des acteurs de ce marché. 

NG Biotech, qui a bénéficié de beaucoup plus de commandes publiques que ses concurrents, a-t-elle tenté de capter l’attention en communiquant de façon ambiguë sur un produit ’français’ sans spécifier qu’il était, pour l’essentiel fourni par un laboratoire chinois, comme ses concurrents ? Alain Calvo affirme que non. Ce n’est pas ce que semblent avoir compris certains journalistes et décideurs publics.

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France Inter — Wikipédia

Source : https://www.franceinter.fr/ng-biotech-un-test-covid-19-francais-en-realite-essentiellement-chinois

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6.
Amplification isotherme médiée par les boucles ou LAMP (en anglais Loop-mediated isothermal amplification) d’après Wikipédia

L’amplification isotherme médiée par les boucles (LAMP) est une technique à tube unique pour l’amplification de l’ADN1,2 et une alternative peu coûteuse pour détecter certaines maladies. L’amplification isotherme médiée par boucle de transcription inverse (RT-LAMP) combine la LAMP avec une étape de transcription inverse pour permettre la détection de l’ARN.

LAMP est une technique d’amplification d’acide nucléique isotherme. Contrairement à la technologie d’amplification en chaîne par polymérase (PCR), dans laquelle la réaction est effectuée avec une série d’étapes ou de cycles de température alternés, l’amplification isotherme (c’est-à-dire à température constante) ne nécessite pas de thermocycleur.

Technique

Dans LAMP, la séquence cible est amplifiée à une température constante entre 60 et 65 °C en utilisant deux ou trois ensembles d’amorces et une polymérase avec une activité de déplacement de brin élevée en plus d’une activité de réplication. Généralement, 4 amorces différentes sont utilisées pour amplifier 6 régions distinctes sur le gène cible, ce qui augmente la spécificité : deux amorces externe (F3 et B3) et deux amorces internes doubles (FIB et BIP). Une paire supplémentaire d ’’amorces en boucle’ peut encore accélérer la réaction3. Pour chaque action de l’ADN polymérase on a un déplacement de brin et la formation de boucles du début à la fin de l’amplification. On obtient des molécules en zigzag de plus en plus longues au fur et à mesure des cycles de la polymérase. Les molécules obtenues ont alors des séquences différentes de celles de départ mais une grande quantité d’ADN est amplifiée à partir de peu de matériel.

Quand un nucléotide est ajouté au cours de l’amplification, on a libération d’un pyrophosphate de magnésium. On considère que la quantité dégagée est tellement importante que les pyrophosphates précipitent et créent un trouble visible à l’oeil nu dans le tube contenant l’échantillon. La quantité d’ADN produite dans LAMP est considérablement plus élevée que l’amplification basée sur la PCR, en effet, en 30 à 60 minutes, on a une amplification d’un facteur 1010, donc très importante.

Le produit d’amplification peut être détecté par photométrie, mesurant la turbidité provoquée par le précipité de pyrophosphate de magnésium dans la solution comme sous-produit de l’amplification4. On peut ainsi obtenir une visualisation aisée à l’œil nu ou via de simples approches de détection photométrique pour de petits volumes. La réaction peut être suivie en temps réel par mesure de la turbidité 5 ou par fluorescence en utilisant de colorants intercalants tels que SYTO 96. Les colorants tels que le vert SYBR peuvent être utilisés comme indicateur coloré il peut donc être vu à l’œil nu sans avoir besoin d’équipement coûteux, ou une réponse qui peut être mesurée avec plus de précision par l’instrumentation.

La méthode LAMP peut également être quantitative, car les molécules de colorant intercalent ou marquent directement l’ADN et peuvent à leur tour être corrélées avec le nombre de copies initialement présentes. La détection de l’amplification de l’ADN dans le tube est possible en utilisant de la calcine chargée de manganèse qui commence à émettre de la lumière (fluorescence) lors de la complexation du manganèse par le pyrophosphate durant la synthèse in vitro de l’ADN. 7 De plus, la détection visuelle des amplicons LAMP par l’œil nu était basée sur leur capacité à s’hybrider avec l’ADN-ss lié à l’or complémentaire et ainsi empêcher le changement de couleur rouge normal à violet-bleu qui se produirait autrement par une agrégation induite par le sel de les particules d’or. Ainsi, une méthode LAMP combinée à une détection d’amplicon par AuNP présente des avantages par rapport aux autres méthodes précédentes en termes de temps de test réduit, de confirmation d’amplicon par hybridation et d’utilisation d’un équipement plus simple (c’est-à-dire, pas besoin d’un thermocycleur, d’un équipement d’électrophorèse ou d’un trans-illuminateur UV. 8

Utilisations et avantages

LAMP est une technique d’amplification d’ADN relativement nouvelle qui, en raison de sa simplicité, de sa robustesse et de son faible coût, pourrait offrir des avantages majeurs. LAMP a le potentiel d’être utilisé comme un simple test de dépistage sur le terrain ou au point de soins par les cliniciens9. Parce que LAMP est isotherme, ce qui élimine le besoin de thermocycleurs coûteux utilisés dans la PCR conventionnelle, elle peut être une méthode particulièrement utile pour le diagnostic des maladies infectieuses dans les pays à faible revenu10. LAMP est largement étudié pour détecter les maladies infectieuses telles que la tuberculose11, paludisme12,13,14, et la maladie du sommeil15. Dans les régions en développement, elle n’a pas encore été totalement validé pour d’autres agents pathogènes courants.

La LAMP a été observée comme étant moins fragile que la PCR aux inhibiteurs dans des échantillons complexes tels que le sang, probablement dû à l’utilisation d’une ADN polymérase différente (généralement BstBacillus stearothermophilus – ADN polymérase plutôt que Taq polymérase comme dans la PCR). Plusieurs rapports décrivent la détection réussie d’agents pathogènes à partir d’échantillons traités de façon minimale tels que le sang traité thermiquement16,17, ou en présence de matrices d’échantillons cliniques18. Cette résistence de LAMP peut être utile dans des contextes à faibles ressources ou sur le terrain où une extraction conventionnelle d’ADN ou d’ARN avant le test de diagnostic peut être impossible.

Limites

La LAMP est moins polyvalente que la PCR, la technique d’amplification d’acide nucléique la plus connue. La LAMP est utile principalement comme technique de diagnostic ou de détection, mais n’est pas utile pour le clonage ou une myriade d’autres applications de biologie moléculaire possibles par PCR. Parce que LAMP utilise 4 (ou 6) amorces ciblant 6 (ou 8) régions dans un segment assez petit du génome, et parce que la conception des amorces est soumise à de nombreuses contraintes, il est difficile de concevoir des ensembles d’amorces pour LAMP ’à l’oeil’. Des logiciels libres, open source 19 ou commerciaux sont généralement utilisés pour aider à la conception d’amorces LAMP, bien que les contraintes de conception d’amorces signifient qu’il y a moins de liberté pour choisir le site cible qu’avec la PCR.

Dans une application de diagnostic, cela doit être contrebalancé avec la nécessité de choisir une cible appropriée (par exemple, un site conservé dans un génome viral hautement variable, ou une cible qui est spécifique à une souche particulière d’agent pathogène). Plusieurs séquences dégénérées peuvent être nécessaires pour couvrir les différentes souches variantes de la même espèce. Cependant, avoir un tel mélange d’amorces peut conduire à une amplification non-spécifique dans l’amplification tardive.

Les approches de multiplexage pour LAMP sont moins développées que pour la PCR. Le plus grand nombre d’amorces par cible dans LAMP augmente la probabilité d’interactions amorce-amorce pour des ensembles cibles multiplexés. Le produit de LAMP est une série de concatémères de la région cible, donnant lieu à une ’échelle’ caractéristique ou à un motif de bandes sur un gel, plutôt qu’à une seule bande comme avec la PCR. Bien que ce ne soit pas un problème lors de la détection de cibles uniques avec LAMP, les applications de PCR multiplex ’traditionnelles’ (point final) dans lesquelles l’identité d’une cible est confirmée par la taille d’une bande sur un gel ne sont pas réalisables avec LAMP. Le multiplexage dans LAMP a été réalisé en choisissant une région cible avec un site de restriction, et en digérant avant de courir sur un gel, de sorte que chaque produit donne lieu à une taille distincte de fragment20, bien que cette approche ajoute de la complexité à la conception expérimentale et protocole. L’utilisation d’une ADN polymérase à déplacement de brin dans LAMP empêche également l’utilisation de sondes d’hydrolyse, par exemple Sondes TaqMan, qui reposent sur l’activité d’exonucléase 5’-3 ’de la polymérase Taq . Une approche alternative de multiplexage en temps réel basée sur des extincteurs à fluorescence a été rapportée21.

Le colorant vert SYBR peut être ajouté pour visualiser LAMP en temps réel. Cependant, dans l’amplification tardive, l’amplification d’amorce-dimère peut contribuer à un faux signal positif. Contrairement aux analyses PCR traditionnelles à base du colorant vert SYBR, l’analyse de la courbe de fusion ne peut pas être effectuée dans LAMP pour vérifier s’il y a présence de dimères d’amorces.

Article complet avec les références à découvrir sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Amplification_isotherme_m%C3%A9di%C3%A9e_par_les_boucles

Note du traducteur : ne pas confondre l’Amplification isotherme médiée par les boucles ou LAMP, avec un homonyme : LAMP- Standards du web

Note de Wikipédia[ - La mise en forme de cet article est à améliorer (mars 2020). La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia : il faut le « wikifier ». Cet article est orphelin. Moins de trois articles lui sont liés (mars 2020). Vous pouvez aider en ajoutant des liens vers [1] dans les articles relatifs au sujet. ->https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwi4-9202ejqAhVQzIUKHTwjCAgQFjARegQICxAB&url=http%3A%2F%2Fwww.standard-du-web.com%2Flamp.php&usg=AOvVaw3wk4bk1YdGimXAk4HvEw1n]

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7.
Les tests salivaires : comment ils fonctionnent et ce qu’ils apportent à la pandémie de COVID-19

Traducton de Jacques Hallard - L’article d’origine de Amanda Heidt (photo) a été publié le 09 juillet 2020 par ‘the-scientist.com’ sous le titre « Saliva Tests : How They Work and What They Bring to COVID-19 » et ilest accessible sur ce site : https://www.the-scientist.com/news-opinion/saliva-tests-how-they-work-and-what-they-bring-to-covid-19-67720

Les universités et les établissements de santé prévoient d’utiliser des tests salivaires pour effectuer un dépistage à grande échelle.

Saliva Tests : How They Work and What They Bring to COVID-19

Ci-dessus : Un nouveau test de l’Université de Columbia analyse la salive à la recherche de traces génétiques de SRAS-CoV-2 à l’aide du système LAMP. Les échantillons contenant de l’ARN viral changent de couleur du rouge au jaune. GRÂCE À L’UNIVERSITÉ ZEV WILLIAMS / COLUMBIA

Face à un manque d’équipements permanents de protection et de fournitures de tests, les professionnels de la santé ont recherché des alternatives pour diagnostiquer avec précision les cas de COVID-19, une pandémie qui a conerné plus de 11 millions de cas et plus de 530.000 décès dans le monde. Les fournitures d’écouvillons nasopharyngiens ont été parmi les premiers matériaux de test à manquer à la mi-mars 2020, ce qui a incité à passer aux écouvillons nasaux. Plus récemment, les tests à base de salive sont devenus une alternative intéressante et peu coûteuse.

Les premiers tests salivaires sont déjà vendus aux consommateurs, et d’autres sont sur le point de demander bientôt une autorisation d’utilisation d’urgence auprès de la ‘Food and Drug Administration’ des États-Unis. Bien que la salive puisse être un échantillon brut pour diagnostiquer une maladie à l’aide de la PCR traditionnelle, elle se marie bien avec une alternative de PCR bon marché connu sous le nom d’amplification isotherme à médiation en boucle ou amplification isotherme médiée par les boucles (LAMP en anglais Loop-mediated isothermal amplification), précédent utilisé pour détecter les épidémies de Zika et d’Ebola dans les pays pauvres en ressources. Propulsés par une pandémie mondiale, des chercheurs aux États-Unis et au Royaume-Uni modifient maintenant LAMP et évaluent son utilité en tant qu’outil de diagnostic du COVID-19.

« En diversifiant le choix possible du test, vous diversifiez également la chaîne d’approvisionnement », déclare Robert Meagher, ingénieur chimiste au Sandia National Laboratories qui développe des outils de diagnostic des maladies émergentes. La mise à disposition d’options de test supplémentaires pour les travailleurs de la santé contribuera à réduire les retards si un réactif ou un matériau est à court.

« Vous obtenez vos informations de logement, votre carte de restauration, votre carte d’identité et vous soumettez également votre échantillon de salive ». Martin Burke, Université de l’Illinois

Les tests à base de salive offrent également une amélioration par rapport à l’écouvillon nasopharyngé standard, car les gens peuvent collecter leurs propres échantillons avec un minimum d’inconfort - il suffit de les cracher dans un tube stérile et de l’envoyer à un laboratoire pour traitement. Et en raison d’une autorisation d’utilisation d’urgence donnée à l’Université Rutgers en mai, certains tests peuvent désormais être effectués par les patients chez eux, permettant ainsi de conserver le personnel et l’équipement de protection au moment où ils sont le plus nécessaires. Andrew Brooks, directeur du développement technologique chez RUCDR Infinite Biologics, le bio-référentiel affilié à Rutgers qui a développé le test, affirme que l’utilisation de tests à domicile « atténue complètement le risque de contracter la maladie pendant que vous passez un test », et ne nécessite que des gants.

Plusieurs entreprises vendent les kits de Rutgers directement aux consommateurs via des commandes en ligne, bien que tous les tests doivent être renvoyés à son laboratoire dans le New Jersey pour traitement. Les résultats positifs sont signalés aux responsables locaux de la santé et les individus sont informés sur la manière de réagir.

Les universités et les cliniciens envisagent désormais d’intégrer l’échantillonnage à base de salive dans leur flux de travail pour diagnostiquer le COVID-19. Le gouvernement britannique s’est récemment associé à la société de diagnostic moléculaire Optigene pour développer une étude pilote impliquant plus de 14.000 personnes afin de tester l’efficacité de son test salivaire. Aux États-Unis, l’Université de Chicago utilisera des tests de crachat pour éliminer les patients avant les chirurgies électives dans son hôpital au cours des prochaines années, a déclaré Evgeny Izumchenko, un oncologue de l’UChicago qui a aidé à développer le test de l’université, au Scientist.

Dans une autre application de dépistage, le chimiste de l’Université de l’Illinois Martin Burke a présenté des plans pour utiliser un nouveau test conçu par lui-même et ses collègues sur plus de 50.000 étudiants à leur retour sur le campus à l’automne. ’Nous imaginons que ce ne sera qu’une partie de leur orientation’, a déclaré Burke lors d’un webinaire le 16 juin. ’Vous obtenez donc vos informations de logement, votre carte de repas, votre carte d’identité et vous soumettez également votre échantillon de salive.’

Malgré la facilité d’échantillonnage, la salive n’est pas sans défis. Pour la PCR, l’ARN du virus doit d’abord être transcrit en ADN et la salive contient des enzymes qui mâchent les acides nucléiques et les inhibiteurs qui interfèrent avec le processus d’amplification de l’ADN utilisé pour détecter le virus. En conséquence, la salive doit souvent être purifiée avant que l’ADN puisse être amplifié. « C’est une sorte de dogme. . . que vous devez commencer avec de l’ADN ou de l’ARN absolument pur », dit Meagher.

Le système LAMP ou Amplification isotherme médiée par les boucles est à l’honneur

Alors que la PCR quantitative par transcription inverse reste la méthode la plus utilisée pour diagnostiquer le COVID-19, quelle que soit la façon dont l’échantillon est collecté, de nombreux goulots d’étranglement dans le pipeline proviennent du coût élevé et de la faible évolutivité de l’approche, explique Meagher. Un seul thermocycleur de paillasse, la machine qui contrôle les changements de température pendant la PCR, coûte généralement environ 25 000 $ et ne peut généralement traiter qu’entre 96 et 384 échantillons à la fois.

Pour relever ces défis, une équipe de chercheurs de l’Université de Columbia a récemment modifié un protocole LAMP utilisé par leur clinique de fertilité pour identifier les anomalies du nombre de chromosomes dans les embryons humains. Plutôt que de compter les chromosomes, l’outil détecte désormais la présence d’ARN du SRAS-CoV-2 dans la salive en aussi peu qu’une demi-heure, changeant la couleur de l’échantillon du rouge au jaune lorsque le virus est présent.

« Pour la pandémie de COVID-19, on a vraiment estimé que le grand défi était d’essayer de faire sortir le test là où il était nécessaire », explique Zev Williams, un endocrinologue de la reproduction qui a aidé à développer le test. « Des tests parfaitement précis qui prennent des jours pour obtenir des résultats et qui ne peuvent être administrés qu’à un petit nombre de patients ne sont pas suffisants pour résoudre le problème. »

Le nouveau test de l’équipe est l’un des nombreux tests utilisant LAMP. Contrairement à la PCR, qui crée de nouvelles copies d’ADN par des changements de température cycliques, les réactions LAMP ont lieu à une température constante de 63 ° C, éliminant ainsi le besoin de machines complexes. Les produits chimiques utilisés dans la réaction sont également plus résistants aux enzymes et aux inhibiteurs de la salive, éliminant ainsi le besoin de purifier chaque échantillon.

« Si ce test devient disponible. . . beaucoup d’entre nous l’acquériront et le testeront. Si cela fonctionne comme on dit, cela pourrait être un merveilleux ajout ». Alan Wells, Université de Pittsburgh

« Très tôt, [LAMP] a été reconnu comme quelque chose qui aurait des applications pour la détection des agents pathogènes », explique Meagher, qui a lui-même utilisé LAMP pour étudier Zika et Ebola. ’Vous avez le potentiel pour un type d’analyse très simplifié’ échantillon dans réponse ’, ce qui est beaucoup plus difficile à réaliser avec la PCR.’

LAMP a traditionnellement été déployé dans les pays pauvres en ressources car il nécessite moins d’énergie et d’équipement que la PCR. Mais sous la pandémie actuelle, le monde entier est devenu quelque peu limité en ressources, et Meagher souligne que LAMP peut être tout aussi utile pour diagnostiquer les maladies émergentes dans les pays du premier monde comme les États-Unis. Lors de l’épidémie de Zika en Floride en 2016, les tests de diagnostic pouvaient parfois prendre jusqu’à huit semaines, dit Meagher, et « une technique comme la LAMP aurait également fait une énorme différence aux États-Unis ».

Voir « Détection rapide et économique du Zika »

Un rapport détaillant le test LAMP modifié de Williams, publié le 16 juin 2020 sur le serveur de préimpression medRxiv, décrit un « LAMP haute performance » avec une sensibilité 1000 fois supérieure à un test LAMP standard, capable de détecter une seule copie du virus SARS-CoV-2 en aussi peu qu’un microlitre de salive. Par rapport à d’autres méthodes telles que la RT-PCR quantitative, dit Williams, le nouveau test LAMP peut parfois être encore plus sensible.

Williams envisage que son test soit utilisé pour effectuer des dépistages de masse dans les aéroports, les bureaux et les écoles afin d’identifier même les patients asymptomatiques avec une faible charge virale. « Ce n’est pas la personne malade et hospitalisée » qui a besoin d’un traitement, souligne-t-il. « Nous devons traiter la personne qui va bien, qui prend le métro et la transmet. » L’équipe demande actuellement une autorisation d’utilisation d’urgence.

Alan Wells, directeur médical des laboratoires cliniques UPMC de l’Université de Pittsburgh, a exprimé son scepticisme quant au fait que tout test LAMP pourrait être aussi sensible que la PCR traditionnelle. « Bien qu’ils puissent être aussi sensibles en théorie, en pratique, je ne l’ai pas encore vu », explique Wells au Scientist, ajoutant que les tests LAMP sont intrinsèquement moins efficaces pour amplifier l’ADN que la PCR. « Si ce test devient disponible. . . beaucoup d’entre nous l’acquériront et le testeront. Si cela fonctionne comme on dit, cela pourrait être un merveilleux ajout.

Bien que l’article de Williams n’ait pas encore fait l’objet d’un examen par les pairs, il est loin d’être la seule recherche suggérant que LAMP peut être aussi sensible que les méthodes basées sur la PCR. Plusieurs projets ont déjà commencé à traiter des échantillons avec LAMP. L’étude pilote en Angleterre, par exemple, utilise son propre protocole LAMP, et des chercheurs de Beaumont Health, le plus grand système de santé du Michigan, ont également annoncé un nouveau test LAMP pour le traitement des échantillons de salive.

« Je n’ai jamais ressenti autant de stress ou de pression dans ma vie », dit Brooks, ajoutant qu’il a souvent travaillé 22 heures par jour au cours des quatre derniers mois pour mettre son test salivaire sur le marché. « Nous l’avons tous porté à un autre niveau en raison de son importance. J’espère que nous ne verrons plus jamais rien de tel de notre vivant ».

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8.
Un test salivaire ultra-rapide pour dépister le Covid-19 Par Laure Cailloce – Le 15.06.2020 – Document ‘lejournal.cnrs.fr - Photo - L’objectif des chercheurs de Sys2Diag : faire un test léger qui utilise peu de réactif et n’a pas besoin de grosses machines pour être lu. Sylvain THOMAS / AFP - Laure Cailloce est journaliste scientifique pour CNRS Le journal. En savoir plus sur l’auteure

Baptisé EasyCov, ce test diagnostic développé par les chercheurs du laboratoire montpelliérain Sys2Diag est mis sur le marché aujourd’hui. Portable, il peut être réalisé sur le terrain et donne son résultat en moins d’une heure.

Fini les écouvillons enfoncés dans les fosses nasales, les robots qui tournent pendant des heures dans les laboratoires d’analyses médicales et les litres de réactifs engloutis. Depuis ce lundi 15 juin, un test révolutionnaire permet de diagnostiquer sur le terrain et (presque) instantanément les patients atteints du Covid-19 : baptisé EasyCov, ce test portable demande quelques gouttes de salive, un tube à essai, et moins d’une heure de chauffe à 65 °C pour livrer son résultat… Il a été développé au sein du laboratoire Sys2Diag, un laboratoire qui associe des chercheurs CNRS et des chercheurs des entreprises Alcediag et SkillCell (groupe Alcen), sous la houlette du biologiste Franck Molina. De quoi accélérer et massifier encore la stratégie de tests préconisée par l’OMS depuis le début de la pandémie.

A ce jour, 200.000 kits sont produits chaque semaine, et commercialisés en France via le groupe de laboratoires de biologie médicale Inovie. À peine mis sur le marché, EasyCov intéresse déjà les sportifs de haut niveau, et des pays d’Asie et d’Amérique du Sud sont sur les rangs pour se le procurer. « Avec un test de terrain rapide, quatre à cinq fois moins cher que les tests actuels, on peut tester des passagers avant qu’ils n’embarquent dans un avion ou un bateau, par exemple, ou envisager de tester régulièrement les résidents et personnels des Ehpad. » Son déploiement chez les médecins de ville ou le développement futur d’un auto-test réalisable à la maison dépendent quant à eux du cadre que fixeront les autorités de santé.

La salive, un important perturbateur biologique

« À l’origine, Sys2Diag n’est pas spécialisé dans la détection virale, raconte Franck Molina. Notre cœur de métier est la mise au point d’outils de diagnostic innovants, et jusqu’à présent nous avons surtout travaillé dans le domaine de la psychiatrie, avec un test permettant de déceler les dépressions profondes et les risques de passage à l’acte, et dans le domaine des machines cellulaires – des cellules artificielles qui se comportent comme de petits ordinateurs et sont par exemple capables de repérer le pré-diabète dans les urines d’un patient. Mais quand l’épidémie de Covid-19 s’est accélérée en France et que les tensions sur les tests et les réactifs ont commencé à se faire sentir, nous nous sommes dit que nous devions tenter quelque chose, en nous appuyant sur les technologies et les briques que nous avions déjà utilisées. » C’est ainsi que, la veille du confinement et alors que tout le laboratoire s’apprête à se mettre en télétravail, la décision est prise par l’équipe de se lancer dans le développement d’un test salivaire.

Où trouve-t-on du virus en grande quantité, ailleurs que dans les sécrétions nasales ? Dans la salive. Un choix risqué, que nous sommes les seuls au monde à avoir fait.

« L’idée était de faire un test léger et facile d’usage, pour arrêter d’acheter de grosses machines qui consomment beaucoup de réactif, raconte Franck Molina. Nous voulions également éviter d’aller chercher du virus au fond des fosses nasales – une opération qui peut se révéler douloureuse pour le patient, et risquée pour le soignant, car le prélèvement peut provoquer une gêne chez le patient et un éternuement.  » Or où trouve-t-on du virus en grande quantité, ailleurs que dans les sécrétions nasales ? Dans la salive. « Un choix risqué, que nous sommes les seuls au monde à avoir fait. Car la salive, pleine d’enzymes, de bactéries et de cellules est connue pour être un important perturbateur biologique.  »

Comme les tests classiques, EasyCov traque l’ARN du virus – ce dernier ne possède en effet pas d’ADN, raison pour laquelle il a besoin d’un hôte pour pouvoir transcrire son ARN en ADN et se reproduire. Mais le choix technologique fait par Sys2Diag pour y parvenir est radicalement différent. « Les tests employés par les laboratoires d’analyses, dits “RT-PCR”, fonctionnent en trois étapes et par cycles successifs de températures différentes, détaille Franck Molina. D’abord, ils extraient l’ARN du virus, puis ils le transcrivent en ADN, enfin ils amplifient cet ADN, jusqu’à ce que la quantité d’ADN soit suffisante pour permettre la lecture. Notre test utilise une technologie assez ancienne mais peu connue appelée RT-lamp”, qui permet de tout faire à la fois : les enzymes que nous utilisons fonctionnent simultanément et réalisent toutes les opérations en même temps, à une température unique de 65 °C. »

Photo - Franck Molina, le directeur de Sys2Diag, et la ministre de la recherche Frédérique Vidal le 30 avril 2020. Lors de cette visite, les essais cliniques étaient encore en cours. Sylvain THOMAS / AFP

Course contre la montre

« De la biochimie fine », de l’aveu même du chercheur, qui requiert généralement deux à trois ans pour aboutir à un produit commercialisable, plutôt que deux à trois mois. « Nous avons dû surmonter toutes sortes de galères pour y arriver, confie le biologiste. Mais le plus difficile, ça a été d’obtenir des réactifs pour pouvoir faire nos manipulations. Nous avions lancé des commandes partout en Europe, qui arrivaient au compte-gouttes… » Sans compter quelques sueurs froides, comme cette semaine d’avril où les tests réalisés par le laboratoire sont soudain devenus tous positifs ! « On a compris après coup que c’est le réactif qu’on avait reçu d’un de nos fournisseurs qui était lui-même contaminé par le virus, mais ça nous a mis un sacré coup au moral. »

Avec ce test de terrain rapide, on peut tester des sportifs avant une compétition, mais aussi des passagers avant qu’ils n’embarquent dans un avion ou un bateau.

Une chose est sûre : il lui aurait été impossible de mener l’aventure à bien sans l’aide de tout un écosystème. « Quand les réactifs nous ont manqué, des laboratoires montpelliérains ont rouvert leurs portes pour nous en fournir. La région Occitanie a effectué plusieurs milliers de précommandes d’un test dont on n’était pas encore sûr qu’il aboutirait un jour. Quant à la délégation régionale du CNRS, elle s’est mise en quatre pour nous aider, établissant des contrats à plus de minuit pour obtenir du virus atténué en urgence. » Et ceci alors que tout le monde, équipes de Sys2Diag comprises, était confiné à la maison.

« Au début, j’étais le seul à venir au laboratoire, pour des visioconférences, poursuit Franck Molina. Je suis en effet l’un des douze membres du comité de chercheurs (Care) qui conseille le gouvernement sur les tests, vaccins et thérapeutiques. Le reste de l’équipe était à distance, et s’occupait des commandes de réactifs, des contrats, et de mille autres choses. Puis un chercheur m’a rejoint, puis deux, puis trois, jusqu’à nous retrouver à dix au laboratoire. Nous commandions des repas que nous mangions au labo, car aucun d’entre nous n’avait le temps de faire des courses ! »

Photo - L’appli destinée à interpréter le test, qui peut également être lu par colorimétrie, a été développée par la start-up Vogo. VOGO/SYS2DIAG

Un partenariat recherche-industrie

Mais la clé ultime du succès d’EasyCov, Franck Molina en est convaincu, c’est le partenariat public-privé dont il a bénéficié : « pour développer et industrialiser un test en trois mois à peine, il ne suffit pas d’inventer quelque chose dans un labo, il faut y associer rapidement les volets clinique et industriel. Quand on a les trois ensemble, on va vite et on y arrive ! » Les tests cliniques ont été réalisés entre avril et mai sur 133 patients du CHU de Montpellier, tandis que le partenaire industriel SkillCell débutait les démarches pour lancer la fabrication au plus vite… « Ils nous ont fait confiance, alors que rien n’était encore validé », rappelle le chercheur.

Le choix a été fait d’une fabrication 100 % française : l’appareil de chauffe, qui fonctionne aussi sur batterie, est fabriqué par Tronico à Nantes, tout l’assemblage est opéré en Alsace par l’entreprise Firalis, tandis que l’appli pour smartphone destinée à interpréter le test, qui peut également être lu par colorimétrie, a été développée par une start-up montpelliéraine habituellement spécialisée dans la sportech : Vogo.

Mots-clés : Covid-19 pandémie Dépistage Diagnostic salive EasyCov terrain portable

Traitement contre le Covid-19 : faudra-t-il payer le prix fort ?

Valérie Masson-Delmotte : « Nous devons mieux anticiper les risques sévères »

CNRS Le journal

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Source : https://lejournal.cnrs.fr/articles/un-test-salivaire-ultra-rapide-pour-depister-le-covid-19

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8 bis.
Covid-19 : le test salivaire EsayCov est plus rapide et moins contraignant Par Anne Xaillé Le 19 juin 2020 à 14h30 mis à jour 19 juin 2020 à 15h24 – Document ‘.topsante.com’ Médecine Maladies infectieuses ZoonosesPhoto © Getty Images/iStockphoto

Pediatrician or doctor taking saliva test sample from elementary age girl’s mouth performing Saliva testing (Salivaomics) diagnostic procedure

Un nouveau type de test rapide du Covid-19, via dépistage salivaire, développé par des chercheurs du CNRS est disponible. Comment ça marche ?

Depuis la sortie de confinement, des tests de dépistage nasopharyngés sont proposés aux Français en cas de symptômes.

Mais ces tests qui se pratiquent en insérant un long coton-tige dans le nez du patient sont peu agréables. En outre, il existe un risque de contamination du professionnel de santé qui effectue le test : lors du prélèvement par écouvillon, il y a souvent une réaction réflexe de rejet, où la personne testée tousse ou éternue et peut projeter des postillons. Alors, l’arrivée de tests rapides salivaires est très attendue.

Une étude clinique a été lancée le 11 avril 2020 par le CNRS afin de vérifier l’efficacité d’un test salivaire nommé EasyCov. Ce test est proposé par un consortium français au sein du laboratoire Sys2Diag, qui associe la société de biotechnologie SkillCell, la société Alcediag et les chercheurs CNRS du CHU de Montpellier, sous la houlette du biologiste Franck Molina.

Le test a été développé en trois moins seulement ! La clé du succès ? Franck Molina en est convaincu, c’est le partenariat public-privé dont il a bénéficié : ’pour développer et industrialiser un test en trois mois à peine, il ne suffit pas d’inventer quelque chose dans un labo, il faut y associer rapidement les volets clinique et industriel. Quand on a les trois ensemble, on va vite et on y arrive !’, explique-t-il ce 15 juin dans le journal du CNRS.

Comment fonctionne le test salivaire ?

Le principe est le même que pour une PCR classique. Après prélèvement de salive (l’un des principaux vecteurs du virus), l’échantillon est placé dans un tube avec des réactifs chauffés à 65°C. Le site du CNRS explique son fonctionnement : ’Il suffit de prélever de la salive, l’un des principaux vecteurs du virus, et de la placer avec les réactifs à 65°C pendant 30 minutes. Le personnel soignant peut alors lire le résultat à l’œil nu. A la différence de la méthode de test de référence qui demande plusieurs heures de traitement en laboratoire et nécessite des équipements et réactifs importants.

Le test permet de diagnostiquer sur le terrain et (presque) instantanément les patients atteints du Covid-19.

Le test salivaire est-il fiable ?

Les tests cliniques ont été réalisés entre avril et mai sur 133 patients du CHU de Montpellier. La sensibilité est supérieure à 70% et le nombre de faux positifs est très faible.

Aujourd’hui, 200.000 kits sont produits chaque semaine et commercialisés en France via le groupe de laboratoires de biologie médicale Enovie. EasyCov intéresse déjà les sportifs de haut niveau, et des pays d’Asie et d’Amérique du Sud. ’Avec un test de terrain rapide, quatre à cinq fois moins cher que les tests actuels, on peut tester des passagers avant qu’ils n’embarquent dans un avion ou un bateau, par exemple, ou envisager de tester régulièrement les résidents et personnels des Ehpad.’ Prochaine étape - qui dépend du cadre que fixeront les autorités de santé - un déploiement chez les médecins de ville ou d’un auto-test à faire chez soi...

Annoncé pour courant juin, il ne serait finalement pas disponible avant juillet 2020.

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9.
Singapour étudie la faisabilité et la fiabilité des tests salivaires pour détecter la pandémie de Covid-19 - Traduction de Jacques Hallard - Article d’origine de Cheryl Tan publié le 25 juin 2020 par ‘straitstimes.com’ sous le titre «  Singapore studying the feasibility, reliability of saliva tests for Covid-19  » ; il est accessible sur ce site : https://www.straitstimes.com/singapore/singapore-studying-the-feasibility-reliability-of-saliva-tests-for-covid-19 - Photo : Saliva testing is already being administered in places such as Hong Kong, Japan and the US.PHOTO : AFP.

SINGAPOUR - L’utilisation de la salive pour tester Covid-19 est envisagée par les autorités sanitaires ici, alors que Singapour augmente ses capacités de test.

Répondant aux questions du ‘Straits Times’, le ministère de la Santé (MOH) a déclaré qu’il ’continuerait à examiner la recherche clinique mondiale et locale et les preuves sur la faisabilité d’incorporer des tests de salive dans (son) système de tests’. « Cela fait partie des évaluations régulières de l’adéquation des nouvelles technologies de test », a déclaré son porte-parole.

Des tests de salive sont déjà administrés dans des endroits comme Hong Kong, au Japon et aux États-Unis car ils sont non invasifs et moins inconfortables par rapport aux tests avec prélèvement avec un écouvillon nasal.

Ceux qui font pression pour cela, ajoutent que la méthode réduit également le risque d’exposition et d’infection pour les travailleurs de la santé et les autres personnes qui effectuent les tests.

En Grande-Bretagne, les autorités sanitaires ont commencé à tester des kits de test à faire soi-même à domicile, dans l’espoir de détecter très tôt les cas asymptomatiques et d’intensifier les tests de dépistage du Covid-19 dans le pays.

Certains experts, cependant, remettent en question la fiabilité de l’utilisation d’échantillons de salive pour détecter Covid-19.

Ils notent, par exemple, que même si certaines recherches peuvent suggérer que l’échantillonnage à partir de la salive peut être comparable à l’écouvillonnage dans le nez, lors de la réalisation de tests de réaction en chaîne par polymérase (PCR), l’échantillon doit inclure des sécrétions de la gorge, qui ont généralement une charge virale plus élevée, pour produire plus et donner des résultats précis.

Le professeur agrégé Hsu Li Yang, responsable du programme des maladies infectieuses et codirecteur de la santé mondiale à la ‘Saw Swee Hock School of Public Health’ de l’Université nationale de Singapour, a déclaré que la charge virale dans la ’salive pure’ est relativement faible, alors que les ’sécrétions de le fond de la gorge, qui comprend l’oropharynx et le nasopharynx, a généralement une charge virale plus élevée ».

De plus, si elle n’est pas supervisée ou auto-administrée à domicile, ’la collecte de salive peut être mal ou incorrectement effectuée, que ce soit délibérément ou par inadvertance’, ce qui pourrait produire des résultats de test variables ou inexacts.

Le processus d’obtention de sécrétions de salive et de gorge peut également générer des gouttelettes respiratoires, ce qui pourrait être une source de préoccupation si la salive est collectée dans un endroit surpeuplé, sans contrôle approprié des infections et mesures de nettoyage, a déclaré le professeur Hsu.

Autres lectures en relation avec ce sujet :

’No-swab’ saliva test for coronavirus piloted in Britain

Japan allows saliva-based tests to boost coronavirus detection

Et alors qu’au moins cinq écouvillons nasopharyngés peuvent être regroupés pour exécuter un test PCR - ce qui rend les tests plus rentables - les tests de salive sont administrés individuellement, a-t-il ajouté.

Pourtant, les tests de salive ne sont pas sans avantages.

Selon la stratégie de test et la population ciblée pour les tests, l’administration des tests de salive pourrait réduire les goulots d’étranglement dans les centres de test de masse, car cela nécessiterait moins de superviseurs qui n’ont pas besoin d’être médicalement formés pour l’écouvillonnage, a déclaré le professeur Hsu.

Actuellement, les voyageurs arrivant à l’aéroport de Hong Kong sont tenus de subir des tests de salive car ils sont rapides à administrer et ne nécessitent guère de supervision médicale.

Le professeur agrégé Alex Cook, vice-doyen de la recherche à l’École de santé publique ‘Saw Swee Hock de la NUS, a suggéré que les tests de salive - s’ils sont approuvés par les autorités sanitaires ici - pourraient être ’plus acceptables pour les groupes qui pourraient hésiter à se faire prélever’, par exemple, les jeunes enfants.

Alors que la recherche se poursuit dans ce domaine, la société de diagnostic moléculaire basée à Singapour Lucence et l’Agence pour la science, la technologie et la recherche (A * Star) ont mis au point un kit de prélèvement de salive, appelé ‘Safer-Sample’.

Environ 2 ml de salive sont collectés à travers un entonnoir connecté à un tube de prélèvement. Un flacon de liquide de stabilisation contenant un réactif est ensuite mélangé à l’échantillon, qui stabilise l’ARN viral - le matériel génétique du virus - à température ambiante pendant une semaine maximum.

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Dans le même temps, le virus Sars-CoV-2 qui cause la pandémie de Covid-19 est inactivé de telle sorte qu’il n’aura plus la capacité d’envahir d’autres cellules.

Cela aidera à réduire le risque d’exposition au virus lors de la manipulation des échantillons pendant la collecte, le transport et les tests en cas de déversement ou de fuite. ST comprend que le kit de test fasse actuellement l’objet d’études de validation clinique pour évaluer sa faisabilité et sa fiabilité.

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Topics : COVID-19 CORONAVIRUS

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Source : https://www.straitstimes.com/singapore/singapore-studying-the-feasibility-reliability-of-saliva-tests-for-covid-19

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10.
L’Universté de Californie à Berkeley lance un essai de test à partir de la salive pour pour détecter la pa,démie de COVID-19 – Traduction de Jacques Hallard – L’article d’origine de Robert Sanders, a été publié le 30 juin 2020 sous le titre « UC Berkeley launches trial of saliva test for COVID-19 » ; il est accessible sur ce site : https://news.berkeley.edu/2020/06/30/uc-berkeley-launches-trial-of-saliva-test-for-covid-19/ - Photo : Jackie Childers, une étudiante diplômée en biologie intégrative, fournit un échantillon de salive pour un essai visant à évaluer si le dépistage du virus SARS-CoV-2 dans la salive est aussi fiable que le test d’échantillons obtenus avec des écouvillons nasaux. L’échantillonnage de la salive est plus rapide et pourrait permettre un suivi régulier du personnel et des étudiants asymptomatiques à mesure que de plus en plus de personnes reviennent sur le campus. (Photo de l’UC Berkeley par Irene Yi)

Des scientifiques de l’Innovative Genomics Institute (IGI), le même groupe de l’UC Berkeley, qui a rapidement créé un laboratoire de test COVID-19 à la pointe de la technologie en mars 2020, testent maintenant un moyen plus rapide d’obtenir des échantillons de patients : par la salive.

À ce jour, les tests de diagnostic du COVID-19 se sont appuyés sur des échantillons obtenus en frottant inconfortablement et profondément dans les voies nasales d’une personne ou dans la bouche et le nez, mais ces tests doivent être administrés par du personnel médical formé et portant un équipement de protection individuelle (EPI).

La salive, collectée de la même manière que des entreprises comme ‘23andMe’ et ‘Ancestry.com’ obtiennent des échantillons pour l’analyse de la généalogie ADN, peut être collectée sans surveillance médicale, ce qui permet d’économiser du temps, de l’argent et des matériels EPI qui sont précieux.

Si la nouvelle étude démontre que la détection du coronavirus dans la salive est tout aussi fiable que l’utilisation d’écouvillons nasaux, l’UC Berkeley sera en mesure d’intensifier le suivi des étudiants, des professeurs et du personnel au fur et à mesure que le campus s’ouvrira progressivement, en vue du début des cours plus tardivement en août.

Photo - Jennifer Doudna s’entretient avec Alex Ehrenberg, un étudiant diplômé en biologie intégrative qui aide à organiser l’essai FAST de tests de salive pour la pandélie de COVID-19. (Photo de l’UC Berkeley par Irene Yi)

« À Berkeley, nous espérons ramener au moins certains de nos étudiants de premier cycle sur le campus en toute sécurité à l’automne 2020, et une façon de le faire est de leur fournir des tests réguliers pour détections les personnes asymptomatiques, afin que nous puissions surveiller leur santé et nous assurer qu’ils ne transmettent pas le virus », a déclaré Jennifer Doudna, qui a dirigé le laboratoire de diagnostic contextuel et les tests de salive. Doudna est un professeur à l’UC Berkeley de biologie moléculaire et cellulaire et de chimie, un chercheur de l’Institut médical Howard Hughes et le directeur exécutif de l’IGI, qui organise l’étude expérimentale.

Les personnes infectées peuvent propager le virus avant l’apparition des symptômes, ou même si les symptômes n’apparaissent jamais. Des tests réguliers permettraient, en théorie, au campus d’attraper et de détecter très tôt les personnes infectées, mais asymptomatiques, de les isoler, de retracer et de les mettre en quarantaine leurs contacts étroits et, idéalement, de mieux contenir les poussées inévitables avant qu’elles ne se propagent dans la population.

Les bénévoles du campus ont commencé à collecter des échantillons de salive aurpès de quelques centaines d’employés de l’UC Berkeley le 23 juin 2020 dans des kiosques installés dans le passage couvert du bâtiment de la génétique et de la biologie végétale, près de Pat Brown’s Grill.

’Contrairement aux tests avec prélèvement au moyen d’un écouvillon, les tests de salive sont beaucoup plus simples et permettent aux gens de cracher littéralement dans un tube’, a déclaré Doudna. « Nous pensons que cela prendra environ cinq ou six minutes pendant qu’ils passent dans notre centre de test ici, nous espérons donc rendre cela très indolore, facile et simple pour que les gens passent et se fasse tester ».

Les étudiants diplômés, les professeurs et le personnel autorisés à travailler sur le campus peuvent s’inscrire pour participer à l’étude ‘Free Asymptomatic Saliva Testing’ (FAST) sur le site Web IGI website.

Photo – Le kit d’échantillonnage de la salive ressemble beaucoup à ceux utilisés par les sociétés de tests généalogiques telles que les pratique ’Ancestry.com’. (Photo de l’UC Berkeley par Irene Yi)

Les chercheurs de l’IGI espèrent analyser les résultats des tests de salive et soumettre une demande d’autorisation d’utilisation d’urgence (EUA) à la ‘Food and Drug Administration’ (FDA), ce qui leur permettrait d’utiliser le test de salive en traail de clinique.

La FDA a déjà donné des EUA à une poignée de tests à base de salive pour lqa apndémie de COVID-19. Tous sont destinés à la collecte d’échantillons à domicile ; les échantillons sont ensuite renvoyés aux laboratoires pour des diagnostics basés sur la PCR (réaction en chaîne par polymérase). L’UC Berkeley analysera ses échantillons de salive dans un laboratoire éphémère de l’IGI, avec des résultats renvoyés dans les cinq jours.

En utilisant les protéines CRISPR-Cas, Doudna et d’autres chercheurs de l’IGI travaillent également sur un test au point de service ou à domicile, peu coûteux et plus simple qui donnerait des résultats aux personnes en quelques minutes, sans avoir à retourner des échantillons de salive à un laboratoire.

L’IGI a été lancé en 2014 par l’UC Berkeley et l’UCSF dans le but de faire progresser l’édition du génome basée sur la technologie CRISPR, une technologie pour changer l’ADN des cellules et des organismes que Doudna et sa collègue française Emmanuelle Charpentier ont lancée deux ans plus tôt. Lorsque la Californie a ordonné la mise en place d’un abri et confinement, les scientifiques de l’IGI ont rapidement pivoté pour créer un laboratoire de diagnostic COVID-19 contextuel certifié cliniquement.

Le laboratoire de test utilise actuellement une analyse PCR pour rechercher des morceaux de virus dans des échantillons sur écouvillon, qui sont maintenant principalement obtenus auprès de personnes symptomatiques ou de personnes soupçonnant une exposition au virus. Après la mise en ligne d’un système robotique ce mois-ci, la capacité est passée à 1.000 tests par jour. Alors que l’objectif initial était les étudiants et les intervenants de première ligne sur le campus, la capacité accrue a permis au laboratoire d’étendre son rayonnement à d’autres communautés californiennes.

Photo – Jennifer Doudna, à l’extrême gauche, avec certains membres de son équipe. (Photo de l’UC Berkeley par Irene Yi)

« L’un des objectifs de la mise en place du laboratoire de test à l’IGI était de fournir des tests à notre communauté plus large et plus largement autour d’ici dans la région de la baie et même en Californie, des personnes qui n’ont pas accès aux tests », a-t-elle déclaré. « Nous travaillons depuis de nombreuses semaines avec des prestataires de soins de santé qui travaillent avec des personnes vivant dans des campements et des maisons de retraite pour sans-abri, ainsi qu’avec les premiers intervenants et les travailleurs des services publics qui gardent les lumières allumées ici en Californie ».

Une collecte d’échantillons plus rapide et plus fac, le via des échantillons de salive, devrait prmettre d’élargir la portée du test COVID-19 aux individus asymptomatiques plus largement, en servant de modèle pour d’autres universités et communautés.

« Lorsque la pandémie a frappé, nous nous sommes demandé :« Que faisons-nous en tant que scientifiques pour faire face à l’urgence sanitaire du COVID-19 ? », à déclaré Doudna. « Cet effort s’est concentré sur les tests de dltection. Nous avons alors mis en place un laboratoire clinique et nous effectuons maintenant des tests de salive sur es personnes asymptomatiques pour le campus universitaire de l’UC Berkeley. Nous espérons que si cela fonctionne bien ici, nous pourrons contribuer à diffuser cette stratégie ailleurs ».

Information en rapport avec ce sujet :

Blueprint for a pop-up SARS-CoV-2 testing lab (Nature)

Campus lab takes COVID-19 testing to utility workers, underserved (May 12, 2020)

UC Berkeley scientists spin up a robotic COVID-19 testing lab (March 30, 2020)

Topics : coronavirus, health, press releases

UC Berkeley Research People Campus & community Arts & culture Opinion Campus & community, Mind & body, Research

Berkeley News

Evolving Opportunities for Providing Thermal Comfort | UC Berkeley ...

Source : https://news.berkeley.edu/2020/06/30/uc-berkeley-launches-trial-of-saliva-test-for-covid-19/

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11.
L’Université de la Saskatchewan travaille aussi sur le test alivaire pour la détection de la pandémie de COVID-19 – Traductionde Jacques Hallard. L’article d’origine de Rob Paul (Local Journalism Initiative Reporter, The World-Spectator), a été publié le 12 juin 2020 sous le titre : « University of Saskatchewan working on COVID-19 saliva test » : il est consultable sur ce site : https://www.humboldtjournal.ca/news/university-of-saskatchewan-working-on-covid-19-saliva-test-1.24169142

Photo - Stock photo – Tant qu’il n’y aura pas de vaccin disponible, la crise mondiale causée par la pandémie de COVID-19 ne prendra pas vraiment fin, mais un système de test facilement accessible, qui peut donner des résultats instantanés, constituerait un énorme bond dans la bonne direction.

Dirigée par le Dr Walter Siqueira, une équipe de l’Université de la Saskatchewan collabore avec l’Université Western de London, en Ontario, pour mettre au point un test COVID-19 rentable et rapide qui peut être mis en œuvre n’importe où.

[Selon Wikipédia, « La Saskatchewan (prononcé en français : /saskatʃewan/, prononcé en anglais : /səˈskætʃəwən/) est une province de l’Ouest du Canada, située dans la région des prairies, entourée à l’ouest par l’Alberta, au nord par les Territoires du Nord-Ouest et à l’est par le Manitoba. La Saskatchewan comporte également une frontière au sud avec les États américains du Montana et du Dakota du Nord… » - Article complet à lire sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saskatchewan ].

[L’Université de la Saskatchewan (en anglais : University of Saskatchewan ou U of S) est une université mixte et publique pour la recherche située à l’est de la rivière Saskatchewan-sud à Saskatoon en Saskatchewan, au Canada. Elle fut créée le 3 avril 1907. https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_de_la_Saskatchewan... » - Article complet à lire sur ce site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_de_la_Saskatchewan ].

Le Dr Walter Siqueira dirige le laboratoire de recherche sur la protéomique salivaire de l’Université de la Saskatchewan et ses recherches portent sur la manière dont la salive et les composants salivaires peuvent être utilisés pour améliorer la santé des patients, tant pour le diagnostic que pour la thérapeutique. Il est considéré comme une autorité internationale dans le domaine de la recherche salivaire.

« Je travaille avec la salive depuis plus de 20 ans », dit-il. « Dans le passé, j’ai réussi à créer des tests pour différentes épidémies et maladies pandémiques comme le virus Zika en 2017. Maintenant, avec le coronavirus, j’utilise une technologie similaire que j’ai utilisée dans le passé pour le virus Zika où nous essayons d’identifier les protéines et des peptides du virus directement dans la salive au lieu d’un composant différent du virus qui est le test le plus courant pour le coronavirus qui se trouvent sur le marché.

« Notre approche est très différente lorsque nous recherchons des protéines et des peptides, nous espérons ainsi augmenter la spécificité et la sensibilité du test. Notre approche prendra différentes étapes. La première étape consiste à prélever des échantillons de cas positifs d’ici en Saskatchewan. Par exemple, c’est pourquoi nous travaillons avec la ‘Saskatchewan Health Authority’ pour prélever des échantillons de cas positifs en Saskatchewan. Nous souhaitons ensuite identifier ces biomarqueurs avec des protéines et des peptides dans la salive.

« La deuxième étape consistera à synthétiser, dans mon laboratoire, ces protéines et peptides et à créer un anticorps spécifique pour ces protéines et peptides qui se connectent aux protéines et peptides spécifiques du virus », a-t-il déclaré.

Alors que la recherche de Siqueira se concentre sur l’aspect médical du test, ses homologues de l’Ontario construisent l’appareil physique pour réaliser le test.

« Nous ajoutons ensuite ceci avec mon collaborateur à l’Université de ‘Western Ontario’, le Dr Jun Yang, qui travaille sur un appareil de la taille d’un téléphone portable où vous mettez la salive et que vous faites analyser et identifier les protéines et les peptides du virus : il vous donnera alows une couleur pour vous dire si vous êtes un cas positif ou négatif. De manière simpliste, c’est ce sur quoi nous travaillons ici ».

Siqueira insiste sur l’importance de la précision des tests et c’est sa priorité absolue, mais i souhaite que le test combine à la fois simplicité et rapidité, une fois qu’il sera diffusé auprès du grand public.

« Nos données préliminaires nous donnent les informations en 35 à 40 minutes », a-t-il déclaré. « Notre objectif est de réduire le temps de résultat à une durée de 5 à 10 minutes, sans perdre la spécificité et la sensibilité du test. À la fin du projet, l’idée est de mettre un peu plus qu’une goutte de salive dans l’instrument et dans les 5 à 10 minutes, pour faire toute la réaction chimique avec coloration : la couleur change selon que vous êtes positif ou négatif ».

Grâce au financement du gouvernement du Canada, Siquiera et son équipe travaillent sur le test depuis plus de trois mois et ils espèrent en sortir un prototype l’année prochaine.

« Nous travaillons sur ce projet depuis avril 2020 », a-t-il déclaré. « C’est en avril que nous avons obtenu toute l’approbation de l’éthique humaine, contacté la Saskatchewan Health Authority’ et le ‘Royal University Hospita’l pour commencer à prélever des échantillons et à les appliquer à notre méthodologie.

« Nous avons reçu du financement du gouvernement fédéral par l’intermédiaire de l’Institut canadien de recherche en santé et il s’agit d’une subvention spéciale qui s’étend sur un projet d’un an. Nous prévoyons de commencer à avoir un prototype avec de bons résultats dans un délai de huit mois à un an. Nous visons pour mars 2021 un prototype que nous pourrions tester. Nous avons reçu 937.000 $ et c’est un projet codirigé entre moi-même et mon collaborateur de l’Université de Regina, le Dr Mohan Babu, où il va travailler davantage dans la partie traitement, alors que je travaille davantage dans la partie diagnostic ».

En ce qui concerne le coût d’achat du test au public, dit Siquiera, il est difficile de donner un chiffre exact, mais avec la technologie rentable qu’ils utilisent, il ne soupçonne pas qu’elle sera trop chère.

« C’est une question difficile [le prix de test] car il y a tellement d’aspects à considérer », a-t-il déclaré. « Tous les produits et technologies que nous utilisons sont très bon marché. Bien sûr, il m’est difficile, en tant que scientifique et chercheur, de prédire combien cela coûtera, car ce n’est pas mon expertise, mais dans un aperçu, je pense que ce sera moins de 45 dollars : c’est ceque nous visons ici. Notre idée n’est pas de trop se concentrer sur le prix, mais d’avoir quelque chose de très spécifique et de sensible, ce que nous n’avons pas encore sur le marché. La sensibilité et la spécificité des tests que nous avons actuellement ne sont pas élevées, nous avons quelques problèmes avec eux.

La précision du test étant la priorité, Siquiera espère pouvoir créer un produit beaucoup plus fiable que ce dont il dispose actuellement.

« L’objectif est d’obtenir [la précision] du test de plus de 90%. Ce serait bien mieux que ce que nous utilisons actuellement. Cela dépendra de plusieurs aspects qui dépendront à leur tour du nombre d’échantillons que nous allons tester et des modifications que nous appliquons avec la spécificité et la sensibilité du test ».

Pour l’instant, dit Siqueira, tester la salive est la clé pour faire avancer ce projet, mais la quantité de tests qu’ils peuvent faire est limitée à la quantité de salive qu’ils reçoivent de la SHA ou via des dons.

« Les tests dépendent du nombre d’échantillons que nous recevons de la ‘Saskatchewan Health Authority’ et du nombre de personnes qui souhaitent participer et donner de la salive », a-t-il déclaré. « Nous n’obligeons personne à participer, c’est essentiellement à chaque personne de comprendre à quel point cela est important et de donner sa salive ».

« Donner de la salive est un processus très simple et c’est la beauté de ce projet. Vous n’avez pas besoin d’une personne compétente pour recueillir la salive, car il s’agit simplement de cracher dans un tube ou d’utiliser un écouvillon pour la prélever à partir de la bouche. Ensuite, vous nous le donnez et, à l’avenir, il sera introduit dans les dispositifs expérimentaux.

« Cela facilitera une grande partie les tests et la collecte de la salive : elle est différente de tout autre fluide corporel. Par exemple, pour collecter du liquide nasal, vous avez besoin d’un expert ou de même pour collecter du sang, vous avez besoin de quelqu’un d’habilité pour le faire, mais n’importe qui peut faire un prélèvement de salive. Je peux donner des instructions en 30 secondes pour faire de quelqu’un un expert dans la collecte de salive ! C’est un processus très simple ».

Humboldt Journal Canada

The latest numbers on COVID-19 in Canada for Saturday, July 25 ...

© Copyright 2020 Humboldt Journal – Source : https://www.humboldtjournal.ca/news/university-of-saskatchewan-working-on-covid-19-saliva-test-1.24169142

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12.
VIDÉO - Coronavirus : 5 questions sur le test salivaire rapide bientôt disponible en France - 17 juin 2020 14:10 - La rédaction de LCI

PANDÉMIE - Des équipes du CNRS et du CHU de Montpellier ont mis au point un test salivaire. Plus rapide et plus simple que la méthode par prélèvement nasal, il sera disponible dans l’Hexagone d’ici quelques jours.

Tester, tester, tester !’ La ritournelle tourne en boucle dans la bouche des professionnels de santé depuis le début de l’épidémie. Face à la nécessité de diagnostiquer un maximum de personnes en un temps record, une équipe de chercheurs du CNRS, en collaboration avec des médecins du CHU de Montpellier, a mis au point un test salivaire capable de détecter rapidement si une personne a été infectée par le nouveau coronavirus (Covid-19). Ce nouveau test, baptisé ’EasyCov’, sera commercialisé dans les prochains jours.

Comment fonctionne-t-il ?

Il suffit de prélever de la salive, l’un des principaux vecteurs du virus, et de placer l’échantillon dans un tube fermé de 0,5 mL où se trouvent les réactifs, chauffés à 65°C via une machine. S’en suit une réaction chimique : une couleur indique à l’utilisateur s’il est positif ou non au Covid-19. Cette méthode présente un double avantage par rapport aux prélèvements nasopharyngés. ’Le patient lui-même peut effectuer le prélèvement et donner la pipette de salive au soignant, ce qui évite un risque de contamination entre le patient et la personne qui prélève’, souligne dans le reportage de TF1 en tête de cet article Franck Molina, chercheur au CNRS et directeur du laboratoire montpelliérain Sys2Diag. De même, plus besoin d’enfoncer un écouvillon dans la narine, ’ce qui rend le test moins pénible pour le patient’.

En combien de temps le résultat tombe-t-il ?

A la différence des tests virologiques dits ’PCR’ (via un prélèvement nasal), le test salivaire ’EasyCov’ ne nécessite pas de traitement en laboratoire. Son principal avantage est qu’il permet d’obtenir un résultat au bout de 60 minutes, quant il faut plusieurs heures pour la méthode de référence. ’La couleur jaune apparaît lorsque le virus est présent dans l’organisme, alors que la couleur orange indique qu’il n’a pas été détecté’, explique Mellis Alali, ingénieurs d’études au CNRS. Parmi les utilisations possibles, les transports, les rencontres sportives ou tout autre événement, par le biais d’une application qui permet de traiter un grand nombre de personnes.

Est-il plus fiable que le test virologique ?

Pour évaluer sa fiabilité, le dispositif a été testé auprès de 180 personnes du CHU de Montpellier, à la fois des patients testés positifs et des personnels soignants supposés être négatifs. ’La sensibilité est supérieure à 70%. Il n’existe aucun test avec 100% de sensibilité. Cette technique est aussi bonne que la PCR classique. Le nombre de faux positifs est très faible’,indiquait la semaine dernière à LCI le Pr Reynes, chef du service des maladies infectieuses au CHU du Montpellier, qui dirige les essais cliniques. 

En vidéo à voir à la source  : Coronavirus : lancement des essais cliniques pour un test salivaire de dépistage rapide dans l’Hexagone

A partir de quand sera-t-il disponible ?

Coronavirus : la pandémie qui bouleverse la planète

Ce nouveau test sera commercialisé dans les prochains jours via les professionnels de santé. Ses concepteurs espèrent obtenir un remboursement de la Sécurité sociale. 

Lire aussi :

’Le résultat en moins d’une heure’ : un test salivaire pour détecter le Covid-19 bientôt disponible

Coronavirus : bientôt un test salivaire pour tester massivement la population ?

LCI - Vous êtes au cœur de l’info

Fichier:Logo de LCI.fr de 2006 à 2009.png — Wikipédia

Source : https://www.lci.fr/sante/video-coronavirus-covid-19-5-questions-sur-le-test-salivaire-rapide-bientot-disponible-en-france-2156818.html

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13.
Une start-up israélienne développe un test de détection du virus en 30 secondes - Par AFP le 24 juillet 2020 – Diffusé par ‘fr.timesofisrael.com’

Spécialisée dans l’analyse des odeurs grâce à des algorithmes, NanoScent a mis au point un test faisant penser aux éthylotests, à la différence qu’il faut expirer par le nez

Photo - Nanoscent développe un appareil permettant de détecter le coronavirus chez les patients. (Capture d’écran YouTube)

Détecter le nouveau coronavirus en 30 secondes grâce aux odeurs, c’est l’objectif d’une start-up israélienne pour permettre un dépistage à grande échelle et assurer « un retour à la normale », au moment où Israël connait une seconde vague de contaminations.

Il s’agit de déterminer la présence du virus, pas celle d’anticorps.

Spécialisée dans l’analyse des odeurs grâce à des algorithmes, la société NanoScent basée à Misgav, dans le nord d’Israël, a mis au point un test faisant penser aux éthylotests, à la différence qu’il faut expirer par le nez et non par la bouche. 

Il faut dans un premier temps inspirer par le nez, retenir son souffle, se boucher une narine et placer un tube dans l’autre narine. Puis expirer dans l’embout nasal, inséré à l’autre extrémité dans un sachet transparent.

Le tube nasal est ensuite branché sur un petit appareil rectangulaire – connecté à un téléphone portable – qui vrombit doucement en aspirant l’air hors du sachet.

En quelques secondes, le résultat apparaît sur le téléphone : « COVID-19 négatif », indique-t-il lors d’une visite de l’AFP dans les laboratoires de NanoScent.

Lorsque le nouveau coronavirus a commencé à se répandre dans le monde, l’entreprise israélienne s’est demandé comment mettre ses innovations au service de la lutte contre la pandémie. Une grande partie de son activité est désormais liée à la crise sanitaire.

Elle a analysé l’haleine d’un millier d’Israéliens contaminés puis a identifié des odeurs spécifiques aux porteurs du virus.

« On peut détecter qui est, ou pourrait, être contaminé par le virus », a expliqué Oren Gavriely, directeur général de NanoScent.

Les essais en cours en Israël ont donné des résultats avoisinant 85 % de précision. La technologie, qui pourrait recevoir une autorisation de mise sur le marché d’ici quelques mois, est actuellement testée dans le cadre d’un projet pilote conduit en Europe, a-t-il indiqué à l’AFP.

Photo - Oren Gavrieli, PDG et co-fondateur de Nanoscent dans un centre de test au coronavirus, le 30 avril 2020. (Oren Gavrieli)

« Sentiment de sécurité »

Cette technologie semble « très prometteuse », a estimé Nadav Davidovitch, directeur de l’école de santé publique à l’université Ben-Gourion de Beer Sheva (sud).

Si le kit de dépistage reçoit le feu vert des autorités et qu’il n’est pas utilisé comme un substitut aux tests conduits par des laboratoires certifiés, « je suis complètement en faveur » du produit, a-t-il déclaré à l’AFP.

Pour NanoScent, ce test olfactif ne doit pas remplacer ceux effectués en laboratoire.

L’objectif est plutôt de pouvoir l’utiliser à l’entrée de salles de spectacles, de stades, d’hôpitaux ou encore dans les aéroports. Si le résultat est positif, les personnes devraient alors faire un test en laboratoire pour confirmer ou infirmer le diagnostic.

L’avantage du kit, outre la rapidité d’obtention du résultat, est son prix « infime par rapport au test conduit dans un laboratoire », a noté M. Gavriely.

Le projet a reçu le soutien du département chargé de la recherche et du développement au ministère israélien de la Défense.

Ce test pourrait « changer la donne », a relevé Daniel Gold, chef de ce département.

Israël se vantait jusqu’à récemment de sa gestion de la pandémie mais le nombre de nouveaux malades est reparti à la hausse au fur et à mesure du déconfinement. Le gouvernement est désormais critiqué pour son approche et pour les difficultés économiques en ayant résulté.

Le pays de quelque neuf millions d’habitants a enregistré plus de 56 700 cas de contamination, dont 430 décès, selon le dernier bilan officiel.

Jusqu’à 1 000 nouveaux cas par jour ont été recensés ces dernières semaines. Il y en a même eu 2 000 mercredi.

Dans ce contexte, M. Gavriely nourrit l’espoir que son test puisse servir à un dépistage d’ampleur « nous permettant de retrouver un sentiment de sécurité afin de reprendre une vie normale ».

En savoir plus sur : Israël et Ses Voisins Santé Coronavirus Crise sanitaire Start-up israélienne Start-up

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Reviews - L28

Source : https://fr.timesofisrael.com/une-start-up-israelienne-developpe-un-test-de-detection-du-virus-en-30-secondes/?utm_source=A+La+Une&utm_campaign=a-la-une-2020-07-24&utm_medium=email

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Dernières nouvelles - Où faire un test de dépistage du Covid-19 ? Est-ce vraiment gratuit ? Par Maxence GEVIN - 26 juillet 2020 17:43 – Document ‘LCI’ SantéPhoto vidéo

Tous testés ? - Les tests PCR sont recommandés ’au moindre doute’ pour toute personne qui aurait des symptômes du Covid-19. Mais qui peut en bénéficier ? Depuis ce samed , il n’est plus nécessaire d’avoir une ordonnance. Voici comment trouver un lieu de test.

’Il est plus que jamais nécessaire de retrouver une discipline collective’. Dans son communiqué du 24 juillet 2020, la direction générale de la Santé appelle les Français à plus de vigilance face au virus et enjoint notamment les personnes ayant le moindre doute à se faire tester. 484.000 tests sont actuellement réalisés chaque semaine en France. Mais dans de nombreux centres, les délais d’attente sont considérables. Qui peut bénéficier d’un test ? Faut-il une ordonnance ? LCI fait le point. 

Où se faire tester ?

Pour effectuer un test virologique, plus communément appelé PCR, il faut se rendre dans un centre de dépistage. Seuls les médecins et infirmières peuvent réaliser ce prélèvement naso-pharyngé (gorge, nez, nasopharynx).

La liste détaillée des centres de dépistage est disponible en cliquant ici, sur le site du ministère de la Santé

La situation des tests sérologiques (recherche de la présence d’anticorps) est un peu plus complexe. Depuis le 11 juillet, les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) peuvent être effectués en pharmacie. Il faut par contre se rendre en laboratoire pour ceux réalisés avec une prise de sang. Un camion équipé par l’ARS va également sillonner les villes françaises pour compléter les besoins de test. 

Aides-soignants, pompiers et étudiants en santé autorisés à tester

Selon un décret paru le samedi 25 juillet au journal officiel, les professions habilitées à réaliser des tests sont désormais plus larges. L’arrêté précise que les infirmiers diplômés d’Etat, les étudiants en odontologie, en maïeutique et en pharmacie, les aides-soignants, les sapeurs-pompiers, les marins-pompiers et les secouristes des associations agréées de sécurité civile titulaires d’une formation adéquate aux premiers secours pourront réaliser le prélèvement d’échantillon biologique. Le gouvernement a déjà élargi la possibilité de faire les prélèvements, initialement réservée aux seuls biologistes médicaux, aux 40.000 techniciens de laboratoire. Il s’agit des tests virologiques PCR pour lesquels les délais d’attente sont aujourd’hui trop longs dans de nombreuses zones, notamment en Ile-de-France, où le manque de bras et la forte demande entraînent une quasi-saturation.

L’ordonnance n’est plus nécessaire

Depuis la mise en place d’un décret ce samedi 25 juillet, il n’est plus nécessaire d’avoir une ordonnance pour pouvoir bénéficier d’un test. ’Au moindre doute, faites vous tester, nous avons levé la prescription’, explique ce dimanche sur twitter le ministre de la Santé Olivier Véran. Cet arrêté ’permet à n’importe qui de bénéficier d’un test PCR entièrement remboursé, sans avoir besoin d’une ordonnance et sans avoir à se justifier de la démarche ou présenter des symptômes’, explique Olivier Véran au Parisien

Seuls les adultes peuvent se rendre en pharmacie pour effectuer un test sérologique TROD. Les tests sérologiques sanguins ne sont, quant à eux, généralement prescrits qu’en complément d’un test PCR. Ils sont aussi beaucoup utilisés chez le personnel soignant. 

Combien de temps faut-il attendre avant d’obtenir les résultats ?

Les délais des tests PCR et sérologiques sont théoriquement de 24 heures. En pratique, et à cause de l’engorgement dans certaines régions, il faut souvent attendre au moins 48 voire 72 heures. A noter que pour la sérologie, les TROD permettent un verdict très rapide, en quelques minutes. Les résultats seront transmis par le laboratoire et/ou par le système d’information national de suivi du dépistage Covid-19 (SI-DEP). 

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Les tests PCR coûtent 54 euros mais sont entièrement remboursés par l’Assurance maladie. Depuis le décret paru le 25 juillet 2020 au journal officiel,le coût des tests est intégralement pris en charge par la sécurité sociale y compris en l’absence d’ordonnance. Attention cependant, il est possible que le laboratoire vous demande d’avancer les frais avant que vous ne receviez le remboursement quelques jours plus tard. 

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Publication du protocole actualisé relatif au confinement dans les ...

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Dernières minutes - Coronavirus : Des tests sérologiques peu fiables, des anticorps qui baissent… Et si notre mémoire immunitaire pouvait nous protéger ? Par Anissa Boumediene(photo) - Publié le 31/07/20 à 10h25 — Mis à jour le 31/07/20 à 10h25 – Document ‘20minutes.fr’ - Photo : le système immunitaire pourrait garder la mémoire de sa réponse contre la coronavirus. — CATHERINE KOHLER/SIPA

Coronavirus - Les anticorps neutralisants fabriqués chez une personne qui a contracté le coronavirus baissent rapidement dans le sang :

  • Des travaux scientifiques démontrent que l’immunité pourrait disparaître en quelques mois chez les personnes qui ont contracté le coronavirus et développé des anticorps.
  • Cette baisse signifierait qu’une personne guérie du Covid-19 pourrait potentiellement le contracter à nouveau quelques mois après sa première infection.
  • A moins que le système immunitaire ne garde en mémoire la réponse qu’il a fournie pour combattre le virus.
    Fièvre, toux, fatigue intense. Nombreux sont celles et ceux qui ont éprouvé ces symptômes il y a quelques mois, alors que l’épidémie de coronavirus s’installait en France et que les tests de dépistage n’étaient pas accessibles à tous, mais effectués en priorité sur les cas les plus sévères.

Alors, quelques mois plus tard, comment savoir s’il s’agissait ou non du Covid-19 ? Grâce à un test sérologique, qui cherche la présence d’anticorps dans le sang. Mais tous n’offrent pas la même fiabilité. Et un résultat positif ne signifie pas que l’on est durablement immunisé contre la maladie. Mais système immunitaire garde-t-il en mémoire sa réaction de défense face au virus ? Serait-il capable de reproduire cette réponse en cas de nouvelle exposition au coronavirus ?

Des tests sérologiques parfois peu fiables

Une simple goutte de sang piquée au bout du doigt et quelques minutes d’attente. Il n’en faut pas plus pour passer un test sérologique à la pharmaciedu coin. Depuis un arrêté publié début juillet au Journal officiel, « les pharmaciens d’officine peuvent réaliser les tests rapides d’orientation diagnostique sur sang capillaire de détection des anticorps dirigés contre le SARS-CoV-2 ». Ces tests, en recherchant la présence d’anticorps dans le sang, indiquent si l’on a été en contact avec le virus. Problème : ils sont d’une fiabilité modérée. « Il y a beaucoup de faux résultats – près de 40 % – avec ces TROD, parce qu’ils sont réalisés sur le sang total, ce qui diminue la sensibilité du test, donc son efficacité, explique à 20 Minutes le Dr François Blanchecotte, président du syndicat des biologistes. Ces tests ne sont qu’une image instantanée du jour précis où vous les faites. Le résultat peut être négatif, alors que vous pouvez développer des anticorps quelques jours plus tard ». De quoi rassurer ou d’inquiéter – sans fondement solide – celles et ceux qui les passent. « Il ne s’agit pas des tests sérologiques prescrits par les médecins et réalisés en laboratoires, précise le biologiste. Ces tests, eux, sont validés par le Centre national de référence de l’Institut Pasteur ».

« Quel que soit le test sérologique, il subsiste pour l’instant une incertitude : la présence d’anticorps garantit-elle une protection, une immunité, contre le virus – et si c’est le cas, sous quelles conditions et pour combien de temps ? », s’interroge la Haute autorité de santé, qui estime ainsi que « le recul ne permet pas à ce jour de l’affirmer avec certitude ».

Pas d’immunité protectrice longue

En France comme dans le reste du monde, les premiers malades ont développé le Covid-19 il y a maintenant cinq à six mois. Mais qu’en est-il de la présence d’anticorps dans leur sang aujourd’hui ? Sont-ils encore protégés face au coronavirus ? La réponse serait non : l’immunité basée sur les anticorps, acquise après avoir guéri du Covid-19, disparaîtrait la plupart du temps en quelques mois, selon une étude britannique réalisée par les chercheurs du King’s College de Londres. Ils ont étudié la réponse immunitaire de plus de 90 cas confirmés (dont 65 par tests virologiques) et montrent que les niveaux des anticorps neutralisants, capables de détruire le virus, atteignent un pic en moyenne trois semaines environ après l’apparition des symptômes, puis déclinent rapidement.

« Nous avons encore assez peu de visibilité sur cette question, indique le Dr Blanchecotte. Seules deux ou trois publications internationales ont été produites et elles portent sur des cohortes assez petites, d’environ une centaine de patients. Mais les résultats préliminaires de ces travaux montrent que deux mois après leur contamination au Covid-19, seuls 16 % des patients étudiés avaient encore des anticorps. Et la lecture de ces résultats est très claire : cela signifie qu’en cas de deuxième vague, la majorité des patients ne seront plus immunisés et pourront de nouveau contracter le coronavirus », prévient le médecin biologiste, faisant un parallèle avec « la grippe, que chaque individu peut potentiellement contracter chaque année ».

L’immunité cellulaire, « une piste porteuse d’espoir »

Dans les faits, « la virémie du Covid-19 est assez courte, c’est-à-dire que le virus ne reste pas dans le sang très longtemps », rappelle le Dr François Blanchecotte. Si le niveau d’anticorps présents dans le sang baisse, comme on l’a dit, assez rapidement dans les semaines suivant la contamination, peut-on alors compter sur une autre forme d’immunité ? Après avoir lutté contre le coronavirus, le système immunitaire en garde-t-il la mémoire et peut-il protéger l’organisme s’il est à nouveau en contact avec la maladie ?

C’est ce que pensent les chercheurs du King’s College, qui font remarquer que l’immunité ne repose pas que sur les anticorps, l’organisme produisant également des cellules immunitaires (B et T) qui jouent un rôle dans la défense. « Même si vous vous retrouvez sans anticorps circulants détectables, cela ne signifie pas nécessairement que vous n’avez pas d’immunité protectrice, parce que vous avez probablement des cellules mémoires immunitaires qui peuvent rapidement entrer en action pour démarrer une nouvelle réponse immunitaire si vous rencontrez à nouveau le virus. Il est donc possible que vous contractiez une infection plus bénigne », avance la professeure d’immunologie virale Mala Maini, consultante à l’University College de Londres.

Une piste également étudiée dans l’Hexagone par les chercheurs de l’Inserm, qui s’interrogent sur « la nature exacte de cette réponse mémoire chez les personnes qui ont été infectées par le SARS-CoV-2, explique Simon Fillatreau, immunologiste de l’Inserm à l’Institut Necker, qui pilote ces travaux. Avec ce travail, nous découvrirons si les réponses mémoires sont hétérogènes ou homogènes selon les individus, si la quantité des cellules mémoires diminue au cours du temps ou non et, si oui, à quelle vitesse ». Des travaux qui, en outre, pourraient à terme permettre une évaluation plus efficace des vaccins en cours de développement. « La piste de l’immunité cellulaire est porteuse d’espoir, commente le Dr Blanchecotte. Elle pourrait être plus longue que nous ne l’imaginions, ce qui serait évidemment précieux dans la lutte contre le coronavirus ».

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Mots clefs : Coronavirus Covid 19 Vaccin Santé Immunité

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Source : https://www.20minutes.fr/sante/2832043-20200731-coronavirus-tests-serologiques-peu-fiables-anticorps-baissent-si-memoire-immunitaire-pouvait-proteger

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Annexe - Covid-19 : anatomie d’une épidémie – Dossier ‘lejournal.cnrs.fr’ paru le 23.06.2020 – Accès à de nombreux documents

De la biologie aux mathématiques, toutes les disciplines sont mobilisées pour mieux connaître le SARS-CoV-2, comprendre et freiner l’épidémie ainsi que ses répercussions sociales et économiques. Retrouvez dans ce dossier les éclairages des scientifiques parus sur notre site depuis le début de l’épidémie, soit plus de 70 articles et podcasts.

Voir le dossier https://lejournal.cnrs.fr/dossiers/covid-19-anatomie-dune-epidemie

Article Covid-19 : l’indispensable apport de la science des données

Blog Comment relancer l’économie en France ?

Article La virologie, entre sprint et course de fond

Point de vue La crise a-t-elle changé notre regard sur la science ?

Article Des exosquelettes pour soulager les soignants

Blog Quelles conséquences pour la fermeture des frontières ?

Blog Comment optimiser la logistique des hôpitaux ?

Blog Faut-il totalement repenser la ville ?

Article Covid-19 : les chiens renifleurs à la rescousse ?

Article Stress, travail, médias... Comment avons-nous vécu le confinement ?

Point de vue Traitement contre le Covid-19 : faudra-t-il payer le prix fort ?

Article Avec le confinement, sommes-nous devenus des hikikomori ?

Article Philippe Descola : « Il faut repenser les rapports entre humains et non-humains »

Article « Le risque est d’oublier la dignité humaine des personnes âgées et vulnérables »

Blog Comment le SARS-CoV-2 perturbe-t-il notre système immunitaire ?

Article Ce que l’on sait (ou non) de la circulation du virus dans l’air

Blog Comment atteindre l’immunité de groupe ?

Point de vue « Près d’un Français sur quatre ne compte pas se faire vacciner contre le Covid-19 »

Article Sciences numériques versus Covid-19

Article « Les virus sont une des forces majeures qui façonnent la biosphère »

Article « L’urgence environnementale est bien plus pressante aujourd’hui »

Article Peut-on contrer les méfaits de la sédentarité ?

Blog La crise peut-elle nous réconcilier avec la nature ?

Point de vue Comment le Covid-19 bouleverse le paysage des applis

Article Les pratiques funéraires face à la crise

Point de vue Les prisons, prochain épicentre de l’épidémie aux États-Unis ?

Article « Il n’existe pas d’application capable de remplacer une politique de santé publique »

Blog Comment préserver notre santé mentale en temps de crise ?

Blog La crise bouleverse-t-elle notre rapport à la mort ?

Article Des applis numériques pour lutter contre la pandémie : quels problèmes éthiques ?

Blog Les robots sociaux vont-ils intégrer les services de réanimation ?

Article Covid-19 : 1,5 milliard de molécules passées au criblage virtuel

Article Visualiser la recherche sur le coronavirus en un coup d’œil

Article Des graphes pour planifier le déconfinement ?

Article « La méditation agit directement sur notre stress »

Article « L’humanité a toujours vécu avec les virus »

Blog Comment la crise fait-elle ressortir les inégalités de genre ?

Article Les données des réseaux sociaux mobilisées contre le Covid-19

Point de vue Sur le continent africain, une épidémie en questions

Point de vue L’éthique de la recherche en situation de crise sanitaire

Point de vue Le numérique au centre de nos vies confinées

Article Valérie Masson-Delmotte : « Nous devons mieux anticiper les risques sévères »

Blog Comment les diasporas chinoises font-elles face au Covid-19 ?

Article Edgar Morin : « Nous devons vivre avec l’incertitude »

Point de vue Le coronavirus peut-il altérer la confiance en la science ?

Blog Le génome du coronavirus est-il son talon d’Achille ?

Article Masques de protection : la piste prometteuse du recyclage

Point de vue « Face aux pandémies, les sciences de l’écologie sont plus que jamais nécessaires »

Article « Aujourd’hui, il faut passer du “je” au “nous” »

Article « Décider n’est pas le rôle des scientifiques »

Article Covid-19 : comment sont conçus les modèles des épidémies ?

Article « Plus on retarde l’épidémie, mieux le système pourra s’adapter »

Article « La science fondamentale est notre meilleure assurance contre les épidémies »

Blog Covid-19 : quelles sont les stratégies possibles pour un vaccin ?

Blog Comment Taïwan fait-il coexister science, politique et religion ?

Blog Pourquoi certains territoires sont-ils plus touchés que d’autres ?

Blog Quel est le rôle des protéines dans l’infection au Covid-19 ?

Blog Le confinement changera-t-il la vie des Français ?

Blog Comment l’OMS gère-t-elle l’épidémie ?

Blog Quel est l’impact du confinement sur le système alimentaire ?

Blog Le confinement aggrave-t-il les inégalités scolaires ?

Blog Comment se déroule l’épidémie en Inde ?

Blog Que sait-on de l’exode des Parisiens ?

Blog Comment est né le principe de la quarantaine ?

Blog Peut-on améliorer l’organisation de la santé publique ?

Blog Peut-il y avoir une réponse européenne à la crise ?

Blog Quelle sera l’ampleur de la crise économique ?

Blog Quelles sont les particularités de l’épidémie à La Réunion ?

Blog Comment la recherche sur le SARS-CoV-2 s’est-elle organisée en Chine ?

Blog Peut-on prévenir les épidémies grâce aux animaux ?

Blog Comment limiter les effets du confinement sur la santé ?

Blog Comment le confinement améliore-t-il la qualité de l’air ?

Blog Comment les citoyens adhèrent-ils aux mesures de confinement ?

Centre national de la recherche scientifique CNRS

Centre national de la recherche scientifique — Wikipédia{{}}

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Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 31/07/2020

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

http://www.isias.lautre.net/

Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

Courriel : jacques.hallard921@orange.fr

Fichier : ISIAS Santé Coronavirus COVID-19 point actualisé sur les tests diagnostiques virologiques et sur les tests sérologiques.5

Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti.

http://yonnelautre.fr/local/cache-vignettes/L160xH109/arton1769-a3646.jpg?1510324931

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[1Amplification isotherme médiée par les boucles