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"Pandémie de COVID-19 Point au 13 juin 2020", par Jacques Hallard

dimanche 14 juin 2020, par Hallard Jacques

ISIAS Pandémie de COVID-19 Point au 13 juin 2020

La pandémie de COVID-19 prolifère plus dans une bande climatique tempérée, s’accélère aussi en Amérique latine, Afrique et Russie, et rebondit en Chine - Quatre graphiques pour comprendre pourquoi le coronavirus stagne aux États-Unis – « Damnés de la terre » : ces travailleurs d’Amérique latine détachés d’Espagne dans des exploitations agricoles en Provence sont aussi frappés

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS 14/05/2020

Plan : Introduction Sommaire Auteur


Introduction

Ce dossier tente de faire le point à la mi-juin 2020 sur la situation de la pandémie de COVID-19 due au coronavirus, tant au niveau mondial, qu’au niveau local en Provence
, France. Les documents sélectionnés sont accessibles à partir du sommaire ci-dessous.


Sommaire

1. Une étude affirme que le COVID-19 prolifère dans une bande climatique tempérée Par Times of Israel Staff 12 juin 2020, 12:53

2. Coronavirus : plus d’1,5 million de cas en Amérique latine, la pandémie s’accélère en Afrique Publié le 12/06/2020 à 07:51, mis à jour à 07:52 - Document ‘ladepeche.fr’

3. Coronavirus : que se passe-t-il en Russie, où l’on recense 10 000 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour, mais où le nombre de morts reste relativement bas ? Par Valentine Pasquesoone France Télévisions - Mis à jour le 14/05/2020

4. Russie : un nouveau comptage double les morts liés au Covid-19 en avril Par Europe 1 avec AFP - 16h32, le 13 juin 2020

4 bis. Coronavirus : décrue en France, rebond et reconfinement en Chine - Article détaillé mis à jour le 13/06/20 20:58 – Document ‘sante.journaldesfemmes.fr’

5. Pourquoi le coronavirus stagne aux États-Unis ? 4 graphiques pour comprendre Par Grégory Rozières 12/06/2020 05:08 CEST – Document ‘huffingtonpost.fr’

6. Coronavirus : 114 cas positifs chez des travailleurs saisonniers dans les Bouches-du-Rhône - Par Camille Bosshardt, GB, JP Publié le 10/06/2020 à 08:45 - Document ‘france3-regions.francetvinfo.fr’

7. La Covid-19 a frappé les damnés de la terre, ouvriers agricoles exploités que le journal ‘La Provence’ raconte. Lundi 08 juin 2020 - France Inter – Enregistrement 5 minutes

8. Les ’damnés de la terre’ : fraudes sociales, ouvriers ’en esclavage’... le procès qui fait trembler Terra Fecundis Par Laurent d’Ancona, lundi 08/06/2020 à 13h42 - Mis à jour 09/06/2020 à 15h07 – Document ‘La Provence’

9. Les ’damnés de la terre’, enfin dans la lumière ? Par Delphine Tanguy – Accès conditionnel à un article de ‘La Provence’

10. Covid-19 - Cas avérés chez des ouvriers agricoles en Vaucluse - Pandémie et exploitation de ces travailleurs étrangers

11. Cluster dans les Bouches-du-Rhône : comment des saisonniers latinos-américains ont-ils pu venir en France pendant la crise sanitaire ? Par Jacques Pezet et Anaïs Condomines 12 juin 2020 à 17:48 – Document ‘liberation.fr/checknews’

Dernières nouvelles - Coronavirus - Clusters du Pays d’Arles : 157 cas avérés et quid de l’isolement ? Par Olivier Lemierre et Delphine Tanguy - Samedi 13/06/2020 à 14h02

Dernière minute - VIDEO - Reconfinement en urgence de 11 quartiers : que se passe-t-il exactement à Pékin ? 13 juin 16:34 - La rédaction de LCI

1.
Une étude affirme que le COVID-19 prolifère dans une bande climatique tempérée Par Times of Israel Staff 12 juin 2020, 12:53

L’étude a établi que les villes les plus durement touchées autour du monde se trouvaient sur une bande de latitude comprise entre 30 et 50 degrés nord

Un carte montrant la zone tempérée, soulignée en rouge, où le virus disposait de bonnes conditions climatiques pour se développer, selon une étude publiée le 11 juin 2020. (CC-BY Sajadi MM et al. JAMA Network Open)

Une carte montrant la zone tempérée, soulignée en rouge, où le virus disposait de bonnes conditions climatiques pour se développer, selon une étude publiée le 11 juin 2020. (CC-BY Sajadi MM et al. JAMA Network Open)

Une étude publiée jeudi suggère que le COVID-19 se développe mieux dans un climat sec et plus frais. Il s’agit de la plus récente étude scientifique sur un débat pour savoir si le coronavirus est affecté par les changements saisonniers.

L’analyse, publiée par une équipe de l’université de Maryland, a trouvé que les villes les plus durement touchées autour du monde se trouvaient sur une bande de latitude comprise entre 30 et 50 degrés nord, alors que 42 autres villes, qui semblaient avoir éviter le pire, étaient situées au nord ou au sud de cette zone.

« La distribution des foyers importants du COVID-19 en terme de fourchette de latitude, de température et de niveaux d’humidité correspondait au comportement des virus respiratoires saisonniers », ont écrit les auteurs du l’étude, publiée par le Journal of the America Medical Association.

Les huit villes examinées au sein de cette bande de latitude étaient Wuhan, Chine ; Tokyo, Japon ; Daegu, Corée du Sud ; Qom, Iran ; Milan, Italie ; Paris, France ; Seattle, Washington ; et Madrid, Espagne. Toutes ces villes avaient des températures comprise entre 5 et 10,5 degrés °C et une humidité relative entre 44 et 84 % quand le virus s’est propagé le plus rapidement.

« Nous pensons que le virus SARS-CoV-2 a plus de difficulté à se propager dans des conditions avec une température et une humidité supérieure », a déclaré le co-auteur de l’étude, le Dr. Mohammad Sajadi, à l’agence de presse UPI. Il a ajouté que des chercheurs pourraient utiliser des modélisations climatiques pour prédire où le virus pourrait ensuite se développer. Il a cependant prévu qu’il faudrait y consacrer plus de recherche.

Certains experts estiment que les températures élevées peuvent affecter la propagation du virus, alors que d’autres estiment que le climat n’est pas un facteur majeur. En Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a insisté pour dire que la chaleur n’affecte pas le virus.

Les auteurs ont noté dans l’étude que les coronavirus qui entraînent des rhumes courants chez l’humain « ont montré une forte saisonnalité à l’hiver entre décembre et avril et sont indétectables pendant les mois d’été dans des régions tempérées de l’hémisphère nord ».

Les cartes produites par l’équipe de chercheurs ont montré une zone en vert, de climat modéré à travers l’hémisphère nord, qui forme une sorte de zone idéale pour le virus, dans laquelle se trouvent les huit villes. Israël se situe juste au sud de cette zone.

L’étude notait que les villes situées à proximité de foyers du virus mais en dehors de la zone de température s’en sont beaucoup mieux sorties que les villes à l’intérieur, même si l’étude inclut seulement des données jusqu’au 10 mars. Parmi les villes enregistrées comme n’ayant pas eu de foyers majeurs, on retrouve Jérusalem, même s’il s’agit de la ville israélienne la plus durement touchée en terme d’infections à partir de la fin mars et en avril.

Le modèle correspond à des foyers majeurs dans plusieurs villes en mars et en avril en se basant sur les données climatiques, notamment à Londres, Berlin, New York et Pékin.

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Source : https://fr.timesofisrael.com/une-etude-affirme-que-le-covid-19-prolifere-dans-une-bande-climatique-temperee/?utm_source=A+La+Une&utm_campaign=a-la-une-2020-06-12&utm_medium=email

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2.
Coronavirus : plus d’1,5 million de cas en Amérique latine, la pandémie s’accélère en Afrique Publié le 12/06/2020 à 07:51, mis à jour à 07:52 - Document ‘ladepeche.fr’ - Photo - Coronavirus : plus d’1,5 million de cas en Amérique latine, la pandémie s’accélère en Afrique SHUTTERSTOCK - Nelson Antoine/REX/SIPA

Coronavirus - Covid 19, France - Monde

Plus d’1,5 million de malades du Covid-19 ont été recensés en Amérique latine, désormais sous la menace d’une crise alimentaire, alors que les marchés chutent à nouveau vendredi, les investisseurs craignant une deuxième vague épidémique aux Etats-Unis.

Nouvel épicentre de la pandémie, l’Amérique latine et les Caraïbes déplorent plus de 73.000 morts, dont plus de la moitié au Brésil. Le plus grand pays d’Amérique latine, peuplé de 212 millions d’habitants, a franchi le seuil des 40.000 morts et des 800.000 cas confirmés. En dépit de la forte progression de l’épidémie, les centres commerciaux ont rouvert à Rio de Janeiro et Sao Paulo. Le Brésil se situe au deuxième rang mondial en termes de contaminations, derrière les Etats-Unis. 

En Amérique latine, la pandémie ’peut nous ramener 13 ans en arrière’, a averti Alicia Barcena, secrétaire générale de la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC). ’Nous devons voir comment éviter que la crise sanitaire ne devienne une crise alimentaire’, a-t-elle ajouté. Au fur et à mesure que les familles se retrouvent obligées d’avoir recours à tous les moyens pour survivre, des millions d’enfants supplémentaires pourraient être forcés de travailler dans le monde, a averti l’ONU. ’En temps de crise, le travail des enfants devient un mécanisme d’adaptation pour de nombreuses familles’, a expliqué la directrice générale de l’Unicef, Henrietta Fore dans un communiqué. Selon elle, ’lorsque la pauvreté augmente, que les écoles ferment et que la disponibilité des services sociaux est en recul, un plus grand nombre d’enfants se retrouvent poussés vers le monde du travail’.

Sur les marchés, la remontée spectaculaire des Bourses européenne et américaine entamée après le plongeon de mars a subi un brusque coup d’arrêt face aux craintes d’une deuxième vague. Vendredi, la Bourse de Tokyo chutait de plus de 2% et les places chinoises subissaient également des pertes importantes. Jeudi, Wall Street avait connu sa pire séance en trois mois, le Dow Jones cédant 6,90%. Les Bourses européennes avaient aussi dévissé. ’Le risque de deuxième vague de l’épidémie inquiète’ aux États-Unis, a indiqué Andrea Tuéni, analyste chez Saxo Banque.

Les Etats-Unis ont enregistré 941 morts supplémentaires liées au coronavirus dans les dernières 24 heures, portant à 113.774 le nombre de décès dans le pays, selon le comptage jeudi de l’université Johns Hopkins. La hausse du nombre d’hospitalisations dans plusieurs Etats, dont le Texas et la Caroline du Nord, fait craindre une deuxième vague qui ferait encore plus de dégâts et viendrait ralentir la lente reprise économique. 

Réouverture des frontières de l’UE 

Outre l’Amérique latine, la pandémie s’accélère aussi en Afrique. ’Il a fallu 98 jours pour atteindre la barre des 100.000 cas et 18 seulement pour franchir celle des 200.000’ atteinte dès mardi, a souligné jeudi le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. 

’Même si ces cas enregistrés en Afrique représentent moins de 3% du total mondial, il est clair que la pandémie s’accélère’ sur le continent, a-t-elle ajouté. 

Dans le monde, le Covid-19 a fait plus de 417.000 morts, et infecté plus de 7,4 millions de personnes. Des chiffres officiels sans doute largement inférieurs à la réalité, selon la communauté scientifique. 

Les Etats-Unis sont le pays le plus touché. Le cap des 2 millions de personnes infectées a été franchi et le pays continue à enregistrer autour de 20.000 nouveaux cas chaque jour. 

Le pays comptabilise 113.209 décès. Suivent le Royaume-Uni avec 41.279 morts, le Brésil (40.919), l’Italie (34.167) et la France (29.346). 

Mais en Europe, où les nouvelles hospitalisations et les chiffres des décès sont en chute libre, Bruxelles a préconisé la levée de toutes les restrictions de voyage au sein de l’Union européenne et de l’espace Schengen dès le 15 juin, et la réouverture des frontières extérieures de l’UE dès le 1er juillet aux voyageurs des Balkans occidentaux. 

La Commission s’est aussi prononcée pour une réouverture ’partielle et progressive’ des frontières extérieures de l’UE et de l’espace Schengen après le 30 juin. Le dernier mot sur les frontières appartient toutefois aux Etats. 

Le déconfinement se poursuit sur le Vieux Continent. En Espagne, un des pays les plus touchés par la pandémie (plus de 27.000 morts), le Championnat de football a repris jeudi, après trois mois d’interruption, avec un derby de Séville à huis clos, dans un contexte de haute vigilance sanitaire. 

Course au vaccin

L’économie américaine va connaître une récession de 6,5% cette année, selon les nouvelles estimations de la Banque centrale (Fed) publiées mercredi. 

Au niveau mondial, la récession sera d’au moins 6%, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). 

Dans la course pour la mise au point d’un vaccin, à laquelle participent universités et laboratoires du monde entier, les grandes manœuvres se poursuivent. 

L’État brésilien de Sao Paulo a annoncé la signature d’un accord avec le laboratoire chinois Sinovac Biotech pour la production d’un vaccin, qui sera testé auprès de 9.000 volontaires dès juillet. 

’Les études montrent que ce vaccin pourrait être distribué d’ici juin 2021’ si les essais s’avèrent concluants, a assuré le gouverneur de Sao Paulo, Joao Doria. 

Aux Etats-Unis, la société de biotech Moderna a annoncé que son vaccin expérimental, cofinancé par le gouvernement américain, entrera dans la troisième et dernière phase des essais cliniques en juillet sur 30.000 volontaires. 

Moderna et l’université d’Oxford, qui a aussi lancé un essai à grande échelle sur 10.000 volontaires et attend des premiers résultats en septembre, sont parties parmi les tout premiers dans la course mondiale au vaccin.

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3.
Coronavirus : que se passe-t-il en Russie, où l’on recense 10 000 nouveaux cas de Covid-19 chaque jour, mais où le nombre de morts reste relativement bas ? Par Valentine Pasquesoone France Télévisions - Mis à jour le 14/05/2020 | 07:28
publié le 14/05/2020 | 07:04

Depuis plus d’une semaine, le pays enregistre quotidiennement plus de 10 000 nouveaux cas de contamination, selon les données de l’université américaine Johns-Hopkins. Deuxième pays le plus touché au monde en termes de malades, la Russie affiche toutefois une faible mortalité liée au Covid-19. 

Photo - Des soignants prennent en charge des patients atteints du Covid-19 en unité de soins intensifs à l’hôpital Vinogradov, à Moscou (Russie), le 12 mai 2020. (ALEXEY MAISHEV / SPUTNIK / AFP)

Le phénomène se répète depuis dix jours. Toutes les 24 heures en Russie, un peu plus de 10 000 nouveaux cas de contamination au coronavirus sont recensés, d’après les données de l’université américaine Johns-Hopkins*. C’est désormais le deuxième pays le plus touché au monde en termes de contaminations, avec 242.271 cas confirmés, mercredi 13 mai 2020. Seuls les Etats-Unis le devancent, comptant à ce jour plus de 1,3 million de cas. 

>> Coronavirus : déconfinement, bilans, masques... Suivez l’évolution de l’épidémie de Covid-19 dans notre direct

Deuxième Etat le plus touché en nombre de cas, mais pas en morts liées au Covid-19. Avec 2 212 victimes officielles du coronavirus, la Russie arrive très loin derrière les Etats-Unis (82 548 morts), mais aussi derrière l’Espagne (près de 27 000 morts) et le Royaume-Uni (plus de 33 000 décès), deux pays affichant pourtant des niveaux équivalents d’infections au virus. Dans cette pandémie, le taux de mortalité russe s’élève à 13 décès pour un million d’habitants, alors que la moyenne mondiale, pour un pays dont le système de santé est sous-doté, est de 36 morts pour un million d’habitants, souligne le New York Times*. 

Un dépistage à grande échelle 

’Il semblerait que la vague épidémique en Russie ait du retard sur l’Europe occidentale. Le pays a été touché un peu plus tard’, observe Luc Lacroix, correspondant permanent de France Télévisions à Moscou. En conséquence, ’nous restons pour l’instant sur un niveau élevé de nouveaux cas, la décrue n’a pas été entamée’, poursuit-il. 

L’ampleur du dépistage du coronavirus en Russie expliquerait aussi, selon les autorités, ces bilans quotidiens si élevés. Mardi, pas moins de 5,8 millions de tests avaient été recensés dans le pays, sur une population d’environ 145 millions d’habitants. Le président de la Fédération, Vladimir Poutine, a d’ailleurs assuré lundi que jusqu’à 300 000 tests seraient réalisés quotidiennement, contre 170 000 en début de semaine. 

’A Moscou – épicentre de l’épidémie –, nous voyons beaucoup de tests réalisés. Et cela a été mis en place plus tôt qu’en France, constate Luc Lacroix. Dès début avril, une personne sans symptômes avait la possibilité d’être testée à domicile, pour un coût d’environ 23 euros.’ L’enseignante et chercheuse Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques et maîtresse de conférences à l’université Paris-Nanterre, voit un lien clair entre le nombre de cas déclarés et ces dépistages. ’Il y a une ouverture au dépistage privé, qui ne se limite pas à des personnes présentant des symptômes’, souligne-t-elle. 

Le dépistage de l’entourage est systématique : il peut s’agir de l’ensemble des collègues ou de tout le personnel médical dans un établissement de soins.Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiquesà franceinfo

Pourtant, si ’un grand nombre de tests sont pratiqués au total’’il n’y a pas, à proprement parler, de politique nationale de dépistage’, tempère Anna Colin Lebedev. ’La situation est très fractionnée, très régionalisée. Beaucoup de personnes en Russie demandent des tests et n’y ont pas accès.’ Et pour Vladimir Kozlov, professeur de démographie à l’Ecole des hautes études en sciences économiques, au sein de l’Université nationale de recherche de Moscou, les tests n’ont pas toujours été fiables. ’Au début, la qualité de certains tests était assez faible, donc il a pu y avoir une sous-évaluation de cas’, explique-t-il. ’Désormais, le système de dépistage est bien mieux organisé, avec des techniques de tests complémentaires.’

Des mesures d’isolement prises assez tôt ? 

’L’une des raisons de leurs bons chiffres officiels (en termes de décès), selon eux, c’est qu’ils ont pris des mesures tôt’, explique Luc Lacroix. Le confinement a débuté le 30 mars à Moscou ’et l’isolement des personnes de plus de 65 ans a commencé une semaine plus tôt’, précise le correspondant de France Télévisions. Cette semaine-là, la Russie enregistrait un peu moins de 200 cas officiels, selon les données de l’université Johns-Hopkins. ’Le gouvernement a mis en place les mesures de confinement juste à temps, mais la manière dont elles ont été appliquées est discutable’, poursuit Vladimir Kozlov. Moscou se félicite également d’avoir construit des hôpitaux et transformé de grands lieux publics en centres de soins, afin de ne pas manquer de lits pour soigner les malades du Covid-19. 

’La politique de communication a été bien mise en place, mais pendant longtemps, il y a eu des discours assez abondants disant que ce virus n’avait aucune chance d’arriver en Russie, souligne Anna Colin Lebedev. Le Kremlin espérait tenir le vote sur la réforme constitutionnelle en avril, c’était sa priorité absolue. Des chercheurs russes estiment qu’il a repoussé des mesures sanitaires qui auraient empêché le maintien de ce vote.’ Face à l’aggravation de l’épidémie, Vladimir Poutine a finalement annoncé, le 25 mars, le report du scrutin. 

La Russie assure en parallèle avoir pris à temps des mesures au niveau de ses frontières. Mi-mars, elle les fermait à tout citoyen étranger, alors que sa frontière avec la Chine était close depuis le 30 janvier. Les personnes revenant de pays considérés à risque ont été placées en quarantaine chez elles, pendant 14 jours. 

On vous prenait la température à l’aéroport et vous deviez rester confiné chez vous pendant deux semaines. Les autorités vous appelaient chez vous. C’était assez directif. Luc Lacroix, correspondant de France Télévisions à Moscouà franceinfo

Néanmoins, ’certains témoignages montrent que dans les premières semaines, le contrôle a été plus que poreux, assure Anna Colin Lebedev. Plusieurs de mes anciennes étudiantes (revenues de pays européens) se sont autoconfinées, mais personne à la sortie de l’avion ne leur avait rien demandé.’ 

Un bilan des décès probablement sous-évalué 

Selon certaines critiques du pouvoir russe, plusieurs milliers de morts liées au Covid-19 n’ont pas été correctement recensées dans le pays. Des données relayées par le journal Moscow Times* montrent qu’il y a eu 20% de décès en plus à Moscou en avril, en comparaison avec le nombre moyen de décès recensés le même mois au cours des dix dernières années. Une augmentation liée à l’épidémie ? C’est possible, répond Vladimir Kozlov. Pour Aleksei I. Raksha, démographe à Moscou interrogé par le New York Times*, 70% des morts liées au Covid-19 dans la capitale russe n’ont pas été rapportées. Une sous-évaluation qui pourrait être liée à la méthode de recensement des décès.

Nous avons tendance à tester des personnes qui sont plus jeunes et en bonne santé. Cela peut expliquer le fait que la mortalité liée au Covid-19 soit plus faible. Nous n’avons pas de tests dans nos maisons de retraite. Vladimir Kozlov, professeur à l’Ecole des hautes études en sciences économiques de Moscouà franceinfo

Et ’si en France nous comptons largement, en Russie, on estime qu’il faut que le Covid-19 soit la seule cause du décès, explique Luc Lacroix. Si vous avez par exemple un problème cardiaque et le Covid-19, on ne comptera pas forcément le Covid-19 comme cause de votre mort.’ A Tcheliabinsk par exemple, trois morts ont été recensées comme ayant été provoquées par le virus. Sept autres personnes sont mortes après avoir été testées positives au Covid-19, mais les statistiques officielles estiment qu’elles sont mortes d’autres causes, relate le Moscow Times*

A priori, dans certaines régions, des médecins ne sont pas encouragés à dire que le Covid-19 est la cause du décès. Luc Lacroixà franceinfo

Le journaliste relève que les deux premières victimes du coronavirus en Russie ont par la suite été ’déclassées’  : ’Ces personnes avaient une autre pathologie, on a ensuite estimé que le virus ne les avait pas tuées’. 

’Il y a eu dans un premier temps une volonté de sous-déclaration’ des décès, confirme Anna Colin Lebedev. ’Et puis, dans les premières semaines, des cas n’ont pas été repérés. Les tests n’étaient pas accessibles, les personnes peu informées et le personnel médical pas préparé.’ 

Un autre facteur peut aussi jouer : le fait que les morts du coronavirus en Russie ne sont recensés qu’à l’échelle régionale. ’Il y a des régions où nous avons des remontées du terrain, qui nous disent que les chiffres constatés sont différents des données officielles’, constate l’enseignante-chercheuse. En République d’Ingouchie par exemple, ’on déclare 28 décès, mais une organisation des droits de l’homme évoque au moins 50 morts, selon les données des hôpitaux et associations.’ Au contraire, d’autres régions sont tentées de gonfler leurs bilans officiels, ’afin d’obtenir davantage de financements’, complète la spécialiste. 

Les hôpitaux, ’premiers lieux de propagation’

Les disparités entre régions sont grandes dans ce contexte d’épidémie, notamment en matière de services hospitaliers. Si certains territoires sont bien dotés, d’autres manquent cruellement de moyens. Une source évidente de diffusion du coronavirus. ’Vous avez des structures hospitalières sans eau chaude. Imaginez un hôpital infectieux dans lequel vous avez une douche et un toilette pour l’ensemble de l’étage !’, souligne la spécialiste. Les hôpitaux, estime-t-elle, sont ’les premiers lieux de propagation du virus’

Dès les premières semaines de l’épidémie, nous avons vu des cas de contamination d’équipes entières de soignants, notamment à cause du manque total de matériel de protection. Anna Colin Lebedevà franceinfo

La chercheuse évoque aussi des situations où ’des équipes médicales d’urgence sont intervenues chez l’habitant simplement avec une blouse en tissu, sans masques ni gants’. 

Pour Anna Colin Lebedev, de nouvelles données sur la mortalité liée au coronavirus devraient apparaître dans les prochaines semaines. Celle-ci craint néanmoins que les sous-évaluations des décès soient encore plus flagrantes à l’avenir, alors que débute le déconfinement en Russie. ’Vladimir Poutine a dit que les régions dont la situation épidémique est stable pourraient commencer à déconfiner. Nous allons avoir un certain nombre de maquillage des chiffres pour réouvrir.’ Car pour des raisons économiques, ’le confinement ne peut pas durer longtemps ici. Il y a eu une pression pour ne pas prolonger ces mesures, selon Vladimir Kozlov. L’épidémie pourrait alors prendre de l’ampleur.’ 

*L’ensemble de ces liens sont en anglais. 

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Source : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-que-se-passe-t-il-en-russie-ou-l-on-recense-10-000-nouveaux-cas-de-covid-19-chaque-jour-mais-ou-le-nombre-de-morts-reste-relativement-bas_3962241.html

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4.
Russie : un nouveau comptage double les morts liés au Covid-19 en avril Par Europe 1avec AFP - 16h32, le 13 juin 2020 – Photo La Russie a enregistré 2.712 morts liées au coronavirus en avril (photo d’illustration). © Kirill KUDRYAVTSEV / AFP

Les chiffres officiels indiquaient jusqu’à présent que 1.152 personnes étaient décédées en Russie du coronavirus en avril. Selon de nouvelles statistiques publiées samedi, le pays déplore en fait 2.712 décès sur cette période. La Russie a enregistré 2.712 morts liées au coronavirus en avril, soit plus du double des décès recensés auparavant, selon des statistiques basées sur une nouvelle méthode de comptage et publiées samedi par l’agence publique Rosstat.

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Les chiffres officiels indiquaient jusqu’à présent que 1.152 personnes étaient décédées en Russie du coronavirus en avril. Les autorités russes avaient précisé que ce bilan ne prenait en compte que les cas où le coronavirus était établi comme cause principale du décès. Mais le ministère russe de la Santé a annoncé fin mai qu’il allait revoir ses méthodes de comptage en suivant les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé, qui plaide pour une comptabilisation des causes annexes ou des cas suspects.


Des critiques mettant en doute la mortalité officielle 

Dans son bilan de la mortalité en avril, Rosstat a ainsi précisé que la cause principale du décès est le Covid-19 pour 1.270 cas, et dans 435 autres, le virus a eu une ’influence significative’ dans la mort du patient. Pour 390 morts, le coronavirus est soupçonné d’être la cause principale du décès, mais n’a pu être identifié, selon Rosstat. Enfin, 617 autres patients souffrant en Russie du coronavirus sont décédés en avril sans que le virus ait eu une ’influence significative’ dans leur mort, selon Rosstat. La Russie a également enregistré samedi 8.706 nouvelles contaminations, un nombre en croissance stable depuis plus de trois semaines, portant le total à 520.129 cas. 

Des critiques ont mis en doute la mortalité officielle, accusant Moscou de sciemment la sous-estimer. La Russie a expliqué ses chiffres plus faibles, comparés aux pays occidentaux, par le fait qu’elle ne comptait en premier lieu que les décès dont la cause première, après autopsie, est le coronavirus, quand d’autres pays recensent la quasi-totalité des morts de patients testés positifs. Les autorités russes soutiennent aussi que l’épidémie étant arrivée plus tard en Russie, le pays a eu le temps de préparer ses hôpitaux et de développer une politique massive de dépistage.


’Le principal choc interviendra en mai’

D’après la vice-Première ministre russe Tatiana Golikova, la publication de la mortalité en avril a été retardée par les délais des autopsies pratiquées dans les régions russes. Selon elle, les chiffres de Rosstat établissent à 2,6% le taux de mortalité parmi les cas de coronavirus enregistrés en avril. ’Le principal choc (dans la hausse des décès) interviendra en mai et sans doute pendant la première partie de juin’, a ajouté samedi Tatiana Golikova, lors d’une réunion télévisée. La capitale Moscou, fortement touchée, a déjà enregistré 15.713 décès en mai — une mortalité sans précédent depuis 10 ans — dont 5.260 morts en lien avec le nouveau coronavirus.

L’essentiel coronavirus

> Coronavirus : ’On peut largement relâcher la pression’, selon un épidémiologiste

> Coronavirus : la situation ’s’aggrave’ dans le monde, selon l’OMS

> Crise économique : ’Il va y avoir deux chocs, un sur le chômage et un pour les jeunes’

> Le coup de gueule du pédagogue Philippe Meirieu contre l’école à distance

> Coronavirus : les 5 erreurs à ne pas commettre avec votre masque

>C’est le bon moment pour prendre un vol à destination de l’Europe !

© 2020 Europe 1 Digital – Source : https://www.europe1.fr/international/russie-un-nouveau-comptage-double-les-morts-lies-au-covid-19-en-avril-3974716

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4 bis.
Coronavirus : décrue en France, rebond et reconfinement en Chine - Article détaillé mis à jour le 13/06/20 20:58 – Document ‘sante.journaldesfemmes.fr’

CORONAVIRUS EN DIRECT - La pandémie marque un rebond en Chine sur un marché de viande : onze quartiers de Pékin retournent au confinement. En France, l’épidémie de coronavirus reflue, avec 24 décès enregistrés ces 24 dernières heures. Emmanuel Macron pourrait annoncer demain un déconfinement total du pays, plus tôt que prévu pour accélérer la reprise économique. Les dernières infos en direct.

 Sommaire

  • Coronavirus en France
  • • Nombre de cas et courbe d’évolution
  • • Carte de l’épidémie en temps réel
  • • Hôpital : carte, décès
  • • Ehpad : cas, décès
  • Morts : nombre, carte, courbe
  • Carte zones vertes-orange, mesures
  • Gestes barrières
  • Symptômes du coronavirus
  • Coronavirus dans le monde
  • Carte
  • Nombre de morts
  • Nombre de cas
  • Voyage
  • Italie
  • Espagne
    [Mise à jour le samedi 13 juin à 20h58] -  La pandémie de coronavirus poursuit sa décrue en Europe mais s’aggrave dans d’autres pays du monde, au Brésil, en Inde, au Chili, en Guyane. En Chine, 46 nouveaux cas amènent au reconfinement à Pékin. Au total, le virus Sars-Cov-2 a contaminé plus de 7,7 millions de malades dans le monde et causé 427 400 décès, selon les statistiques de l’Université John Hopkins. Les vacances d’été approchent, la réouverture des frontières intérieures de l’Europe est prévue lundi 15 juin, et les frontières extérieures, c’est-à-dire, avec les autres pays hors Union européenne, interviendra à partir du 1er juillet. Le 12 juin, le bilan épidémiologique de Santé Publique France confirme que’le virus continue à circuler comme le montre le nombre de nouvelles situations de cas groupés ou clusters ’. Santé Publique France appelle ainsi ’à la plus grande vigilance : ’Une reprise de l’épidémie pourrait être observée si les mesures d’hygiène, de distanciation physique et le port du masque dans l’espace public n’étaient pas suffisamment respectés par tous.’ Le Président de la République Emmanuel Macron s’exprimera dimanche à 20 heures à la télévision et pourrait annoncer un déconfinement total du pays, avant la date du 22 juin. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a souhaité jeudi 11 juin que ’l’activité économique reprenne plus vite et ’retourne à la normale cet été’. Le pays compte à date 156 813 personnes contaminés et 29 398 décès liés au coronavirus, soit 24 personnes de plus que la veille. 10 909 personnes sont hospitalisées dont 871 patients graves en réanimation.

Laver son masque en tissu : bons gestes et erreurs à éviter

Le port d’un masque permet de faire barrière aux virus, comme celui du Covid-19. Economique et plus écologique, le masque en tissu est lavable et réutilisable. Comment bien le laver et l’entretenir ? A quelle température, combien de temps, combien de fois ? A la main, en machine ? Bons gestes et erreurs à éviter avec le Dr Pierre Parneix, médecin hygiéniste.

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Comment bien mettre son masque pour se protéger du coronavirus ? Comment laver un masque en tissu ? Où trouver les affiches détaillant les gestes barrières contre le virus ? Quels sont les symptômes d’une infection Covid-19 ? Et chez l’enfant ? Quelles précautions en cas de cancer ? Quel est le taux du R0 en France à date ? Comment se déroulent les consultations médicales désormais ? Que sait-on aujourd’hui de ce coronavirus ? Quels médicaments éviter et prendre en cas de symptômes ? Quelles mesures sanitaires pour partir en vacances cet été ? Le coronavirus survit-il quand on meurt ? Combien de temps reste-t-il sur les surfaces ? Actualités et point de situation en direct. 

Dernières infos en direct :

  • Onze quartiers du sud de Pékin sont de nouveaux confinés après la découverte de 46 cas de contamination au Covid-19 tous liés au marché de gros de XinfadiEn conséquence, les déplacements inter-provinces, les événements sportifs à Pékin sont interdits et les écoles resteront fermées. Les autorités locales testent plus de 10 000 personnes travaillant ou ayant visité le marché.
  • Le Conseil d’Etat rétablit la liberté de manifester sur la voie publique. 
  • Un décret paru samedi au Journal Officiel permet des avances de trésorerie pour les PME fragilisées par la crise de la Covid-19 et n’ayant pas pu bénéficier des prêts garantis de l’Etat (PGE), en application du projet de loi de finances rectificative.
  • La Poste annonce sur son site internet, la livraison de repas à domicile (élaborés par des nutritionnistes) avec la société Saveurs&Vie, à partir de lundi 15 juin et pendant 2 mois, au tarif de 9,90 euros. En fonction du lieu de livraison, les repas seront acheminés par le facteur ou par Chronofraîche, la filiale de La Poste. 
  • Le Brésil devient le second pays le plus endeuillé au monde avec 41 828 décès du Covid-19 enregistrés samedi matin, derrière les Etats-Unis 114 669 décès, et devant le Royaume-Uni 41 566 morts.
  • Une analyse génétique de plus de 7500 prélèvements de virus SARS-CoV-2 responsable du Covid-19 a mis en évidence environ 200 mutations récurrentes du coronavirus. Cette étude internationale menée par l’University College de Londres, le Cirad et l’Université de la Réunion, apporte une aide précieuse à l’élaboration de traitements et de vaccins.
  • Deux des États les plus peuplés des Etats-Unis, le Texas et la Floride, ont tous deux déclaré cette semaine leurs totaux quotidiens les plus élevés de nouvelles infections à coronavirus, un signe inquiétant alors que les 50 États s’apprêtent à assouplir les restrictions de distanciation sociale et permettre à davantage d’entreprises de rouvrir. La semaine dernière, la Californie, État le plus peuplé du pays, a enregistré un nouveau record quotidien : 3 593 nouveaux cas, un record presque égalé cette semaine.
  • Ces derniers jours, le taux d’incidence en Meuse et en Meurthe-et-Moselle a dépassé le seuil de vigilance, fixé à 10 tests positifs pour 100 000 habitants. Ce pic a fait l’objet d’investigations de la part des équipes de terrain afin d’identifier tout risque de reprise épidémique. Il s’explique par la détection de clusters, en cours de gestion, et sans risque d’échappement communautaire à l’heure actuelle’ indique ce vendredi soir Santé Publique France dans un communiqué.
  • Tous les enfants doivent retourner dès aujourd’hui à l’école’ demandent plusieurs associations dont la Société française de pédiatrie (SFP), le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP) et l’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa) dans un communiqué commun ce vendredi. Elles réclament un allègement des mesures sanitaires imposées dans les établissements scolaires contre le Covid-19. Selon les chiffres du ministère de l’Education, 1,8 million d’écoliers, sur un total de 6,7 millions, sont retournés à l’école (à temps partiel).
  • La compagnie aérienne Air France annonce le programme de ses vols cet été vers 150 destinations en France en priorité, en Europe et dans le monde, précisant ’L’offre sera également enrichie vers les Outre-mer et l’Europe, principalement vers l’Espagne, la Grèce, l’Italie et le Portugal’.
  • L’hôpital Foch de Suresnes (région parisienne) lance depuis vendredi des consultations post-Covid-19 pour reprendre en charge ses patients ayant une résurgence de leurs symptômes (mal de tête, essoufflement, fatigue...) un mois et demi à deux mois après avoir développé des formes non graves de la maladie. Ces consultations sont réservées pour l’instant à leurs patients soignés à Foch mais pourraient être étendues à d’autres patients.
  • L’OMS alerte sur l’essor du nombre de contamination au Covid-19 en Afrique. Le nombre de cas confirmés a doublé ces 20 derniers jours et montre l’accélération de la propagation du virus, avertit l’Organisation mondiale de la Santé. L’Afrique compte à ce jour un peu plus de 210 500 cas et 5 635 décès, et 10 des 54 pays d’Afrique recensent 80% des cas, en tête : l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Nigeria, l’Algérie.
  • Emmanuel Macron réunit vendredi matin le Conseil scientifique sur le coronavirus, avant de s’entretenir avec les membres du Conseil de défense, en vue de son allocution de dimanche. 
  • Au 9 juin 2020, le bilan (hors Ehpad et milieu familial restreint) s’élève à 193 clusters inclus depuis le 9 mai : 179 clusters en France métropolitaine et 14 dans les départements régions d’outre-mer. Le nombre hebdomadaire de clusters signalés est en diminution, indique Santé Publique France dans son bilan du 11 juin.
    Cluster de coronavirus : 193 en France, où sont-ils ?

Selon le dernier bilan épidémiologique de Santé Publique France, 193 clusters ont été rapportés en France depuis le déconfinement. 45 dans la région Grand Est qui reste sous vigilance. Combien dans les autres régions ? Quelle est la définition d’un cluster ?

La réouverture du Futuroscope est confirmée le 13 juin, celle du Parc Astérix se fera le 15 juin, celle du musée Grévin le 18 juin et de Walibi le 20 juin.

  • En France, les créations d’entreprises ont bondi de 59,9% au mois de mai en France, avec la sortie du confinement, sans toutefois retrouver leur niveau d’avant-crise, a rapporté l’Insee vendredi. Elles avaient chuté de 33,4% en avril et de de 25,7% en mars.
  • La SNCF et les régions françaises ont annoncé une opération destinée à relancer la fréquentation des TER pendant l’été, avec la mise en vente de deux millions de billets à moins de 10 euros.
  • Un appel à la vigilance a été lancé par les autorités dans le Grand-Est. Du 1er au 7 juin, le nombre de cas a été multiplié par trois en Meurthe-et-Moselle et dans la Meuse. Le recours plus systématique au dépistage est une des causes de cette hausse, mais le virus circule toujours aussi.
  • Les compagnies aériennes British Airways, EasyJet et Ryanair ont annoncé vendredi avoir lancé une action en justice contre le gouvernement britannique afin qu’il renonce à la quarantaine imposée aux voyageurs arrivant au Royaume-Uni.
  • Le Royaume-Uni a subi un effondrement de 20,4% de son produit intérieur brut (PIB) en avril sur un mois, en raison du confinement mis en place face à la pandémie, a annoncé aujourd’hui le Bureau national des statistiques.
  • Plus d’1,5 million de malades du Covid-19 ont été recensés en Amérique latine, désormais sous la menace d’une crise alimentaire, rapporte l’AFP vendredi. 
  • Paris Plage aura bien lieu cet été, du 18 juillet à fin août, sur les bords de Seine, annonce jeudi la maire de Paris Anne Hidalgo sur RTL.
  • A Lyon, le zoo et le jardin botanique du parc de la Tête d’Or rouvrent leurs portes samedi 13 juin.
  • Les salariés et chômeurs qui rencontrent des difficultés à payer leur loyer ou à rembourser leur emprunt immobilier face à la crise du Covid-19 auront droit à ’une aide forfaitaire d’un montant de 150 euros, mensuelle, pendant une durée maximum de 2 mois’, détaille un communiqué commun entre Action Logement et le ministère du Logement, précisant qu’il ne pourra y en avoir qu’une par foyer.
  • En Ile-de-France, ’tous les indicateurs sur la progression de l’épidémie sont au vert, on n’observe pas de reprise depuis le début du déconfinement. Ce sont de bonnes nouvelles évidemment, mais avec cette épidémie il y a toujours quinze jours de décalage et il convient de rester extrêmement prudent’ a commenté le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, Aurélien Rousseau, à 20minutes.fr. Et d’ajouter : ’On est loin d’être revenus à la situation d’avant, notre système de santé reste sous tension. 5.700 personnes ayant le Covid sont toujours hospitalisées en Ile-de-France, tous les jours de nouveaux patients entrent en réanimation, d’autres décèdent.’ Quant au Val d’Oise où la situation était encore critique il y a quelques semaines, ’les indicateurs sont repassés au vert. Depuis quelques jours, le taux d’incidence est inférieur à 10, c’est très encourageant. Le Val-d’Oise est probablement l’un des départements dans lequel l’épidémie a été présente le plus tôt et s’est installée en profondeur, à cause notamment de sa proximité avec l’Oise où furent détectés les premiers clusters’.
  • Le premier trimestre 2020 a vu la destruction de 497.400 emplois dans le secteur privé, soit une baisse de 2,5% provoquée par un effondrement de 40% de l’intérim sous l’effet du confinement, selon l’Insee.
  • Le décret confirmant la possibilité d’utiliser les titres-restaurant le dimanche et les jours fériés, pour un montant journalier doublé, qui passe à 38 euros, est publié au Journal officiel aujourd’hui et sera en vigueur jusqu’au 31 décembre, pour ’répondre aux difficultés économiques’ des restaurants traditionnels, self-services, brasseries ou hôtels-restaurants.
  • Le premier groupe aérien européen Lufthansa, en pleine crise à cause de l’épidémie de coronavirus, devrait supprimer 22.000 postes dans le monde, soit 16% de son effectif, annonce l’AFP.
  • La procréation médicalement assistée (PMA) sera remboursée par la Sécurité sociale à toutes les femmes ayant dépassé la limite d’âge de prise en charge (soit 43 ans) et qui ont dû arrêter leur parcours de PMA à cause du confinement, a annoncé Olivier Véran, ministre de la Santé, le mercredi 10 juin lors d’une audition par la commission des Affaires sociales du Sénat. 
  • Le Chine a retiré les ingrédients issus du pangolin de la liste officielle des produits de la pharmacopée traditionnelle, plusieurs jours après le renforcement des mesures de protection de cet animal menacé d’extinction.
  • Un communiqué de Airparif, une association qui surveille la qualité de l’air en Ile-de-France, indique mercredi 10 juin que la pollution de l’air en Ile-de-France a retrouvé son seuil habituel (émissions journalières de CO2 et de particules à 80% en moyenne et jusqu’à 90% sur le boulevard périphérique), à savoir celui d’avant la mise en place du confinement. L’Association rappelle que les émissions de polluants avaient été divisées par 4 pendant le confinement. 
  • Les colonies de vacances de cet été sont autorisées à partir du 22 juin. Le protocole sanitaire dévoilé mardi par le ministère de l’Education impose une distanciation physique et le respect des gestes barrières. Les organisateurs devront désigner une personne référent Covid-19 pour assurer le suivi du protocole, notamment l’hygiène des mains, le port du masque obligatoire pour les encadrants, et les enfants de plus de 11 ans ’lors d’activités dans lesquelles la distanciation physique n’est pas possible’, les lits séparés d’un mètre, les couchages superposés devront être installés tête-bêche, les paniers repas individuels plutôt que la cantine.
  • La tour Eiffel rouvrira le 25 juin à un nombre de visiteurs restreints et seuls les escaliers seront autorisés dans un premier temps, jusqu’au second étage uniquement, annonce ce mardi la Société d’exploitation de la Tour Eiffel (SETE).
  • Au Mont-Saint-Michel, le port du masque est obligatoire jusqu’au 5 juillet, seulement les weekends-et les jours fériés et tous les jours dans les navettes de transport mises en place dans le village.
    54% des patients hospitalisés pour Covid-19 sont des hommes.


Coronavirus en France : nombre de cas, courbe...

La France est déconfinée mais toujours en stade 3 de l’épidémie de coronavirus depuis le 14 mars puisque le virus circule sur tout le territoire et plus uniquement dans certaines régions et villes. Au 13 juin la France compte 156 813 cas positifs au coronavirus depuis le début de l’épidémie. Depuis le 13 mai 2020, le système SI-DEP (système d’information de dépistage) permet une estimation des nombres de cas confirmés en France à visée exhaustive. Les cas confirmés grâce au système SI-DEP sont pris en compte dans le total du nombre de cas. Le bilanest de 10 909 personnes hospitalisées pour une infection COVID-19 et 68 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures. 871 malades atteints d’une forme sévère de COVID-19 sont hospitalisés en réanimation. 14 nouveaux cas graves ont été admis en réanimation. Parmi les 103 177 patients ayant été hospitalisés depuis le 1er mars, l’âge médian des patients était de 72 ans et 54% étaient des hommes. 

→ En France métropolitaine, le pic épidémique a été observé la semaine du 23-29 mars, soit une semaine après la mise en œuvre des mesures de confinement de la population générale, le 17 mars 2020. Le nombre le plus élevé de nouvelles hospitalisations pour COVID-19 a été observé au cours de la semaine du 30 mars au 5 avril.

Nombre incident de cas confirmés de COVID-19, par semaine rapportés à Santé publique France, du 23 janvier au 9 juin 2020

Nombre incident de cas confirmés de COVID-19, par semaine rapportés à Santé publique France, du 23 janvier au 9 juin 2020

Nombre incident de cas confirmés de COVID-19, par semaine rapportés à Santé publique France, du 23 janvier au 9 juin 2020 © Santé Publique France

Le samedi 13 juin, le solde est négatif en réanimation, avec 8 malades de COVID-19 en moins par rapport à hier. En Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte), on relève 143 hospitalisations, dont 25 en réanimation. Depuis le début de l’épidémie, 103 177 personnes ont été hospitalisées, dont 18 185 en réanimation. 72 808 personnes sont rentrées à domicile. 19 014 personnes sont décédées au sein des établissements hospitaliers et 10 384 en établissements sociaux et médico-sociaux (les prochaines données seront actualisées par Santé publique France le 16 juin prochain). Selon la carte des départements présentée le 28 mai et en vigueur à partir du 2 juin, les départements de la France sont classés en vert ou orange.

Lire la totalité des informations détaillées sur la France à partir de ce site : https://sante.journaldesfemmes.fr/maladies/2605417-coronavirus-france-situation-evolution-epidemie-cluster-monde-etats-unis-infos-actu-deconfinement-pekin-chine-marche-reconfinement/

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5.
Pourquoi le coronavirus stagne-t-il aux États-Unis ? 4 graphiques pour comprendre Par Grégory RozièresChef de rubrique C’est Demain, Science, Techn - 12/06/2020 05:08 CEST – Document ‘huffingtonpost.fr’

Alors que le Covid-19 semble sous contrôle en France et en Europe, certains États américains sont confrontés à une présence toujours forte de l’épidémie.

SCIENCE - Voilà plusieurs semaines que dans la plupart des pays européens, l’épidémie de Covid-19 recule, permettant un déconfinement progressif. Mais aux États-Unis, pays le plus touché par le coronavirus avec 2 millions de cas officiellement recensés, la courbe met du temps à retomber, semblant plutôt stagner.

Cet étrange plateau cache une réalité un peu plus nuancée : si certains États, comme le plus touché New York, ont bien réussi à endiguer la propagation du virus, une quinzaine d’autres au contraire voient le nombre de cas augmenter ces derniers jours. Une situation qui pourrait être due à un assouplissement des différentes mesures et restrictions engagé trop tôt, alors que l’épidémie n’était pas assez bien maîtrisée.

Ces 4 graphiques, réalisés à partir des données agrégées par le Covid Tracking Project, permettent de mieux comprendre ce qu’il se passe de l’autre côté de l’Atlantique. Sur celui ci-dessous, qui montre le nombre de cas quotidiens enregistrés (lissés avec une moyenne sur 7 jours), on voit bien que la situation est bien différente entre les États. Ces graphiques ne sont pas tous à la même échelle car le plus important, c’est de regarder la dynamique, l’évolution sur le temps long de l’épidémie, plus que le nombre total de cas.

Nombre de nouveaux cas quotidiens dans 8 Etats américains - Moyenne sur 7 jours depuis le 1er mars 2020 > voir à la source

Ce que ces graphiques illustrent, c’est que les États de la côte Est, violemment touchés par l’épidémie, ont ordonné le confinement plus tôt et l’ont levé plus tard que certains États du Midwest, de la côte ouest et du Sud. C’est là qu’aujourd’hui le virus circule le plus.

“Les États bleus sont plus appliqués que les États rouges pour pratiquer une réouverture en sécurité”, explique également à l’AFP Sten Vermund, doyen de l’école de santé publique de l’université Yale.

Les données des téléphones portables confirment que la distanciation physique est diversement respectée, rapporte l’AFP. Au plus fort du confinement, les déplacements des habitants de New York ou de Washington ont baissé de près de 90% pendant plusieurs semaines, contre 50% ou moins dans de nombreuses zones du Sud, selon la société Unacast.

Dans certains États qui avaient connu une première vague épidémique relativement importante, comme en Floride ou au Texas, l’épidémie augmente à nouveau, quelques jours après que des mesures de restrictions soient levées.

Nouvelles hausses des cas positifs en Floride et au Texas > voir à la source

Vendredi 5 juin 2020, Donald Trump a réagi en affirmant que la hausse du nombre de cas positifs était simplement due au fait que les États-Unis “testent plus que n’importe qui”. Il est vrai que malgré un retard conséquent au début de l’épidémie, le pays a pris la tête du nombre de dépistages quotidiens par habitant. En parallèle, le nombre de morts augmente, mais moins vite par endroits (même s’il faut se rappeler qu’il y a un délai important avant que la courbe des morts suive la courbe des cas).

Pour autant, s’il est nécessaire d’avoir une capacité de dépistage suffisante, le taux de positivité des tests est lui aussi un indicateur important. Plus on teste, plus ce taux devrait être faible. En France, il est de 1,49% au global selon Santé Publique France et inférieur à 5% dans tous les départements, sauf la Marne (6,5%).

Si ce taux est trop élevé, cela veut dire que le virus est très actif et que le risque est important. Depuis le 12 mai, l’OMS recommande d’ailleurs aux pays de ne pas lever les mesures de restriction tant que ce taux n’est pas égal ou inférieur à 5% pendant au moins deux semaines.

Or, comme on peut le voir sur la carte ci-dessous, le pourcentage de tests positifs aux États-Unis est supérieur à cette limite dans plusieurs États américains.

Taux de positivité et mortalité du coronavirus aux Etats-Unis - Nombre de morts depuis le 1er mars - Pourcentages de tests positifs (du 4 au 10 juin 2020) > voir à la source 

Pire, il augmente ces derniers jours dans certains États comme l’Arizona, ou encore la Caroline du Nord et du Sud. Comment expliquer cela ? Le coronavirus reste encore bien mystérieux, mais la levée du confinement, plus tôt que ce que préconise l’OMS, n’est surement pas étrangère à ces hausses. Autre point qui diffère entre la France et les États-Unis : plusieurs États américains ont commencé à lever les mesures de restriction alors qu’une des techniques qui semble la plus efficace contre le coronavirus n’était pas prête : le traçage des contacts.

Le Guardian rappelait le 16 mai 2020 que des centaines, voire des milliers de postes restaient à pourvoir dans de nombreux États. Rien qu’en Arizona, 4.000 seraient nécessaires, estime l’épidémiologiste Kyle Freese dans une tribune publiée le 7 juin. En attendant, le nombre de cas explose, de même que les malades en réanimation, rappelle Vox.

Reste maintenant à voir comment vont évoluer ces tendances et si une deuxième vague va toucher ou non les États-Unis. Quoi qu’il arrive, le pays “ne fermera pas une nouvelle fois l’économie”, a déclaré ce jeudi 11 juin le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin. 

“Je pense que nous avons appris que si vous arrêtez l’économie, vous créez plus de dégâts”, a-t-il déclaré sur la chaîne CNBC, alors que l’économie américaine est en récession, conséquence directe des mesures de confinement. Il a assuré que la capacité de tests et des hôpitaux était désormais suffisante pour éviter ce nouveau confinement. Réponse dans les prochains jours.

A voir également sur Le HuffPost : un graphique évolutif résume comment le coronavirus a submergé le monde > https://www.huffingtonpost.fr/entry/pourquoi-le-coronavirus-stagne-aux-etats-unis-4-graphiques-pour-comprendre_fr_5ee23343c5b609eb15f15072??ncid=newsltfrhpmgnews#EREC-101

Lire aussi :

27 décès du Covid-19 en 24h dans les hôpitaux en France

Paris Plages aura bien lieu cet été malgré le coronavirus

Journée Nationale du Sport et du Handicap | ANESTAPS

Source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/pourquoi-le-coronavirus-stagne-aux-etats-unis-4-graphiques-pour-comprendre_fr_5ee23343c5b609eb15f15072??ncid=newsltfrhpmgnews#EREC-101

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6.
Coronavirus : 114 cas positifs chez des travailleurs saisonniers dans les Bouches-du-Rhône - Par Camille Bosshardt, GB, JP Publié le 10/06/2020 à 08:45 - Document ‘france3-regions.francetvinfo.fr’ - Photo : dépistage massif, après la découverte de 30 cas positifs chez les travailleurs saisonniers de Maillane et de Noves. / © Pauline Guigou / FTV

Après la découverte d’un foyer de coronavirus dans les Bouches-du-Rhône concernant des travailleurs saisonniers agricoles, 1.426 tests ont été réalisés. 114 travailleurs sont positifs, a indiqué mardi la préfecture. 34 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés dans les exploitations agricoles du Pays d’Arles d’après un communiqué de la préfecture des Bouches-du-Rhône et l’Agence Régionale de Santé (ARS Paca). 

Une nouvelle campagne de tests a été réalisée dans les Bouches-du-Rhône sur les travailleurs saisonniers. Elle concerne ’à la fois pour tester les personnes qui ne l’auraient pas été la semaine dernière et aussi pour assurer le dépistage J+7 des personnes concernées’.

Une première campagne de dépistage avait permis de détecter la semaine dernière, une trentaine de cas positifs au coronavirus chez les travailleurs saisonniers de Maillane et de Noves dans les Bouches-du-Rhône, puis sur des exploitations agricoles dans le Vaucluse.

Deux exploitations de Carpentras sont concernées

Ces cas ont été recensés dans une exploitation de Châteauneuf-de-Gadagne près d’Avignon. ’Ces personnes sont isolées sur le plan sanitaire dans les Bouches-du-Rhône’, indiquait vendredi la Préfecture de Vaucluse.

Les autres cas concernent deux exploitations de la commune de Carpentras. ’Les mesures de placement à l’isolement et de recherche des cas contacts ont été mises en oeuvre en lien avec les exploitants concernés’, a précisé l’ARS Paca.

Sébastien Adnot, médecin généraliste à Carpentras et secrétaire de l’association Synapse Comtat Venaissin explique avoir reçu le 1er juin une de ces personnes en consultation alors qu’il était de garde. ’Cet ouvrier agricole avait de la fièvre, et m’apprend que plusieurs de ses collègues aussi’, explique-t-il. Quelques heures plus tard, le test au coronavirus se révèle positif. ’L’ARS a ensuite pris le relai, car c’est un lieu où plus de 11 personnes vivaient au même endroit’, indique le médecin. Au total, ce sont plus de 600 tests qui ont alors été réalisés dans une quinzaine d’exploitations agricoles. La plupart des travailleurs sont originaires d’Amérique du Sud et d’Espagne. 

Les malades ne sont pas hospitalisés, mais surveillés

Ce plan d’actions, piloté par les services de l’Etat, mobilise les préfectures, l’agence régionale de santé, l’UD-Direccte, la police aux frontières, la direction départementale des territoires, avec le soutien du service départemental d’incendie et de secours, de la MSA, la sécurité sociale agricole, et des laboratoires privés.

La situation est prise très au sérieux par la chambre d’agriculture du Vaucluse. ’Le problème à priori vient de logements à Maillane dans les Bouches-du-Rhône’, indique André Bernard, le président de la chambre d’agriculture. ’Six ou sept cas dépistés positifs à Maillane venaient travailler dans le Vaucluse’.

L’agriculteur explique que les contrats de travailleurs venant du Maroc ont été bloqués cette année en raison de la crise sanitaire. ’Cela représente environ 5 000 personnes’. Alors de nombreux exploitants ont fait appel à Terra Fecundis, une agence d’interim espagnole, cette année. Celle-ci est sous le feu d’une enquête pour dumping social. Depuis le 20 mai 2020, le gouvernement a autorisé les arrivées de l’étranger pour travailler dans les exploitations agricoles. 

Quant au suivi médical des patients carpentrassiens dépourvus de médecins traitants, un réseau de professionnel s’est proposé de l’assurer. Cinq malades sont actuellement hospitalisés à l’hôpital de Carpentras ’mais ils ne sont pas dans un état grave, c’est un suivi par précautions’, indique le maire de la commune Serge Andrieu. Les autres employés ne présentent aucun symptôme. ’Ils sont confinés et mis en sécurité chez leur employeur qui les nourrit’, précise l’édile. Les malades ont malgré tout besoin d’une surveillance clinique, ’que nous suivions la fréquence respiratoire, la saturation en oxygène et la fièvre pour voir s’il n’y a pas d’aggravation au bout d’une semaine’, explique Sébastien Adnot, médecin généraliste.

Chambre d’agriculture de Vaucluse - il y a environ une semaine - Information aux employeurs de main-d’oeuvre agricole. Restons vigilants. Restons prudents.

De son côté la MSA a effectué un rappel des règles sanitaires et d’hygiène auprès des exploitations agricoles, en particulier en ce qui concerne les conditions d’hébergement des travailleurs saisonniers, ainsi que des organisations professionnelles du secteur. Les contrôles se poursuivront et pourront concerner d’autres entreprises et exploitations agricoles en fonction de facteurs de risque identifiés. 

MSA Provence Azur @msaprovenceazur >https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1101002340273751&id=295956274111699&sfnsn=scwspmo&extid=k8PF3RQaNHMxMFln …

Photo Dépistage

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Mots clefs : Coronavirus santé société Carpentras

castings figurants : Casting cinéma, Casting chant, casting télé

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/vaucluse/carpentras/coronavirus-114-cas-positifs-travailleurs-saisonniers-bouches-du-rhone-1838172.html

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7.
La Covid-19 a frappé les damnés de la terre, ouvriers agricoles exploités que le journal ‘La Provence’ raconte. Lundi 08 juin 2020 - France Inter – Enregistrement 5 minutes

On parle d’ouvriers agricoles...

Que le journal ‘La Provence’ a rebaptisé les damnés de la terre, des travailleurs venus d’Afrique du nord ou d’Amérique, que l’on voit les petits matins dans les villages partir en camionnette ramasser la fraise ou la salade et qu’on ramène le soir dans les taudis où ils sont logés, un surveillant les accompagne une fois par quinzaine à la supérette, évidemment sous-payés, pas un jour de repos, les syndicalistes français qui veulent les défendre ne peuvent les aborder qu’avec précaution, parce que ’simplement leur parler, c’est leur faire des ennuis’, dit un responsable de la CFDT. Ils ne connaissent pas les propriétaires des terres sur lesquelles ils triment, ils sont recrutés par des sociétés d’intérim espagnoles dont notre agriculture maraichère est devenue dépendante...

On les a redécouvert, ces damnés de la terre, quand parmi eux s’est développé la Covid 19, dans le Gard, les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, ceux qui les importent leur interdiraient parfois de se faire dépister, dit-on du côté de Saint-Martin de Crau...

Et la crise sanitaire frappe ceux qui n’ont pas le choix, et dont on sait, en vérité le drame depuis des années... En mai dernier, une société espagnole nommée Terra fecundis, devait passer en jugement pour dumping social, une fraude aux cotisations sociales de plus de 112 millions entre 2012 et 2015. Le procès a été repoussé par la pandémie. La Provence a décidé de ne pas l’attendre...

Je lis dans le Monde qu’en Espagne, en Catalogne, des centaines de travailleurs sénégalais dorment dans les rues, ils sont venus parce que les producteur fruitiers de la région leur avaient laissé entendre qu’ils seraient peut-être régularisés, promesse de producteur de fruit paniqués quand la fermeture des frontières avait tari le flot des bulgares et roumains, mais quand les africains sont arrivés, ils ont réalisé qu’on ne les voulait pas.

france-inter-logo - Rémalard en Perche

Source : https://www.franceinter.fr/emissions/la-revue-de-presse/la-revue-de-presse-08-juin-2020

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8.
Les ’damnés de la terre’ : fraudes sociales, ouvriers ’en esclavage’... le procès qui fait trembler Terra Fecundis Par Laurent d’Ancona, lundi 08/06/2020 à 13h42 - Mis à jour 09/06/2020 à 15h07 – Document ‘La Provence’ - Photo Il y a dix ans, déjà, des saisonniers agricoles - alors Marocains, principalement - dénonçaient leurs terribles conditions d’emploi et d’hébergement dans les Bouches-du-Rhône. Photo archives Frédéric Speich

Fixé du 11 au 14 mai dernier, le procès Terra Fecundis se voulait emblématique. Rien de moins que le plus gros dossier de dumping social jamais jugé sur le territoire français. Pour la seule période de 2012 à 2015, celle retenue par la procédure pénale, c’est un peu plus de 112 millions d’euros de cotisations qui auraient échappé à la Sécurité sociale, selon l’accusation, grâce à un système parfaitement huilé consistant à ’jouer sur des conflits d’interprétation entre notre législation nationale et le droit communautaire’, a analysé Béatrice Mesini, chercheuse au CNRS. ’Cette affaire hors norme est celle qui présente les enjeux financiers les plus importants de l’histoire judiciaire en matière de fraude. Elle est donc particulièrement attendue et suivie’, en salivait d’avance Me Jean-Victor Borel, l’avocat de l’Urssaf Paca interrogé début avril par Le Monde.

Des ’esclaves modernes’

Mais du fait de la crise sanitaire, les audiences prévues devant le tribunal correctionnel ont été reportées sine die et il faudra attendre encore quelques mois pour savoir si la justice va parvenir à mettre un coup d’arrêt aux pratiques jugées douteuses de Terra Fecundis... Créée à Murcie dans les années 2000, cette société d’intérim espagnole a connu un essor fulgurant en livrant clé en main des bataillons d’ouvriers étrangers détachés - pour la plupart originaire d’Amérique du Sud - à des centaines exploitations agricoles des Bouches-du-Rhône, du Gard et du Vaucluse (...) en manque de bras. Et pour certains, peu regardants sur les conditions de travail et d’existence de ces forçats de la cueillette. ’Cette main-d’oeuvre sud-américaine est choisie à dessein pour favoriser un déracinement et un état de dépendance qui permettent d’assujettir les salariés et de leur imposer des conditions de travail dégradées’, a tranché dès 2013 un enquêteur de la Police des airs et des frontières (PAF). ’Ces hommes sont traités comme du bétail, des esclaves modernes. Quand il y a un problème, Terra Fecundis et ses clients s’en renvoient la responsabilité’, renchérit Me Yann Prévost, avocat d’un Équatorien de 32 ans mort en 2011 par déshydratation alors qu’il ramassait des melons à Eyragues. ’Quand il est tombé, privé d’eau, ses collègues n’ont pas appelé l’exploitant qu’il ne connaissaient même pas, mais bien l’un des encadrants de la société d’intérim espagnole. Le temps qu’ils viennent et qu’ils le transportent à l’hôpital, son état s’était trop dégradé’, déplore l’avocat marseillais.

Même si un non-lieu a été prononcé dans ce dossier contre l’employeur - Me Prevost à fait appel - et le prestataire mis hors de cause, c’était la première fois que la justice s’intéressait à cette structure qui propose des tarifs moins élevés que la plupart de ses concurrents : de ’13 à 15 euros de l’heure contre 20 à 21 euros pour une entreprise d’intérim française’, indiquait, en 2014, un rapport du député socialiste Gilles Savary sur le ’dumping social’.

Dévoiement présumé du statut des travailleurs détachés

Le secret de ces prix low-cost ? Aucun justement : Terra Fecundis se voit reprocher d’avoir soumis ces hommes à des cadences infernales, entre 12 et 14 heures par jour, en les rémunérant en dessous des minima français, en oubliant les heures supplémentaires et en privant ces salariés de congés payés. Ces exilés étaient ainsi rendus dociles par la peur d’être renvoyés et remplacés illico.

Ouverte en 2014 pour ’travail dissimulé en bande organisé’ et coordonnée par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille, la procédure conduite par l’inspection du travail, la PAF et l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCTRI) semble également avoir mis au jour un vaste système de dévoiement présumé du statut des travailleurs détachés. Sur le papier, on le sait depuis la controverse du ’plombier polonais’, cette directive autorise un patron implanté dans un État européen d’envoyer du personnel à l’étranger. Effet d’aubaine : le salarié et son employeur continuent de cotiser au système de protection sociale du pays d’origine plus avantageux pour ces derniers. Une condition toutefois : que la tâche à effectuer soit limitée dans le temps. Seulement, à en croire la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte), Terra Fecundis n’aurait fait que contourner la législation car le prestataire espagnol exerce une activité ’permanente, stable et continue’ sur le territoire français où sont regroupés 80 % de ses activités. Conséquences : ces intérimaires auraient dû être déclarés en France, avec un versement de contributions aux Urssaf.

’On fait à mon client un faux procès’

’Nos constatations soulignent un montage administratif et juridique donnant une apparence de légalité à l’activité pour légitimer l’absence d’un établissement français de cette société, dans le seul objectif de réduire les coûts fonctionnels et de bénéficier d’une fiscalité avantageuse’, a sèchement conclu un premier rapport de l’inspection du travail.

’On fait à mon client un faux procès, nous ne faisons qu’appliquer les règles du droit européen’, soutient Me Guy André, l’avocat de l’opérateur en France, qui ne craint pas d’évoquer une entreprise ’honorablement connue et qui respecte les principes d’humanité’.

Et aussi Les ’damnés de la terre’, enfin dans la lumière ?

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Droits de reproduction et de diffusion réservés ©LaProvence – Source : https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/6010626/une-main-doeuvre-vulnerable-au-coeur-dun-business-en-or.html

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9.
Les ’damnés de la terre’, enfin dans la lumière ? Par Delphine Tanguy – Accès conditionnel à un article de ‘La Provence’

Clusters de positifs au Covid-19, nouveaux procès : les pratiques douteuses de la filière des saisonniers agricoles étrangers sont pointées du doigt

Photo - Les pratiques douteuses de la filière des saisonniers agricoles étrangers sont pointées du doigt alors que plusieurs exploitations ont été touchées par le Covid-19 dans le Vaucluse et le Pays d’Arles. Photo MaxPPP

Côté face, un appel à ’l’armée de l’ombre’ proféré, le ton grave, par Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, dans les tout premiers jours d’avril. Il s’agissait là d’exhorter les Français à la solidarité avec leurs paysans, privés de main d’oeuvre étrangère par la fermeture des frontières, alors même que se profilaient les premières récoltes du printemps. En Paca, 10 000 paires de bras manquent alors.Message entendu : 350 000 volontaires vont, les semaines suivantes, proposer leurs services à ces exploitations en difficulté à travers la France. Très peu vont rester ou être conservés : c’est que le travail de la cueillette est dur, technique, répétitif, mal payé. La jolie image du bucolique retour à la terre en prend un coup quand on est agenouillé ….

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Source : https://www.laprovence.com/article/papier/6010625/les-damnes-de-la-terre-enfin-dans-la-lumiere.html

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10.
Covid-19 - Cas avérés chez des ouvriers agricoles en Vaucluse - Pandémie et exploitation de ces travailleurs étrangersVaucluse : salariés agricoles détachés par Terra Fecundis, la CGT PACA et Bouches-du-Rhône écrivent au préfet de Région. 11 Juin 2020Par la présente, l’Union Départementale CGT 13, l’Union départementale CGT 84 et le Comité régional CGT PACA vous interpellent concernant la situation d’extrême urgence des Travailleurs saisonniers détachés par TERRA FECUNDIS (société de travail intérimaire espagnole) sur des exploitations agricoles du nord des Bouches du Rhône et du sud du Vaucluse.Nous avons été alertés qu’une trentaine de ces travailleurs ont été diagnostiqués positifs COVID 19 et ont été placés en quatorzaine sur plusieurs communes.Depuis des années, notre organisation dénonce la situation de ces travailleurs détachés par TERRA FECUNDIS. Plusieurs actions en justice ont été menées et sont encore en cours concernant les conditions de travail, de transport, d’accueil et d’hébergement.Malgré nos interventions et signalements, cette société continue à exploiter des centaines de travailleurs dans notre région avec la complicité ou la passivité de producteurs locaux.Une nouvelle fois, nous constatons que les conditions de travail, de rémunération, d’hébergement (campings, hébergements indignes), d’accès à la nourriture, à l’eau, aux soins, sont plus qu’alarmantes.Nous demandons que tous les moyens soient mis en oeuvre afin d’assurer la sécurité physique et mentale de ces salariés. Nos organisations territoriales et professionnelles suivent de très près ce dossier et seront attentives aux mesures qui seront prises en lien avec notre confédération.Lors d’éventuelles rencontres en Préfectures, nous demandons la présence des services de la Direccte et de l’ARS. Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de nos sincères salutations.Signataires : Olivier MATEU Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT 13 - David TESIO Secrétaire Général de l’Union Départementale CGT 84 - Gilles FOURNEL Secrétaire du ComitéRégional CGT PACA.Source : http://www.pcf84danielecasanova.fr/2020/06/vaucluse-salaries-agricoles-detaches-par-terra-fecundis-la-cgt-ecrit-au-prefet-de-region.htmlInformations complémentaires - Un communiqué de  : jean-luc.robinet@laposte.net <[jean-luc.robinet@laposte.net-> https://webmail1c.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=94707&check=&SORTBY=1]> - Envoyé : jeudi 11 juin 2020 00:50

À : Association Attac @laposte.net : Comité Sorgue et Calavon <[attac.sc@orange.fr-> https://webmail1c.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=94707&check=&SORTBY=1]> ; Association D3P 84 <d3p84@orange.fr> « Objet : Cas avérés de COVID-19 chez des ouvriers agricoles en Vaucluse - Un communiqué de l’Agence Nationale de Santé nous informait qu’à ce jour (mardi 09 juin 2020) en Vaucluse, 23 ouvriers agricoles ont été contaminés par le Covid-19. (20 à Carpentras et 3 à Châteauneuf-de-Gadagne). C’est la pandémie diront les autorités ! À voir.... « « Ces ouvriers sont pour la plupart équatoriens, arrivant d’Espagne pour être ’travailleurs détachés’ sur les exploitations agricoles du sud de la France . La société espagnole ‘Terra Fecundis’, ’société d’interim’ agricole espagnole, spécialisée dans l’envoi d’ouvriers sud-américains dans les campagne françaises, en est le grand pourvoyeur ».

« L’article de La Provence d’hier Les ’damnés de la terre’ : fraudes sociales, ouvriers ’en esclavage’... le procès qui fait trembler, dont nous donnons le lien ci-dessous en résume quelques-unes des pratiques. La réputation de ‘Terra Fécundis’ n’est plus à faire , même chez les chantres du capitalisme débridé. En 2019 Le Point lui consacrait un article sous le titre ’Agriculture : les dérives du recours aux travailleurs détachés’ de même, en mars 2015, ‘Le Monde’ écrivait :’Une saison en enfer : depuis dix ans, ‘Terra Fecundis’ fait travailler en France jusqu’à 5.000 ouvriers agricoles sud-américains sous contrat espagnol. Les méthodes de la société d’intérim sont aujourd’hui dénoncée’ ».

« Voilà plus de 10 ans déjà que ces pratiques sont connues et pourtant elles perdurent. L’exploitation que vivent bien des salariés agricoles détachés explique en partie la difficulté de riposter. En juillet 2018 la CGT dénonçait : l’emploi frauduleux à grande échelle de travailleurs agricoles détachés ’Nous parlons de personnes humaines en captivité, qui travaillent dans des conditions dignes de l’esclavage’, beaucoup travaillent 11 heures par jour, parfois tous les jours, dans des conditions difficiles et sont renvoyés immédiatement en cas d’accident ou de maladie ». « À Châteaurenard (Bouches du Rhône) la CGT à notamment rapporté la situation de travailleurs logés à 6 ou 8 dans un mobil-home moyennant 230 euros de loyer chacun. Ces travailleurs sont transportés d’exploitation en exploitation en minibus et privés de liens avec les autres salariés pour qu’ils n’aient pas conscience qu’ils sont surexploités ». « Certaines exploitations se sont séparées de tous leurs ouvriers agricoles et ne travaillent plus qu’avec un cadre qui commande des travailleurs détachés, assure le CGT. De grandes exploitations maraîchères dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, et horticoles dans le Var, sont notamment concernées ».

« Comment poursuivre aux prud’hommes ou en justice quand on ne parle pas la langue, qu’on n’a ni argent ni moyen de transport et qu’il est quasi impossible d’avoir des contacts avec les syndicats ! Ces travailleurs sont si exploités que seule une intervention résolue des autorités, permettrait de faire appliquer la loi mais au pays du Président des riches, on connaît le délabrement de l’inspection du travail et on est en droit de douter de la détermination de la haute administration ».

« Soyons sérieux ! Comme par hasard 100% de ces cas concernent des ouvriers et comme par hasard ceux dont les conditions de vie sont les plus dures ! Aujourd’hui en Vaucluse, le bras armée de la pandémie COVID-19 c’est l’exploitation » [sur les exploitations agricoles].Source : Message de jean-luc.robinet@laposte.net <[jean-luc.robinet@laposte.net-> https://webmail1c.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=94707&check=&SORTBY=1]>

Envoyé : jeudi 11 juin 2020 00:50

À : Association Attac @laposte.net : Comité Sorgue et Calavon <[attac.sc@orange.fr-> https://webmail1c.orange.fr/webmail/fr_FR/read.html?FOLDER=SF_INBOX&IDMSG=94707&check=&SORTBY=1]> ; Association D3P 84 <d3p84@orange.fr>

Objet : Covid-19 - Cas avérés chez des ouvriers agricoles en VaucluseRetour au sommaire11.
Cluster dans les Bouches-du-Rhône : comment des saisonniers latinos-américains ont-ils pu venir en France pendant la crise sanitaire ? Par Jacques Pezet et Anaïs Condomines 12 juin 2020 à 17:48 – Document ‘liberation.fr/checknews’Plus de cent travailleurs agricoles ont été testés positifs au Covid-19 dans les Bouches-du-Rhône. Parmi eux, on retrouve de nombreux saisonniers agricoles venus d’Amérique latine, recrutés par une société d’intérim espagnole.Question posée par Estelle le 08/06/2020 - Bonjour,Votre question a été raccourcie, la voici en intégralité : « La découverte de clusters à Noves et à Maillane (13) parmi les ouvriers agricoles m’a appris que ces ouvriers étaient employés en France par une société espagnole les ayant fait venir du Salvador et d’Equateur. Cela semble absurde, notamment avec la crise du Covid-19. Comment cela est-il possible ? Depuis quand ces ouvriers étaient-ils arrivés ? Une entreprise espagnole a-t-elle le droit de faire ainsi travailler des saisonniers dans un autre pays ? »Le 02 juin 2020, la préfecture des Bouches-du-Rhône a effectivement alerté à propos d’un foyer de contamination dans les communes de Maillane et Noves, où sont logés des saisonniers agricoles employés par une entreprise espagnole de fourniture de main–d’œuvre. Une trentaine de travailleurs avaient alors été testés positifs. Les derniers chiffres en date, communiqués par les autorités sanitaires mardi, font état de 114 cas positifs sur 1.426 travailleurs testés. A ce jour, nous ignorons si ces ouvriers agricoles ont été infectés en Espagne ou lors de leur arrivée en France. Une enquête de l’ARS Paca est justement en cours pour déterminer l’origine des contaminations, indique la préfecture des Bouches-du-Rhône à CheckNews.Alors que les autorités sanitaires françaises mènent une large campagne de dépistage dans ce secteur, vous nous interrogez sur la possibilité qui a été offerte à des travailleurs extra-européens de venir en France dans un contexte de crise sanitaire. Comme plusieurs articles de presse le rapportent, il s’agit notamment d’ouvriers agricoles venus d’Equateur, du Salvador ou du Maroc, que la société d’intérim espagnole Terra Fecundis emploie pour la récolte des fruits en France. Plus précisément, la préfecture nous indique qu’un peu plus de 1 400 travailleurs saisonniers « principalement originaires d’Afrique subsaharienne et d’Amérique latine » sont employés par Terra Fecundis dans le département. Dans ce contexte précis, selon plusieurs observateurs, la nationalité de ces travailleurs n’est pas l’élément qui détermine la légalité, ou non, de leur entrée sur le territoire. L’entreprise ‘Terra Fecundis’ opère sous un contrat de prestations de service internationales (PSI). Très concrètement, cela signifie qu’elle est autorisée à détacher temporairement des travailleurs dans des entreprises d’autres pays. Jean-Yves Constantin, vice-président de la MSA (Mutualité sociale agricole) qui suit le dossier de près en lien avec la préfecture, les entreprises agricoles et les travailleurs détachés du département, détaille : « Si un travailleur dispose d’un titre de séjour en règle en Espagne, il peut être embauché par une entreprise espagnole qui le détachera ensuite en France. C’est tout à fait légal. » Une explication partagée auprès de CheckNews par un autre connaisseur du dossier, l’avocat Yann Prévost, représentant d’un Equatorien mort en 2011 par déshydratation alors qu’il ramassait des melons à Eyragues, employé par Terra Fecundis : « Le détachement n’est pas une question de nationalité, mais de résidence. Il faut juste une autorisation de travailler dans un pays européen », précise-t-il aussi.Néanmoins, cette situation soulève une autre question, plus vaste. Car au début de la crise sanitaire, le passage des frontières a été restreint par une instruction du Premier ministre, en date du 18 mars. Celle-ci, afin de limiter la propagation du virus, interdit l’accès au territoire français aux ressortissants étrangers de pays non membres de l’Union européenne, du Royaume-Uni ou de l’espace Schengen, sans raison impérieuse de se rendre en France.Cette interdiction a ensuite été levée le 20 mai 2020, par une circulaire qui autorisait de nouveau l’entrée et l’activité de travailleurs détachés et saisonniers agricoles sur le territoire françaisDes entrées illégales ?Or, entre ces deux dates, des travailleurs agricoles, embauchés par Terra Fecundis, semblent être arrivés dans les Bouches-du-Rhône. Deux témoignages notamment, parvenus à CheckNews, indiquent bien que des travailleurs détachés (européens ou non européens) travaillant pour Terra Fecundis, sont arrivés en France au mois d’avril. Même son de cloche du côté de Jean-Yves Constantin : « Des personnes m’ont indiqué qu’elles étaient arrivées le 8 mai », soit douze jours avant la circulaire autorisant officiellement leur entrée sur le territoire. Il livre son point de vue : « Je ne pense pas que l’entreprise ait eu un passe-droit pour faire venir des travailleurs. C’est un secret de polichinelle : les travailleurs ont passé la frontière quoi qu’il en soit. Par exemple, entre le 18 mars et le 20 mai, il y avait des contrôles à Perpignan, mais pas à vingt kilomètres à la ronde. Il ne pouvait pas y avoir de gendarmes sur toutes les routes. Donc ils ont pris des chemins détournés et sont passés quand même. »Pour Hervé Guichaoua, ancien directeur du travail au ministère du Travail et membre de la mission de liaison interministérielle pour la lutte contre le travail clandestin, « l’arrivée physique de ressortissants étrangers est toujours possible par la voie terrestre, puisque les contrôles aux frontières ne visent pas 100 % des entrants, surtout si les entrées se font à des heures creuses, la nuit, le week-end ou les jours fériés ». Mais au-delà de ces entrées illégales, il estime que l’instruction du Premier ministre n’était pas compatible le Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) et spécifiquement son article 56, qui encadre l’exercice d’entreprises comme Terra Fecundis, dans le cadre de la libre prestation de services. Le spécialiste explique : « En interdisant par simple instruction du Premier ministre l’entrée en France de salariés détachés, la France a de fait suspendu l’application de l’article 56 du TFUE, ce qui bien sûr n’est pas juridiquement possible. Un Etat membre de l’UE ne peut pas, y compris par la loi, suspendre unilatéralement l’application d’une disposition du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. La question n’est donc pas de savoir comment des salariés détachés ont pu continuer à arriver en France après le 18 mars, mais si cette instruction est compatible avec les règles européennes. » Selon lui, « il faudrait un contentieux ciblé sur ce sujet devant la cour de justice de l’Union européenne, pour savoir si un Etat de l’UE avait le droit de suspendre de façon unilatérale un article du Traité pour des raisons sanitaires ».En parallèle, c’est surtout les conditions sanitaires et d’accueil de ces travailleurs qui sont mises en lumière aujourd’hui, avec l’apparition de ce cluster. Car, selon nos sources, une fois que ces travailleurs ont été autorisés à entrer sur le territoire, « il n’y avait pas de test à l’arrivée ». En effet, la circulaire du 20 mai ne demande pas de réaliser un test de dépistage du Covid-19, ni même de quarantaine obligatoire pour pouvoir travailler en France.Le texte prévoit que « les saisonniers devant séjourner en France pour une durée supérieure à 48 heures (soient) soumis, en France et à la charge de leur employeur, à une mesure de quarantaine ou à une mesure équivalente ». L’alternative, qui permet aux saisonniers d’être opérationnels sans attente, consiste à ce que l’employeur s’engage « à ce que les déplacements des saisonniers concernés soient limités, pendant quatorze jours, au strict minimum en prenant l’une des mesures suivantes : soit l’hébergement sur le lieu ou à proximité immédiate du lieu de travail sans sorties ; soit, en cas d’hébergement à l’extérieur du lieu de travail, la limitation des déplacements des personnes au trajet domicile-travail ».A ces règles d’entrée, s’ajoutent aussi des mesures de protection adaptées à l’exercice de l’activité de saisonnier agricole en temps de Covid-19, précisées dans un guide d’accueil publié par le ministère du Travail. Elles concernent aussi bien le transport (port du masque), l’hébergement (limitation du nombre de personnes par chambre), l’organisation du travail (plages horaires, tailles des équipes), la fourniture d’équipements et les mesures de distanciation physique au travail. La préfecture des Bouches-du-Rhône indique qu’« à l’occasion des campagnes de dépistages, les contrôles menés par l’Inspection du travail permettront de vérifier le respect de ces mesures de protection ». Jean-Yves Constantin, qui a assisté ce vendredi matin à une réunion avec le préfet, constate effectivement que les tests de dépistage se multiplient et qu’une unité mobile de la Croix-Rouge a été dépêchée sur place afin d’effectuer un état des lieux des conditions d’accueil. Une promiscuité difficilement compatible avec le respect des gestes barrièresA moins que ces conditions ne se soient améliorées, il semblerait que le respect des gestes barrières soit difficile à appliquer dans ce type d’accueil, puisque la préfecture indique à CheckNews, que « lors d’un contrôle fin avril », la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) a « constaté sur un site une trop grande promiscuité dans les conditions d’hébergement et l’absence de fourniture en eau potable. Un arrêté préfectoral avait alors imposé de réduire le nombre d’occupants de cet hébergement et d’assurer un approvisionnement en eau potable ».Pour la sociologue Béatrice Mesini, spécialiste des droits des travailleurs agricoles étrangers, notamment dans le Sud de la France, la « grande promiscuité à tous les étages », que ce soit dans les logements, les transports ou le lieu de travail, « paraît assez incompatible » avec le respect des gestes barrières souhaité par le gouvernement dans sa documentation. Un employé de ‘Terra Fecundis’ en quarantaine dénonce les conditions d’accueilDes cas de coronavirus chez d’autres ouvriers agricoles ont d’ailleurs été détectés dans les départements du Gard, du Vaucluse et de l’Hérault. A chaque fois, l’entreprise espagnole ‘Terra Fecundis’ est mentionnée comme ayant recruté et transporté ces travailleurs d’Espagne en France. Cette société d’intérim espagnole doit être jugée cette année à Marseille dans un dossier de fraude au travail détaché en France. Depuis l’apparition des cas de Covid-19 dans les exploitations agricoles françaises, certains de ses travailleurs ont également fait le chemin inverse, indique le journal espagnol la Verdad : quatre ouvriers agricoles rentrant de la région de Nîmes ont été placés à l’isolement après avoir été testés positif au coronavirus. CheckNews a réussi à entrer en contact avec un travailleur latino-américain, employé par Terra Fecundis, qui se trouve actuellement en quarantaine à proximité d’Arles et Saint-Gilles. Arrivé fin avril en France depuis l’Espagne dans un autobus de Terra Fecundis, cet homme originaire d’Amérique du Sud, explique qu’il est bloqué depuis dix jours dans un « lieu de transit », où sont acheminés les employés de Terra Fecundis à leur arrivée en France. Depuis ce lieu, ils sont normalement conduits vers des exploitations agricoles ou ramenés en Espagne, mais suite à la notification de cas de coronavirus sur place, ils se retrouvent en quarantaine. Selon lui, le coronavirus a été importé d’Espagne par des travailleurs envoyés par Terra Fecundis : « Nous n’avions pas réalisé que la compagnie faisait monter des gens dans le bus qui avaient déjà le coronavirus. » Il raconte que personne ne fait l’objet de surveillance particulière et donc que les travailleurs ignorent qui est porteur du virus dans ce lieu de transit, dont il dénonce les conditions d’accueil « dégoûtantes » et « honteuses ». Sur des photos fournies, on peut voir qu’il partage sa chambre avec deux autres personnes, dont une qui dort sur matelas posé à même le sol puisque son lit est cassé. Il raconte que les lieux sont toujours nettoyés avant l’arrivée d’inspection des autorités françaises par des travailleurs actuellement en quarantaine, qui craignent de perdre leur emploi si ce lieu vient à fermer.Cette source a également présenté des vidéos tournées dimanche à CheckNews, qui montrent l’agacement des travailleurs latino-américains et africains sur place. Certains ont essayé de bloquer les départs et les arrivées des fourgonnettes blanches immatriculées en Espagne transportant les travailleurs. Ils dénoncent le fait que « la quarantaine n’est pas vraiment respectée puisque les camionettes continuent d’aller et venir », alors que certains ne travaillent plus et ne sont plus payés. Sur une autre vidéo, un groupe de saisonniers indique à un gendarme portant un écusson des Bouches-du-Rhône, qu’ils souhaitent « porter plainte » contre la société Terra Fecundis. Le gendarme leur répond que la poursuite pourra être déposée après le confinement. Notre interlocuteur nous explique qu’ils espèrent que cette plainte obligera la société d’intérim espagnole « à nous payer pour les jours où elle ne nous fait pas travailler ». Cordialement.Toute l’actualité en direct - photos et vidéos avec Libération

Libération.fr : la bombe éditorialeSource : https://www.liberation.fr/checknews/2020/06/12/cluster-dans-les-bouches-du-rhone-comment-des-saisonniers-latinos-americains-ont-ils-pu-venir-en-fra_1790712Retour au sommaire
Dernières nouvelles - Coronavirus - Clusters du Pays d’Arles : 157 cas avérés et quid de l’isolement ? Par Olivier Lemierre et Delphine Tanguy - Samedi 13/06/2020 à 14h02 – Document ‘laprovence.com ‘ - « Une réunion de tous les acteurs de santé concernés avait lieu hier à Fontvieille afin de faire un point d’étape… »

Presse et journalistes - SibluSource : https://www.laprovence.com/article/societe/6016168/coronavirus-clusters-du-pays-darles-157-cas-averes-et-quid-de-lisolement.htmlRetour au sommaire
Dernière minute - VIDEO - Reconfinement en urgence de 11 quartiers : que se passe-t-il exactement à Pékin ? 13 juin 16:34 - La rédaction de LCI International Photo CORONAVIRUS - Plusieurs dizaines d’habitants de Pékin ont été testés positifs au Covid-19, confirmant l’émergence d’un nouveau foyer de contamination dans la capitale chinoise, où un confinement d’urgence a été ordonné dans onze quartiers. Le marché Xinfadi, dans le district de Fengtai, dans le sud de Pékin, a été fermé, après avoir été lié à sept cas de contamination au Covid-19 recensés dans les environs de ce marché de viande, de poisson et de légumes, dont six ce samedi 13 juin, selon les autorités sanitaires. Ces nouveaux cas font craindre une résurgence de l’épidémie en Chine, où était apparue l’an dernier la maladie Covid-19, dans la ville de Wuhan, que les autorités étaient parvenues à contrôler par des strictes mesures de quarantaine. Résultat : un confinement d’urgence a été ordonné dans onze quartiers de la capitale chinoise ce samedi.Lire aussi : Coronavirus : un nouveau foyer de contamination détecté, plusieurs quartiersde Pékin confinés’En moins de 24 heures, à Pékin, nous sommes repassés du stade 3 au stade 2 de l’alerte sanitaire, ce qui veut dire que nous revenons à un état de contrôle et de surveillance accrus. L’ensemble de la communauté francophone est très inquiète. On commençait à souffler un petit peu’, décrit à LCI Olivier Mourot, président de l’association francophone ’Pékin Accueil’. ’Ils ont détecté 46 cas positifs en tout, mais ils ne les comptabilisent pas tous comme tels’. Avant de détailler ainsi la situation : ’A priori, ces nouveaux cas viennent d’une table où on coupait du saumon. D’ailleurs le saumon est immédiatement devenu interdit dans tous les restaurants de Pékin. Ils ont détecté 46 cas positifs en tout, mais ils ne les comptabilisent pas tous comme tels. Tous les contrôles de déplacement, ou pour rentrer dans nos résidences, ont été remis en place. On entend dire qu’on ne pourra bientôt plus sortir ou entrer dans Pékin. Tout le monde a peur de repasser au stade 1, qui nous confinerait encore plus, au moment où on commençait à revoir nos familles, à espérer partir en vacances...’« Beaucoup d’expatriés pensent à partir de Pékin, et disent qu’ils ne reviendront pas ». Les habitants de la ville n’auraient, pourtant, rien à se reprocher, contrairement à d’autres... ’Les gestes barrière sont très, très respectés à Pékin. Tout le monde porte un masque et il y a une distanciation sociale réelle’, insiste en effet notre interlocuteur. ’Mais ces nouvelles contaminations, a priori, viendraient de l’extérieur de Pékin... Le moral en prend un coup. Nous avons 350 familles membres dans notre association. Nous avons beaucoup d’échanges en ce moment, très soucieux... Beaucoup, aujourd’hui, pensent à partir, et disent qu’ils ne reviendront pas.’Toute l’info sur Coronavirus : la pandémie qui bouleverse la planètePourquoi cela ? ’Les autorités sont très, très réactives. D’autant que c’est la capitale politique, tout doit bien s’y passer. Du coup, les mesures ici sont beaucoup plus restrictives que dans d’autres villes. Ceci dit, on le comprend et on l’admet très bien, puisque la crise a été bien gérée par les autorités ici en Chine. Mais ça crée quand même un stress énorme auprès des populations’, répond Olivier Mourot. ’Même les populations chinoises sont très stressées. Elles ont développé une forme de racisme vis-à-vis des étrangers. Elles nous évitent, pensant que c’est nous qui avons ramené le virus, ce qui crée des tensions.’

Fichier:LCI.png — WikipédiaSource : https://www.lci.fr/international/video-reconfinement-en-urgence-de-11-quartiers-que-se-passe-t-il-exactement-a-pekin-2156447.html?xtor=ES-106-[20200614_080229_OWP_NLPERSO]-20200614-[]-152b8b4c9b44a1228d1f99835078baa1@1-20200614080229&_ope=eyJndWlkIjoiMTUyYjhiNGM5YjQ0YTEyMjhkMWY5OTgzNTA3OGJhYTEifQ%3D%3DRetour au début du sommaire Retour à l’introductionC :\Users\Jacques\Documents\EINFüRONGRetour au début du dossier
Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 14/06/2020Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales http://www.isias.lautre.net/Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France Courriel : jacques.hallard921@orange.fr Fichier : ISIAS Pandémie de COVID-19 Point au 13 juin 2020.2Mis en ligne par Pascal Paquin de Yonne Lautre, un site d’information, associatif et solidaire(Vie du site & Liens), un site inter-associatif, coopératif, gratuit, sans publicité, indépendant de tout parti.

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