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"Ecoutez jouer du thérémine et découvrir cet instrument de musique électronique, ancêtre des synthétiseurs" par Jacques Hallard

samedi 29 février 2020, par Hallard Jacques



ISIAS Musique

Ecoutez jouer du thérémine et découvrir cet instrument de musique électronique, ancêtre des synthétiseurs, inventé en 1920 par le physicien russe Léon Theremin ou Lev Termen (1896-1993)

Jacques Hallard , Ingénieur CNAM, site ISIAS 27/02/2020

Image intitulée Make a Theremin Step 5

Source : Comment faire un thérémine

Plan : Introduction Quelques citations Sommaire Auteur


Introduction

Quelques documents ont été sélectionnés pour permettre de découvrir cet instrument électronique, la façon d’en jouer, pour connaître la longue vie mouvementée de son inventeur russe, l’évolution de cette technologie musicale originale et encore quelques vidéos qui présentent des artistes actuels.

A la suite, figurent sept citations choisies sur la musique et les documents, écrits et sonores, sont répertoriés dans le sommaire ci-dessous.

Complément sur les synthétiseurs selon Wikipédia « Un synthétiseur (ou simplement synthé) est un instrument de musique électronique capable de créer et de moduler des sons sous forme de signal électrique. Il peut être utilisé pour imiter, avec plus ou moins de réalisme, des instruments de musique traditionnels, des bruits naturels ou encore pour créer des sonorités complètement originales. Les sonorités varient en fonction de la technique de synthèse sonore utilisée (tables d’ondes, échantillons, synthèse additive, synthèse soustractive, modulation de fréquence, modélisation physique, modulation de phase, synthèse granulaire, etc…) » - Source de l’article complet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Synth%C3%A9tiseur

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Quelques citations sur la musique

« La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée ». Portrait - Platon - Philosophe

« La musique [...] est la vapeur de l’art. Elle est à la poésie ce que la rêverie est à la pensée, ce que le fluide est au liquide, ce que l’océan des nuées est à l’océan des ondes ». Portrait - Victor Hugo - Artiste, écrivain, Poète, Romancier (1802 - 1885)

« Il suffit d’ajouter ’militaire’ à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi la justice militaire n’est pas la justice, la musique militaire n’est pas la musique ». Portrait - Georges Clemenceau - Député, Homme d’état, Homme politique, Journaliste, Maire, Médecin, Ministre, Scientifique, Sénateur (1841 - 1929)

« Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats ». Portrait Albert Schweitzer - Artiste, Médecin, Musicien, Philosophe, Scientifique, Théologien (1875 - 1965)

« Ceux qui aiment marcher en rangs sur une musique : ce ne peut être que par erreur qu’ils ont reçu un cerveau, une moelle épinière leur suffirait amplement ». Portrait - Albert Einstein - Mathématicien, Physicien, Scientifique (1879 - 1955)

« La musique chasse la haine chez ceux qui sont sans amour. Elle donne la paix à ceux qui sont sans repos, elle console ceux qui pleurent ». Portrait - Pablo Casals - Artiste, Compositeur, Musicien, Violoncelliste (1876 - 1973)

« La chose superbe à propos de la musique, c’est que lorsqu’elle vous touche, vous ne ressentez plus la douleur ». Portrait - Bob Marley - Artiste, Chanteur, Chanteur de reggae, Compositeur, Musicien (1945 - 1981)

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Sommaire

1. Vidéo - Le Thérémine : un instrument ‘quantique’ - 24 Janvier 2019 - Rédigé par Orimasol et publié depuis Overblog

2. Vidéo - Qu’est-ce qu’un thérémine ? Carolina présente cet instrument électronique 08 août 2017 - Carolina Eyck

3. Lev Termen : l’inventeur du thérémine et des alarmes d’Alcatraz ayant côtoyé le Goulag Par Alexandra Gouzeva 07 octobre 2019 – Document ‘fr.rbth.com’

4. Les instruments inouïs - A la découverte du thérémine Par Céline Dekock le jeudi 08 novembre 2018 à 11h18 – Document belge ‘rtbf.be’

5. Documentation sur le Thérémine d’après Wikipédia

6. Vidéo - HYrtis, artiste rémoise, remporte le concours Theremin star

7. Theremin et lame sonore - Portrait d’hYrtis : Compositeur, Interprète, lamiste et théréministe - 11 juilet 2018 - hYrtis alias Gladys Hulot

Et puis une surprise de la Saint Valentin et, pour terminer, l’ Ave Maria de Shubert au Theremin

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1.
Vidéo - Le Thérémine : un instrument ‘quantique’ - 24 Janvier 2019 - Rédigé par Orimasol et publié depuis Overblog – Ecouter : durée 3:57 > taper ici KATICA ILLÉNYI - Once Upon a Time in the

Dans cet orchestre, il y a une femme qui joue un instrument musical qui s’appelle le thérémine. C’est un instrument ‘quantique’ et il n’est activé (touché) que par l’énergie des mains. Seuls 3 pays dans le monde ont des écoles de musique qui enseignent à jouer du thérémine : Russie, Japon et Irlande.

Référence : KATICA ILLÉNYI - Once Upon a Time in the West – Theremin - 05 février 2015 - Katica Illényi - Theremin : Katica Illényi Ennio Morricone : Once Upon a Time in the West Katica Illényi & Győr Philharmonic Orchestra Conductor : István Silló Palace of Arts, B. Bartók National Concert Hall Official FB : https://www.facebook.com/katicailleny... Homepage : http://www.katicaillenyi.com YouTube : https://www.youtube.com/user/katicail... https://twitter.com/ikpmusic - Catégorie : Musique - En savoir plus – Source : https://www.youtube.com/watch?v=lY7sXKGZl2w

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2.
Vidéo - Qu’est-ce qu’un thérémine ? Carolina présente cet instrument électronique 08 août 2017 - Carolina Eyck – Ecouter : durée 3:39 > taper ici https://www.youtube.com/watch?v=Xh_oWPtC-Kk

Référence - WEBSITE : http://carolinaeyck.com FACEBOOK : https://facebook.com/carolinaeyck TWITTER : https://twitter.com/CarolinaEyck INSTAGRAM : https://instagram.com/carolinaeyck - Catégorie : Musique – Source :

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3.
Lev Termen : l’inventeur du thérémine et des alarmes d’Alcatraz ayant côtoyé le Goulag Par Alexandra Gouzeva 07 octobre 2019 – Document ‘fr.rbth.com’ Histoire– [Les photos indiquées à la suite sont à voir à partir de la source ].

Il a vécu presque 100 ans et son invention, le thérémine, l’un des plus anciens instruments musicaux électriques, a été utilisé par Vladimir Lénine, Led Zeppelin et Pink Floyd. Néanmoins, plus le temps s’est écoulé, moins les dirigeants soviétiques ont eu besoin de ses brillantes idées.

Il avait toujours voué une passion pour deux passe-temps : la musique et la physique. Mais un beau jour, à la demande du chef de son laboratoire, il a conçu un appareil mesurant les paramètres des gaz et s’est soudain rendu compte que le dispositif émettait aussi différents sons lorsqu’il en approchait ses mains. « Ne pourrait-on pas composer une mélodie avec cet appareil ? », a alors pensé Lev Termen (1896-1993), aussi connu sous le nom de Léon Theremin. L’année suivante, il présentait son thérémine à Lénine, au Kremlin.

Physique et musique

Dans son enfance déjà, Lev Termen jouait du piano et du violoncelle et aimait la physique. Ses parents lui avaient même aménagé un laboratoire à la maison. Étudiant brillant, il a donc naturellement intégré à la fois le conservatoire et le département universitaire de physique et de mathématiques.

Lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté, Termen a été envoyé à l’école militaire afin de se spécialiser dans la radio et l’électricité. Il n’a jamais été affecté au front, mais pendant la Révolution, il a rejoint les bolchevikset a assuré pour eux le fonctionnement des communications radio. Dans une interview, il déclarera que lui et ses collègues avaient alors créé la Station de radio N1.

Peu après, le physicien Abram Ioffé a fait venir Lev dans un laboratoire civil et lui a demandé d’étudier les propriétés des gaz. C’est ainsi que Termen a créé un appareil électrique mesurant leurs paramètres, dispositif qui s’avérera nul autre que le précurseur du thérémine.

Photo - L’ingénieur soviétique Lev Termen jouant du thérémine, instrument musical inventé par lui-même. Sputnik

La première musique électro au monde

« J’ai conçu un instrument qui pourrait produire du son sans l’utilisation d’énergie mécanique, comme un chef d’orchestre », a-t-il déclaré dans une interview accordée à des journalistes français en 1989. En effet, aucun des instruments mécaniques existants ne le satisfaisait, les considérant « imparfaits en termes de physique ». C’est pourquoi il a créé le premier instrument électro-musical au monde. En 1922, Vladimir Lénine l’a ensuite convié à présenter son invention au Kremlin. En cette occasion, le leader a en personne joué L’Alouette de Mikhaïl Glinka à l’aide de cet instrument.

Photo Lev Terem. Igor Boïko/Sputnik

Premières alarmes et « vision lointaine »

En plus du thérémine, le physicien a dévoilé une autre création à Lénine, un système d’alarme de sécurité. Le chef de la Révolution s’est montré impressionné et a chargé de l’utiliser pour protéger le Kremlin. Néanmoins, en raison de la mort du dirigeant survenue peu après, ces plans n’ont pu être mis en œuvre.

En 1926, Termen a commencé à travailler sur la « vision lointaine » et a inventé un prototype de la télévision : des objets en mouvement apparaissant sur un grand écran. La haute direction de l’Armée rouge était très intéressée par l’invention et l’a donc immédiatement classée secrète. Au final, ce système n’a pas été utilisé, destin connu par de nombreuses réalisations d’inventeurs soviétiques.

Photo Piotr Termen

La vie aux États-Unis : de la musique et quelques notes d’espionnage

En 1928, Lev a été invité à se rendre aux États-Unis avec son thérémine, une offre acceptée par les autorités soviétiques, qui lui ont tout de même confié une mission spéciale de renseignement.

Afin qu’il soit en mesure de présenter ses réalisations et d’accueillir d’autres grands esprits de l’époque, lui a alors été loué un grand immeuble de six étages dans le centre de New York. Parmi les visiteurs qu’il a reçus, a ainsi figuré Albert Einstein qui, comme l’a précisé Termen, s’intéressait tout particulièrement à l’interaction entre la musique et les figures géométriques. En 1931, Lev a donc mis au point pour lui le rythmicon, instrument de musique capable de reproduire des dessins sur un projecteur.

L’inventeur a également breveté son fameux thérémine et a vendu à la Radio Corporation of America la licence de commercialisation de cet instrument complexe, qui n’a toutefois pas atteint le succès escompté.

D’autres inventions de Termen ont cependant fait l’objet d’une forte demande : les prisonsaméricaines d’Alcatraz et de Sing Sing ont fait l’acquisition de son système d’alarme de sécurité et de ses détecteurs de métaux. Termen a également imaginé des capteurs de mouvement ouvrant automatiquement les portes.

Le rythmicon, ou polyrythmophone, est considéré comme la première boîte à rythmes électronique au monde et a été inventé en 1931 par le compositeur américain Henry Cowell et l’inventeur russe Lev Termen.

Photo - Smithsonian Institution

Retour en URSS et camp de travail

Après 10 ans aux États-Unis, Lev est revenu dans sa patrie natale en pleines Grande Purges. Dans une interview ultérieure, il affirmera y être retourné de son propre désir, mais certaines versions avancent qu’il aurait été ramené de force pour avoir épousé une danseuse noire. Où que soit la vérité, en 1939, Termen a finalement été arrêté et condamné à 8 ans de camp. De quoi l’accusait-on ? Deux versions existent : il aurait été soupçonné d’avoir rejoint une organisation fasciste ou d’avoir participé à la préparation d’un attentat contre Sergueï Kirov, célèbre révolutionnaire et homme politique.

L’inventeur a alors passé environ une année dans la Kolyma(Extrême-Orient russe), avant que la direction soviétique ne le transfère au bureau spécial de construction TsKB-29 (appartenant également au système du Goulag), à Moscou, où œuvraient également le célèbre concepteur d’avions Andreï Tupolev, ainsi que le futur constructeur de fusées Sergueï Korolev.

Termen y a travaillé à la création de dispositifs d’écoute clandestine pour les services de sécurité soviétiques. Son « mouchard » a par la suite été inséré, entre autres, dans le Grand sceau des États-Unis en bois, que l’URSS a remis à l’ambassadeur américain. Le dispositif ne sera découvert que 7 ans plus tard et est aujourd’hui conservé au musée de la cryptographie de la National Security Agency (NSA) des États-Unis.

Photos - Le Grand Sceau remis à l’ambassadeur et le mouchard. AP, Austin Mills (CC BY-SA 2.0)

La vie après Staline

En 1947, Termen a été libéré et réhabilité, mais a continué de travailler comme concepteur, tout en enseignant au conservatoire. Cependant, dans les années 1970, les idées de ce génie ne semblaient pas nécessaires. L’une de ses proches, Lidia Kavina, a à ce propos confié qu’il était triste et inquiet : « Dans les rédactions de magazines, où il apporte ses articles, on ne le prend pas au sérieux. En ces temps soviétiques de stagnation, ses dispositifs de capteurs répondant au regard, ses idées de longévité et de microscopie du temps, provoquaient des sourires sarcastiques ».

Aujourd’hui, l’ambassadeur du thérémine n’est autre que l’arrière-petit-fils de l’inventeur, Piotr Termen. Il est l’un des principaux musiciens et professeurs spécialisés dans cet instrument, et dirige d’ailleurs l’École de thérémine en Russie.

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Image illustrative de l’article Russia Beyond

Source : https://fr.rbth.com/histoire/83628-lev-termen-theremine-instrument

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4.
Les instruments inouïs - A la découverte du thérémine Par Céline Dekock le jeudi 08 novembre 2018 à 11h18 Document belge ‘rtbf.be’

À l’occasion de la nouvelle édition du festival Ars Musica, consacré à la création musicale, Musiq’3 s’associe à la Youtubeuse Val So Classic, pour vous faire découvrir une série d’instruments étranges, peu connus du grand public, et qui seront à l’honneur pendant le mois du festival Ars Musica.

Newsletter Musiq’3 : Restez informés chaque lundi des évènements, concours et CD de la semaine. Pour ouvrir le bal, focus sur l’un des seuls instruments de musique qui produit un son sans qu’on le touche, le thérémine.

Qu’est-ce qu’un thérémine ?

Photo - Les instruments inouïs | A la découverte du thérémine - © Tous droits réservés

L’éthérophone, plus communément appelé thérémine, est un instrument de musique électronique – c’est même l’ancêtre des instruments électroniques et des synthétiseurs modernes. Il fut inventé en 1920, par le physicien russe Lev Sergeyevich Termen – plus connu sous le nom de Léon Theremin.

Le thérémine est donc le premier instrument de musique à fonctionner entièrement à l’électricité et à produire un son sans nécessiter une ’intervention physique’ de l’instrumentiste. En effet, pas besoin de toucher l’instrument pour produire un son. Le thérémine génère un son au moyen d’oscillateurs électroniques. Pas étonnant donc que son inventeur soit un physicien, passionné de musique classique et violoncelliste à ses heures perdues.

Pour comprendre un peu mieux son fonctionnement, regardons d’un peu plus près les composants de l’instrument.

Comment cela fonctionne ?

Schéma - Les instruments inouïs | A la découverte du thérémine - © Corentin Guillemet

Le thérémine se compose d’un boîtier électronique équipé de deux antennes, l’une verticale, sur la droite de l’instrument, et l’autre horizontale, en forme de boucle, située à la gauche de celui-ci.

Lorsqu’un.e. théréministe joue de l’instrument, sa main droite commande la hauteur de la note, en faisant varier sa distance à l’antenne verticale. L’antenne horizontale, en forme de boucle, est utilisée pour faire varier le volume selon sa distance à la main gauche. C’est ce que vous pouvez voir sur le schéma à votre gauche.

Le principe est donc assez simple : deux champs magnétiques sont créés autour des antennes lorsque l’instrument est allumé. Lorsque le joueur approche ou recule ses mains des antennes, la taille des champs magnétiques varie. Lorsque celui de l’antenne horizontale est perturbé, le volume du son change. Plus la main est proche de l’antenne, moins le volume est élevé. Quand le joueur approche sa main de l’antenne verticale, la fréquence de la note augmente, donnant un son de plus en plus aigu. Comme une démonstration vaut toutes les explications, laissons l’inventeur de cet étrange instrument, Léon Theremin, nous jouer quelques notes.

Un instrument de propagande et d’espionnage

Photo d’époque (1928) : les instruments inouïs | A la découverte du thérémine - © Tous droits réservés

Dès sa création, le thérémine rencontre un immense succès. Léon Theremin est très rapidement invité à se produire pour Lénine, qui perçoit immédiatement l’instrument comme un excellent moyen de propagande pour promouvoir l’électricité et démontrer la suprématie russe. Theremin se voit donc accorder l’autorisation de faire un tour de démonstration et de propagande à travers toute la Russie, dans un premier temps, et puis en Europe et même aux Etats-Unis.

Mais cette tournée de promotion en Amérique est en réalité une couverture pour le service de renseignements de l’Armée Rouge (GRU), qui utilise, bien malgré lui, Leon Theremin pour récolter des informations sur la technologie et l’industrie américaine.

Un instrument rare et peu connu… Mais pas oublié

Malgré le succès immédiat du thérémine, et sa commercialisation à grande échelle en 1929, l’instrument voit sa popularité chuter aussi vite que celle-ci s’est formée. Lors de ses démonstrations et promotions, Leon Theremin dépeignait le thérémine comme un instrument très accessible et facile à jouer.

C’est le plus facile de tous les instruments à jouer ! Un enfant, une vieille dame, un musicien talentueux, un aveugle, tous peuvent apprendre à jouer de cet instrument incroyable avec la même facilité ! Il est destiné à devenir l’instrument musical universel ; les gens vont pouvoir y jouer aussi facilement et naturellement qu’ils écrivent ou qu’ils parlent.

Leon Theremin

Une publicité enthousiaste qui s’est révélée être quelque peu mensongère ou en tout cas, légèrement exagérée. Et le grand public a donc très rapidement abandonné le mouvement.

Photo d’exécution - Les instruments inouïs | A la découverte du thérémine - © Tous droits réservés

L’histoire connut plusieurs instrumentistes célèbres de thérémine. La plus connue est sans nul doute la violoniste et théréministe Clara Rockmore, connue à ce jour comme l’une des plus grandes virtuoses du thérémine.

Actuellement, l’instrument est devenu très rare mais il existe encore quelques théréministes passionnés comme la musicienne rémoise Gladys Hulot (hYrtis de son nom de scène), ou encore la théréministe allemande Caroline Eyck, qui ouvrira ce vendredi 9 novembre le Festival Ars Musica, avec la création nationale du Concerto pour thérémine et orchestre de Régis Campo.

L’instrument et sa sonorité son si particulier, sont également emblématiques des musiques d’ambiance de films de science-fiction. Bernard Herrmann, compositeur d’Alfred Hitchcock, l’utilisa dans Le jour où la terre s’arrêta de Robert Wise. Il l’utilisa aussi dans Les Oiseaux d’Hitchcock. L’emploi du thérémine devint de plus en plus fréquent dans les films de science-fiction des années 60-70.

En dehors du domaine classique et de la musique de film, le thérémine fut également utilisé par des groupes de rock, tels que Aerosmith, Radiohead, Led Zeppelin ou encore les Rolling Stones, mais aussi par des chanteurs tels que Benjamin Biolay, Zazie ou Jean-Michel Jarre.

Le thérémine apparaît également dans la culture pop, notamment dans des séries comme Les Simpsons ou The Big Bang Theroy. Dans cette dernière, le personnage de Sheldon Cooper interprète le thème de Star Trek avec son thérémine. Une scène culte à voir et revoir ci-dessous.

Intrigués par cet instrument ?

Rendez-vous ce vendredi 9 novembre sur Musiq’3, dès 20h, pour le concert d’ouverture du Festival Ars Musica, où sera créé le Concerto pour thérémine et orchestre de Régis Campo. Un concert qui vous sera présenté par Fabrice Kada. Durant l’entracte, il recevra Régis Campo, compositeur du fameux Concerto pour thérémine qui sera créé par Carolina Eyck.

Pour retrouver tout le programme de Festival Ars Musica

RTBF le site de la Radio Télévision Belge Francophone

Résultat de recherche d’images pour ’rtbf.be’

Source : https://www.rtbf.be/musiq3/actualite/a-la-une/detail_les-instruments-inouis-a-la-decouverte-du-theremine?id=10067525

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5.
Documentation sur le Thérémine d’après Wikipédia (extraits)

Photo - Un thérémine exposé au musée Bakken (en), à Minneapolis.
Classification Instrument électronique
Instruments voisins Ondes Martenot

Croix Sonore

Instrumentistes célèbres Clara Rockmore

Lucie Bigelow Rosen

Natasha Theremin (en)

Lydia Kavina (en)

Articles connexes Lev Sergueïevitch Termen

Le thérémine (ou theremin en anglais) est un des plus anciens instruments de musique électronique, inventé en 1920 par le Russe Lev Sergueïevitch Termen (connu sous le nom de « Léon Theremin »). Composé d’un boîtier électronique équipé de deux antennes, l’instrument a la particularité de produire de la musique sans être touché par l’instrumentiste. Dans sa version la plus répandue, la main droite commande la hauteur de la note, en faisant varier sa distance à l’antenne verticale. L’antenne horizontale, en forme de boucle, est utilisée pour faire varier le volume selon sa distance à la main gauche.

Sommaire

Le son est produit à partir d’un signal électrique engendré par un oscillateur hétérodyne à tubes électroniques. Deux signaux de fréquences élevées (l’un fixe à 170 kHz, l’autre variable entre 168 et 170 kHz) se combinent pour former un battement et fournir un signal audible, entre 20 et 20 000 Hz1.

L’effet de capacité apporté par le corps de l’instrumentiste, à proximité des antennes, affecte la fréquence produite, tout comme une personne se déplaçant dans une pièce peut altérer la qualité d’une réception de radio ou de télévision. Cette caractéristique est mise à profit dans le thérémine, et la combinaison des deux mains, l’une commandant le volume et l’autre la hauteur de la note, permet d’obtenir des effets sonores insolites.

Le thérémine, disposant d’un seul oscillateur, est un instrument monodique. Son timbre, que l’on ne peut modifier, ressemble à celui de la voix humaine ou à celui de la scie musicale.

Histoire

Photo de Léon Theremin.

L’invention de Léon Theremin suit de près la révolution russe de 1917. Ayant eu la chance de faire une démonstration convaincante à Lénine, son instrument fut immédiatement promu par le nouveau pouvoir. Lénine prit des leçons de thérémine, et en commanda 600 exemplaires afin qu’ils soient distribués partout en URSS. De plus, Theremin fut envoyé en tournée mondiale, comme ambassadeur de la nouvelle technologie soviétique.

Le succès fut au rendez-vous en Europe, et plus tard aux États-Unis, où l’ingénieur s’installa et obtint un brevet, le 28 février 19282. Il concéda les droits de production de l’instrument à la firme RCA. Ce ne fut pas une grande réussite commerciale, mais Theremin continua ses recherches et inventa de nouveaux instruments :

  • le rhythmicon, première boîte à rythmes ;
  • le terpsitone, générateur sonore commandé par le mouvement de danseurs qui utilisait le même principe que le thérémine mais dont l’antenne était dissimulée sous la piste de danse ;
  • le thérémine à clavier ;
  • le violoncelle thérémine.
    En 1938, Theremin retourna brusquement en Union soviétique. À l’époque, les raisons de son retour n’étaient pas claires ; certains affirmèrent qu’il avait tout simplement le mal du pays, tandis que d’autres croyaient qu’il avait été enlevé par des agents soviétiques. Beryl Campbell, l’une des danseuses de Theremin, déclara que sa femme Lavinia « avait appelé pour dire qu’il avait été enlevé dans son studio » et que « certains Russes étaient venus » et qu’elle sentait qu’il allait être amené hors du pays[réf. souhaitée].

Plusieurs années plus tard, on a su que Theremin était retourné dans son pays natal à cause de problèmes fiscaux et financiers aux États-Unis. [réf. souhaitée] Toutefois, Theremin aurait dit à Bulat Galeyev qu’il avait décidé de partir parce qu’il était inquiet devant l’imminence de la guerre. Peu après son retour, à Léningrad, il fut incarcéré à la prison de Boutyrka à Moscou, puis déporté pour une durée de huit ans, dans les mines d’or de Kolyma, sous le prétexte d’avoir planifié avec un groupe d’astronomes, l’assassinat de Sergueï Kirov, lors de sa visite prévue à l’observatoire de Poulkovo3.

Bien que les rumeurs de son exécution aient été largement diffusées, Theremin ne resta qu’un an dans le camp de travail, puis transféré à l’hiver 1940, à Omsk dans une charachka, (un laboratoire surveillé par la police secrète, dans le système des camps du Goulag), en collaboration avec Andreï Tupolev, Sergueï Korolev et d’autres scientifiques et ingénieurs. On le fit travailler sur d’autres sujets de recherche en électronique comme des appareils d’espionnage ou des brouilleurs de communications : Léon Thérémine inventa le système d’écoute Bourane, (précurseur du micro espion laser), en utilisant, à distance, un faisceau infrarouge de faible puissance pour détecter les vibrations sonores dans la vitre d’une fenêtre. Beria, le chef de l’organisation de la police secrète NKVD, (le prédécesseur du KGB), utilisera le dispositif Bourane pour espionner les ambassades européennes et américaines (The Thing), à Moscou. En 1947, Léon Thérémine recevra le prix Staline pour son invention, et cette avancée technologie de l’espionnage soviétique, et sera réhabilité en 19563.

À partir de 1961, Robert Moog a créé une version transistorisée du thérémine, dont de nombreux exemplaires ont été vendus et continuent à trouver des acquéreurs4.

Photo - Thereminvox, un des premiers instruments inventés, Musée Glinka, Moscou

Utilisation musicale

Le thérémine est en premier lieu associé à la musique contemporaine et expérimentale du XXe siècle. Sa difficulté de jeu, où l’instrumentiste doit rester parfaitement immobile (à l’exception des bras), l’absence de clavier ont confiné sa diffusion à une certaine élite. La création des ondes Martenot, qui utilisent le même principe électronique mais qui sont pourvues d’un clavier, a rapidement contribué à sa marginalisation5.

Compositions classiques et contemporaines

Les théréministes se sont constitué un premier corpus en transcrivant des pièces classiques pour un instrument monodique (comme le violon, le violoncelle ou la flûte) et accompagnement. Néanmoins le besoin de pièces nouvelles spécialement écrites pour l’instrument s’est rapidement fait sentir, et des commandes ont été passées à différents compositeurs. La toute première pièce composée pour le thérémine est une pièce pour thérémine solo et orchestre composée en 1924 par Andrei Paschtschenko.

Un répertoire de pièces composées pour l’instrument s’est donc progressivement constitué. Pour le moment aucun catalogage général n’a été fait, mais on peut estimer le nombre de pièces originales à environ 250. Dedans il y a des pièces solos, avec orchestre (on compte une trentaine de pièces pour thérémine solo et orchestre, ce à quoi il faut ajouter une cinquantaine de pièces où le thérémine est incorporé dans l’orchestre), mais surtout beaucoup de musique de chambre (environ 160 œuvres, dont plus d’une trentaine pour thérémine et piano).

Parmi les compositeurs ayant exploité le thérémine, on peut par exemple citer Edgar Varèse ou Bohuslav Martinů (Fantaisie pour thérémine, hautbois, quatuor à cordes et piano composée en 1945). Mais c’est surtout depuis la fin des années 1980 qu’a été écrit le plus grand nombre de pièces.

Outre Varèse et Martinů, on trouve parmi les compositeurs à avoir écrit pour le thérémine : Charles Ives, Percy Grainger, Alfred Schnittke, Christian Wolff, Joseph Schillinger, Moritz Eggert, Jorge Antunes, Vladimir Komarov, Anis Fuleihan (en), Fazıl Say et Kalevi Aho (Eight Seasons, concerto pour thérémine et orchestre de chambre, écrit en 2011 pour Carolina Eyck).

Le compositeur français Vincent-Raphaël Carinola a composé une œuvre pour thérémine. Intitulée Toucher, elle fut interprétée par les percussionnistes Claudio Bettinelli (dédicataire et créateur de la pièce)6,7, Pascal Viglino8 et Philippe Cornus9, ainsi que par le clarinettiste Dominique Clément10 et par la harpiste Frédérique Cambreling11.

Interprètes notables

Photo - Lydia Kavina, virtuose du thérémine, sur son instrument.

Sont recensés dans cette section les théréministes réguliers. Pour les utilisateurs ponctuels, voir la section sur les musiques populaires.

Interprètes historiques

Prendre connaissance de la suite de cet article avec toutes les références à la source > https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A9mine

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6.
Vidéo - HYrtis, artiste rémoise, remporte le concours Theremin star - Mis en ligne le 20/01/2020 à 16:22 - Alice Renard (photo de l’artiste) – « Spécialiste du theremin, instrument rare et étrange, la Rémoise Gladys Hulot, alias hYrtis, a remporté dimanche soir la finale du concours international Theremin star… » - La suite est réservée aux abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Source : https://abonne.lunion.fr/id124748/article/2020-01-20/video-hyrtis-artiste-remoise-remporte-le-concours-theremin-star

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7.
Theremin et lame sonore - Portrait d’hYrtis : Compositeur, Interprète, lamiste et théréministe - 11 juilet 2018 – Ecouter en style jazzy ici : hYrtis alias Gladys Hulot

Dans ce reportage, hYrtis présente la lame sonore et le theremin et se livre sur son parcours musical en évoquant ses trois principaux modèles : David Bowie, Klaus Nomi et Armen RA. Ce reportage fut tourné par les étudiants en production audio-visuelle de l’école Sain Jean-Baptiste à la Médiathèque Jean Falala avec vue sur la magnifique Cathédrale de Reims. Pour en savoir plus sur ces créations : http://www.hyrtis.com - Catégorie : Musique - Source : https://www.youtube.com/watch?v=LtoeVEvX4Ho


Et puis encore une surprise de la Saint Valentin à visionner ici > https://www.youtube.com/watch?v=DWOfbZZIrys

Et enfin pour terminer, l’
Ave Maria de Franz Schubert au Thérémin 09 février 2011 - Acerbis Valerio play ’Ave Maria Shubert-Theremin’. Taper ici >https://www.youtube.com/watch?v=5XP2ELxH0uQ

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Remerciements à Annie pour sa veille artistique


Auteur : Jacques HALLARD, Ingénieur CNAM, consultant indépendant – 27/02/2020

Site ISIAS = Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales

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Adresse : 585 Chemin du Malpas 13940 Mollégès France

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